En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)

Récemment, J’ai échangé sur toutes sortes de dictons issus de la culture traditionnelle et portant sur la conduite morale. Concernant certains dictons en particulier, J’ai échangé abondamment. Alors, ce sujet et ce contenu ont-ils quelque chose à voir avec la vérité ? (Oui.) Quelqu’un pense-t-il que ce sujet et ce contenu paraissent sans lien avec la vérité ? Si quelqu’un pense cela, alors il est vraiment de piètre calibre et n’a pas le moindre discernement. Mon échange sur ce sujet a-t-il été facile à comprendre ? (Oui.) Si Je n’avais pas échangé et disséqué de cette manière, auriez-vous confondu avec la vérité ces dictons sur la conduite morale que les gens considèrent comme relativement positifs, et auriez-vous continué à les maintenir ? Premièrement, Je peux affirmer avec certitude que la plupart des gens considèrent ces dictons comme des choses positives, comme des choses qui sont en accord avec l’humanité et devraient être respectées, et comme étant conformes à la conscience, à la raison, aux exigences, aux notions et autres choses de ce genre liées à l’humanité. On peut dire qu’avant Mon échange sur ce sujet, presque tout le monde considérait ces divers dictons sur la conduite morale comme positifs et conformes à la vérité. Après M’avoir entendu échanger sur ces dictons et les disséquer, êtes-vous maintenant capables de faire la distinction entre ces dictons sur la conduite morale et la vérité ? Possédez-vous ce genre de discernement ? Certains diront : « Je suis incapable de les distinguer, mais en tout cas, en entendant l’échange de Dieu, je vois maintenant qu’il y a une différence entre ces choses et la vérité. Elles ne peuvent pas remplacer la vérité, et encore moins être considérées comme positives, ni être la vérité. Bien sûr, il serait hors de question de les considérer comme conformes aux paroles et aux exigences de Dieu ou aux critères de la vérité. Elles n’ont aucun rapport avec les paroles de Dieu, les exigences de Dieu ou les critères de la vérité. Cela étant dit, qu’elles soient ou non conformes à la conscience et à la raison de l’humanité, je n’adore plus ces choses dans mon cœur et je ne les considère plus comme la vérité. » Cela montre que ces aspects de la culture traditionnelle ne jouent plus un rôle directeur dans le cœur des gens. Lorsque les gens entendent ces dictons sur la conduite morale, ils les distinguent inconsciemment de la vérité et les considèrent tout au plus comme quelque chose que les gens approuvent dans leur conscience. Cependant, ils savent que ces dictons sont tout de même différents de la vérité et qu’ils ne peuvent absolument pas remplacer la vérité. Une fois que les gens auront saisi l’essence de ces dictons sur la conduite morale, ils cesseront de les considérer comme la vérité et de les respecter, de les adorer ou de les rechercher en tant que tels : tel est l’effet de base obtenu. Maintenant, quels effets positifs la compréhension de tout cela a-t-elle sur la poursuite de la vérité par les gens ? Elle aura certainement un effet positif, mais l’ampleur de cet effet dépendra de ton degré de compréhension de la vérité ou de combien de vérités tu connais. Compte tenu de ces points, il est clairement nécessaire de disséquer ces aspects de la culture traditionnelle que les gens défendent et qui sont conformes à leurs notions. À tout le moins, cette dissection aura pour effet d’aider les gens à atteindre une compréhension pure de la vérité et de leur éviter d’être infructueux dans leurs efforts ou de suivre le mauvais chemin dans leur poursuite de la vérité. Ce sont là des effets qui peuvent être obtenus.

La dernière fois, nous avons échangé sur quatre dictons concernant la conduite morale et nous les avons disséqués, à savoir : « N’empoche pas l’argent que tu ramasses », « Trouve du plaisir à aider les autres », « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » et « Rends le mal par le bien ». Aujourd’hui, nous allons poursuivre en échangeant sur d’autres dictons. La culture traditionnelle chinoise a mis en avant de nombreuses déclarations explicites sur la conduite morale : quelle que soit l’époque ou la période de l’histoire à laquelle ces déclarations ont été faites initialement, elles se sont toutes transmises jusqu’à nos jours et elles sont fermement ancrées dans le cœur des gens. À mesure que le temps a passé et que de nouvelles choses sont progressivement apparues, l’homme a proposé de nombreuses déclarations, nouvelles et différentes, concernant la conduite morale. Ces déclarations sont essentiellement des exigences vis-à-vis du caractère moral et du comportement des gens. Comprenez-vous tous plus ou moins clairement les quatre dictons sur la conduite morale sur lesquels nous avons échangé la dernière fois ? (Oui.) Continuons maintenant en échangeant sur le dicton suivant : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude. » Dans la culture traditionnelle chinoise, l’idée selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » est l’un des critères classiques pour juger si une personne est morale ou immorale. Quand on évalue si l’humanité de quelqu’un est bonne ou mauvaise et à quel point sa conduite est vertueuse, l’un des points de repère est de savoir s’il rend les faveurs ou l’aide qu’il reçoit, s’il s’agit ou non de quelqu’un qui rend avec gratitude la bonté qu’il reçoit. Dans la culture traditionnelle chinoise et dans la culture traditionnelle de l’humanité, les gens traitent cela comme une mesure importante de la conduite morale. Si quelqu’un ne comprend pas qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude et qu’il est ingrat, alors il se voit considéré comme dépourvu de conscience et indigne d’être fréquenté et il doit être méprisé, repoussé ou rejeté par tous. Par contre, si quelqu’un comprend qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude, s’il est reconnaissant et rend les faveurs et l’aide qu’il reçoit avec tous les moyens à sa disposition, il est considéré comme une personne dotée de conscience et d’humanité. Si quelqu’un reçoit des avantages ou de l’aide d’une autre personne, mais ne rend pas la pareille ou n’exprime qu’un peu de gratitude, par un simple « merci », et rien de plus, que pensera cette autre personne ? Ne pourrait-elle pas en être mal à l’aise ? Peut-être pensera-t-elle : « Ce type ne mérite pas d’être aidé, ce n’est pas quelqu’un de bien. Si c’est comme ça qu’il réagit, alors que je l’ai tant aidé, c’est qu’il n’a ni conscience ni humanité et n’est pas digne d’être fréquenté. » Si cette même personne rencontrait à nouveau ce genre d’individu, l’aiderait-elle encore ? Du moins, elle n’aurait plus envie de l’aider. Dans des circonstances similaires, ne vous demanderiez-vous pas si vous devez vraiment aider ou non ? La leçon que vous auriez tirée de votre expérience précédente serait la suivante : « Je ne peux pas aider n’importe qui : il faut que la personne comprenne qu’“un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”. S’il s’agit du genre de personne ingrate qui ne me rend pas l’aide que je lui ai apportée, alors je ferais mieux de ne pas l’aider. » Ne serait-ce pas votre point de vue sur la question ? (Si.) Généralement, lorsque les gens aident les autres, que pensent-ils exactement de leur acte d’assistance ? Ont-ils certaines attentes ou exigences vis-à-vis de la personne qu’ils aident ? Est-ce que les gens disent : « Je t’aide sans espérer recevoir de contrepartie. Je ne souhaite pas gagner quoi que ce soit grâce à toi. T’aider quand tu rencontres des difficultés, c’est tout simplement ce que je devrais faire et c’est mon devoir. Que nous ayons ou non des relations, toi et moi, et que tu sois en mesure de me le rendre à l’avenir ou non, je fais simplement mon devoir fondamental en tant que personne ordinaire et je n’exigerai aucune récompense. Peu m’importe que tu me le rendes ou non » ? Existe-t-il des gens qui disent de telles choses ? Même s’il existe des personnes de ce genre, celles-ci ne sont que des inventions et ne correspondent pas aux faits. Il y a beaucoup de personnages héroïques inventés dans les romans historiques chinois, et les héros inventés par le pays du grand dragon rouge dans la société moderne sont encore plus fictifs. Même si ces personnes ont existé, les histoires les concernant ont été inventées. En examinant tout cela sur la base de ces faits, voyez-vous maintenant clairement l’origine du dicton : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », ce critère pour juger la conduite morale des gens, et de qui provient ce dicton ? Peut-être que certaines personnes ne le comprennent pas encore tout à fait clairement. Au sein de cette humanité corrompue, les gens ont tous une sorte d’idéal et une certaine attente vis-à-vis de la société humaine. Quelle attente ont-ils ? « Si tout le monde donne un peu d’amour, le monde deviendra un endroit merveilleux. » Outre cette attente, les gens espèrent aussi être remerciés et récompensés pour leur cœur aimant et le prix qu’ils paient. D’une part, ils peuvent espérer un dédommagement au sens matériel du terme, comme un cadeau ou de l’argent, ou une récompense matérielle. D’autre part, cela peut vouloir dire qu’ils espèrent un dédommagement au sens spirituel. Autrement dit, il s’agit d’apporter aux gens un épanouissement spirituel en leur offrant une récompense pour consolider leur réputation en leur conférant un titre comme « ouvrier modèle », « modèle de vertu » ou « exemple moral ». Dans la société humaine, les gens ont pratiquement tous ce genre d’attentes vis-à-vis de la société et du monde : ils espèrent tous être de bonnes personnes, suivre le bon chemin et tendre la main à ceux qui sont dans le besoin, permettant ainsi aux autres d’obtenir leur aide et d’en tirer certains avantages. Ils espèrent que ceux qui reçoivent leur aide se rappelleront qui l’a apportée et la manière dont ils en ont bénéficié. Bien sûr, ils espèrent aussi que lorsqu’ils seront eux-mêmes dans le besoin, il y aura quelqu’un pour leur tendre la main. D’une part, lorsque quelqu’un a besoin d’aide, il espère que certaines personnes lui montreront un cœur aimant. D’autre part, il espère que ceux qui font preuve d’un cœur aimant, lorsqu’ils connaîtront des moments difficiles, obtiendront également l’aide dont ils ont besoin. Les gens ont ce genre d’attentes vis-à-vis de la société et du monde. En fait, leur objectif ultime est que l’humanité vive au sein d’une société harmonieuse, pacifique et stable. Comment cette attente est-elle apparue ? Cette attente, et la revendication qui y est associée, sont apparues[a] naturellement parce que les gens ne se sentent pas en sécurité et heureux dans ce type de milieu social. De ce fait, les gens ont commencé à évaluer la conduite morale d’un individu et la noblesse de son caractère selon qu’il récompensait ou non les autres pour leur bonté, et le dicton « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », qui est un critère pour évaluer la conduite morale des gens, est né de cette situation. N’est-elle pas tout à fait étrange, la manière dont ce dicton est né ? (Si.) À l’époque actuelle, l’homme ne cherche ni n’accepte la vérité, et il s’est mis à avoir de l’aversion pour la vérité. Les gens sont dans un état chaotique et bien qu’ils vivent les uns avec les autres, ils ne savent pas bien, tous tant qu’ils sont, de quelles responsabilités ils doivent s’acquitter, quels devoirs ils devraient accomplir, quelle place ils doivent assumer et quel point de vue ils doivent adopter lorsqu’ils considèrent les gens et les choses. En outre, les gens ne savent pas bien quels sont leurs responsabilités et leurs devoirs envers la société et ils ne savent pas exactement à partir de quelle position ou perspective ils doivent voir et aborder la société. Il leur manque une explication et un verdict précis sur tout ce qui se passe dans le monde et ils ne parviennent pas à trouver le bon chemin de pratique qui dicte leur comportement et leur action. Confrontés à un monde de plus en plus sombre et effrayant, en proie aux combats, aux vengeances, à la guerre et à toutes sortes de traitements injustes, les gens se languissent de la venue du Sauveur et L’attendent avec impatience. Pourtant, ils ne s’intéressent pas à la vérité et personne ne recherche activement Dieu, ni Son œuvre. Même s’ils entendent les paroles de Dieu, ils ne les recherchent pas et encore moins les acceptent-ils. Les gens vivent tous dans cet état d’impuissance et ont tous le sentiment que la société est incroyablement injuste, voire dangereuse. Ils en ont tous vraiment assez de cette société et de ce monde, et sont pleins d’hostilité à leur égard, mais malgré leur hostilité, ils espèrent tout de même qu’un jour la société s’améliorera. À quoi ressemble, selon eux, une société améliorée ? Ils envisagent une société dans laquelle les combats et les meurtres par vengeance n’existeraient plus, dans laquelle chacun interagirait harmonieusement, où personne ne serait soumis à la répression, à des souffrances ou aux entraves de la vie, où tous pourraient vivre une vie détendue, sans contrainte, confortable et heureuse, interagir normalement les uns avec les autres, les traitant équitablement et étant, bien sûr, traités équitablement par les autres. Parce que dans ce monde et au sein de l’humanité, il n’y a jamais eu d’équité. Il n’y a que des combats et des meurtres par vengeance, mais jamais d’harmonie entre les gens. Cela a toujours été le cas, quelle que soit la période de l’histoire. Face à ce contexte et à ces conditions sociétales brutales, pas une seule personne ne sait comment résoudre ces problèmes, comment résoudre les combats et les meurtres par vengeance entre les gens, ni aucune des situations inéquitables et injustes qui surviennent dans la société. C’est précisément parce que ces problèmes existent et que les gens ne savent pas comment les résoudre, sous quel angle et de quel point de vue ils doivent les aborder, ni quelle méthode ils doivent utiliser pour les résoudre, qu’ils développent dans leur esprit cette sorte de vision utopique. Selon cette vision utopique, les gens peuvent vivre ensemble en harmonie et chacun est traité équitablement par la société et par son entourage. Tout le monde espère que « le respect des gens envers autrui sera rendu au décuple. Si tu m’aides, je te le revaudrai et quand tu auras besoin d’aide, il y aura beaucoup de gens dans la société qui pourront te tendre la main et s’acquitter de leurs responsabilités sociales ; et quand j’aurai besoin d’aide, ceux qui auront bénéficié de mon assistance auparavant me viendront en aide. Cette société devrait être une société dans laquelle les gens s’entraident ». Les gens croient que c’est de cette façon seulement que l’homme peut vivre heureux, harmonieusement, et dans une société stable et pacifique. De cette façon seulement, croient-ils, les luttes des gens les uns contre les autres pourront être complètement éradiquées et résolues. Ils pensent qu’une fois ces problèmes résolus, les attentes et les idéaux qu’ils nourrissent au plus profond de leur cœur pour la société humaine se réaliseront.

