24. Quand je prêchais sur le front

Par Ayden, Myanmar

En janvier 2021, deux de mes compagnons d’armes ont partagé l’Évangile de Dieu Tout-Puissant avec moi. Ensuite, grâce à des réunions et à la lecture des paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu était devenu chair dans les derniers jours pour sauver le genre humain corrompu. J’ai également appris la signification des incarnations de Dieu. Je ne m’étais jamais figuré que Dieu en personne deviendrait chair pour apparaître et œuvrer parmi l’humanité. C’est là un mystère profond et c’est aussi l’amour sincère et le plus grand salut de Dieu pour l’humanité. Cela m’a vraiment ému. Je n’avais jamais pensé que je pourrais entendre la voix de Dieu et voir Son apparition et Son œuvre. Je me suis dit que j’avais une chance incroyable et cela m’a encore plus donné envie d’assister à des réunions. En lisant les paroles de Dieu et en échangeant avec des frères et sœurs, j’ai compris que prêcher l’Évangile était la responsabilité de tout le monde et que c’était ce que Dieu nous demandait de faire. Prêcher l’Évangile, c’est rendre témoignage à Dieu, amener les gens devant Dieu, leur permettre de gagner la vérité et le salut de Dieu, tout en augmentant sa liste de bonnes actions. Si je ne le faisais pas, ce serait négliger mon devoir en tant qu’être créé et je serais inapte à manger et à boire les paroles de Dieu. Comprendre tout cela m’a beaucoup motivé à partager l’Évangile. J’ai également voulu travailler avec Dieu et partager l’Évangile du Règne avec encore plus de gens. Ensuite, j’ai pratiqué le partage de l’Évangile chaque fois que j’avais du temps libre. Puis, en octobre, j’ai été transféré dans une brigade, au sein de laquelle il s’est trouvé qu’un frère, nommé Nyon, croyait lui aussi en Dieu Tout-Puissant. J’ai travaillé avec lui pour partager l’Évangile avec mes compagnons d’armes. Un jour, j’ai invité une vingtaine d’autres soldats à venir écouter notre sermon, et Frère Nyon et moi leur avons rendu témoignage de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En cherchant et en investiguant, ces vingt soldats ont tous fini par accepter l’Évangile. Cela m’a enthousiasmé et j’ai gagné davantage d’assurance dans le partage de l’Évangile.

C’est pendant la guerre civile du Myanmar qu’on m’a transféré sur le front. J’ai vu des photos de civils qu’on battait et blessait, et les rescapés des camps ennemis nous ont également raconté qu’après avoir été capturés, ils avaient dû cuisiner pour les soldats ennemis, et que ces soldats les avaient aussi forcés à combattre. Ils abattaient ceux qui refusaient. Les maisons de certains civils étaient également réduites en cendres du fait des combats, et ils devaient vivre cachés dans la jungle. Et chaque fois que les soldats se battaient ou attaquaient un village, il y avait des blessés, qui étaient ramenés et hospitalisés. Voir tout cela m’a fait éprouver beaucoup de compassion pour eux. Je me suis dit qu’ils ne croyaient sans doute pas en Dieu, et que sans la foi, ils ne savaient pas entre quelles mains le destin des gens se trouvait, ni sur qui ils pouvaient compter pour être protégés. Si j’arrivais à partager l’Évangile avec eux et à les amener devant Dieu, ils pourraient prier Dieu et lire Ses paroles pour comprendre la vérité, et gagner ainsi la protection de Dieu. Ces pensées ont quelque peu constitué un fardeau dans mon cœur. J’ai voulu me rendre dans la colonie pour prêcher l’Évangile et amener les gens devant Dieu. Mais je connaissais mal le terrain en première ligne et j’ignorais où les soldats ennemis se cachaient. En allant prêcher l’Évangile dans ces circonstances, si je tombais sur des troupes ennemies, je risquais d’être capturé ou tué. J’avais vraiment peur. Alors j’ai prié Dieu pour chercher ce que je devais faire. Puis j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu sais que toutes les choses dans l’environnement autour de toi sont là avec Ma permission ; Je les planifie toutes. Vois clairement et satisfais Mon cœur dans l’environnement que Je t’ai donné. Ne crains rien, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il