Comment poursuivre la vérité (21) Partie 4

En ce qui concerne la question de savoir ce qu’est la politique, ce sujet a plus ou moins fait l’objet d’un échange. La manière de rester à l’écart de la politique devrait donc être assez claire. Comment rester à l’écart de la politique ? Parlons d’abord de la manière de rester à l’écart de la politique, puis nous verrons pourquoi il faut le faire. Nous venons de parler de ce qu’est la politique. Qu’est-ce que la politique ? C’est avant tout participer à des luttes de pouvoir, ce qui équivaut à faire de la politique. Nous sommes tous des gens ordinaires, alors ne parlons pas de ceux qui sont présidents, chefs de parti, ou qui occupent des postes dans les groupes politiques nationaux de haut niveau. Parlons plutôt de ce à quoi les gens ordinaires peuvent s’identifier, comme le secrétaire d’une section du parti dans un organisme gouvernemental. Le secrétaire d’une section du parti est-il une personnalité politique ? Le fait d’occuper un poste dans le parti au sein d’une agence gouvernementale, c’est être une personnalité politique de premier plan. Alors, comment rester à l’écart de la politique ? Que signifie rester à l’écart ? (Ne pas interagir avec ces personnalités politiques.) Ne pas interagir avec elles ? Mais tu ne peux pas vraiment les éviter sur ton lieu de travail. Si tu les évites, elles pourraient venir te reprocher quelque chose en disant : « Pourquoi ne m’adresses-tu pas la parole ? Pourquoi m’évites-tu ? Tu ne m’aimes donc pas, moi qui suis le secrétaire d’une section du parti ? Si tu as des opinions sur moi, cela ne veut-il pas dire qu’il y a un problème dans ton raisonnement ? Il faut qu’on en parle. » Elles voudront prendre le « thé » avec vous. Ce thé est-il agréable ? Oseras-tu t’y présenter ? Par exemple, le secrétaire d’une section du parti t’aborde et te demande : « Hé, Xiao Zhang, depuis combien de temps travailles-tu ici ? » Tu réponds : « Cela fait pas mal d’années, environ cinq ans. » Il rétorque alors : « Tu as l’air sympathique. As-tu rejoint le parti ? » Que répondrais-tu ? Quelle est la réponse appropriée pour prendre tes distances par rapport à la politique ? (Dire simplement : « Je ne remplis pas les critères pour devenir membre du parti pour le moment. ») C’est sage. Cette affirmation est-elle vraie ? (Non.) C’est en fait une façon de le repousser, c’est tout. Tu te dis : « Espèce de renard rusé, de vieux démon, qu’est-ce que cela peut bien te faire que j’adhère au parti ou non ? Tu veux que je rejoigne le parti. De toute façon, à quoi sert le parti ? » Voilà le fond de ta pensée, mais tu ne peux pas le dire à ce vieux démon. Au lieu de cela, tu dois adopter une attitude polie. Tu dis : « Oh, tu es un membre ancien du parti, tu ne peux pas comprendre les difficultés auxquelles nous, les jeunes, sommes confrontés. Notre expérience est limitée et nous n’avons pas encore obtenu de résultats dans notre travail, donc nous ne sommes pas qualifiés pour rejoindre le parti. Le parti est sacré. Nous ne pouvons pas y adhérer sans raison valable. J’ai déjà envisagé de rejoindre le parti… » Réponds-lui en quelques mots seulement. Dans ton cœur, veux-tu adhérer au parti ? (Non.) Même s’il te propose des conditions préférentielles et que, si tu le rejoins, tu obtiens une promotion ou un poste officiel, tu n’es pas intéressé, n’est-ce pas ? Les conditions de base pour occuper un poste et faire carrière en tant que fonctionnaire sont que tu dois d’abord adhérer à l’organisation, adhérer au parti ou te rapprocher du parti. Tu dois te rapprocher du parti avant de pouvoir occuper un poste ou gravir les échelons. Pour rester à l’écart de la politique, la première étape consiste à prendre tes distances avec les partis politiques. Certains demanderont peut-être : « Est-ce que cela signifie rester à l’écart du Parti communiste uniquement ? » Non, cela signifie rester à l’écart de tous les types de partis. Que représente un parti ? Il représente une force politique. Un groupe qui se fixe comme but le manifeste politique, le programme et les objectifs du parti s’appelle un parti. Quels que soient le but et le programme d’un parti, son seul objectif est de constituer une force et d’utiliser cette force et cette solidité pour lutter afin d’obtenir plus de force et de pouvoir dans l’arène et dans le paysage politiques. C’est la raison d’être d’un parti politique. L’existence de n’importe quel parti n’a pas pour finalité le bien du peuple, mais la force et le pouvoir. En d’autres termes, il s’agit de détenir le pouvoir et d’avoir une force dont ils disposent. N’en est-il pas ainsi ? (Si.) Par conséquent, la première étape pour rester à l’écart de la politique est de ne pas adhérer formellement à un parti politique. Certains demanderont peut-être : « Et si je suis déjà membre de tel ou tel parti ? » C’est un peu délicat. Si tu es disposé à le quitter, c’est préférable, et tu coupes officiellement les liens avec ce parti. Si tu n’es pas disposé à le quitter ou si c’est compliqué de le quitter, alors tu devrais réfléchir à ce qu’il convient de faire de ton côté. Dans tous les cas, que ce soit formellement ou en esprit, tu dois rester à l’écart de la première grande question liée à la politique, c’est-à-dire rester à l’écart des partis. Une fois que tu as pris tes distances avec les partis, tu deviens un individu indépendant. Tu ne te laisseras entraîner par aucune force politique et tu ne travailleras pour aucune force politique. Ne pas adhérer à un parti est le chemin spécifique le plus fondamental à pratiquer pour rester à l’écart de la politique. En outre, quand il s’agit d’une force politique, telle que le secrétaire d’une section du parti, le directeur ou le responsable du personnel d’un bureau gouvernemental, le principe à suivre pour traiter cela, c’est de garder ses distances. Par exemple, si le secrétaire d’une section du parti te dit : « Xiao Zhang, as-tu un moment ? Dînons ensemble après le travail. Demain, c’est le weekend, allons faire un basket », tu peux dire : « Oh, pas de chance, j’ai un enfant malade. Il a eu de la fièvre hier. À cause du travail, je n’ai pas eu le temps de l’emmener voir un médecin. Je dois l’emmener à l’hôpital demain. » À une autre occasion, le secrétaire dit : « Xiao Zhang, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus. Que penses-tu d’une petite conversation à cœur ouvert ? » Quel est son objectif ? Il veut faire de toi son successeur. Si tu ne l’as pas encore compris, tu dois réfléchir à ce qu’il recherche vraiment. Si tu l’as compris, tu dois immédiatement te montrer évasif en disant : « Oh, hier, ma mère m’a dit qu’elle ne se sentait pas bien et qu’elle voulait que je l’emmène à l’hôpital. Quelle fâcheuse coïncidence, n’est-ce pas ? » Tu l’éconduis tout le temps, et le secrétaire, voyant cela, se dit : « Chaque