Point 6 : Ils se comportent de façon sournoise, ils sont arbitraires et dictatoriaux, ils n’échangent jamais avec les autres et ils obligent les autres à leur obéir (Section 1)
Supplément : L’histoire de Daming et de Xiaoming
Avant d’aborder le sujet principal de nos échanges, commençons par raconter une histoire. Quel est l’avantage de raconter des histoires ? (Elles sont faciles à mémoriser.) Jusqu’à présent, combien d’histoires simples à mémoriser ai-Je racontées ? (L’histoire de Dabao et de Xiaobao.) « L’histoire de Dabao et de Xiaobao » est celle que J’ai racontée la dernière fois. (Il y avait aussi « Des rats en chasse » et l’histoire des femmes dirigeantes.) Quelques histoires ont déjà été racontées. Pourquoi est-ce que Je raconte des histoires ? En réalité, l’objectif est de passer à une forme plus détendue et plus compréhensible pour échanger sur certaines vérités que les gens doivent comprendre. Si vous comprenez les vérités issues des histoires que Je raconte, et que celles-ci vous aident dans différents aspects de votre entrée dans la vie quotidienne, alors ces histoires n’ont pas été racontées en vain. Cela montre que vous comprenez vraiment les vérités figurant dans les histoires, que vous comprenez les aspects pratiques de ces vérités, au lieu de les écouter comme de simples histoires. La dernière fois, J’ai raconté l’histoire de Dabao et de Xiaobao. Aujourd’hui, Je vais raconter celle de Daming et de Xiaoming. En l’écoutant, réfléchissez à ce que cette histoire essaie vraiment de vous faire comprendre et à quel aspect de la vérité elle contient.
Daming et Xiaoming sont père et fils. Il y a quelque temps, Daming et son fils Xiaoming ont accepté la nouvelle œuvre de Dieu. Est-ce une bonne chose ? (Oui.) C’est une bonne chose. Xiaoming est jeune et ne sait pas très bien lire, c’est la raison pour laquelle Daming lui lit les paroles de Dieu tous les jours et lui explique avec patience les mots que Xiaoming ne comprend pas. Au fil du temps, Xiaoming finit par comprendre un certain nombre de doctrines sur la façon de se comporter en tant que personne, ainsi qu’un peu de vocabulaire dont il n’avait jamais entendu parler avant de croire en Dieu, comme la soumission, la foi, l’honnêteté, la fourberie, et autres. Daming est très satisfait des progrès de son fils. Cependant, il a récemment remarqué que peu importe combien de paroles de Dieu il lit à Xiaoming, son comportement et sa façon de parler ne s’améliorent guère. Daming devient anxieux et accablé, il se demande : « Comment puis-je faire en sorte que mon fils comprenne certaines vérités en lisant les paroles de Dieu, qu’il change un peu pour que les autres l’approuvent, valident ses actes et le louent comme un bon enfant ? Puis, au vu des résultats de Xiaoming, les gens pourraient proclamer que la croyance en Dieu est une bonne chose, et l’Évangile serait ainsi transmis à d’autres personnes grâce aux changements de mon fils : ce serait vraiment formidable ! » Du fait de ce fardeau, Daming ne cesse de réfléchir : « Comment puis-je bien éduquer Xiaoming de manière à ce qu’il comprenne mieux comment se comporter, qu’il obtienne de meilleurs résultats et qu’il se conforme aux intentions de Dieu ? Enfin, lorsque Xiaoming deviendra un bon enfant et que tout le monde le louera, toute cette gloire pourra être rendue à Dieu : ce serait merveilleux ! Le poids qui pèse sur mon cœur pourrait alors disparaître. » Le fardeau éprouvé par Daming est-il raisonnable ? Peut-on considérer que cette tâche est appropriée pour lui ? (Oui.) Dans cette perspective, son point de départ est correct : il est considéré comme raisonnable et constitue une tâche appropriée. Le chemin choisi par Daming pour Xiaoming est-il correct ou non ? Est-il bon ou mauvais ? Nous le verrons plus tard. Daming prie et supplie souvent Dieu à ce propos, et finalement, un jour, il a une « inspiration ». Quelle « inspiration » ? La prétendue « inspiration » entre guillemets. Puisque cette dernière est entre guillemets, à quel type de chemin Daming peut-il faire référence ? Pouvez-vous imaginer la suite de l’histoire ? Ce n’est pas très clair, n’est-ce pas ? C’est un peu l’inconnu.
