37. Ce qui m’a empêché de pratiquer la vérité

Par Si Ai, Italie

Avec plusieurs partenaires, je suis chargée de la création graphique dans l’Église. Un jour, la dirigeante m’a annoncé que deux sœurs avaient signalé des problèmes concernant Frère Olivier. À trop vouloir faire les choses à sa façon, il ralentissait le rythme de travail. La dirigeante m’a alors demandé si j’avais remarqué ces problèmes lorsque je travaillais avec lui. Je me suis souvenue que, lorsque je travaillais avec Olivier, il était évident qu’il s’accrochait à ses opinions. Lorsque tout le monde s’accordait sur une idée conforme aux principes, il exprimait toujours une opinion contraire, sans jamais pouvoir la formuler clairement. Nous devions aller dans son sens, ce qui faisait perdre beaucoup de temps. Il y avait parfois quelques petits problèmes avec les images, mais rien qui ne vaille une longue discussion accaparant le temps de chacun. Cela pouvait être résolu plus tard. Néanmoins, Olivier refusait d’avancer tant que ces problèmes n’étaient pas résolus. Tant que nous n’étions pas parvenus à un consensus, il faisait traîner les choses, ce qui entravait notre progression. J’ai donc rapporté les problèmes que j’avais constatés à la dirigeante. Lorsque la dirigeante a compris que j’avais conscience de ces problèmes, elle m’a réprimandée, en disant : « Tu savais que Olivier faisait les choses à sa manière et ralentissait le travail. Au lieu d’abonder dans son sens et le satisfaire, pourquoi ne pas l’avoir restreint ? Cela ralentit votre travail, non ? » Ces mots de la dirigeante m’ont mise mal à l’aise.

Je me suis souvenue d’une discussion avec Olivier, au sujet d’un concept d’image. J’avais vu qu’il campait sur ses positions, ce qui m’avait alertée, et j’avais voulu aborder ce problème, puis je m’étais rappelé que moi-même, j’étais une personne à la nature arrogante. La dirigeante m’avait déjà traitée auparavant, me conseillant de renoncer à moi-même pour mieux coopérer avec les autres, car j’étais arrogante et présomptueuse, je m’accrochais à mes opinions, me querellais avec mes partenaires et retardais le travail. Si, aux yeux de tous, j’avais pointé du doigt les problèmes de Olivier, ou que j’avais contesté ses opinions, les gens auraient pu croire que j’étais toujours arrogante, que mon jugement était biaisé, que j’étais incapable d’entendre les suggestions des autres et de travailler en harmonie avec eux. Donc, quel que soit le retard pris, j’avais écouté patiemment les propos de Olivier. Parfois, quand nous envisagions les suggestions de Olivier selon les principes, nous sentions qu’elles n’étaient pas applicables. Si nous soulignions un problème, il le prenait mal et maintenait son point de vue. Si nous rejetions ses suggestions, il se braquait et devenait mutique, rendant les choses plus difficiles encore et interrompant le travail. À l’origine, j’avais voulu le dire à la dirigeante. Mais comme elle avait déjà eu affaire à mon arrogance, si j’avais signalé les problèmes de quelqu’un autre, elle aurait peut-être pensé que je ne voyais que les problèmes des autres, que je cherchais la petite bête, que malgré son aide, je n’avais pas changé. Et dans ce cas, aurais-je encore été autorisée à travailler ? À cette pensée, j’ai choisi de fermer les yeux quant au problème de Olivier. Et donc, comme nous n’avions pas pu trouver un terrain d’entente, que les discussions et négociations s’étaient éternisées, nous avions passé toute une journée à traiter un sujet qui aurait dû être réglé en une matinée, ce qui avait ralenti le rythme de travail. Y pensant sans cesse, me sentant coupable, je m’en suis voulu. Ce n’était pas que je n’avais pas remarqué le problème de Olivier, mais je m’étais retenue et je ne le lui avais jamais signalé. À ce stade, j’ai pensé à ce passage de la parole de Dieu : « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent et superficiel dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les principes de la vérité et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens méchants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu les ignoreras sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni bon sens, un non-croyant, un exécutant. Tu manges ce qui appartient à Dieu, tu bois ce qui appartient à Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu seulement humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain et tu fais clairement partie des non-croyants. Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois révéler ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli » (« Seuls ceux qui se soumettent réellement à Dieu ont un cœur qui Le craint », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que ceux qui ont une conscience et croient sincèrement en Dieu sont d’un seul cœur avec Lui et prennent Son parti face aux problèmes. S’ils voient quelqu’un interrompre et perturber le travail de l’Église, ils lui tiennent tête, dénoncent et empêchent le méfait. Ils sont les gardiens du travail de l’Église. Mais moi ? J’avais clairement vu que Olivier s’accrochait à ses opinions et n’acceptait pas celles des autres. À maintes reprises, il avait ralenti le rythme de travail. Et pourtant, pour qu’on ne dise pas que j’étais arrogante et provocatrice, non seulement j’avais laissé faire, sans rien résoudre ni proposer mon aide, mes conseils, mais j’étais restée les bras croisés, en fermant les yeux, ne pensant qu’à protéger mes propres intérêts, au détriment de l’efficacité de notre travail. En conséquence, le travail s’était trouvé retardé. À première vue, j’accomplissais mon devoir chaque jour avec entrain. Mais en vérité, je ne portais pas sincèrement le fardeau de mon devoir et n’étais pas du tout fidèle à Dieu. Les désastres prennaient de l’ampleur, de nombreuses personnes commençaient à chercher et à investiguer le vrai chemin. Si nous pouvions accélérer notre cadence et produire davantage d’images d’évangélisation, alors nous pourrions apporter notre contribution au travail d’évangélisation. Mais je ne tenais pas compte de la volonté de Dieu. Pendant si longtemps, j’avais regardé les retards s’accumuler dans notre travail, sans y remédier en temps opportun. Je manquais tellement de conscience et d’humanité, comme « un traître qui mord la main qui te nourrit » exposé dans la parole de Dieu. J’avais utilisé l’Église comme un ticket repas et je m’étais révélée inutile à des moments cruciaux. Quand j’ai réalisé cela, j’ai été remplie de regrets et j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, j’ai négligé le travail de l’Église pour me protéger. Je suis prête à me repentir devant Toi. S’il Te plaît, aide-moi à prendre vraiment conscience de moi-même. »

Plus tard, j’ai commencé à réfléchir à la raison pour laquelle il m’était si difficile de pratiquer la vérité, et à ce qui m’en empêchait. J’ai alors mangé et bu ces deux passages des paroles de Dieu, qui s’appliquaient à mon état : « Certains suivent leur propre volonté lorsqu’ils agissent. Ils violent les principes et quand ils sont émondés et traités, ils admettent sommairement qu’ils sont arrogants et qu’ils ont fait une erreur simplement parce qu’ils n’ont pas la vérité. Mais au fond d’eux-mêmes, ils se plaignent toujours : “Personne d’autre ne s’en occupe, moi seul, et à la fin, quand quelque chose ne va pas, c’est sur moi qu’on rejette toute la responsabilité. N’est-ce pas stupide de ma part ? Je ne peux pas faire la même chose la prochaine fois, tendre le cou comme ça. Le clou qui dépasse sera enfoncé à coups de marteau !” Que pensez-vous de cette attitude ? Est-ce une attitude de repentance ? (Non.) De quelle attitude s’agit-il ? Ne sont-ils pas devenus fuyants et trompeurs ? Au fond d’eux-mêmes, ils se disent : “J’ai de la chance cette fois-ci, cela ne s’est pas transformé en catastrophe. On dirait qu’‘Une chute dans le fossé est un gain pour la sagesse.’ Je dois être plus prudent à l’avenir.” Ils ne cherchent pas la vérité, mais se servent de leur mesquinerie et de leurs manigances sournoises pour s’occuper de la question et la gérer. Peuvent-ils gagner la vérité de cette façon ? Non, car ils ne se sont pas repentis » (« Ce n’est qu’en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses compréhensions erronées de Dieu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « De quel tempérament s’agit-il quand les gens ne sont pas responsables dans leur devoir, qu’ils le font de manière négligente et superficielle, qu’ils agissent comme des béni-oui-oui, et ne défendent pas les intérêts de la maison de Dieu ? C’est sournois, c’est le tempérament de Satan. Ce qu’il y a de plus frappant dans les philosophies de vie des hommes, c’est la ruse. Les gens pensent que s’ils ne sont pas rusés, ils risquent d’offenser les autres et seront incapables de se protéger : ils croient qu’ils doivent être assez rusés pour ne blesser ou n’offenser personne et qu’ainsi ils se protègent, protègent leurs moyens de subsistance et prennent pied solidement au milieu des masses. Tous les incroyants vivent selon la philosophie de Satan. Ils sont tous des béni-oui-oui et n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu toujours un béni-oui-oui ? Les béni-oui-oui ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être des béni-oui-oui, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu ont pesé lourd sur mon cœur et j’ai finalement découvert que la racine de mon incapacité à pratiquer la vérité ou à défendre ses principes était que j’avais une nature vraiment fourbe. Depuis que la dirigeante m’avait traitée pour mon arrogance, je n’avais jamais vraiment réfléchi sur moi-même ni cherché le chemin pour corriger mon tempérament arrogant. Au contraire, j’avais feint une tolérance et une déférence superficielles, afin de me protéger, faisant croire aux autres que j’étais réservée et que mon tempérament arrogant avait changé. Ainsi, la dirigeante ne pouvait plus me traiter ni même me renvoyer. J’ai vu que vivre selon des idées et des vues sataniques comme : « Le clou qui dépasse sera enfoncé à coups de marteau », « Le silence est d’or, la parole est d’argent, celui qui parle beaucoup ne manque pas de beaucoup errer. » et « Ne cherche pas un grand mérite, juste à éviter les erreurs. » m’avait rendue extrêmement égoïste, vile, sournoise et fourbe. J’avais bien vu que le problème de Olivier avait déjà affecté notre travail. J’aurais dû lui tenir tête, le dénoncer et l’empêcher d’agir. Au lieu de cela, j’avais agi avec complaisance, pour dissiper le conflit. Face aux problèmes ou à la discorde, j’en disais le moins possible. Je ne discutais jamais avec les autres et je ne défendais pas du tout les principes. J’agissais dans mon propre intérêt, et je laissais le travail de l’Église en pâtir. J’étais si hypocrite et fourbe. Je m’exposais vraiment au dégoût et à la haine de Dieu. En particulier quand j’ai lu que Dieu disait : « Ils ne cherchent pas la vérité, mais se servent de leur mesquinerie et de leurs manigances sournoises pour s’occuper de la question et la gérer. Peuvent-ils gagner la vérité de cette façon ? Non, car ils ne se sont pas repentis. » J’ai éprouvé encore plus de remords. Auparavant, j’avais accompli mon devoir avec un tempérament arrogant. J’avais toujours défendu mes propres idées, négligeant les suggestions des autres. Non seulement je les avais entravés, mais cela avait aussi affecté le travail de l’Église. La dirigeante m’avait traitée pour que je puisse réfléchir et prendre conscience de moi-même, afin que je puisse changer mes habitudes en temps opportun et bien faire mon devoir. Mais je ne m’étais pas repentie. Au contraire, je m’étais protégée de Dieu et des autres. Non seulement je n’avais pas bien accompli mon devoir, mais je ne m’en étais guère souciée, même quand le travail de l’Église s’était trouvé perturbé. Je voyais bien que je n’étais en aucun cas disposée à accepter la vérité. Si cela continuait, mon tempérament corrompu allait s’aggraver et je serais révélée et chassée ! À cette pensée, j’ai pris peur et me suis empressée de prier Dieu : « Dieu, je ne veux plus protéger mes propres intérêts à travers ces considérations mondaines. Je suis prête à rechercher la vérité et à corriger mon tempérament corrompu. Je Te demande de m’aider à trouver le chemin pour pratiquer la vérité. »

Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. « Si vous souhaitez éviter les disputes, le compromis est-il le seul moyen ? Dans quelles situations pouvez-vous faire des compromis ? S’il s’agit de petites choses, comme votre propre intérêt ou votre réputation, il n’est pas nécessaire d’en discuter. Vous pouvez choisir d’être tolérants ou de faire des compromis. Mais avec des questions qui peuvent affecter le travail de l’Église et nuire aux intérêts de la maison de Dieu, vous devez vous en tenir aux principes. Si vous n’observez pas ce principe, alors vous n’êtes pas fidèles à Dieu. Si vous choisissez de faire des compromis et d’abandonner les principes afin de sauver la face ou de préserver vos relations interpersonnelles, n’est-ce pas égoïste et bas de votre part ? N’est-ce pas un signe d’irresponsabilité et de déloyauté dans votre devoir ? (Si.) Alors, s’il survient un moment au cours de votre devoir où tout le monde est en désaccord, comment devez-vous pratiquer ? Argumenter de toutes vos forces à ce sujet va-t-il résoudre le problème ? (Non.) Alors, comment devez-vous résoudre le problème ? Dans cette situation, une personne qui comprend la vérité doit venir résoudre le problème, en mettant d’abord le problème sur la table et en laissant les deux parties s’exprimer. Ensuite, tout le monde doit rechercher la vérité ensemble, et une fois que l’on a prié Dieu, les paroles pertinentes de Dieu et la vérité doivent être mises en évidence pour l’échange. Après avoir échangé sur les principes de la vérité et gagné en clarté, les deux parties pourront se soumettre. […] Si une personne entre en conflit et débat avec d’autres afin de préserver les intérêts de la maison de Dieu et l’efficacité du travail de l’Église et que son attitude est un peu inflexible, diriez-vous que c’est un problème ? (Non.) Parce que son intention est juste : c’est pour protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est une personne qui se tient du côté de Dieu et qui s’en tient aux principes, une personne en qui Dieu prend plaisir. Avoir une attitude forte et résolue lorsqu’il s’agit de protéger les intérêts de la maison de Dieu est le signe d’une position ferme et fidèle aux principes, et Dieu l’approuve. Les gens peuvent penser qu’il y a un problème avec cette attitude, mais ce n’est pas un gros problème : cela n’a rien à voir avec l’affichage d’un tempérament corrompu. Rappelez-vous, s’en tenir aux principes est ce qui est le plus important » (« Il ne peut y avoir d’entrée dans la vie qu’en pratiquant la vérité », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris. À tout moment, la capacité de renoncer à son gain personnel, de défendre les principes de la vérité et de protéger le travail de l’Église est le plus important. Même si on entre parfois en conflit avec les gens à cause de cela, ou si on parle un peu durement, aucun de ces problèmes n’est important. Ce que Dieu regarde, c’est notre attitude envers la vérité. Il regarde si nous pouvons soutenir les principes de la vérité, et si nous pratiquons la vérité. Avant, j’avais toujours pensé que, si le respect des principes provoquait des conflits, c’était parce que je faisais sans doute preuve d’arrogance et que je ne coopérais pas harmonieusement avec les autres. Alors, pour éviter que les autres disent que j’étais arrogante, je faisais des compromis sur tout et je ne faisais rien pour défendre les principes. Désormais, je comprenais enfin que la meilleure pratique pour éviter les disputes et les conflits consistait à pratiquer selon les principes, à laisser chacun exprimer son point de vue, puis à chercher ensemble la vérité. Après avoir cherché, si vous êtes sûr que vos actes sont conformes aux principes de la vérité, alors vous devez faire respecter ces actes. Voilà ce qu’il faut faire. Si votre point de vue est manifestement erroné, mais que vous persistez à le défendre, et faites en sorte que les gens vous écoutent et l’acceptent, c’est une démonstration d’arrogance et d’autosatisfaction. À ce stade, vous devez apprendre à renoncer à vous-même et à être en harmonie avec les autres. Ensuite, quand je me suis associée à Olivier, j’ai essayé de pratiquer les paroles de Dieu.

