Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie ? (Partie 1)
Quel aspect de la vérité avez-vous le plus envie d’entendre aujourd’hui ? Je vais vous donner quelques sujets et nous échangerons sur celui de votre choix. Voici la première question : comment se connaître ? Quel est le chemin pour se connaître ? Pourquoi devrait-on se connaître ? La deuxième question est : depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie ? As-tu suivi la parole de Dieu et la vérité, ou as-tu suivi des tempéraments et des philosophies sataniques ? Quel comportement démontre que tu vis selon la parole de Dieu et la vérité ? Si tu vis selon des tempéraments et des philosophies sataniques, comment ta corruption se révélera et se manifestera-t-elle ? La troisième question est : qu’est-ce qu’un tempérament corrompu ? Nous avons déjà parlé de six aspects des tempéraments corrompus, et J’aborderai donc les états à travers lesquels ces tempéraments corrompus se manifestent spécifiquement. Maintenant, c’est à vous de choisir. Quelle est la question que vous comprenez le moins, mais que vous voulez le plus comprendre, et que vous trouvez la plus difficile à saisir ? (Nous choisissons la deuxième question.) Alors nous allons échanger sur ce sujet. Prenez un temps de réflexion. Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie, et quels éléments ce sujet implique-t-il ? Le point clé de cette phrase est le mot « quoi ». Que recouvre ce « quoi » ? Qu’est-ce que vous en comprenez ? Ce qui est compris dans ce « quoi », ce sont les choses que vous pensez les plus importantes, qui doivent être pratiquées quand on croit en Dieu, et qui doivent être possédées par tous les êtres humains. Quelles que soient les choses avec lesquelles vous entrez en contact dans la vie quotidienne, quelles que soient les choses que votre calibre et vos capacités de compréhension vous permettent de saisir, les choses que vous trouvez positives, que vous pensez proches de la vérité et qui lui correspondent, que vous pensez être la réalité des choses positives, et que vous pensez être conformes aux intentions de Dieu, ce sont les choses sur lesquelles vous avez fondé votre vie dans votre croyance en Dieu, et en accomplissant votre devoir au fil des ans. Nous pouvons les mettre en avant et échanger à leur sujet. Quelles sont les choses qui vous viennent à l’esprit ? (Je pense que dans ma croyance en Dieu, je dois simplement souffrir, payer le prix et obtenir des résultats dans mon devoir pour gagner le salut de Dieu.) Tu trouves que cette vision est positive. Alors, quelle est la différence entre cette vision et celle de Paul ? Leur essence n’est-elle pas la même ? (Si.) Leur essence est la même. L’essence de cette vision n’est-elle pas qu’un produit de l’imagination ? (Si.) Depuis des années, tu vis selon ce produit de l’imagination et ce que tu penses juste. Tu t’es également appuyé sur elle pour croire en Dieu, accomplir ton devoir et vivre la vie de l’Église. C’est une situation. Tout d’abord, tu dois confirmer si oui ou non, tes pensées et ta vision des choses sont correctes et fondées sur la parole de Dieu. Si tu penses qu’elles sont correctes, fondées et que tu pratiques en effet la vérité, mais qu’en fait tu as tort, c’est ce dont nous allons discuter pendant notre échange d’aujourd’hui.
Le plus simple, pour échanger sur l’aspect de la vérité qui concerne précisément ce sur quoi les gens ont fondé leur vie, c’est de commencer par un sujet compréhensible de tous, le cas de Paul, puis de le rapporter à votre propre état. Pourquoi parler de Paul ? La plupart des gens connaissent son histoire. Quelles histoires ou quels thèmes retrouve-t-on dans la Bible à propos de Paul ? Par exemple, quels sont ses formules les plus connues, ses caractéristiques, sa personnalité, ses talents ? Dites-Moi. (Paul a été instruit par le docteur de la loi Gamaliel, dont il a retiré grand crédit, l’équivalent d’un diplôme d’une université prestigieuse.) Pour le dire en termes modernes, Paul s’apparente à un étudiant en théologie qui aurait obtenu un diplôme d’une prestigieuse école de théologie. Cela répond au premier thème relativement représentatif à propos de Paul, concernant son milieu, son niveau de formation et son statut social. Et sur le deuxième thème, quelle est sa formule la plus connue ? (« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » [2 Timothée 4:7-8].) C’est cela qui l’a poussé à courir çà et là. En termes modernes, Paul a souffert et payé le prix. Il a œuvré et prêché l’Évangile, mais sa motivation était de remporter une couronne. Voilà le deuxième thème. Tu peux continuer. (Paul a dit : « Pour moi, vivre c’était le Christ, et la mort m’est un gain » [Philippiens 1:21].) C’est une autre de ses formules bien connues. C’est le troisième thème. Nous venons d’en mentionner trois. Le premier est que Paul a été l’étudiant du docteur de la loi Gamaliel, l’équivalent actuel d’un diplômé de séminaire. Il connaissait sans aucun doute mieux la Bible que les gens ordinaires. Paul connaissait bien l’Ancien Testament, du fait de son diplôme issu d’une telle école. Tel était le bagage académique de Paul. Comment cela a-t-il joué sur ses prêches ultérieurs et le fait qu’il a