En quoi consiste la poursuite de la vérité (7) Partie 3

Maintenant, Je vais échanger sur le dicton « Sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres ». Ce dicton renvoie à une vertu de la culture traditionnelle chinoise que les gens considèrent comme noble et éminente. Bien entendu, ces opinions sont un peu exagérées et irréalistes, mais quoi qu’il en soit, il s’agit de quelque chose qui est universellement reconnu comme une vertu. Chaque fois que quelqu’un entend parler de cette vertu, son esprit imagine certaines scènes. Par exemple : des gens qui mettent de la nourriture dans les assiettes des autres quand ils mangent ensemble et qui laissent le meilleur aux autres, des gens qui laissent les autres passer devant eux quand ils font la queue à l’épicerie, des gens qui laissent les autres acheter leur billet en premier à la gare ou à l’aéroport, des gens qui cèdent le passage quand ils marchent ou conduisent, et qui laissent les autres passer en premier… Tout cela constitue de “beaux” exemples de l’expression « Un pour tous, et tous pour un ». Ces scènes montrent toutes à quel point la société et le monde sont chaleureux, harmonieux, heureux et paisibles. Le degré de bonheur est si élevé qu’il dépasse la norme. Si on demande à cette personne : « Pourquoi es-tu aussi heureuse ? », elle répond : « La culture traditionnelle chinoise préconise de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. Nous mettons tous cette idée en pratique et nous n’avons aucun mal à le faire. Nous nous considérons tellement bénis. » De telles scènes vous ont-elles traversé l’esprit ? (Oui.) Où trouve-t-on ces scènes ? On les trouve dans les peintures du festival du printemps qu’on affichait sur les murs pendant le Nouvel An chinois avant les années 1990. On les trouve dans l’esprit des gens et même dans de soi-disant mirages, ou dans des châteaux dans le ciel. En bref, de telles scènes n’existent pas dans la vie réelle. Le dicton « Sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres » est aussi, bien entendu, une exigence des moralistes au sujet des critères moraux. Il s’agit d’un dicton concernant la conduite morale de l’homme, qui exige que les gens tiennent compte des autres en premier, plutôt que d’eux-mêmes, avant d’agir. Ils devraient tenir compte des intérêts des autres et non pas des leurs. Les gens devraient penser aux autres et apprendre à se sacrifier. Autrement dit, ils doivent abandonner leurs propres intérêts, leurs exigences, leurs désirs et leurs ambitions, et même aller jusqu’à abandonner tout ce qui est à eux et penser d’abord aux autres. Que l’homme puisse ou non répondre à cette exigence, il faut d’abord poser cette question : quel type de personnes avancent cette opinion ? Ces gens comprennent-ils l’humanité ? Comprennent-ils les instincts et l’essence de l’humanité de cette créature qu’est l’homme ? Ils n’en ont pas la moindre compréhension. Les gens qui avancent ce dicton doivent avoir été extrêmement stupides pour imposer l’exigence irréaliste qui consiste à sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres à quelqu’un comme l’homme, une créature égoïste qui non seulement a des pensées et un libre arbitre, mais qui est aussi pleine d’ambitions et de désirs. Que les gens soient capables ou non de répondre à cette exigence, étant donné l’essence et les instincts de ces gens en tant que créatures, les moralistes qui ont avancé cette exigence étaient vraiment inhumains. Pourquoi dis-Je qu’ils étaient inhumains ? Par exemple, quand quelqu’un a faim, il ressent instinctivement sa propre faim et ne se demandera pas si quelqu’un d’autre a faim. Il dira : « J’ai faim, je veux manger quelque chose. » Il pensera d’abord à lui-même. C’est normal, naturel et approprié. Aucune personne qui a faim ne s’opposera à ce qu’elle ressent vraiment et demandera : « Que veux-tu manger ? » Est-il normal qu’une personne demande à quelqu’un d’autre ce qu’il veut manger, alors que cette personne a elle-même faim ? (Non.) Le soir, quelqu’un qui est fatigué, épuisé, dira : « Je suis fatigué. Je veux aller me coucher. » Personne ne dira : « Je suis fatigué, peux-tu donc aller te coucher et dormir pour moi ? Quand tu dors, je me sens moins fatigué. » Ne serait-il pas anormal que cette personne s’exprime ainsi ? (Si.) Tout ce que les gens sont capables de penser et de faire instinctivement, c’est entièrement pour leur propre bien. Ils se débrouillent déjà bien s’ils sont capables de prendre soin d’eux-mêmes, c’est là l’instinct humain. Si tu es capable de vivre de manière autonome, en ayant atteint le stade où tu peux vivre et gérer les problèmes seul, si tu peux prendre soin de toi, aller chez le médecin quand tu tombes malade, comprendre comment te remettre d’une maladie, et comment résoudre tous les problèmes et toutes les difficultés qui surviennent dans la vie, alors tu te débrouilles déjà plutôt bien. Cependant, sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres exige que tu abandonnes ces besoins que tu as au profit des intérêts des autres ; ne rien faire pour toi-même et, au contraire, être obligé de tenir compte d’abord des intérêts des autres et de tout faire pour le bien des autres. N’est-ce pas inhumain ? Selon Moi, cela prive purement et simplement les gens de leur droit de vivre. Les besoins de base dans la vie sont quelque chose que tu devrais gérer seul, alors pourquoi les autres devraient-ils sacrifier leurs propres intérêts pour faire ces choses et les gérer pour toi ? Quel genre de personne cela ferait-il de toi ? Es-tu quelque peu handicapé mentalement, infirme, ou es-tu un animal de compagnie ? Toutes ces choses, les gens devraient les faire instinctivement, pourquoi les autres devraient-ils abandonner les choses qu’ils sont censés faire et sacrifier leur énergie pour faire ces choses à ta place ? Est-ce approprié ? Cette exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est-elle pas simplement une fanfaronnade ? (Si.) Quelle impression donne cette façon de parler et d’où vient-elle ? N’émane-t-elle pas de ces soi-disant moralistes qui n’ont pas la moindre compréhension des instincts, des besoins et de l’essence de l’homme, et de leur vif désir de se vanter de leur supériorité morale ? (Si.) N’est-ce pas inhumain ? (Si.) Si tout le monde sacrifiait ses propres intérêts pour le bien des autres, alors comment les gens géreraient-ils leurs propres affaires ? Considères-tu vraiment que tous les autres sont infirmes, incapables de gérer leur propre vie, des idiots, des handicapés mentaux ou des imbéciles ? Si ce n’est pas le cas, alors pourquoi dois-tu sacrifier tes propres intérêts pour le bien des autres et exiger que les autres abandonnent leurs propres intérêts pour toi ? Même certaines personnes handicapées ne veulent pas que les autres leur donnent un coup de main, au contraire, elles veulent gagner leur vie elles-mêmes et gérer leur propre vie, elles n’ont pas besoin que les autres paient un prix supplémentaire pour elles ou qu’ils leur apportent la moindre aide supplémentaire. Elles veulent que les autres les traitent correctement ; c’est une façon pour elles de conserver leur dignité. Ce qu’elles veulent des autres, c’est le respect, et non la compassion et la pitié. C’est encore plus le cas de ceux qui peuvent prendre soin d’eux-mêmes, n’est-ce pas ? Par conséquent, cette exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres ne tient pas la route, selon Moi. Elle viole les instincts de l’homme et le sens de sa conscience, et elle est, à tout le moins, inhumaine. Même si le but est de préserver les normes sociales, l’ordre public et les relations interpersonnelles normales, il n’y a nul besoin d’exiger de cette manière déraisonnable et inhumaine que tout le monde s’oppose à sa propre volonté et vive pour les autres. Ne serait-ce pas un peu tordu et anormal si les gens vivaient pour les autres et non pour eux-mêmes ?