Dans la société des non-croyants, il existe une chanson populaire intitulée : « Demain sera meilleur. » Les gens espèrent toujours que les choses s’amélioreront à l’avenir et il n’y a rien de mal à cela, mais en réalité, les choses iront-elles vraiment mieux demain ? Non, c’est impossible : les choses ne peuvent qu’empirer, car l’humanité devient de plus en plus mauvaise et le monde est de plus en plus sombre. Au sein de l’humanité, non seulement de moins en moins de gens rendent avec gratitude la bonté qu’ils reçoivent, mais de plus en plus de gens sont ingrats et mordent la main qui les nourrit. Telle est plutôt la réalité de la situation aujourd’hui. N’est-ce pas un fait ? (Si.) Comment les choses en sont-elles arrivées là ? Pourquoi le critère de conduite morale selon lequel : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », promu par les moralistes, les éducateurs et les sociologues, n’a-t-il pas eu un effet contraignant sur les hommes ? (Parce que les hommes ont des tempéraments corrompus.) Parce que les hommes ont des tempéraments corrompus. Mais ces moralistes, éducateurs et sociologues le savent-ils ? (Non.) Ils ne savent pas que la cause profonde des meurtres par vengeance et des luttes entre les hommes n’est pas due à un problème de conduite morale, mais plutôt aux tempéraments corrompus des hommes. Les hommes n’ont aucune idée des critères selon lesquels ils devraient se comporter. Autrement dit, ils ne savent pas comment se comporter correctement et ils ne savent pas exactement quels sont les principes et les chemins de comportement. De plus, tous les hommes ont des tempéraments corrompus et une nature satanique, tous vivent pour le profit et font passer leurs propres intérêts avant tout le reste. En conséquence, le problème des meurtres par vengeance et des luttes entre les hommes est de plus en plus grave. De tels hommes corrompus peuvent-ils respecter des critères de conduite morale comme : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » ? Étant donné que les hommes ont perdu même la raison et la conscience les plus élémentaires, comment peuvent-ils rendre avec gratitude la bonté qu’ils reçoivent ? Dieu a toujours guidé les gens, préparant tout ce dont ils avaient besoin pour survivre, leur fournissant la lumière du soleil, l’air, la nourriture, l’eau et ainsi de suite, mais combien, parmi ces gens, Lui en sont reconnaissants ? Combien, parmi eux, sont capables de percevoir le véritable amour de Dieu pour l’humanité ? Il y a beaucoup de croyants qui, bien qu’ils jouissent abondamment de la grâce de Dieu, sont pris de colère, fustigent Dieu et se plaignent de l’injustice du ciel dès que Dieu ne réalise pas leurs désirs une ou deux fois. N’est-ce pas ainsi que sont les gens ? Même si certains individus sont capables de rendre avec gratitude la bonté qu’ils reçoivent de certaines personnes, quels problèmes cela résoudra-t-il ? Bien sûr, ceux qui ont proposé ce dicton sur la conduite morale avaient de bonnes intentions : ils étaient uniquement motivés par l’espoir que les hommes pourraient résoudre leur hostilité, éviter les conflits, s’entraider, vivre en harmonie, avoir une influence corrective les uns sur les autres, se montrer chaleureux les uns envers les autres et s’unir pour s’entraider en cas de besoin. Quelle société merveilleuse ce serait si l’humanité pouvait entrer dans un tel état, mais hélas, une telle société n’existera jamais, car la société n’est que la somme totale de tous les individus corrompus qui la constituent. À cause de la corruption de l’homme, la société devient de plus en plus sombre et malfaisante, et l’idéal humain d’une société harmonieuse ne sera jamais réalisé. Pourquoi cette société idéale ne peut-elle jamais être réalisée ? D’un point de vue fondamental et théorique, une telle société ne peut être réalisée à cause des tempéraments corrompus de l’homme. En réalité, de bons comportements momentanés, des actes ponctuels de bonne conduite morale et des démonstrations temporaires d’amour, d’aide, de soutien envers les autres, et ainsi de suite, ne peuvent tout simplement pas résoudre les tempéraments corrompus de l’homme. Bien sûr, plus important encore, ces choses ne peuvent pas résoudre la question de savoir comment les gens doivent se comporter et comment ils doivent suivre le bon chemin dans la vie. Étant donné que ces problèmes ne peuvent pas être résolus, sera-t-il possible pour cette société de parvenir à l’état harmonieux que les gens idéalisent et espèrent ? Il ne s’agit essentiellement que d’un rêve vain, et les chances qu’il se réalise sont faibles. En prônant les écritures morales et en éduquant les gens, ces moralistes essaient de les inciter à utiliser une bonne conduite morale pour aider les autres et exercer une influence corrective sur autrui, dans le but d’influencer et d’améliorer la société. Pourtant, cette idée, cette aspiration qu’ils ont est-elle juste ou erronée ? À coup sûr, elle est erronée et ne peut pas être réalisée. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Parce qu’ils ne comprennent que les comportements, les pensées et les points de vue des gens, et leur conduite morale, mais ils sont complètement inconscients lorsqu’il s’agit de questions plus profondes, comme l’essence de l’homme, les tempéraments corrompus de l’homme, la source de la corruption de l’homme et la manière de résoudre les tempéraments corrompus de l’homme. En conséquence, ils proposent des critères de conduite morale stupides, comme : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude. » Ensuite, ils espèrent utiliser ce genre de dicton, ce genre de critère de conduite morale, pour influencer l’humanité, influencer les générations les unes après les autres, transformer les critères comportementaux de l’homme et transformer l’orientation et les objectifs du comportement de l’homme, tout en transformant progressivement, en même temps, le climat social, les relations entre les hommes et les relations entre gouvernants et gouvernés. Ils croient qu’une fois ces relations transformées, la société cessera d’être aussi injuste et aussi sujette aux combats, à l’hostilité et aux meurtres. Ce sera assez profitable aux gens ordinaires, qui obtiendront un environnement de vie sociale équitable et mèneront une vie plus heureuse, comparativement. Cependant, les plus grands bénéficiaires ne seront pas les gens ordinaires, mais plutôt les gouvernants, la classe dominante et les aristocrates de tous âges. Ces soi-disant personnages éminents et sages, qui promeuvent des doctrines morales, utilisent continuellement ces doctrines morales, qui sont perçues par l’humanité comme relativement nobles et conformes à l’humanité et à leur conscience, pour éduquer et influencer les gens, et pour transformer leurs perspectives morales, afin qu’ils vivent volontairement dans un environnement social civilisé ou doté de certaines normes morales. D’un côté, la vie quotidienne des gens ordinaires en bénéficie, car cela rend l’environnement social dans lequel ils vivent plus harmonieux, plus paisible et plus civilisé. D’un autre côté, cela crée également des conditions plus favorables pour que les dirigeants gouvernent le peuple. Ces dictons qui véhiculent des critères de conduite morale sont conformes aux idées et aux notions de la plupart des gens, et ces dictons sont également conformes à leurs visions utopiques d’un avenir glorieux. Bien sûr, leur intention principale, en promouvant ces dictons, est de créer des conditions plus favorables pour que les dirigeants puissent gouverner. Dans de telles conditions, les gens ordinaires ne causeront pas de problèmes, ils vivront en harmonie et sans conflit, et pourront tous se conformer volontairement aux critères moraux qui régissent le comportement social. Pour le dire clairement, l’intention, en promouvant ces dictons, est de faire en sorte que les sujets gouvernés par l’État, les masses populaires, agissent avec obéissance et correctement sous les contraintes des critères moraux de la société, qu’ils apprennent à obéir aux règles et deviennent des citoyens dociles. Les gouvernants ne seraient-ils pas alors relativement sereins et rassurés ? Si les dirigeants n’avaient pas à s’inquiéter de voir les masses se soulever contre eux et usurper leur autorité, cela ne donnerait-il pas naissance à une société soi-disant harmonieuse ? Cela ne consoliderait-il pas le pouvoir politique des dirigeants ? Voilà, fondamentalement, l’origine de ces écritures morales et le contexte dans lequel elles sont apparues. Pour le dire charitablement, c’est afin de réguler les comportements et la conduite morale des masses que certains critères fondamentaux de moralité sociale ont été formulés à leur intention. Autrement dit, ces dictons sont pour le bien des individus. Par essence, ils sont en fait promus dans l’intérêt de la stabilité de la société et du pays, et pour permettre aux dirigeants de gouverner longtemps et à perpétuité. Tel est le véritable objectif des soi-disant moralistes quand ils promeuvent la culture traditionnelle. Les gouvernants ne se soucient pas réellement du bien-être des masses et même lorsqu’ils semblent s’en soucier, ils ne le font que pour maintenir la stabilité de leur pouvoir politique. Ils ne se soucient que de leur propre bonheur, de la stabilité de leur pouvoir et de leur statut, de leur capacité à gouverner les masses à perpétuité et de la possibilité de gouverner encore plus de pays, dans le but ultime de conquérir le monde entier. Telles sont les motivations et les intentions des rois démons. Par exemple, certains disent : « Nous sommes issus d’une longue lignée de paysans qui ont travaillé pendant de longues années comme ouvriers agricoles pour des propriétaires fonciers et n’ont jamais eu de terre à eux. Après la création de la République populaire de Chine, le Parti communiste a renversé les propriétaires terriens et les capitalistes, il nous a donné notre propre terrain et nous sommes passés du statut de paysans à celui de propriétaires. Nous devons tout au Parti communiste, c’est le sauveur du peuple chinois et nous devons lui rendre sa bonté avec gratitude et ne pas manquer d’être reconnaissants. Certains veulent se soulever contre le Parti communiste. Comme ils sont ingrats ! Ne mordent-ils pas la main qui les nourrit ? Les gens ne devraient pas manquer autant de conscience et oublier leurs racines ! » Ce qu’implique cette déclaration, c’est que quel que soit le type d’environnement de vie dans lequel tu te trouves actuellement, quel que soit le type de traitement auquel tu as été soumis, que tes droits humains soient garantis ou non, et que ton droit à l’existence soit ou non menacé ou nié, tu ne dois jamais oublier de rendre avec gratitude la bonté que tu as reçue et tu ne dois pas oublier tes racines. Tu ne dois pas agir comme une personne méchante et ingrate, et tu dois continuellement et perpétuellement récompenser la bonté, sans aucune attente de récompense. Ces gens-là ne vivent-ils pas encore comme des esclaves ? Ils pensent qu’ils étaient autrefois les esclaves des propriétaires fonciers et des capitalistes, mais les capitalistes et les propriétaires fonciers ont-ils réellement exploité les gens ordinaires ? Les paysans étaient-ils réellement dans une situation pire que celle des gens maintenant ? Non, c’est là un mensonge fabriqué par le Parti communiste. Les faits et la réalité de la situation éclatent au grand jour petit à petit. Leur affirmation selon laquelle les capitalistes ont exploité la sueur et le labeur d’innombrables gens ordinaires, et l’histoire de la « Fille aux cheveux blancs », ne sont que des inventions et des mensonges. Rien de tout cela n’est vrai. Quel est le but de ces inventions et de ces mensonges ? Faire en sorte que les gens détestent ces propriétaires terriens et ces capitalistes, qu’ils chantent perpétuellement les louanges du Parti communiste et se soumettent à lui pour toujours. Autrefois, beaucoup de gens chantaient la chanson : « Sans le Parti communiste, il n’y aurait pas de Chine nouvelle. » Cette chanson a été chantée aux quatre coins de la Chine pendant plusieurs décennies, mais maintenant, plus personne ne la chante. Il n’y a que trop d’exemples d’inventions et de mensonges du Parti communiste, qui vont tous à l’encontre des faits objectifs. Aujourd’hui, certains exposent publiquement la vérité pour montrer à tous la réalité de la situation. Au sein de la société humaine, quelle que soit l’époque, le critère de conduite morale selon lequel : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » a toujours eu une certaine efficacité pour contraindre les comportements des gens et servir de référence à leur humanité. Bien entendu, un effet plus important d’un tel dicton est qu’il a été utilisé pour aider les gouvernants à renforcer leur souveraineté sur les masses. Dans un certain sens, on peut affirmer que ce dicton sert à contraindre les comportements et la conduite morale des gens, les obligeant à réfléchir aux problèmes et à les considérer dans le cadre de ce critère de conduite morale, puis à porter des jugements et à faire des choix sur la base de ce critère. Ce dicton n’exhorte pas les gens à assumer toutes les responsabilités qu’ils devraient assumer, tant envers leur famille qu’envers la société dans son ensemble, mais plutôt, en violation grave des normes et des désirs de l’humanité normale, il dit aux gens, par la force, quoi penser et comment penser, que faire et comment le faire. Ce dicton agit comme une sorte de méthode imperceptible et de cadre invisible pour guider, restreindre et enchaîner les gens, et les informer de ce qu’ils doivent et ne doivent pas faire. Le but est d’utiliser ce type d’opinion publique et de critères de moralité sociale pour influencer les pensées des gens, leurs points de vue et la manière dont ils se comportent et agissent.

Les déclarations sur la conduite morale comme « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » ne disent pas exactement aux gens quelles sont leurs responsabilités dans la société et parmi l’humanité. Au lieu de cela, elles sont un moyen d’obliger ou de forcer les gens à agir et à penser d’une certaine manière, qu’ils le veuillent ou non et quels que soient les circonstances ou le contexte dans lesquels ils reçoivent ces actes de bonté. Dans la Chine ancienne, il existe de nombreux exemples de bonté récompensée. Par exemple, un jeune mendiant affamé avait été recueilli par une famille qui l’avait nourri, habillé, formé aux arts martiaux et qui lui avait enseigné toutes sortes de connaissances. Cette famille avait attendu qu’il ait grandi, puis elle avait commencé à l’utiliser comme source de revenus, l’envoyant faire le mal, tuer des gens, commettre des actes qu’il ne voulait pas commettre. Si vous considérez son histoire à la lumière de toutes les faveurs qu’il avait reçues, alors le fait qu’on l’ait sauvé était une bonne chose. Mais si vous considérez ce qu’il avait été forcé de faire plus tard, était-ce vraiment bien ou mal ? (C’était mal.) Mais sous le conditionnement de la culture traditionnelle et d’idées telles que : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », les gens ne peuvent pas faire cette distinction. En surface, il semble que le garçon n’ait pas eu d’autre choix que de commettre des actes malfaisants et de faire du mal à des gens, de devenir un tueur, choses que la plupart des gens ne souhaiteraient pas faire. Mais le fait qu’il accomplisse ces mauvaises choses et tue sur ordre de son maître ne venait-il pas, au fond, d’un désir de remercier ce maître en retour de sa bonté ? En particulier en raison du conditionnement de la culture traditionnelle chinoise, par exemple : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », les gens ne peuvent s’empêcher d’être influencés et contrôlés par ces idées. À coup sûr, ces idées contraignent la façon dont les gens agissent, ainsi que les intentions et les motivations qui se cachent derrière leurs actions. Quand ce garçon s’était retrouvé dans cette situation, quelle avait été sa première pensée ? « J’ai été sauvé par cette famille, et ils ont été bons avec moi. Je ne peux pas être ingrat, je dois les remercier en retour de leur bonté. Ma vie, je la leur dois, je dois donc la leur consacrer. Je dois faire tout ce qu’ils me demandent, même si cela signifie faire le mal et tuer des gens. Il ne faut pas que je me demande si c’est bien ou mal, je dois simplement les remercier en retour de leur bonté. Sinon, serais-je encore digne d’être qualifié d’humain ? » En conséquence, chaque fois que cette famille voulait qu’il assassine quelqu’un ou fasse quelque chose de mal, il le faisait sans aucune hésitation ni réserve. Sa conduite, ses actions et son obéissance inconditionnelle, n’étaient-elles donc pas toutes dictées par l’idée et l’opinion qu’« un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » ? Ne respectait-il pas ce critère de conduite morale ? (Si.) Que constatez-vous à partir de cet exemple ? Le dicton « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » est-il une bonne chose ou non ? (Non, il n’y a pas de principe là-dedans.) En fait, une personne qui récompense un acte de bonté a bien un principe. À savoir, qu’« un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude ». Si quelqu’un fait preuve de bonté à ton égard, tu dois lui rendre la pareille. Si tu ne le fais pas, tu n’es pas humain et il n’y a rien que tu puisses dire si tu es condamné pour cela. Comme on dit : « La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante », mais dans ce cas, le garçon a bénéficié non pas d’un petit acte de bonté, mais d’une bonté salvatrice, et il avait d’autant plus de raisons de remercier en retour en sacrifiant une vie. Il ne savait pas quels étaient les limites et les principes lorsqu’il s’agissait de remercier quelqu’un en retour de sa bonté. Il croyait que sa vie lui avait été donnée par cette famille et qu’il devait donc lui consacrer sa vie en retour et faire tout ce qu’elle exigerait de lui, y compris le meurtre ou d’autres actes de malfaisance. Dans cette façon de rendre la gentillesse, il n’y a ni principes ni limites. Il avait servi de complice à des malfaiteurs et ce faisant, il s’était détruit. Était-il juste de sa part de rendre la bonté de cette manière ? Bien sûr que non. C’était une façon stupide de faire les choses. Il est vrai que cette famille l’avait sauvé et lui avait permis de continuer à vivre, mais il doit y avoir des principes, des limites et de la modération dans la manière de rendre la bonté. Cette famille lui avait sauvé la vie, mais le but de sa vie n’était pas de faire le mal. Le sens et la valeur de la vie, ainsi que la mission de l’homme, ce n’est pas de faire le mal ni de commettre un meurtre, et l’homme ne doit pas vivre dans le seul but de rendre la bonté. Ce garçon croyait à tort que le sens et la valeur de la vie consistaient à rendre avec gratitude la bonté reçue. C’était un grave malentendu. N’était-ce pas le résultat de l’influence de ce critère de conduite morale : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » ? (Si.) Avait-il été égaré par l’influence de ce dicton sur le fait de rendre la bonté, ou avait-il trouvé le bon chemin et les bons principes de pratique ? Il avait manifestement été égaré, c’est clair comme de l’eau de roche. Si ce critère de conduite morale n’existait pas, les gens seraient-ils capables de porter des jugements sur des cas simples concernant le bien et le mal ? (Oui.) Le garçon aurait pensé : « Cette famille m’a peut-être sauvé, mais il semble qu’elle ne l’ait fait que dans l’intérêt de son entreprise et de son avenir. Je ne suis qu’un outil qu’ils peuvent utiliser pour blesser ou tuer quiconque perturbe ou entrave leurs activités commerciales. C’est la véritable raison pour laquelle ils m’ont sauvé. Ils ne m’ont permis d’échapper à la mort que pour me faire faire le mal et commettre des meurtres : ne sont-ils pas simplement en train de m’envoyer en enfer ? Cela ne me fera-t-il pas souffrir encore plus ? Dans ce cas, il aurait mieux valu pour moi qu’ils me laissent mourir. Ils ne m’ont pas vraiment sauvé ! » Cette famille n’a pas sauvé le jeune mendiant dans un accès de philanthropie, ni pour lui permettre de vivre mieux, elle l’a fait simplement pour prendre son contrôle et pour qu’il cause du tort à d’autres, qu’il les blesse et les tue. Alors, faisait-elle réellement le bien ou le mal ? Elle faisait clairement le mal, et non le bien. Ces bienfaiteurs étaient devenus des gens malfaisants. Les gens malfaisants méritent-ils d’être récompensés ? Faut-il les récompenser ? Non. Alors, dès que tu te rends compte qu’ils sont malfaisants, que dois-tu faire ? Tu dois garder tes distances par rapport à eux, les éviter et trouver un moyen de les fuir. Voilà la sagesse. Certains pourraient dire : « Ces gens malfaisants exercent déjà un contrôle sur moi, il n’est donc pas si facile de les fuir. Leur échapper est impossible ! » Le plus souvent, telles sont les conséquences quand on rend avec gratitude une bonté reçue. Parce qu’il existe tout simplement trop peu de bonnes personnes et tellement de mauvaises personnes, si tu tombes sur une bonne personne, c’est bien de la remercier en retour de sa bonté, mais si tu tombes entre les mains d’une mauvaise personne, cela équivaut à tomber entre les mains d’un démon, de Satan. Elle complotera contre toi et jouera avec toi, et en tombant entre ses mains, rien de bon ne pourra en résulter. Il y a tout simplement trop d’exemples de cela à travers l’histoire. Maintenant que tu sais que rendre avec gratitude la bonté reçue ne constitue pas un critère légitime pour te comporter et agir, comment dois-tu agir lorsque quelqu’un te dispense sa bonté ? Quelle est votre opinion à ce sujet ? (Qui que soit celui qui nous aide, nous devons décider d’accepter ou non son aide en fonction de la situation. Dans certains cas, il est admissible d’accepter de l’aide, mais dans d’autres cas, nous ne devons pas accepter l’aide aveuglément. Si nous acceptons cette aide, nous devons tout de même avoir des principes et fixer des limites quant à la manière dont nous rendons la bonté, afin d’éviter d’être trompés ou exploités par des personnes perverses.) C’est une manière d’aborder la situation qui est fondée sur des principes. De plus, si vous ne voyez pas clairement la situation ou que vous êtes dans une impasse, vous devez prier Dieu et Lui demander de vous ouvrir un chemin. Cela vous permettra d’éviter la tentation et d’échapper aux griffes de Satan. Parfois, Dieu utilise les services de Satan pour aider les gens, mais dans de tels cas, nous ne devons pas manquer de remercier Dieu et nous ne devons pas rendre de bonté à Satan : c’est une question de principe. Lorsque la tentation se présente sous la forme d’une personne perverse qui te dispense de la bonté, il faut d’abord que tu saches clairement qui t’aide et te fournit de l’assistance, quelle est ta situation et s’il existe d’autres chemins que tu peux suivre. Dans de tels cas, tu dois te montrer souple. Si Dieu veut te sauver, quelles que soient les personnes dont Il utilise les services pour y parvenir, tu dois d’abord remercier Dieu et accepter tout cela de Dieu. Tu ne dois pas adresser ta gratitude uniquement aux gens, sans parler d’offrir ta vie à quelqu’un en signe de gratitude. C’est une grave erreur. L’essentiel est que ton cœur soit reconnaissant envers Dieu et que tu acceptes tout cela de Lui. Si la personne qui te dispense de la bonté, qui t’aide ou te sauve, est une bonne personne, alors tu dois lui rendre sa bonté, mais tu ne dois faire que ce dont tu es capable, compte tenu de tes moyens. Si la personne qui t’a aidé a de mauvaises intentions et cherche à comploter contre toi et à t’utiliser pour atteindre ses propres objectifs, il n’est alors pas nécessaire de la récompenser à tout prix. Pour faire court, Dieu scrute le cœur de l’homme. Donc, tant que tu n’as pas mauvaise conscience et que tu as les bonnes motivations, ce n’est pas un problème. C’est-à-dire, avant que tu ne parviennes à comprendre la vérité, tes actions doivent au moins être conformes à la conscience et à la raison humaines. Tu dois être capable d’aborder cette situation de manière raisonnable afin de ne regretter tes actes à aucun moment à l’avenir. Vous êtes tous des adultes et vous avez tous vécu beaucoup de choses dans le pays du grand dragon rouge. N’y a-t-il pas eu assez de répression, de persécutions, de maltraitance et d’humiliation dans votre vie ? Vous voyez tous clairement à quel point l’humanité est devenue profondément corrompue. Donc, quelle que soit la tentation que vous rencontrez, vous devez l’aborder avec sagesse et ne pas tomber dans les complots perfides de Satan. Quelle que soit la situation à laquelle vous faites face, vous devez chercher la vérité et ne prendre de décisions qu’après avoir compris les principes grâce à la prière et à l’échange. Au cours de ces dernières années, l’Église a effectué un travail de purge et de nombreuses personnes malfaisantes, de nombreux incrédules et de nombreux antéchrists ont été exposés et exclus ou expulsés. La plupart des gens n’avaient jamais prédit que cela se produirait. Étant donné que, même au sein de l’Église, il y a encore beaucoup de gens confus, de personnes malfaisantes et d’incrédules, Je suppose que vous comprenez à quel point les non-croyants sont forcément corrompus et mauvais ? Sans la vérité et la sagesse, les gens ne peuvent rien voir clairement et ils sont tout simplement trompés, bernés et utilisés comme jouets par des personnes malfaisantes et par Satan. De ce fait, ils deviennent les laquais de Satan. Ceux qui ne comprennent pas la vérité et manquent de principes ne font que des choses stupides.

