En quoi consiste la poursuite de la vérité (6) Partie 3

Échangeons maintenant sur le dicton suivant, concernant la conduite morale : « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres ». Que signifie ce dicton ? Il signifie que tu dois t’imposer des exigences strictes et être indulgent envers les autres, afin qu’ils puissent voir à quel point tu es généreux et magnanime. Mais alors, pourquoi les gens devraient-ils faire cela ? Quel est le but recherché ? Est-ce faisable ? Est-ce vraiment une expression naturelle de l’humanité des gens ? Tu dois grandement te compromettre pour assumer cela ! Tu dois être libre de désirs et d’exigences, t’obliger à ressentir moins de joie, à souffrir un peu plus, à payer un prix plus élevé et à travailler plus pour que les autres n’aient pas à s’épuiser. Et si d’autres pleurnichent, se plaignent ou ne sont pas très efficaces, tu ne dois pas trop leur en demander : plus ou moins, c’est assez bien. Les gens croient que c’est un signe de noble moralité, mais pourquoi cela Me semble-t-il faux ? N’est-ce pas faux ? (Si.) Dans des circonstances normales, une personne ordinaire exprime naturellement son humanité en étant tolérante envers elle-même et stricte avec les autres. C’est un fait. Les gens peuvent percevoir les problèmes des autres – « Cette personne est arrogante ! Cette personne est mauvaise ! Celui-ci est égoïste ! Celui-là est négligent et superficiel dans l’accomplissement de son devoir ! Cette personne est tellement paresseuse ! » – tout en pensant : « Si je suis un peu paresseux, ça va. Je suis de bon calibre. Bien que je sois paresseux, je fais un meilleur travail que les autres ! » Les gens critiquent les autres et aiment pinailler, mais vis-à-vis d’eux-mêmes, ils sont tolérants et accommodants dans la mesure du possible. N’est-ce pas une expression naturelle de leur humanité ? (Si.) Si les gens sont censés s’en tenir à l’idée d’être « stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres », quelle agonie doivent-ils subir ? Pourraient-ils vraiment la supporter ? Combien de personnes réussiraient à le faire ? (Aucune.) Et pourquoi cela ? (Les gens sont égoïstes par nature. Ils agissent selon le principe « Chacun pour soi, Dieu pour tous ».) En effet, l’homme naît égoïste, l’homme est une créature égoïste. Il est profondément attaché à cette philosophie satanique : « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Les gens pensent que ce serait catastrophique pour eux et contre nature de ne pas être égoïstes et de ne pas être attentifs à eux-mêmes quand il leur arrive quelque chose. C’est ce que les gens croient, et c’est ainsi qu’ils agissent. Si l’on attend des gens qu’ils ne soient pas égoïstes, qu’ils s’imposent des exigences strictes et qu’ils soient volontairement perdants plutôt que de profiter des autres, est-ce une attente réaliste ? Si l’on s’attend à ce que les gens disent joyeusement, quand quelqu’un profite d’eux : « Tu en profites, mais je n’en fais pas tout un plat. Je suis une personne tolérante, je ne vais pas te dénigrer ni essayer de me venger de toi, et si tu n’en as pas encore suffisamment profité, n’hésite pas à continuer », est-ce une attente réaliste ? Combien de personnes pourraient réussir à faire ça ? Est-ce ainsi que l’humanité corrompue se comporte normalement ? Évidemment, il est anormal que cela se produise. Pourquoi donc ? Parce que les personnes ayant des tempéraments corrompus, en particulier les personnes égoïstes et méprisables, luttent pour leurs propres intérêts et penser aux autres ne les satisfera absolument pas. Donc, ce phénomène, quand il se produit, est une anomalie. « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » : cette affirmation sur la conduite morale n’est clairement qu’une exigence qui ne correspond ni aux faits ni à l’humanité et qui est imposée à l’homme par des moralistes sociaux qui ne comprennent pas l’humanité. C’est comme dire à une souris qu’elle n’a pas le droit de faire des trous ou dire à un chat qu’il ne lui est pas permis d’attraper des souris. Est-il juste de formuler une telle exigence ? (Non. Cela défie les lois de l’humanité.) Cette exigence ne correspond clairement pas à la réalité et elle est très creuse. Ceux qui exigent cela sont-ils capables de s’y conformer eux-mêmes ? (Non.) Ils s’attendent à ce que les autres se conforment à une exigence qu’eux-mêmes ne peuvent pas satisfaire. Quel est le problème ici ? N’est-ce pas un peu irresponsable ? À tout le moins, on peut dire qu’ils sont irresponsables et disent des bêtises. Maintenant, pour aller plus loin, quelle est la nature de ce problème ? (L’hypocrisie.) Exact, c’est un exemple d’hypocrisie. Ils ne peuvent manifestement pas se plier à cette exigence eux-mêmes, mais ils prétendent toujours être très tolérants, avoir un grand cœur et une très haute valeur morale : n’est-ce pas simplement de l’hypocrisie ? Quelle que soit la manière dont vous le formulez, c’est un dicton creux qui véhicule une certaine fausseté, nous le classerons donc comme un dicton hypocrite. Il est similaire au genre de dictons que les pharisiens prônaient : il y a une arrière-pensée derrière cela, qui est clairement de se mettre en valeur, de se caractériser comme une personne de conduite morale noble et d’être loué par les autres comme un exemple et un modèle de conduite morale noble. Alors, quel genre de personnes sont capables d’être strictes avec elles-mêmes et tolérantes envers les autres ? Les enseignants et les médecins sont-ils capables de respecter ce dicton ? Les soi-disant personnes célèbres, les grands personnages et les sages comme Confucius, Mencius et Lao-Tseu ont-ils pu respecter ce dicton ? (Non.) En résumé, aussi ridicule que puisse être ce dicton que l’homme a promu, et que cette exigence soit tenable ou non, ce n’est finalement qu’une exigence placée sur le caractère moral et le comportement des gens. À tout le moins, les gens ne sont pas disposés à se conformer à cette exigence et il ne leur est pas facile de la mettre en pratique, car elle va à l’encontre des normes que l’humanité normale de l’homme est capable d’atteindre. Cependant, dans tous les cas, c’est encore une norme et une exigence sur la conduite morale de l’homme qui est promue par la culture traditionnelle. Même si « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » est une expression creuse que peu de gens peuvent respecter, c’est la même chose que « N’empoche pas l’argent que tu ramasses » et « Trouve du plaisir à aider les autres », indépendamment des motifs ou des intentions que nourrissent les personnes qui la pratiquent et du fait que quelqu’un soit même capable de la pratiquer ou non : en tout cas, en se basant simplement sur le fait que les gens qui promeuvent cette exigence se placent au sommet de la moralité, cela n’en fait-il pas des gens arrogants et suffisants, et possédés d’une raison quelque peu anormale ? Si tu leur demandais s’ils peuvent respecter le dicton : « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres », ils te répondraient : « Bien sûr ! » Et pourtant, lorsqu’ils seront effectivement contraints de s’y conformer, ils ne le pourront pas. Pourquoi seront-ils incapables de s’y conformer ? Parce qu’ils ont un tempérament arrogant et satanique. Demande-leur de respecter cette morale lorsque d’autres rivalisent avec eux pour le statut, le pouvoir, le prestige et le profit, et tu verras s’ils peuvent le faire. Ils seront tout simplement incapables de le faire et ils deviendront même hostiles envers toi. Si tu leur demandes : « Pourquoi faites-vous encore la promotion de ce dicton alors que vous ne pouvez même pas le respecter vous-mêmes ? Pourquoi exigez-vous toujours que les autres s’y conforment ? N’est-ce pas hypocrite de votre part ? », l’accepteront-ils ? Si tu les exposes, ils ne l’accepteront pas : quelle que soit la manière dont tu les exposeras, ils ne l’accepteront pas et n’admettront pas leur faute. Cela montre que ce ne sont pas de bonnes personnes. Le fait qu’ils affectent un ton moral élevé malgré leur incapacité à se conformer à leurs propres exigences montre qu’ils sont à juste titre appelés de grands imposteurs et des poseurs hypocrites.

« Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » : ce dicton, comme « N’empoche pas l’argent que tu ramasses » et « Trouve du plaisir à aider les autres », est une de ces exigences que la culture traditionnelle présente concernant la conduite morale des gens. De la même manière, pouvoir ou non atteindre ou exercer cette conduite morale n’est encore pas le critère ni la norme pour mesurer l’humanité de quelqu’un. Il se peut que tu sois vraiment capable d’être strict avec toi-même et tolérant envers les autres et que tu te conformes à des normes particulièrement élevées. Il se peut que tu sois blanc comme neige et que tu penses toujours aux autres et leur montres de la considération, sans être égoïste et sans rechercher tes propres intérêts. Tu peux sembler particulièrement magnanime et altruiste et avoir un sens aigu de la responsabilité et de la morale sociale. Ta personnalité et tes qualités nobles peuvent être visibles à tes proches et à ceux que tu rencontres et avec qui tu interagis. Il se peut que ton comportement ne donne jamais aux autres aucune raison de te blâmer ni de te critiquer, mais suscite plutôt des éloges abondants et même de l’admiration. Il se peut qu’on te considère comme quelqu’un qui est vraiment strict avec lui-même et tolérant envers les autres. Cependant, ce ne sont là rien de plus que des comportements externes. Les pensées et les souhaits que tu as au fond de toi sont-ils cohérents avec ces comportements extérieurs, avec ces actions que tu laisses voir extérieurement ? La réponse est non. La raison pour laquelle tu peux agir de cette manière est qu’il y a une motivation derrière cela. Quelle est cette motivation, exactement ? Pourrais-tu supporter que cette motivation soit mise à la lumière du jour ? Certainement pas. Cela prouve que cette motivation est quelque chose d’inavouable, quelque chose de sombre et de mal. Maintenant, pourquoi cette motivation est-elle inavouable et mauvaise ? C’est parce que l’humanité des gens est gouvernée et dirigée par leurs tempéraments corrompus. Toutes les pensées de l’humanité, que les gens les mettent en mots ou les répandent, sont indéniablement dominées, contrôlées et manipulées par leurs tempéraments corrompus. En conséquence, les motivations et les intentions des gens sont toutes sinistres et mauvaises. Indépendamment du fait que les gens soient capables d’être stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres, ou qu’ils expriment parfaitement ou non cette morale extérieurement, il est inévitable que cette morale n’ait aucun contrôle ni aucune influence sur leur humanité. Alors, qu’est-ce qui contrôle l’humanité des gens ? Ce sont leurs tempéraments corrompus, c’est l’essence de leur humanité qui se trouve obscurcie sous la morale « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » : c’est leur vraie nature. La vraie nature d’une personne est l’essence de son humanité. Et en quoi consiste l’essence de son humanité ? Elle se compose principalement de ses préférences, de ce qu’elle poursuit, de sa vision de la vie et de son système de valeurs, ainsi que de son attitude envers la vérité et Dieu, etc. Seules ces choses représentent vraiment l’essence de l’humanité des gens. On peut affirmer avec certitude que la plupart des gens qui exigent d’eux-mêmes la conformité à la morale d’être « stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres » sont obsédés par le statut. Poussés par leurs tempéraments corrompus, ils ne peuvent s’empêcher de rechercher le prestige parmi les hommes, la notoriété sociale et le statut aux yeux des autres. Toutes ces choses sont liées à leur désir de statut et sont poursuivies sous le couvert de leur bonne conduite morale. Et comment ces poursuites qui sont les leurs se produisent-elles ? Elles sont entièrement produites et déterminées par leurs tempéraments corrompus. Donc, quoi qu’il arrive, le fait que quelqu’un se conforme ou non à la morale d’être « strict avec soi-même et tolérant envers les autres » et qu’il le fasse à la perfection ou non ne change rien du tout à l’essence de son humanité. En d’autres termes, cela ne peut en aucune façon changer ses points de vue sur la vie ni son système de valeurs, ni guider son attitude ou sa perspective sur n’importe quelle personne, n’importe quel événement et n’importe quelle chose. N’est-ce pas le cas ? (Si.) Plus une personne est capable d’être stricte avec elle-même et tolérante envers les autres, plus elle est apte à jouer un rôle, à se déguiser et à séduire les autres par un bon comportement et des paroles agréables, et plus elle est malhonnête et méchante par nature. Plus les gens sont ce type de personne, plus leur amour et leur quête du statut et du pouvoir deviennent intenses. Aussi magnifique, glorieuse et correcte que semble être leur conduite morale externe et aussi agréable à voir que ce soit pour les gens, la poursuite tacite qui réside au plus profond de leur cœur, ainsi que leur nature et leur essence, et même leurs ambitions, peuvent émerger d’eux à tout moment. Par conséquent, aussi bonne que soit leur conduite morale, elle ne peut dissimuler l’essence intrinsèque de leur humanité, ni leurs ambitions et leurs désirs. Elle ne peut pas cacher leur nature et leur essence hideuses qui n’aiment pas les choses positives et sont dégoûtées de la vérité et la haïssent. Comme le montrent ces faits, le dicton « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » est plus qu’absurde : il expose ces gens ambitieux qui tentent d’utiliser de tels dictons et de tels comportements pour dissimuler leurs