Dans quelles circonstances l’exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres s’applique-t-elle ? L’une de ces circonstances, c’est quand des parents agissent pour le bien de leurs enfants. Il y a de fortes chances pour que cela se produise pendant une période limitée. Avant que les enfants deviennent adultes, leurs parents doivent faire de leur mieux pour prendre soin d’eux. Pour élever leurs enfants et les amener à l’âge adulte, et s’assurer qu’ils mènent une vie saine, heureuse et joyeuse, les parents sacrifient leur jeunesse, dépensent leur énergie, mettent de côté les plaisirs de la chair et sacrifient même leur carrière et leurs passe-temps. Ils font tout cela pour leurs enfants. C’est une responsabilité. Pourquoi les parents doivent-ils assumer cette responsabilité ? Parce que tous les parents ont l’obligation d’élever leurs enfants. C’est leur responsabilité, à laquelle ils ne peuvent se dérober. Cependant, les gens n’ont pas cette obligation vis-à-vis de la société et de l’humanité. Si tu prends soin de toi-même, si tu ne crées pas de problèmes et si tu ne causes pas d’ennuis aux autres, alors tu te débrouilles déjà plutôt bien. Il y a une autre circonstance où les gens qui ont un handicap physique sont incapables de prendre soin d’eux-mêmes et ont besoin que leurs parents, leurs frères et sœurs, et même les services d’aide sociale les assistent dans leur vie et les aident à survivre. Une autre circonstance particulière, c’est quand des gens ou des régions sont frappés par une catastrophe naturelle et qu’ils ne peuvent pas survivre sans aide d’urgence. Dans ce cas, ils ont besoin de l’aide des autres. Y a-t-il d’autres circonstances, en dehors de celles-ci, où les gens devraient sacrifier leurs propres intérêts par souci d’aider les autres ? Peut-être pas. Dans la vie réelle, la société est férocement compétitive, et si l’on ne dépense pas absolument toute son énergie mentale pour bien faire son travail, il est difficile de s’en sortir, de survivre. L’humanité est incapable de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. C’est déjà bien si elle peut garantir sa propre survie et ne pas empiéter sur les intérêts des autres. En fait, le véritable visage de l’humanité se reflète encore plus précisément dans les conflits et les tueries vengeresses dans lesquels elle s’engage au sein du contexte et des circonstances sociales de la vie réelle. Au cours des événements sportifs, tu vois que lorsque des athlètes dépensent absolument toute leur énergie pour faire leurs preuves et, en fin de compte, pour sortir vainqueurs, aucun d’entre eux ne dira : « Je ne veux pas du titre de champion. Je pense que tu devrais l’avoir. » Personne ne ferait jamais ça. C’est l’instinct des gens de se battre pour être les premiers, pour être les meilleurs et pour l’emporter. En réalité, les gens sont simplement incapables de sacrifier leurs propres intérêts pour le bien des autres. Ce n’est pas l’instinct de l’homme d’avoir ce besoin ou cette volonté de sacrifier ses intérêts pour le bien des autres. Étant donné l’essence et la nature de l’homme, celui-ci ne peut qu’agir pour lui-même, et c’est seulement cela qu’il fera. Si une personne agit dans son propre intérêt et, ce faisant, si elle est capable de prendre le bon chemin, c’est une bonne chose, et cette personne peut être considérée comme une bonne création parmi les hommes. Si, en agissant dans ton propre intérêt, tu es capable de prendre le bon chemin, de poursuivre la vérité et les choses positives, et si tu as une influence positive sur les gens qui t’entourent, tu t’en sors déjà plutôt bien. Promouvoir et faire avancer l’idée de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est rien de plus qu’une fanfaronnade. Cela n’est pas en accord avec les besoins de l’homme et encore moins avec l’état actuel de l’humanité. Même si l’exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est pas en accord avec la réalité et qu’elle est inhumaine, elle occupe encore une certaine place au fond du cœur des gens et, à des degrés divers, elle influence et entrave encore leurs pensées. Quand les gens n’agissent que pour eux-mêmes, quand ils n’agissent pas pour les autres, qu’ils n’aident pas les autres, qu’ils ne pensent pas aux autres ou ne font pas preuve de considération envers les autres, ils se sentent souvent condamnés dans leur cœur. Ils ressentent une pression invisible et parfois même le regard critique des autres qui les fixe. Tous ces sentiments émergent du fait de l’influence de l’idéologie morale traditionnelle profondément enracinée dans leur cœur. Avez-vous également été influencés, à des degrés divers, par la culture traditionnelle qui impose que vous devez sacrifier vos propres intérêts pour le bien des autres ? (Oui.) Bon nombre de gens approuvent encore les exigences que la culture traditionnelle