Un jour, après avoir lu les paroles de Dieu à son fils, Daming demande très sérieusement à Xiaoming si le fait de croire en Dieu est une bonne chose. Xiaoming répond de manière solennelle : « Croire en Dieu, c’est bien. Les gens qui croient en Dieu ne tyrannisent pas les autres, ne subissent pas de catastrophes, peuvent aller au ciel et ne seront pas envoyés en enfer après la mort. » Xiaoming a-t-il raison ? Malgré son jeune âge, si Xiaoming est capable d’affirmer cela, c’est déjà pas mal. Sa compréhension de la croyance en Dieu est très simple, elle est rudimentaire et extrêmement superficielle, mais pour lui, elle est déjà profonde. En entendant ces propos, Daming est satisfait et réconforté, il répond : « Bravo, tu as fait des progrès, Xiaoming. Il semble que ta croyance en Dieu soit fondée. Papa est très heureux et rassuré. Mais est-ce vraiment si simple de croire en Dieu ? » Xiaoming réfléchit un moment et demande : « N’est-ce pas tout ce que disent les paroles de Dieu ? Qu’y a-t-il d’autre ? » Daming répond immédiatement : « Les exigences de Dieu ne se limitent pas à cela. Tu crois en Dieu depuis si longtemps, et quand des frères et des sœurs te rendent visite, tu ne sais même pas comment les saluer. Désormais, lorsque tu rencontreras des personnes âgées, appelle-les “grand-père” et “grand-mère” ; lorsque tu rencontreras des adultes plus jeunes, appelle-les “oncle”, “tante”, ou “grand frère” et “grande sœur”. Ce faisant, tu deviendras un enfant aimé de tous ; et Dieu n’aime que les enfants aimés de tous. À partir de maintenant, écoute-moi et fais ce que je dis ; quand je te dis d’appeler quelqu’un de telle ou telle façon, fais-le. » Xiaoming prend à cœur les paroles de son père, sentant que ce qu’il dit est correct. En son jeune cœur, il est persuadé que son père, plus âgé, a davantage lu les paroles de Dieu et qu’il en sait plus que lui. En outre, son père veille à ses intérêts et ne le détournera assurément pas du droit chemin, donc tout ce que son père dit est juste. Xiaoming ne comprend pas ce qui relève de la vérité et de la doctrine, mais il sait à tout le moins ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est bien et ce qui est mal. Après que son père lui a parlé, Xiaoming est également quelque peu accablé à ce propos. Désormais, lorsqu’il sort avec son père et qu’ils rencontrent quelqu’un, si son père lui dit de l’appeler « tante », il dit « bonjour, ma tante » ; s’il lui dit de l’appeler « oncle », il dit « bonjour, mon oncle ». Tout le monde loue le bon enfant poli qu’est Xiaoming et félicite Daming pour sa bonne éducation. Xiaoming est plutôt satisfait et pense : « Les instructions de papa sont bonnes, je suis apprécié par toutes les personnes que je rencontre. » En son for intérieur, Xiaoming est ravi et particulièrement fier, car il pense que la façon dont son père le guide est réellement bonne et correcte.
Un jour, à peine rentré de l’école, Xiaoming se précipite vers son père et lui dit : « Papa, sais-tu ce qu’il s’est passé ? Le vieux Zhang, qui habite juste à côté, a attrapé un gros… » Avant qu’il ne termine sa phrase, Daming l’interrompt : « “Le vieux Zhang” ? Comment peux-tu dire cela, Xiaoming ? Es-tu toujours croyant ou non ? Comment peux-tu l’appeler “le vieux Zhang” ? Tu as oublié ce que je t’ai dit, tu n’as pas vraiment foi en Dieu, tu n’es pas un vrai croyant. Écoute, je me souviens de cette chose, je peux t’aider et te la rappeler. Tu dois l’appeler “grand-père Zhang”, tu comprends ? » Xiaoming réfléchit : « L’appeler “grand-père Zhang”, c’est bien aussi. » Il poursuit : « Alors, grand-père Zhang, le voisin, a attrapé un poisson gros comme ça ! La vieille Zhang était aux anges ! » « As-tu encore oublié ? » répond Daming. « Tu ne comprends toujours pas, mon garçon. Je viens de te dire que tu dois l’appeler “grand-père Zhang”, ce qui signifie que sa femme, qui est de la même génération, doit être appelée comment ? Grand-mère Zhang. N’oublie pas ceci : ne dis plus jamais “le vieux Zhang” ou “la vieille Zhang”, sinon les gens se moqueront de nous. Ne serait-ce pas gênant pour les croyants que nous sommes ? Ils diraient que nous sommes impolis et incorrects, à l’inverse des croyants. Cela ne rend pas gloire à Dieu. » Au début, Xiaoming était enthousiaste à l’idée de raconter à son père que le vieux Zhang avait pêché un gros poisson, mais depuis que son père l’a corrigé, il se désintéresse de l’anecdote et n’a plus envie d’en parler. Il se retourne, enfile son sac à dos et s’éloigne en marmonnant : « Tu crois tout savoir, à propos des histoires de grand-père Zhang et de grand-mère Zhang. Quel rapport avec nous ? Comme si tu étais le seul à être spirituel ! » Daming répond : « Oui, je suis spirituel, en effet ! Pour la plupart des gens, quel que soit leur âge, je sais reconnaître leur statut juste en fonction de leur âge, et je sais comment on doit s’adresser à eux. J’appelle les personnes plus âgées “oncle” et “tante” : pourquoi n’es-tu même pas capable de les appeler convenablement ? En tant que croyants, nous ne pouvons pas oublier cela ; nous ne devons pas compromettre les termes générationnels. » Cette réprimande provoque un malaise chez Xiaoming, mais dans son for intérieur, il continue de penser que son père a raison ; tout ce que fait son père est bien, et même à contrecœur, il admet qu’il a tort. Ainsi, chaque fois qu’il voit le vieux Zhang ou la vieille Zhang, il les appelle « grand-père Zhang » et « grand-mère Zhang ». Xiaoming prend à cœur tout ce que son père lui enseigne et lui inculque. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Jusqu’à présent, il semble que ce soit une bonne chose, n’est-ce pas ?