vous soutient et Il est votre bouclier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). J’ai compris que j’avais peur d’aller prêcher l’Évangile et d’être capturé ou tué par les forces ennemies parce que je n’avais pas une véritable compréhension de la toute-puissance de Dieu et de Son règne sur toutes choses, et parce que je manquais de foi. J’ai également appris que toutes ces situations que j’affrontais chaque jour, majeures ou mineures, étaient gouvernées et arrangées par Dieu. Que je sois ou non capturé par l’ennemi était également entre les mains de Dieu. La situation avait beau être dangereuse, l’ennemi ne pourrait pas m’atteindre si Dieu ne le permettait pas. Et même si, un jour, l’ennemi parvenait effectivement à m’enlever, que je vive ou que je meure dépendait entièrement de Dieu. Je devais me soumettre à la situation que Dieu avait arrangée. Que je sois transféré sur le front contenait également la bonne volonté de Dieu. Les civils y vivaient dans un environnement si dangereux, sans personne pour partager l’Évangile avec eux. Ils n’avaient pas encore entendu la voix de Dieu. Peut-être y avait-il là des gens que Dieu voulait sauver. Je devais tenir compte de la volonté de Dieu, prêcher l’Évangile et témoigner de Dieu, pour que ces gens puissent être amenés devant Dieu. Comprenant cela, je n’ai plus vraiment eu aussi peur. Je me suis senti prêt à m’appuyer sur Dieu et à aller prêcher l’Évangile dans cet environnement.

Puis j’ai commencé à prêcher l’Évangile aux gens du coin, mais j’ai rencontré de nouvelles difficultés. Là-bas, les gens parlaient en langue Taï. Je ne connaissais que quelques phrases simples du langage courant, comme : « Avez-vous mangé ? » et « Où allez-vous ? » Je n’étais pas capable de partager l’Évangile avec eux. Cela m’angoissait vraiment. Je voulais prêcher, mais ne parlant pas leur langue, ça me paraissait vraiment difficile. Alors, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je veux partager l’Évangile, mais je ne parle pas cette langue. S’il Te plaît, guide-moi et ouvre un chemin pour moi. » Un jour, dans une réunion en ligne, une sœur a partagé un passage des paroles de Dieu, qui m’a beaucoup aidé. Dieu Tout-Puissant dit : « Dieu perfectionne ceux qui L’aiment vraiment et tous ceux qui recherchent la vérité, dans une variété d’environnements différents. Il permet aux gens d’expérimenter Ses paroles à travers différents environnements et différentes épreuves, d’acquérir ainsi une compréhension de la vérité, une vraie connaissance de Lui-même et finalement, d’obtenir la vérité. […] Ceux qui ne suivent pas le chemin lumineux de la poursuite de la vérité vivront pour toujours sous le pouvoir de Satan, dans le péché et les ténèbres perpétuels et sans espoir. Pouvez-vous comprendre le sens de ces paroles ? (Je dois rechercher la vérité et accomplir mon devoir de tout mon cœur et de tout mon esprit.) Lorsqu’un devoir t’incombe et t’est confié, ne cherche pas à éviter de faire face aux difficultés : si quelque chose est difficile à gérer, ne le mets pas de côté et ne l’ignore pas. Tu dois t’y confronter. Tu dois à tout moment te rappeler que Dieu est avec les gens, qu’il leur suffit de Le prier et de Le solliciter en cas de difficultés et qu’avec Dieu rien n’est difficile. Il faut que tu aies cette foi. Puisque tu crois que Dieu est le Souverain de toutes choses, pourquoi as-tu quand même peur quand il t’arrive quelque chose et que tu n’as rien sur quoi t’appuyer ? Cela prouve que tu ne te fies pas à Dieu. Si tu ne Le prends pas comme soutien et comme Dieu, alors Il n’est pas ton Dieu. Dans la vraie vie, quelles que soient les situations que tu rencontres, tu dois te présenter souvent devant Dieu pour prier et chercher la vérité. Même si tu comprends la vérité et que tu gagnes quelque chose sur un seul sujet chaque jour, cela n’aura pas été du temps perdu ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Quand j’ai lu ce passage, le fait que Dieu était avec moi s’est fermement ancré dans mon cœur. Face aux difficultés, je devais simplement prier sincèrement