soutenu des Églises ? Cela a peut-être eu des bénéfices – mais cela a-t-il eu des conséquences néfastes ? (Oui.) Est-ce que l’apprentissage théologique est conforme à la vérité ? (Non.) L’apprentissage théologique n’est que paroles spécieuses, que théories creuses. Ce n’est pas concret. Quel était le deuxième thème ? (Paul a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée. ») Paul a vécu selon ces paroles. Il a fondé sa poursuite sur elles. Peut-on dire alors qu’elles étaient l’intention et l’objectif des souffrances de Paul et du prix qu’il a payé ? (Oui.) Son intention, pour le dire simplement, était d’être récompensé, et c’est la raison pour laquelle il a fait ce qu’il avait à faire, il a payé le prix et a combattu son bon combat en échange d’une couronne de justice. Cela prouve que durant des années, la quête de Paul avait pour but de lui octroyer des récompenses et une couronne de justice. Si cela n’avait pas été son intention et son but, aurait-il été capable de subir tant de souffrance et de payer un tel prix ? Aurait-il été capable d’accomplir son travail et de verser le prix qu’il a payé du seul fait de ses propres qualités morales, de ses ambitions et de ses désirs ? (Non.) Imaginons que le Seigneur Jésus lui ait dit à l’avance : « Quand J’œuvrais sur terre, tu M’as persécuté. Les gens comme toi sont punis et maudits. Quoi que tu fasses, tu ne peux racheter de telles erreurs. Quelle que soit la façon dont tu te repens, Je ne te sauverai pas. » Quelle attitude Paul aurait-il eue ? (Il aurait abandonné Dieu et cessé de croire.) Non seulement il n’aurait pas cru en Dieu, mais il L’aurait nié, il aurait nié que le Seigneur Jésus est Christ, et nié l’existence de Dieu au ciel. Alors sur quoi Paul a-t-il fondé sa vie ? Il n’aimait pas Dieu sincèrement, et il n’était pas quelqu’un qui se soumettait à Lui. Alors pourquoi a-t-il persisté à prêcher l’Évangile dans une telle adversité ? On peut avancer qu’il était avant tout mû par son désir de bénédictions. C’est cela qui lui a donné la force. De plus, quand Paul avait vu la vive lumière de Dieu sur la route de Damas, il avait été aveuglé. Il était tombé à plat ventre sur le sol, tremblant de tous ses membres. Il avait senti la grandeur de Dieu et Sa noblesse et avait craint que Dieu ne le frappe, alors il n’avait pas osé refuser le mandat de Dieu. Il lui fallait continuer à prêcher l’Évangile, quelles que soient les difficultés. Il ne se risquerait pas à céder au laisser-aller. C’est l’une des raisons. Mais la raison principale était son désir excessif d’être béni. Aurait-il agi ainsi sans désir d’être béni, sans cette lueur d’espoir ? Certainement pas. Le troisième thème est que Paul a témoigné que pour lui, vivre, c’est Christ. Tout d’abord, regardons le travail accompli par Paul. Il avait de grandes connaissances religieuses. Il jouissait d’une certaine notoriété et avait une formation tout à fait singulière. On peut dire qu’il était plus instruit que les gens ordinaires. Alors sur quoi s’appuyait-il pour accomplir son travail ? (Sur ses dons et ses talents, et sa connaissance de la Bible.) Il donnait l’impression de prêcher l’Évangile et de témoigner du Seigneur Jésus, mais en fait, il ne témoignait que du nom du Seigneur Jésus. Il ne témoignait pas vraiment du fait que le Seigneur Jésus était une manifestation de Dieu à l’œuvre, ou que le Seigneur Jésus était Dieu Lui-même. Alors de qui Paul faisait-il le témoignage ? (Il témoignait de lui-même. Il a dit : « Pour moi, vivre c’était le Christ, et la mort m’est un gain. ») Qu’est-ce que ses mots insinuent ? Que c’était Paul le Christ, le Seigneur et Dieu, et non le Seigneur Jésus. Paul était capable de courir çà et là et de prêcher ainsi en raison de ses intentions et de ses ambitions. Quelle était son ambition ? Faire croire à tout le monde, ceux à qui il prêchait et ceux qui entendaient parler de lui, qu’il vivait comme Christ et comme Dieu. C’est un aspect des choses, il vivait selon ses désirs. Mais encore, le travail de Paul était fondé sur ses connaissances bibliques. Ses prêches et ses paroles montrent tous qu’il connaissait la Bible. Il ne parlait pas de l’œuvre et de l’éclairage du Saint-Esprit ou des vérités-réalités. On ne trouve pas mention de ces sujets dans ses lettres et il n’avait certainement pas ce type d’expérience. À aucun moment de son travail, Paul ne témoigne des paroles du Seigneur Jésus. Si l’on prend par exemple l’enseignement du Seigneur Jésus sur la façon de pratiquer la confession et le repentir, ou les nombreuses paroles d’enseignement que le Seigneur Jésus a dites aux gens : Paul ne les a jamais prêchées. Rien, dans le travail de Paul n’avait à voir avec les paroles du Seigneur Jésus et tout ce qu’il a prêché provenait des apprentissages et théories théologiques de ses études. En quoi consistent ces apprentissages et théories théologiques ? Ce sont des notions, des inventions, des philosophies et des inférences humaines, ainsi que des expériences et des leçons peu originales, et ainsi de suite. Pour faire court, tout naît de la pensée humaine, et reflète des idées et des vues humaines. Rien de tout cela n’est la vérité, et encore moins conforme à la vérité. Tout cela contredit la vérité.