impose, et si quelqu’un est capable de répondre à ces exigences, les gens penseront du bien de lui et personne ne lui fera de reproches ou ne s’opposera à lui, quel que soit le nombre d’exigences auxquelles il répond. Si quelqu’un voyait une personne regarder quelqu’un d’autre tomber dans la rue et ne pas aller l’aider, tout le monde serait mécontent de cette personne et dirait qu’elle est inhumaine. Cela montre que les normes requises par la culture traditionnelle qui sont appliquées à l’homme occupent une certaine place dans le cœur des gens. Alors, si une personne est évaluée en fonction des choses issues de la culture traditionnelle, est-ce juste ? Ceux qui ne comprennent pas la vérité ne seront jamais capables de comprendre pleinement ce problème. On pourrait dire que la culture traditionnelle fait partie de la vie humaine depuis des millénaires, mais quel effet a-t-elle réellement produit ? A-t-elle changé la vision spirituelle de l’humanité ? A-t-elle apporté la civilisation et le progrès à la société ? A-t-elle résolu les problèmes de sécurité publique dans la société ? A-t-elle réussi à éduquer l’humanité ? Elle n’a résolu aucun de ces problèmes. La culture traditionnelle n’a pas été efficace du tout, de sorte que nous pouvons dire avec certitude que les normes requises qu’elle applique à l’homme ne peuvent pas être considérées comme des critères ; il s’agit simplement de contraintes qui ont pour but de lier les mains et les pieds des gens, de limiter leurs pensées et de réglementer leur comportement. Où que l’homme aille, ces normes requises font en sorte qu’il se comporte bien, qu’il suive les règles, qu’il ait une ressemblance humaine, qu’il respecte les personnes âgées et qu’il se soucie des jeunes, et qu’il sache comment respecter l’ancienneté. Elles font en sorte qu’une personne ne contrarie pas les autres en se montrant naïve et impolie. Tout au plus, ces normes ne font qu’amener les gens à paraître un peu plus présentables et raffinés. En réalité, cela n’a rien à voir avec l’essence des gens et permet seulement de gagner l’approbation momentanée des autres et de satisfaire sa vanité. Tu es vraiment ravi quand les gens te disent que tu es une bonne personne parce que tu fais des courses pour eux. Quand tu montres que tu peux prendre soin des jeunes et des personnes âgées en leur laissant ta place dans le bus, et que les autres disent que tu es un bon enfant, que tu es l’avenir de la nation, tu es également ravi. Tu es aussi ravi quand tu fais la queue pour acheter des billets et que tu laisses quelqu’un derrière toi acheter les siens en premier, et les autres te portent aux nues parce ce que tu es vraiment prévenant. Après avoir suivi quelques règles et manifesté quelques bons comportements, tu estimes que tu as un caractère noble. Si tu crois que tu as un statut plus élevé que les autres après quelques bonnes actions ponctuelles, n’est-ce pas stupide ? Cette stupidité peut t’amener à perdre ton chemin et ta raison. Il ne vaut pas la peine de passer trop de temps à échanger sur ce dicton concernant la conduite morale qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. Les problèmes associés à ce dicton sont assez faciles à discerner, parce que tout cela fausse et déforme l’humanité des gens, leur caractère et leur dignité, dans une très grande mesure. Il les rend plus hypocrites, moins concrets, plus suffisants et moins capables de savoir comment ils devraient vivre, comment discerner les gens, les événements et les choses de la vie réelle, et comment faire face aux divers problèmes qui leur arrivent dans la vie réelle. Les gens ne sont capables que d’apporter une certaine aide et de soulager les autres de leurs soucis et de leurs problèmes, mais ils perdent leurs repères quant au chemin qu’ils devraient prendre dans la vie, ils sont manipulés par Satan et font l’objet de ses moqueries ; n’est-ce pas là une marque d’humiliation ? Quoi qu’il en soit, cette soi-disant norme morale selon laquelle il faut sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres constitue un dicton hypocrite et pervers. Bien entendu, à cet égard, Dieu exige simplement des hommes qu’ils assument leurs obligations, leurs responsabilités, et les devoirs dont ils ont été chargés, qu’ils ne blessent pas les gens, qu’ils ne nuisent pas ou ne portent pas atteinte aux gens, et qu’ils agissent d’une façon dont les autres pourront profiter et bénéficier ; c’est suffisant. Dieu n’exige pas que les gens assument des responsabilités ou des obligations supplémentaires. Si tu peux accomplir tout ton travail, tous tes devoirs, toutes tes obligations et responsabilités, tu t’en sors déjà bien. N’est pas simple ? (Si.) Tout cela s’accomplit facilement. Étant donné que c’est aussi simple, et que tout le monde le comprend, il n’est nul besoin d’échanger à ce sujet de façon plus détaillée.