et m’appuyer sur Dieu, et Il me guiderait. Rien n’est impossible à Dieu, je devais donc avoir la foi. Prêcher l’Évangile était mon devoir. Je ne pouvais pas battre en retraite simplement parce que je ne connaissais pas une langue. Je devais, malgré tout, faire de mon mieux. Puisque j’avais choisi de répandre l’Évangile pour satisfaire Dieu, quelles que soient les difficultés, je devais m’appuyer sur Lui et accomplir mon devoir. Ayant bien réfléchi à ces choses, je me suis senti prêt à faire tout mon possible pour cela, et à chaque fois, avant d’aller prêcher, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider. J’ai commencé à essayer de communiquer avec les villageois, en leur faisant écouter des enregistrements évangéliques et des témoignages en langue Taï. Quand je passais ces enregistrements, j’écoutais attentivement, moi aussi, et quand on avait fini d’écouter un enregistrement, j’échangeais avec les gens et j’ajoutais quelques mots grâce au Taï que je connaissais déjà. J’ai travaillé ainsi pendant deux ou trois jours, et neuf personnes ont accepté l’Évangile. Je me suis senti incroyablement reconnaissant envers Dieu et j’ai eu davantage de foi pour prêcher l’Évangile.

Un jour, les troupes ennemies ont posté une vidéo sur WeChat. J’ai vu qu’elles torturaient nos soldats après les avoir capturés. Certains se faisaient couper les mains. Pour d’autres, c’étaient les pieds, puis l’ennemi leur coupait la gorge, comme on égorge un cochon. Il leur retirait même le cœur avec un couteau. Voir ça m’a vraiment fait peur. Je me suis demandé : « Vais-je être capturé par l’ennemi, vu que je me rends dans la colonie chaque soir pour partager l’Évangile. Si l’ennemi s’empare de moi et me maltraite comme ces autres soldats, où même si je suis torturé à mort, que va-t-il se passer ? » Pensant à cela, j’ai eu peur d’aller prêcher de nouveau. À ce moment-là, j’ai compris que mon état n’était pas le bon, alors j’ai prié et j’ai remis mon cœur à Dieu en Lui demandant de me guider. Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a donné de l’assurance et de la force. Ces paroles de Dieu disaient : « Dieu accomplit l’œuvre de perfection des hommes, et ils ne peuvent pas le voir, ne peuvent pas le sentir : dans ces circonstances, ta foi est requise. La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu portes témoignage. Quand Job atteignit ce point, Dieu lui apparut et lui parla. Autrement dit, ce n’est que par ta foi que tu pourras voir Dieu et, quand tu auras la foi, Dieu te rendra parfait. Sans la foi, Il ne peut pas faire cela. Dieu t’accordera tout ce que tu espères gagner. Si tu n’as pas la foi, alors tu ne peux pas être rendu parfait et tu seras incapable de voir les actions de Dieu, et encore moins de voir Son omnipotence. Lorsque tu seras convaincu que tu verras Ses actions dans ton expérience concrète, alors Dieu t’apparaîtra, et Il t’éclairera et te guidera de l’intérieur. Sans cette foi, Dieu sera dans l’incapacité de faire cela. Si tu as perdu l’espérance en Dieu, comment pourras-tu faire l’expérience de Son œuvre ? Par conséquent, ce n’est que lorsque tu as la foi et que tu ne nourris pas de doutes envers Dieu, ce n’est que lorsque tu auras la vraie foi en Lui, peu importe ce qu’Il fait, cela t’éclairera et t’illuminera dans tes expériences, et alors seulement pourras-tu voir Ses actions. Toutes ces choses sont acquises par la foi. La foi ne peut venir que par l’épurement, et en l’absence d’épurement, la foi ne peut pas émerger. À quoi fait référence le mot “foi” ? La foi est la croyance authentique et le cœur sincère que les humains devraient avoir quand ils ne peuvent pas voir ou toucher quelque chose, quand l’œuvre de Dieu n’est pas conforme aux notions humaines, quand elle est hors de la portée des hommes. Telle est la foi dont Je parle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). J’ai appris que, lorsque nous affrontons épreuves et tribulations, si nous manquons de foi et ne coopérons pas activement, Dieu ne peut en aucune façon œuvrer en nous et il nous est impossible d’être parfaits par Lui. Plus nous