ambitions et leurs désirs innommables. Vous pouvez comparer cela à certains antéchrists et à certaines personnes perverses de l’Église. Afin de solidifier leur statut et leur pouvoir au sein de l’Église et d’acquérir une meilleure réputation parmi les autres membres, ils sont capables de subir des souffrances et de payer un prix dans l’accomplissement de leurs devoirs, et ils peuvent même renoncer à leur travail et à leur famille et tout vendre afin de se dépenser pour Dieu. Dans certains cas, le prix qu’ils paient et les souffrances qu’ils endurent en se dépensant pour Dieu dépassent ce qu’une personne moyenne peut supporter. Ils sont capables d’incarner un esprit d’abnégation extrême afin de maintenir leur statut. Pourtant, quelles que soient leurs souffrances et le prix qu’ils paient, aucun d’eux ne protège le témoignage de Dieu ni les intérêts de la maison de Dieu, ni ne pratique selon les paroles de Dieu. Le but qu’ils poursuivent est simplement d’obtenir le statut, le pouvoir et les récompenses de Dieu. Rien de ce qu’ils font n’a le moindre rapport avec la vérité. Aussi stricts qu’ils soient avec eux-mêmes et aussi tolérants qu’ils soient envers les autres, quel sera leur résultat final ? Qu’est-ce que Dieu pensera d’eux ? Déterminera-t-Il leur résultat sur la base des bons comportements externes qu’ils adoptent ? Certainement pas. Les gens voient et jugent les autres sur la base de ces comportements et manifestations, et parce qu’ils ne peuvent pas voir l’essence des autres, ils finissent par être trompés par eux. Cependant, Dieu n’est jamais trompé par l’homme. Il ne louera absolument pas la conduite morale des gens et ne s’en souviendra pas parce qu’ils ont pu être stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres. Au lieu de cela, Il les condamnera pour leurs ambitions et pour les chemins qu’ils ont empruntés dans la poursuite du statut. Par conséquent, ceux qui poursuivent la vérité doivent avoir le discernement de ce critère pour évaluer les gens. Ils doivent complètement renier et abandonner cette norme absurde, et discerner les gens selon les paroles de Dieu et les principes de la vérité. Ils doivent principalement regarder si une personne aime les choses positives, si elle est capable d’accepter la vérité et si elle peut se soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, ainsi que regarder le chemin qu’elle choisit et suit, et la classer selon le genre de personne qu’elle est et selon le genre d’humanité sur lequel elle a basé sur ces choses. Les aberrations et les erreurs ne surviennent que trop facilement lorsque les gens jugent les autres sur la base de la norme « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres ». Si tu discernes et considères à tort une personne sur la base de principes et de paroles qui viennent de l’homme, alors tu iras à l’encontre de la vérité et tu résisteras à Dieu dans cette affaire. Pourquoi cela ? Parce que la base de tes opinions sur les gens sera erronée et incompatible avec les paroles de Dieu et avec la vérité : elle peut même être en opposition et contraire à celles-ci. Dieu n’évalue pas l’humanité des gens sur la base de la déclaration sur la conduite morale « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres », donc si tu persistes à juger la moralité des gens et à déterminer quel genre de personnes ils sont selon ce critère, alors tu auras complètement enfreint les principes de la vérité, et tu auras nécessairement commis des fautes et provoqué des erreurs et des déviations. N’est-ce pas le cas ? (C’est le cas.) Une fois que les gens auront compris ces choses, ils auront au moins un certain niveau de compréhension de la base, des principes et des critères selon lesquels Dieu considère les gens et les choses : tu auras au moins une compréhension et une appréciation de l’approche de Dieu par rapport à ces choses. Alors, qu’en est-il de ton point de vue ? Tu dois au moins savoir quelle est la base correcte pour visualiser une personne et quel critère de visualisation des personnes est conforme à la vérité et aux faits réels, et ne conduira absolument à aucune erreur ou déviation. Si tu deviens vraiment clair sur ces questions, tu auras un discernement sur ces aspects de la culture traditionnelle, ainsi que sur les diverses déclarations, théories et façons de voir les autres de l’homme, et tu seras en mesure de renoncer complètement à ces aspects de la culture traditionnelle et à tous les différents dictons et points de vue qui dérivent de l’homme. De cette façon, tu considéreras et tu discerneras les gens sur la base des principes de la vérité, et dans une certaine mesure tu seras compatible avec Dieu et tu ne te rebelleras pas, tu ne résisteras pas et tu n’iras pas à Son encontre. Au fur et à mesure que tu atteindras la compatibilité avec Dieu, tu développeras une compréhension de plus en plus claire de l’essence des personnes et des choses et tu en trouveras la confirmation dans les paroles de Dieu. Tu verras que les diverses déclarations de Dieu qui exposent l’humanité et Ses caractérisations et définitions de l’humanité sont correctes et qu’elles sont toutes la vérité. Bien sûr, au fur et à mesure que tu en trouveras la confirmation, tu acquerras de plus en plus de foi et de connaissance de Dieu et de Ses paroles et tu deviendras de plus en plus certain que les paroles de Dieu sont la vérité et la réalité que l’homme doit vivre. N’est-ce pas en cela que consiste le processus d’acceptation et d’obtention de la vérité ? (Si.) Tel est le processus d’acceptation et d’obtention de la vérité.