Lorsque certaines personnes sont en difficulté ou en danger, et qu’elles reçoivent l’aide d’une personne malfaisante qui leur permet de se sortir de la situation difficile dans laquelle elles se trouvent, elles en viennent à croire que la personne malfaisante est une bonne personne et elles sont disposées à faire quelque chose pour elle afin de lui témoigner de la gratitude. Cependant, dans de tels cas, la personne perverse essaiera de les impliquer dans ses actes néfastes et de les utiliser pour commettre de mauvaises actions. Si elles sont incapables de refuser, cela peut devenir dangereux. Certaines de ces personnes seront partagées dans ces situations, car elles pensent que si elles n’aident pas leur ami malfaisant à commettre quelques mauvaises actions, il semblera qu’elles ne rendent pas suffisamment cette amitié, mais que faire quelque chose de mal violerait leur conscience et leur raison. Elles se retrouvent donc prises dans ce dilemme. C’est le résultat de l’influence de cette idée issue de la culture traditionnelle selon laquelle il faut rendre la bonté : elles se retrouvent enchaînées, liées et contrôlées par cette idée. Dans de nombreux cas, ces dictons issus de la culture traditionnelle remplacent la conscience de l’homme et son jugement normal. Naturellement, ils influencent aussi sa façon normale de penser et sa prise de décision correcte. Les idées issues de la culture traditionnelle sont incorrectes et affectent directement la vision que l’homme a des choses, l’amenant à prendre de mauvaises décisions. De l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, d’innombrables personnes ont été influencées par cette idée, cette opinion et ce critère de conduite morale concernant le fait de rendre la bonté reçue. Même lorsque la personne qui leur témoigne de la bonté est une personne malfaisante ou mauvaise qui les oblige à commettre des actes néfastes et de mauvaises actions, elles vont toujours à l’encontre de leur conscience et de leur raison, s’y conformant aveuglément afin de lui rendre sa bonté, avec de nombreuses conséquences désastreuses. On pourrait dire que de nombreuses personnes, ayant été influencées, enchaînées, contraintes et liées par ce critère de conduite morale, soutiennent aveuglément et à tort cette idée de rendre la bonté reçue et sont même susceptibles d’aider et d’encourager les gens malfaisants. Maintenant que vous avez entendu Mon échange, vous avez une image claire de cette situation et vous pouvez déterminer qu’il s’agit d’une loyauté insensée, que ce comportement consiste à se conduire sans se fixer de limites et à rendre la bonté reçue de manière imprudente et sans aucun discernement, et que c’est dénué de sens et de valeur. Parce que les gens ont peur d’être fustigés par l’opinion publique ou condamnés par les autres, ils consacrent à contrecœur leur vie à rendre aux autres leur bonté, allant même jusqu’à sacrifier leur vie pour ce faire, ce qui est une manière fallacieuse et stupide de procéder. Non seulement ce dicton issu de la culture traditionnelle a entravé la réflexion des gens, mais il a également imposé un poids et des inconvénients inutiles à leur vie et a fait subir à leurs familles des souffrances et des fardeaux supplémentaires. De nombreuses personnes ont payé un prix élevé pour rendre la bonté reçue : elles considèrent le fait de rendre la bonté comme une responsabilité sociale ou comme leur propre devoir et elles peuvent même passer leur vie entière à rendre aux autres leur bonté. Elles croient que c’est une chose parfaitement naturelle et justifiée, un devoir incontournable. Ce point de vue et cette façon de faire ne sont-ils pas insensés et absurdes ? Cela révèle complètement à quel point les gens sont ignorants et non éclairés. Quoi qu’il en soit, ce dicton sur la conduite morale, « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », est peut-être conforme aux idées des gens, mais il n’est pas conforme aux vérités-principes. Il est incompatible avec les paroles de Dieu et constitue une idée incorrecte et une manière incorrecte de faire les choses.

Étant donné que rendre la bonté n’a aucun lien avec la vérité, ni avec les exigences de Dieu vis-à-vis des hommes, et que cela a fait l’objet de nos critiques, comment exactement Dieu considère-t-Il ce dicton ? Que devraient être les opinions et les actions des gens normaux en réponse à ce dicton ? Voyez-vous les choses clairement à ce sujet ? Si quelqu’un t’a déjà dispensé une bonté qui t’a été grandement bénéfique ou s’il t’a fait une grande faveur, dois-tu lui rendre la pareille ? Comment dois-tu aborder ce genre de situation ? Cela ne relève-t-il pas des opinions des gens ? Cela relève des opinions des gens, ainsi que de leur chemin de pratique. Dites-Moi quelle est votre opinion sur cette question : si quelqu’un est bon avec toi, dois-tu lui rendre la pareille ? Si vous ne parvenez toujours pas à comprendre cette question, ce sera problématique. Auparavant, vous ne compreniez pas la vérité et vous pratiquiez le fait de rendre la bonté comme s’il s’agissait de la vérité. Maintenant, après avoir écouté Ma dissection et Mes critiques, vous avez vu où se situe le problème, mais vous ne savez toujours pas comment pratiquer quant à ce problème ni comment y faire face. Ne pouvez-vous toujours pas comprendre ce problème ? Avant d’avoir compris la vérité, tu vivais selon ta conscience et peu importe qui te dispensait sa bonté ou t’aidait, même s’il s’agissait d’un individu pervers ou d’un gangster, tu lui rendais forcément la pareille, et tu te sentais obligé de prendre une balle pour tes amis et même, de risquer ta vie pour eux. Les hommes doivent s’asservir à leurs bienfaiteurs en guise de remerciement, tandis que les femmes doivent s’engager dans le mariage et leur faire des enfants, telle est l’idée que la culture traditionnelle fait bien comprendre aux gens, leur ordonnant de rendre avec gratitude la bonté reçue. En conséquence, les gens pensent : « Seuls ceux qui rendent la bonté ont une conscience et ceux qui ne rendent pas la bonté doivent donc être sans conscience et inhumains. » Cette idée est fermement ancrée dans le cœur des gens. Dites-Moi, les animaux savent-ils rendre la bonté ? (Oui.) Cela étant, les humains peuvent-ils vraiment être considérés comme évolués simplement parce qu’ils savent rendre la bonté ? La pratique humaine consistant à rendre la bonté peut-elle être considérée comme un signe d’humanité ? (Non.) Alors, quelle opinion les gens devraient-ils avoir sur cette question ? Comment faut-il comprendre ce genre de chose ? Quand tout cela est compris, quelle approche faut-il adopter à cet égard ? Telles sont les questions que vous devriez tous aspirer à résoudre en ce moment. S’il vous plaît, partagez vos opinions sur cette question. (Si quelqu’un m’aidait vraiment à résoudre une question ou un problème, je le remercierais d’abord sincèrement, mais je ne serais pas contraint ni contrôlé par cette situation. Si cet individu rencontrait des difficultés, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui. Je l’aiderais dans la mesure où je le pourrais, mais je ne me forcerais pas à aller au-delà de mes moyens.) Voilà l’opinion juste, et cette façon d’agir est acceptable. Quelqu’un d’autre souhaite-t-il partager son opinion sur ce sujet ? (Dans le passé, mon opinion était que si quelqu’un m’aidait, je devais l’aider en retour lorsqu’il rencontrerait des difficultés. Grâce à l’échange de Dieu et à la dissection de ces idées : « Trouve du plaisir à aider les autres » et « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », je me suis rendu compte qu’il fallait suivre des principes quand on aide les autres. Si quelqu’un a été bon avec moi ou m’a aidé, ma conscience me dicte de l’aider également, mais il faut que l’aide que j’offre soit basée sur ma situation et sur ce que je suis capable d’apporter. Et puis aussi, je dois seulement l’aider à résoudre ses difficultés et à pourvoir aux nécessités de la vie. Je ne dois pas l’aider à commettre le mal, ni à accomplir de mauvaises actions. Si je vois qu’un frère ou une sœur traverse des difficultés, je l’aiderai, non pas parce qu’il ou elle m’a aidé un jour, mais parce que c’est mon devoir, ma responsabilité.) Autre chose ? (Je me souviens des paroles de Dieu, qui a dit : « Si qui que ce soit fait une bonne action à notre égard, nous devons l’accepter de Dieu. » Autrement dit, chaque fois que quelqu’un agit avec gentillesse à notre égard, nous devons l’accepter de Dieu et être capables de la gérer correctement. De cette façon, nous pouvons comprendre correctement cette idée de rendre la bonté. Dieu dit également que nous devons aimer ce que Dieu aime et détester ce que Dieu déteste. Quand nous aidons d’autres personnes, nous devons discerner si la personne que nous aidons est quelqu’un que Dieu aime ou déteste. Tel est le principe selon lequel nous devons agir.) Ceci est lié à la vérité, il s’agit d’un principe qui est correct et qui a un fondement. Ne parlons pas maintenant de ce qui est lié à la vérité, mais voyons plutôt comment les gens devraient aborder cette question du point de vue de l’humanité. En réalité, les situations que l’on peut rencontrer ne sont pas toujours aussi simples. Elles ne se produisent pas toujours au sein de l’Église et entre frères et sœurs. Souvent, elles se produisent en dehors du cadre de l’Église. Par exemple, un parent, un ami, une connaissance ou un collègue non-croyant peut faire preuve de bonté à ton égard ou t’aider. Si tu es capable d’aborder cette question et de traiter la personne qui t’a aidé de la bonne manière, c’est-à-dire d’une manière qui soit conforme aux vérités-principes et qui semble appropriée aux autres, alors ton attitude concernant cette question et tes opinions à ce sujet seront relativement justes. Le concept culturel traditionnel selon lequel « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » doit être discerné. La partie la plus importante est le mot « bonté » : comment devez-vous considérer cette bonté ? À quel aspect et à quelle nature de la bonté fait-on référence ? Que signifie « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » ? Il faut que les gens trouvent les réponses à ces questions et qu’en aucune circonstance ils ne soient contraints par cette idée de rendre la bonté reçue : pour quiconque poursuit la vérité, c’est absolument essentiel. Qu’est-ce que la « bonté » selon les notions humaines ? À un degré moindre, la bonté, c’est quelqu’un qui t’aide lorsque tu as des problèmes. Par exemple, quelqu’un qui te donne un bol de riz quand tu as faim, ou une bouteille d’eau quand tu meurs de soif, ou qui t’aide à te relever quand tu tombes et que tu n’arrives pas à te relever seul. Ce sont là autant d’actes de bonté. Un grand acte de bonté, c’est quelqu’un qui te sauve lorsque tu es dans une situation désespérée : c’est une bonté salvatrice. Lorsque tu cours un danger mortel et que quelqu’un t’aide à éviter la mort, il te sauve essentiellement la vie. Ce sont là des choses que les gens perçoivent comme de la « bonté ». Ce genre de bonté dépasse de loin n’importe quelle petite faveur matérielle : c’est une grande bonté qui ne peut être mesurée en termes d’argent ou de choses matérielles. Ceux qui en bénéficient ressentent une forme de gratitude qu’il est impossible d’exprimer par quelques mots de remerciements. Est-il exact, cependant, que les gens mesurent la bonté de cette manière ? (Non.) Pourquoi dis-tu que ce n’est pas exact ? (Parce que cette mesure est basée sur les normes de la culture traditionnelle.) C’est une réponse basée sur la théorie et la doctrine, et bien qu’elle puisse sembler juste, elle ne va pas à l’essentiel de la question. Alors, comment expliquer cela concrètement ? Réfléchissez bien. Il y a quelque temps, J’ai entendu parler d’une vidéo en ligne dans laquelle un homme faisait tomber son portefeuille sans s’en rendre compte. Le portefeuille est ramassé par un petit chien qui poursuit l’homme, et quand l’homme voit cela, il bat le chien pour lui avoir volé son portefeuille. Absurde, n’est-ce pas ? Cet homme a moins de morale que le chien ! Les actions du chien étaient en totale conformité avec les normes humaines de moralité. Un humain aurait crié : « Tu as fait tomber ton portefeuille ! » Mais parce que le chien ne pouvait pas parler, il a simplement ramassé le portefeuille en silence et a couru après l’homme. Donc, si un chien peut adopter certains des bons comportements encouragés par la culture traditionnelle, qu’est-ce que cela dit des humains ? Les humains naissent avec conscience et raison, ils sont donc d’autant plus capables de faire ces choses. Tant que quelqu’un a une conscience, il peut assumer ce genre de responsabilités et d’obligations. Il n’est pas nécessaire de travailler dur ni de payer un prix, cela demande peu d’efforts et cela consiste simplement à faire quelque chose d’utile, quelque chose qui profite aux autres. Mais la nature de cet acte doit-elle vraiment être considérée comme de la « bonté » ? Est-ce que cela atteint le niveau d’un acte de bonté ? (Ce n’est pas le cas.) Puisque ce n’est pas le cas, les gens doivent-ils parler de rendre la pareille ? Ce serait inutile.