Après avoir écouté l’exemple de Paul, comparez-vous à lui. Le thème dont nous parlons aujourd’hui, « Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie », vous rappelle-t-il certains de vos états et de vos comportements ? (Cela me fait penser que je crois que si je ne fonde pas de famille, que je ne trahis jamais le mandat de Dieu, que je ne me plains pas de Dieu quand je rencontre de grandes épreuves, à la fin, Dieu ne me laissera pas mourir.) C’est prendre ses désirs pour des réalités. Cela se rapproche du thème de l’échange du jour et cela touche à un véritable état. C’est une vision de la poursuite concrète dans la vie réelle. Quelqu’un d’autre ? (Oui, moi. Je pense que tant que je suis Dieu jusqu’au bout dans ma foi, je serai bénie et j’obtiendrai un résultat et une destination magnifiques.) De nombreuses personnes voient les choses de la même façon, n’est-ce pas ? C’est le genre de vision sur laquelle tout le monde peut plus ou moins s’accorder. Est-ce que quelqu’un voit les choses différemment ? Exprimez-vous ! Je vais attirer votre attention sur quelque chose. Certaines personnes croient en Dieu depuis de nombreuses années. Et à partir de leur expérience personnelle, de leur imagination ou de certaines choses vécues ou d’exemples tirés de la lecture de livres spirituels, elles résument certaines approches relatives à la pratique. Par exemple, la façon dont les croyants en Dieu doivent agir pour devenir spirituels, et dont ils doivent se comporter pour pratiquer la vérité, et autre. Elles pensent pratiquer la vérité, et qu’en faisant ces choses, elles peuvent satisfaire les intentions de Dieu. Par exemple, quand les gens sont malades, il leur faut rechercher les intentions de Dieu et la vérité. C’est une des choses les plus fondamentales à savoir pour les croyants en Dieu. Mais comment pratiquent-ils ? Ils disent : « Cette maladie a été orchestrée par Dieu, et je dois fonder ma vie sur la foi. Donc je ne prendrai pas de médicaments, je ne ferai pas de piqûres, et je n’irai pas à l’hôpital. Que penses-tu de ma foi ? Elle est forte, n’est-ce pas ? » Pensez-vous que cette personne a la foi ? (Oui.) Vous êtes d’accord avec cette vision et c’est aussi ainsi que vous pratiquez. Vous pensez que si vous êtes malades, ne pas faire de piqûre, ne pas prendre de médicaments, et ne pas aller chez le médecin revient à pratiquer la vérité pour satisfaire les intentions de Dieu. Alors sur quoi vous basez-vous pour dire que c’est la pratique de la vérité ? Est-ce correct de pratiquer ainsi ? Sur quoi cela est-il fondé ? L’avez-vous vérifié ? Vous n’êtes pas certains. Puisque vous ne savez pas si c’est en accord avec la vérité ou non, pourquoi insister pour pratiquer de cette façon ? Si vous êtes malades, vous persistez simplement à prier Dieu, vous ne recevez pas d’injection, vous ne prenez pas de médicament, vous ne voyez pas de médecin, vous vous contentez de vous en remettre à Dieu intérieurement, vous Le priez, vous Lui demandez de vous débarrasser de cette maladie ou vous vous mettez à Sa merci. Est-il correct de pratiquer ainsi ? (Non.) Comprenez-vous seulement maintenant que c’est incorrect, ou le saviez-vous déjà ? (Un jour je suis tombé malade, et je pensais que voir un médecin ou prendre un médicament était une méthode externe, que c’était une expression de manque de foi. Alors je m’en suis remis à la prière ou à d’autres méthodes pour gérer le problème.) De ton point de vue, cela suppose-t-il que si Dieu te donne une maladie et que tu la soignes et en guéris, tu as trahi Dieu et tu ne te soumets pas à Ses arrangements ? (C’était effectivement mon point de vue.) Alors, penses-tu que cette vision des choses est juste ou fausse ? Ou bien tu es encore confus, tu ne sais pas si c’est juste ou non, et tu penses qu’en fin de compte, tu as toujours agi ainsi et personne ne t’a dit que c’était mal et tu ne te sens pas coupable. Alors tu continues de pratiquer de cette façon. (J’ai toujours pratiqué ainsi, et je ne ressentais rien de particulier.) Alors, sentez-vous un peu de confusion à agir ainsi ? Mettons de côté le fait de savoir si vous avez raison ou tort. On peut être sûr d’au moins une chose : pratiquer ainsi n’est pas en accord avec la vérité. Parce que si c’était le cas, vous sauriez au moins quelle vérité-principe vous suiviez et quel principe recouvrait cette pratique. Mais aujourd’hui, quand on y pense, on voit que les gens agissent ainsi en se basant sur leur propre imagination. C’est une contrainte qu’ils s’imposent à eux-mêmes. De plus, les gens se donnent ce standard à partir de leur propre imagination. Ils pensent devoir agir ainsi quand ils sont malades, mais ils ne savent pas réellement ce que Dieu exige ou ce qu’Il veut dire. Ils se contentent d’agir selon une méthode qu’ils inventent et déterminent eux-mêmes, sans savoir quel sera le résultat de ces agissements. Sur quoi fondent-ils leur vie quand ils sont dans cet état ? (Sur leur propre imagination.) Y a-t-il une notion dans cette imagination ? Quelle est leur notion ? (Qu’ils peuvent gagner l’approbation de Dieu en pratiquant ainsi.) C’est une notion. Est-ce ainsi qu’il faut comprendre cette question ? (Non.) Ici, on arrive à une définition et à un résultat : quand on fonde sa vie sur une telle notion et sur une telle imagination, on ne pratique pas la vérité.