fois que je l’invite, il arrive quelque chose, chaque fois que je me rapproche de lui, il arrive quelque chose. Il ne sait pas apprécier les faveurs, je vais trouver quelqu’un d’autre ! » Il peut chercher qui il veut, de toute façon, toi, tu ne t’approcheras pas de lui. En général, tu es assez cordial avec lui, mais lorsqu’il veut te former ou te promouvoir, tu trouves des excuses pour l’éviter et tu perds ton enthousiasme pour qu’il ne puisse pas deviner ce que tu penses. En fait, dans ton cœur, c’est clair comme de l’eau de roche : « Je ne m’approcherai pas de toi, démon ! J’ai Dieu dans mon cœur, et Dieu me dit de rester à l’écart de la politique. Tu es un politicien, et je vais me tenir loin de toi. Tu veux me promouvoir à un poste officiel et mettre mes talents à profit, mais je ne t’en donnerai jamais l’occasion ! Même si je dois me contenter de balayer le sol et de sortir les poubelles dans ce bureau gouvernemental, je ne deviendrai pas un représentant de l’État ! Je gagne juste assez pour subvenir à mes besoins, je ne me mettrai pas à ton service ! » Mais en réalité, tu es obligé de dire plutôt ceci : « Vous, les dirigeants, vous avez à cœur la nation, vous gérez d’innombrables affaires et vous servez le peuple, et vous vous souciez des petites gens ! Nous, les gens ordinaires, nous ne savons pas grand-chose et nous ne nous préoccupons que de notre estomac. Nous n’avons pas le même niveau et nous ne pouvons pas faire ce que font les dirigeants. » Tu fais toujours l’idiot devant lui, de sorte qu’il ne puisse pas deviner ce que tu penses. Même si tu as des talents, tu ne les montres pas. Ce n’est que dans les moments critiques que tu en fais un peu la démonstration et qu’il voit que tu es vraiment doué. Tu fais généralement quelques petites erreurs pour lui faire croire que tu n’es pas si compétent, mais il ne peut quand même pas se passer de toi au travail. C’est ce qu’on appelle de la sagesse. Tu joues avec le démon, tu l’utilises pour rendre service et gagner son argent, mais tu ne t’approches pas de lui et tu le méprises dans ton cœur, n’est-ce pas ? C’est ce que signifie garder tes distances. En es-tu capable ? (Oui.) À midi, le chef part à bord de sa petite berline et cherche partout un restaurant connu pour déjeuner. Il t’appelle : « Xiao Zhang, allons manger quelque chose. Qu’est-ce qui te tenterait aujourd’hui ? » Tu réponds : « Je n’ai pas mangé de nouilles frites à la sauce de haricots depuis plusieurs jours, et je n’ai pas mangé de petits pains à la vapeur depuis longtemps. C’est ce qui me tenterait. Je rentre à la maison pour le déjeuner, est-ce que tu en veux ? » C’est ce que tu lui réponds et, en entendant cela, il s’écrie : « Manger quoi ? Mais, c’est de la bouillie de porc, personne ne mange ça ! » Il ne veut rien manger de ce que tu lui proposes, et il se dit : « Ce type est comme le dicton : “à qui naît idiot, point de remède”. Qui peut bien manger des petits pains à la vapeur et des nouilles frites à la sauce de haricots de nos jours ? Les fonctionnaires mangent bien mieux que ça ! » Ces représentants de l’État vont au restaurant et dépensent des fonds publics, ils jouissent de la gloire et de la splendeur de leur fonction et ne mangent que des repas somptueux : un seul de leurs repas coûte plus de mille yuans. Ils consomment de la cervelle de singe et de la peau de hérisson. Ces diables et ces démons mangent n’importe quoi, il n’y a rien qu’ils ne puissent manger ou boire. Que penses-tu dans ton cœur ? « Je ne participerai pas à vos péchés, je resterai loin de vous, bande de démons, misérables mangeurs de chair humaine et buveurs de sang humain ! Je préfère retourner manger des nouilles frites à la sauce de haricots et des petits pains à la vapeur plutôt que de profiter de votre mode de vie débridé. Même si je dois manger des rations minables, je ne m’approcherai pas de vous. Je ne me laisserai pas entraîner dans votre méchanceté et je ne prendrai pas part à vos péchés. Manger de la chair humaine et boire du sang humain, c’est ce que font les démons, pas les humains. Quel sera le résultat final ? Vous irez certainement en enfer et subirez une punition ! Je fais des concessions et des compromis et je gagne ma vie sous le joug de votre pouvoir, mais mon but est de subvenir à mes besoins, de suivre Dieu et de faire mon devoir. Je n’essaie pas d’obtenir une promotion ou de faire de la politique. Je vous déteste du fond du cœur ! » Ainsi, même si le dirigeant essaie de t’amadouer pour aller à un banquet, tu n’y vas pas. Le weekend, s’il t’invite à faire un karaoké, à profiter de la compagnie de jolies femmes et à boire du bon vin, s’il t’invite à une maison de thé pour te détendre ou te divertir, ou à assister à un spectacle de travestis, iras-tu ou n’iras-tu pas ? Si tu veux te rapprocher de l’organisation ou du parti, alors tu devras te rendre dans ces lieux. Mais pour l’instant, tu dis : « Je pratique les paroles de Dieu, je reste à l’écart de la politique, je ne participerai en rien à tout cela, je ne prendrai pas part à leurs péchés. » Le lendemain, quand ils se retrouvent, ils parlent de la belle Mlle Untel, la reine de la soirée, de son talent de chanteuse, d’un vieux vin français sublime, des lieux de divertissement, des meilleures stations thermales… Ils parlent de tout cela : les envies-tu ? Es-tu jaloux ? Tu dois mettre des écouteurs, te boucher les oreilles, ne pas écouter ces démons qui prononcent des paroles diaboliques, rester loin d’eux, garder ton cœur calme, ne pas prendre part aux péchés des pécheurs, rester à l’écart de leur vie ignoble et ne pas te laisser entraîner dans leur méchanceté. Ton but est de rester à l’écart de la politique. Ceux qui recherchent l’avancement professionnel, qui veulent se rapprocher de l’organisation et qui souhaitent être promus, en vivant ainsi, ont en réalité pour but de faire de la politique, d’y entrer directement, d’obtenir une position au sein des milieux politiques et de mener une vie qui n’est digne ni d’un être humain ni d’un démon. Or, tu es tout le contraire. Tu dois rester à l’écart d’une vie aussi ignoble. Rester à l’écart de ce genre de vie a pour but de ne pas désirer une quelconque perspective politique ni de t’en préoccuper. Ton avenir est de poursuivre la vérité et d’atteindre le salut. Par conséquent, tu dois être lucide dans ton cœur : tout ce que tu fais maintenant a du sens et de la valeur. Cela sert à poursuivre la vérité, à atteindre le salut. Ce n’est pas un sacrifice dénué de sens ni un acte atypique de ta part. En plus, tu n’es pas seul. En fait, rester à l’écart de ces vies pécheresses a donc comme finalité ultime de te séparer de ces gens-là, de prendre tes distances avec ce qu’ils appellent la politique. C’est le deuxième principe sur le fait de rester à l’écart de la politique : ne pas s’en approcher.