Dirigeons maintenant notre attention sur la question de la soi-disant bonté de l’homme. Par exemple, prenons le cas d’une personne aimable sauvant un mendiant terrassé par la faim dehors, dans la neige. Elle accueille le mendiant chez elle, le nourrit, l’habille et lui permet de vivre au sein de sa famille et de travailler pour elle. Que le mendiant se soit porté volontaire pour travailler de son plein gré ou qu’il l’ait fait pour s’acquitter d’une dette de gratitude, son sauvetage était-il un acte de bonté ? (Non.) Même les petits animaux sont capables de s’entraider et de se secourir mutuellement. Il suffit d’un léger effort pour accomplir de tels actes, et toute personne dotée d’humanité est capable de faire de telles choses et de s’élever à ce niveau. On pourrait dire que de tels actes constituent une responsabilité et une obligation sociétales dont toute personne dotée d’humanité devrait s’acquitter. Quand l’homme les qualifie de bontés, n’est-ce pas un peu exagéré ? Est-ce une caractérisation appropriée ? En période de famine, par exemple, où de nombreuses personnes risquent d’avoir faim, si une personne riche distribue des sacs de riz aux ménages pauvres pour les aider à traverser cette période difficile, n’est-ce pas simplement un exemple du genre d’aide et de soutien moral de base qui devrait s’observer parmi les hommes ? Elle leur a juste donné un peu de riz : ce n’est pas comme si elle donnait toute sa nourriture aux autres et qu’elle avait elle-même faim. Est-ce vraiment considéré comme de la bonté ? (Non.) Les responsabilités et obligations sociétales que l’homme est capable de remplir, ces actes que l’homme devrait être instinctivement capable d’accomplir et qu’il devrait accomplir et les simples actes de service qui sont utiles et bénéfiques aux autres, ces choses ne peuvent en aucun cas être considérées comme de la bonté, car dans tous les cas, l’homme donne simplement un coup de main. Accorder son aide à quelqu’un qui en a besoin, au moment et à l’endroit appropriés, est un phénomène tout à fait normal. C’est aussi la responsabilité de chaque membre du genre humain. Il s’agit simplement d’une sorte de responsabilité et d’obligation. Dieu a donné ces instincts aux hommes quand Il les a créés. À quels instincts est-ce que Je fais référence ici ? Je fais référence à la conscience et à la raison de l’homme. Quand tu vois quelqu’un tomber au sol, ta réaction instinctive est : « Je dois aller l’aider à se relever. » Si tu le voyais tomber, mais que tu faisais semblant de ne pas le voir et que tu n’allais pas l’aider à se relever, cela pèserait sur ta conscience et tu te sentirais coupable d’avoir agi de cette façon. Quiconque a vraiment de l’humanité pensera immédiatement à aider quelqu’un quand il voit que cette personne est tombée. Il ne se souciera pas de savoir si cette personne lui sera reconnaissante, parce qu’il croit que c’est ce qu’il devrait faire et qu’il ne voit pas la nécessité de réfléchir davantage à la question. Pourquoi cela ? Il s’agit là des instincts donnés aux hommes par Dieu, et toute personne dotée de conscience et de raison penserait à faire cela et serait capable d’agir de cette manière. Dieu a donné à l’homme une conscience et un cœur humain, parce que l’homme a un cœur humain, il possède donc des pensées humaines, ainsi que les perspectives et les approches qu’il doit avoir par rapport à certaines questions, si bien qu’il est capable de faire ces choses naturellement et facilement. Il n’a besoin d’aucune aide ou d’aucun conseil idéologique de la part de forces extérieures, et il n’a même pas besoin d’éducation ou d’une direction positive, il n’a besoin de rien de tout cela. C’est comme lorsque les gens cherchent de la nourriture quand ils ont faim ou de l’eau quand ils ont soif : c’est un instinct, qui n’a pas besoin d’être enseigné par les parents ou par des enseignants, cela vient naturellement, parce que l’homme a la pensée d’une humanité normale. De même, les gens sont capables d’accomplir leurs devoirs et d’assumer leurs responsabilités dans la maison de Dieu et c’est ce que toute personne douée de conscience et de raison devrait faire. Ainsi, aider les gens et être gentil avec eux est presque sans effort pour les humains, c’est à la portée de l’instinct humain et c’est quelque chose que les gens sont tout à fait capables d’accomplir. Il n’est pas nécessaire d’élever cette chose au même niveau que la bonté. Néanmoins, beaucoup de gens assimilent à de la bonté le fait d’aider les autres, en parlent toujours et s’en acquittent constamment, pensant que s’ils ne le faisaient pas, ils n’auraient pas de conscience. Ils se méprisent et se rabaissent, craignant même d’être réprimandés par l’opinion publique. Est-il nécessaire de s’inquiéter de ces choses ? (Non.) Beaucoup de gens ne peuvent pas y voir clair et sont constamment contraints par ce problème. Voilà que ce que c’est que de ne pas comprendre les vérités-principes. Par exemple, si tu allais avec un ami dans le désert et qu’il n’avait plus d’eau, tu lui donnerais à coup sûr un peu de ton eau, tu ne le laisserais pas mourir de soif. Même en sachant que ta bouteille d’eau durerait deux fois moins longtemps si deux personnes en buvaient, tu partagerais tout de même l’eau avec ton ami. Maintenant, pourquoi ferais-tu cela ? Parce que tu ne pourrais pas supporter de boire ton eau pendant que ton ami souffrirait de la soif, tu ne pourrais tout simplement pas supporter de voir ça. Qu’est-ce qui te rendrait incapable de supporter la vue de ton ami souffrant de la soif ? C’est ta conscience qui engendre ce sentiment. Même si tu n’avais pas envie de t’acquitter de ce genre de responsabilité et d’obligation, ta conscience ferait en sorte que tu ne puisses pas supporter d’agir autrement, elle ferait que tu serais affecté. Tout cela n’est-il pas le résultat des instincts humains ? Tout cela n’est-il pas déterminé par la conscience et la raison de l’homme ? Si cet ami te disait : « J’ai une dette de gratitude envers toi pour m’avoir donné un peu de ton eau dans cette situation ! », ne serait-ce pas également erroné de dire cela ? Cela n’a rien à voir avec la bonté. Si les rôles étaient inversés et que cet ami était doté d’humanité, de conscience et de raison, il partagerait également son eau avec toi. Il s’agit simplement d’une responsabilité ou d’une relation sociétale fondamentale entre les gens. Ces relations, responsabilités ou obligations sociétales tout ce qu’il y a de plus fondamentales découlent toutes de la conscience de l’homme, de son humanité et des instincts dont Dieu a doté l’homme au moment de sa création. Dans des circonstances normales, ces choses n’ont pas à être enseignées par les parents, ni inculquées par la société, et encore moins nécessitent-elles des remontrances répétées de la part des autres, te disant de les faire. L’éducation ne serait nécessaire que pour ceux qui manquent de conscience et de raison, pour ceux qui manquent de facultés cognitives normales, par exemple les handicapés mentaux ou les simples d’esprit, ou pour ceux qui sont de piètre calibre et qui sont ignorants et obstinés. Ceux qui ont une humanité normale n’ont pas besoin d’apprendre ces choses : les gens qui ont une conscience et une raison les possèdent tous. Il est donc inapproprié d’exagérer outre mesure l’importance de certains comportement ou actes, en en faisant une forme de bonté, alors qu’il s’agissait simplement de quelque chose d’instinctif et en accord avec la conscience et la raison. Pourquoi est-ce inapproprié ? En élevant de tels comportements à ce niveau, tu imposes à chaque personne un poids et un fardeau écrasants, et bien sûr, cela entrave les gens. Par exemple, si quelqu’un t’a autrefois donné de l’argent, t’a aidé à traverser une situation difficile, t’a aidé à trouver du travail ou est venu à ton secours, tu penseras : « Je ne peux pas être ingrat, il faut que je fasse preuve de conscience et que je le remercie en retour de sa bonté. Si je ne rends pas la bonté, suis-je encore humain ? » En réalité, que tu remercies cet individu ou non, tu es toujours humain et tu vis toujours dans le cadre d’une humanité normale : un tel remerciement ne changera rien. Ton humanité ne subira pas de changement et ton tempérament corrompu ne se trouvera pas dompté simplement parce que tu as bien remercié cette personne. De même, ton tempérament corrompu ne s’aggravera pas simplement parce que tu ne l’as pas bien remerciée. Le fait que tu remercies et fasses preuve de bonté, ou que tu agisses autrement, n’a absolument aucun lien avec ton tempérament corrompu. Bien sûr, qu’un lien existe ou non, pour Moi, ce genre de « bonté » n’existe tout simplement pas et J’espère qu’il en va de même pour vous. Comment dois-tu alors considérer tout cela ? Considère-le simplement comme une obligation et une responsabilité, et comme quelque chose qu’une personne ayant des instincts humains doit faire. Tu dois traiter cela comme ta responsabilité et ton obligation en tant qu’être humain et t’en acquitter au mieux de tes capacités. C’est tout. Certains diront peut-être : « Je sais que c’est ma responsabilité, mais je ne veux pas m’en acquitter. » C’est bien aussi. Tu peux choisir toi-même en fonction de ta situation et des circonstances. Tu peux également te décider de manière plus flexible, en fonction de ton humeur du moment. Si, une fois que tu te seras acquitté de ta responsabilité, tu crains que le bénéficiaire essaie continuellement de te rendre la pareille, qu’il demande de tes nouvelles et qu’il te remercie si fréquemment que cela en devienne une gêne et une perturbation, et qu’en conséquence, tu n’as pas envie de t’acquitter de cette responsabilité, c’est également acceptable, c’est à toi de décider. Certains demanderont : « Les gens qui ne veulent pas s’acquitter de ce genre de responsabilité sociétale ont-ils une mauvaise humanité ? » Est-ce la manière correcte de juger de l’humanité d’une personne ? (Non.) Pourquoi est-ce incorrect ? Dans cette société malfaisante, l’homme doit être mesuré dans son comportement et avoir le sens de la convenance dans tout ce qu’il fait. Bien sûr, il est encore plus nécessaire qu’il tienne compte de l’environnement et du contexte à ce moment-là. Comme le disent les non-croyants, dans ce monde chaotique, les gens doivent être intelligents et sages dans tout ce qu’ils font, ils ne doivent pas être ignorants et ils ne doivent certainement pas commettre d’actes stupides. Par exemple, dans les lieux publics de certains pays, les gens organisent des escroqueries en mettant en scène un faux accident pour ensuite réclamer frauduleusement une indemnisation. Si tu ne perces pas à jour l’escroquerie de ces gens malfaisants et que tu agis aveuglément selon ta conscience, tu risques d’être dupé et de t’attirer des ennuis. Par exemple, si tu vois une femme âgée qui est tombée dans la rue, tu pourrais penser : « Je dois assumer mes responsabilités envers la société, je n’ai pas besoin qu’elle me remercie en retour. Parce que j’ai de l’humanité et une conscience, je devrais lui donner un coup de main, alors je vais l’aider à se relever. » Or, lorsque tu vas pour la relever, elle t’extorque de l’argent et tu dois finalement l’emmener à l’hôpital et payer ses frais médicaux, une indemnisation pour les dommages émotionnels et les dépenses de retraite. Si tu ne paies pas, tu seras convoqué au commissariat. On dirait que tu t’es attiré des ennuis, non ? Comment cette situation est-elle survenue ? (En suivant ses bonnes intentions et en manquant de sagesse.) Tu as été aveugle, tu as manqué de discernement, tu n’as pas tenu compte des tendances actuelles et tu n’as pas discerné le contexte de la situation. Dans une société malfaisante comme celle-ci, il faut payer un prix simplement pour avoir aidé à se relever une personne âgée qui est tombée. Si elle était vraiment tombée et avait eu besoin de ton aide, tu ne devrais pas être condamné pour avoir assumé des responsabilités sociétales, tu devrais être félicité, car ton comportement était conforme à l’humanité et au sens de la conscience de l’homme. Or, cette dame âgée avait une motivation cachée : elle n’avait pas vraiment besoin de ton aide, elle t’escroquait simplement, et tu n’as pas compris ses manigances ingénieuses. En t’acquittant de ta responsabilité envers elle en tant que semblable, tu es tombé dans son piège, et maintenant elle ne lâchera plus prise, t’extorquant encore plus d’argent. S’acquitter de responsabilités sociétales devrait consister à aider les personnes dans le besoin et à assumer ses propres responsabilités. Cela ne devrait pas avoir pour conséquence de te faire rouler ou prendre au piège. De nombreuses personnes ont été victimes de ces escroqueries et elles se sont clairement rendu compte à quel point les gens étaient méchants maintenant et à quel point ils étaient habiles à tromper les autres. Ils tromperont n’importe qui, qu’il s’agisse d’étrangers, d’amis ou de parents. Quelle situation horrible ! Qui a provoqué cette corruption ? C’est le grand dragon rouge. Le grand dragon rouge a profondément et brutalement corrompu l’humanité ! Le grand dragon rouge est prêt à faire toutes sortes de choses immorales pour promouvoir ses propres intérêts, et les gens ont été égarés par son mauvais exemple. Le résultat est que, désormais, les escrocs et les voleurs abondent. Sur la base de ces faits, on peut voir que beaucoup de gens ne valent pas mieux que des chiens. Peut-être certains n’auront-ils pas envie d’écouter ce genre de discours, ils seront mal à l’aise et se diront : « Ne valons-nous vraiment pas mieux que des chiens ? Tu nous manques de respect et Tu nous méprises en nous comparant sans cesse à des chiens. Tu n’as aucune estime pour nous en tant qu’êtres humains ! » J’aimerais beaucoup vous considérer comme des êtres humains, mais de quel genre de comportement les hommes ont-ils fait preuve ? En réalité, certaines personnes ne valent vraiment pas mieux que des chiens. C’est tout ce que J’ai à dire à ce sujet pour le moment.

Je viens d’échanger sur l’idée que lorsque les gens aident un peu autrui, cela ne peut pas être considéré comme de la bonté et qu’il s’agit simplement d’une responsabilité sociétale. Bien sûr, les gens peuvent choisir les responsabilités sociétales dont ils peuvent s’acquitter au mieux de leurs capacités. Ils peuvent assumer les responsabilités qu’ils sont aptes à assumer et choisir de ne pas assumer celles qu’ils trouvent inappropriées. C’est une liberté et un choix dont l’homme dispose. Tu peux choisir les responsabilités et obligations sociétales dont tu devrais t’acquitter en fonction de ta situation, de tes capacités et, bien sûr, du contexte et des circonstances du moment. C’est ton droit. Dans quel contexte ce droit est-il apparu ? Le monde est un endroit trop sombre, l’humanité est trop malfaisante et la société manque de justice. Dans ces circonstances, tu dois d’abord te protéger, t’abstenir d’agir de manière stupide et ignorante, et faire preuve de sagesse. Bien entendu, par te protéger, Je veux dire non pas protéger ton portefeuille et tes biens contre le vol, mais plutôt te protéger contre tout préjudice : c’est d’une importance primordiale. Tu dois t’acquitter de tes responsabilités et de tes obligations au mieux de tes capacités, tout en assurant ta propre sécurité. Ne te préoccupe pas de gagner le respect des autres et ne te laisse pas influencer ni contraindre par l’opinion publique. Tout ce que tu as à faire, c’est de t’acquitter de tes responsabilités et de tes obligations. Tu dois décider comment remplir ton devoir en fonction de ta propre situation : n’assume pas plus que ce que tu peux gérer, compte tenu de ta situation et de tes capacités. Tu ne dois pas essayer d’impressionner les gens en feignant d’avoir des aptitudes que tu ne possèdes pas et tu ne dois pas craindre des autres le manque de respect, le jugement ni les condamnations. Il est mal de faire des choses pour satisfaire sa propre vanité. Fais simplement ce dont tu es capable, ni plus ni moins, assume ce que te dicte ton sens des responsabilités et acquitte-toi d’autant d’obligations que ce dont tu es capable de t’acquitter. C’est ton droit. Tu n’as pas besoin de te forcer à faire des choses que Dieu n’a pas exigées de toi. Cela n’a pas de sens de suivre ta conscience pour faire des choses qui n’ont rien à voir avec la vérité. Quoi que tu fasses, Dieu ne te louera pas pour cette raison, cela ne signifiera pas que tu as rendu un véritable témoignage, et encore moins que tu as fait de bonnes actions. Concernant les choses qui ne relèvent pas des exigences de Dieu, mais que les gens exigent que tu fasses, tu dois faire tes propres choix et avoir tes propres principes. Ne sois pas contraint par les gens. Il suffit que tu ne fasses rien qui enfreigne ta conscience, ta raison et la vérité. Si tu aides quelqu’un en résolvant pour lui un problème momentané, alors cet individu en viendra à dépendre de toi et croira que tu dois résoudre ses problèmes et qu’il faut que tu le fasses. Il deviendra entièrement dépendant de toi et se retournera contre toi si tu ne parviens pas à résoudre ses problèmes ne serait-ce qu’une seule fois. Cela t’a valu des ennuis et ce n’est pas le genre de résultat que tu souhaites constater. Si tu prédis ce genre de résultat, tu peux choisir de ne pas aider cet individu. En d’autres termes, dans ce cas, tu n’aurais pas tort de t’abstenir de t’acquitter de cette responsabilité ou obligation. Voilà le genre d’opinion et d’attitude que tu dois avoir vis-à-vis de la société, de l’humanité et plus particulièrement de la collectivité dans laquelle tu vis. Autrement dit, accorde simplement à quelqu’un tout l’amour que tu as à donner et fais tout ce que tu es capable de faire. Ne va pas à l’encontre de tes convictions en t’efforçant de te mettre en valeur, n’essaie pas de faire des choses que tu es incapable de faire. Il n’est pas non plus nécessaire que tu te forces à payer un prix que la personne moyenne est incapable de payer. Bref, ne t’en demande pas trop à toi-même. Ne fais que ce que tu es capable de faire. Que penser de ce principe ? (Il paraît bon.) Par exemple, ton ami te demande de lui prêter ta voiture et tu te dis : « Il m’a prêté des choses dans le passé, donc je devrais légitimement lui permettre d’emprunter ma voiture. Mais il ne prend pas bien soin des choses et ne les utilise pas avec parcimonie. Il pourrait même finir par me démolir ma voiture. Je ferais mieux de ne pas le laisser l’emprunter. » Tu décides donc de ne pas le laisser emprunter ta voiture. Est-ce la bonne chose à faire ? Que tu lui prêtes ou non ta voiture, ce n’est pas un gros problème : tant que tu as une compréhension juste et perspicace du problème, tu dois simplement suivre ce qui te paraît être la ligne de conduite la plus appropriée, et tu auras raison. Cependant, si tu te dis : « Très bien, je vais lui permettre de me l’emprunter. Quand j’ai voulu lui emprunter quelque chose dans le passé, il ne me l’a jamais refusé. Il n’est pas vraiment économe ni soigneux lorsqu’il utilise les choses, mais cela ne fait rien. Si ma voiture est endommagée, je dépenserai juste un peu d’argent pour la réparer », et que tu acceptes de lui prêter ta voiture au lieu de refuser, est-ce la bonne chose à faire ? Il n’y a rien de mal à cela non plus. Par exemple, si quelqu’un qui t’a déjà aidé vient te voir parce que sa famille a rencontré des difficultés, dois-tu l’aider, ou non ? Cela dépend de ta propre situation, et ta décision de l’aider ou non ne sera pas une question de principe. Tout ce que tu as à faire, c’est faire preuve de sincérité et d’instinct et t’acquitter de tes responsabilités au mieux de tes capacités. Ce faisant, tu agiras dans le cadre de ton humanité et de ta conscience. Que tu t’acquittes pleinement ou non de cette responsabilité ou que tu fasses cela bien ou non n’a pas d’importance. Tu as le droit d’accepter ou de refuser : on ne peut pas considérer que tu manques de conscience si tu refuses, et on ne peut pas considérer que ton ami a fait preuve de bonté parce qu’il t’a aidé. Ces actes ne s’élèvent pas à ce niveau. Comprends-tu ? (Oui.) Cette discussion a porté sur la bonté, à savoir, sur la manière dont tu dois considérer la bonté, sur la manière d’aborder la question de l’aide à autrui et sur la manière dont tu dois assumer tes responsabilités sociétales. Dans ces domaines, les gens doivent chercher les vérités-principes, tu ne peux pas résoudre ces problèmes simplement en te fiant à ta conscience et à ta raison. Certaines circonstances particulières peuvent être assez compliquées et si tu ne les gères pas conformément aux vérités-principes, cela risque d’engendrer des problèmes et d’avoir des conséquences négatives. Par conséquent, dans ces domaines, il faut que le peuple élu de Dieu comprenne Ses intentions et agisse avec humanité, raison, sagesse et avec les vérités-principes. Ce serait l’approche la plus appropriée.