Un jour, Xiaoming et son père se promènent et voient une vieille truie entourée d’une portée de porcelets. Elle semble avoir une relation très proche avec ses petits. Xiaoming pense que tout ce qui a été créé par Dieu est bon ; qu’il s’agisse d’un cochon ou d’un chien, ils ont tous un instinct maternel et doivent être respectés. Cette fois, Xiaoming ne parle pas de façon grossière et ne l’appelle pas inconsidérément une « vieille truie ». Par crainte de se tromper et de mettre son père en colère, il lui demande doucement : « Papa, quel âge a cette mère truie ? Elle a donné naissance à tant de porcelets, comment dois-je l’appeler ? » Daming réfléchit un instant : « Comment devons-nous l’appeler ? C’est difficile à dire. » Voyant son père perdu dans ses pensées et incapable de répondre, Xiaoming geint : « N’as-tu pas lu de nombreuses paroles de Dieu ? De plus, tu es plus âgé que moi, comment peux-tu même ignorer cela ? » Provoqué par Xiaoming, Daming devient un peu anxieux et dit : « Et si on l’appelait “grand-mère” ? » Avant que Xiaoming n’interpelle le cochon, Daming se reprend et dit : « Nous ne pouvons pas l’appeler “grand-mère” ; ça l’inclurait à la génération de ta grand-mère maternelle, n’est-ce pas ? L’appeler “Mamie Cochon” serait pire, cela la placerait dans la même génération que ma mère. Puisqu’elle a donné naissance à tant de porcelets, nous ne pouvons pas négliger son identité ou son statut, et nous ne devons pas nous tromper de génération. Nous devrions l’appeler “Tatie Cochon”. » Entendant cela, Xiaoming s’incline respectueusement devant cette dernière et lui dit : « Bonjour, Tatie Cochon. » Surprise et effrayée, la truie s’enfuit avec tous ses porcelets. Devant cette scène, Xiaoming se demande s’il ne s’est pas trompé d’appellation pour l’animal. Daming dit : « Pour réagir de la sorte, le cochon doit être heureux et tout excité. À l’avenir, lorsque nous serons confrontés à de telles situations, nous devrons continuer de nous comporter ainsi, peu importe ce que les autres disent ou font. Soyons polis et respectons les normes sociales ; même les cochons apprécieront cette attitude. » De cette situation, Xiaoming apprend quelque chose de nouveau. Qu’apprend-il ? Il dit : « Dieu a créé toutes choses ; à partir du moment où tous les êtres se respectent, sont polis, reconnaissent l’ancienneté, respectent les personnes âgées et aiment les jeunes, alors ils peuvent vivre ensemble de manière harmonieuse. » Désormais, Xiaoming comprend cette doctrine. Entendant ces paroles, son père félicite le jeune Xiaoming pour sa capacité d’apprentissage exceptionnelle. Xiaoming devient alors encore plus civilisé et poli. Où qu’il aille, il se comporte comme il faut et se démarque des autres. N’est-il pas un « bon garçon » ? C’est un « bon garçon » entre guillemets. Et c’est ainsi que nous arrivons à la fin de l’histoire.
Que pensez-vous de cette histoire ? N’est-elle pas amusante ? Comment cette histoire a-t-elle vu le jour ? Elle est inspirée du discours, des actes, du comportement, des pensées et des points de vue de personnes dans la vie réelle, résumés dans cette petite histoire. Quel est le sujet de cette histoire ? Quels problèmes constatez-vous avec Daming dans l’histoire ? Qu’en est-il de Xiaoming ? Quelle est l’essence des problèmes de Daming ? Tout d’abord, réfléchissez à cette question : y a-t-il quelque chose dans ce que Daming a résumé et mis en pratique qui est conforme à la vérité ? (Non.) Que mettait-il alors en pratique ? (Des notions et des imaginations.) D’où provenaient ces notions et ces imaginations ? (De la culture traditionnelle.) La racine en est la culture traditionnelle ; ses notions et ses imaginations étaient le fruit de l’infection, du conditionnement et de l’éducation issus de la culture traditionnelle. Il a repris ce qui selon lui constituait les éléments les meilleurs, les plus positifs et les plus représentatifs de la culture traditionnelle, les a remaniés et les a transformés en ce qu’il considérait comme la vérité à mettre en pratique par son fils. Cette histoire peut-elle être perçue comme évidente et facile à comprendre ? (Oui.) Expliquez ce que vous avez compris et ce que vous avez été capable de saisir en écoutant cette histoire. (Après l’avoir écoutée, j’ai eu l’impression que le problème de Daming était que, même s’il croyait en Dieu, il n’avait jamais fait d’efforts pour comprendre les paroles de Dieu. Sa croyance en Dieu reposait sur les notions traditionnelles des gens, et il pensait qu’en adhérant à ces normes superficielles, Dieu serait satisfait. Il n’a pas cherché dans les paroles de Dieu et réfléchi à ce que Dieu exige réellement des gens et à la manière dont on doit manifester une humanité normale.) Selon quels principes vivait Daming ? (Des notions et des imaginations.) Vivre selon les principes des notions et des imaginations est une phrase vide de sens ; en réalité, il vivait en se référant à la culture traditionnelle, qu’il considérait comme la vérité. Il vivait en se référant à cette culture : que cela implique-t-il précisément ? Pourquoi voulait-il que Xiaoming s’adresse aux gens en leur donnant un certain titre ? (En apparence, il a affirmé que c’était pour rendre gloire à Dieu à travers ces bonnes actions, mais en réalité, il voulait satisfaire sa propre vanité, être félicité pour sa capacité à bien éduquer son enfant.) Oui, c’était son intention. Son éducation ne visait pas à faire comprendre à son enfant les paroles de Dieu et la vérité ; elle consistait à lui faire accomplir des choses qui lui apportaient la gloire afin de satisfaire sa vanité personnelle. C’est également un problème. Le fait de toujours