Nous venons d’échanger sur les critères et les objectifs de la promotion et de la formation de divers types de personnes talentueuses, ainsi que sur la compréhension et l’opinion que chacun doit avoir concernant la promotion et la formation de divers types de personnes talentueuses par la maison de Dieu. Un autre aspect est l’attitude et l’approche que nous devons adopter envers ces catégories de personnes qui sont promues et cultivées. Ces questions doivent faire l’objet d’un échange dans le point six. Ensuite, en ce qui concerne spécifiquement le point six, exposons et disséquons la manière dont les faux dirigeants font leur travail de promotion et de formation de divers types de personnes talentueuses. C’est le thème principal sur lequel nous allons échanger.

Attitudes et manifestations des faux dirigeants en matière de promotion et de culture de tous types de gens talentueux

Les faux dirigeants ne comprennent pas la vérité et ne la cherchent pas. Par conséquent, lorsqu’il s’agit du travail important qui consiste à promouvoir et à cultiver toutes sortes de talents dans la maison de Dieu, ils le gâchent aussi complètement et ne parviennent tout simplement pas à répondre aux exigences de la maison de Dieu. Comme ils ne comprennent pas les critères, et encore moins les intentions de Dieu en matière de promotion et de formation de divers types de personnes qualifiées, et qu’ils ne comprennent pas non plus la signification de la promotion et de la formation de ces catégories de personnes, il leur est très difficile de faire ce travail en respectant les normes et les principes. Les différents types de personnes « talentueuses » que les faux dirigeants cultivent au cours de leur travail sont un véritable mélange. Au lieu de promouvoir et de cultiver des personnes qualifiées, les faux dirigeants promeuvent des personnes qui ne devraient en aucun cas être promues et cultivées pour servir en tant que dirigeants ou ouvriers, et permettent à ces personnes de vivre aux dépens de l’Église et de dilapider les offrandes de Dieu. Les faux dirigeants agissent tous ainsi, si bien que certaines personnes qui poursuivent la vérité et qui ont le sens de la justice sont foulées aux pieds et ne sont ni promues ni utilisées. Au lieu de cela, les bons à rien deviennent de soi-disant personnes talentueuses aux yeux de ces faux dirigeants, et sont promus et cultivés par ces derniers. Quelles sont donc les manifestations des faux dirigeants lorsqu’ils font ce travail ? Supposons, par exemple, qu’en raison des besoins de son travail, la maison de Dieu soit obligée de trouver des personnes pour gérer les affaires extérieures. Alors, quels types de personnes devrait-elle rechercher ? Je viens d’énumérer plusieurs critères, notamment le fait d’avoir une capacité de travail, d’être capable de faire ses devoirs conformément aux principes de la maison de Dieu, et d’être en mesure de défendre les intérêts de la maison de Dieu. Un faux dirigeant connaît-il ces principes ? Il est évident que non, alors comment trouve-t-il des gens pour gérer les affaires extérieures ? Il se dit : « Qui peut gérer les affaires extérieures ? Il y a une sœur qui est vive d’esprit, qui réagit rapidement, qui s’exprime bien et qui sait y faire avec les gens. Lorsqu’elle parle, son regard vif et calculateur échappe au commun des mortels qui ne parvient pas à la cerner. Elle ne pourrait pas être dirigeante d’Église, mais elle serait brillante pour gérer les affaires extérieures, alors je la choisirai. Toutefois, son niveau d’éducation étant assez bas, je crains que les non-croyants ne la méprisent, je trouverai donc un diplômé de l’université – qui a été président de son association étudiante – pour collaborer avec elle. Cette personne est assez intelligente, mais elle a relativement peu d’expérience dans la société ainsi que dans le monde, elle pourra donc apprendre de son partenaire. Parmi ces deux personnes, l’une a peu d’éducation et l’autre a un haut niveau d’éducation, l’une a l’expérience de la société tandis que l’autre n’en a aucune – elles forment un bon binôme, n’est-ce pas ? » L’une est éloquente et s’exprime bien, elle est vive d’esprit et très à l’aise en société ; chaque fois qu’elle interagit avec des non-croyants, ces derniers ne savent pas qu’elle est croyante. L’autre est très instruite et a un statut social ; lorsqu’elle interagit avec des non-croyants, ils ne la méprisent pas. Que pensez-vous des principes en vertu desquels ce faux dirigeant sélectionne ces deux personnes ? Le faux dirigeant croit que si quelqu’un a le don du verbe, un esprit vif et la capacité de réagir rapidement, il peut gérer les affaires courantes de la maison de Dieu. Est-ce une bonne façon de sélectionner les gens ? (Non.) En quoi n’est-ce pas approprié ? (De telles personnes sont souvent assez rusées ; bien qu’elles soient capables de s’engager dans des philosophies de relations mondaines avec les autres, et qu’elles sachent comment diriger les gens, elles ne sont pas nécessairement capables de défendre les intérêts de la maison de Dieu.) C’est exact. Le plus important est que dans toutes les affaires qu’une personne gère pour la maison de Dieu, elle doit au minimum être droite et capable de défendre les intérêts de la maison de Dieu. Le fait d’être un beau parleur et d’être capable de ramener les morts à la vie signifie-t-il être capable de défendre les intérêts de la maison de Dieu ? Le fait d’être vif d’esprit, éloquent et de bien s’exprimer signifie-t-il être capable de défendre les intérêts de la maison de Dieu ? (Non.) Même s’ils prêtent serment, cela ne sert à rien, et c’est tout aussi inutile de leur imposer des exigences – ils doivent avoir ce caractère. Mais le faux dirigeant ne se préoccupe pas de ces considérations, il se contente de regarder qui a l’expérience de la société, qui est rusé, vif d’esprit, éloquent et s’exprime bien, qui sait comment agir en fonction des circonstances, qui ressemble à un caméléon, et qui brille en société. Il pense que de telles personnes peuvent gérer les affaires courantes de la maison de Dieu. N’est-ce pas une erreur ? C’est une erreur en termes de principes et de normes de sélection des personnes. Le fait est que ce type de personne est éloquente à l’extrême, peu importe son interlocuteur, elle ment en permanence et est incapable de changer, quel que soit le nombre de serments qu’elle prête. Dans ses actions, elle défend uniquement ses propres intérêts, et surtout, face au danger, elle se protège avant toute chose, sans jamais prendre en considération les intérêts de la maison de Dieu. Tant que ces personnes entretiennent de bonnes relations avec les non-croyants, cela leur suffit ; quant à la question de savoir si les intérêts de la maison de Dieu sont affectés ou non, elles s’en moquent éperdument. De même, elles ne se soucient pas de la sécurité des frères et sœurs ni du fait que le nom de Dieu soit déshonoré ; elles se préoccupent uniquement de leurs propres intérêts. Le faux dirigeant est incapable de percer à jour ce genre d’individus et pense que ceux-ci sont les plus aptes à gérer les affaires extérieures de la maison de Dieu. N’est-ce pas stupide ? Ce genre de personne trahit les intérêts de la maison de Dieu, mais le faux dirigeant ne le sait même pas, et pourtant il lui assigne des tâches importantes, et dépend d’elle pour tout. Ne serait-ce pas le summum de la stupidité ? Les personnes éloquentes, qui s’expriment bien et qui sont vives d’esprit ont-elles des intentions droites ? Si tu n’as pas eu affaire à elles ou si tu ne les as pas observées avec attention, tu ne le sauras pas. Lorsque tu traites avec elles, vérifie simplement si ce qu’elles disent est cohérent avec ce qu’elles font. Cela peut être testé au moyen d’un événement. Disons, par exemple, que tu déplaces des objets. Si elles s’en aperçoivent, elles ne t’aideront pas. Ce n’est que lorsque tu auras terminé le travail qu’elles viennent te voir pour te dire : « Comment peux-tu faire un travail aussi fatigant tout seul ? Je t’aurais aidé si tu me l’avais tout simplement demandé, même si j’étais occupé. Tu as l’air complètement épuisé. Je ferai la cuisine pour toi plus tard, tu n’as pas besoin de la faire aujourd’hui. » Après avoir dit cela, elles disparaissent. Tu es exténué et tu dois quand même cuisiner. Lorsque tu auras terminé de cuisiner, ces personnes viendront manger et