En ce qui concerne le dicton : « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », voici une autre situation qui peut se produire : l’aide que tu reçois n’est pas une petite affaire, comme une bouteille d’eau, une poignée de légumes ou un sac de riz, mais une forme d’assistance qui affecte tes moyens de subsistance et ceux de ta famille, et qui a même des conséquences sur ta destinée et de tes perspectives d’avenir. Par exemple, quelqu’un peut te donner des cours particuliers ou t’apporter une aide financière qui te permettent d’aller dans une bonne université, de trouver un bon emploi, de faire un bon mariage et de faire en sorte que toute une série de bonnes choses t’arrive dans la vie. Il ne s’agit pas là simplement d’un petit service ou d’une aide insignifiante ; beaucoup de gens considèrent ce genre de chose comme un acte de grande bonté. Comment devez-vous aborder ce genre de situation ? De telles formes d’assistance sont liées aux responsabilités sociétales et aux obligations que l’homme assume, dont nous venons de discuter, mais comme ces formes d’assistance ont des conséquences sur la survie, le destin et les perspectives d’avenir de l’homme, elles ont bien plus de valeur qu’une simple bouteille d’eau ou un sac de riz, elles ont un effet bien plus important sur la vie des gens, sur leurs moyens de subsistance et sur le temps qu’ils passent sur cette terre. À ce titre, leur valeur est bien plus grande. Alors, ces formes d’assistance devraient-elles être élevées au rang de la bonté ? Malgré tout, Je ne recommande pas de considérer ce genre d’aide comme de la bonté. Étant donné que ces formes d’aide ne devraient pas être prises pour de la bonté, quelle est alors la façon appropriée et correcte de faire face à ce genre de situation ? N’est-ce pas là un problème auquel les hommes affrontent ? Par exemple, quelqu’un t’a peut-être détourné de la criminalité, t’a remis dans le droit chemin et t’a procuré un emploi dans un domaine professionnel légitime, te permettant d’avoir une bonne vie, de faire un bon mariage et de fonder un foyer, et d’améliorer ton destin. Ou, alors que tu étais dans une situation difficile et sans le sou, peut-être qu’une bonne personne t’a apporté de l’aide et t’a guidé, ce qui a changé tes perspectives d’avenir de façon positive, te permettant de sortir du lot et de mener une bonne vie. Comment dois-tu aborder de telles situations ? Devrais-tu te souvenir de la bonté de cette personne et lui rendre la pareille ? Devrais-tu trouver des façons de la dédommager et de la payer de retour ? Dans ce cas, tu devrais laisser les principes guider tes décisions, n’est-ce pas ? Tu devrais déterminer à quel genre de personne celle qui t’aide correspond. S’il s’agit d’une personne bonne et positive, alors, en plus de lui dire « merci », tu peux continuer à interagir normalement avec elle, te lier d’amitié avec elle, et ensuite, quand elle aura besoin d’aide, tu pourras assumer tes responsabilités et tes obligations au mieux de tes capacités. Cependant, cet accomplissement de ta responsabilité et ton obligation ne doit pas être une forme de don inconditionnelle ; au contraire, il devrait être limité par ce que tu es à même de faire étant donné les circonstances. Voilà la façon appropriée de traiter de telles personnes dans ce genre de situation. Il n’y a pas de différences de niveau entre vous deux. Même si cette personne t’a aidé et a fait preuve de bonté à ton égard, cela ne fait malgré tout pas d’elle ton sauveur, car seul Dieu peut sauver l’humanité. Tout ce que cette personne a fait, c’est agir grâce à la souveraineté et aux arrangements de Dieu pour te donner un coup de main, cela ne signifie certainement pas qu’elle t’est supérieure, et encore moins qu’elle te possède et qu’elle peut te manipuler et te contrôler. Elle n’a aucun droit d’exercer une influence sur ton destin et elle ne devrait pas critiquer ta vie ou faire des remarques à son sujet. Vous restez égaux. Étant donné que vous êtes égaux, vous pouvez interagir en tant qu’amis et, s’il y a lieu, tu peux aider cette personne de ton mieux. Ainsi, tu assumes quand même tes responsabilités sociétales et tes obligations dans le cadre de l’humanité, et tu fais ce que tu es censé faire sur la base et dans le cadre de l’humanité. Tu assumes tes responsabilités et tes obligations de façon ciblée. Pourquoi devrais-tu faire cela ? Cet individu t’a aidé dans le passé et t’a permis de tirer des avantages et d’obtenir des gains considérables, donc le sens de la conscience qui vient de ton humanité dicte que tu devrais le traiter comme un ami. Certains demanderont : « Puis-je traiter cet individu comme un confident ? » Cela dépend de la façon dont vous vous entendez et de la similarité de votre humanité et de vos préférences, ainsi que de ce que vous cherchez et de votre vision du monde. La réponse dépend de toi. Alors, dans ce genre de relation unique, devrais-tu rendre la pareille à ton bienfaiteur avec ta vie ? Étant donné que cette personne t’a tant aidé et qu’elle a eu une influence aussi énorme sur toi, devrais-tu lui rendre la pareille avec ta vie ? Ce n’est pas nécessaire. Tu es l’éternel propriétaire de ta propre vie, Dieu t’a donné ta vie, et c’est à toi de la gérer et à personne d’autre. Il n’y a nul besoin de laisser avec insouciance quelqu’un d’autre gérer ta vie du fait de ce contexte et de cette situation. C’est une façon extrêmement stupide d’agir et c’est aussi, bien entendu, irrationnel. Quelle que soit votre proximité en tant qu’amis ou la force du lien entre vous, tu peux seulement assumer ta responsabilité en tant que personne, vous pouvez interagir normalement et vous aider mutuellement, dans le cadre de l’humanité et de la raison. Ce niveau de relation est plus rationnel et égal. La raison ultime pour laquelle vous êtes devenus amis est simplement que cette personne t’a aidé autrefois et que tu as donc estimé qu’il valait la peine de l’avoir comme amie et qu’elle répondait aux critères que tu exiges de tes amis. C’est uniquement pour cette raison que tu étais prêt à être ami avec elle. Prends également en considération cette situation : quelqu’un t’a aidé dans le passé, a fait preuve de bonté envers toi de certaines manières et a eu un impact sur ta vie ou sur un événement important, mais son humanité et le chemin qu’elle suit ne sont pas conformes à ton propre chemin et à ce que tu cherches. Tu ne parles pas le même langage que cette personne, tu n’aimes pas cette personne et peut-être qu’à un certain niveau, tu pourrais dire que tes centres d’intérêt et ce que tu cherches diffèrent complètement. Votre chemin dans la vie, votre vision du monde et votre point de vue sur la vie sont tous différents, vous êtes deux sortes de personnes complètement différentes. Alors, comment dois-tu aborder l’aide que cette personne t’a apportée précédemment et comment dois-tu y répondre ? S’agit-il là d’une situation réaliste qui peut se produire ? (Oui.) Donc, que dois-tu faire ? C’est également une situation facile à gérer. Étant donné que vous suivez tous deux des chemins différents, après avoir fourni à cette personne toute indemnisation matérielle que tu peux te permettre, vu tes moyens, tu découvres que vos croyances sont simplement trop divergentes, que vous ne pouvez pas suivre le même chemin, que vous ne pouvez même pas être amis et que vous ne pouvez plus interagir. Comment devrais-tu procéder, étant donné que vous ne pouvez plus interagir ? Garde tes distances avec cette personne. Elle a peut-être fait preuve de bonté à ton égard dans le passé, mais elle se fraie un chemin dans la société en escroquant et en trichant, en perpétrant toutes sortes d’actes infâmes et tu n’aimes pas cette personne, il est donc tout à fait raisonnable de garder tes distances avec cette personne. Certains diront peut-être : « Agir ainsi, n’est-ce pas manquer de conscience ? » Ce n’est pas manquer de conscience. Si cette personne devait vraiment rencontrer des difficultés dans la vie, tu pourrais quand même l’aider, mais tu ne peux pas être contraint par elle ou la suivre en commettant des actes malfaisants et inadmissibles. De plus, il n’y a nul besoin de trimer pour cette personne simplement parce qu’elle t’a aidé ou qu’elle t’a rendu un grand service dans le passé, ce n’est pas ton obligation et cette personne ne mérite pas un tel traitement. Tu as le droit de choisir d’interagir, de passer du temps et de devenir ami avec les gens que tu aimes et avec lesquels tu t’entends, avec les gens qui sont corrects. Tu peux assumer ta responsabilité et ton obligation vis-à-vis de cette personne, c’est ton droit. Bien entendu, tu peux aussi refuser de devenir ami et d’avoir des interactions avec les gens que tu n’aimes pas, et tu n’as pas à assumer la moindre obligation ou responsabilité vis-à-vis d’eux, c’est également ton droit. Même si tu décidais d’abandonner cette personne et si tu refusais d’interagir avec elle ou d’assumer la moindre responsabilité ou obligation vis-à-vis d’elle, tu n’aurais pas tort. Tu dois fixer certaines limites quant à ta façon de te conduire et traiter les différentes personnes de différentes manières. Tu ne dois pas t’associer à des gens malfaisants ou suivre leur mauvais exemple, voilà le choix sage. Ne sois pas influencé par divers facteurs, tels que la gratitude, les sentiments et l’opinion publique : c’est prendre position et avoir des principes, et c’est ce que tu devrais faire. Pouvez-vous accepter ces méthodes et ces déclarations ? (Oui.) Même si les opinions, les chemins de pratique et les principes dont J’ai parlé sont critiqués dans le cadre des notions et de la culture traditionnelles, ces opinions et principes protégeront vigoureusement les droits et la dignité de toute personne qui a de l’humanité et un sens de sa conscience. Ces opinions et principes permettront aux gens de ne pas être contraints et entravés par les soi-disant normes de conduite morale de la culture traditionnelle et de se libérer de la tromperie et du fourvoiement de ces choses spécieuses et faussement pieuses. Ces opinions et principes permettront également aux gens de comprendre la vérité grâce aux paroles de Dieu, de vivre selon les paroles de Dieu et la vérité, de ne pas être influencés par ces opinions publiques sur la moralité, et de se libérer des contraintes et des entraves des soi-disant normes mondaines, de sorte qu’ils pourront traiter les gens et toutes choses conformément aux paroles de Dieu, en utilisant des opinions correctes, et se débarrasser complètement des entraves et des mauvais conseils des choses mondaines, de la tradition et de la moralité sociale. De ce fait, ils pourront vivre dans la lumière, vivre une humanité normale, exister avec dignité et obtenir les louanges de Dieu.

Quel genre de changement les dictons sur la moralité sociale, tels que « Un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » et « Trouve du plaisir à aider les autres », peuvent-ils réellement opérer en l’homme ? Peuvent-ils transformer le tempérament satanique de l’homme qui consiste à vouloir accaparer le statut et le profit ? Peuvent-ils transformer l’ambition et le désir de l’homme ? Peuvent-ils résoudre les conflits et les massacres parmi les hommes ? Peuvent-ils permettre aux hommes de s’engager sur le bon chemin dans la vie et de mener une vie heureuse ? (Non.) Alors, quel effet ces critères de moralité sociale ont-ils réellement ? Tout au plus, incitent-ils simplement quelques bonnes personnes à faire de bonnes actions et à contribuer à la sécurité de la société ? (Oui.) C’est tout ce qu’ils font et ils ne résolvent pas même le moindre problème. Même si, à cause du conditionnement de ces soi-disant critères de conduite morale, les gens étaient, en fin de compte, capables de les respecter et de les vivre, cela ne signifie pas qu’ils seraient capables de se libérer de leurs tempéraments corrompus et de vivre un semblant d’humanité. Par exemple, disons qu’une personne t’a rendu un service, tu fais donc tout ton possible pour lui rendre la pareille. Quand elle te donne un sac de riz, tu le lui revaux avec un gros sac de farine, et quand elle te donne cinq livres de viande de porc, tu lui rends la pareille en lui donnant cinq livres de bœuf. Quel sera le résultat si vous vous rendez continuellement la pareille ? En secret, vous évaluerez chacun qui s’en est le mieux sorti et qui s’en est le moins bien sorti, ce qui mènera à des incompréhensions, des disputes et des manigances entre vous. Qu’est-ce que Je veux dire par là ? Je veux dire que l’exigence de conduite morale selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude » contraint et égare les gens dans leur façon de penser, mais aussi que cette exigence fait peser sur la vie des gens de nombreux inconvénients et fardeaux et qu’elle les livre même au désarroi. Et si cela fait de toi l’ennemi de quelqu’un, alors tu peux t’attendre à avoir encore plus d’ennuis et à endurer des souffrances sans nom ! S’engager dans ces relations bâties sur le donnant donnant n’est pas le chemin que les gens devraient suivre. Les gens vivent sans cesse selon de tels sentiments et de telles normes mondaines, ce qui, en fin de compte, ne fera que provoquer beaucoup de problèmes inutiles. C’est simplement se torturer soi-même et ce ne sont que des tourments inutiles. Voilà comment la culture traditionnelle et les déclarations sur la conduite morale s’implantent dans l’esprit des gens et les induisent en erreur. Du fait de leur manque total de discernement, les gens croient à tort que ces aspects de la culture traditionnelle sont corrects et ils les considèrent comme des critères et des boussoles, ils respectent de manière stricte ces dictons et vivent sous la supervision de l’opinion publique. Peu à peu, et sans le savoir, ils sont conditionnés, influencés et contrôlés par ces choses et ils en viennent à se sentir impuissants et angoissés, et pourtant, ils sont incapables de s’en libérer. Quand Dieu S’exprime pour exposer et juger ces aspects de la culture traditionnelle que les gens ont en eux, cela contrarie même bon nombre d’entre eux. Quand l’esprit des gens, leurs pensées et leurs notions en sont purifiés, ils se sentent subitement très vides, comme s’ils ne pouvaient se raccrocher à rien, et ils demanderont : « Que devrais-je faire, à l’avenir ? Comment devrais-je vivre ? Sans ces choses, je n’ai aucun chemin, aucune direction dans la vie. Pourquoi est-ce que je me sens aussi creux et sans but, maintenant que mon esprit a été purifié de ces choses ? Si les gens ne vivent pas selon ces dictons, peut-on encore les considérer comme des êtres humains ? Auront-ils encore une humanité ? » Cette façon de penser est incorrecte. En réalité, une fois que tu es purifié de ces aspects de la culture traditionnelle, ton cœur est purifié, tu n’es plus contraint et entravé par ces choses, tu gagnes la liberté et la libération, et tu ne ressens plus ces vexations. Comment pourrais-tu ne pas vouloir être purifié de ces choses ? Au minimum, quand tu abandonneras ces aspects de la culture traditionnelle qui ne relèvent pas de la vérité, tu seras soumis à moins de souffrance et d’angoisse, et tu pourras te débarrasser de bon nombre de contraintes et d’inquiétudes dénuées de sens. Si tu peux accepter la vérité et vivre selon les paroles de Dieu, tu t’engageras sur le bon chemin dans la vie et tu pourras vivre dans la lumière. Il pourrait sembler parfaitement légitime de défendre les normes de conduite morale de la culture traditionnelle, mais vis-tu une ressemblance humaine ? T’es-tu engagé sur le bon chemin dans la vie ? Ces aspects de la culture traditionnelle ne peuvent tout simplement rien changer. Ils ne peuvent pas transformer la pensée corrompue des gens ni leurs tempéraments corrompus, et ils peuvent encore moins changer l’essence corrompue des gens. Ils n’ont aucun effet positif et, au contraire, à cause d’eux, l’humanité de l’homme est déformée et devient perverse, du fait de leurs enseignements, de leur conditionnement et de leur influence. Les gens reconnaissent clairement que la personne qui a fait preuve de bonté à leur égard n’est pas une bonne personne, mais ils s’opposent malgré tout à leurs propres convictions et rendent la pareille à cette personne, simplement parce qu’elle leur a rendu un service dans le passé. Qu’est-ce qui amène les gens à rendre la pareille aux autres en dépit de leurs propres convictions ? Ils le font parce que cette idée de rendre avec gratitude les actes de bonté reçus, issue de la culture traditionnelle, s’est enracinée dans leur cœur. S’ils ne s’opposent pas à leurs propres convictions et s’ils ne rendent pas la pareille à ceux qui les ont aidés, ils craignent d’être fustigés par l’opinion publique et d’être considérés comme des ingrats qui n’ont pas rendu les actes de bonté reçus, comme des personnages avares et vils, et comme des individus dénués de conscience et d’humanité. C’est précisément parce qu’ils craignent tout cela et qu’ils redoutent que personne ne les aide à l’avenir qu’ils n’ont pas d’autre choix que de vivre dans le cadre du conditionnement et des entraves de cette idée de la culture traditionnelle selon laquelle il faut rendre avec gratitude les actes de bonté reçus. Par conséquent, tous ces individus vivent une vie perverse et angoissée, au cours de laquelle ils agissent contre leurs propres convictions et ne peuvent pas s’exprimer sur leurs propres souffrances. Cela en vaut-il la peine ? Cette idée de rendre avec gratitude les actes de bonté reçus n’a-t-elle pas amené les gens à souffrir ?