chercher à s’embellir et à se mettre en valeur à travers son comportement pose-t-il un problème ? (Oui.) Cela révèle un problème lié au chemin qu’il avait emprunté, et c’est le problème le plus grave. Quel est notre but lorsque nous cherchons sans cesse à mettre en valeur notre comportement ? Notre but est de gagner l’admiration des gens, de faire en sorte qu’ils nous flattent et nous félicitent. Quelle est la nature de ce comportement ? Elle relève de l’hypocrisie, de l’approche des pharisiens. Ceux qui se concentrent sur des comportements bons en apparence, qui se focalisent sur la mise en valeur de leur comportement, qui déploient de gros efforts pour celui-ci, comprennent-ils la vérité ? (Non.) Ils lisent de nombreuses paroles de Dieu et fournissent beaucoup d’efforts, alors pourquoi ne comprennent-ils pas la vérité ? Ils ne comprennent pas que le but de la gestion de Dieu et de Son salut de l’humanité consiste à faire comprendre la vérité aux gens, à les perfectionner et à les faire changer de tempérament ; ils ne le comprennent tout simplement pas. Ils se disent : « Quelle que soit la façon dont je lis les paroles de Dieu, je résumerai certains discours, actes et comportements avec lesquels les gens sont plus facilement d’accord, qu’ils apprécient et qu’ils approuveront, puis j’incarnerai ce type de choses et m’y tiendrai fermement dans la vie quotidienne. C’est ce que ferait un véritable croyant. »
Avez-vous des problèmes similaires à ceux de Daming ? Outre les aspects évidents qui viennent d’être abordés, tels que le respect des normes sociales, l’attention portée à l’ancienneté, le respect des personnes âgées et le fait de s’occuper des jeunes, ainsi que le maintien d’un ordre approprié parmi les personnes âgées et les jeunes, existe-t-il d’autres comportements, pensées, points de vue ou compréhensions similaires ? Savez-vous approfondir et disséquer ces questions ? Par exemple, au sein de l’Église, si quelqu’un est plus âgé ou croit en Dieu depuis de nombreuses années, tu veux toujours le valoriser. Tu le laisses finir de parler, tu ne l’interromps pas, même s’il dit des absurdités, et même s’il fait quelque chose de mal et qu’il a besoin d’être émondé, tu essaies toujours de sauver sa face et tu évites de le critiquer devant les autres, en pensant que peu importe à quel point ses actions sont déraisonnables ou horribles, tout le monde doit malgré tout lui pardonner et faire preuve de tolérance à son égard. Tu enseignes aussi souvent aux autres : « Nous devons donner un certain visage aux personnes âgées et ne pas porter atteinte à leur dignité. Nous sommes leurs cadets. » D’où vient ce terme « cadets » ? (Culture traditionnelle.) Il provient de la pensée culturelle traditionnelle. En outre, une certaine atmosphère s’est installée au sein de l’Église, dans laquelle les gens, lorsqu’ils rencontrent des frères et des sœurs plus âgés, les appellent chaleureusement « grand frère », « grande sœur », « tatie » ou « vieux frère », comme si tout le monde faisait partie d’une grande famille ; ces personnes plus âgées font l’objet d’un respect supplémentaire, ce qui, inconsciemment, donne une bonne impression des plus jeunes dans l’esprit des autres. Ces éléments de la culture traditionnelle sont profondément enracinés dans les pensées et dans le for intérieur des Chinois, à tel point qu’ils se diffusent en permanence et façonnent l’atmosphère de la vie de l’Église. Parce que les gens sont souvent limités et contrôlés par ces concepts, non seulement ils les soutiennent personnellement, travaillent dur pour agir et pratiquer dans cette direction, mais ils approuvent également les autres qui font la même chose, en leur donnant des instructions à suivre. La culture traditionnelle n’est pas la vérité, c’est certain. Mais suffit-il que les gens sachent que ce n’est pas la vérité ? Le fait qu’elle ne soit pas la vérité est l’un des aspects ; pourquoi devons-nous la disséquer ? Quelle est sa racine ? Quelle est l’essence du problème ? Comment peut-on se libérer de ces choses ? Le but de la dissection de la culture traditionnelle est de t’apporter une toute nouvelle compréhension des théories, des pensées et des points de vue de cet aspect au plus profond de ton cœur. Comment parvenir à cette toute nouvelle compréhension ? Tout d’abord, tu dois savoir que la culture traditionnelle provient de Satan. Et comment Satan instille-t-il ces éléments de la culture traditionnelle chez les humains ? À chaque époque, Satan se sert de célébrités et de grands personnages pour diffuser ces pensées, ces soi-disant dictons et théories. Puis, progressivement, ces idées sont systématisées et concrétisées, se rapprochant de plus en plus de la vie des gens, et finissent par se généraliser parmi eux ; peu à peu, ces dictons, ces pensées et ces théories sataniques sont instillés dans les esprits des gens. Après avoir été endoctrinés, les gens considèrent ces pensées et ces théories venant de Satan comme les choses les plus positives qu’ils doivent pratiquer et auxquelles ils doivent adhérer. Satan recourt alors à ces choses pour emprisonner et contrôler l’esprit des gens. Génération après génération, jusqu’à aujourd’hui, les individus ont été éduqués, conditionnés et contrôlés dans de telles circonstances. Toutes ces générations ont cru que la culture traditionnelle était juste et bonne. Personne ne dissèque les origines ou la source de ces choses soi-disant bonnes et justes – c’est ce qui fait que le problème est grave. Même certains croyants qui ont lu les paroles de Dieu pendant de nombreuses années pensent encore que ces choses sont correctes et positives, au point de croire qu’elles peuvent