Ne pas se rapprocher des politiciens est la moindre des choses et en plus, il ne faut pas s’impliquer. Par exemple, si une occasion se présente d’être promu chef de section, directeur ou chef de bureau, tout le monde s’empresse de faire ses preuves, d’améliorer ses performances, d’offrir des cadeaux aux dirigeants, de faire jouer ses relations, d’explorer des pistes et d’essayer par tous les moyens de montrer aux dirigeants et aux supérieurs hiérarchiques ses talents, ses capacités et sa valeur, même si cette valeur, c’est d’être exploité. Les gens préfèrent recourir à la flatterie, ramper devant les dirigeants et les supérieurs hiérarchiques et faire tout ce qu’ils leur demandent, même s’ils n’en ont pas envie. Certains donnent de l’argent et d’autres donnent de leur personne afin de participer à des luttes politiques. Dans ces luttes, certains se mettent en réseau avec des dirigeants, d’autres leur donnent beaucoup d’argent et de cadeaux, et d’autres encore donnent de leur personne, dans le but ultime d’être promus ou formés par ces dirigeants et de prendre le chemin de la politique. En tant que croyant en Dieu, si tu sais que ces pratiques impliquent de faire de la politique, tu dois rester à l’écart. Tout d’abord, n’offre pas de cadeaux et n’établis pas de réseau dans le but d’obtenir des perspectives politiques ou un poste officiel. Ne révèle pas non plus activement tes atouts aux dirigeants et ne prends en aucun cas des mesures extrêmes pour être compétitif et attirer leur attention. Laisse les autres rivaliser entre eux. Chaque fois que le patron te désigne, tu dis : « Je vais passer mon tour, je n’ai pas les qualifications requises. » Tu n’as qu’à dire que tu n’as pas les qualifications requises et laisser les autres continuer. Il y a beaucoup de gens qui n’hésiteront pas à entrer en concurrence. Quand le patron dit : « Xiao Zhang, cette fois, c’est votre tour », tu réponds : « Je n’ai pas encore les qualifications requises, patron, je vous prie de m’en excuser. Je ne suis pas compétent. Laissez Xiao Li y aller en premier, et si Xiao Li n’est pas compétent, demandez à Xiao Wang. Qu’ils le fassent, eux. » Le patron répondra : « Vous êtes stupide ou quoi ? S’ils s’en chargent, vous ne bénéficierez d’aucun avantage : vous n’aurez pas de maison, ni de primes ou d’augmentations de salaire. » Tu déclares alors : « Si je n’en retire rien, eh bien, je n’en retire rien. J’ai assez à manger et j’ai suffisamment d’argent de poche, alors ne vous inquiétez pas, monsieur. Si vous n’êtes toujours pas rassuré, vous n’aurez qu’à me verser un peu plus de primes à la fin de l’année. » Ne participe pas à leur lutte. Celui qui veut rivaliser, qu’il le fasse. Tu ne mets en place aucune mesure, tu ne dépenses pas d’énergie et tu ne paies aucun prix. Tu ne dépenses pas un centime, tu ne dis pas un mot, tu ne fais rien de superflu et tu ne fournis pas d’efforts supplémentaires pour obtenir une promotion. Même si les conditions sont réunies et que tu disposes des accointances et d’un réseau approprié, tu ne t’impliques toujours pas. C’est ce qu’on appelle vraiment renoncer, vraiment rester à l’écart. Ces gens mondains te regardent avec une pitié constante et répètent continuellement : « Tu es stupide, tu es simple d’esprit ! » Mais toi, tu déclares : « Dites tout ce que vous voulez sur moi, je ne m’impliquerai toujours pas. » Les gens demandent : « Pourquoi ne t’impliques-tu pas ? » Tu réponds : « L’argent que je gagne me suffit. Je n’ai pas les qualifications requises. Vous êtes tous meilleurs que moi, alors allez-y. » Peux-tu t’abstenir de t’impliquer ? (Oui.) Bien sûr, si tu as l’occasion d’être promu chef de section adjoint ou directeur adjoint, tu peux refuser, mais si on te propose le poste de chef de bureau ou de gouverneur de province, peux-tu refuser aussi ? Ce n’est peut-être pas facile : plus le poste est élevé, plus il est attirant, et plus il confère d’autorité, plus la tentation est grande, car en ayant plus d’autorité, tu reçois un meilleur traitement, tes paroles ont plus d’influence et tu connais davantage de plaisir matériel. Vois-tu, le maire, le gouverneur et le président ont chacun leur résidence officielle. Toutes leurs dépenses, que ce soit à l’extérieur ou chez eux, sont couvertes par l’État. Donc plus tu interagis avec les classes supérieures, plus elles te tentent, et plus tu as d’occasions d’interagir avec elles, plus il devient difficile de renoncer à ces occasions. Afin d’éviter la tentation, tu fais un travail qui requiert très peu de qualifications et tu ne mets pas les pieds dans les hautes sphères de la société. Tu t’abstiens de mettre un seul pied dans ces milieux. C’est ce qu’on appelle rester à l’écart. Rien de ce que tu dis ou fais n’a de rapport avec la politique ; il s’agit de rester à l’écart de ces choses-là. Celui qui réussit à se faire élire comme haut fonctionnaire à chaque concours particulier, celui qui en vient à exercer un grand pouvoir, tu ne l’envies pas, tu n’es pas blessé et tu ne le regrettes pas, parce qu’une fois encore, dans une tentation ou dans la circonstance orchestrée par Dieu, tu as mis en pratique le principe que Dieu exige, qui consiste à rester à l’écart de la politique. Tu as satisfait à l’exigence de Dieu, et tu es victorieux face à Satan ; tu es un vainqueur face à Dieu, et Dieu t’approuve. Certains disent : « Si Dieu m’approuve, augmentera-t-Il un peu mon salaire ? » Non, que Dieu t’approuve et reconnaisse que tu es un vainqueur signifie que tu as fait un pas de plus vers le salut et que Dieu te regarde avec de plus en plus de bienveillance : c’est un grand honneur. Est-il facile de s’abstenir de participer aux affaires politiques ? Celui qui aime entrer en concurrence, qu’il le fasse. Celui qui aime parler en faveur de ces affaires, qu’il le fasse. Celui qui aime s’en occuper, qu’il s’en occupe. De toute façon, tu t’en moques et tu ne te soucies pas de ces choses-là parce que tu ne cherches pas un avancement et que tu ne vises pas une carrière officielle. C’est le troisième principe pour rester à l’écart de la politique : ne pas s’impliquer.