Pour ce qui est du dicton « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », Je viens d’échanger sur ce qu’est exactement la « bonté », sur la façon dont Dieu voit la définition que l’homme a de la bonté, sur la façon dont l’homme devrait traiter cette bonté, sur la façon de traiter ceux qui ont fait preuve de bonté à votre égard ou qui vous ont sauvé la vie, sur ce que sont réellement la perspective et le chemin corrects, et sur la façon dont ces derniers devraient être positionnés dans votre vie, sur la façon dont les gens devraient assumer leurs obligations, et sur la façon dont l’homme devrait faire face à certaines circonstances particulières et dans quelle perspective ces circonstances devraient être envisagées. Ces questions sont relativement compliquées et ne peuvent pas être clarifiées simplement par quelques brèves remarques, mais J’ai partagé avec vous les problèmes clés, l’essence des problèmes sur ce sujet, et ainsi de suite. Si vous deviez rencontrer de nouveau ce genre de problème, ne pensez-vous pas maintenant que vous comprendriez plus ou moins clairement quel point de vue vous devez adopter et quel chemin de pratique vous devez prendre ? Certains disent : « En théorie, je comprends clairement, mais les hommes sont de chair et de sang. Vivant dans ce monde, nous sommes forcément influencés par ces critères moraux et par l’opinion publique. Bon nombre de gens vivent ainsi, en accordant de la valeur aux actes de bonté et en rendant avec gratitude toute bonté reçue. Si je ne vis pas de cette façon, les autres me fustigeront et me rejetteront sans aucun doute. Je crains que les gens m’accusent d’être inhumain, j’ai peur de vivre comme un paria, et je ne peux pas le supporter. » Quel est le problème, dans ce cas ? Pourquoi les gens sont-ils contraints par cela ? Ce problème est-il facile à résoudre ? Oui, et Je vais te dire comment. Si tu penses que tu vivrais comme un paria de la société si tu ne vis pas conformément à l’opinion de la culture traditionnelle selon laquelle « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude », si tu penses que tu ne ressemblerais plus à une personne chinoise traditionnelle, qu’en t’éloignant de la culture traditionnelle, tu ne vivrais pas comme un être humain et qu’il te manquerait les caractéristiques qui te rendent humain, si tu t’inquiètes de ne pas t’intégrer dans la société chinoise, d’être méprisé par tes semblables chinois et d’être considéré par eux comme une brebis galeuse, alors choisis de suivre les tendances sociétales ; personne ne te force et personne ne te condamnera. En revanche, si tu penses que vivre conformément à ce que la culture traditionnelle dicte et accorder constamment de la valeur aux actes de bonté ne t’a guère profité au fil des années, que cela a été une façon de vivre épuisante, et si tu es déterminé à abandonner ce mode de vie, à essayer de considérer les gens et les choses et de te conduire et d’agir entièrement selon Mes paroles, alors ce serait, bien entendu, encore mieux. Même si vous comprenez maintenant ces choses en principe et que vous saisissez bien la situation, la façon exacte dont vous considérerez les gens et les choses, dont vous vivrez et dont vous vous conduirez à l’avenir ne regarde que vous. Dans quelle mesure tu peux accepter ce que J’ai dit, dans quelle mesure tu peux mettre tout cela en pratique, et jusqu’où tu iras, cela relève de ton choix et ne dépend que de toi. Je ne te force pas. Je te montre simplement le chemin. Cependant, une chose est sûre : Je te dis la vérité en disant que si tu vis conformément à la culture traditionnelle, tu mèneras une vie de plus en plus inhumaine et indigne, et tu constateras que ton sens de la conscience deviendra de plus en plus indifférent. Peu à peu, tu mèneras une vie misérable dans laquelle tu ne ressembleras ni à un être humain ni à un fantôme. Cependant, si tu pratiques conformément à Mes paroles et aux principes dont J’ai parlé, Je te garantis que tu vivras de plus en plus une ressemblance humaine, avec de plus en plus de conscience, de raison et de dignité ; c’est certain. Par la suite, quand tu te retrouveras dans de telles situations, tu seras capable de vivre libre et libéré, et tu te sentiras en paix et joyeux. Les ombres et les fardeaux dans ton cœur s’atténueront, tu auras confiance en toi et tu pourras garder la tête haute. Tu ne seras plus tourmenté, fourvoyé ou influencé par les habitudes du monde séculier, et tu vivras avec dignité. Chaque jour, tu te sentiras terre à terre et tu traiteras et géreras tous les problèmes de la manière la plus précise, en évitant de nombreux détours et bien des souffrances que tu n’as pas à subir. Tu ne feras rien que tu n’es pas censé faire, pas plus que tu ne paieras le moindre prix que tu n’es pas censé payer. Tu ne vivras plus pour les autres. Tu ne seras plus influencé par les perspectives et les opinions des gens. Tu ne seras plus contraint par les opinions et les condamnations de la société. N’est-ce pas là une vie pleine de dignité ? N’est-ce pas là une vie libre et libérée ? C’est à ce moment-là que tu sentiras que vivre selon les paroles de Dieu est le seul bon chemin dans la vie, et que c’est seulement en vivant de cette façon que l’on ressemble à un être humain et que l’on connaît le bonheur. En vivant dans le brouillard de la culture traditionnelle, tu ne peux pas voir clairement le chemin et tu crois à tort que tu es en route vers quelque utopie idéaliste située dans le monde des hommes. Néanmoins, en fin de compte, tu finis par être détourné du droit chemin, ridiculisé et tourmenté par Satan. Aujourd’hui, maintenant que tu as entendu la voix de Dieu, as découvert la vérité et vu la lumière arriver dans le monde des hommes, tu as dissipé le brouillard et vu clairement le chemin et la direction que ta vie doit prendre. Tu vas de l’avant en hâte et tu reviens devant Dieu. N’est-ce pas là la grâce et la bénédiction de Dieu ? Alors, avez-vous dissipé ce brouillard, désormais, et voyez-vous le ciel dégagé au-dessus de vous ? Peut-être avez-vous déjà aperçu une faible lueur et êtes-vous en train de vous diriger vers la lumière ; c’est là la plus grande des bénédictions. Si vous pouvez entendre la voix de Dieu, accepter et comprendre la vérité, dissiper le brouillard, abandonner toutes ces choses incorrectes de la culture traditionnelle, et éliminer tous les obstacles, vous pouvez vous engager sur le chemin qui mène au salut. C’est tout ce que J’ai à échanger sur le dicton de conduite morale « un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude ». À l’avenir, vous pourrez échanger davantage ensemble sur ces paroles et vous en viendrez à une compréhension complète. On ne peut pas gagner une entrée immédiate dans ces questions après une seule réunion d’échange. Même si J’ai maintenant conclu Mon échange sur ce dicton concernant la conduite morale et que vous le comprenez en théorie et en principe, se débarrasser de ces vieilles notions traditionnelles dans la vie réelle n’est pas chose facile. Il se peut que vous vous accrochiez encore à ces vieilles idées et que vous vous débattiez avec elles pendant un certain temps. Il faudra au moins un peu de temps avant que vous puissiez complètement abandonner ces aspects de la culture traditionnelle et accepter pleinement la vérité des paroles de Dieu. Peu à peu, vous devez en faire l’expérience, les vivre et en trouver confirmation dans la vie réelle et lorsque vous êtes face à la société et à l’humanité. Grâce à ces expériences, vous en viendrez progressivement à connaître les paroles de Dieu et vous comprendrez la vérité. Ce faisant, tu commenceras à en profiter, à en tirer des avantages et à en récolter les fruits, et tu corrigeras tes opinions et idées erronées sur toutes sortes de gens, d’événements et de choses. Voilà le processus et le chemin de la poursuite de la vérité.

Maintenant, Je vais échanger sur le dicton « sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres ». Ce dicton renvoie à une vertu de la culture traditionnelle chinoise que les gens considèrent comme noble et éminente. Bien entendu, ces opinions sont un peu exagérées et irréalistes, mais quoi qu’il en soit, il s’agit de quelque chose qui est universellement reconnu comme une vertu. Chaque fois que quelqu’un entend parler de cette vertu, son esprit imagine certaines scènes. Par exemple : des gens qui mettent de la nourriture dans les assiettes des autres quand ils mangent ensemble et qui laissent le meilleur aux autres, des gens qui laissent les autres passer devant eux quand ils font la queue à l’épicerie, des gens qui laissent les autres acheter leur billet en premier à la gare ou à l’aéroport, des gens qui cèdent le passage quand ils marchent ou conduisent, et qui laissent les autres passer en premier… Tout cela constitue de « beaux » exemples de l’expression « un pour tous, et tous pour un ». Ces scènes montrent toutes à quel point la société et le monde sont chaleureux, harmonieux, heureux et paisibles. Le degré de bonheur est si élevé qu’il dépasse la norme. Si on demande à cette personne : « Pourquoi es-tu aussi heureuse ? », elle répond : « La culture traditionnelle chinoise préconise de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. Nous mettons tous cette idée en pratique et nous n’avons aucun mal à le faire. Nous nous considérons tellement bénis. » De telles scènes vous ont-elles traversé l’esprit ? (Oui.) Où trouve-t-on ces scènes ? On les trouve dans les peintures du festival du printemps qu’on affichait sur les murs pendant le Nouvel An chinois avant les années 1990. On les trouve dans l’esprit des gens et même dans de soi-disant mirages, ou dans des châteaux dans le ciel. En bref, de telles scènes n’existent pas dans la vie réelle. Le dicton « sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres » est aussi, bien entendu, une exigence des moralistes au sujet des critères moraux. Il s’agit d’un dicton concernant la conduite morale de l’homme, qui exige que les gens tiennent compte des autres en premier, plutôt que d’eux-mêmes, avant d’agir. Ils devraient tenir compte des intérêts des autres et non pas des leurs. Les gens devraient penser aux autres et apprendre à se sacrifier. Autrement dit, ils doivent abandonner leurs propres intérêts, leurs exigences, leurs désirs et leurs ambitions, et même aller jusqu’à abandonner tout ce qui est à eux et penser d’abord aux autres. Que l’homme puisse ou non répondre à cette exigence, il faut d’abord poser cette question : quel type de personnes avancent cette opinion ? Ces gens comprennent-ils l’humanité ? Comprennent-ils les instincts et l’essence de l’humanité de cette créature qu’est l’homme ? Ils n’en ont pas la moindre compréhension. Les gens qui avancent ce dicton doivent avoir été extrêmement stupides pour imposer l’exigence irréaliste qui consiste à sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres à quelqu’un comme l’homme, une créature égoïste qui non seulement a des pensées et un libre arbitre, mais qui est aussi pleine d’ambitions et de désirs. Que les gens soient capables ou non de répondre à cette exigence, étant donné l’essence et les instincts de ces gens en tant que créatures, les moralistes qui ont avancé cette exigence étaient vraiment inhumains. Pourquoi dis-Je qu’ils étaient inhumains ? Par exemple, quand quelqu’un a faim, il ressent instinctivement sa propre faim et ne se demandera pas si quelqu’un d’autre a faim. Il dira : « J’ai faim, je veux manger quelque chose. » Il pensera d’abord à lui-même. C’est normal, naturel et approprié. Aucune personne qui a faim ne s’opposera à ce qu’elle ressent vraiment et demandera : « Que veux-tu manger ? » Est-il normal qu’une personne demande à quelqu’un d’autre ce qu’il veut manger, alors que cette personne a elle-même faim ? (Non.) Le soir, quelqu’un qui est fatigué, épuisé, dira : « Je suis fatigué. Je veux aller me coucher. » Personne ne dira : « Je suis fatigué, peux-tu donc aller te coucher et dormir pour moi ? Quand tu dors, je me sens moins fatigué. » Ne serait-il pas anormal que cette personne s’exprime ainsi ? (Si.) Tout ce que les gens sont capables de penser et de faire instinctivement, c’est entièrement pour leur propre bien. Ils se débrouillent déjà bien s’ils sont capables de prendre soin d’eux-mêmes, c’est là l’instinct humain. Si tu es capable de vivre de manière autonome, en ayant atteint le stade où tu peux vivre et gérer les problèmes seul, si tu peux prendre soin de toi, aller chez le médecin quand tu tombes malade, comprendre comment te remettre d’une maladie, et comment résoudre tous les problèmes et toutes les difficultés qui surviennent dans la vie, alors tu te débrouilles déjà plutôt bien. Cependant, sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres exige que tu abandonnes ces besoins que tu as au profit des intérêts des autres ; ne rien faire pour toi-même et, au contraire, être obligé de tenir compte d’abord des intérêts des autres et de tout faire pour le bien des autres. N’est-ce pas inhumain ? Selon Moi, cela prive purement et simplement les gens de leur droit de vivre. Les besoins de base dans la vie sont quelque chose que tu devrais gérer seul, alors pourquoi les autres devraient-ils sacrifier leurs propres intérêts pour faire ces choses et les gérer pour toi ? Quel genre de personne cela ferait-il de toi ? Es-tu quelque peu handicapé mentalement, infirme, ou es-tu un animal de compagnie ? Toutes ces choses, les gens devraient les faire instinctivement, pourquoi les autres devraient-ils abandonner les choses qu’ils sont censés faire et sacrifier leur énergie pour faire ces choses à ta place ? Est-ce approprié ? Cette exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est-elle pas simplement une fanfaronnade ? (Si.) Quelle impression donne cette façon de parler et d’où vient-elle ? N’émane-t-elle pas de ces soi-disant moralistes qui n’ont pas la moindre compréhension des instincts, des besoins et de l’essence de l’homme, et de leur vif désir de se vanter de leur supériorité morale ? (Si.) N’est-ce pas inhumain ? (Si.) Si tout le monde sacrifiait ses propres intérêts pour le bien des autres, alors comment les gens géreraient-ils leurs propres affaires ? Considères-tu vraiment que tous les autres sont infirmes, incapables de gérer leur propre vie, des idiots, des handicapés mentaux ou des imbéciles ? Si ce n’est pas le cas, alors pourquoi dois-tu sacrifier tes propres intérêts pour le bien des autres et exiger que les autres abandonnent leurs propres intérêts pour toi ? Même certaines personnes handicapées ne veulent pas que les autres leur donnent un coup de main, au contraire, elles veulent gagner leur vie elles-mêmes et gérer leur propre vie, elles n’ont pas besoin que les autres paient un prix supplémentaire pour elles ou qu’ils leur apportent la moindre aide supplémentaire. Elles veulent que les autres les traitent correctement ; c’est une façon pour elles de conserver leur dignité. Ce qu’elles veulent des autres, c’est le respect, et non la compassion et la pitié. C’est encore plus le cas de ceux qui peuvent prendre soin d’eux-mêmes, n’est-ce pas ? Par conséquent, cette exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres ne tient pas la route, selon Moi. Elle viole les instincts de l’homme et le sens de sa conscience, et elle est, à tout le moins, inhumaine. Même si le but est de préserver les normes sociales, l’ordre public et les relations interpersonnelles normales, il n’y a nul besoin d’exiger de cette manière déraisonnable et inhumaine que tout le monde s’oppose à sa propre volonté et vive pour les autres. Ne serait-ce pas un peu tordu et anormal si les gens vivaient pour les autres et non pour eux-mêmes ?