Maintenant, Je vais parler de cette déclaration sur la conduite morale : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. » La différence entre cette déclaration et les autres normes requises en ce qui concerne la conduite morale, c’est que cette norme-ci s’adresse spécifiquement aux femmes. Dire : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » est une exigence inhumaine et irréalisable à l’égard des femmes, exigence imposée par de soi-disant moralistes. Pourquoi dis-Je cela ? Cette norme exige que toutes les femmes, qu’il s’agisse de filles ou d’épouses, soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. Afin d’être considérées comme des femmes bonnes et respectables, elles doivent adopter ce genre de conduite morale et posséder ce caractère moral. Ce que cela implique pour les hommes, c’est que les femmes doivent être vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, alors que les hommes n’ont pas à l’être. Les hommes n’ont pas à être vertueux ou gentils et encore moins doux et d’une grande moralité. Que doivent faire les hommes ? Si leur femme n’est pas vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, ils peuvent divorcer ou l’abandonner. Si un homme ne supporte pas l’idée d’abandonner sa femme, que doit-il faire ? Il doit la transformer en femme vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, voilà sa responsabilité et son obligation. La responsabilité sociétale des hommes est de surveiller, guider et superviser strictement les femmes. Les hommes doivent complètement jouer leur rôle d’êtres supérieurs, ils doivent réprimer les femmes vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, faire office de seigneurs et de maîtres de maison pour elles, et s’assurer que les femmes font ce qu’elles sont censées faire et s’acquittent de leurs obligations légitimes. Les hommes, par contre, n’ont pas à adopter ce genre de conduite morale, ils font exception à cette règle. Étant donné que les hommes font exception à cette règle, cette affirmation sur la conduite morale est simplement une norme grâce à laquelle les hommes peuvent juger les femmes. Autrement dit, quand un homme veut épouser une femme qui a une bonne conduite morale, comment doit-il juger cette femme ? Il peut simplement déterminer si cette femme est vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. Si elle est vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, il peut l’épouser, si elle ne l’est pas, alors il ne doit pas l’épouser. S’il épousait une telle femme, les autres la mépriseraient et diraient même qu’elle n’est pas une bonne personne. Alors, d’après les moralistes, à quelles exigences spécifiques les femmes doivent-elles répondre afin d’être considérées comme vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité ? Ces adjectifs ont-ils une signification particulière ? Il y a beaucoup de sens derrière chacun des quatre mots « vertueuse », « gentille », « douce » et « moralité », et il n’est facile pour personne d’être à la hauteur de chacun de ces traits de caractère. Aucun homme, aucun intellectuel ne peut être à la hauteur de ces traits de caractère et pourtant, ces gens exigent que des femmes ordinaires le soient, c’est incroyablement injuste envers les femmes. Alors, quels sont les comportements élémentaires et les formes spécifiques de conduite morale dont les femmes doivent faire preuve afin d’être considérées comme vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité ? Tout d’abord, les femmes ne doivent jamais mettre les pieds en dehors des chambres intérieures de leur résidence et elles doivent bander leurs pieds pour qu’ils aient une longueur d’environ dix centimètres, ce qui est inférieur à la longueur de la paume d’un petit enfant. Cela restreint les femmes et permet de s’assurer qu’elles ne peuvent pas aller où bon leur semble. Avant de se marier, les femmes ne sont pas autorisées à sortir des chambres intérieures de leur résidence, elles doivent rester cloîtrées dans leurs boudoirs et ne doivent pas se montrer en public. Si elles peuvent respecter ces règles, alors elles possèdent le caractère moral des femmes célibataires vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. Après s’être mariée, une femme doit faire preuve d’obéissance filiale vis-à-vis de ses beaux-parents et traiter les autres parents de son mari poliment. Quelle que soit la façon dont elle est traitée, ou maltraitée, par la famille de son mari, elle doit supporter les souffrances et les critiques, comme une bête de somme loyale. Non seulement elle doit servir tous les membres de la famille, jeunes et vieux, mais elle doit aussi porter des enfants pour perpétuer la lignée ancestrale, et tout cela sans la moindre plainte. Même si elle est battue ou si elle subit des torts à cause de ses beaux-parents, quel que soit son degré d’épuisement, et même si elle doit travailler dur, elle ne peut jamais se plaindre à son mari de tout cela. Même si elle est tyrannisée par ses beaux-parents, elle ne peut pas le dire à qui que ce soit en dehors de la famille ni répandre la moindre rumeur sur sa famille. Quels que soient les torts qu’elle a subis, elle ne peut pas en parler et doit encaisser les insultes et les humiliations en silence. Non seulement elle doit tolérer les souffrances et les critiques, mais elle doit également apprendre à se soumettre docilement à l’oppression, contenir son indignation, endurer l’humiliation et endosser le fardeau de la responsabilité. Elle doit apprendre l’art de la résistance et de la tolérance. Quels que soient les mets délicats servis à un repas, elle doit laisser les autres membres de la famille les manger en premier. Pour montrer son obéissance filiale, elle doit laisser ses beaux-parents manger les premiers, puis son mari et ses enfants. Quand tous les autres ont mangé et que tous les mets délicats ont été consommés, on la laisse se remplir l’estomac avec les restes, quels qu’ils soient. Outre ces exigences dont Je viens de parler, on attend aussi des femmes, à l’époque moderne, qu’elles « brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine. » Quand J’ai entendu cette expression, Je me suis demandé ce que faisaient tous les hommes, si on attendait des femmes qu’elles brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine ? Les femmes doivent cuisiner pour toute la famille, s’occuper des tâches ménagères et prendre soin des enfants à la maison, puis aller trimer dans les champs. Elles doivent exceller à la maison comme en dehors de chez elles, en s’acquittant de toutes ces tâches. Par contre, les hommes n’ont qu’à aller travailler, puis ils rentrent chez eux et passent leur temps à prendre du plaisir, et ils ne font aucune corvée domestique. Si quelque chose les a mis en colère au travail, ils passent leurs nerfs sur leur femme et leurs enfants. Est-ce juste ? Qu’avez-vous observé de ces