Le but de la poursuite de la vérité est d’accepter la vérité comme sa propre vie. Lorsque les gens sont capables d’accepter la vérité, leur humanité et leur vie intérieures commencent à se transformer progressivement et à la fin, cette transformation est leur récompense. Dans le passé, tu considérais les gens et les choses selon la culture traditionnelle, mais maintenant tu t’es rendu compte que c’était faux, tu ne verras plus les choses de ce point de vue et tu ne considéreras plus personne en fonction de ce que dicte la culture traditionnelle. Alors, sur quelle base vas-tu maintenant voir les gens et les choses ? Si tu ne le sais pas, cela prouve que tu n’as toujours pas accepté la vérité. Si tu sais déjà sur quels principes des vérités tu dois considérer les gens et les choses, si tu peux énoncer avec précision et clarté tes fondements, ton chemin, tes critères et tes principes et si tu peux également discerner et approcher les gens selon ces principes de vérité, alors la vérité a déjà commencé à prendre effet en toi, elle guide tes pensées et domine la perspective à partir de laquelle tu vois les gens et les choses. Cela prouve que la vérité a déjà pris racine en toi et est devenue ta vie. Alors, comment l’effet que la vérité a sur toi t’aidera-t-il en fin de compte ? Cela n’influencera-t-il pas la façon dont tu te comporteras, le chemin que tu choisiras et ta direction dans la vie ? (Si.) Si cela peut influencer ton comportement et le chemin que tu emprunteras, cela n’influencera-t-il pas alors ta relation avec Dieu ? (Si.) Quel résultat produira l’influence de la vérité sur ta relation avec Dieu ? Deviendras-tu plus proche ou plus éloigné ? (Je deviendrai plus proche de Dieu.) À coup sûr, tu deviendras plus proche de Lui. Lorsque tu deviendras plus proche de Dieu, seras-tu plus disposé à Le suivre et à te prosterner devant Lui, ou croiras-tu en Son existence à contrecœur tout en étant entravé par des doutes et des incompréhensions ? (Je serai disposé à suivre Dieu et à me prosterner devant Lui.) C’est certain. Maintenant, comment atteindras-tu cette volonté ? Tu trouveras la confirmation des paroles de Dieu dans ta vie réelle. La vérité commencera à prendre effet en toi, et tu en trouveras la confirmation. Dans le processus du déploiement de toutes choses, la source cachée de toutes ces choses sera confirmée en toi et tu constateras qu’elle est entièrement cohérente avec les paroles de Dieu. Tu vérifieras que les paroles de Dieu sont toute la vérité, et cela augmentera ta foi en Dieu. Plus tu auras foi en Dieu, plus ta relation avec Lui deviendra normale, tu seras de plus en plus disposé à agir en tant qu’être créé et à considérer Dieu comme ton Souverain, et les parties de toi qui se soumettent à Dieu augmenteront en nombre. Que penses-tu de cette amélioration de ta relation ? C’est formidable, n’est-ce pas ? C’est le résultat d’un développement bon et positif. Alors, quelles seront les conséquences d’un développement mauvais et pernicieux ? (Ta foi en l’existence de Dieu deviendra de plus en plus faible et tu auras des malentendus et des doutes sur Dieu.) À tout le moins, ce seront les conséquences. Tu ne recevras de confirmation dans aucun domaine et non seulement tu n’obtiendras pas la vérité dans ta foi, mais tu formeras également toutes sortes de notions : tu comprendras mal Dieu, tu Lui feras des reproches, tu seras en garde contre Lui et tu finiras par Le renier. Si tu renies Dieu dans ton cœur, seras-tu encore capable de Le suivre ? (Non.) Tu ne voudras plus Le suivre. Par la suite, que se passera-t-il ? Tu perdras tout intérêt pour ce que Dieu fait et dit. Quand Dieu dira : « La fin de l’humanité est en vue », tu répondras : « Je ne vois rien ! » Tu ne Le croiras pas. Quand Dieu dira : « Tu gagneras une bonne destination en poursuivant la vérité », tu répondras : « Où est cette bonne destination dont Tu parles ? Je ne la vois pas ! » Tu seras indifférent. Lorsque Dieu dira : « Tu dois agir comme un véritable être créé », tu répondras : « Y a-t-il un avantage à agir comme un véritable être créé ? Combien de bénédictions puis-je en retirer ? Puis-je vraiment obtenir des bénédictions en faisant cela ? Est-ce lié à l’obtention de bénédictions ? » Quand Dieu dira : « Tu dois accepter la souveraineté de Dieu et t’y soumettre ! », tu répondras : « Quelle souveraineté ? Pourquoi ne puis-je pas ressentir la souveraineté de Dieu ? Si Dieu règne vraiment en souverain, pourquoi a-t-Il permis que je vive dans la pauvreté ? Pourquoi a-t-Il permis que je tombe malade ? Si Dieu règne en souverain, pourquoi les choses sont-elles toujours si difficiles pour moi ? » Ton cœur sera rempli de plaintes et tu ne croiras rien de ce que Dieu dira. Cela démontrera ton manque de foi sincère en Dieu. Et c’est pourquoi, tout en rencontrant divers problèmes, tu ne feras que te plaindre, sans le moindre degré d’obéissance. C’est ainsi que tu en arriveras à ce résultat malin. Certaines disent : « Puisque Dieu règne en souverain, Il doit immédiatement m’aider à me remettre de ma maladie. Il doit m’aider à réaliser tout ce que je souhaite. Pourquoi ma vie est-elle maintenant remplie d’inconvénients et de souffrances ? » Ils ont perdu leur foi en Dieu et n’ont plus la moindre trace de la vague foi qu’ils avaient autrefois : elle a complètement disparu. C’est la conséquence maligne et le résultat malin de tout cela. Voulez-vous en arriver là ? (Non.) Comment éviter de tomber à ce niveau ? Vous devez faire des efforts quand il s’agit de la vérité : la clé et le chemin pour tout cela résident dans la vérité et dans les paroles de Dieu. Si tu fais des efforts en ce qui concerne les paroles de Dieu et la vérité, sans t’en rendre compte, tu commenceras à voir plus clairement le chemin que Dieu t’a enseigné et sur lequel Il t’a guidé et tu verras l’essence des personnes, des événements et des choses que Dieu orchestre. À chaque étape de cette expérience, tu découvriras progressivement les principes et la base pour voir les gens et les choses, et pour te comporter et agir selon les paroles de Dieu. En acceptant la vérité et en en