Comment j’ai découvert la meilleure manière de témoigner pour Dieu

28 janvier 2022

Par Moran, Chine

En juin de l’année dernière, j’ai été choisie comme diaconesse d’abreuvement et chargée d’abreuver ceux qui venaient juste d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours. Je me suis dit : « Dieu m’exalte en me confiant un devoir aussi important, alors je dois bien faire mon devoir et rendre Son amour à Dieu. » Au début, j’ai rencontré beaucoup de difficultés. Certains frères et sœurs étaient occupés par leurs emplois et ne venaient pas régulièrement aux réunions, certains, trompés par les calomnies du monde religieux et du PCC, hésitaient à venir aux réunions et certains étaient passifs et faibles parce qu’ils étaient entravés par leurs familles et ils ne pouvaient pas accomplir leurs devoirs. Je me sentais vraiment sous pression quand j’y pensais. Pour bien abreuver ces frères et sœurs afin qu’ils comprennent la vérité et s’enracinent sur le vrai chemin, il y avait beaucoup à faire. Pendant cette période, j’ai prié Dieu, je m’en suis remise à Lui et j’ai cherché la vérité pour résoudre leurs problèmes et leurs difficultés. Au bout d’un moment, la plupart d’entre eux assistaient normalement aux réunions et certains avaient appris ce que signifiait accomplir un devoir et en assumaient un. Quand j’ai vu ces résultats, j’ai été ravie et je n’ai pas pu m’empêcher de m’en attribuer le mérite. « Je dois être douée pour ce travail. Sinon comment aurais-je pu obtenir d’aussi bons résultats ? » Après ça, quand j’entendais des frères et sœurs parler de leurs états et de leurs difficultés, sans le vouloir, j’ai commencé à frimer, me présentant comme meilleure et plus expérimentée qu’eux.

Un jour, dans une réunion, des sœurs qui commençaient leur devoir d’abreuvement ont dit que certains nouveaux croyants étaient confrontés à la répression furieuse du PCC et à des arrestations et qu’ils se sentaient négatifs, faibles et effrayés. Ces sœurs ne savaient pas comment échanger pour résoudre ça. Comme j’avais récemment résolu des problèmes similaires et obtenu des résultats, j’ai pensé que c’était une bonne occasion de leur dire comment j’avais échangé sur la vérité pour résoudre ces choses et pour leur montrer que j’étais la collaboratrice la plus efficace, celle qui comprenait le mieux la vérité. Alors j’ai dit avec assurance : « Il y a peu de temps, j’ai abreuvé quelques frères et sœurs qui étaient dans le même état. J’étais très nerveuse, à ce moment-là, alors, pour bien les abreuver, j’ai tenu beaucoup de réunions pour eux, j’ai lu les paroles de Dieu et j’ai échangé sur la vérité qui concernait leur état. Je devais faire plus de 50 kilomètres aller-retour à vélo pour les voir. Après avoir été abreuvés pendant quelque temps, ils ont gagné une certaine compréhension de l’œuvre, de l’omnipotence et de la sagesse de Dieu, ils ont compris comment Dieu Se servait du grand dragon rouge comme d’un faire-valoir dans Son œuvre et ils ont gagné de la confiance en Dieu. Ils ne se sont plus sentis entravés par la persécution du PCC et ils ont même voulu prêcher l’Évangile pour témoigner de l’œuvre de Dieu… » Pendant que j’échangeais, les sœurs m’ont regardée comme si elles étaient envoûtées. Ҫa m’a procuré une grande satisfaction et j’ai parlé avec de plus en plus d’entrain. Quand je me suis tue, une sœur a dit avec enthousiasme : « Grâce à ton expérience, tu vois clairement les problèmes. Je serais complètement perdue. » Une autre sœur a dit avec envie : « Il t’est si facile de résoudre ces problèmes ! Si tu as d’autres bonnes expériences à nous enseigner, échange avec nous, s’il te plaît. » J’ai été ravie d’entendre ces compliments. Même si j’ai dit que les résultats de mon travail étaient entièrement dus à la direction de Dieu, pas à mes efforts, dans mon cœur, je sentais que j’avais souffert et payé un prix pour les obtenir. Ensuite, j’ai encore plus frimé.