Le quatrième principe pour rester à l’écart de la politique est de ne pas prendre parti. « Prendre parti » est une sorte de jargon utilisé par les politiciens, et prendre parti est un phénomène courant dans le monde politique. Quand tu fais de la politique, tu dois exprimer clairement ta position, si tu soutiens le parti A ou le parti B. Dès que tu te mêles de politique, tu dois prendre parti. Si tu ne t’en mêles pas, tu n’as pas besoin de prendre parti, ou tu peux dire que tu ne prends pas parti. Si tu restes neutre et que tu ne prêtes pas attention à leurs conflits ou aux raisons pour lesquelles les deux camps se battent, alors tu ne prends pas parti. Soutiens-tu le parti A ou le parti B ? Aucun résultat ou aucune réponse de ta part. Tu dis : « Je ne prends parti pour aucun des deux camps, je m’abstiens. J’ai de bonnes relations avec A et B, mais je ne suis proche d’aucun d’eux. Je ne participe à aucun de leurs conflits. » Ces gens-là sont perplexes : mais alors, es-tu du parti A ou du parti B ? Ils essaient toujours de te convaincre, mais personne n’y parvient. En fin de compte, ils comprennent que tu ne prends parti pour aucun camp. Pour finir, ton supérieur direct te dit : « Espèce de mauviette, pourquoi ne m’avez-vous pas soutenu à un moment aussi critique ? » Tu réponds : « Patron, je n’ose pas aspirer à un tel honneur, je n’ai pas la même profondeur intellectuelle et je ne suis pas très compétent dans mon travail. J’ai peur de vous décevoir. Patron, épargnez-moi, je ne suis qu’une personne insignifiante qui se penche pour ramasser un centime. Je ne suis qu’une personne ordinaire, je n’ose pas prendre parti. Je vous en prie, soyez indulgent avec moi et laissez-moi partir, je vous soutiendrai la prochaine fois, c’est certain. » En réalité, tu ne fais que l’envoyer promener. Tu ne l’as pas offensé et il ne peut rien faire. Ces gens-là peuvent se battre et se disputer autant qu’ils veulent, cela ne te concerne pas, tu ne fais pas partie de leur groupe. Pourquoi est-ce que je dis que tu ne fais pas partie de leur groupe ? Tu ne poursuis pas une carrière officielle, tu ne cherches pas à entrer dans l’administration, à devenir éminent, à apporter la gloire à tes ancêtres ou à faire de la politique. Tu ne poursuis pas de perspectives politiques. Ton but est de rester à l’écart d’une carrière de fonctionnaire et de ces personnalités politiques. Tu choisis donc délibérément de ne pas prendre parti, de ne pas choisir le parti A ou le parti B, et qu’untel choisisse tel ou tel camp ne te concerne en rien. Chaque fois que quelqu’un essaie de te persuader, tu ne le prends tout simplement pas au sérieux et tu fais l’imbécile en disant : « Je ne sais pas qui a raison, vous êtes tous mes bons amis, je serai heureux, quel que soit le vainqueur. » Ils disent : « Tu tergiverses sans arrêt ! » Et tu réponds : « Je ne tergiverse pas, je suis bête, c’est tout. C’est vous les experts ! » Avec eux, tu fais semblant d’être confus. Est-il acceptable de ne pas prendre parti ? Ne sois pas naïf, n’abonde pas dans le sens de ceux qui essaient de profiter de toi. Quel que soit le niveau politique, l’eau est toujours vaseuse : on ne voit pas le fond. Ce n’est pas comme une source claire où l’on peut voir le fond : il y a de la vase, c’est un bourbier. Si un dirigeant te traite bien, tu te rapproches de lui et tu prends son parti, mais tu ne sais pas si cela te sera bénéfique ou néfaste. Tu ne peux pas savoir quel sera son avenir, s’il finira dans les fers ou s’il deviendra éminent. Ces gens sont tous des crocodiles dans un marais, il y en a des gros et des petits. En tant que personne insignifiante, tu ne pourras pas savoir si chaque parole qu’ils disent est vraie ou fausse, quels sont ceux qu’ils traitent bien et ceux qu’ils ne traitent pas bien, et quel est le but de leurs actions quotidiennes : tu ne peux tout simplement pas savoir. Donc si tu veux te protéger, le principe le plus simple et le plus important, c’est de ne pas prendre parti. S’ils sont bons envers toi, sois enthousiaste à leur égard. S’ils ne le sont pas, sois enthousiaste quand même, mais ne prends pas parti, c’est tout. Lorsque quelque chose se présente, ne le prends pas au sérieux et fais semblant d’être confus. Quand ils te posent une question, dis que tu ne sais pas, que ce n’est pas clair pour toi ou que tu n’as jamais vu cela auparavant. Peux-tu répondre de cette manière ? (Oui, maintenant je le peux.) Est-il approprié d’appliquer ces principes dans l’Église ? (Ce n’est pas approprié.) Ces stratagèmes ne conviennent qu’aux endroits où résident les démons. Il ne faut pas les utiliser au milieu des frères et sœurs. Cela relève de la sagesse. Dans les endroits où résident les démons, tu dois être prudent comme les serpents. Tu ne peux pas être insensé : tu dois être avisé. Si quelqu’un t’attire à lui, ne va pas prendre son parti. Si quelqu’un crée un conflit avec toi ou ne t’aime pas, ne t’oppose pas à lui et ne te dresse pas contre lui. Fais-lui croire que tu n’es pas contre lui. C’est ce qui constitue la sagesse. N’entre en concurrence avec aucune force