remplacer la vérité et les paroles de Dieu. Plus encore, certains pensent : « Peu importe combien de paroles de Dieu nous lisons, en vivant parmi les gens, les soi-disant idées et éléments traditionnels de la culture – comme les Trois obéissances et quatre vertus, ainsi que des concepts tels que la bienveillance, la droiture, la bienséance, la sagesse et la fiabilité – ne peuvent pas être rejetés. C’est parce qu’ils sont transmis par nos ancêtres qui étaient des sages. Nous ne pouvons pas aller à l’encontre des enseignements de nos ancêtres simplement parce que nous croyons en Dieu, et nous ne pouvons pas altérer ou abandonner les enseignements de nos ancêtres et de ces anciens sages. » De telles pensées et une telle prise de conscience existent dans le cœur de tous les gens. Inconsciemment, ceux-ci sont encore contrôlés et contraints par ces éléments de la culture traditionnelle. Par exemple, lorsqu’un enfant voit que tu as une vingtaine d’années et qu’il t’appelle « oncle », tu es content et satisfait. S’il t’appelle directement par ton nom, tu te sens mal à l’aise, pensant que l’enfant est impoli et qu’il doit être réprimandé, et tu changes d’attitude. En réalité, le fait qu’il t’appelle « oncle » ou par ton nom n’a aucune incidence sur ton intégrité. Alors pourquoi es-tu mécontent lorsqu’on ne t’appelle pas « oncle » ? C’est parce que tu es dominé et influencé par la culture traditionnelle ; elle s’est enracinée de manière préventive dans ton esprit et est devenue ta norme la plus fondamentale pour traiter les gens, les évènements et les choses, et pour évaluer et juger toutes choses. Lorsque cette norme est erronée, la nature de tes actes peut-elle être correcte ? Certainement pas. Si elle était mesurée par rapport à la vérité, comment gèrerais-tu cette question ? Te préoccuperais-tu de la façon dont les autres t’appellent ? (Non.) Sauf s’ils t’insultent ou t’humilient, dans ce cas, tu te sentirais certainement mal à l’aise ; c’est une expression normale de l’humanité. Cependant, si ta norme pour le mesurer est la parole de Dieu, la vérité ou la culture provenant de Dieu, alors peu importe que les gens t’appellent par ton nom, « oncle » ou « frère », cela ne te fera absolument pas réagir. Sur cette question, tu peux suivre les coutumes locales. Par exemple, en Chine, lorsque quelqu’un t’appelle « oncle », tu as l’impression qu’il est respectueux à ton égard. Mais si dans un pays occidental, quelqu’un t’appelle « oncle », tu te sentiras mal à l’aise ; tu préféreras qu’on t’appelle par ton nom, pensant qu’il s’agit d’une forme de respect. En Chine, si une personne nettement plus jeune que toi t’appelait par ton nom, tu serais très mécontent, car tu aurais l’impression qu’elle n’a pas tenu compte de ta séniorité ; tu te sentirais profondément humilié, tu te mettrais en colère et tu condamnerais même cette personne. Cela ne montre-t-il pas que cette manière de penser pose un problème ? C’est ce problème que J’ai l’intention d’aborder.
Chaque pays, chaque ethnie a sa propre culture traditionnelle. Doit-on critiquer toutes les cultures traditionnelles ? Il existe une culture qui ne doit pas être critiquée. Savez-vous laquelle ? Je vais vous donner un exemple. Dieu a créé Adam ; qui a nommé Adam ? (Dieu.) Donc, Dieu a créé l’humanité, et quand Il interagit avec elle, comment S’adresse-t-Il aux gens ? (En les appelant par leur nom.) C’est vrai, Il les appelle par leur nom. Dieu te donne un nom, et ce nom a une signification aux yeux de Dieu ; il sert de désignation, d’appellation. Quand Dieu te désigne par une appellation, Il t’appelle par cette désignation. N’est-ce pas une forme de respect ? (Oui.) C’est la meilleure forme de respect, la plus conforme à la vérité et la plus positive. C’est la norme du respect des personnes, et elle vient de Dieu. N’est-ce pas une forme de culture ? (Oui.) Devons-nous défendre cette culture ? (Oui.) Cela vient de Dieu ; Dieu appelle une personne directement par son nom. Dieu te donne un nom, une désignation, qu’Il utilise ensuite pour te représenter et t’appeler. C’est ainsi que Dieu traite les gens. Lorsque Dieu a créé une deuxième personne, comment l’a-t-II traitée ? Dieu a laissé Adam lui donner un nom. Adam l’a appelée Eve. Dieu l’a-t-Il appelée par ce nom ? Oui. Il s’agit donc d’une culture qui vient de Dieu. Dieu donne à chaque être créé une désignation, et lorsqu’Il prononce cette désignation, les hommes et Dieu savent à qui l’on fait référence. C’est ce qu’on appelle le respect, l’égalité, c’est une norme qui permet de mesurer le degré de politesse d’une personne et son sens de la bienséance dans leur humanité. Est-ce exact ? (Oui.) C’est en effet exact. Que la Bible relate un certain évènement ou la généalogie d’une famille, tous les personnages ont un nom ou une désignation. Cependant, Je ne suis pas sûr que vous ayez remarqué ceci : la Bible n’utilise pas d’appellations comme « grand-père », « grand-mère », « oncle », « tante », « grand-oncle », « grand-tante », et ainsi de suite ; elle se contente d’utiliser les noms des personnes. Que pouvez-vous en déduire ? Ce que Dieu a établi pour les gens, qu’il s’agisse de règles ou de lois, est, du point de vue humain, une sorte de tradition transmise d’une génération à l’autre. Et quelle est cette tradition transmise par Dieu ? C’est quelque chose que les gens doivent respecter : nul besoin de titres hiérarchiques. Aux yeux de Dieu, il n’y a pas de titres familiaux alambiqués comme « grand-père », « grand-mère », « oncle aîné », « oncle cadet », « tante aînée », « tante cadette », et ainsi de suite. Pourquoi les hommes se préoccupent-ils autant de ces titres et appellations