te diront même : « Pourquoi ne m’as-tu pas appelé quand tu t’apprêtais à cuisiner ? Tu es complètement épuisé et pourtant tu me prépares encore un repas – comment est-ce possible ? Puisque tu l’as déjà préparé, je vais le manger. Je préparerai le prochain repas et tu m’appelleras quand tu auras un travail à faire à l’avenir. » Ce seul événement suffit à les percer à jour. Ces personnes sont de beaux parleurs, ont l’esprit vif et savent ce qu’il faut dire. Ces personnes savent comment agir en fonction des circonstances, et se contentent de dire des choses agréables à entendre, sans jamais faire un véritable travail. De telles personnes sont-elles fiables ? Si tu leur demandes de gérer les affaires courantes de la maison de Dieu, sauront-elles défendre ses intérêts ? Sont-elles capables de maintenir la réputation de l’Église et de veiller à la sécurité des frères et des sœurs ? (Non.) La propriété de la maison de Dieu et les intérêts qui y sont associés sont-ils leur priorité numéro un ? Loin de là. Les yeux et l’esprit des faux dirigeants ne perçoivent pas ces problèmes pourtant si facilement détectables, ils ne peuvent simplement pas les voir. Au lieu de cela, ils se contentent de prononcer des formules et des doctrines. Qui est aimé de Dieu et qui ne l’est pas, qui aime la vérité et qui ne l’aime pas, que signifie posséder un fondement dans sa foi en Dieu et quel genre de personnes n’ont pas ce fondement, quel type de personnes font preuve de loyauté en faisant leur devoir et quel type de personnes ne sont pas loyaux en faisant leur devoir – ils parlent de ces choses de manière raisonnable et logique, et ils semblent vraiment les comprendre, mais ce ne sont que des paroles et des doctrines creuses. Chaque fois qu’on leur demande de discerner les gens, leurs yeux et leur esprit sont aveugles ; ils ne savent tout simplement pas comment cerner les gens. Ils ont beau interagir avec de telles personnes, ils ne parviennent toujours pas à les percer à jour, et leur assignent même des tâches importantes.

Il est déjà abominable que les faux dirigeants utilisent les mauvaises personnes, mais ils aggravent encore cette bévue en faisant des choses encore plus abominables. Supposons, par exemple, qu’un faux dirigeant utilise la mauvaise personne. Cette personne n’est pas du tout apte à être superviseur et ne répond pas aux critères de la maison de Dieu pour être promue et cultivée. Pourtant, le faux dirigeant a toujours insisté pour l’utiliser et ne contrôle jamais le travail de cette personne, et il considère que : « On ne doit ni douter de ceux que l’on utilise, ni utiliser ceux dont on doute. Puisque je t’ai choisi et promu, tu seras capable de bien faire ce travail, alors, vas-y tout simplement et fais le travail comme tu l’entends. Je te soutiendrai quoi que tu fasses, et il serait inutile que quelqu’un s’y oppose ! » Ils ont utilisé la mauvaise personne, et pourtant ils ont maintenu leur erreur jusqu’à la fin – c’est dire à quel point ils ont confiance en eux. Les faux dirigeants sont tous aveugles. Ils sont incapables de voir les problèmes, de dire quelles personnes sont malfaisantes ou incrédules, et peu importe qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, ils n’en sont absolument pas conscients, et ils assignent même des tâches importantes à des personnes confuses. Les faux dirigeants font vraiment confiance à tous ceux qu’ils promeuvent et leur confient avec insouciance des tâches importantes. Par conséquent, ces personnes nuisent au travail de l’Église, ce qui affecte sérieusement la diffusion de l’Évangile et porte atteinte aux intérêts de la maison de Dieu. Les faux dirigeants prétendent même qu’ils ne savent rien de tout cela. Le Supérieur leur demande : « Comment la personne que tu as promue s’en sort-elle dans son travail ? Est-elle apte à accomplir ce travail ? Défend-elle le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu ? Dans les moments critiques, se protègera-t-elle ou défendra-t-elle le travail de l’Église ? » Ces faux dirigeants répondent : « Elle a prêté serment pour défendre le travail de l’Église. De plus, elle croit en Dieu depuis vingt ans. Comment pourrait-elle se protéger elle-même