sommes incapables de voir quelque chose, plus nous devons avoir foi en Dieu, et la seule façon de développer la foi est de subir des épreuves. Partager l’Évangile tout en combattant en première ligne, faire face au risque d’être capturé par les troupes ennemies, constituait pour moi une épreuve, un test. Il me manquait la vérité et je n’avais pas une véritable compréhension de la toute-puissance et de la souveraineté de Dieu. Je ne croyais pas sincèrement que Dieu régnait sur toutes choses, je n’avais donc pas la foi. Affrontant un environnement dangereux tout en prêchant l’Évangile, j’avais commencé à craindre d’être capturé et torturé à mort, alors je n’osais pas aller prêcher. J’étais incapable de donner réellement mon cœur à Dieu. En fait, Dieu arrangeait ce genre de situation pour pouvoir me donner davantage de vérité, pour que je puisse chercher la vérité, la mettre en pratique et reconnaître Sa toute-puissance, Son règne sur le destin de l’humanité, et le fait que ma vie et ma mort se trouvaient entre Ses mains. Maintenant que j’étais confronté à ce type d’environnement dangereux, je devais vraiment en faire l’expérience et le vivre, et c’était la seule façon de voir les actes de Dieu et de développer une véritable foi. Quand j’ai compris la volonté de Dieu, mon cœur s’est beaucoup éclairci et je n’ai plus eu aussi peur.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a encore plus motivé. Dieu Tout-Puissant dit : « Dieu a un plan pour chacun de Ses disciples. Chacun d’entre eux a un environnement, fourni à l’homme par Dieu, dans lequel accomplir son devoir, et a la grâce et la faveur de Dieu dont l’homme doit jouir. Il connaît aussi des circonstances spéciales, que Dieu a prévues pour l’homme, et il doit endurer beaucoup de souffrances : cela ne se passe absolument pas sans heurt, comme l’homme se l’imagine. Au-delà de ça, si tu reconnais que tu es un être créé, tu dois te préparer à souffrir et à payer un prix pour assumer ta responsabilité, qui est de répandre l’Évangile, et pour faire ton devoir correctement. Le prix peut consister à souffrir d’une maladie physique, d’une épreuve, ou à subir les persécutions du grand dragon rouge ou les incompréhensions des gens du monde, ainsi que les tribulations que l’on subit en répandant l’Évangile : être dénoncé, être battu et réprimandé, être condamné et même, être assailli et mis en danger de mort. Au cours de la diffusion de l’Évangile, il est possible que tu meures avant que l’œuvre de Dieu ne soit terminée et que tu ne vives pas pour voir le jour de la gloire de Dieu. Vous devez être prêt à cela. Il n’est pas ici question de vous faire peur ; c’est un fait. […] Comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. […] En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’ont pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur si précieuse vie, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a faite pour toute l’humanité permet à l’humanité de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose liée à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers instants de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité. Quand Satan les a menacés et terrorisés, et, à la fin, même quand il leur a fait payer le prix de leur vie, ils n’ont pas abandonné leurs responsabilités. C’est ce que signifie accomplir son devoir dans la plus grande mesure possible. Qu’est-ce que Je veux dire par là ? Est-ce que Je veux que vous témoigniez de Dieu et répandiez Son Évangile de la même façon ? Tu n’as pas forcément à faire cela, mais tu dois comprendre que c’est ta responsabilité, que si Dieu a besoin que tu le fasses, tu dois l’accepter comme quelque chose que tu es tenu par l’honneur de faire » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Évangéliser est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). J’ai alors compris que si nous sommes tous capables de suivre Dieu, c’est du fait de Sa loi et de Ses arrangements, et qu’Il arrange également les conditions dans lesquelles chacun d’entre nous peut faire son devoir. Quand nous prêchons l’Évangile, nous