À une réunion, une sœur se sentait négative parce que ses devoirs d’abreuvement ne produisaient pas de bons résultats et elle a parlé de nombreuses difficultés. J’ai pensé : « Les autres n’auront-ils pas une moins bonne opinion de moi si je dis que j’ai eu les mêmes problèmes et insuffisances ? Je suis responsable de son travail, alors je vais lui parler de mes expériences réussies et leur montrer comment j’ai échangé sur la vérité pour résoudre ces problèmes quand j’y ai été confrontée. Comme ça, je pourrai à la fois résoudre leurs problèmes et monter dans leur estime. » Quand cette idée m’est venue, j’ai évité de parler de mes faiblesses et de mes déficiences. À la place, je me suis vantée de mon efficacité dans mes devoirs. J’ai dit : « Pendant cette période, j’ai abreuvé et soutenu cinq frères et sœurs. Certains avaient des notions religieuses, certains couraient après l’argent et n’assistaient pas normalement aux réunions, et certains étaient faibles et négatifs à cause de problèmes chez eux. Je suis allée les voir un par un, j’ai surmonté certaines difficultés, cherché beaucoup de paroles de Dieu et échangé avec chacun d’eux pour résoudre leurs problèmes jusqu’à ce qu’ils comprennent la vérité, renoncent à leurs notions, assistent régulièrement aux réunions et se chargent volontiers de devoirs. Il y avait un frère, un professionnel talentueux, qui venait rarement aux réunions parce qu’il cherchait le statut et la gloire mondains. J’ai rencontré beaucoup de difficultés en le soutenant, mais je m’en suis remise à Dieu, je lui ai lu la parole de Dieu et j’ai échangé sur la volonté de Dieu. Ҫa l’a aidé à comprendre la valeur de la recherche de la vérité pour les croyants en Dieu, ça lui a permis de voir que la recherche de la réputation et du statut était vide de sens, et qu’il ne pouvait gagner la vérité et la vie et être sauvé par Dieu qu’en Le suivant. Finalement, lui aussi a voulu chercher la vérité et accomplir ses devoirs. » Après mon échange, j’ai lu de l’admiration et de l’adoration sur les visages de mes sœurs et elles ont recopié les passages de la parole de Dieu que j’avais cités. Une sœur s’est exclamée : « Tu t’es servie de la vérité pour résoudre leurs problèmes. Tu les as aidés à comprendre la volonté de Dieu, à Le suivre et à accomplir leurs devoirs. Tu n’aurais pas pu le faire si tu ne possédais pas les réalités de la vérité. » Une autre sœur a dit avec admiration : « Si je rencontrais ces problèmes, je ne serais pas capable de les résoudre. Comme tu as plus d’expérience, tu es meilleure que nous pour résoudre ces problèmes. » Je l’ai senti aussi, à ce moment-là. Après notre discussion, l’une des sœurs se sentait un peu négative parce qu’elle avait l’impression d’avoir un petit calibre et de ne pas savoir utiliser la vérité pour résoudre les problèmes des nouveaux croyants. Je me suis demandé : « Est-ce que je parle trop de mes réussites ? Les problèmes qu’ils rencontrent sont simples et faciles à résoudre pour moi. Est-ce que je les incite à se sentir inefficaces, à m’admirer et à compter sur moi pour résoudre tous leurs problèmes ? » J’ai pensé aux effets néfastes de l’admiration et du fait d’être admiré. Mais alors j’ai pensé : « Je leur parle de ma propre expérience concrète, alors ça devrait aller. » À ce stade, je n’ai pas réfléchi sur moi-même et l’affaire est passée. Plus tard, j’ai rencontré deux sœurs qui abreuvaient pour les interroger sur leur travail. Dès que je suis arrivée, l’une des deux a dit avec joie : « Dieu merci, tu es là ! On a des frères et sœurs qui ont des problèmes qu’on ne sait pas résoudre. Maintenant que tu es là, on peut te demander conseil. » Son regard plein d’espoir m’a à la fois réjouie et inquiétée. Il m’a réjouie parce qu’elle m’admirait, mais il m’a inquiétée parce que je me suis demandé si le fait de toujours parler des résultats que j’obtenais dans mon travail l’avait incitée à m’admirer. J’ai ensuite pensé : « Je parle toujours de mes réussites pour leur fournir un chemin de pratique. C’est protéger le travail de la maison de Dieu. En plus, je ne parle que de mes expériences réelles. Je n’exagère pas. » Alors j’ai encore échangé sur mes réussites. Comme d’habitude, elles m’ont admirée et enviée et j’ai été ravie.