Dans quelles circonstances l’exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres s’applique-t-elle ? L’une de ces circonstances, c’est quand des parents agissent pour le bien de leurs enfants. Il y a de fortes chances pour que cela se produise pendant une période limitée. Avant que les enfants deviennent adultes, leurs parents doivent faire de leur mieux pour prendre soin d’eux. Pour élever leurs enfants et les amener à l’âge adulte, et s’assurer qu’ils mènent une vie saine, heureuse et joyeuse, les parents sacrifient leur jeunesse, dépensent leur énergie, mettent de côté les plaisirs de la chair et sacrifient même leur carrière et leurs passe-temps. Ils font tout cela pour leurs enfants. C’est une responsabilité. Pourquoi les parents doivent-ils assumer cette responsabilité ? Parce que tous les parents ont l’obligation d’élever leurs enfants. C’est leur responsabilité, à laquelle ils ne peuvent se dérober. Cependant, les gens n’ont pas cette obligation vis-à-vis de la société et de l’humanité. Si tu prends soin de toi-même, si tu ne crées pas de problèmes et si tu ne causes pas d’ennuis aux autres, alors tu te débrouilles déjà plutôt bien. Il y a une autre circonstance où les gens qui ont un handicap physique sont incapables de prendre soin d’eux-mêmes et ont besoin que leurs parents, leurs frères et sœurs, et même les services d’aide sociale les assistent dans leur vie et les aident à survivre. Une autre circonstance particulière, c’est quand des gens ou des régions sont frappés par une catastrophe naturelle et qu’ils ne peuvent pas survivre sans aide d’urgence. Dans ce cas, ils ont besoin de l’aide des autres. Y a-t-il d’autres circonstances, en dehors de celles-ci, où les gens devraient sacrifier leurs propres intérêts par souci d’aider les autres ? Peut-être pas. Dans la vie réelle, la société est férocement compétitive, et si l’on ne dépense pas absolument toute son énergie mentale pour bien faire son travail, il est difficile de s’en sortir, de survivre. L’humanité est incapable de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. C’est déjà bien si elle peut garantir sa propre survie et ne pas empiéter sur les intérêts des autres. En fait, le véritable visage de l’humanité se reflète encore plus précisément dans les conflits et les tueries vengeresses dans lesquels elle s’engage au sein du contexte et des circonstances sociales de la vie réelle. Au cours des événements sportifs, tu vois que lorsque des athlètes dépensent absolument toute leur énergie pour faire leurs preuves et, en fin de compte, pour sortir vainqueurs, aucun d’entre eux ne dira : « Je ne veux pas du titre de champion. Je pense que tu devrais l’avoir. » Personne ne ferait jamais ça. C’est l’instinct des gens de se battre pour être les premiers, pour être les meilleurs et pour l’emporter. En réalité, les gens sont simplement incapables de sacrifier leurs propres intérêts pour le bien des autres. Ce n’est pas l’instinct de l’homme d’avoir ce besoin ou cette volonté de sacrifier ses intérêts pour le bien des autres. Étant donné l’essence et la nature de l’homme, celui-ci ne peut qu’agir pour lui-même, et c’est seulement cela qu’il fera. Si une personne agit dans son propre intérêt et, ce faisant, si elle est capable de prendre le bon chemin, c’est une bonne chose, et cette personne peut être considérée comme un bon être créé parmi les hommes. Si, en agissant dans ton propre intérêt, tu es capable de prendre le bon chemin, de poursuivre la vérité et les choses positives, et si tu as une influence positive sur les gens qui t’entourent, tu t’en sors déjà plutôt bien. Promouvoir et faire avancer l’idée de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est rien de plus qu’une fanfaronnade. Cela n’est pas en accord avec les besoins de l’homme et encore moins avec l’état actuel de l’humanité. Même si l’exigence qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres n’est pas en accord avec la réalité et qu’elle est inhumaine, elle occupe encore une certaine place au fond du cœur des gens et, à des degrés divers, elle influence et entrave encore leurs pensées. Quand les gens n’agissent que pour eux-mêmes, quand ils n’agissent pas pour les autres, qu’ils n’aident pas les autres, qu’ils ne pensent pas aux autres ou ne font pas preuve de considération envers les autres, ils se sentent souvent condamnés dans leur cœur. Ils ressentent une pression invisible et parfois même le regard critique des autres qui les fixe. Tous ces sentiments émergent du fait de l’influence de l’idéologie morale traditionnelle profondément enracinée dans leur cœur. Avez-vous également été influencés, à des degrés divers, par la culture traditionnelle qui impose que vous devez sacrifier vos propres intérêts pour le bien des autres ? (Oui.) Bon nombre de gens approuvent encore les exigences que la culture traditionnelle impose, et si quelqu’un est capable de répondre à ces exigences, les gens penseront du bien de lui et personne ne lui fera de reproches ou ne s’opposera à lui, quel que soit le nombre d’exigences auxquelles il répond. Si une personne voyait quelqu’un d’autre tomber dans la rue et n’allait pas l’aider, tout le monde serait mécontent de cette personne et dirait qu’elle est inhumaine. Cela montre que les normes requises par la culture traditionnelle qui sont appliquées à l’homme occupent une certaine place dans le cœur des gens. Alors, si une personne est évaluée en fonction des choses issues de la culture traditionnelle, est-ce juste ? Ceux qui ne comprennent pas la vérité ne seront jamais capables de comprendre pleinement ce problème. On pourrait dire que la culture traditionnelle fait partie de la vie humaine depuis des millénaires, mais quel effet a-t-elle réellement produit ? A-t-elle changé la vision spirituelle de l’humanité ? A-t-elle apporté la civilisation et le progrès à la société ? A-t-elle résolu les problèmes de sécurité publique dans la société ? A-t-elle réussi à éduquer l’humanité ? Elle n’a résolu aucun de ces problèmes. La culture traditionnelle n’a pas été efficace du tout, de sorte que nous pouvons dire avec certitude que les normes requises qu’elle applique à l’homme ne peuvent pas être considérées comme des critères ; il s’agit simplement de contraintes qui ont pour but de lier les mains et les pieds des gens, de limiter leurs pensées et de réglementer leur comportement. Où que l’homme aille, ces normes requises font en sorte qu’il se comporte bien, qu’il suive les règles, qu’il ait une ressemblance humaine, qu’il respecte les personnes âgées et qu’il se soucie des jeunes, et qu’il sache comment respecter l’ancienneté. Elles font en sorte qu’une personne ne contrarie pas les autres en se montrant naïve et impolie. Tout au plus, ces normes ne font qu’amener les gens à paraître un peu plus présentables et raffinés. En réalité, cela n’a rien à voir avec l’essence des gens et permet seulement de gagner l’approbation momentanée des autres et de satisfaire sa vanité. Tu es vraiment ravi quand les gens te disent que tu es une bonne personne parce que tu fais des courses pour eux. Quand tu montres que tu peux prendre soin des jeunes et des personnes âgées en leur laissant ta place dans le bus, et que les autres disent que tu es un bon enfant, que tu es l’avenir de la nation, tu es également ravi. Tu es aussi ravi quand tu fais la queue pour acheter des billets et que tu laisses quelqu’un derrière toi acheter les siens en premier, et les autres te portent aux nues parce ce que tu es vraiment prévenant. Après avoir suivi quelques règles et manifesté quelques bons comportements, tu estimes que tu as un caractère noble. Si tu crois que tu as un statut plus élevé que les autres après quelques bonnes actions ponctuelles, n’est-ce pas stupide ? Cette stupidité peut t’amener à perdre ton chemin et ta raison. Il ne vaut pas la peine de passer trop de temps à échanger sur ce dicton concernant la conduite morale qui demande de sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres. Les problèmes associés à ce dicton sont assez faciles à discerner, parce que tout cela fausse et déforme l’humanité des gens, leur caractère et leur dignité, dans une très grande mesure. Il les rend plus hypocrites, moins concrets, plus suffisants et moins capables de savoir comment ils devraient vivre, comment discerner les gens, les événements et les choses de la vie réelle, et comment faire face aux divers problèmes qui leur arrivent dans la vie réelle. Les gens ne sont capables que d’apporter une certaine aide et de soulager les autres de leurs soucis et de leurs problèmes, mais ils perdent leurs repères quant au chemin qu’ils devraient prendre dans la vie, ils sont manipulés par Satan et font l’objet de ses moqueries ; n’est-ce pas là une marque d’humiliation ? Quoi qu’il en soit, cette soi-disant norme morale selon laquelle il faut sacrifier ses propres intérêts pour le bien des autres constitue un dicton hypocrite et pervers. Bien entendu, à cet égard, Dieu exige simplement des hommes qu’ils assument leurs obligations, leurs responsabilités, et les devoirs dont ils ont été chargés, qu’ils ne blessent pas les gens, qu’ils ne nuisent pas ou ne portent pas atteinte aux gens, et qu’ils agissent d’une façon dont les autres pourront profiter et bénéficier ; c’est suffisant. Dieu n’exige pas que les gens assument des responsabilités ou des obligations supplémentaires. Si tu peux accomplir tout ton travail, tous tes devoirs, toutes tes obligations et responsabilités, tu t’en sors déjà bien. N’est pas simple ? (Si.) Tout cela s’accomplit facilement. Étant donné que c’est aussi simple, et que tout le monde le comprend, il n’est nul besoin d’échanger à ce sujet de façon plus détaillée.

Maintenant, Je vais parler de cette déclaration sur la conduite morale : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. » La différence entre cette déclaration et les autres normes requises en ce qui concerne la conduite morale, c’est que cette norme-ci s’adresse spécifiquement aux femmes. Dire : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » est une exigence inhumaine et irréalisable à l’égard des femmes, exigence imposée par de soi-disant moralistes. Pourquoi dis-Je cela ? Cette norme exige que toutes les femmes, qu’il s’agisse de filles ou d’épouses, soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. Afin d’être considérées comme des femmes bonnes et respectables, elles doivent adopter ce genre de conduite morale et posséder ce caractère moral. Ce que cela implique pour les hommes, c’est que les femmes doivent être vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, alors que les hommes n’ont pas à l’être. Les hommes n’ont pas à être vertueux ou gentils et encore moins doux et d’une grande moralité. Que doivent faire les hommes ? Si leur femme n’est pas vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, ils peuvent divorcer ou l’abandonner. Si un homme ne supporte pas l’idée d’abandonner sa femme, que doit-il faire ? Il doit la transformer en femme vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, voilà sa responsabilité et son obligation. La responsabilité sociétale des hommes est de surveiller, guider et superviser strictement les femmes. Les hommes doivent complètement jouer leur rôle d’êtres supérieurs, ils doivent réprimer les femmes vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, faire office de seigneurs et de maîtres de maison pour elles, et s’assurer que les femmes font ce qu’elles sont censées faire et s’acquittent de leurs obligations légitimes. Les hommes, par contre, n’ont pas à adopter ce genre de conduite morale, ils font exception à cette règle. Étant donné que les hommes font exception à cette règle, cette affirmation sur la conduite morale est simplement une norme grâce à laquelle les hommes peuvent juger les femmes. Autrement dit, quand un homme veut épouser une femme qui a une bonne conduite morale, comment doit-il juger cette femme ? Il peut simplement déterminer si cette femme est vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. Si elle est vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité, il peut l’épouser, si elle ne l’est pas, alors il ne doit pas l’épouser. S’il épousait une telle femme, les autres la mépriseraient et diraient même qu’elle n’est pas une bonne personne. Alors, d’après les moralistes, à quelles exigences spécifiques les femmes doivent-elles répondre afin d’être considérées comme vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité ? Ces adjectifs ont-ils une signification particulière ? Il y a beaucoup de sens derrière chacun des quatre mots « vertueuse », « gentille », « douce » et « moralité », et il n’est facile pour personne d’être à la hauteur de chacun de ces traits de caractère. Aucun homme, aucun intellectuel ne peut être à la hauteur de ces traits de caractère et pourtant, ces gens exigent que des femmes ordinaires le soient, c’est incroyablement injuste envers les femmes. Alors, quels sont les comportements élémentaires et les formes spécifiques de conduite morale dont les femmes doivent faire preuve afin d’être considérées comme vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité ? Tout d’abord, les femmes ne doivent jamais mettre les pieds en dehors des chambres intérieures de leur résidence et elles doivent bander leurs pieds pour qu’ils aient une longueur d’environ dix centimètres, ce qui est inférieur à la longueur de la paume d’un petit enfant. Cela restreint les femmes et permet de s’assurer qu’elles ne peuvent pas aller où bon leur semble. Avant de se marier, les femmes ne sont pas autorisées à sortir des chambres intérieures de leur résidence, elles doivent rester cloîtrées dans leurs boudoirs et ne doivent pas se montrer en public. Si elles peuvent respecter ces règles, alors elles possèdent le caractère moral des femmes célibataires vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. Après s’être mariée, une femme doit faire preuve d’obéissance filiale vis-à-vis de ses beaux-parents et traiter les autres parents de son mari poliment. Quelle que soit la façon dont elle est traitée, ou maltraitée, par la famille de son mari, elle doit supporter les souffrances et les critiques, comme une bête de somme loyale. Non seulement elle doit servir tous les membres de la famille, jeunes et vieux, mais elle doit aussi porter des enfants pour perpétuer la lignée ancestrale, et tout cela sans la moindre plainte. Même si elle est battue ou si elle subit des torts à cause de ses beaux-parents, quel que soit son degré d’épuisement, et même si elle doit travailler dur, elle ne peut jamais se plaindre à son mari de tout cela. Même si elle est tyrannisée par ses beaux-parents, elle ne peut pas le dire à qui que ce soit en dehors de la famille ni répandre la moindre rumeur sur sa famille. Quels que soient les torts qu’elle a subis, elle ne peut pas en parler et doit encaisser les insultes et les humiliations en silence. Non seulement elle doit tolérer les souffrances et les critiques, mais elle doit également apprendre à se soumettre docilement à l’oppression, contenir son indignation, endurer l’humiliation et endosser le fardeau de la responsabilité. Elle doit apprendre l’art de la résistance et de la tolérance. Quels que soient les mets délicats servis à un repas, elle doit laisser les autres membres de la famille les manger en premier. Pour montrer son obéissance filiale, elle doit laisser ses beaux-parents manger les premiers, puis son mari et ses enfants. Quand tous les autres ont mangé et que tous les mets délicats ont été consommés, on la laisse se remplir l’estomac avec les restes, quels qu’ils soient. Outre ces exigences dont Je viens de parler, on attend aussi des femmes, à l’époque moderne, qu’elles « brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine ». Quand J’ai entendu cette expression, Je me suis demandé ce que faisaient tous les hommes, si on attendait des femmes qu’elles brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine ? Les femmes doivent cuisiner pour toute la famille, s’occuper des tâches ménagères et prendre soin des enfants à la maison, puis aller trimer dans les champs. Elles doivent exceller à la maison comme en dehors de chez elles, en s’acquittant de toutes ces tâches. Par contre, les hommes n’ont qu’à aller travailler, puis ils rentrent chez eux et passent leur temps à prendre du plaisir, et ils ne font aucune corvée domestique. Si quelque chose les a mis en colère au travail, ils passent leurs nerfs sur leur femme et leurs enfants. Est-ce juste ? Qu’avez-vous observé de ces questions dont J’ai parlé ? Personne n’a la moindre exigence quant à la conduite morale des hommes, pourtant, on attend des femmes qu’elles brillent dans les rencontres mondaines comme dans la cuisine, en plus de conserver un caractère vertueux, gentil, doux et d’une grande moralité. Combien de femmes sont capables de répondre à de telles exigences ? N’est-il pas injuste d’avoir de telles exigences à l’égard des femmes ? Si une femme commet la moindre erreur, elle est battue, insultée et peut même être abandonnée par son mari. Les femmes doivent simplement endurer tout cela, et si elles ne peuvent vraiment plus le supporter, le seul choix qui leur reste, c’est le suicide. N’est-ce pas plutôt oppressif d’avoir spécifiquement de telles exigences inhumaines à l’égard des femmes, alors qu’elles sont physiquement plus faibles, moins puissantes et physiquement moins capables que les hommes ? Quant aux femmes qui sont ici aujourd’hui, ne trouveriez-vous pas cela excessif si les gens avaient de telles exigences à votre égard dans la vie réelle ? Les hommes sont-ils réellement censés contrôler les femmes ? Sont-ils censés être les esclavagistes des femmes et les pousser à endurer des souffrances ? Étant donné cet état des choses pervers, ne pouvons-nous pas conclure que le dicton « une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » provoque en réalité des fractures au sein de la société ? N’est-ce pas clairement élever le statut des hommes au sein de la société, tout en réduisant délibérément celui des femmes ? Cette exigence amène les hommes et les femmes à croire fermement que le statut social de ces dernières et leur valeur pour la société sont moindres, et non pas égaux à ceux des hommes. Par conséquent, les femmes devraient être vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, elles devraient subir de mauvais traitements et être victimes de discrimination, humiliées et privées de droits humains au sein de la société. Par contre, il est considéré comme acquis que les hommes sont les chefs de famille et qu’ils exigent raisonnablement que les femmes soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité. N’est-ce pas là produire intentionnellement des conflits au sein de la société ? N’est-ce pas là provoquer intentionnellement des fractures au sein de la société ? Certaines femmes ne vont-elles pas se révolter après avoir subi des mauvais traitements pendant de longues périodes ? (Si.) Partout où l’injustice a lieu, il y aura des révoltes. Ce dicton sur la conduite morale est-il équitable et juste envers les femmes ? À tout le moins, il n’est ni équitable ni juste envers les femmes, il autorise simplement les hommes à agir encore plus effrontément, il creuse les fossés au sein de la société, il accroît le statut des hommes au sein de la société et amoindri celui des femmes, tout en privant également encore plus les femmes de leur droit d’exister et en exacerbant subtilement les inégalités de statut entre les hommes et les femmes au sein de la société. Je peux résumer le rôle que les femmes jouent à la maison et dans la société en général, ainsi que le genre de conduite morale qu’elles adoptent, en deux mots seulement : « souffre-douleur ». Le dicton à propos de la conduite morale selon lequel « une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » exige que les femmes respectent les aînés de la famille, qu’elles aiment les jeunes membres de la famille et qu’elles en prennent soin, qu’elles se montrent particulièrement respectueuses envers leur mari et qu’elles soient aux petits soins pour lui. Elles doivent gérer toutes les affaires de la famille, à la maison comme à l’extérieur, et quelles que soient les souffrances qu’elles endurent, elles ne peuvent jamais se plaindre. N’est-ce pas là priver les femmes de leurs droits ? (Si.) C’est là priver les femmes de leur liberté, de leur droit à la liberté de parole et de leur droit d’exister. Est-il humain de priver les femmes de tous leurs droits et d’exiger malgré tout qu’elles assument leurs responsabilités ? Cela revient à piétiner les femmes et à faire s’abattre un fléau sur elles !