hiérarchiques ? Qu’est-ce que cela signifie ? Dieu déteste ces choses au plus haut point. Ce sont toujours les personnes du même acabit que Satan qui font des histoires à ce sujet. Pour ce qui est de cette culture traditionnelle, il y a un fait concret à propos de Dieu : Dieu a créé le genre humain tout entier et Il sait clairement combien de familles et de descendants une personne peut avoir ; nul besoin d’une quelconque hiérarchie. Dieu dit simplement qu’il faut être fécond et multiplier, faire prospérer sa famille – c’est tout ce que tu dois retenir. Le nombre de descendants de chaque génération et le nombre d’enfants de ces descendants, cela suffit, nul besoin d’une hiérarchie. Les générations suivantes n’ont pas besoin de savoir qui étaient leurs ancêtres ni de construire des palais ou des temples ancestraux, et encore moins de faire des sacrifices ou de les vénérer. La Bible rappelle que ceux qui croient en Dieu et Le suivent et que ceux qui croient en l’Éternel présentent tous des offrandes devant l’autel. Tous les membres d’une famille se présentent devant Dieu et font des offrandes. À la différence des Chinois, où chaque famille dispose d’une salle ancestrale remplie de tablettes commémoratives dédiées aux arrière-arrière-grands-pères, aux arrière-grands-pères et aux arrière-grands-mères. Ces choses n’existent pas là où Dieu a commencé Son œuvre au tout début. D’autres lieux éloignés de l’œuvre de Dieu sont cependant contrôlés par Satan et les esprits malfaisants. Dans les pays bouddhistes, ces pratiques sataniques foisonnent. Là-bas, les gens doivent vénérer leurs ancêtres, et tout doit être rapporté à la famille, tout doit être transmis aux ancêtres de la famille ; même si les cendres des ancêtres ont disparu, les générations suivantes doivent continuer d’offrir de l’encens et d’incliner la tête. De nos jours, certaines personnes qui ont été exposées à des idées plus occidentales et plus nouvelles et qui se sont affranchies du joug de la famille traditionnelle ne veulent pas rester dans de telles familles. Elles se sentent contrôlées de manière étroite et rigide par ces familles où les aînés interviennent dans presque tous les domaines, en particulier quand il s’agit du mariage. En Chine, de telles choses ne sont pas rares. Satan incite les gens à se concentrer sur l’ancienneté, et ce concept semble être facilement accepté par les gens, qui croient que « chaque génération a son rang ; ceux qui sont au sommet sont nos ancêtres. Dès que le mot “ancêtre” est prononcé, les gens doivent s’agenouiller et le vénérer comme des dieux ». Dès l’enfance, nous sommes ainsi influencés, conditionnés et élevés par notre famille ; on inculque la chose suivante aux jeunes esprits : il est impossible de vivre dans ce monde sans famille, et quitter la famille ou s’affranchir du joug de la famille constitue une offense répréhensible d’un point de vue moral. Qu’est-ce qu’implique une offense répréhensible d’un point de vue moral ? Cela implique que si tu n’écoutes pas ta famille, tu ne te comportes pas de manière filiale, et que le fait de ne pas se comporter de façon filiale signifie que tu n’es pas humain. Par conséquent, la plupart des gens n’osent pas briser ces chaînes familiales. Les Chinois sont extrêmement conditionnés, influencés et contrôlés par la hiérarchie, ainsi que par des concepts comme les Trois obéissances et quatre vertus, les Trois liens fondamentaux et les Cinq vertus constantes. Les jeunes qui ne s’adressent pas convenablement à leurs aînés en les appelant « oncle », « tante », « grand-père » ou « grand-mère » sont souvent accusés d’impolitesse et d’inculture. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que tu es considéré comme inférieur dans ce groupe ethnique, dans cette société, parce que tu ne respectes pas les normes sociales, que tu n’es pas cultivé et que tu ne vaux rien. D’autres sont bien habillés, doués pour les faux-semblants et s’expriment à la fois dans les règles de l’art et de façon gracieuse ; ce sont de beaux parleurs, alors que tu ne sais même pas appeler quelqu’un « oncle » ou « tante ». Les gens diront que tu es inculte et te regarderont de haut partout où tu iras. C’est le type d’idéologie que l’on inculque aux Chinois. Certains enfants qui ne savent pas comment s’adresser aux gens seront sévèrement grondés ou même battus par leurs parents. En les battant, certains parents diront : « Tu es grossier, tu ne vaux rien, tu es inculte, alors autant te battre à mort ! Tu ne fais que me mettre dans l’embarras et me faire perdre la face devant les gens ! » Juste parce que l’enfant ne sait pas comment s’adresser aux autres, les parents font exploser le problème de manière disproportionnée pour sauver la face, en le battant sévèrement. Quel est ce type de comportement ? C’est complètement absurde ! En auriez-vous conscience si je n’échangeais pas sur le sujet ? Peux-tu, au travers des phénomènes que tu observes dans la vie réelle, ou en lisant les paroles de Dieu, ou au fil de tes propres expériences, voir clair progressivement et étape par étape au travers de ces questions, et ensuite changer la direction de ta vie, en modifiant la direction du chemin sur lequel tu es engagé ? Si tu ne le peux pas, cela signifie que tu manques de perspicacité. Dans tous les domaines, utiliser les paroles de Dieu, l’œuvre de Dieu et les exigences de Dieu comme la norme est l’approche la plus correcte, elle ne comporte pas la moindre erreur – cela ne fait aucun doute. Tout ce qui vient de Satan, quel que soit son degré d’alignement sur les notions ou les goûts humains, peu importe à quel point il semble décent, n’est pas la vérité mais une contrefaçon.