venant à la comprendre, tu trouveras les principes et les chemins de la pratique dans les personnes, les événements et les choses que tu rencontreras. Si tu pratiques selon ces voies, les paroles de Dieu entreront en toi et deviendront ta vie et sans t’en rendre compte, tu commenceras à vivre sous la souveraineté et les orchestrations de Dieu. Lorsque tu vivras sous la souveraineté et les orchestrations de Dieu, tu apprendras inconsciemment à voir les gens et les choses selon les paroles de Dieu, et tu verras les choses avec la position, le point de vue et les perspectives appropriés. Les résultats de tes opinions sur les choses seront conformes aux paroles de Dieu et à la vérité, et ils te permettront de te rapprocher toujours plus de Dieu et d’avoir toujours plus soif de la vérité. Cependant, si tu ne recherches pas la vérité ou que tu ne fais pas d’efforts concernant la vérité et que tu n’as aucun intérêt pour la vérité, alors il est difficile de dire où tu finiras par arriver. En fin de compte, le pire résultat possible, c’est lorsque les gens ne voient pas les actions de Dieu ou ne ressentent pas Sa souveraineté, quelle que soit la manière dont ils essaient de croire en Lui : c’est quand ils ne perçoivent pas l’omnipotence et la sagesse de Dieu, quel que soit le nombre de choses qu’ils expérimentent. Dans de tels cas, les gens reconnaîtront seulement que les paroles que Dieu exprime sont la vérité, mais ils ne verront aucun espoir d’être sauvés, encore moins verront-ils que le tempérament de Dieu est juste et saint, et ils auront toujours le sentiment que leur foi en Dieu est vague. Cela montre qu’ils n’ont pas atteint la vérité ni le salut de Dieu et qu’ils n’ont rien gagné du tout en croyant en Dieu depuis des années. Ceci conclut Mon échange sur le troisième dicton : « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres. »

Quelle est la quatrième déclaration sur la conduite morale ? (Rendre le mal par le bien.) Les gens ne nourrissent-ils pas certaines intentions lorsqu’ils rendent le mal par le bien ? Ne prennent-ils pas du recul pour se faciliter la tâche ? N’est-ce pas là une façon conciliante d’aborder les choses ? Les gens ne veulent pas être pris dans un cycle de vengeance sans fin, ils souhaitent adoucir les choses afin de pouvoir vivre un peu plus sereinement. La vie d’une personne n’est pas particulièrement longue, et qu’ils vivent jusqu’à cent ans ou plusieurs centaines d’années, ils trouvent que leur vie est courte. Toute la journée, ils se préoccupent de pensées de vengeance et de meurtre, leur monde intérieur est rempli d’agitation et ils vivent une vie malheureuse. Alors, ils essaient de trouver un moyen de vivre une vie plus heureuse et plus joyeuse et de se traiter correctement, ce qui revient à rendre le mal par le bien. Il est inévitable que les gens s’agressent les uns les autres et soient victimes des stratagèmes des autres au cours de leur vie, ils sont toujours en proie à des émotions vengeresses et amères et ils vivent une existence assez pauvre, donc au nom du climat social, de la stabilité sociale et de l’unité sociale, avec cela comme motivation, les moralistes prônent ce critère moral dans le monde. Ils mettent les gens en garde de ne pas rétribuer le mal avec le mal et de s’abstenir de toute haine et de tout meurtre, et les exhortent plutôt à apprendre à rendre le mal par le bien. Ils disent que même si quelqu’un t’a fait du mal dans le passé, tu ne dois pas te venger de lui mais plutôt l’aider, oublier ses méfaits passés, interagir avec lui normalement et le réformer peu à peu, en désamorçant l’inimitié entre vous et en instaurant une relation harmonieuse. Cela ne conduira-t-il pas à l’harmonie dans la société en général ? Ils disent que quelle que soit la personne qui t’a offensé, que ce soit un membre de la famille, un ami, un voisin ou un collègue, tu dois rendre son mal par le bien et t’abstenir de lui garder rancune. Ils prétendent que si tout le monde est capable de le faire, ce sera comme les gens disent : « Si tout le monde donne un peu d’amour, le monde deviendra un endroit merveilleux. » Ces affirmations ne sont-elles pas basées sur des imaginations ? Un endroit merveilleux ? Tu parles ! Regarde qui dirige ce monde et qui corrompt l’humanité. Quel changement l’énoncé sur la conduite morale « rendre le mal par le bien » peut-il vraiment apporter ? Il ne peut rien changer. Comme les autres, cet énoncé impose certaines exigences à la qualité morale des gens et leur impose certaines règles. Il exige qu’ils s’abstiennent de recourir à la haine et au meurtre lorsqu’ils sont confrontés à la haine et au meurtre de la part d’autrui, qu’ils traitent calmement les personnes qui leur font du mal, avec une humeur égale, et qu’ils utilisent leur conduite morale pour désamorcer cette inimitié et cette tuerie et pour réduire la quantité de sang versé. Bien sûr, ce dicton sur la conduite morale est efficace sur les gens dans une certaine mesure : dans une certaine mesure, il peut apaiser l’inimitié et le ressentiment et réduire le nombre de meurtres de vengeance, et il peut avoir un certain effet positif sur le climat social, sur l’ordre public et sur l’harmonie sociale, mais quelles sont les conditions préalables pour que ce dicton ait cet effet ? Il y a des conditions préalables importantes en termes d’environnement social. L’une est la raison normale et le jugement normal que les gens possèdent. Les gens pensent : « Cette personne dont je veux me venger est-elle plus ou moins puissante que moi ? Si je me venge d’elle, pourrai-je atteindre mon objectif ? Si je prends ma revanche et que je la tue, est-ce que je ne signerai pas mon propre arrêt de mort ? » Ils pèsent d’abord les conséquences. Après réflexion, la plupart des gens se rendent compte : « Elle a des relations, elle a beaucoup d’influence sociale et elle est méchante et cruelle, donc même si elle m’a fait du mal, je ne peux pas me venger d’elle. Je dois avaler silencieusement l’insulte. Mais si j’ai un jour l’occasion de me venger d’elle dans cette vie, je la saisirai. » Comme le disent les dictons populaires, « celui