Après ça, à chaque réunion, je parlais de ma souffrance et du prix que j’avais payé dans mes devoirs, de la manière dont j’échangeais sur la vérité pour résoudre des problèmes, et je citais toutes mes réussites. Peu à peu, tous mes frères et sœurs se sont mis à me vénérer, ils attendaient que je résolve tous leurs problèmes et j’aimais beaucoup qu’on m’admire et me vénère. Quand je rentrais des réunions, je me souvenais des expressions d’admiration et d’estime de mes frères et sœurs et je ne pouvais pas m’empêcher d’être ravie. Après peu de temps dans mes devoirs, beaucoup de gens m’admiraient. Cette pensée me donnait de la force et me motivait dans mes devoirs. Mais, alors que je baignais dans la joie d’être admirée, j’ai été confrontée à un émondage et un traitement inattendus.

Un jour, la dirigeante d’Église est venue me voir et a dit : « J’ai demandé aux frères et sœurs de t’évaluer dans cette élection d’Église et ils ont tous dit que tu aimais frimer. » J’ai rougi de honte dès que j’ai entendu ça. J’ai pensé : « Comment peuvent-ils tous dire que j’aime frimer ? Que pense la dirigeante de moi ? Comment puis-je faire face aux autres, maintenant ? » J’ai essayé de m’expliquer : « J’admets que je suis assez arrogante et il m’arrive de frimer sans le faire exprès, mais je ne frime pas délibérément. Je ne fais que rendre compte de mes vraies expériences et connaissances. » Ma dirigeante a vu que je ne me connaissais pas et a dit : « Tu parles de tes expériences, mais pourquoi les frères et sœurs t’admirent-ils et comptent-ils sur toi au lieu de compter sur Dieu et de chercher la vérité ? Tu dis que tu ne frimes pas délibérément, mais pourquoi ne parles-tu pas de ta propre corruption, de tes déficiences, de ta négativité, de ta faiblesse ni de tes pensées intimes ? Tu ne parles que du bon, pas de ta corruption ni de ta faiblesse. Ҫa donne l’impression que tu cherches la vérité et que tu sais comment éprouver. N’est-ce pas t’exalter et frimer ? » Je ne pouvais pas répondre à ce que ma dirigeante exposait et critiquait. Je me suis souvenue que je ne parlais habituellement que de mes réussites, dans les réunions, et que je ne m’ouvrais jamais sur mes écarts et mes échecs dans mon devoir. Je frimais vraiment. En pensant que j’avais frimé devant de nombreux frères et sœurs, qui me voyaient tous avec discernement, à présent, je me suis sentie si honteuse que j’ai eu envie de disparaître. Plus j’y pensais, plus je me sentais coupable, et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Je me suis agenouillée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, je ne veux plus frimer. S’il Te plaît, guide-moi pour que je puisse réfléchir sur moi-même et me connaître. »