Le but de cette histoire est de vous éclairer, de vous faire comprendre ce qu’est la vérité, ce que les humains gagnent à croire en Dieu, ce que signifie pour Dieu le fait de les amener à changer leurs tempéraments et à obtenir la vérité, et si la vérité exprimée par Dieu et Ses exigences ont un quelconque lien avec les représentations, ou les pensées, les perspectives et les diverses compréhensions issues de l’éducation et du conditionnement de l’environnement géographique et social d’une personne. Vous devriez, vous aussi, tous disséquer ces questions. Aujourd’hui, notre exemple n’a couvert qu’un seul aspect. En fait, chacun porte dans son cœur toutes sortes de choses provenant de la culture traditionnelle. Certains disent : « Puisque nous sommes censés rejeter la hiérarchie, cela signifie-t-il que je pourrais appeler mes parents par leurs noms ? » Est-ce correct ? Si vous appelez vos parents « père » et « mère », cela signifie-t-il que vous respectez encore la hiérarchie et que vous êtes revenus à la culture traditionnelle ? Non. Les parents doivent toujours être appelés comme ils doivent l’être ; les appeler « maman » et « papa » est la façon dont Dieu veut que les gens s’adressent à eux. C’est ainsi qu’ils doivent être appelés, tout comme tes parents t’appellent « mon enfant », « mon fils » ou « ma fille ». Alors, qu’est-ce que vous êtes censés comprendre en premier lieu lorsque Je raconte cette histoire ? De quelle question s’agit-il principalement ? (Notre norme pour juger les choses doit changer ; tout doit être jugé conformément aux paroles et aux exigences de Dieu.) C’est bien cela. N’inventez pas vous-même des choses à l’aveuglette. Les gens veulent toujours créer leur propre « vérité ». Chaque fois qu’ils veulent faire quelque chose, ils avancent toutes sortes d’arguments et de théories, puis définissent plusieurs méthodes qu’ils mettent en œuvre, sans tenir compte de leur pertinence. Ils pratiquent ainsi pendant des années, avec obstination, sans se préoccuper des résultats, tout en ayant l’impression d’être bienveillants, justes et aimables. Ils pensent que les choses qu’ils vivent sont bonnes, que leurs actes leur valent louange et admiration, et ils finissent par se considérer de plus en plus comme des personnes formidables. Les gens ne réfléchissent jamais, ne cherchent pas à comprendre ou à connaître les exigences de Dieu dans chaque domaine, les principes d’action à appliquer dans toute chose et s’ils ont fait preuve de loyauté envers le mandat de Dieu dans le processus selon lequel ils font leur devoir. Ils ne réfléchissent pas à ce type de choses ; ils se contentent de réfléchir aux questions tordues et malveillantes – cela ne revient-il pas à s’engager dans la voie de la malveillance ? (Si.) Si une personne se montre douce en apparence, se comporte correctement, est éduquée et se conforme aux normes sociales, parle volontiers de bienveillance, de droiture, de bienséance, de sagesse et de fiabilité, s’exprime avec une élégance épurée et dit des choses agréables à entendre – observez si elle pratique ou non la vérité. Si elle ne pratique jamais la vérité, elle n’est rien d’autre qu’une hypocrite qui prétend être bonne ; elle est exactement comme Daming, et n’est en rien différente. Quel genre de personnes sont celles qui se concentrent exclusivement sur le fait d’avoir un bon comportement pour tromper les autres et les inciter à la louange et à l’admiration ? (Les hypocrites.) Ces personnes ont-elles une compréhension spirituelle ? (Non.) Les gens qui n’ont pas une compréhension spirituelle peuvent-ils pratiquer la vérité ? (Non.) Pourquoi ? (Ils ne comprennent pas ce qu’est la vérité, alors ils se contentent d’adopter un comportement, bon en apparence, et de pratiquer des choses que les gens considèrent comme bonnes et conformes à la vérité.) Mais ce n’est pas la question principale. Peu importe le degré de leur incompréhension de la vérité, ne connaissent-ils pas néanmoins certains principes évidents à appliquer dans leurs actions ? Quand tu leur dis comment faire leur devoir, ne peuvent-ils pas comprendre ? Ces personnes se caractérisent par le fait qu’elles n’ont pas l’intention de pratiquer la vérité. Quoi que tu dises, elles ne t’écouteront pas, elles ne feront et ne diront que ce qui leur plaît. Depuis quelque temps, nous avons souvent parlé des diverses manifestations des antéchrists. Regarde dans ton entourage : quels sont ceux qui ont fait preuve d’un quelconque changement, et ceux qui n’ont pas du tout changé leur comportement et leurs principes d’action, quels sont ceux dont le cœur demeure immuable, quelle que soit la manière dont tu échanges avec eux, et qui ne changent toujours pas, ou n’ont pas l’intention de changer, et continuent de faire les choses comme bon leur semble, même s’ils étaient capables d’établir un lien entre le contenu de ton échange et eux-mêmes ? Avez-vous rencontré de telles personnes ? Oui, n’est-ce pas ? Pourquoi certains dirigeants et ouvriers sont-ils démis de leurs fonctions ? Parce qu’ils ne pratiquent pas la vérité, ils ne font pas un vrai travail. Ils comprennent toutes sortes de doctrines, et ils persistent dans leurs propres voies. Quelle que soit la manière dont tu échanges sur les vérités-principes, ils ont toujours leurs propres règles, restent attachés à leurs points de vue et n’écoutent personne. Ils font juste ce qu’ils veulent – tu dis une chose, ils en font une autre. Les dirigeants et les ouvriers de ce type doivent être écartés, n’est-ce pas ? (C’est vrai.) En effet, ils devraient le faire. Quel est le chemin emprunté par ces personnes ? (Le chemin de l’antéchrist.) En suivant le chemin d’un antéchrist, elles finiront tôt ou tard par devenir elles-mêmes des antéchrists. C’est juste une question de temps. Si, peu importe la façon dont tu échanges sur la vérité avec elles, elles ne l’acceptent toujours pas et ne changent en rien, alors la situation est vraiment problématique, et elles sont déjà devenues des antéchrists.