À ce stade, vous avez déjà beaucoup réfléchi sur le thème « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie », et vous savez plus ou moins quelle sera la teneur des échanges à ce sujet. Alors, évoquons quelques sortes d’états. Écoutez attentivement et réfléchissez en même temps. Quel est le but de cette réflexion ? Comparer les états dont Je parle avec les vôtres, les saisir, savoir que vous avez ces types d’états et de problèmes, et chercher la vérité pour les résoudre, essayer de vivre conformément à la vérité au lieu de vivre selon des choses diverses et variées qui n’ont rien à voir avec elle. « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie » est un sujet qui touche à bien des choses, alors commençons par les dons. Certains savent parler clairement et avec éloquence. Ils discutent et interagissent avec désinvolture, ce sont de beaux parleurs, à la pensée particulièrement agile. Ils savent exactement quoi dire dans chaque situation. Dans la maison de Dieu, ils accomplissent leurs devoirs avec leur rapidité d’esprit et leurs beaux discours. Leurs paroles fausses, mais jolies, transforment des problèmes ordinaires en non-sujets. Ils semblent capables de résoudre bien des problèmes. Avec leur esprit brillant, leur expérience en société et leur sagacité, ils comprennent ce qui se passe à la moindre chose ordinaire qui leur arrive. Quelques mots d’eux, et le problème est réglé. Les autres les admirent et pensent : « Ils savent gérer les choses avec une telle facilité ! Pourquoi pas moi ? » De plus, ils sont très satisfaits d’eux-mêmes et pensent : « Dieu m’a donné mon éloquence et mon discours enjôleur, mon intelligence, ma perspicacité et ma vitesse de réaction, si bien que je peux tout faire ! » Et c’est là qu’apparaît le problème. Quelqu’un d’enjôleur et de vif pourra peut-être employer ses talents et ses capacités à certains devoirs et, ce faisant, résoudre quelques problèmes et accomplir certaines choses pour la maison de Dieu. Mais si on examine de près tout ce qu’il fait, on est incapable de déterminer si tout est conforme à la vérité et aux vérités-principes, et si cela satisfait les intentions de Dieu. Ces personnes ne comprennent que rarement la vérité, ou la façon d’agir en accord avec la vérité, mais elles accomplissent malgré tout leurs devoirs. Cependant, même si elles accomplissent bien leurs devoirs, sur quoi s’appuient-elles ? Quelle est l’origine de l’accomplissement de leurs devoirs ? Leur pensée, leur sagacité, et leurs beaux discours. Y a-t-il de ces personnes parmi vous ? (Oui.) La personne qui fonde sa vie sur son esprit, son QI élevé ou ses beaux discours sait-elle si ce qu’elle fait est conforme aux vérités-principes ? (Non.) Avez-vous des principes quand vous agissez ? Ou, pour le dire autrement, quand vous agissez, le faites-vous selon des philosophies sataniques, votre propre esprit, votre propre intelligence et votre sagesse – ou selon les paroles de Dieu et les vérités-principes ? Si vous agissez toujours selon des philosophies sataniques, selon vos propres préférences et idées, alors il n’y a aucun principe à vos actions. Mais si vous êtes capables de rechercher la vérité et d’agir selon les paroles de Dieu et les vérités-principes, c’est cela, agir avec des principes. Y a-t-il quelque chose dans votre façon actuelle de parler et d’agir qui va à l’encontre de la vérité ? Vous arrive-t-il d’aller à l’encontre des principes ? Si oui, le savez-vous ? (Parfois.) Que faites-vous dans ces cas-là ? (Nous prions Dieu, nous renforçons notre détermination à nous repentir, et nous jurons à Dieu de ne plus jamais agir ainsi.) Et quand quelque chose de similaire vous arrive de nouveau, agissez-vous de même et renforcez-vous votre détermination une fois de plus ? (Oui.) Vous vous retrouvez toujours à renforcer votre détermination dès que quelque chose vous arrive. Et une fois votre détermination renforcée, mettez-vous réellement la vérité en pratique ? Agissez-vous vraiment selon des principes ? Est-ce clair pour vous ? Bien des gens ne recherchent pas la vérité quand quelque chose leur arrive. Ils s’appuient sur leurs dispositifs mesquins, sur leurs dons. Avoir une tête bien faite et savoir parler, est-ce le seul genre de don qui existe ? De quelle autre façon se manifeste le fait de fonder sa vie sur ses dons ? Par exemple, certains aiment beaucoup chanter, et ils peuvent chanter une chanson entière après l’avoir entendue deux ou trois fois. Ils ont donc des devoirs dans ce domaine, et ils pensent qu’ils leur sont donnés par Dieu. Ce sentiment est correct et juste. Au fil des ans, ils apprennent de nombreux cantiques, et plus ils chantent, meilleurs ils sont. Mais il y a un problème dont ils n’ont pas conscience. Quel est-il ? Leur chant ne cesse de s’améliorer et ils pensent que ce don est leur vie. N’est-ce pas faux ? Ils fondent leur vie sur ce don tous les jours, et comme ils chantent des cantiques quotidiennement, ils croient avoir gagné la vie, mais n’est-ce pas qu’une illusion ? Même si le chant t’émeut, que les autres l’apprécient et qu’ils en bénéficient, cela prouve-t-il que tu aies gagné la vie ? C’est dur à dire. Cela dépend de l’étendue de ta compréhension de la vérité, de ta capacité à pratiquer la vérité, de l’existence ou non de principes qui président à tes actions et à ton devoir, et de l’authenticité de ton témoignage d’expérience. Seuls ces aspects permettent de juger si les gens possèdent les vérités-réalités. Si c’est le cas, ils ont la vie, en particulier ceux qui craignent Dieu et s’éloignent du mal, ainsi que ceux qui aiment véritablement et se soumettent véritablement à Dieu. Si une personne a des dons et des talents, et qu’elle obtient de bons résultats dans son devoir, mais qu’elle ne recherche pas la vérité et qu’elle fonde sa vie sur ses dons, qu’elle se vante de ses capacités et qu’elle n’obéit jamais à personne, peut-elle posséder la vie ? Pour savoir si une personne a la vie ou non, la clé est de savoir si elle possède les vérités-réalités. Comment une personne douée et talentueuse peut-elle gagner la vérité ? Comment peut-elle vivre sans se reposer sur ses dons ? Comment peut-elle échapper à cette façon de vivre ? Elle doit chercher la vérité. Tout d’abord, il faut qu’elle comprenne bien la différence entre les dons et la vie. Lorsque quelqu’un est doué ou a un talent, cela veut dire qu’il est fondamentalement meilleur à quelque chose, ou qu’il excelle en la matière par rapport aux autres. Par exemple, peut-être que tu réagis un peu plus vite que les autres, que tu comprends les choses un peu plus vite qu’eux, que tu as acquis certaines compétences professionnelles, que tu parles avec éloquence, ou autre. Ce sont là des dons, des talents qu’une personne peut avoir. Si tu as certains talents, certaines forces, ta façon de les comprendre et de les gérer est très importante. Si tu te penses irremplaçable parce que personne n’a tes talents et tes dons, et qu’en les utilisant dans le cadre de ton devoir, tu pratiques la vérité, ta vision des choses est-elle vraie ou fausse ? (Fausse.) Pourquoi dis-tu que c’est faux ? Que sont