affrontons forcément toutes sortes de situations et de dangers. Certains sont humiliés, certains sont battus et se font hurler dessus, d’autres sont placés sous l’autorité de Satan et maltraités, d’autres encore perdent même la vie. Mais quelle que soit la situation, j’étais un être créé et je devais accomplir mon devoir à tout moment. Prêcher l’Évangile était la mission de ma vie, ma responsabilité. Même si c’était pénible ou difficile, même si je devais donner ma vie pour cela, je devais faire mon devoir et assumer mes responsabilités. J’ai pensé aux disciples qui suivaient le Seigneur Jésus à l’ère de la Grâce. Ils avaient également affronté de nombreux dangers pour répandre l’Évangile du Seigneur. Certains avaient été battus et on leur avait hurlé dessus, certains avaient été emprisonnés, certains avaient été crucifiés et torturés à mort. Mais ils ne s’étaient pas plaints et n’avaient pas délaissé leurs responsabilités et leur devoir. En fin de compte, ils avaient obéi jusqu’à la mort, témoigné des actes de Dieu et de Sa grande puissance avec leur vie même, humiliant ainsi le diable Satan. Ils n’étaient pas morts parce qu’ils avaient fait quelque chose de mal, mais pour témoigner du nom de Dieu et du fait que le Seigneur Jésus était le Seigneur de la création. Ils avaient payé de leur vie pour partager l’Évangile de Dieu et Lui rendre témoignage. Voilà ce qui était le plus significatif. Ils avaient assumé leurs responsabilités. Dieu approuve ce genre d’êtres créés, et même si leur chair avait péri, leur âme était entre les mains de Dieu et sous Son arrangement. Je me suis également livré à une introspection. Quand il avait été question de mourir, je m’étais montré craintif et je n’avais pas voulu aller partager l’Évangile. Je pensais encore à ma propre sécurité, ce que j’aimais vraiment, c’était ma propre vie. J’avais pensé que je pouvais prendre le contrôle de mon destin, que je n’affronterais pas le danger ou la mort tant que je ne n’irais pas prêcher. Mais désormais, je comprenais que je ne serais pas en sécurité simplement parce que je n’allais pas partager l’Évangile. J’avais été chargé de monter la garde, ce qui était dangereux en soi, et je pouvais être pris en embuscade. De plus, quand nous allions chercher de l’eau ou acheter quelque chose aux gens du coin, c’était également dangereux. Nous pouvions être attaqués par des soldats ennemis à tout moment. Ma vie n’était pas quelque chose que je pouvais contrôler tout seul. Que nous soyons ou non capturés par l’ennemi était entièrement entre les mains de Dieu. S’Il ne le permettait pas, je ne serais pas capturé, même si je sortais effectivement pour prêcher. Si Dieu permettait que quelque chose se passe, que je tombe dans une embuscade ou que je sois capturé par l’ennemi restait possible, même si je n’allais pas prêcher. Je suis un être créé qui doit se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Quoi qu’il se passe, je dois continuer à prêcher l’Évangile et faire mon devoir. Si je trouve toutes sortes d’excuses pour ne pas partager l’Évangile et ne pas rendre témoignage à Dieu, en ne faisant pas mon devoir, je serais encore vivant dans la chair, mais pour Dieu, je perdrais ma fonction d’être créé et ma vie serait dénuée de sens. En fin de compte, Dieu me bannirait et je ne serais pas sauvé. Sur le front, aller prêcher dans les colonies était dangereux, mais pour répandre l’Évangile de Dieu et étendre sa portée, je ne pouvais pas m’accrocher à la vie, je devais affronter correctement la perspective de la mort, et si nécessaire, payer de ma vie afin de continuer à prêcher, assumant ainsi mes responsabilités. C’est cela le témoignage et c’est la meilleure façon de faire mon devoir. J’ai également compris que je suis un être créé et un disciple de Dieu. Quelles que soient les situations dangereuses que j’affronte, répandre l’Évangile est ma mission dans la vie, et un devoir que je dois accomplir. Je ne peux jamais cesser de partager l’Évangile, à quelque moment que ce soit. Ensuite, j’ai demandé à deux autres frères, Nicolas et Arthur, d’aller prêcher avec moi.