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « S’exalter et témoigner de soi-même, se vanter, essayer de se faire apprécier : voilà ce dont l’humanité corrompue est capable. C’est ainsi que les gens réagissent instinctivement quand ils sont dominés par leur nature satanique, et c’est une chose commune à toute l’humanité corrompue. Comment les gens s’exaltent-ils et témoignent-ils d’eux-mêmes habituellement ? Comment atteignent-ils cet objectif ? Ils le font notamment en témoignant de leurs souffrances, du travail qu’ils ont accompli et de la façon dont ils se sont dépensés. Ils parlent de ces choses comme d’une forme de capital personnel. C’est-à-dire qu’ils utilisent ces choses-là comme un capital pour s’exalter, comme une monnaie qui leur procure une place plus élevée, plus stable et plus sûre dans l’esprit des gens, si bien que davantage de gens les estiment, les admirent, les respectent et même, les vénèrent, les idolâtrent et les suivent. Tel est l’effet ultime. Est-ce que les choses qu’ils font pour atteindre ce but – s’exalter et témoigner d’eux-mêmes – sont raisonnables ? Non. Elles sont au-delà du champ de la rationalité. Ces gens n’ont aucune honte : ils témoignent effrontément de ce qu’ils ont fait pour Dieu et combien ils ont souffert pour Lui. Ils se vantent même de leurs dons, de leurs talents, de leur expérience et de leurs compétences particulières, ou des techniques ingénieuses dont ils se servent pour se conduire et des moyens qu’ils utilisent pour manipuler les autres. Leur méthode, pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se dissimulent et se camouflent, également, cachant leurs points faibles, leurs lacunes et leurs échecs de telle sorte qu’on ne voie jamais que leur côté brillant. Quand ils n’ont pas le moral, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé à la maison de Dieu dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de témoigner de soi-même ? S’exalter et témoigner de soi-même, est-ce dans les limites raisonnables d’une humanité normale ? Non. Quand les gens font cela, quel tempérament cela révèle-t-il donc, habituellement ? Le tempérament arrogant en est une des principales manifestations, suivie par la malhonnêteté, et cela consiste à faire tout ce qu’il est possible de faire pour être tenu en haute estime par les autres. Leurs histoires sont totalement inattaquables : leurs paroles reflètent clairement des motivations et des plans, ils ont trouvé un moyen de cacher le fait qu’ils se mettent en valeur, mais le résultat de ce qu’ils disent, c’est que les gens ont tout de même l’impression qu’ils sont meilleurs que les autres, que personne ne les égale, que tous les autres leur sont inférieurs. Or, ce résultat n’est-il pas obtenu par des moyens sournois ? Quel tempérament est au cœur de tels moyens ? Et n’y a-t-il pas là de la méchanceté ? C’est là un genre de tempérament méchant » (« Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet », dans Exposer les antéchrists). Ce que la parole de Dieu révélait a touché mon cœur. Est-ce que je ne frimais pas, ne témoignais pas de moi-même, exactement comme la parole de Dieu le révélait ? Je me suis rendu compte qu’en accomplissant mon devoir, je ne parlais que de ma souffrance et des bons résultats que j’obtenais. Aux réunions, les frères et sœurs mentionnaient des problèmes qu’ils ne savaient pas résoudre et je n’échangeais pas sur la vérité, je ne les aidais pas à comprendre la volonté de Dieu et je ne leur disais pas de s’en remettre à Dieu dans leurs devoirs. À la place, je témoignais de ma souffrance et de ma capacité à résoudre les problèmes. Je parlais toujours des distances que j’avais parcourues et du prix que j’avais payé pour abreuver les gens. Je ne parlais jamais des faiblesses et des déficiences que j’exposais quand j’avais des difficultés. En général, je ne parlais que d’entrée positive dans les réunions, des fardeaux que je portais et de mon souci de la volonté de Dieu, de ma recherche de la vérité pour résoudre les problèmes de mes frères et sœurs ou du nombre de gens qui assistaient aux réunions et accomplissaient leurs devoirs grâce à mon abreuvement et mon soutien, afin que les autres pensent que je comprenais la vérité et que je pouvais résoudre des problèmes. C’était clairement la parole de Dieu qui leur permettait de comprendre la vérité, d’avoir la foi et de vouloir accomplir leurs devoirs. Ce sont les résultats de la parole de Dieu. Mais je n’exaltais pas Dieu et ne témoignais pas de Sa parole et de Son œuvre. Entendre parler de mes expériences n’aidait personne à connaître Dieu, ça les incitait à m’admirer. Ils ne s’en remettaient pas à Dieu et ne cherchaient pas la vérité quand ils avaient des problèmes. À la place, ils cherchaient mon échange pour résoudre les choses. Ils me voyaient comme quelqu’un qui pouvait même sauver leurs vies. J’amenais les gens devant moi. Je trompais les gens et je rivalisais avec Dieu pour le statut. Je n’avais même pas l’impression de m’exalter et de frimer. Je pensais que je ne faisais que parler de mes expériences réelles. Je voyais à présent que j’avais des intentions méprisables quand je parlais de mes expériences. J’essayais d’obtenir une position élevée dans le cœur des gens. Plus j’y ai pensé, plus je me suis sentie méprisable et éhontée. Dieu m’avait exaltée avec ce devoir d’abreuvement pour que je puisse échanger sur Sa parole pour résoudre des problèmes, conduire des gens devant Lui et les aider à comprendre la vérité et à Le connaître. Mais, dans mes devoirs, je frimais partout pour que les gens me vénèrent. Je voyais les effets de l’œuvre du Saint-Esprit comme les effets de mon propre travail et je m’en servais comme d’un capital pour me vanter. Je volais la gloire de Dieu, je jouissais de l’admiration et de la vénération de mes frères et sœurs, et je n’en éprouvais pas la moindre honte. Je n’avais aucune conscience ni raison ! Dieu avait arrangé le fait qu’une sœur m’émonde et me traite pour que je réfléchisse sur le mauvais chemin que je prenais et que je change de direction à temps, ce qui était Son amour et Son salut pour moi. Je savais que je ne pouvais plus blesser le cœur de Dieu. Je devais me repentir.