exactement les talents et les dons ? Comment les comprendre, les utiliser et les gérer ? Le fait est que peu importe le don ou le talent que tu aies, cela ne veut pas dire que tu as la vérité et la vie. Si l’on a des dons et des talents, il est correct de les utiliser dans l’accomplissement d’un devoir donné, mais cela ne veut pas dire qu’on pratique la vérité, ou qu’on agit en accord avec les principes. Par exemple, si tu es né avec un don pour le chant, ta capacité à chanter représente-t-elle la pratique de la vérité ? Cela veut-il dire que tu chantes selon les principes ? Non. Disons par exemple que tu as un talent naturel pour les mots et que tu écris bien. Si tu ne comprends pas la vérité, ton écriture peut-elle être en accord avec elle ? Cela veut-il dire que tu as forcément un témoignage d’expérience ? (Non.) Ainsi, les dons et les talents sont différents de la vérité et ne peuvent y être comparés. Quel que soit ton don, si tu ne recherches pas la vérité, tu n’accompliras pas bien ton devoir. Certains font beaucoup étalage de leurs dons, et se pensent meilleurs que les autres, si bien qu’ils prennent les gens de haut et ne veulent pas coopérer dans l’accomplissement de leur devoir. Ils veulent toujours être les décideurs, si bien qu’ils violent souvent les principes dans l’accomplissement de leurs devoirs. Ils sont également très peu efficaces dans leur travail. Leurs dons les ont rendus arrogants et suffisants, ils les poussent à prendre les autres de haut et à leur faire sentir qu’ils sont meilleurs qu’eux, et que personne n’est à leur niveau. À cause de cela, ils deviennent prétentieux. Leurs dons ne sont-ils pas leur ruine ? En effet. Les gens doués et talentueux sont les plus susceptibles de se montrer arrogants et suffisants. Ne pas poursuivre la vérité et toujours fonder sa vie sur ses dons est une chose dangereuse. Quel que soit le devoir qu’une personne accomplit dans la maison de Dieu, quel que soit son talent, si elle ne poursuit pas la vérité, elle échouera certainement dans son devoir. Quels que soient les dons et les talents d’une personne, elle doit toujours bien accomplir le type de devoir qui y est associé. Si, en plus, elle comprend la vérité et agit selon les principes, alors ses dons et ses talents auront un rôle à jouer dans l’accomplissement de ce devoir. Ceux qui n’acceptent pas la vérité et ne cherchent pas les vérités-principes, qui se reposent sur leurs dons pour agir n’obtiendront pas de résultat dans l’accomplissement de leurs devoirs et risquent l’élimination. Prenons un exemple : certains sont doués pour l’écriture, mais ne comprennent pas la vérité, et l’on ne retrouve aucune vérité-réalité dans ce qu’ils écrivent. Cela peut-il édifier les autres ? Une personne sans instruction mais qui comprend la vérité, aura plus d’effet en parlant de son témoignage. De nombreuses personnes vivent parmi les dons et pensent être des figures utiles à la maison de Dieu. Mais, dites-Moi, si elles ne se mettent jamais à la poursuite de la vérité, ont-elles encore une valeur ? Si une personne a des dons et des talents, mais qu’elle n’a pas les vérités-principes, peut-elle bien accomplir un devoir ? Quiconque voit vraiment clair dans cette question et comprend son sens saura comment traiter les dons et les talents. Si dans ton état, tu te vantes sans cesse de tes dons et que tu penses que tu as la vérité-réalité, que tu es meilleur que les autres et qu’en ton for intérieur, tu les prends de haut, que dois-tu faire ? Il te faut chercher la vérité ; voir clairement l’essence de l’acte de se vanter de ses dons. N’est-ce pas le summum de la bêtise et de l’ignorance que de se vanter de ses dons ? Être un beau-parleur, cela signifie-t-il avoir la vérité-réalité ? Avoir des dons signifie-t-il avoir la vérité et la vie ? N’est-ce pas être effronté que de se vanter de ses dons sans avoir la moindre réalité ? Si une telle personne était au clair avec ces choses-là, elle ne se vanterait pas. Autre question : quel est le plus grand défi pour ces personnes plutôt douées et talentueuses ? Avez-vous déjà fait l’expérience d’une telle chose ou y avez-vous déjà été confrontés ? (Leur plus grand défi, c’est qu’elles se pensent toujours meilleures que les autres, qu’elles sont bonnes en tout. Elles sont si arrogantes et prétentieuses ; elles méprisent tout le monde. Ce n’est pas facile pour ces personnes d’accepter et de pratiquer la vérité.) C’est un aspect. Qu’y a-t-il d’autre ? (Il leur est difficile d’abandonner leurs dons et leurs talents. Elles pensent pouvoir résoudre de nombreux problèmes à l’aide de leurs dons et de leurs talents. Elles ne savent tout simplement pas voir les choses en accord avec la vérité.) (Les personnes douées pensent qu’elles sont toujours capables de gérer les choses par elles-mêmes. Alors, quand des choses leur arrivent, elles ont du mal à s’en remettre à Dieu et sont réticentes à chercher la vérité.) Ce que vous dites là, ce sont les faits et rien que les faits. Les gens qui sont doués et talentueux pensent qu’ils sont très intelligents, qu’ils comprennent tout, mais ils ne savent pas que les dons et les talents ne représentent pas la vérité, que ces choses n’ont aucun lien avec la vérité. Quand les gens fondent leurs actes sur leurs dons et leur imagination, leurs pensées et leurs opinions vont souvent à l’encontre de la vérité, mais elles ne peuvent pas le voir, et elles pensent toujours : « Voyez comme je suis intelligent, j’ai fait des choix si judicieux ! J’ai pris de si sages décisions ! Aucun de vous ne peut m’égaler. » Elles vivent constamment dans un état de narcissisme et de contentement de soi. Il leur est difficile de faire silence dans leur cœur et de réfléchir à ce que Dieu leur demande, à ce que sont la vérité et les vérités-principes. Ainsi, il leur est difficile de comprendre la vérité, et même si elles accomplissent des devoirs, elles ne sont pas capables de pratiquer la vérité et il leur est donc aussi très difficile d’entrer dans la vérité-réalité. Pour faire court, si une personne ne peut pas poursuivre la vérité et l’accepter, alors elle ne sera pas capable de bien accomplir son devoir, quels que soient ses dons et ses talents. Cela ne fait aucun doute.