et trahir les intérêts de la maison de Dieu ? Elle défendra probablement les intérêts de la maison de Dieu. » Le Supérieur répond : « Ce que tu dis est-il exact ? As-tu contrôlé son travail ? » Ce faux dirigeant répond : « Je n’ai pas contrôlé son travail, mais je lui ai dit de ne pas défendre ses propres intérêts, et qu’elle doit défendre le travail de l’Église, et elle m’a promis de le faire. » À quoi a servi cette personne qui lui a fait une promesse ? Cette dernière n’est même pas capable de respecter le serment qu’elle a prêté devant Dieu. Pense-t-il que le simple fait que cette personne lui ait fait une promesse est une valeur sûre ? Peut-elle vraiment faire ce qu’elle a promis ? Puisque ce faux dirigeant n’a pas contrôlé le travail de cette personne, comment peut-il savoir si cette dernière défend les intérêts de la maison de Dieu ? Pourquoi a-t-il tant confiance en lui-même ? Ce faux dirigeant n’est-il pas un scélérat ? En utilisant la mauvaise personne, il a déjà commis une grave erreur qu’il aggrave ensuite en ne s’informant jamais au sujet du travail de cette personne, en n’investiguant pas, en ne le contrôlant pas, en ne le supervisant pas ou en ne l’observant pas. Tout ce qu’il se contente de faire, c’est de continuer à tolérer cette personne qui agit de manière irréfléchie et commet des bévues. C’est ainsi que procèdent les faux dirigeants. Chaque fois que le personnel est insuffisant pour effectuer un aspect du travail, les faux dirigeants s’arrangent tout bonnement pour que quelqu’un en soit responsable et ça s’arrête là ; ils ne contrôlent jamais le travail, ni même ne se déplacent sur les lieux pour interagir avec cette personne, l’observer et essayer d’en savoir plus à son sujet. Dans certains lieux, l’environnement ne favorise pas les rencontres et ne permet pas de passer du temps avec cette personne, mais ces dirigeants doivent se renseigner à propos de son travail et s’enquérir indirectement sur ce qu’elle a fait et la manière dont elle l’a fait – ils peuvent poser des questions aux frères et sœurs ou à une personne de son entourage. N’est-ce pas réalisable ? Mais les faux dirigeants ne se donnent même pas la peine de poser des questions, tellement ils ont confiance en eux. Dans le cadre de leur travail, ils se contentent d’organiser des réunions et de prêcher des doctrines, et lorsque les réunions sont terminées et que le travail est planifié, ils ne font rien d’autre ; ils ne font pas de suivi ou ne cherchent pas à savoir si la personne qu’ils ont sélectionnée est capable de faire un travail réel. Au début, ils ne connaissaient pas cette personne, mais au vu de son calibre, de ses manifestations extérieures et de son enthousiasme, ils ont estimé qu’elle convenait à ce travail et ils l’ont donc utilisée. Il n’y a rien de mal à cela, car personne ne sait comment les gens vont se comporter. Mais après les avoir promus, ces dirigeants ne devraient-ils pas faire un suivi et vérifier si ces personnes font un véritable travail, comment elles travaillent, si elles se sont montrées superficielles, si elles sont fuyantes ou malhonnêtes ? C’est exactement le travail qu’ils devraient faire, mais ils n’en font rien, ils ne prennent aucune responsabilité. Ce sont de faux dirigeants, et ils devraient être renvoyés et éliminés.

Les faux dirigeants commettent une grave erreur, c’est-à-dire qu’après avoir promu les gens, ils leur expliquent le travail, puis débitent un semblant de doctrine, prononcent quelques paroles d’encouragement et en restent là, sans jamais faire un suivi ou s’impliquer dans des tâches spécifiques. S’ils disent qu’ils sont de calibre médiocre et qu’ils cernent mal les gens, ils pourraient alors faire un suivi et savoir comment se déroulent les tâches spécifiques, ce qui leur permettrait de comprendre la situation de manière globale. Cependant, les faux dirigeants ne font pas de suivi et ne s’informent pas du tout de l’état d’avancement du travail. Prenons l’exemple d’un travail spécifique, l’impression des livres. Un faux dirigeant a assigné ce travail à quelqu’un, mais il ne l’a pas contrôlé, ne serait-ce qu’une fois en six mois. Par conséquent, six mois plus tard, tous les livres imprimés