À ce moment-là, je me suis souvenue d’un passage de la parole de Dieu : « “Partager et communiquer des expériences” signifie donner voix à chaque pensée dans ton cœur, à ton état d’être, à tes expériences et ta connaissance des paroles de Dieu et au tempérament corrompu en toi, et après cela, permettre aux autres de les discerner, d’en accepter le positif et de reconnaître ce qui est négatif. Cela seul est partager et seulement cela est vraiment communier » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). En soupesant les paroles de Dieu, j’ai compris que l’échange sur l’expérience ne devrait pas contenir des intentions, des ambitions et des désirs personnels. Que je sois positive ou négative, je devrais toujours m’ouvrir à mes frères et sœurs sur mon véritable état pour qu’ils puissent absorber le positif et apprendre à discerner le négatif dans mes expériences, voir que je suis rebelle et corrompue, moi aussi, et qu’ils ne m’admirent pas. De cette manière, mon expérience peut leur enseigner des leçons et les aider à éviter de mauvais chemins. À la réunion du lendemain, j’ai trouvé le courage de parler de mon état. J’ai analysé la manière dont je frimais pour que les autres m’admirent et la manière dont j’avais réfléchi sur moi-même et appris à me connaître. J’ai éprouvé une grande tranquillité et une grande joie à cette réunion.

Plus tard, j’ai appris qu’une sœur était très déprimée. Quand on s’est parlé, elle a dit : « Aux réunions, je t’entends toujours parler de tes expériences et de la manière dont tu aides les autres, mais je manque des réalités de la vérité et mon calibre est trop petit. Quand des problèmes surgissent, je ne peux pas les résoudre. C’est trop stressant. Je ne peux pas gérer ce devoir. » En l’entendant, j’ai eu vraiment honte. J’ai pensé : « Je suis à blâmer pour sa négativité. Je n’ai pas exalté Dieu dans mes devoirs, je n’ai pas résolu les difficultés concrètes d’entrée dans la vie de mes frères et sœurs, j’ai toujours exagéré et frimé, ce qui lui a fait penser à tort que je comprenais la vérité et que j’avais une stature. Je ne peux pas répéter mon erreur. Je dois m’ouvrir et me révéler à elle. » Alors je lui ai tout dit, y compris quel était mon état et comment je frimais à cette période. Je lui ai fait savoir que je ne possédais pas les réalités de la vérité, que les résultats de mes devoirs venaient de l’œuvre et de la direction du Saint-Esprit, et que je ne pouvais rien accomplir par moi-même. Ma sœur a été émue et a dit : « Je ne cherche pas la vérité, il n’y a pas de place pour Dieu dans mon cœur, j’admire des talents apparents et je ne sais pas que tout vient de l’œuvre et de la direction de Dieu. Je ne veux pas vivre dans la négativité et la faiblesse. Je veux m’en remettre à Dieu et accomplir mes devoirs. »