questions dont J’ai parlé ? Personne n’a la moindre exigence quant à la conduite morale des hommes, pourtant, on attend des femmes qu’elles brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine, en plus de conserver un caractère vertueux, gentil, doux et d’une grande moralité. Combien de femmes sont capables de répondre à de telles exigences ? N’est-il pas injuste d’avoir de telles exigences à l’égard des femmes ? Si une femme commet la moindre erreur, elle est battue, insultée et peut même être abandonnée par son mari. Les femmes doivent simplement endurer tout cela, et si elles ne peuvent vraiment plus le supporter, le seul choix qui leur reste, c’est le suicide. N’est-ce pas plutôt oppressif d’avoir spécifiquement de telles exigences inhumaines à l’égard des femmes, alors qu’elles sont physiquement plus faibles, moins puissantes et physiquement moins capables que les hommes ? Quant aux femmes qui sont ici aujourd’hui, ne trouveriez-vous pas cela excessif si les gens avaient de telles exigences à votre égard dans la vie réelle ? Les hommes sont-ils réellement censés contrôler les femmes ? Sont-ils censés être les esclavagistes des femmes et les pousser à endurer des souffrances ? Étant donné cet état des choses pervers, ne pouvons-nous pas conclure que le dicton « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » provoque en réalité des fractures au sein de la société ? N’est-ce pas clairement élever le statut des hommes au sein de la société, tout en réduisant délibérément celui des femmes ? Cette exigence amène les hommes et les femmes à croire fermement que le statut social de ces dernières et leur valeur pour la société sont moindres, et non pas égaux à ceux des hommes. Par conséquent, les femmes devraient être vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, elles devraient subir de mauvais traitements et être victimes de discrimination, humiliées et privées de droits humains au sein de la société. Par contre, il est considéré comme acquis que les hommes sont les chefs de famille et qu’ils exigent raisonnablement que les femmes soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. N’est-ce pas là produire intentionnellement des conflits au sein de la société ? N’est-ce pas là provoquer intentionnellement des fractures au sein de la société ? Certaines femmes ne vont-elles pas se révolter après avoir subi des mauvais traitements pendant de longues périodes ? (Si.) Partout où l’injustice a lieu, il y aura des révoltes. Ce dicton sur la conduite morale est-il équitable et juste envers les femmes ? À tout le moins, il n’est ni équitable ni juste envers les femmes, il autorise simplement les hommes à agir encore plus effrontément, il creuse les fossés au sein de la société, il accroît le statut des hommes au sein de la société et amoindri celui des femmes, tout en privant également encore plus les femmes de leur droit d’exister et en exacerbant subtilement les inégalités de statut entre les hommes et les femmes au sein de la société. Je peux résumer le rôle que les femmes jouent à la maison et dans la société en général, ainsi que le genre de conduite morale qu’elles adoptent, en deux mots seulement : « souffre-douleur ». Le dicton à propos de la conduite morale selon lequel « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » exige que les femmes respectent les aînés de la famille, qu’elles aiment les jeunes membres de la famille et qu’elles en prennent soin, qu’elles se montrent particulièrement respectueuses envers leur mari et qu’elles soient aux petits soins pour lui. Elles doivent gérer toutes les affaires de la famille, à la maison comme à l’extérieur, et quelles que soient les souffrances qu’elles endurent, elles ne peuvent jamais se plaindre. N’est-ce pas là priver les femmes de leurs droits ? (Si.) C’est là priver les femmes de leur liberté, de leur droit à la liberté de parole et de leur droit d’exister. Est-il humain de priver les femmes de tous leurs droits et d’exiger malgré tout qu’elles assument leurs responsabilités ? Cela revient à piétiner les femmes et à faire s’abattre un fléau sur elles !

Il est assez évident que les moralistes qui ont imposé cette exigence aux femmes et qui, par la même occasion, ont fait s’abattre un fléau sur elles étaient des hommes, et non des femmes. Les femmes ne choisiraient pas de piétiner leurs semblables, il s’agissait donc certainement de l’œuvre d’hommes. Ils craignaient que si les femmes devenaient trop compétentes, si elles prenaient trop d’autorité et si elles avaient trop de liberté, elles deviendraient les égales des hommes, à moins de les superviser et de les contrôler de manière stricte. Peu à peu, les femmes compétentes gagneraient alors un statut plus élevé que celui des hommes, elles cesseraient de faire leurs devoirs domestiques et cela, croyaient-ils, aurait un impact sur l’harmonie des ménages. Si chaque ménage manquait d’harmonie, alors la société dans son ensemble perdrait de son harmonie, ce qui inquiétait les dirigeants du pays. Tu vois, quel que soit l’objet de nos discussions, la conversation semble toujours revenir à la classe dirigeante. Celle-ci nourrit des intentions malfaisantes, elle souhaite gérer les femmes et prendre des mesures contre elles, ce qui est inhumain. Cette classe dirigeante exige des femmes, que ce soit chez elles ou au sein de la société en général, qu’elles se montrent complètement obéissantes, qu’elles se soumettent docilement à l’oppression, qu’elles soient humbles et s’avilissent, qu’elles encaissent toutes les insultes, qu’elles soient bien élevées et raisonnables, dociles et prévenantes, qu’elles supportent toutes les souffrances et les critiques, et ainsi de suite. Clairement, cette classe dirigeante s’attend simplement à ce que les femmes fassent office de souffre-douleur et de carpettes. Si les femmes devaient faire tout cela, seraient-elles encore humaines ? Si elles étaient vraiment capables de répondre à toutes ces exigences, elles ne seraient pas humaines. Elles seraient comme les idoles vénérées par les incroyants, idoles qui ne mangent pas et ne boivent pas, qui sont détachées des soucis matériels mondains, qui ne se mettent jamais en colère et n’ont aucune personnalité. Ou bien elles seraient peut-être comme des marionnettes ou des machines, qui ne pensent pas ou ne réagissent pas de manière autonome. N’importe quelle personne véritable a des opinions et des points de vue quant aux affirmations et aux restrictions du monde extérieur. Ces personnes ne pourraient jamais se soumettre docilement à toutes les formes d’oppression. C’est pourquoi les mouvements pour les droits des femmes sont apparus à l’époque moderne. Le statut des femmes au sein de la société s’est progressivement amélioré au cours des cent dernières années, approximativement, et les femmes se sont finalement libérées des entraves qui les