politique, ne te rapproche d’aucune d’entre elles, ne t’associe avec aucune d’entre elles et ne fais preuve d’aucune bonne volonté à leur égard. Cela relève de la sagesse, c’est ne pas prendre parti, n’est-ce pas ? (Tout à fait.) Sais-tu comment le faire ? (Oui.) Dans les moments critiques, tu dois faire semblant d’être sourd et muet, d’être fou et insensé, et leur donner l’impression que tu es un imbécile et un ignare. Si on te dit de faire quelque chose, fais-le, accepte les conseils sans poser de questions et donne l’impression d’être obéissant. Obéissant jusqu’à quel point ? Comme un flagorneur, toujours à l’écoute, ne parlant jamais à tort et à travers, ne s’enquérant jamais des nouvelles du patron ou des informations concernant untel ou untel… montre-toi particulièrement obéissant. En revanche, tu ne dois jamais révéler tes vraies pensées à ces gens-là. Une fois que tu auras révélé tes vraies pensées et tes véritables intentions, ils te puniront et te donneront une leçon. Si tu n’es pas de leur côté, il ne faut pas qu’ils soient au courant : même si tu les rejettes, il ne faut pas qu’ils l’apprennent. Pourquoi devrais-tu faire ceci ? Parce qu’à leurs yeux, si tu n’es pas leur ami, tu es leur adversaire. Une fois que tu seras devenu un adversaire à leurs yeux, tu seras celui qu’ils chercheront à punir : ils te considéreront comme le clou dans leur œil, l’épine dans leur pied, et ils devront te punir. Tu dois donc recourir à la sagesse et faire semblant d’être stupide. Ne dévoile pas tes capacités. Si tu exprimes tes pensées, tes points de vue, tes positions ou tes attitudes à l’égard de quoi que ce soit, c’est que tu es insensé. Compris ? (Compris.) Face aux Satans et aux démons, surtout quand tu te rapproches d’un groupe du monde politique, tu dois être très prudent, te protéger, ne pas te croire intelligent ou jouer au plus malin, ne pas parader, ne pas essayer de prouver ta valeur : tu dois être discret. Si tu veux assurer ta survie dans un environnement aussi complexe, et si tu veux aussi croire en Dieu, faire ton devoir, poursuivre la vérité et atteindre le salut, la première chose à faire, c’est de te protéger. L’un des moyens de te protéger est de ne provoquer aucune des forces politiques et de ne pas devenir la cible de leurs attaques ou de leurs punitions : voilà comment être un peu plus en sécurité. Si tu refuses toujours de les écouter, de leur obéir ou de te rapprocher d’elles, elles ne t’aimeront pas et voudront te punir. D’un autre côté, si elles voient que tu as du talent et que tu as la capacité de travailler, si elles voient que tu leur es profitable et que, si tu prends leur succession, tu ne dévoileras pas leurs secrets et ne nuiras pas à leur réputation future, elles voudront te former. Serait-ce une bonne chose qu’elles te forment ? (Non.) Si elles ont des vues sur toi et qu’elles veulent te former, alors dis-Moi, n’est-ce pas la même chose que d’être possédé par un mauvais esprit ? (Si.) Si elles ont des vues sur toi, te voilà dans de beaux draps. Alors, avant qu’elles t’aient dans le collimateur, il ne faut pas qu’elles s’intéressent à toi, il faut que tu fasses semblant d’être bête, comme si tu ne savais rien faire d’extraordinaire. Effectue un travail passable la plupart du temps. Cela leur déplaira peut-être, mais elles ne seront pas en mesure de te reprocher quoi que ce soit ou de trouver des raisons de se débarrasser de toi. C’est suffisant et cela produit l’effet escompté. Si tu fais trop bien les choses, si tout se passe bien et qu’elles sont particulièrement satisfaites de toi et ont une bonne opinion de toi, ce n’est pas bon. D’une part, elles te considéreront comme une menace pour leur trajectoire politique et, d’autre part, elles voudront peut-être te former, ni l’un ni l’autre n’étant une bonne chose pour toi. Ainsi, pour t’établir dans cette société, en plus d’éviter les diverses forces et de rester à l’écart d’elles, il est encore plus important de gérer avec compétence les relations et les affaires concernant les diverses forces ou ton supérieur hiérarchique direct. Par exemple, si tu te vantes trop, si tu cherches trop à faire tes preuves, ou si tu agis sans aucune sagesse, tu peux être pris dans un dilemme où soit tu es incapable de t’écarter de quoi que ce soit, soit tu dois faire ce que tu n’as pas envie de faire. Que peut-on faire dans ce cas ? Il est donc difficile de résoudre ce problème. Tu dois prier Dieu fréquemment, te taire devant Lui, laisser Dieu te guider, te donner la sagesse, te donner les paroles à dire, te guider dans ce que tu dois faire et t’aider à savoir comment gérer la situation, afin que tu puisses te protéger et être gardé par Dieu dans des milieux aussi complexes. Ce n’est que quand tu auras reçu la protection de Dieu et que tu seras en mesure de te protéger que les conditions de base seront réunies pour que tu te tiennes tranquille devant Dieu, que tu manges et boives les paroles de Dieu, que tu les médites et que tu poursuives la vérité. Comprends-tu ces choses ? (Oui, je les comprends.) C’est le principe qui consiste à ne pas prendre parti.