étaient défectueux, quel gâchis ! Ainsi sont les faux dirigeants : ils ne font aucun travail spécifique. Que devriez-vous faire si vous organisez l’impression d’un livre ? Vous devez d’abord désigner un superviseur approprié, puis superviser et contrôler la qualité de son travail, et vérifier comment il fait son travail et s’il risque de gâcher cette tâche. Vous devez superviser le travail, en faire le suivi et résoudre directement les problèmes si vous en découvrez – c’est la seule façon de vous assurer qu’aucun problème ne survienne. Mais les faux dirigeants ne font pas cela. Ils pensent que leurs responsabilités consistent simplement à débiter quelques doctrines aux gens, à leur faire comprendre ces doctrines, et que si les gens comprennent ces doctrines, les problèmes peuvent être résolus. Ainsi, ils se contentent de débiter des doctrines et de scander des slogans, sans s’impliquer dans des tâches spécifiques. En ce qui les concerne, les faux dirigeants, pensent que ce n’est pas à eux de s’impliquer dans ces tâches spécifiques et que celles-ci relèvent de leurs subordonnés. Alors, que font-ils eux-mêmes ? Ils dirigent l’ensemble de la situation depuis le sommet de la hiérarchie et deviennent des fonctionnaires inefficaces. Quel que soit le travail, ils ne sont ni présents ni impliqués. Après avoir expliqué les principes aux gens, si on les interroge sur des points de détail ou des chemins spécifiques, ils répondront : « Le travail spécifique est de votre ressort, je ne comprends pas ce genre de choses. » Par conséquent, ils ne savent pas comment leurs subordonnés procèdent pour faire le travail. Quant à savoir si le superviseur est compétent et à la hauteur, quelle est la valeur de son humanité, s’il poursuit la vérité, s’il fait preuve de responsabilité dans son devoir, s’il est négligent ou s’il devient incontrôlable en agissant de manière inappropriée, s’il y a du retard dans le travail, et ainsi de suite, les faux dirigeants ne savent rien de tout cela, ils se contentent de parader comme des fonctionnaires non-croyants, qui manient la plume, sans accomplir le moindre travail réel. Au sein des Églises où ils travaillent, les faux dirigeants ne savent pas que certains superviseurs ont paralysé l’activité, que ceux-ci établissent leurs propres royaumes indépendants, sans faire leurs devoirs corrects et passent leurs journées à manger, à boire et à se divertir. Ils fermeront même les yeux sur le fait que certains superviseurs ont un calibre extrêmement médiocre, une compréhension déformée et qu’ils ne travaillent pas du tout. De tels faux dirigeants ne sont que des coquilles vides, ils n’ont de dirigeant que le nom, et ils ne font rien du travail de fond du dirigeant. En apparence, ces faux dirigeants semblent se comporter assez correctement. Ils nomment des superviseurs pour chaque aspect du travail, les convoquent occasionnellement à une réunion et consacrent le reste de leur temps à la dévotion spirituelle, prient, lisent les paroles de Dieu, écoutent des sermons, apprennent des hymnes et écrivent leurs propres sermons dans un même lieu. Parmi les faux dirigeants, certains ne quittent même pas leur chambre de la semaine, d’autres se contentent d’organiser des réunions à distance, sans jamais se rendre sur leur lieu de travail pour comprendre la situation. Les frères et sœurs ne les voient pas en personne pendant de longues périodes, et n’ont aucune idée de l’expérience de vie ou de la stature de ces faux dirigeants. Pendant les réunions, les faux dirigeants gèrent uniquement quelques affaires courantes. Cependant, en ce qui concerne spécifiquement les activités de chaque superviseur, le fait que les personnes qu’ils ont promues et cultivées conviennent au travail donné, leur attitude en faisant leur devoir, le fait qu’elles soient attentives et rigoureuses dans leur travail ou qu’elles soient négatives et superficielles, le fait que ces personnes suivent le bon chemin ou qu’elles soient des personnes correctes, les faux dirigeants ne se préoccupent pas de ces aspects ou ne posent pas de questions à leur sujet et ne veulent pas non plus en savoir plus. Ne s’agit-il pas d’un problème de nature sérieuse ? (Si.)