limitaient autrefois. Pendant combien d’années les femmes ont-elles été soumises à cet esclavage ? En Extrême-Orient, les femmes ont été asservies pendant de nombreux millénaires, au moins. Cet esclavage était incroyablement cruel et brutal. On bandait les pieds des femmes, au point qu’elles ne pouvaient même pas marcher, et personne ne défendait ces femmes face à l’injustice. J’ai entendu dire qu’aux XVIIème et XVIIIème siècles, certains pays et certaines régions d’Occident imposaient aussi certaines restrictions à la liberté des femmes. Comment restreignait-on les femmes à cette époque ? On les obligeait à porter des jupes à crinoline, qui était fixées à leur taille avec des fermoirs en métal, et ces jupes étaient soutenues par de lourds anneaux métalliques qui pendaient. De ce fait, il était très peu pratique pour les femmes de quitter leur domicile ou de se promener, et cela réduisait considérablement leur mobilité. Par conséquent, les femmes avaient beaucoup de mal à marcher sur de longues distances ou à quitter leur domicile. Que faisaient les femmes dans ces circonstances difficiles ? Elles ne pouvaient qu’acquiescer en silence et rester chez elles, et elles ne pouvaient pas parcourir de longues distances à pied. Sortir pour aller se promener, admirer des paysages, élargir leur horizon, ou rendre visite à des amis n’était pas envisageable. Voilà la méthode qui était employée dans les sociétés occidentales pour restreindre les femmes. On ne voulait pas que les femmes quittent leur domicile et qu’elles entrent en contact avec qui elles souhaitaient. À cette époque, les hommes pouvaient prendre leur calèche tirée par des chevaux pour aller partout où ils le voulaient, sans aucune limitation, mais les femmes étaient soumises à toutes sortes de restrictions quand elles sortaient de chez elles. À l’époque moderne, de moins en moins de restrictions sont désormais imposées aux femmes : le bandage des pieds a été interdit et les femmes orientales sont libres de choisir avec qui elles veulent avoir une relation. Les femmes sont relativement libérées à présent et elles sortent peu à peu de l’ombre de l’esclavage. En sortant de cette ombre, elles sont entrées dans la société et ont lentement commencé à assumer leur juste part de responsabilités. Les femmes sont parvenues à un statut relativement élevé au sein de la société et elles jouissent de plus de droits et de privilèges qu’auparavant. Progressivement, des femmes Premières ministres et présidentes ont commencé à être élues dans certains pays. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose pour l’humanité que le statut des femmes s’améliore progressivement ? À tout le moins, cette amélioration de leur statut a permis aux femmes une certaine mesure de liberté et de libération. C’est certainement bon pour les femmes. Cela profite-t-il à la société que les femmes soient libres et qu’elles aient le droit de s’exprimer ? En fait, c’est bénéfique. Il se trouve que les femmes sont capables de faire de nombreuses choses que les hommes ne font pas bien ou ne veulent pas faire. Les femmes excellent dans de nombreux métiers. De nos jours, les femmes peuvent non seulement conduire des voitures, mais elles peuvent aussi piloter des avions. Certaines femmes servent à des postes officiels ou en tant que présidentes régissant les affaires des nations, et elles font leur travail tout aussi bien que les hommes. Cela montre clairement que les femmes sont égales aux hommes. Désormais, les droits dont les femmes devraient bénéficier sont pleinement encouragés et protégés, ce qui constitue un phénomène normal. Bien entendu, il est approprié que les femmes jouissent de leurs propres droits, mais c’est seulement maintenant, après que la situation a été faussée pendant des millénaires, que tout cela est redevenu la norme et que l’égalité entre hommes et femmes a fondamentalement été atteint. Quand on examine les choses du point de vue de la vie réelle, la présence des femmes augmente progressivement dans toutes les classes sociales et dans tous les secteurs. Qu’est-ce que cela nous indique ? Cela nous indique que des femmes avec toutes sortes de spécialisations mettent progressivement leur talent en œuvre et apportent leur valeur à l’humanité et à la société. Quelle que soit la façon dont on examine cette situation, cela profite certainement à l’humanité. Si les droits et le statut des femmes au sein de la société n’avaient pas été restaurés, quel genre de travail feraient-elles ? Elles seraient chez elles à s’occuper de leur mari et à élever leurs enfants, elles s’occuperaient des affaires familiales et auraient une conduite vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. Elles ne pourraient pas du tout assumer leurs responsabilités sociétales. Maintenant que leurs droits sont encouragés et protégés, les femmes peuvent contribuer à la société de manière normale, et l’humanité a profité de la valeur et des contributions que les femmes ont apportées à la société. À en juger par ce fait, il est absolument certain que les hommes et les femmes sont égaux, que les hommes ne devraient pas rabaisser ou maltraiter les femmes, et que le statut social des femmes devrait être augmenté, tout cela signifiant que la société s’améliore. L’humanité a désormais une compréhension plus perspicace, plus correcte et plus réglementée du genre, et par conséquent, les femmes ont commencé à apparaître à certains postes, alors que les gens pensaient qu’elles étaient incapables de les occuper. Non seulement il y a désormais des travailleuses qui sont souvent employées dans des entreprises privées, mais il est aussi devenu courant que des femmes occupent des postes dans des services de recherche scientifique, et la proportion de femmes qui jouent des rôles de direction à l’échelle nationale augmente également. Nous avons également tous entendu parler d’écrivaines, de chanteuses, d’entrepreneuses et de femmes scientifiques. De nombreuses femmes sont devenues des championnes et des finalistes lors d’événements sportifs, et il y a même eu des héroïnes en temps de guerre, tout cela prouvant que les femmes sont tout aussi capables que leurs homologues masculins. La proportion de femmes employées dans tous les secteurs augmente, ce qui est relativement normal. Dans tous les métiers et dans toutes les professions au sein de la société contemporaine, il y a de moins en moins de préjugés contre les femmes, la société est plus équitable et il y a une véritable égalité entre hommes et femmes. Les femmes ne sont plus contraintes et jugées par des formules et des critères de conduite morale tels que : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » ou « Une femme doit rester cloitrée dans son boudoir. » Les droits des femmes sont relativement plus protégés désormais, ce qui reflète vraiment le climat social d’égalité des genres.