Un jour, nous sommes allés dans une colonie et dix personnes sont venues nous écouter prêcher. Nous avons échangé avec elles sur la façon d’être protégés à travers les désastres : « Les désastres deviennent de plus en plus importants, maintenant, comme ici, où nous sommes constamment en guerre et où l’eau est teintée de sang. Il y a aussi la pandémie… À travers tous ces désastres, qui peut réellement nous sauver ? Seul le Seigneur, le seul vrai Dieu qui a créé les cieux et la terre, et toutes choses, peut nous sauver. » Puis nous leur avons fait écouter des enregistrements de sermons qui parlaient de la raison pour laquelle les êtres humains naissent, vieillissent, tombent malade et meurent, de la façon de gagner la protection de Dieu dans les désastres, de la façon dont Satan corrompt les gens et de la façon dont Dieu œuvre pour sauver l’humanité. Il y avait également ces passages des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Voici les faits : avant que la terre n’existe, l’archange était le plus grand des anges du ciel. Il avait compétence sur tous les anges dans le ciel ; c’est l’autorité que Dieu lui avait conférée. À l’exception de Dieu, il était le plus grand des anges du ciel. Plus tard, après que Dieu eut créé l’humanité, l’archange a réalisé une plus grande trahison contre Dieu sur la terre. Je dis qu’il a trahi Dieu parce qu’il voulait gérer l’humanité et surpasser l’autorité de Dieu. C’est l’archange qui a poussé Ève à pécher, et il l’a fait parce qu’il voulait établir son royaume sur la terre et amener les humains à tourner le dos à Dieu et à obéir à l’archange plutôt. L’archange voyait que tellement de choses pouvaient lui obéir ; les anges le pouvaient, ainsi que le pouvaient les hommes sur la terre. Les oiseaux et les bêtes, les arbres, les forêts, les montagnes, les rivières et toutes choses sur la terre étaient sous la protection des humains – c’est-à-dire, Adam et Ève – alors qu’Adam et Ève obéissaient à l’archange. L’archange a donc voulu surpasser l’autorité de Dieu et trahir Dieu. Ensuite, il a conduit de nombreux anges dans une rébellion contre Dieu, qui sont plus tard devenus divers genres d’esprits impurs. Le développement de l’humanité à ce jour n’a-t-il pas été causé par la corruption de l’archange ? Les humains sont seulement aujourd’hui ce qu’ils sont parce que l’archange a trahi Dieu et a corrompu l’humanité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu dois savoir comment l’humanité entière s’est développée jusqu’à ce jour). « Tout d’abord, les gens doivent comprendre d’où vient la douleur de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort, tout au long de leur vie, et pourquoi l’homme endure ces choses. N’existaient-elles pas lors de la création de l’homme ? D’où venaient ces souffrances ? Ces souffrances sont apparues après que l’homme a été tenté et corrompu par Satan et qu’il a ensuite dégénéré. La douleur de la chair de l’homme, les souffrances et le vide, et toutes les choses misérables dans le monde de l’homme, tout cela est apparu après que Satan a corrompu l’homme. Quand l’homme a été corrompu par Satan, Satan a commencé à tourmenter l’homme, et l’homme est donc tombé de plus en plus bas, sa maladie est devenue de plus en plus profonde, sa douleur de plus en plus grande, et il a eu de plus en plus le sentiment que le monde était vide et misérable, qu’il était impossible de survivre dans ce monde et que vivre dans ce monde était de plus en plus sans espoir. Donc, cette douleur a été entièrement infligée à l’homme par Satan, et elle est apparue après que Satan a corrompu l’homme, et après que l’homme a dégénéré » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le sens de Dieu faisant l’expérience de la souffrance du monde). « Toutes sortes de désastres surviendront, les uns après les autres ; toutes les nations et tous les lieux feront l’expérience de calamités : peste, famine, déluge, sécheresse et tremblements de terre