La maison de Dieu a besoin de personnes talentueuses qui comprennent certains domaines professionnels et qui possèdent certaines compétences. Elle cultivera ces personnes afin qu’elles étudient ces métiers et qu’elles puissent faire un devoir dans la maison de Dieu. Quel type de personne pensez-vous que les faux dirigeants trouvent ? Ils réunissent tous les jeunes qui ont fréquenté l’université et suivi leurs parents dans la croyance en Dieu, ils observent ceux qui s’expriment bien et ceux qui aiment être au centre de l’attention, et ils leur disent : « La maison de Dieu veut vous cultiver ; vous êtes “l’armée de réserve” et les nouvelles forces. » Puis, ils leur confient un devoir à faire. En réalité, ces personnes n’ont jamais accompli de devoir, elles manquent de divers types d’expérience, et elles ne comprennent absolument pas la vérité. Mais les faux dirigeants les favorisent et les aiment, alors ils commencent à les cultiver. Ils affectent ces personnes à des devoirs en fonction de ce que leur expertise leur permet d’apprendre ; certaines sont affectées à des travaux textuels, d’autres à la production de films, d’autres encore à la réalisation de vidéos, d’autres enfin à des rôles d’acteurs. Pour les faux dirigeants, le fait que ces personnes aient un devoir à faire leur suffit. Les faux dirigeants ne font pas de recherches pour savoir si ces personnes aiment la vérité ou si elles sont capables d’accepter la vérité ni ne se demandent ce que ces gens poursuivent ni quels sont leurs buts. Finalement, que se passe-t-il ? Certaines de ces personnes sont éliminées. La raison tient au fait qu’elles sont dissolues et sans retenue, qu’elles poursuivent des tendances mondaines, qu’elles passent leurs journées à s’habiller et à fricoter avec certains individus, qu’elles ne comprennent pas la moindre règle et qu’elles ne connaissent pas les bonnes manières – il est évident que ces personnes sont des incrédules et des non-croyants. Ces personnes ne se préoccupent pas de leur propre travail lorsqu’elles accomplissent leurs devoirs, et elles font tout de façon superficielle, mais les faux dirigeants ne le voient absolument pas. Les faux dirigeants ne sont-ils pas aveugles ? (Si.) Quelles sont les causes de cet aveuglement ? Ne seraient-elles pas liées au fait que les faux dirigeants sont aveugles d’esprit ? L’aveuglement des yeux et l’aveuglement de l’esprit sont deux caractéristiques des faux dirigeants. Bien que leurs yeux soient grand ouverts, les faux dirigeants ne peuvent rien comprendre ni percer à jour qui que ce soit – c’est-à-dire que leurs yeux sont aveugles. Dans leur esprit, ils n’ont ni discernement ni la moindre opinion sur qui que ce soit ou sur quoi que ce soit, et peu importe ce qu’ils voient, ils n’ont aucune capacité à distinguer le juste de l’injuste, et ils n’ont aucune attitude, aucune opinion, et aucune définition – ce qui constitue un cas sérieux d’aveuglement de l’esprit. Tous les faux dirigeants croient en Dieu depuis de nombreuses années et écoutent souvent des sermons, alors pourquoi sont-ils incapables d’identifier ces incrédules ? C’est une preuve supplémentaire que les faux dirigeants ont un calibre très médiocre, qu’ils sont incapables de saisir la vérité, et que, même s’ils entendent de nombreuses vérités, cela ne sert à rien, car ils ne les comprennent pas. Ils sont aveugles des yeux et de l’esprit, et ils sont totalement incapables de discerner les gens. Comment pourraient-ils prétendre à des fonctions de dirigeants ou d’ouvriers au sein de l’Église ? Ils pensent que les beaux parleurs sont des personnes talentueuses, et que ceux qui savent chanter et danser sont également des personnes talentueuses. Lorsqu’ils voient des gens qui portent des lunettes ou des gens qui ont fait des études à l’université, ils pensent que ces personnes sont talentueuses, et lorsqu’ils voient des gens avec un statut dans la société, des gens riches, des gens doués pour les affaires et qui se livrent à des pratiques trompeuses, et des gens qui font « un travail important » dans la société, les faux dirigeants pensent que ces personnes sont talentueuses. Ils estiment que la maison de Dieu doit cultiver ce type de personnes. Ils ne se préoccupent ni du caractère de ces personnes, ni du fondement de leur croyance en Dieu, et encore moins de l’attitude avec laquelle ces dernières traitent Dieu et la vérité. Ils ne s’intéressent qu’au statut social et au parcours des gens. N’est-il pas absurde que les faux dirigeants considèrent les gens et les choses ainsi ? Les faux dirigeants considèrent les gens et les choses de la même manière que les non-croyants – leur vision des choses est celle des non-croyants. Cela suffit à prouver que les faux dirigeants n’aiment pas la vérité et ne la comprennent pas, et qu’ils manquent de discernement. Ne sont-ils pas extrêmement superficiels ? Ils sont aveugles, vraiment très aveugles !