Il semblerait qu’il n’y a que les hommes qui exigent des femmes qu’elles soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, mais nous ne voyons jamais des femmes exiger la même chose des hommes. C’est une façon terriblement injuste de traiter les femmes, et c’est même quelque peu égoïste, méprisable et éhonté. On pourrait également dire qu’il est illégal de traiter les femmes ainsi et que cela équivaut à de la maltraitance. Au sein des sociétés actuelles, de nombreux pays ont établi des lois qui interdisent la maltraitance des femmes et des enfants. En fait, Dieu n’a rien de spécifique à dire quant aux genres au sein de l’humanité, parce que les hommes comme les femmes sont les créations de Dieu et qu’ils viennent de Dieu. Pour employer une formule propre à l’humanité : « La paume et le revers de la main sont faits de chair », Dieu n’a aucun préjugé à l’égard des hommes ou des femmes, pas plus qu’Il n’a d’exigences distinctes vis-à-vis de l’un ou de l’autre genre, ils sont tous deux identiques. Par conséquent, Dieu utilise les mêmes normes, peu nombreuses, que tu sois un homme ou une femme. Il examinera quelle humanité-essence tu as, quel chemin tu suis, quelle attitude tu adoptes vis-à-vis de la vérité, si tu aimes ou non la vérité, si tu as un cœur qui craint Dieu et si tu peux te soumettre à Lui. Quand Dieu choisit quelqu’un pour le cultiver afin qu’il fasse un certain devoir ou qu’il assume une certaine responsabilité, Il ne regarde pas s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Dieu promeut et utilise les gens, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, en examinant s’ils font preuve de conscience et de raison, s’ils ont un calibre acceptable, s’ils acceptent la vérité et quel chemin ils suivent. Bien entendu, quand Dieu sauve et parfait l’humanité, Il ne S’interrompt pas pour prendre en considération leur genre. Si tu es une femme, Dieu n’examine pas si tu es vertueuse, gentille, douce ou d’une grande moralité, ni si tu te comportes bien, et Il n’évalue pas les hommes en Se basant sur leur virilité et leur masculinité, ce ne sont pas là les normes selon lesquelles Dieu évalue les hommes et les femmes. Pourtant, dans les rangs de l’humanité corrompue, il y en a toujours qui font preuve de discrimination contre les femmes, qui imposent certaines exigences immorales et inhumaines aux femmes pour les priver de leurs droits, de leur statut social légitime, de la valeur qu’elles devraient avoir dans la société, et qui s’efforcent de restreindre et de contraindre le développement positif et l’existence des femmes au sein de la société, déformant ainsi leur état d’esprit psychologique. Cela conduit les femmes à vivre toute leur vie dans un état déprimé et angoissé, sans qu’elles aient d’autre choix que de subir un mode de vie humiliant dans ces environnements sociaux et moraux faussés et malsains. La seule raison pour laquelle les choses se sont passées ainsi est que la société et le monde entier sont contrôlés par Satan, et que toutes sortes de démons trompent et corrompent l’humanité de manière gratuite. Par conséquent, les gens ne parviennent pas à voir la vraie lumière, ils ne cherchent pas Dieu et, au contraire, ils vivent sous l’emprise des ruses et des manipulations de Satan, sans le vouloir et sans le savoir, incapables de s’en dégager. Leur seule porte de sortie, c’est de chercher les paroles de Dieu, Son apparition et Son œuvre, afin de parvenir à une compréhension de la vérité et d’être capables de voir et de discerner clairement les diverses idées fausses, hérésies, mensonges et déclarations absurdes qui proviennent toutes de Satan et de l’humanité malfaisante. Alors seulement pourront-ils échapper à ces contraintes, à ces pressions et à ces influences. Ce n’est qu’en considérant les gens et les choses, et en se comportant et en agissant conformément aux paroles de Dieu et à la vérité, que l’on est capable de vivre une ressemblance humaine, de vivre avec dignité, de vivre dans la lumière, de faire ce que l’on devrait faire, d’assumer les obligations que l’on devrait assumer et, bien entendu, de contribuer par sa valeur et d’accomplir sa mission dans la vie sous la direction de Dieu et en étant guidé par des pensées et des opinions correctes. N’est-il pas très significatif de vivre ainsi ? (Si, en effet.) Quand vous repensez à la façon dont Satan s’est servi du dicton : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » pour imposer des exigences aux femmes et les restreindre, les contrôler et même les réduire en esclavage pendant des millénaires, quel genre de sentiments éprouvez-vous ? Quand vous, les femmes, entendez des gens évoquer la formule : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité », vous sentez-vous immédiatement opposées à cette formule et dites-vous : « Ne parlez pas de ça ! Cela ne me concerne pas. Même si je suis une femme, les paroles de Dieu disent que cette formule ne concerne pas les femmes » ? Certains hommes diront : « Si cela ne te concerne pas, alors à qui s’adresse cette formule ? N’es-tu pas une femme ? » Et vous répondrez : « Je suis une femme, c’est un fait. Mais ces paroles ne viennent pas de Dieu, elles ne sont pas la vérité. Ces paroles viennent du diable et de l’humanité, elles piétinent les femmes et les privent du droit à la vie. Ces paroles sont inhumaines et injustes envers les femmes. Je me lève en signe de résistance ! » En fait, vous lever en signe de résistance n’est pas nécessaire. Il vous suffit d’aborder ce genre de formules de la bonne façon, de les rejeter et de ne pas être influencées et contraintes par ces formules. Si, à l’avenir, quelqu’un te dit : « Tu ne ressembles pas à une femme, tu parles vraiment grossièrement, comme un homme. Qui pourrait vouloir t’épouser un jour ? », comment devrais-tu répondre ? Tu peux dire : « Si personne ne m’épouse, qu’il en soit ainsi. Veux-tu vraiment dire que la seule façon de vivre avec dignité, c’est d’être mariée ? Veux-tu dire que seules les femmes qui sont vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, et qui sont aimées de tous, sont de vraies femmes ? Ce n’est pas possible, les mots “vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité” ne devraient pas être ceux par lesquels les femmes sont véritablement définies. Les femmes ne devraient pas être définies par leur genre, et leur humanité ne devrait pas être jugée en se basant sur le fait qu’elles sont ou non vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, mais, au contraire, les femmes devraient être jugées à l’aide des normes selon lesquelles Dieu évalue l’humanité de l’homme. Voilà la façon juste et objective d’évaluer les femmes. » Avez-vous désormais une compréhension élémentaire de ce dicton : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » ? À l’heure qu’il est, Mon échange devrait avoir expliqué clairement les vérités pertinentes sur ce dicton et les points de vue corrects que les gens devraient avoir pour l’aborder.