Après ça, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Pourquoi, alors que je savais qu’on résistait à Dieu en frimant, avais-je quand même pris ce chemin sans le vouloir ? Que se passait-il ? Plus tard, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « Certains idolâtrent particulièrement Paul. Ils aiment sortir et faire des discours et travailler, ils aiment assister à des rassemblements et prêcher, et ils aiment que les hommes les écoutent, les adorent et gravitent autour d’eux. Ils aiment avoir un statut dans l’esprit des autres et ils aiment cela quand les autres valorisent l’image qu’ils présentent d’eux. Examinons leur nature à partir de ces comportements : quelle est leur nature ? Si ces personnes se comportent vraiment comme cela, alors c’est suffisant pour démontrer qu’elles sont arrogantes et vaniteuses. Elles n’adorent pas Dieu du tout ; elles cherchent un statut plus élevé, veulent avoir de l’autorité sur les autres, les posséder et avoir un statut dans leur esprit. C’est l’image classique de Satan. Les aspects de leur nature qui se distinguent sont l’arrogance et de la vanité, du refus d’adorer Dieu et du désir d’être adoré par les autres. De tels comportements peuvent te donner une vision claire de leur nature » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Grâce à ce que la parole de Dieu révélait, j’ai compris que j’aimais frimer devant mes frères et sœurs et les inciter à m’admirer parce que j’étais contrôlée par ma nature arrogante, et que c’était le chemin de la résistance à Dieu. Quand mes devoirs produisaient des résultats, ma nature arrogante m’incitait à m’en attribuer le mérite. Aux réunions, j’exagérais et j’étalais toujours les résultats de mon travail pour prouver que j’étais efficace et inciter les autres à m’admirer. Les difficultés dans mes devoirs me rendaient faible et j’exposais de la rébellion et de la corruption, mais je n’en parlais jamais pour paraître exceptionnelle et supérieure, afin que les autres m’admirent et me vénèrent encore plus. Quand mes frères et sœurs me louaient, j’étais très heureuse et je jouissais de leur admiration et de leur vénération sans aucune honte. N’essayais-je pas de devenir une reine dans le cœur des gens et de rivaliser avec Dieu ? J’ai pensé que Paul adorait réunir des gens et prêcher, revendiquait les effets de l’œuvre du Saint-Esprit comme son propre capital, frimait et s’exaltait partout pour tromper les gens et amenait tous les croyants devant lui-même. Du coup, même aujourd’hui, 2 000 ans plus tard, le monde religieux tout entier vénère et exalte Paul, traite les paroles de Paul comme la parole de Dieu et n’a pas la moindre connaissance du Seigneur Jésus. Paul était arrogant, suffisant et n’avait aucun égard pour Dieu ; il empruntait le chemin d’un antéchrist qui résiste à Dieu. Il occupait la position de Dieu dans le cœur des gens, il offensait gravement le tempérament juste de Dieu, et il a été puni et damné par Dieu. N’étais-je pas semblable à Paul ? Moi aussi, j’étais arrogante, suffisante, j’aimais m’exalter, frimer et avoir des gens autour de moi. Du coup, après avoir subi ma « performance » pendant des mois, les autres m’admiraient et n’avaient plus de place pour Dieu dans leur cœur. Quand des problèmes surgissaient, ils se tournaient vers moi pour que je les résolve au lieu de se tourner vers Dieu. N’étais-je pas en train de résister à Dieu et de nuire à mes frères et sœurs ? J’avais accepté le mandat de Dieu, mais je m’étais dressée contre Lui, j’étais devenue Son ennemie et j’empruntais le chemin d’antéchrist et de résistance à Dieu de Paul. Si je ne me repentais pas, je finirais comme Paul. Je serais éliminée et punie par Dieu. Je n’ai compris qu’à ce moment-là que j’étais contrôlée par ma nature arrogante. J’avais frimé et je m’étais vantée sans honte, encore et encore, j’avais trompé mes frères et sœurs pour qu’ils me vénèrent et, parfois, j’avais même des intentions méprisables et j’employais des ruses pour frimer. Que j’étais mauvaise ! Je me dégoûtais, je me haïssais et je me suis juré de ne plus jamais frimer.