Il existe un autre principe pour rester à l’écart de la politique : ne pas faire connaître sa position. Qu’il s’agisse de points de vue, d’attitudes ou de tendances politiques, ou de l’intention et du but des dirigeants, de leurs expressions, de leurs pensées, ou du fait qu’ils aient raison ou tort, tu ne dois pas faire connaître ta position. Lorsque le patron te demande : « Êtes-vous d’accord avec ce que je viens de dire ? Quelle est votre position ? » Tu réponds : « Qu’avez-vous dit ? Je suis un peu dur d’oreille, je ne vous ai pas entendu. » Le patron se fâche en entendant cela et cesse de t’adresser la parole. Dans ton cœur, tu te dis : « Formidable, de toute façon je ne voulais rien dire ! » Tu devrais faire semblant d’être sourd et muet, et tu ne devrais pas faire connaître ta position en permanence ni montrer ton intelligence en disant : « Patron, j’ai des opinions, j’ai des idées. » Si tu lèves sans arrêt la main et prends position, c’est tout simplement insensé. Tu ne devrais pas exprimer tes opinions sur le patron et quand tu as des opinions sur tel ou tel collègue ou que tu vois ton patron faire quelque chose de mal, ne dis pas un mot. Maintenant, si le patron te pose des questions à ce sujet, que réponds-tu ? « Vous avez fait du bon travail, vous êtes d’un autre niveau que nous, les petits employés. Vous êtes vraiment prévenant ! » Tu dois le féliciter, lui parler sur un ton tellement flatteur qu’il commence à se sentir euphorique, et quand tu vois que tu as atteint ton but, arrête de le féliciter, parce que tu t’es presque rendu malade. Peu importe les politiques, les opinions, le travail de mise en œuvre issus du haut de la hiérarchie dont parle ton patron, ou son attitude à l’égard de quoi que ce soit, tu fais l’imbécile et tu prononces quelques phrases ambiguës. Quand le patron t’entendra, il dira : « Ce type a toujours été confus, il est donc normal qu’il le soit aussi à ce sujet. » Voilà, tu as réussi à t’en sortir en faisant semblant. Quoi que dise le patron, tu ne dois jamais faire connaître ta position. Si tu partages un repas avec le patron et qu’il te demande de dire quelle est ta position sur quelque chose, tu réponds : « Oh, regardez la quantité de riz que j’ai mangée. Mon taux de glycémie est élevé et j’ai la tête qui tourne, alors je n’ai pas très bien entendu ce que vous venez de dire. Patron, pouvons-nous remettre cette discussion à la prochaine fois ? » Reste vague avec lui. Si le patron envoie quelqu’un pour connaître ton opinion sur lui, le comité du parti ou les politiques nationales, devrais-tu exprimer tes opinions ? (Non.) En public, tu devrais avoir l’attitude de quelqu’un qui n’a pas d’opinion, mais qu’en est-il de ton véritable état d’esprit ? Même si tu as des opinions, ne les exprime pas : c’est ce qu’on appelle tromper un fantôme. Il y a un dicton allégorique qui dit « mettre des fleurs artificielles sur la tombe de quelqu’un, c’est tromper un fantôme », c’est bien ça, n’est-ce pas ? Face aux grandes questions du bien et du mal, même si tu as des états d’esprit et des points de vue, tu ne devrais pas les exprimer. Pourquoi ? Ces choses-là n’impliquent pas la foi en Dieu, elles n’impliquent pas la vérité, elles relèvent toutes du monde des démons et n’ont rien à voir avec nous, les croyants. Peu importe quels sont nos états d’esprit, ce qui compte, c’est que ces choses-là ne nous concernent pas. Nous avons beau avoir un état d’esprit, il s’agit en réalité d’une compréhension et d’un discernement de leur essence. Notre attitude et notre principe de pratique consistent à rester à l’écart de ces choses-là, à les rejeter et à rejeter leur influence et leur emprise. Quant aux attitudes des autres, elles ne nous concernent pas. Elles relèvent du monde des démons et ne concernent pas ceux qui croient en Dieu. Ces choses-là n’impliquent pas la poursuite de la vérité ni le salut, et encore moins une quelconque attitude de Dieu à ton égard. Tu n’as donc pas besoin d’avoir un quelconque état d’esprit ni d’en exprimer un. Tu peux simplement en rire et dire : « Patron, mon raisonnement est superficiel et mon esprit est confus. J’ai étudié la politique très longtemps, mais je n’ai jamais connu de révolution politique dans mes pensées, donc en tant que personne ordinaire, je ne peux toujours pas comprendre les mesures politiques qui viennent du haut de la hiérarchie ni ce que vous voulez dire. Je vous prie de m’en excuser. » Cette réponse suffit. Cela revient-il à tromper un fantôme ? (Oui.) Tu peux aussi dire : « Le patron a les yeux brillants et les gens ont le regard clair. Je suis le seul à avoir le regard confus : je suis incapable de voir ou de comprendre quoi que ce soit ! Je ne suis pas un membre du parti, donc je n’ai pas l’esprit du parti. Je ne peux pas comprendre ces choses-là. Parlez-nous, patron, vous avez la priorité sur nous. Quoi que vous disiez, nous l’écouterons et l’exécuterons. Cela me suffit. » N’est-ce pas simple ? Cela répond au principe consistant à ne pas faire connaître sa position ? (Oui.) Agir machinalement et ne pas faire connaître clairement ta position te permet de te protéger. Le patron sait-il ce que tu entends par là ? Non. Il te prend pour un idiot et se dit : « Ce type ne cherche pas à obtenir de l’avancement. Avec des conditions aussi favorables, la plupart des gens auraient déjà été promus à un poste plus élevé, peut-être même à celui de maire. Il pourrait être gouverneur de province, mais il ne veut pas obtenir d’avancement, tout simplement, il n’arrête pas de faire l’idiot et ne se rapproche pas de l’organisation… c’est un parfait imbécile ! » Que penses-tu dans ton cœur ? « À tes yeux, je suis un imbécile. Mais aux yeux de Dieu, je suis simple comme une colombe. J’ai plus de valeur que toi. Toi, vieux démon, tu te crois supérieur parce que tu occupes un poste de fonctionnaire et que tu fais un peu de politique. À mes yeux, tu ne vaux pas mieux qu’une misérable sauterelle ! » Peut-on dire cela ? (Non.) On ne peut pas dire cela. Attention, les murs ont des oreilles : chez soi, on peut parler à son chien et c’est tout. Il y a très peu de personnes dans ce monde en qui tu peux avoir confiance ou à qui tu peux te confier. Donc devant de grandes questions de principe, que ce soit dans les milieux politiques ou dans n’importe quel groupe social, tu devrais apprendre à ne pas faire connaître ta position, surtout quand il s’agit de politique, de