On peut considérer que les dons et les talents sont similaires. Quels sont les talents qui existent ? Certaines personnes sont particulièrement à l’aise avec tel ou tel type de technologie. Par exemple, certains hommes aiment jouer avec des gadgets, et d’autres sont assez habiles avec l’électronique, ils sont tout à fait dans leur élément avec les codes informatiques internes ou les programmes de logiciel. Ils les maîtrisent et s’en souviennent très rapidement. Leur capacité à comprendre ces choses et à les mémoriser est extraordinaire. Voilà un talent. D’autres personnes sont douées pour les langues. Quelle que soit la langue, elles l’apprennent très vite et elles disposent d’une mémoire supérieure aux gens ordinaires. D’autres sont douées pour le chant, pour la danse, l’art. Certains sont doués pour le maquillage et la comédie, d’autres pour la réalisation, et ainsi de suite. Quel que soit le talent, tant que cette personne entreprend un travail, cela a à voir avec le sujet « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie ». Pourquoi devons-nous disséquer les dons et les talents humains ? Parce que les gens aiment fonder leur vie sur leurs dons et leurs talents, qu’ils voient comme un capital, la source de leur subsistance, la vie, et la valeur, le but de la poursuite et la signification de leur vie. Les gens pensent qu’il est naturel de fonder leur vie sur ces choses, et les voient comme une part indispensable de la vie humaine. Aujourd’hui, presque tout le monde fonde sa vie sur ses dons et ses talents. Et vous, sur quels dons fondez-vous votre vie ? (Je crois que j’ai un don pour m’exprimer. Grâce à ce don, je répands l’Évangile. Quand je parle avec quelqu’un qui s’intéresse au vrai chemin, j’arrive à l’attirer et ce que j’ai à dire l’intéresse.) Et que tu aies ce don, est-ce bon ou mauvais ? (Maintenant que j’ai entendu les échanges de Dieu, je pense que ce don peut se mettre en travers de ma recherche des vérités-principes.) Tu dis qu’il n’est pas bon d’être doué pour s’exprimer et que tu ne souhaites plus utiliser ce don ? (Non.) Alors que veux-tu dire ? Vous devez comprendre à présent sur quoi porte la discussion du jour ; lesquels de vos problèmes elle résoudra, ce qui est mauvais et ce qui est bon dans le fait de fonder sa vie sur ces dons. Vous devez être au clair sur ces choses. Si vous ne les comprenez pas, et qu’en fin de compte, après avoir tant discuté, vous pensez que les bonnes choses sont les mauvaises et que les mauvaises le sont aussi, et que tout ce que vous faites est mauvais, aurez-vous résolu le problème de fonder sa vie sur ses dons ? (Non. En me reposant sur mon don linguistique pour répandre l’Évangile, je crois que mon intention n’est pas de bien accomplir mon devoir pour satisfaire Dieu, mais de me mettre en valeur, de m’admirer et d’être content de moi.) Tu as exprimé la raison pour laquelle fonder ta vie sur tes dons est mauvais. Tu penses que ce don est ton capital, l’accomplissement de ton amour-propre. Ces pensées et leur source sont fausses. Comment peux-tu résoudre ce problème ? (En ayant conscience que mon don n’est qu’un outil pour accomplir mon devoir. Le but de mon don est de l’utiliser pour bien accomplir mon devoir et effectuer le mandat de Dieu.) Maintenant que tu penses ainsi, seras-tu soudainement capable de pratiquer la vérité ? (Non.) Alors comment parviendras-tu à pratiquer la vérité, et à ne pas fonder ta vie sur ces dons ? Si, lorsque tu accomplis ton devoir, tu mets tes dons à profit pour mettre en avant tes compétences et tes capacités, alors tu fondes ta vie sur tes dons. Cependant, si tu emploies tes dons et ta connaissance pour bien accomplir ton devoir et montrer ta loyauté, et que tu es alors capable de satisfaire les intentions de Dieu et d’atteindre les résultats exigés par Dieu, et si tu te demandes comment parler et quoi dire pour mieux témoigner de Dieu, et mieux aider les gens à comprendre l’œuvre de Dieu et leur apporter de la clarté sur ce sujet, et que finalement tu les aides à accepter l’œuvre de Dieu, alors tu pratiques la vérité. Y a-t-il là une différence ? (Oui.) Vous êtes-vous déjà laissés aller à faire étalage de vos dons, de vos talents ou de vos capacités, en oubliant que vous étiez en train d’accomplir votre devoir, et au lieu de cela vous êtes-vous mis en valeur aux yeux des autres, comme un non-croyant ? Cela vous est-il déjà arrivé ? (Oui.) Alors, dans ces situations, quel est l’état intérieur d’une personne ? Un état d’indulgence où elle manque d’un cœur qui craint Dieu, de retenue ou de culpabilité, où les objectifs et les principes sont absents de son esprit quand elle agit, et où elle a déjà perdu la dignité et la décence élémentaires que tout chrétien doit posséder. Que se passe-t-il alors ? Il se passe qu’elle met ses compétences en avant et qu’elle vend sa personnalité. Pendant que tu accomplis ton devoir, passes-tu souvent par des états où tu ne t’intéresses qu’à faire étalage de tes talents et de tes dons, et où tu ne cherches pas la vérité ? Lorsque tu es dans un tel état, t’en rends-tu compte par toi-même ? Peux-tu faire machine arrière ? Si tu parviens à t’en rendre compte et que tu fais machine arrière, alors tu seras capable de pratiquer la vérité. Mais si tu es toujours ainsi, et que tu fais l’expérience de cet état encore et encore pendant longtemps, alors tu es quelqu’un qui fonde exclusivement sa vie sur ses dons et qui ne pratique pas du tout la vérité. D’où pensez-vous que vienne votre retenue ? Qu’est-ce qui détermine le pouvoir de votre retenue ? Il est déterminé par l’intensité de ton amour de la vérité et l’intensité de ta haine des choses malfaisantes et négatives. Quand tu auras compris la vérité, tu ne voudras plus faire le mal. Et quand tu haïras les choses négatives, tu ne voudras plus non plus faire le mal. Et c’est ainsi que vient le sens de la retenue. Il est impossible pour les gens qui n’aiment pas la vérité de haïr les choses mauvaises. C’est la raison pour laquelle ils n’ont aucun sens de la retenue. Et sans lui, ils risquent de s’abandonner à la débauche, sans retenue. Ils se montrent arbitraires et imprudents, et ils se moquent éperdument du mal qu’ils font.