Après ça, j’ai vu une vidéo de lecture de la parole de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelle est votre compréhension du tempérament de Dieu, de ce qu’Il a et est ? Quelle est votre compréhension de Son autorité, de Sa toute-puissance et de Sa sagesse ? Quelqu’un sait-il depuis combien d’années Dieu œuvre parmi toute l’humanité et toutes choses ? Personne ne connaît le nombre exact d’années jusqu’à ce jour de l’œuvre de Dieu et de Sa gestion de toute l’humanité. Il ne raconte pas ces choses à l’humanité. Pourtant, si Satan faisait cela un peu de temps, le déclarerait-il ? Il le déclarerait certainement. Satan veut se vanter lui-même de pouvoir tromper plus de gens et faire en sorte que plus d’entre eux lui attribuent le mérite. Pourquoi Dieu ne raconte-t-Il pas cette entreprise ? Un aspect de l’essence de Dieu est l’humilité et l’effacement. Qu’est-ce qui s’oppose à l’humilité et à l’effacement ? L’arrogance, l’impudence et l’ambition. […] Les antéchrists ne sont pas différents : ils se vantent de chaque petite chose qu’ils font devant tout le monde. En les entendant, on dirait qu’ils témoignent de Dieu, mais si vous écoutez attentivement, vous découvrirez qu’ils ne témoignent pas de Dieu mais friment et se donnent de l’importance. La motivation et l’essence de ce qu’ils disent est de rivaliser avec Dieu pour les élus et pour le statut. Dieu est humble et caché, et Satan s’exhibe. N’y a-t-il pas une différence ? Satan pourrait-il être décrit comme humble ? (Non.) À en juger par sa nature et son essence perverses, c’est un déchet sans valeur ; il serait extraordinaire que Satan ne se montre pas. Comment Satan pourrait-il être appelé “humble” ? L’“humilité” est ce qui qualifie Dieu. L’identité, l’essence et le tempérament de Dieu sont nobles et honorables, mais Il ne se montre jamais. Dieu est humble et caché, Il ne laisse pas les gens voir ce qu’il a fait, mais à mesure qu’Il œuvre dans une telle obscurité, l’humanité est sans cesse pourvue, nourrie et guidée – et tout cela est arrangé par Dieu. N’est-ce pas par dissimulation et humilité que Dieu ne divulgue jamais ces choses, ne les mentionne jamais ? Dieu est humble précisément parce qu’Il est capable de faire ces choses mais ne les mentionne ni ne les divulgue jamais, et n’en discute pas avec les gens. De quel droit peux-tu parler d’humilité quand tu es incapable de telles choses ? Tu n’as accompli aucune de ces choses et cependant, tu persistes à t’en attribuer le mérite : c’est ce qu’on appelle être sans vergogne. En guidant l’humanité, Dieu accomplit un très grand travail, et Il préside à l’univers entier. Son autorité et son pouvoir sont tellement vastes, et pourtant Il n’a jamais dit : “Ma capacité est extraordinaire.” Il reste caché parmi toutes choses, présidant à tout, nourrissant et pourvoyant à l’humanité, permettant à toute l’humanité de perdurer génération après génération. Prenons l’air et le soleil, par exemple, ou toutes les choses matérielles visibles nécessaires à l’existence humaine : elles circulent toutes sans cesse. Que Dieu pourvoie aux besoins des hommes, la question ne se pose pas. Si Satan faisait quelque chose de bien, le tairait-il et resterait-il un héros méconnu ? Jamais. De même, il y a dans l’Église des antéchrists qui ont déjà entrepris un travail dangereux, ou qui ont déjà fait un travail préjudiciable à leurs propres intérêts, qui sont peut-être même allés en prison. Il y a aussi ceux qui ont autrefois contribué à un aspect du travail de la maison de Dieu. Ils n’oublient jamais ces choses, ils pensent qu’ils méritent de la reconnaissance à vie pour cela, ils pensent que c’est le capital de leur vie, ce qui montre à quel point les gens sont petits ! Les gens sont petits, et Satan est sans vergogne » (« Ils sont mauvais, insidieux et malhonnêtes (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). J’ai eu honte quand j’ai vu ces paroles de Dieu. Dieu est le Créateur, Il a l’autorité, le pouvoir et le statut le plus élevé. Pourtant, Dieu est personnellement venu incarné pour sauver l’humanité corrompue et Il a discrètement exprimé la vérité pour nourrir et sauver les gens. Alors que Dieu est suprême et puissant, Il ne revendique jamais le statut de Dieu. Il n’étale jamais l’œuvre qu’Il a accomplie pour sauver l’humanité ni l’humiliation et la souffrance qu’Il a endurées. À la place, Il reste humble et caché parmi les gens, accomplissant Son œuvre. C’est quelque chose qu’aucun humain corrompu ne peut faire. Quand j’ai vu que l’essence de Dieu était sainte et belle, j’ai eu encore plus honte de mon arrogance, de ma suffisance et d’avoir frimé. Je suis une personne immonde et profondément corrompue par Satan, je suis insignifiante aux yeux de Dieu, mais, sans aucune honte, je me suis exaltée, j’ai frimé et j’ai incité les autres à m’admirer et me vénérer. J’étais si arrogante que j’ai perdu ma raison et je ne méritais vraiment pas de vivre devant Dieu ! Honteuse, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, grâce à Ton jugement et Ta révélation, j’ai vu que je vivais sans ressemblance humaine et je ne veux plus vivre comme ça. Ô Dieu, guide-moi pour que je pratique la vérité et que je me libère des chaînes et des entraves de mes tempéraments sataniques. »