qui ne cherche pas à se venger n’est pas un homme » et « pour un gentleman, il est toujours temps de prendre sa revanche ». Les gens s’en tiennent encore à ce genre de philosophie de vie. Les gens s’en tiennent à la philosophie de vie consistant à rendre le mal par le bien, d’une part, parce qu’elle est directement liée à l’environnement social et à la profonde corruption de l’homme : elle est née en raison des notions des gens et des jugements de leur raison. La plupart des gens, lorsqu’ils rencontrent ce genre de situations, ne peuvent qu’avaler les insultes en silence et pratiquer extérieurement le fait de rendre le mal par le bien, en mettant de côté leur haine et leurs vendettas. Une autre raison pour laquelle les gens s’en tiennent à cette philosophie de vie est que, dans certains cas, il existe un grand déséquilibre de pouvoir entre les deux parties impliquées, de sorte que la partie lésée n’ose pas se venger et est obligée de rendre le mal par le bien, car elle ne peut rien faire d’autre. Si elle devait se venger, elle pourrait mettre en danger la vie de toute sa famille et les conséquences en seraient inimaginables. Dans de tels cas, les gens trouvent préférable de continuer à vivre en avalant l’insulte. Cependant, ce faisant, ont-ils surmonté leur ressentiment ? Quelqu’un est-il capable d’oublier une rancune ? (Non.) Surtout dans les cas de rancunes très sérieuses, par exemple lorsque quelqu’un a tué tes proches, ruiné ta famille et fait honte à ton nom, t’amenant à développer une profonde inimitié envers lui, personne ne peut laisser passer une telle rancune. Cela fait partie de l’humanité et c’est quelque chose que l’humanité ne peut pas surmonter. Dans de telles situations, les gens développent instinctivement des sentiments de haine : c’est tout à fait normal. Que leur cause soit l’impétuosité, l’instinct ou la conscience, dans tous les cas, c’est une réponse normale. Même les chiens se rapprochent des personnes qui les traitent bien et les nourrissent ou les aident régulièrement, et ils commencent à leur faire confiance, tout en méprisant ceux qui les malmènent et les maltraitent, et ce n’est pas tout, ils mépriseront même les personnes qui sentent comme ceux qui les maltraitent ou qui leur ressemblent. Tu vois, même les chiens possèdent cet instinct, sans parler des gens ! Étant donné que les gens ont un esprit beaucoup plus complexe que les animaux, il est parfaitement normal qu’ils ressentent de l’inimitié face à un meurtre par vengeance ou à un traitement injuste. Cependant, pour plusieurs raisons et du fait de circonstances particulières, les gens sont souvent obligés de faire des concessions, d’avaler des insultes et de supporter les choses temporairement : mais cela ne signifie pas qu’ils souhaitent ou sont capables de rendre le mal par le bien. Ce que Je viens de dire est basé sur la perspective de l’humanité et des réactions instinctives de l’homme. Si nous regardons cela maintenant du point de vue des faits objectifs sur la société, si quelqu’un ne rendait pas le mal par le bien et à la place, se vengeait et commettait un meurtre, quelles en seraient les conséquences ? Il en serait tenu légalement responsable, il pourrait être détenu, condamné à des peines de prison et même éventuellement condamné à la peine de mort. Sur cette base, nous pouvons conclure que du point de vue de l’humanité aussi bien que du pouvoir restrictif de la société et de la loi, lorsque des personnes sont confrontées à un traitement injuste ou à un meurtre par vengeance, pas une seule n’est capable de chasser la haine de son esprit, ni du plus profond de son cœur. Même lorsqu’ils sont victimes de légers préjudices, agressés verbalement, ridiculisés ou moqués, les gens sont toujours incapables de rendre le mal par le bien. La capacité de rendre le mal par le bien est-elle une manifestation normale de l’humanité ? (Non.) Ainsi, lorsqu’une personne est victime d’intimidations ou de violence, de quoi son humanité a-t-elle besoin et qu’exige-t-elle, au minimum ? Est-ce que quelqu’un dirait allègrement et joyeusement : « Vas-y, malmène-moi ! Tu es puissant et méchant, tu peux me malmener comme tu le souhaites et je rendrai ton mal par le bien. Tu auras une forte impression de mon caractère noble et de ma moralité, et à coup sûr je ne me vengerai pas et ne développerai aucune opinion à ton sujet. Je ne me fâcherai pas contre toi, je prendrai tout cela comme une blague. Les choses que tu dis auront beau insulter mon caractère, blesser ma fierté ou nuire à mes intérêts, c’est parfait et tu dois te sentir libre de dire ce que tu veux. » Est-ce que de telles personnes existent ? (Non.) Absolument personne n’est vraiment capable d’abandonner ses rancunes : c’est déjà bien si les gens peuvent passer un moment sans tuer leur ennemi pour se venger. Ainsi, personne n’est vraiment capable de rendre le mal par le bien, et même si les gens pratiquent cette conduite morale, ce sera parce qu’ils ont été forcés d’agir ainsi en raison des contraintes des circonstances spécifiques du moment, ou parce qu’en fait, tout était inventé et fictif. Dans des circonstances normales, lorsque les gens sont la proie de graves persécutions ou de graves maltraitances, ils forment des rancunes et deviennent revanchards. La seule circonstance dans laquelle quelqu’un pourrait ne pas être conscient de sa propre haine et y répondre, ce serait si cette haine était trop grande et qu’il subissait un choc si grave qu’il finirait par perdre la mémoire ou la raison. Mais toute personne qui a une humanité et une raison normales ne voudrait pas subir d’insultes, de discrimination, de dénigrement, de dérision, de raillerie, de moquerie, de mal, etc., ni voir quelqu’un aller jusqu’à piétiner et violer son caractère et sa dignité. Personne ne serait heureux de récompenser avec une conduite morale, de manière hypocrite, ceux qui l’ont offensé ou blessé : personne n’est capable de le faire. Ainsi, cette affirmation sur la conduite morale consistant à rendre le mal par le bien apparaît très faible, anémique, vide et dénuée de sens pour l’humanité corrompue.