pouvoir ou de prendre parti. Tu ne dois surtout pas exprimer clairement ta position. Si tu le fais, cela revient à te placer au-dessus d’une flamme pour rôtir. Qu’arrive-t-il si tu te mets au-dessus du feu ? Si tu veux le savoir, tu n’as qu’à essayer. N’en est-il pas ainsi ? (Si.) Est-il possible de ne pas faire connaître sa position ? Cela dépend de ce que tu poursuis dans ton cœur. Si tu poursuis vraiment une carrière officielle, si tu veux devenir un haut fonctionnaire, non seulement tu prendras position, mais en plus tu l’exprimeras clairement, et ce, devant ton patron, et tu graviras les échelons : si tel est le cas, tu te retrouveras à être une personne bien médiocre. Tu ne restes pas à l’écart de la politique, tu y prends part. Si tu fais de la politique, eh bien, fais-en et va-t’en. Ne reste pas dans la maison de Dieu. Tu es un sceptique, tu appartiens au monde, à des démons, et non à la maison de Dieu : tu ne fais pas partie du peuple élu de Dieu. Même si tu demeures dans la maison de Dieu, tu t’y es introduit par la ruse, tu espérais y manger un morceau, y recevoir une bénédiction : quelqu’un comme ça n’est pas le bienvenu ici. D’un autre côté, si tu as d’excellentes qualifications personnelles et que tu es bien placé pour devenir haut fonctionnaire et commencer une carrière, mais que tu arrives quand même à éviter d’approcher des politiciens, de t’impliquer, de prendre parti et de prendre position, alors tu peux réussir à rester à l’écart de la politique. As-tu ces principes en mémoire ? Sont-ils réalisables ? (Oui, ils sont réalisables.) Tu vois, ceux qui, dans les milieux politiques, cherchent systématiquement à se mettre en valeur, à se distinguer, ainsi que ceux qui veulent exprimer leurs points de vue et leurs attitudes, avec un désir particulièrement fort de s’exprimer… ils n’ont tous qu’un seul but : ils veulent occuper un poste de haut fonctionnaire. Pour le dire gentiment, ils veulent faire de la politique, mais en réalité, ils veulent simplement occuper une haute fonction, avoir de l’autorité et mener la belle vie grâce à leur fonction. Ils veulent utiliser leur fonction pour atteindre des objectifs personnels et accroître leur prestige. N’est-ce pas le cas ? (Si.) Certains n’ont pas un très bon calibre, ils sont imparfaits. Pourtant, ils veulent quand même devenir hauts fonctionnaires et faire de la politique. Par conséquent, ils s’appuient sur leurs efforts et gravissent les échelons à tout prix. Ils rampent devant leurs supérieurs et se font assistants personnels des hauts fonctionnaires du gouvernement. À terme, ils atteignent leur objectif de faire de la politique et réalisent leur rêve d’avoir une carrière de haut fonctionnaire.

Pour ce qui est de rester à l’écart de la politique, nous avons échangé sur cinq principes. Le premier principe est de n’adhérer à aucun parti. Vois-tu, les dirigeants de n’importe quel pays appartiennent tous à un parti politique, sans parler des dirigeants des pays autoritaires, qui appartiennent eux aussi à un parti politique. Par conséquent, le premier principe pour rester à l’écart de la politique est de n’adhérer à aucun parti. Ne le disais-Je pas à l’instant ? (Si.) Alors, quel est donc le deuxième principe ? (Ne pas se rapprocher d’eux.) Ne pas se rapprocher d’eux ou des milieux politiques. Quel est le troisième principe ? (Ne pas s’impliquer.) C’est exact, ne s’impliquer dans aucune de leurs activités, aucun de leurs mouvements ou aucune de leurs discussions idéologiques, c’est-à-dire ne pas se joindre à eux. Quel est le quatrième principe ? (Ne pas prendre parti.) Ne pas prendre parti, les laisser se disputer pour savoir qui a raison et qui a tort ; bref, tu ne prends pas parti. Quel est le cinquième principe ? (Ne pas faire connaître sa position.) Ne pas faire connaître sa position. Quelqu’un dit : « Si tu ne fais pas connaître ta position, n’es-tu pas tout simplement un casse-pied ? » Tu réponds : « Je n’ai pas d’opinion, je ne suis qu’une personne ordinaire, je n’ai pas beaucoup d’éducation, mes raisonnements ne sont pas si grandioses que cela, quel genre d’opinion puis-je avoir ? Je ne suis qu’un citoyen ordinaire, laisse-moi tranquille. » Tu n’as jamais d’opinion à aucun moment. Quand on te demande de prendre position, tu fais semblant de ronfler, de dormir, et quand les gens voient que tu n’es pas intéressé par le progrès, ils ne te demandent pas de faire connaître ton opinion, ce qui joue parfaitement en ta faveur, n’est-ce pas ? Combien de principes cela fait-il en tout ? (Cinq.) Si tu suis ces cinq principes, tu peux rester à l’écart de la politique et ne pas être influencé, affecté ou retenu par des forces politiques. Que tu aies affaire à des milieux politiques qui sont au sommet ou à la base, si tu mets en pratique ces cinq principes, tu seras en mesure de rester à l’écart de la politique. C’est un sujet qui s’applique à la carrière professionnelle. Bien sûr, même si tu n’as pas de profession, ces principes restent les mêmes, ils demeurent inchangés. Même si tu es au chômage, tu devrais quand même mettre en pratique ces principes pour rester à l’écart de la politique : les principes ne changent pas. Alors, pourquoi rester à l’écart de la politique ? Qu’est-ce que la politique ? C’est une lutte, un jeu de pouvoir. La politique est à la fois une conspiration et une stratégie. Qu’est-ce d’autre ? La politique, ce sont aussi les mouvements ou les activités suscités par diverses forces. Tu vois, vous n’arrivez même pas à expliquer ce qu’est la politique, pourtant, le grand dragon rouge accuse les gens de l’Église de faire de la politique. N’est-ce pas absurde ? Ne leur est-il pas facile de trouver des fautes quand ils le veulent ? (Si.) Il s’agit clairement d’une fausse accusation. Certaines personnes insensées et confuses, après avoir écouté les paroles diaboliques du grand dragon rouge, se soumettent à sa contrainte et n’osent pas faire preuve de discernement à son égard ni à celui de Satan. Dès qu’il est question de discerner le grand dragon rouge ou Satan, elles se cachent dans un coin et n’osent pas ouvrir la bouche ; elles se raclent la gorge ou font semblant d’être confuses. Pourquoi font-elles semblant ? Elles n’ont pas besoin de faire semblant : elles ne comprennent même pas ce qu’est la politique, alors comment peuvent-elles faire de la politique ? Une personne confuse comme elles peut-elle faire de la politique ? Par conséquent, pour