sont partout. Ces désastres ne se produisent pas seulement dans un endroit ou deux, pas plus qu’ils ne seront terminés dans un jour ou deux : ils s’étendront plutôt sur une région de plus en plus grande, et les désastres deviendront de plus en plus graves. Pendant ce temps, toutes sortes de pestes d’insectes surgiront l’une après l’autre, et le phénomène du cannibalisme se produira partout. C’est Mon jugement sur toutes les nations et sur tous les peuples » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 65). Ils ont écouté ces paroles et pensé qu’elles étaient formidables. Certains ont dit : « Nous n’avons jamais entendu de telles paroles auparavant. Elles sont merveilleuses, très émouvantes. » D’autres ont dit : « Merci beaucoup d’être venus partager cet Évangile et de nous permettre d’entendre la voix de Dieu. » Et d’autres encore ont dit : « J’espère que vous reviendrez. » Ces dix personnes ont accepté l’Évangile le jour même, après avoir écouté. Je leur ai dit que nous reviendrions ce soir-là, et je les ai encouragés à amener également leurs amis et leurs parents. Le soir, ils ont amené plus d’une douzaine de personnes supplémentaires. Ces gens ont écouté les enregistrements de sermons et les paroles de Dieu, puis ils ont tous accepté l’Évangile et promis qu’ils reviendraient écouter quand ils en auraient le temps, le soir. Cela m’a vraiment rendu heureux. À partir de ce moment-là, nous avons continué à prêcher pendant la journée, chaque fois que nous en avions le temps, et nous les abreuvions le soir. Après les avoir abreuvés, nous reprenions nos postes discrètement. Au bout d’un mois, pratiquement, ils venaient tous très régulièrement aux réunions et étaient vraiment impliqués. Ils amenaient également d’autres personnes écouter les sermons. De plus en plus de gens ont accepté l’Évangile. Constater ce résultat m’a vraiment fait plaisir et m’a beaucoup ému. Si j’avais été capable de prêcher l’Évangile sur le front et d’amener ces civils devant Dieu, c’était entièrement grâce à la direction de Dieu, et je me suis vraiment senti en paix.

Un soir, je me suis rendu dans la colonie pour abreuver des nouveaux croyants. Au retour, je suis tombé sur un commandant de compagnie qui patrouillait avec son matériel de vision nocturne. Il m’a repéré et, pensant que j’étais un ennemi venu leur tendre une embuscade, il a réuni plusieurs soldats pour me capturer. Juste au moment où ils allaient tirer, je les ai vite interpellés. Frère Shawn m’a reconnu, sinon ils auraient ouvert le feu. Le lendemain, Frère Shawn m’a dit : « Tu as failli te faire abattre, hier soir. Heureusement que j’ai reconnu ta voix. » Entendre ça m’a vraiment ému, et j’ai dit une prière, en remerciant Dieu de Sa protection. J’ai pensé à quelque chose dans les paroles de Dieu : « Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside toutes les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). J’ai compris que Dieu régnait sur tout et contrôlait tout. Le cœur et l’esprit des gens se trouvent entre Ses mains. Qu’il s’agisse de quelque chose de vivant ou de mort, tout se transforme et change selon les pensées de Dieu. Que nous vivions ou mourions est également gouverné et arrangé par Dieu. Que mes compagnons d’armes me tirent dessus ou non, la veille, s’était également trouvé entre les mains de Dieu. Tomber sur Frère Shawn était également sous la souveraineté de Dieu. Il s’était juste trouvé qu’il avait reconnu ma voix, et c’est pour cela qu’ils n’avaient pas tiré. Tout cela était ordonné par Dieu. Je me suis senti vraiment reconnaissant envers Dieu, et très ému. J’ai senti l’amour et la protection de Dieu à mon égard et j’ai également vu à quel point Ses actes étaient merveilleux. Ensuite, ces deux frères et moi avons continué à aller au village pour répandre l’Évangile. Nous avions partagé l’Évangile avec cinquante-sept personnes, et toutes avaient rejoint l’Église. J’étais vraiment reconnaissant à Dieu pour Sa direction.