Il est assez évident que les moralistes qui ont imposé cette exigence aux femmes et qui, par la même occasion, ont fait s’abattre un fléau sur elles étaient des hommes, et non des femmes. Les femmes ne choisiraient pas de piétiner leurs semblables, il s’agissait donc certainement de l’œuvre d’hommes. Ils craignaient que si les femmes devenaient trop compétentes, si elles prenaient trop d’autorité et si elles avaient trop de liberté, elles deviendraient les égales des hommes, à moins de les superviser et de les contrôler de manière stricte. Peu à peu, les femmes compétentes gagneraient alors un statut plus élevé que celui des hommes, elles cesseraient de faire leurs devoirs domestiques et cela, croyaient-ils, aurait un impact sur l’harmonie des ménages. Si chaque ménage manquait d’harmonie, alors la société dans son ensemble perdrait de son harmonie, ce qui inquiétait les dirigeants du pays. Tu vois, quel que soit l’objet de nos discussions, la conversation semble toujours revenir à la classe dirigeante. Celle-ci nourrit des intentions malfaisantes, elle souhaite gérer les femmes et prendre des mesures contre elles, ce qui est inhumain. Cette classe dirigeante exige des femmes, que ce soit chez elles ou au sein de la société en général, qu’elles se montrent complètement obéissantes, qu’elles se soumettent docilement à l’oppression, qu’elles soient humbles et s’avilissent, qu’elles encaissent toutes les insultes, qu’elles soient bien élevées et raisonnables, dociles et prévenantes, qu’elles supportent toutes les souffrances et les critiques, et ainsi de suite. Clairement, cette classe dirigeante s’attend simplement à ce que les femmes fassent office de souffre-douleur et de carpettes. Si les femmes devaient faire tout cela, seraient-elles encore humaines ? Si elles étaient vraiment capables de répondre à toutes ces exigences, elles ne seraient pas humaines. Elles seraient comme les idoles vénérées par les non-croyants, idoles qui ne mangent pas et ne boivent pas, qui sont détachées des soucis matériels mondains, qui ne se mettent jamais en colère et n’ont aucune personnalité. Ou bien elles seraient peut-être comme des marionnettes ou des machines, qui ne pensent pas ou ne réagissent pas de manière autonome. N’importe quelle personne véritable a des opinions et des points de vue quant aux affirmations et aux restrictions du monde extérieur. Ces personnes ne pourraient jamais se soumettre docilement à toutes les formes d’oppression. C’est pourquoi les mouvements pour les droits des femmes sont apparus à l’époque moderne. Le statut des femmes au sein de la société s’est progressivement amélioré au cours des cent dernières années, approximativement, et les femmes se sont finalement libérées des entraves qui les limitaient autrefois. Pendant combien d’années les femmes ont-elles été soumises à cet esclavage ? En Extrême-Orient, les femmes ont été asservies pendant de nombreux millénaires, au moins. Cet esclavage était incroyablement cruel et brutal. On bandait les pieds des femmes, au point qu’elles ne pouvaient même pas marcher, et personne ne défendait ces femmes face à l’injustice. J’ai entendu dire qu’aux XVIIème et XVIIIème siècles, certains pays et certaines régions d’Occident imposaient aussi certaines restrictions à la liberté des femmes. Comment restreignait-on les femmes à cette époque ? On les obligeait à porter des jupes à crinoline, qui était fixées à leur taille avec des fermoirs en métal, et ces jupes étaient soutenues par de lourds anneaux métalliques qui pendaient. De ce fait, il était très peu pratique pour les femmes de quitter leur domicile ou de se promener, et cela réduisait considérablement leur mobilité. Par conséquent, les femmes avaient beaucoup de mal à marcher sur de longues distances ou à quitter leur domicile. Que faisaient les femmes dans ces circonstances difficiles ? Elles ne pouvaient qu’acquiescer en silence et rester chez elles, et elles ne pouvaient pas parcourir de longues distances à pied. Sortir pour aller se promener, admirer des paysages, élargir leur horizon, ou rendre visite à des amis n’était pas envisageable. Voilà la méthode qui était employée dans les sociétés occidentales pour restreindre les femmes. On ne voulait pas que les femmes quittent leur domicile et qu’elles entrent en contact avec qui elles souhaitaient. À cette époque, les hommes pouvaient prendre leur calèche tirée par des chevaux pour aller partout où ils le voulaient, sans aucune limitation, mais les femmes étaient soumises à toutes sortes de restrictions quand elles sortaient de chez elles. À l’époque moderne, de moins en moins de restrictions sont désormais imposées aux femmes : le bandage des pieds a été interdit et les femmes orientales sont libres de choisir avec qui elles veulent avoir une relation. Les femmes sont relativement libérées à présent et elles sortent peu à peu de l’ombre de l’esclavage. En sortant de cette ombre, elles sont entrées dans la société et ont lentement commencé à assumer leur juste part de responsabilités. Les femmes sont parvenues à un statut relativement élevé au sein de la société et elles jouissent de plus de droits et de privilèges qu’auparavant. Progressivement, des femmes Premières ministres et présidentes ont commencé à être élues dans certains pays. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose pour l’humanité que le statut des femmes s’améliore progressivement ? À tout le moins, cette amélioration de leur statut a permis aux femmes une certaine mesure de liberté et de libération. C’est certainement bon pour les femmes. Cela profite-t-il à la société que les femmes soient libres et qu’elles aient le droit de s’exprimer ? En fait, c’est bénéfique. Il se trouve que les femmes sont capables de faire de nombreuses choses que les hommes ne font pas bien ou ne veulent pas faire. Les femmes excellent dans de nombreux métiers. De nos jours, les femmes peuvent non seulement conduire des voitures, mais elles peuvent aussi piloter des avions. Certaines femmes servent à des postes officiels ou en tant que présidentes régissant les affaires des nations, et elles font leur travail tout aussi bien que les hommes. Cela montre clairement que les femmes sont égales aux hommes. Désormais, les droits dont les femmes devraient bénéficier sont pleinement encouragés et protégés, ce qui constitue un phénomène normal. Bien entendu, il est approprié que les femmes jouissent de leurs propres droits, mais c’est seulement maintenant, après que la situation a été faussée pendant des millénaires, que tout cela est redevenu la norme et que l’égalité entre hommes et femmes a fondamentalement été atteint. Quand on examine les choses du point de vue de la vie réelle, la présence des femmes augmente progressivement dans toutes les classes sociales et dans tous les secteurs. Qu’est-ce que cela nous indique ? Cela nous indique que des femmes avec toutes sortes de spécialisations mettent progressivement leur talent en œuvre et apportent leur valeur à l’humanité et à la société. Quelle que soit la façon dont on examine cette situation, cela profite certainement à l’humanité. Si les droits et le statut des femmes au sein de la société n’avaient pas été restaurés, quel genre de travail feraient-elles ? Elles seraient chez elles à s’occuper de leur mari et à élever leurs enfants, elles s’occuperaient des affaires familiales et auraient une conduite vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité. Elles ne pourraient pas du tout assumer leurs responsabilités sociétales. Maintenant que leurs droits sont encouragés et protégés, les femmes peuvent contribuer à la société de manière normale, et l’humanité a profité de la valeur et des contributions que les femmes ont apportées à la société. À en juger par ce fait, il est absolument certain que les hommes et les femmes sont égaux, que les hommes ne devraient pas rabaisser ou maltraiter les femmes, et que le statut social des femmes devrait être augmenté, tout cela signifiant que la société s’améliore. L’humanité a désormais une compréhension plus perspicace, plus correcte et plus réglementée du genre, et par conséquent, les femmes ont commencé à apparaître à certains postes, alors que les gens pensaient qu’elles étaient incapables de les occuper. Non seulement il y a désormais des travailleuses qui sont souvent employées dans des entreprises privées, mais il est aussi devenu courant que des femmes occupent des postes dans des services de recherche scientifique, et la proportion de femmes qui jouent des rôles de direction à l’échelle nationale augmente également. Nous avons également tous entendu parler d’écrivaines, de chanteuses, d’entrepreneuses et de femmes scientifiques. De nombreuses femmes sont devenues des championnes et des finalistes lors d’événements sportifs, et il y a même eu des héroïnes en temps de guerre, tout cela prouvant que les femmes sont tout aussi capables que leurs homologues masculins. La proportion de femmes employées dans tous les secteurs augmente, ce qui est relativement normal. Dans tous les métiers et dans toutes les professions au sein de la société contemporaine, il y a de moins en moins de préjugés contre les femmes, la société est plus équitable et il y a une véritable égalité entre hommes et femmes. Les femmes ne sont plus contraintes et jugées par des formules et des critères de conduite morale tels que : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » ou « Une femme doit rester cloitrée dans son boudoir ». Les droits des femmes sont relativement plus protégés désormais, ce qui reflète vraiment le climat social d’égalité des genres.

Il semblerait qu’il n’y a que les hommes qui exigent des femmes qu’elles soient vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, mais nous ne voyons jamais des femmes exiger la même chose des hommes. C’est une façon terriblement injuste de traiter les femmes, et c’est même quelque peu égoïste, méprisable et éhonté. On pourrait également dire qu’il est illégal de traiter les femmes ainsi et que cela équivaut à de la maltraitance. Au sein des sociétés actuelles, de nombreux pays ont établi des lois qui interdisent la maltraitance des femmes et des enfants. En fait, Dieu n’a rien de spécifique à dire quant aux genres au sein de l’humanité, parce que les hommes comme les femmes sont les créations de Dieu et qu’ils viennent de Dieu. Pour employer une formule propre à l’humanité : « La paume et le revers de la main sont faits de chair », Dieu n’a aucun préjugé à l’égard des hommes ou des femmes, pas plus qu’Il n’a d’exigences distinctes vis-à-vis de l’un ou de l’autre genre, ils sont tous deux identiques. Par conséquent, Dieu utilise les mêmes normes, peu nombreuses, que tu sois un homme ou une femme. Il examinera quelle humanité-essence tu as, quel chemin tu suis, quelle attitude tu adoptes vis-à-vis de la vérité, si tu aimes ou non la vérité, si tu as un cœur qui craint Dieu et si tu peux te soumettre à Lui. Quand Dieu choisit quelqu’un pour le cultiver afin qu’il fasse un certain devoir ou qu’il assume une certaine responsabilité, Il ne regarde pas s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Dieu promeut et utilise les gens, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, en examinant s’ils font preuve de conscience et de raison, s’ils ont un calibre acceptable, s’ils acceptent la vérité et quel chemin ils suivent. Bien entendu, quand Dieu sauve et parfait l’humanité, Il ne S’interrompt pas pour prendre en considération leur genre. Si tu es une femme, Dieu n’examine pas si tu es vertueuse, gentille, douce ou d’une grande moralité, ni si tu te comportes bien, et Il n’évalue pas les hommes en Se basant sur leur virilité et leur masculinité, ce ne sont pas là les normes selon lesquelles Dieu évalue les hommes et les femmes. Pourtant, dans les rangs de l’humanité corrompue, il y en a toujours qui font preuve de discrimination contre les femmes, qui imposent certaines exigences immorales et inhumaines aux femmes pour les priver de leurs droits, de leur statut social légitime, de la valeur qu’elles devraient avoir dans la société, et qui s’efforcent de restreindre et de contraindre le développement positif et l’existence des femmes au sein de la société, déformant ainsi leur état d’esprit psychologique. Cela conduit les femmes à vivre toute leur vie dans un état déprimé et angoissé, sans qu’elles aient d’autre choix que de subir un mode de vie humiliant dans ces environnements sociaux et moraux faussés et malsains. La seule raison pour laquelle les choses se sont passées ainsi est que la société et le monde entier sont contrôlés par Satan, et que toutes sortes de démons fourvoient et corrompent l’humanité de manière gratuite. Par conséquent, les gens ne parviennent pas à voir la vraie lumière, ils ne cherchent pas Dieu et, au contraire, ils vivent sous l’emprise des ruses et des manipulations de Satan, sans le vouloir et sans le savoir, incapables de s’en dégager. Leur seule porte de sortie, c’est de chercher les paroles de Dieu, Son apparition et Son œuvre, afin de parvenir à une compréhension de la vérité et d’être capables de voir et de discerner clairement les diverses idées fausses, hérésies, paroles démoniaques et déclarations absurdes qui proviennent toutes de Satan et de l’humanité malfaisante. Alors seulement pourront-ils échapper à ces contraintes, à ces pressions et à ces influences. Ce n’est qu’en considérant les gens et les choses, et en se comportant et en agissant conformément aux paroles de Dieu et à la vérité, que l’on est capable de vivre une ressemblance humaine, de vivre avec dignité, de vivre dans la lumière, de faire ce que l’on devrait faire, d’assumer les obligations que l’on devrait assumer et, bien entendu, de contribuer par sa valeur et d’accomplir sa mission dans la vie sous la direction de Dieu et en étant guidé par des pensées et des opinions correctes. N’est-il pas très significatif de vivre ainsi ? (Si, en effet.) Quand vous repensez à la façon dont Satan s’est servi du dicton : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » pour imposer des exigences aux femmes et les restreindre, les contrôler et même les réduire en esclavage pendant des millénaires, quel genre de sentiments éprouvez-vous ? Quand vous, les femmes, entendez des gens évoquer la formule : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité », vous sentez-vous immédiatement opposées à cette formule et dites-vous : « Ne parlez pas de ça ! Cela ne me concerne pas. Même si je suis une femme, les paroles de Dieu disent que cette formule ne concerne pas les femmes » ? Certains hommes diront : « Si cela ne te concerne pas, alors à qui s’adresse cette formule ? N’es-tu pas une femme ? » Et vous répondrez : « Je suis une femme, c’est un fait. Mais ces paroles ne viennent pas de Dieu, elles ne sont pas la vérité. Ces paroles viennent du diable et de l’humanité, elles piétinent les femmes et les privent du droit à la vie. Ces paroles sont inhumaines et injustes envers les femmes. Je me lève en signe de résistance ! » En fait, vous lever en signe de résistance n’est pas nécessaire. Il vous suffit d’aborder ce genre de formules de la bonne façon, de les rejeter et de ne pas être influencées et contraintes par ces formules. Si, à l’avenir, quelqu’un te dit : « Tu ne ressembles pas à une femme, tu parles vraiment grossièrement, comme un homme. Qui pourrait vouloir t’épouser un jour ? », comment devrais-tu répondre ? Tu peux dire : « Si personne ne m’épouse, qu’il en soit ainsi. Veux-tu vraiment dire que la seule façon de vivre avec dignité, c’est d’être mariée ? Veux-tu dire que seules les femmes qui sont vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, et qui sont aimées de tous, sont de vraies femmes ? Ce n’est pas possible, les mots “vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité” ne devraient pas être ceux par lesquels les femmes sont véritablement définies. Les femmes ne devraient pas être définies par leur genre, et leur humanité ne devrait pas être jugée en se basant sur le fait qu’elles sont ou non vertueuses, gentilles, douces et d’une grande moralité, mais, au contraire, les femmes devraient être jugées à l’aide des normes selon lesquelles Dieu évalue l’humanité de l’homme. Voilà la façon juste et objective d’évaluer les femmes. » Avez-vous désormais une compréhension élémentaire de ce dicton : « Une femme doit être vertueuse, gentille, douce et d’une grande moralité » ? À l’heure qu’il est, Mon échange devrait avoir expliqué clairement les vérités pertinentes sur ce dicton et les points de vue corrects que les gens devraient avoir pour l’aborder.

Un autre dicton dit ceci : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé. » Je ne veux pas échanger sur ce dicton. Pourquoi est-ce que Je ne veux pas échanger sur ce dicton ? Il est similaire, par nature, à la formule : « Sacrifiez vos propres intérêts pour le bien des autres », et il a également quelque chose d’un peu pervers. À quel point serait-ce gênant si l’on devait commémorer la personne qui a creusé un puits chaque fois que l’on va y puiser de l’eau ? Certains puits sont ornés de rubans rouges et de talismans, ne serait-ce pas un peu étrange si les gens y faisaient aussi brûler de l’encens et y faisaient des offrandes de fruits ? Comparé à la formule : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé », Je préfère de loin le dicton : « Les générations futures profiteront de l’ombre des arbres qui ont été plantés par les générations passées », parce que ce dernier reflète une réalité dont les gens peuvent faire l’expérience et qu’ils peuvent vivre en personne. Il faut dix à vingt ans pour qu’un arbre qu’on a planté ait la taille suffisante pour offrir de l’ombre, donc la personne qui a planté l’arbre ne pourra pas se reposer à l’ombre de celui-ci très longtemps, et seules les générations suivantes en profiteront pendant toute leur vie. C’est dans l’ordre naturel des choses. En revanche, il y a quelque chose de légèrement névrotique dans le fait de commémorer celui qui a creusé un puits chaque fois que l’on en boit l’eau. Cela ne paraîtrait-il pas un peu fou si toutes les personnes devaient commémorer celui qui a creusé ce puits et s’en souvenir chaque fois qu’elles viennent puiser de l’eau ? S’il y avait une sécheresse cette année-là et que beaucoup de gens devaient puiser l’eau de ce puits, et si tout le monde devait se tenir là à penser au puisatier avant de puiser de l’eau, cela n’empêcherait-il pas les gens d’avoir de l’eau et de cuisiner de la nourriture ? Cela serait-il vraiment nécessaire ? Cela ne ferait que retarder tout le monde. L’âme d’un puisatier réside-t-elle près de son puits ? Peut-il entendre leurs commémorations ? Rien de tout cela ne peut être vérifié. Cette expression : « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé » est donc absurde et elle n’a absolument aucun sens. La culture traditionnelle chinoise a proposé de nombreux dictons similaires en ce qui concerne la conduite morale, dictons qui sont en majorité absurdes, et ce dicton en particulier est encore plus absurde que la plupart des autres. Qui a creusé ce puits ? Pour qui ce puisatier l’a-t-il creusé et pourquoi ? A-t-il vraiment creusé ce puits dans l’intérêt de tout le monde et des générations à venir ? Pas nécessairement. Il l’a juste fait pour lui-même et pour permettre à sa famille d’avoir accès à de l’eau potable, il n’avait aucune considération pour les générations ultérieures. Alors, n’est-ce pas fourvoyer et égarer les gens que d’amener toutes les générations ultérieures à commémorer et remercier le puisatier et les obliger à penser qu’il a creusé son puits pour tout le monde ? Par conséquent, la personne qui a proposé ce dicton ne faisait qu’imposer ses propres pensées et points de vue aux autres et elle ne faisait que les contraindre à accepter ses idées. Voilà qui est immoral et qui amènera encore plus de gens à éprouver du dégoût, de la répulsion et de la répugnance vis-à-vis d’un tel dicton. Ceux qui promeuvent ce genre de dicton ont simplement certaines déficiences intellectuelles qui font qu’ils diront et feront inévitablement certaines choses ridicules. Quels effets les idées et opinions issues de la culture traditionnelle, comme les dictons « Quand on boit l’eau d’un puits, il ne faut jamais oublier qui l’a creusé » et « La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante » ont-elles sur les gens ? Que gagnent les gens instruits et ceux qui ont quelques connaissances grâce à ces dictons de la culture traditionnelle ? Sont-ils vraiment devenus de bonnes personnes ? Ont-ils vécu une ressemblance humaine ? Absolument pas. Ces experts de la moralité qui vénèrent la culture traditionnelle se tiennent haut perchés au sommet de la moralité et ils ont des exigences morales à l’égard des gens, exigences qui ne sont pas le moins du monde en accord avec le véritable état de leur vie, ce qui est immoral et inhumain pour tous ceux qui vivent sur cette terre. Les points de vue moraux issus de la culture traditionnelle que ces experts promeuvent peuvent transformer quelqu’un possédant une rationalité normale en quelqu’un doté d’un sens de la raison anormal, qui est capable de dire des choses que les autres trouveront impensables et impénétrables. L’humanité des gens de ce genre est déformée et leur esprit est perverti. Il n’est donc pas étonnant que bon nombre de Chinois aient tendance à dire des choses qui sont un peu étranges et que les gens ont du mal à comprendre lors d’événements sportifs, dans des lieux publics, ou dans un cadre officiel. Tout ce qu’ils disent relève d’une théorie vide et ridicule et ne contient pas la moindre parole sincère ou concrète. C’est la preuve authentique et le résultat de la corruption de l’humanité par Satan, et c’est dû au fait que les Chinois ont été éduqués par la culture traditionnelle pendant de nombreux millénaires. Tout cela a transformé les gens qui vivaient de manière sincère et authentique en individus qui se livrent au mensonge et qui excellent à se déguiser et à se cacher pour tromper les autres, en individus qui semblent incroyablement cultivés et capables de donner leur opinion avec éloquence sur la théorie, mais qui, en réalité, ont une mentalité faussée et qui sont incapables de parler raisonnablement ou d’interagir et de communiquer avec les gens. Fondamentalement, ils ont tous cette nature. À proprement parler, de telles personnes frôlent la maladie mentale. Si tu ne peux pas accepter ces paroles, Je t’encourage à en faire l’expérience. Ceci conclut l’échange d’aujourd’hui.

Le 2 avril 2022

Note de bas de page :

a. Le texte original dit : « Cette revendication a. »

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