Plus tard, j’ai vu un autre passage de la parole de Dieu : « Quand vous rendez témoignage à Dieu, vous devriez principalement parler davantage de la manière dont Dieu juge et châtie les gens, des épreuves qu’Il utilise pour épurer les gens et changer leurs tempéraments. Vous devriez aussi parler de toute la corruption qui a été révélée dans votre expérience, de tout ce que vous avez enduré et de la manière dont vous avez été finalement conquis par Dieu ; parler de toute la connaissance réelle que vous avez de l’œuvre de Dieu et de la manière dont vous devriez rendre témoignage à Dieu et Lui rendre Son amour. Vous devriez mettre du contenu dans ce genre de langage tout en le formulant de manière simple. Ne parlez pas de théories creuses. Parlez de façon plus terre-à-terre ; parlez avec votre cœur. C’est ainsi que vous devez vivre. Ne vous munissez pas de théories creuses qui paraissent profondes dans l’effort de vous mettre en valeur ; ce faisant, vous avez l’air très arrogant et absurde. Vous devez parler davantage de choses réelles tirées de votre expérience réelle qui sont authentiques, et avec votre cœur ; c’est des plus profitable pour les autres et des plus convenable de voir. Vous étiez les gens qui s’opposaient le plus à Dieu et étaient le moins enclins à vous soumettre à Lui, mais maintenant, vous avez été conquis, n’oubliez jamais cela. Vous devriez réfléchir et songer davantage à ces choses-là. Une fois que les gens les auront clairement comprises, ils sauront comment porter témoignage ; sinon, ils seront susceptibles de commettre des actes inavouables et absurdes » (« Seulement en cherchant la vérité peux-tu obtenir des changements dans ton tempérament », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai trouvé des chemins de pratique dans les paroles de Dieu. Pour résoudre ma tendance à frimer, je devais consciemment exalter Dieu et témoigner de Lui, témoigner de Son œuvre, Son tempérament et Ses exigences envers les gens, exposer ma rébellion et ma corruption, mes intentions méprisables et leurs conséquences, et expliquer comment, plus tard, j’avais appris à me connaître en éprouvant le jugement et le châtiment de la parole de Dieu, afin que d’autres gagnent en discernement sur ma corruption et connaissent l’œuvre de Dieu, voient le salut de Dieu et témoignent de Son amour pour les gens. Aussi, je devais apprendre à parler honnêtement et du fond du cœur quand je racontais mon expérience, à ne pas exagérer, frimer ou me placer au-dessus des autres. Quand j’ai compris ces chemins de pratique, j’ai commencé à les pratiquer consciemment. Dans une réunion, un frère a parlé de la recherche de la réputation et du statut dans ses devoirs. Il se comparait à tout le monde, se sentait coupable de le faire et ne savait pas comment résoudre cela. En l’entendant décrire son état, j’ai pensé : « Si je résous son problème, quand il parlera de son expérience, à l’avenir, il dira que c’est mon échange qui lui a permis de changer d’état. Les frères et sœurs m’admireront et diront que je comprends la vérité et que j’ai une stature. Il faut que je construise bien mon échange et que je lui parle de mon expérience. » À cet instant, je m’en suis voulu et j’ai subitement compris que je m’apprêtais à refaire une performance satanique. La pensée que je venais d’avoir me dégoûtait, comme si j’avais avalé une mouche morte, alors j’ai prié Dieu en silence pour Lui demander de m’accorder la force de me trahir et de L’exalter et de témoigner pour Lui, cette fois. J’ai simplement dit à mon frère que j’avais recherché la réputation et le statut, autrefois, je lui ai raconté mon expérience de lutte pour la gloire et la fortune, mon échec, mon remplacement, et la manière dont, plus tard, grâce au jugement et aux révélations de la parole de Dieu, j’avais pu réfléchir, apprendre à me connaître et changer un peu. Après mon échange, mon frère a reconnu que sa nature était trop arrogante, que chercher la réputation et le statut était le chemin des antéchrists, et il a voulu se repentir. En entendant l’échange de mon frère, je n’ai pas pu m’empêcher de remercier Dieu dans mon cœur. C’était la direction de Dieu à l’œuvre.

Après ça, dans mon échange avec mes frères et sœurs, aux réunions, même s’il m’arrivait encore de frimer, ce n’était plus aussi flagrant ni grave qu’auparavant. Parfois, je songeais à frimer mais, dès que je m’en apercevais, je priais Dieu et je me trahissais. Peu à peu, j’ai frimé moins souvent et j’ai eu moins souvent envie de me vanter, et je sais que ce sont le jugement, le châtiment, l’émondage et le traitement de la parole de Dieu qui m’ont changée. Je suis profondément reconnaissante pour le salut de Dieu Tout-Puissant !

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