Par le passé, J’ai rencontré un faux dirigeant qui parlait et souriait quand Je discutais avec lui, mais dès que Je l’interrogeais sur le travail, il regardait dans le vide, complètement paralysé et hébété, insensible à tout ce que Je lui disais. Le calibre de cet individu est trop médiocre pour qu’il soit utilisé. Il n’est pas surprenant qu’il n’ait rien compris à ce que Je lui disais et qu’il n’ait pas été capable de l’appliquer. Quel que soit le sujet dont Je lui parlais, il répétait sans cesse : « J’ai organisé une réunion et j’ai contrôlé le travail il y a quelques jours. » J’ai répondu : « N’as-tu pas d’autres tâches à accomplir que celle d’organiser des réunions ? Il y a tellement de travail à faire au sein de l’Église, pourquoi ne trouves-tu pas autre chose à faire ? » Il a répondu : « La fonction de dirigeant ou d’ouvrier ne se résume-t-elle pas à organiser des réunions ? Il n’y a rien d’autre à faire à part organiser des réunions, je ne sais rien faire d’autre ! » Cela montre qu’il était destiné à être un faux dirigeant lorsqu’il a accédé à ce poste, et qu’il est incapable de faire un travail réel, parce que son calibre est extrêmement médiocre ! Un calibre excessivement médiocre conduit à l’aveuglement des yeux et à l’aveuglement de l’esprit. Que signifie « aveuglement des yeux » ? Cela signifie que, peu importe ce que la personne voit, elle n’est pas en mesure de détecter les problèmes spécifiques, et que ses yeux ne servent donc à rien. Que signifie « aveuglement de l’esprit » ? Cela signifie que, quelles que soient les circonstances, une personne n’est pas consciente de la situation et ne comprend pas le problème qui en résulte, et qu’elle est incapable d’identifier l’essence du problème – c’est la définition de l’aveuglement de l’esprit. Si une personne est aveugle d’esprit, alors elle est définitivement fichue. C’est ainsi que les faux dirigeants sont aveugles des yeux et de l’esprit. Diriez-vous que les faux dirigeants sont contrariés lorsqu’ils entendent ces paroles ? Ils se disent : « J’ai d’assez grands yeux, mais Il dit que je suis aveugle des yeux ; j’ai de bonnes intentions à l’esprit, mais Il dit que je suis aveugle de l’esprit – Sa définition n’est pas très précise, n’est-ce pas ? Pourquoi ne pas simplement me qualifier de faux dirigeant ? Pourquoi ajouter que je suis aussi aveugle des yeux et de l’esprit ? » Si Je ne le formulais pas ainsi, à en juger par le calibre des faux dirigeants, ces derniers pourraient-ils se rendre compte de la médiocrité de leur calibre ? (Non, ils ne le pourraient pas.) Le fait de dire que ces faux dirigeants sont aveugles des yeux et de l’esprit n’explique-t-il pas parfaitement la question ? Par exemple, supposons qu’un antéchrist établisse son propre royaume indépendant au sein de l’Église. Mais un faux dirigeant dit : « Cette personne est très compétente. Elle a été professeur d’université, elle parle avec clarté, avec méthode, et de manière ordonnée et éloquente. De plus, elle n’a pas le trac, quelle que soit l’importance de l’auditoire. » Il est absolument clair que la personne dont il parle est un pharisien qui établit son propre royaume indépendant, et pourtant, le faux dirigeant continue de la louer. N’est-ce pas de l’aveuglement des yeux ? (Si.) Si quelqu’un chante faux et que tu ne l’entends pas, cela peut-il être considéré comme de l’aveuglement des yeux ? (Non.) C’est une question professionnelle plutôt qu’une question de calibre. Mais après avoir écouté tant de vérités, les faux dirigeants ne sont même pas capables de discerner les antéchrists pour ce qu’ils sont, et ils sont incapables de dire si l’humanité d’une personne est bonne ou mauvaise, si quelqu’un est candidat à la promotion et peut être cultivé par la maison de Dieu, si une personne est incrédule ou si elle croit sincèrement en Dieu, et ils sont incapables de dire si quelqu’un fait son devoir avec loyauté – alors, qu’ont-ils gagné en écoutant des sermons pendant toutes ces années ? Ils n’ont gagné aucune vérité, ce qui signifie que ce sont des idiots aveugles ; les faux dirigeants sont aveugles à ce point. Ils croient que le rôle principal d’un dirigeant est d’être capable de prêcher des sermons, de prêcher pendant deux ou trois heures, et que dans la mesure où ils peuvent prononcer des paroles et des doctrines, scander des slogans, et stimuler les gens, qu’ils sont des dirigeants à la hauteur, capables d’assumer le travail, qu’ils ont la vérité-réalité, et que Dieu est satisfait d’eux. Quelle est cette logique ? Puisque les faux dirigeants ne comprennent pas la vérité et qu’ils sont de calibre trop médiocre, et aveugles des yeux et de l’esprit, ils ne possèdent absolument aucune capacité à discerner les divers types de personnes, et ne savent pas percer à jour les différents types de personnes. Alors, sont-ils capables d’utiliser divers types de personnes de manière raisonnable ? (Non.) Ils ont une seule stratégie : ceux qui ont été enseignants sont chargés de prêcher des sermons, ceux qui ont travaillé dans le commerce extérieur sont affectés à la gestion des affaires courantes, ceux qui parlent anglais sont affectés à la traduction, ceux qui s’expriment bien et qui ont la peau dure sont nommés pour prêcher l’Évangile ; ceux qui sont timides sont chargés de la rédaction des articles de témoignage d’expérience à la maison, ceux qui sont audacieux et qui aiment jouer sont nommés acteurs, et ceux qui veulent devenir fonctionnaires sont nommés dirigeants ou directeurs. C’est ainsi que les faux dirigeants utilisent les gens, sans le moindre respect des principes.