Les gens qui fondent leur vie sur leurs dons répondent à un autre genre d’état. Quels que soient leurs talents, leurs dons ou leurs compétences, si les gens ne font qu’agir et fournir des efforts sans jamais avoir cherché la vérité, ni tenté de saisir les intentions de Dieu, comme si le concept de pratique de la vérité n’existait pas dans leur esprit, et que leur seul élan est de finir leur travail et leur tâche, n’est-ce pas là fonder exclusivement sa vie sur ses dons et ses talents, sur ses propres capacités et compétences ? Dans leur croyance en Dieu, ils ne veulent fournir des efforts que s’ils peuvent en retirer des bénédictions et échanger leurs propres dons et compétences contre les bénédictions de Dieu. Voilà l’état dans lequel sont la plupart des gens. La plupart nourrissent cette perspective en particulier quand la maison de Dieu leur assigne un travail de routine. Ils ne font que fournir des efforts. En d’autres termes, ils veulent compter sur les efforts qu’ils fournissent pour atteindre leurs objectifs. Tantôt en parlant ou en regardant quelque chose, tantôt en travaillant de leurs mains ou en courant çà et là. Ils pensent que ce faisant, ils contribuent beaucoup. C’est cela que signifie fonder sa vie sur ses dons. Pourquoi dit-on que fonder sa vie sur ses dons et ses talents relève de l’effort consenti et non de l’accomplissement de son devoir, sans parler de la pratique de la vérité ? Il y a une différence. Disons par exemple que la maison de Dieu t’assigne une tâche. Une fois commencée, tu te demandes comment la terminer le plus vite possible afin d’en faire part à ton dirigeant et qu’il te félicite. Peut-être que ton attitude est malgré tout assez consciencieuse et que tu planifies des étapes de travail, mais tu ne penses qu’à achever la tâche, et ce, afin que les autres puissent le voir. Ou peut-être que tu te fixes une norme en le faisant, que tu réfléchis à la façon d’accomplir la tâche de façon à en être satisfait et content, en atteignant la norme de perfection que tu t’es fixée. Quelle que soit la façon dont tu fixes les normes, si ce que tu fais n’est pas lié à la vérité, si ce n’est pas fait après avoir cherché la vérité, ni compris, ni confirmé les exigences de Dieu, et si au lieu de cela, tu le fais aveuglément et avec l’esprit confus, cela relève de l’effort consenti. C’est faire les choses en comptant sur ton esprit, tes dons, tes capacités et tes compétences, tout en nourrissant un vœu pieux. Quel est le résultat quand on fait les choses de cette façon ? Peut-être parviens-tu à finir la tâche sans que personne ne relève de problèmes. Tu es très satisfait, mais premièrement, alors que tu accomplissais ta tâche, tu n’as pas compris l’intention de Dieu, et deuxièmement, tu n’y as pas mis tout ton cœur, ton esprit et ta force. Ton cœur n’a pas cherché la vérité. Si tu avais recherché les vérités-principes et l’intention de Dieu, alors ta mise en œuvre de la tâche aurait été à la hauteur. Tu aurais été capable d’entrer dans les vérités-réalités et de comprendre correctement que tu avais agi en accord avec l’intention de Dieu. Cependant, si tu n’y mets pas tout ton cœur et que tu accomplis la tâche l’esprit confus, même si ton travail est fini et la tâche achevée, tu ne sauras pas dans ton cœur si tu as bien réussi. Tu n’auras aucune norme, tu ne sauras pas si tu as accompli la tâche en accord avec l’intention de Dieu ou avec la vérité. Dans ce cas de figure, tu n’accomplis pas ton devoir, tu rends service.
Tous ceux qui croient en Dieu doivent comprendre Ses intentions. Seuls ceux qui accomplissent bien leur devoir peuvent satisfaire Dieu. Et ce n’est qu’en respectant Son mandat que l’accomplissement d’un devoir peut être satisfaisant. L’accomplissement du mandat de Dieu a un standard. Le Seigneur Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » « Aimer Dieu » est un aspect des exigences de Dieu. Où cette exigence doit-elle se manifester ? Dans le fait de remplir le mandat de Dieu. En termes pratiques, c’est bien accomplir son devoir en tant qu’humain. Et quel est le standard pour bien accomplir son devoir ? Dieu exige que tu accomplisses bien ton devoir en tant qu’être créé, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Cela devrait être facile à comprendre. Afin d’obéir aux exigences de Dieu, il te suffit de mettre ton cœur dans ton devoir. Si tu peux y mettre ton cœur, alors il te sera facile d’agir de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Si tu accomplis ton devoir en te reposant uniquement sur ton imagination et sur tes dons, peux-tu remplir les exigences de Dieu ? En aucun cas. Alors, quel est le standard à atteindre pour mener à bien le mandat de Dieu et bien accomplir son devoir avec loyauté ? C’est d’accomplir son devoir avec tout son cœur, toute son âme, toute sa pensée et toute sa force. Si tu tentes de bien accomplir ton devoir sans un cœur qui aime Dieu, cela ne marchera pas. Si ton cœur qui aime Dieu gagne en force et en sincérité, alors tu seras naturellement capable de bien accomplir ton devoir de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Tout ton cœur, toute ton âme, toute ta pensée et toute ta force ; la force vient en dernier, et le cœur en premier. Si tu ne fais pas ton devoir de tout ton cœur, comment pourrais-tu y mettre toute ta force ? Voilà pourquoi se contenter d’essayer d’accomplir son devoir de toute sa force ne donne pas de résultats – et n’est pas non plus à la hauteur des principes. Quelle est l’exigence la plus importante de Dieu ? (De tout son cœur.) Quel que soit le devoir ou la chose que Dieu te confie, si tu te contentes de fournir des efforts, de courir çà et là et de fournir des efforts, peux-tu être en accord avec les vérités-principes ? Peux-tu agir conformément aux intentions de Dieu ? (Non.) Alors, comment s’accorder aux intentions de Dieu ? (Avec tout notre cœur.) Les paroles « avec tout ton cœur » sont faciles à dire, et les gens le font souvent. Alors, comment faire quelque chose avec tout son cœur ? Certains disent : « C’est lorsque tu fais les choses avec un peu plus d’effort et de sincérité, que tu réfléchis plus, que tu ne laisses rien d’autre occuper ton esprit et que tu te concentres exclusivement sur la façon d’accomplir ta tâche du moment. » Est-ce aussi simple ? (Non.) Alors, parlons de quelques principes fondamentaux de pratique. Selon les principes