Au bout d’un moment, notre prédication s’est trouvée quasiment terminée dans cette région, et à ce stade, je me suis demandé où nous allions nous rendre ensuite. Il s’est trouvé que, le même jour, notre unité a été transférée dans une autre colonie, qui comportait deux villages. J’ai été vraiment heureux de pouvoir continuer à prêcher l’Évangile dans une nouvelle région. C’était également très dangereux dans cette colonie, les troupes ennemies pouvaient attaquer à n’importe quel moment. Juste après notre arrivée, nous avons découvert une mine. J’avais un peu peur, redoutant que les troupes ennemies se fassent passer pour des civils et qu’elles surgissent à l’improviste. Si nous étions en petit nombre ou si nous sortions seuls, sans armes, et que nous tombions sur elles, elles saisiraient l’occasion de nous tuer ou de nous capturer. Mais après ce que j’avais vécu à l’endroit précédent, j’avais vu les actes merveilleux de Dieu, et je savais que prêcher l’Évangile était de ma responsabilité. Quoi qu’il arrive, je devais m’y conformer. À cette pensée, je ne me suis plus senti aussi contraint, et j’ai continué à aller partager l’Évangile chaque fois que j’en avais le temps. Quand nous allions dans la colonie, nous prenions des armes, n’osant pas nous montrer imprudents. Nous avons commencé par partager l’Évangile avec le chef adjoint du village, ainsi que sa femme et sa mère, en leur faisant écouter des enregistrements de sermons. Ces enregistrements parlaient de la façon dont Dieu a créé les cieux et la terre, et toutes choses, au commencement, de la façon dont l’humanité avait commencé à devenir dépravée, ainsi que des désastres et des guerres des derniers jours, et du fait qu’il s’agit là de signes de la venue du Seigneur. Le Seigneur Jésus est déjà revenu dans la chair pour sauver l’humanité. Il est Christ des derniers jours, Dieu Tout-Puissant. Il exprime la vérité, en faisant l’œuvre de jugement des derniers jours pour purifier et sauver l’humanité, afin que nous puissions échapper au mal et aux désastres. Nous ne pouvons gagner le salut de Dieu et entrer dans le royaume des cieux que si nous venons devant Dieu Tout-Puissant. Ils ont écouté ce témoignage et tous ont dit qu’il était merveilleux. Le chef adjoint du village a dit : « Laissez-moi prendre un carnet pour noter ce que vous venez de dire, afin que je puisse en lire davantage plus tard. » Je lui ai dit : « Ne vous inquiétez pas pour ça, nous reviendrons demain. Pouvez-vous inviter d’autres personnes à venir écouter ? » Il a répondu : « Ce que vous dites est formidable, et c’est exact. Je suis le chef adjoint du village, je vais donc demander aux villageois de venir écouter ensemble. » Le lendemain, il a amené d’autres personnes pour qu’elles écoutent notre sermon. En fin de compte, 94 personnes de ces deux villages ont accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’ai été vraiment reconnaissant à Dieu d’avoir arrangé pour moi que je vienne là, pour pouvoir partager l’Évangile et accomplir mon devoir, ce qui était l’élévation de Dieu. J’ai éprouvé tant de gratitude envers Dieu !

Traverser tout cela m’a personnellement fait faire l’expérience que Dieu régnait sur le destin des gens, et que notre vie et notre mort se trouvent entre Ses mains. Cela m’a également permis d’avoir une compréhension plus concrète de la toute-puissance et de la souveraineté de Dieu. Auparavant, quand je n’étais pas encore arrivé sur le front, je savais qu’être soldat était dangereux, et je priais et mettais ma vie et ma mort entre les mains de Dieu. Mais avant d’arriver ici, je n’avais pas compris à quel point j’avais une piètre foi en Dieu. Ensuite, chaque fois que je m’étais trouvé dans une situation dangereuse et que j’avais eu peur et manqué de foi, c’étaient les paroles de Dieu qui m’avaient nourri et guidé, en me donnant foi et force. C’était la seule raison pour laquelle je n’avais pas battu en retraite et abandonné mon devoir. J’étais vraiment reconnaissant à Dieu de m’avoir permis de faire ce genre d’expérience. Où que je me retrouve, à l’avenir, quel que soit le danger à cet endroit, répandre l’Évangile de Dieu est ma mission dans la vie. Je dois avoir foi en Dieu, Lui remettre mon cœur, et faire mon devoir d’être créé. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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