la plupart des gens ordinaires, rester à l’écart de la politique est en réalité possible. Nous avons simplement mis l’accent sur un point de principe : ne rien faire d’insensé, éviter de se mêler de politique sans le savoir, d’être entraîné dans la politique sans même en avoir conscience et, finalement, de devenir un bouc émissaire ou un objet qu’il est possible de sacrifier sans comprendre ce qui s’est passé. La raison pour laquelle nous échangeons à propos de ces principes est, d’une part, pour te dire que ton intelligence n’est tout simplement pas suffisante pour comprendre la véritable essence de la politique. D’autre part, si tu mets en pratique ces principes, tu seras en mesure de mieux te protéger et d’éviter que l’on profite de toi dans n’importe quelle situation, ou dans des situations où tu es inconscient ou ignorant. En adhérant simplement à ces principes, tu peux assurer ta propre sécurité relative dans n’importe quel groupe. Par conséquent, ces principes ne sont pas seulement ton amulette de protection, mais aussi des principes que Dieu t’exhorte à suivre dans le domaine de la politique. En suivant ces principes, tu peux profiter des avantages que t’apporte la vérité, et on pourrait dire aussi que tu es protégé par Dieu. Si tu as l’impression que la protection de Dieu est vague et vide et que tu ne peux ni la voir ni la sentir, tu peux alors choisir de mettre en pratique ces cinq principes. De cette façon, tu peux vraiment faire l’expérience de la protection de Dieu, qui est une forme plus réelle de protection. Il ne s’agit pas seulement d’utiliser les paroles de Dieu pour te protéger, mais aussi de te protéger en pratiquant les paroles de Dieu et en adhérant aux vérités-principes que Dieu t’a révélées. Dans tous les cas, le but ultime est atteint et tu peux, en restant à l’écart de la politique, te préserver des groupes de gens malveillants, éviter diverses tentations et crises, et ainsi apaiser ton corps et ton esprit devant Dieu dans un état de calme, de paix et de sécurité, afin que tu puisses poursuivre la vérité. Cependant, si tu es insensé et que tu ne sais pas comment suivre les principes enseignés par Dieu, si tu essaies de te distinguer et de te mettre en valeur à tort et à travers, agissant souvent sans sagesse et t’empêtrant dans divers litiges et conflits qui découlent de la politique et des groupes, que tu tombes souvent dans des pièges et des tentations divers et variés, que ta vie quotidienne est envahie et perturbée par ces choses-là et que tu passes tout ton temps à gérer ces luttes impliquant des disputes et des perturbations, alors on peut dire que ton cœur ne viendra jamais devant Dieu et que tu ne te tiendras jamais véritablement en silence devant Lui. Si tu n’arrives pas à atteindre ce minimum, alors il n’y a aucun espoir pour que tu réfléchisses aux paroles de Dieu, pour que tu approfondisses ou saisisses la vérité, pour que tu pratiques la vérité et pour que tu t’engages sur le chemin de la poursuite de la vérité afin d’être sauvé. Si tu es pris au piège par ces choses-là, cela équivaut à être pris au piège par le diable. Si tu n’as pas les principes pour traiter ces questions, elles submergeront ta fin ultime. Ton quotidien, ton cœur et ta vie seront empêtrés dans ces litiges et ces luttes. Tu ne penseras qu’à te débarrasser de ces choses, à te battre et à te disputer avec ces gens-là, à prouver ton innocence et à exiger que justice soit faite. Par conséquent, plus tu es pris dans ces affaires, plus tu veux rapidement prouver ton innocence, exiger que justice soit faite et obtenir une explication, et plus ton cœur devient chaotique et compliqué. Plus ton environnement extérieur sera compliqué, plus ton être intérieur se compliquera, et plus ton environnement extérieur sera chaotique, plus ton être intérieur deviendra chaotique. Ainsi, il en sera définitivement fini de toi, tu seras contrôlé et fait prisonnier par Satan. Si tu veux quand même poursuivre la vérité et être sauvé, ce sera impossible ! Tu seras sans aucune valeur, au-delà de toute rédemption. À ce moment-là, tu diras : « Je regrette tout. Le milieu politique de Satan n’est qu’un bourbier ! Si j’avais su, j’aurais écouté les paroles de Dieu. » Je te l’ai dit il y a longtemps, mais tu ne M’as pas cru. Tu as insisté pour soutirer à ces gens-là une explication, pour entendre de leur bouche une parole juste, un compliment, un mot de reconnaissance. Tu as refusé d’observer les principes et les critères que Dieu t’a indiqués, tu mérites donc d’être entraîné par ces gens-là jusqu’à ta mort. À la fin, Satan sera détruit, et tu seras détruit avec lui, devenant son offrande funéraire. Tu le mérites ! Qui t’a obligé à suivre Satan ? Qui t’a forcé à chercher une explication auprès de Satan ? Qui t’a poussé à être aussi insensé ? Dieu t’a donné la sagesse, mais tu ne l’as pas appliquée. Il t’a donné des principes, mais tu ne les as pas respectés. Tu as insisté pour suivre ta propre voie, pour lutter contre ces gens avec ton propre esprit, tes talents et tes dons. Peux-tu vaincre le diable ? D’ailleurs, combattre le diable n’est pas ce que Dieu t’a confié. Ce que Dieu t’a confié, c’est de suivre Sa voie, et non de lutter contre le diable. Cela n’a aucune valeur que tu te battes contre lui. Dieu ne S’en souviendra pas. Même si tu arrives à le vaincre, tu n’atteindras pas le salut. Comprends-tu à présent ? Dans le secteur et les milieux de la politique, il faut par conséquent retenir ces principes que les gens doivent suivre. Peut-être que ceux d’entre vous qui font actuellement leur devoir à plein temps peuvent trouver ces paroles irréalistes et relativement éloignées d’eux. Mais ils te permettent au moins de savoir ce qu’est la politique, comment la traiter, comment considérer ceux qui vivent dans des milieux politiques ou poursuivent des perspectives politiques et comment les aider à résoudre leurs problèmes s’ils croient en Dieu. Ce sont les choses les plus élémentaires à savoir. Une fois que tu auras pleinement compris et accepté ces principes, tu seras en mesure de les aider et, quand tu rencontreras de telles personnes, tu seras capable de traiter et de résoudre leurs problèmes en utilisant les principes correspondants. Bon, arrêtons là notre échange sur le sujet : « rester à l’écart de la politique ». Au revoir !

18 juin 2023

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contactez-nous par WhatsApp