Si nous regardons cela du point de vue de la conscience et de la raison de l’humanité normale, peu importe à quel point une personne est corrompue et qu’elle soit une personne mauvaise ou une personne possédant une humanité relativement bonne, elle espère toujours que les autres la traiteront bien et avec un minimum de respect. Si quelqu’un commençait à te flatter et à te faire de la lèche sans raison, cela te rendrait-il heureux ? Cela te plairait-il ? (Non.) Pourquoi cela ne te plairait-il pas ? Aurais-tu l’impression d’être dupe ? Tu penserais : « Est-ce que pour toi, je ressemble à un enfant de trois ans ? Pourquoi est-ce que je ne comprends pas que tu ressentes le besoin de me dire ces choses ? Suis-je aussi bon que tu le dis ? Ai-je fait l’une de ces choses ? À quoi sert toute cette flatterie stupide ? Comment n’es-tu pas dégoûté de toi-même ? » Les gens n’aiment pas entendre des flatteries et ils les considèrent comme une sorte d’insulte. À part une base de respect, comment les gens souhaitent-ils que les autres les traitent ? (Avec sincérité.) Demander aux gens de traiter les autres avec sincérité serait impossible : s’ils s’abstiennent de malmener les autres, c’est déjà très bien. Demander aux gens de ne pas se malmener les uns les autres est une exigence relativement objective. Les gens espèrent que les autres les respecteront, ne les malmèneront pas et surtout, les traiteront équitablement. Ils espèrent que les autres ne les harcèleront pas lorsqu’ils sont vulnérables, ne les ostraciseront pas lorsque leurs défauts seront exposés et n’iront pas constamment les flatter et leur faire de la lèche. Les gens trouvent ce genre de comportement dégoûtant et souhaitent simplement être traités équitablement, n’est-ce pas ? Traiter les autres équitablement est un idéal relativement positif dans le monde des hommes et dans le domaine de la pensée humaine. Pourquoi est-ce que Je dis ça ? Pensez-y : Pourquoi les gens aiment-ils tous Bao Zheng ? Les gens aiment regarder des représentations de Bao Zheng décidant des affaires, même si ces affaires sont fictives et complètement inventées. Pourquoi les gens les apprécient-ils encore ? Pourquoi sont-ils toujours prêts à les contempler ? Parce que, dans leur monde idéal, dans le domaine de leur pensée et au fond de leur cœur, ils souhaitent tous un monde positif et un peu meilleur. Ils souhaitent que l’homme puisse vivre dans un environnement social relativement juste et équitable, dans un monde où cela serait garanti à chacun. De cette façon, à tout le moins, lorsque tu es harcelé par les forces du mal, il y aurait un endroit où la justice serait maintenue, où tu pourrais déposer une plainte au sujet de tes griefs, où tu aurais le droit de porter plainte et finalement, où un peu de lumière serait faite sur les injustices que tu as subies. Dans cette société et cette humanité, il y aurait un endroit où tu pourrais blanchir ton nom et te protéger de toute humiliation et de tout grief. N’est-ce pas là la société idéale de l’homme ? N’est-ce pas ce à quoi tout le monde aspire ? (Oui.) C’est le rêve de tout le monde. Les gens espèrent qu’ils seront traités équitablement : ils ne souhaitent pas faire l’objet d’un traitement injuste, ni n’avoir nulle part où se plaindre s’ils sont traités injustement, et ils trouvent cela très pénible. On peut dire que la norme et l’exigence imposées à la conduite morale de l’homme de « rendre le mal par le bien » sont très éloignées de la réalité de la corruption de l’humanité dans la vie réelle. Et donc, cette exigence placée sur la conduite morale de l’homme n’est pas favorable à l’homme et elle est très éloignée des faits objectifs et de la vie réelle. C’est une déclaration proposée par des idéalistes qui n’ont aucune compréhension du monde intérieur des personnes défavorisées qui ont été lésées et humiliées. Ces idéalistes n’ont aucune idée de la mesure dans laquelle ces personnes ont été lésées, leur dignité et leur caractère ont été insultés, ou même, leur propre sécurité personnelle a été menacée. Ils ne comprennent pas ces réalités, et pourtant ils exigent toujours que ces victimes se réconcilient avec leurs agresseurs et s’abstiennent de se venger d’eux, en disant des choses comme : « Tu es né pour être maltraité et tu dois accepter ton destin. Tu es né dans la classe la plus basse de la société et tu es fait de l’étoffe des esclaves. Tu es né pour être gouverné par les autres. Tu ne dois pas te venger de ceux qui t’ont fait du mal et tu dois plutôt rendre le mal par le bien. Tu dois faire ta part pour le bien du climat social et de l’harmonie sociétale, et contribuer à la société en affichant ton énergie positive et ta meilleure conduite morale. » Tout cela est clairement dit pour excuser l’exploitation des classes inférieures par les échelons supérieurs de la société et par les classes dirigeantes, pour leur fournir cette commodité et pour calmer les cœurs et les émotions des défavorisés en leur nom. N’est-ce pas l’objectif quand on dit de telles choses ? (Si.) Si les systèmes juridiques et sociaux de chaque pays et les systèmes et règlements de chaque race et de chaque clan étaient justes et strictement appliqués, serait-il encore nécessaire de promouvoir ce dicton non objectif qui va à l’encontre des lois de l’humanité ? Ce ne serait pas nécessaire. Le dicton « rendre le mal par le bien » vient clairement d’être promu comme une ressource et une commodité pour les classes dirigeantes et pour ces personnes perverses qui possèdent l’autorité et le pouvoir d’exploiter et de piétiner les défavorisés. En même temps, pour apaiser les classes défavorisées et les empêcher de se venger et de devenir hostiles aux riches, aux élites et à la classe dirigeante, ces soi-disant penseurs et éducateurs se positionnent au sommet de la suprématie morale, promouvant ce dicton sous prétexte d’exiger de chacun une bonne conduite morale. Cela ne crée-t-il pas encore plus de contradictions au sein de la société ? Plus tu réprimes les gens, plus la société se révèle injuste. Si la société était vraiment juste et équitable, serait-il encore nécessaire de juger et d’exiger la conduite morale des gens en utilisant ce dicton ? C’est clairement dû au fait qu’il n’y a pas de justice dans la société, ni parmi les hommes. Si les malfaiteurs pouvaient être punis par la loi, ou si ceux qui ont de l’argent et du pouvoir étaient également responsables devant la loi, alors le dicton « rendre le mal par le bien » serait invalide et n’existerait pas. Combien de gens ordinaires seraient capables de nuire à un dirigeant ? Combien de