que vous pratiquez ou observez généralement, que faire en premier lieu pour faire les choses de tout votre cœur ? Vous devez employer tout votre esprit, votre énergie et votre cœur à faire les choses, au lieu d’être superficiels. Si une personne est incapable de faire des choses de tout son cœur, alors elle a perdu son cœur, ce qui revient à perdre son âme. Ses pensées errent quand elle parle, elle ne met jamais son cœur dans le travail, et quoi qu’elle fasse, elle est distraite. En conséquence, elle ne sera pas capable de bien gérer les choses. Si tu n’accomplis pas ton devoir avec tout ton cœur et que tu n’y mets pas tout ton cœur, tu l’accompliras mal. Même si tu l’accomplis pendant plusieurs années, tu ne seras pas capable de le faire de façon adéquate. On ne peut rien faire bien si l’on n’y met pas son cœur. Certains ne sont pas appliqués, ils sont toujours instables et capricieux, ils visent trop haut et ne savent pas où ils ont laissé leur cœur. Ces personnes ont-elles un cœur ? Comment pouvez-vous dire si une personne a un cœur ou non ? Si quelqu’un qui croit en Dieu ne lit que rarement les paroles de Dieu, a-t-il un cœur ? S’il ne prie jamais Dieu, quoi qu’il arrive, a-t-il un cœur ? S’il ne recherche jamais la vérité, quelles que soient les difficultés auxquelles il fait face, a-t-il un cœur ? Certains accomplissent leurs devoirs pendant des années sans obtenir de résultats clairs, ont-ils un cœur ? (Non.) Les personnes qui n’ont pas de cœur peuvent-elles bien accomplir leur devoir ? Comment accomplir son devoir de tout son cœur ? Tout d’abord, tu dois réfléchir à tes responsabilités. « C’est ma responsabilité, je dois l’assumer. Je ne peux pas me défiler maintenant qu’on a le plus besoin de moi. Je dois bien accomplir mon devoir et en rendre compte à Dieu. » Cela veut dire que tu as une base théorique. Mais est-ce qu’avoir une base théorique signifie que tu fais ton devoir de tout ton cœur ? (Non.) Tu es encore loin de remplir les exigences de Dieu pour entrer dans la vérité-réalité et faire ton devoir de tout ton cœur. Alors que veut dire faire son devoir de tout son cœur ? Comment parvient-on à faire ses devoirs de tout son cœur ? Tout d’abord, tu dois te demander : « Pour qui est-ce que j’accomplis ce devoir ? Est-ce que je le fais pour Dieu, pour l’église, ou pour quelqu’un ? » Cette question doit trouver une réponse claire. Mais encore : « Qui m’a confié ce devoir ? Dieu ? Un dirigeant ? L’église ? » Cela aussi doit être clarifié. Cela peut sembler n’être qu’un détail, mais il n’en faut pas moins chercher la vérité pour le résoudre. Dites-Moi, était-ce un dirigeant, un ouvrier ou une église qui vous a confié votre mandat ? (Non.) C’est bien, tant que tu en es sûr dans ton cœur. Tu dois confirmer que c’est bien Dieu qui t’a confié ton devoir. Il peut te donner l’impression de venir d’un dirigeant d’église, mais en réalité, tout vient de l’arrangement de Dieu. Il peut arriver qu’il vienne clairement de la volonté humaine, mais même dans ce cas, tu dois d’abord l’accepter de Dieu. C’est la bonne façon d’en faire l’expérience. Si tu l’acceptes de Dieu, et que tu te soumets délibérément à Son arrangement, et que tu te présentes pour accepter Son mandat – si tu en passes par là de cette façon, tu auras la guidance et l’œuvre de Dieu. Si tu crois sans cesse que tout est fait par l’homme et vient de l’homme, si tu fais l’expérience des choses ainsi, alors tu n’auras pas les bénédictions de Dieu ni Son œuvre, car tu es trop sournois pour cela. Tu manques trop de compréhension spirituelle. Tu n’as pas le bon état d’esprit. Si tu considères toutes les questions avec des notions humaines à travers l’imagination humaine, tu n’auras pas l’œuvre du Saint-Esprit parce que c’est Dieu qui règne sur toute chose. Quelle que soit la personne que la maison de Dieu charge d’une tâche quelconque, cela vient de la souveraineté et de l’arrangement de Dieu, et elle renferme la bonne volonté de Dieu. Tu dois d’abord savoir cela. Il est très important de voir cela clairement, comprendre la doctrine ne suffit pas. Tu dois confirmer dans ton cœur : « Ce devoir m’a été confié par Dieu. J’accomplis mon devoir pour Dieu, pas pour moi ni pour qui que ce soit. C’est mon devoir en tant qu’être créé, et c’est Dieu qui me l’a confié. » Puisque ce devoir t’a été confié par Dieu, comment Dieu te l’a-t-Il confié ? Est-ce que cela implique de faire les choses avec tout ton cœur ? Est-il nécessaire de chercher la vérité ? Tu dois chercher la vérité, les exigences, les standards et les principes du devoir que Dieu t’as confié, et ce que dit la parole de Dieu. Si Ses paroles sont claires, alors il est temps pour toi de réfléchir à la façon de les pratiquer et de les rendre réelles. Tu dois aussi échanger avec des personnes qui comprennent la vérité, et agir selon les exigences de Dieu. Voilà ce que signifie faire les choses avec tout ton cœur. De plus, supposons qu’avant d’accomplir ton devoir, tu cherches l’intention de Dieu, que tu en viens à comprendre la vérité, et que tu sais quoi faire, mais que lorsqu’il s’agit d’agir, des divergences et des contradictions se présentent entre tes pensées et les vérités-principes. Dans un tel cas de figure, que dois-tu faire ? Tu dois t’accrocher au principe de faire ton devoir avec tout ton cœur et de te soumettre et satisfaire Dieu, de tout ton cœur, sans altérations personnelles, et ne surtout pas agir de ton propre chef. Certains disent : « Je me moque de ces choses. Ce devoir m’a été confié, donc c’est à moi que revient la décision finale. J’ai le droit d’agir à ma propre initiative, je ferai ce que je crois nécessaire. Je fais bien mon devoir de tout mon cœur, alors quels défauts pourrais-tu pointer du doigt ? » Puis, ils font des efforts pour trouver quoi faire. Bien qu’à la fin, l’œuvre soit faite, cette façon de pratiquer et cet état sont-ils corrects ? Est-ce ainsi qu’on pratique de tout son cœur ? (Non.) Quel est le problème, ici ? C’est l’arrogance, faire sa propre loi, se montrer arbitraire et imprudent. Est-ce cela, accomplir ses devoirs ? (Non.) C’est là s’impliquer dans une entreprise personnelle, et non accomplir ses devoirs. Ils ne font que ce qu’ils ont envie de faire, ce qui les satisfait, ce qui est conforme à leur volonté. Ils n’accomplissent pas leurs devoirs de tout leur cœur.
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