Dans le cadre du travail dont les faux dirigeants sont responsables, il arrive souvent que certaines personnes qui poursuivent vraiment la vérité et qui répondent aux critères de promotion et de culture soient tenues à l’écart. Certaines de ces personnes prêchent l’Évangile, et d’autres sont chargées de faire des devoirs d’hébergement. Le fait est qu’ils ont tous du calibre, qu’ils comprennent certaines vérités et qu’ils sont dignes d’être cultivés pour être dirigeants et ouvriers, c’est simplement qu’ils n’aiment pas s’afficher ou être au centre de l’attention. Et pourtant, les faux dirigeants ne remarquent même pas ces personnes. Ils ne leur adressent pas la parole et ne s’informent pas à leur sujet, et ils ne cultivent jamais les personnes talentueuses pour la maison de Dieu. La seule chose qui les intéresse systématiquement, c’est de prendre au piège les personnes qui les flattent, afin de satisfaire leurs propres désirs égoïstes. Si bien que ces personnes qui poursuivent vraiment la vérité ne sont pas promues et cultivées, alors que celles qui aiment être au centre de l’attention, qui s’expriment bien, qui savent comment flatter les gens, et qui aiment la célébrité, le gain et le statut, celles-là sont toutes promues, et même celles qui ont été fonctionnaires, PDG d’entreprise, ou qui ont étudié la gestion d’entreprise dans la société, sont affectées à des postes importants. Peu importe que ces personnes soient de vrais croyants ou non, ou qu’elles poursuivent la vérité ou non, dans tous les cas, ce sont elles qui sont promues et utilisées dans le cadre du travail dont les faux dirigeants sont responsables. Est-ce là utiliser les gens conformément aux principes ? Le fait que les faux dirigeants ne promeuvent que ces personnes-là ne correspond-il pas exactement à ce qu’est la société des non-croyants ? Pendant la période où les faux dirigeants travaillent, ceux qui peuvent réellement faire avancer les choses en faisant leur devoir, qui ont le sens de la justice, et qui aiment la vérité et les choses positives, tous ceux-là ne sont pas promus ou cultivés, et il est difficile pour eux d’avoir des occasions de se former. À l’inverse, ce sont bien plutôt ceux qui s’expriment bien, qui aiment s’afficher et qui savent comment flatter les gens, ainsi que ceux qui aiment la célébrité, le gain et le statut, qui sont affectés aux postes importants. Ces personnes semblent plutôt intelligentes, mais en réalité, elles n’ont aucune capacité de compréhension, elles ont un très mauvais calibre et une piètre humanité, elles ne portent aucun fardeau réel envers leurs devoirs, et elles ne sont pas du tout dignes d’être cultivées. Pourtant, ce sont elles qui occupent les postes de dirigeants et d’ouvriers dans l’Église. Il en résulte qu’une grande partie du travail de l’Église ne peut pas démarrer sans heurts et rapidement, ou ne progresse que lentement, et que les arrangements de travail de la maison de Dieu prennent trop de temps à être mis en œuvre. Tels sont les impacts et les conséquences sur le travail de l’Église causés par les faux dirigeants qui utilisent les gens de manière inappropriée.