pauvres seraient capables de faire du mal aux riches ? Cela leur serait difficile à réaliser. Ainsi donc, le dicton « rendre le mal par le bien » s’adresse clairement aux gens ordinaires, aux pauvres et aux classes inférieures : c’est un dicton immoral et injuste. Par exemple, si tu exiges qu’un représentant du gouvernement rende le mal par le bien, il te dira : « Quel mal dois-je payer de retour ? Qui oserait se moquer de moi ? Qui oserait m’offenser ? Qui oserait me dire non ? Je tuerai quiconque me dira non, j’exterminerai toute sa famille et chacun de ses proches ! » Tu vois, pour les représentants du gouvernement, il n’y a aucun mal à payer de retour, donc le dicton « rendre le mal par le bien » n’existe même pas pour eux. Si tu leur dis : « Vous devez pratiquer cette conduite morale, rendre le mal par le bien, vous devez posséder cette conduite morale », ils te répondront : « Bien sûr, je peux le faire. » C’est un mensonge trompeur, de bout en bout. Dans tous les cas, « rendre le mal par le bien » n’est essentiellement qu’un dicton promu par les moralistes sociaux comme un moyen d’apaiser les classes inférieures, et plus encore, c’est un dicton qui est promu afin d’asservir les classes inférieures. Il est promu pour stabiliser davantage l’autorité de la classe dirigeante, pour briguer les faveurs de la classe dirigeante et pour perpétuer l’asservissement des classes inférieures, afin qu’elles ne se plaignent pas même si elles sont asservies pendant des générations. De là, nous pouvons voir que, dans ce genre de société, les lois et les systèmes sont clairement injustes : ce genre de société n’est pas gouvernée par la vérité et elle n’est pas gouvernée par la vérité, la justice, ni la droiture. Au lieu de cela, elle est gouvernée par le mal et par le pouvoir de l’homme, quels que soient les dirigeants. Si les gens ordinaires servaient comme dirigeants, la situation serait exactement la même. C’est l’essence de ce système social. Le dicton « Rendre le mal par le bien » expose ce fait. L’expression a clairement une certaine qualité du point de vue politique : c’est une exigence placée sur la conduite morale de l’homme afin de renforcer la domination des classes dirigeantes et l’asservissement des classes inférieures.

Non seulement l’exigence que les gens rendent le mal par le bien ne correspond pas aux besoins ou aux exigences normaux de l’humanité, ni au caractère et à la dignité de l’humanité, mais naturellement, c’est encore moins une norme appropriée pour évaluer la qualité de l’humanité d’une personne. Cette exigence est très éloignée de l’humanité réelle : ce n’est pas seulement que c’est irréalisable, elle n’aurait jamais dû être promue à la base. Ce n’est qu’un dicton, une stratégie employée par la classe dirigeante pour renforcer son pouvoir et son contrôle sur les masses. Naturellement, Dieu n’a jamais promu ce genre de paroles, que ce soit à l’ère de la Loi, à l’ère de la Grâce ou à l’ère du Règne actuelle, et Dieu n’a jamais utilisé ce genre de méthode, de maxime ou d’exigence comme base pour évaluer la qualité de l’humanité des gens. En effet, que quelqu’un soit moral ou immoral et que sa conduite morale soit bonne ou mauvaise, Dieu ne considère que son essence : ces paroles sur la conduite morale n’existent tout simplement pas dans le domaine de Dieu. Ainsi, le dicton sur la conduite morale « rendre le mal par le bien » est invalide dans la maison de Dieu et ne mérite pas d’analyse. Que tu rendes le mal par le bien ou que tu rétribues le mal par la vengeance, comment les croyants devraient-ils considérer la question de « récompenser le mal » ? Avec quelle attitude et de quel point de vue doivent-ils considérer et aborder cette question ? Si quelqu’un commet un acte infâme dans l’Église, la maison de Dieu a ses propres décrets administratifs et principes pour traiter cette personne : il n’est pas nécessaire que quiconque venge la victime ou la défende contre l’injustice. Il n’y a pas besoin de cela dans la maison de Dieu, et l’Église traitera naturellement le problème selon les principes. C’est un fait qui peut être à la fois observé et vécu par les gens. Pour le dire très clairement et précisément : l’Église a des principes pour gérer les gens, et la maison de Dieu a des décrets administratifs. Et Dieu, alors ? En ce qui concerne Dieu, toute personne qui fait le mal sera punie en conséquence, et Dieu dictera quand et comment elle sera punie. Les principes de châtiment de Dieu sont absolument inséparables de Son tempérament et de Son essence. Dieu a un tempérament juste et qui ne souffre aucune offense, Il a la majesté et la colère, et tous ceux qui commettent le mal seront punis par Lui en conséquence. C’est bien plus grand que les lois de l’homme, cela surpasse l’humanité et toutes les lois séculières. Non seulement c’est juste, raisonnable et conforme aux désirs de l’humanité, mais cela ne nécessite pas non plus les applaudissements et l’affirmation de tout le monde. Cela ne t’oblige pas à juger les choses du point de vue de la suprématie morale. Lorsque Dieu fait ces choses, Il a Ses propres principes et Son propre calendrier. Il devrait être laissé à Dieu le soin d’agir comme Il peut le faire, et les gens devraient s’abstenir d’intervenir, car cela n’a rien à voir avec eux. Qu’est-ce que Dieu demande aux gens en ce qui concerne la question de « rétribuer le mal » ? Qu’ils n’agissent pas et ne se vengent pas d’autrui par impétuosité. Que dois-tu faire si quelqu’un t’offense, te harcèle ou même, désire te faire du mal ? N’existe-t-il pas des principes pour gérer de telles choses ? (Si.) Il existe des solutions et des principes pour ces choses, et une base dans les paroles de Dieu et la vérité. Indépendamment de toute autre chose, le dicton sur la conduite morale « rendre le mal par le bien » n’est pas non plus une norme permettant de juger de la qualité de l’humanité des gens. Tout au plus, si quelqu’un est capable de rendre le mal par le bien, on peut dire qu’il est relativement tolérant, simple, bon enfant et magnanime, qu’il n’est pas mesquin et qu’il possède une conduite morale passable. Cependant, la qualité de l’humanité de cette personne peut-elle être évaluée et jugée sur la base de ce seul dicton ? Non, absolument pas. Il faut aussi tenir compte de ce qu’elle poursuit, du chemin qu’elle suit, de son attitude envers la vérité et les choses positives, etc. C’est la seule façon de juger avec précision si elle a ou non de l’humanité.

Ceci conclut notre échange pour aujourd’hui.

Le 26 mars 2022

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