Un autre dicton dit ceci : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé. » Je ne veux pas échanger sur ce dicton. Pourquoi est-ce que Je ne veux pas échanger sur ce dicton ? Il est similaire, par nature, à la formule : « Sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres », et il a également quelque chose d’un peu pervers. À quel point serait-ce gênant si l’on devait commémorer la personne qui a creusé un puits chaque fois que l’on va y puiser de l’eau ? Certains puits sont ornés de rubans rouges et de talismans, ne serait-ce pas un peu étrange si les gens y faisaient aussi brûler de l’encens et y faisaient des offrandes de fruits ? Comparé à la formule : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé », Je préfère de loin le dicton : « Les générations futures profiteront de l’ombre des arbres qui ont été plantés par les générations passées », parce que ce dernier reflète une réalité dont les gens peuvent faire l’expérience et qu’ils peuvent vivre en personne. Il faut dix à vingt ans pour qu’un arbre qu’on a planté ait la taille suffisante pour offrir de l’ombre, donc la personne qui a planté l’arbre ne pourra pas se reposer à l’ombre de celui-ci très longtemps, et seules les générations suivantes en profiteront pendant toute leur vie. C’est dans l’ordre naturel des choses. En revanche, il y a quelque chose de légèrement névrotique dans le fait de commémorer celui qui a creusé un puits chaque fois que l’on en boit l’eau. Cela ne paraîtrait-il pas un peu fou si toutes les personnes devaient commémorer celui qui a creusé ce puits et s’en souvenir chaque fois qu’elles viennent puiser de l’eau ? S’il y avait une sécheresse cette année-là et que beaucoup de gens devaient puiser l’eau de ce puits, et si tout le monde devait se tenir là à penser au puisatier avant de puiser de l’eau, cela n’empêcherait-il pas les gens d’avoir de l’eau et de cuisiner de la nourriture ? Cela serait-il vraiment nécessaire ? Cela ne ferait que retarder tout le monde. L’âme d’un puisatier réside-t-elle près de son puits ? Peut-il entendre leurs commémorations ? Rien de tout cela ne peut être vérifié. Cette expression : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé » est donc absurde et elle n’a absolument aucun sens. La culture traditionnelle chinoise a proposé de nombreux dictons similaires en ce qui concerne la conduite morale, dictons qui sont en majorité absurdes, et ce dicton en particulier est encore plus absurde que la plupart des autres. Qui a creusé ce puits ? Pour qui ce puisatier l’a-t-il creusé et pourquoi ? A-t-il vraiment creusé ce puits dans l’intérêt de tout le monde et des générations à venir ? Pas nécessairement. Il l’a juste fait pour lui-même et pour permettre à sa famille d’avoir accès à de l’eau potable, il n’avait aucune considération pour les générations ultérieures. Alors, n’est-ce pas tromper et égarer les gens que d’amener toutes les générations ultérieures à commémorer et remercier le puisatier et les obliger à penser qu’il a creusé son puits pour tout le monde ? Par conséquent, la personne qui a proposé ce dicton ne faisait qu’imposer ses propres pensées et points de vue aux autres et elle ne faisait que les contraindre à accepter ses idées. Voilà qui est immoral et qui amènera encore plus de gens à éprouver du dégoût, de la répulsion et de la répugnance vis-à-vis d’un tel dicton. Ceux qui promeuvent ce genre de dicton ont simplement certaines déficiences intellectuelles qui font qu’ils diront et feront inévitablement certaines choses ridicules. Quels effets les idées et opinions issues de la culture traditionnelle, comme les dictons « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé » et « La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante » ont-elles sur les gens ? Que gagnent les gens instruits et ceux qui ont quelques connaissances grâce à ces dictons de la culture traditionnelle ? Sont-ils vraiment devenus de bonnes personnes ? Ont-ils vécu une ressemblance humaine ? Absolument pas. Ces experts de la moralité qui vénèrent la culture traditionnelle se tiennent haut perchés au sommet de la moralité et ils ont des exigences morales à l’égard des gens, exigences qui ne sont pas le moins du monde en accord avec le véritable état de leur vie, ce qui est immoral et inhumain pour tous ceux qui vivent sur cette terre. Les points de vue moraux issus de la culture traditionnelle que ces experts promeuvent peuvent transformer quelqu’un possédant une rationalité normale en quelqu’un doté d’un sens de la raison anormal, qui est capable de dire des choses que les autres trouveront impensables et impénétrables. L’humanité des gens de ce genre est déformée et leur esprit est perverti. Il n’est donc pas étonnant que bon nombre de Chinois aient tendance à dire des choses qui sont un peu étranges et que les gens ont du mal à comprendre lors d’événements sportifs, dans des lieux publics, ou dans un cadre officiel. Tout ce qu’ils disent relève d’une théorie vide et ridicule et ne contient pas la moindre parole sincère ou concrète. C’est la preuve authentique et le résultat de la corruption de l’humanité par Satan, et c’est dû au fait que les Chinois ont été éduqués par la culture traditionnelle pendant de nombreux millénaires. Tout cela a transformé les gens qui vivaient de manière sincère et authentique en individus qui se livrent au mensonge et qui excellent à se déguiser et à se cacher pour tromper les autres, en individus qui semblent incroyablement cultivés et capables de donner leur opinion avec éloquence sur la théorie, mais qui, en réalité, ont une mentalité faussée et qui sont incapables de parler raisonnablement ou d’interagir et de communiquer avec les gens. Fondamentalement, ils ont tous cette nature. À proprement parler, de telles personnes frôlent la maladie mentale. Si tu ne peux pas accepter ces paroles, Je t’encourage à en faire l’expérience. Ceci conclut l’échange d’aujourd’hui.

Le 2 avril 2022

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