Que vous inspire le plus l’histoire racontée aujourd’hui ? Cela devrait être le fait qu’il est facile pour les gens de dévier. Pourquoi est-il simple pour eux de s’égarer ? Premièrement, ils ont des tempéraments corrompus ; deuxièmement, peu importe leur âge, les gens ne sont pas des pages blanches dans leurs pensées et au plus profond de leurs cœurs. Alors, quels conseils cette histoire vous donne-t-elle ? Il est aisé pour les gens de faire fausse route – c’est le premier conseil. Le second est que les gens ont tendance à adhérer à ce qu’ils pensent être bon et juste comme si c’était la vérité, considérant les connaissances bibliques et les doctrines spirituelles comme des paroles de Dieu à pratiquer. Après avoir compris ces deux points, quelle nouvelle compréhension, quelles nouvelles idées ou quels nouveaux projets avez-vous pour le chemin que vous devez suivre à l’avenir et pour chaque tâche que vous devrez effectuer ? (Lorsque nous agissons par rapport au futur, nous ne devons pas agir en fonction de ce que nous pensons être juste. Tout d’abord, nous devons nous demander si nos pensées sont conformes aux désirs de Dieu et si elles répondent à Ses exigences. Nous devons trouver les principes de la pratique dans les paroles de Dieu, et agir. Seule cette façon de procéder nous permet de garantir que nous pratiquons la vérité et que le chemin que nous empruntons dans notre croyance en Dieu est correct.) Vous devez faire des efforts pour comprendre les paroles de Dieu. Arrêtez de faire des suppositions. Tu n’as pas de compréhension spirituelle, ton calibre est médiocre, et aussi grandes soient tes idées, elles ne sont pas la vérité. Même si tu es convaincu que ce que tu as fait est parfait et correct, tu dois néanmoins le présenter aux frères et aux sœurs pour échange et validation, ou le comparer avec les paroles pertinentes de Dieu. Peut-on ainsi atteindre la perfection absolue ? Pas nécessairement ; tu risques toujours de dévier dans tes pratiques, à moins que tu n’aies pleinement saisi les vérités-principes et la source des paroles de Dieu. Il s’agit là du premier aspect de la question. Quel est le second ? Si les gens s’écartent des paroles de Dieu, même si leurs actions semblent rationnelles ou agréables, elles ne peuvent pas remplacer la vérité. Tout ce qui ne peut pas remplacer la vérité n’est pas la vérité, ni une chose positive. Si ce n’est pas une chose positive, de quoi s’agit-il ? Certainement pas d’une chose qui plaît à Dieu, ou conforme à la vérité ; c’est quelque chose que Dieu condamne. Quelles seront les conséquences si tu fais une chose que Dieu condamne ? Dieu te détestera. Toutes les choses qui ne viennent pas de Dieu sont négatives, elles viennent de Satan. Certaines personnes peuvent ne pas comprendre ce point ; laisse les choses se faire progressivement, au fur et à mesure que tu gagnes en expérience.
Aujourd’hui, nous critiquons résolument une chose ; laquelle ? Le fait d’appeler une vieille truie « Tata Truie », n’est-ce pas ? Est-il honteux d’appeler un cochon « Tatie Truie » ? (Oui.) C’est une honte. Les gens veulent toujours avoir un titre honorifique. D’où vient cet « honneur » ? À quoi fait référence l’« honneur » ? S’agit-il d’ancienneté ? (Oui.) Le fait de toujours vouloir être considéré comme un aîné, de se concentrer en permanence sur l’ancienneté est-il une bonne chose ? (Non.) Pourquoi le fait de se focaliser sur cette séniorité n’est pas une bonne chose ? Vous devez analyser la signification qui lui est accordée. Il est si facile de le dire simplement ainsi : « Dieu interdit aux gens de se focaliser sur l’ancienneté, alors pourquoi en parles-tu de manière insensée ? Tu dis n’importe quoi tout en prétendant être civilisé. Tu ne prends jamais en considération les intérêts de la maison de Dieu en faisant tes devoirs, tu les trahis toujours au profit de tes propres intérêts. Quand quelque chose concerne tes intérêts personnels, tu n’hésites pas à trahir les intérêts de la maison de Dieu. Qui essaies-tu de duper en agissant comme une bonne personne ? Es-tu digne d’être considéré comme bon ? » Serait-il acceptable de le dire ainsi ? (Oui.) Que faudrait-il dire pour que ce soit encore plus sévère ? « Que bredouilles-tu ? Tu n’es qu’un porc stupide, un imbécile, qui ne comprend rien à la vérité. Pour qui te fais-tu passer ? Tu es éduqué, cultivé et tu crois en Dieu. Tu as lu tant de paroles de Dieu et tu penses encore que tu crois plutôt correctement en Dieu. Mais finalement, tu ne sais même pas ce que signifie pratiquer la vérité. N’es-tu pas tout simplement un porc stupide, un idiot fini ? » C’est tout pour cette histoire. Revenons à présent au sujet principal de l’échange.
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