Un jour, j’ai choisi des images et discuté de certaines idées avec Sœur Éliane et Olivier. Olivier a proposé une idée. Nous avons estimé que le message transmis par son concept ne correspondait pas parfaitement au thème, mais nous n’en étions pas tout à fait sûrs. Au début, j’ai voulu aller dans son sens et faire un compromis. Je me suis dit : « Bon, essayons d’abord ton idée et voyons, sinon tout le monde dira que je suis arrogante, présomptueuse et que je m’accroche à mes propres opinions. » Mais ensuite, je me suis souvenue de certains principes et exigences de la conception graphique et j’ai estimé que le concept de Olivier posait de vrais problèmes. Si nous réalisions le graphisme selon son concept, en ayant ensuite à le refaire, cela ne serait-il pas une perte de temps et ne retarderait-il pas notre travail ? À ce stade, j’ai compris que je devais défendre les principes. Alors j’ai expliqué à Olivier les problèmes que posait son concept et je lui ai rappelé qu’il devait suivre le concept d’origine plutôt que de s’accrocher à ses propres opinions. Éliane a accepté et Olivier n’a rien ajouté. Mais des situations comme celle-ci se sont produites plusieurs fois pendant la journée. Chaque fois que nos opinions divergeaient, Olivier s’accrochait à ses propres idées et faisait traîner notre travail. De plus, comme nous n’avions pas fait les choses comme il l’avait suggéré, il s’est de nouveau énervé et a à peine parlé. Je me suis rendu compte que si ça continuait, notre travail allait asurément s’en trouver retardé, alors j’ai raconté à la dirigeante ce qui se passait. La directrice a décidé d’aller voir Olivier avec nous, pour exposer son problème, échanger sur la vérité et l’aider. Je savais que c’était l’occasion de pratiquer la vérité, alors j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu avant d’aller parler avec Olivier : « Tout le travail de l’Église est directement lié au travail de diffusion de l’Évangile du Règne de Dieu. En particulier, le travail consistant à prêcher l’Évangile et chaque élément de travail qui implique des connaissances professionnelles ont un lien important et inséparable avec le travail de diffusion de l’Évangile. Par conséquent, ce qui se rapporte au travail de diffusion de l’Évangile se rapporte aux intérêts de Dieu et aux intérêts de la maison de Dieu. Si les gens peuvent comprendre correctement le travail de diffusion de l’Évangile, alors ils doivent avoir une approche correcte du devoir qu’ils accomplissent et du devoir des autres. Et quelle est cette approche correcte ? Elle consiste à faire de son mieux pour accomplir ce que Dieu demande. Au moins, leur conduite et leurs actions ne doivent pas être délibérément nuisibles ni perturbantes. Ils ne doivent pas transgresser sciemment. S’ils savent qu’ils perturbent et dérangent le travail de l’Église mais qu’ils insistent pour le faire, quel que soit celui qui les exhorte à ne pas le faire, c’est faire le mal et demander la mort : c’est le diable qui lève la tête. Que les frères et sœurs le discernent rapidement, et que la mauvaise personne soit ensuite chassée de l’Église. Si le malfaiteur était momentanément confus et ne faisait pas délibérément le mal, alors comment le problème devrait-il être traité ? Ne devrions-nous pas l’instruire et l’aider ? S’il est instruit mais qu’il n’écoute toujours pas, alors que faut-il faire ? Les frères et sœurs se lèvent ensemble et le réprimandent » (« Section 9 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Vous devez vous concentrer sur la vérité : ainsi seulement vous pouvez entrer dans la vie, et ce n’est que lorsque vous êtes entrés dans la vie que vous pouvez approvisionner les autres et les guider. S’il est découvert que les actions d’autres personnes ne cadrent pas avec la vérité, nous devons, avec amour, les aider à aspirer à la vérité. Si d’autres sont capables de pratiquer la vérité et qu’ils font les choses selon des principes, nous devons essayer d’apprendre d’eux et de les imiter. Voilà ce qu’est l’amour mutuel » (« Seul celui qui accomplit son devoir de tout son cœur, de tout son esprit et de toute son âme aime Dieu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette parole de Dieu est claire. Lorsque nous remarquons les problèmes des autres, nous devons échanger rapidement, exposer ces problèmes, et réprimander ces gens, si nécessaire. Tout cela pour protéger le travail de l’Église. Cela aide également les gens à voir leurs problèmes, à les résoudre rapidement et à bien faire leur devoir. Olivier avait un certain talent pour dessiner des images, mais son tempérament corrompu l’amenait à faire involontairement des choses qui interrompaient et perturbaient notre travail. S’il était capable de prendre conscience de lui-même, de rechercher la vérité, de changer son tempérament corrompu, de coopérer harmonieusement avec tout le monde et de jouer de ses atouts, alors cela profiterait au travail de l’Église et à sa propre entrée dans la vie. J’ai donc trouvé plusieurs passages des paroles de Dieu qui traitaient des problèmes de Olivier, liés à mes propres expériences, et j’en ai discuté avec lui. Après avoir écouté, Olivier a pris conscience de son tempérament corrompu. Il a même dit qu’il était parfois conscient d’avoirt tort, mais qu’il n’arrivait pas renoncer à lui-même. Comme j’avais signalé ses problèmes, il s’est finalement senti coupable et a été prêt à rechercher la vérité et à faire confiance à Dieu pour changer son tempérament corrompu. En l’entendant dire cela, j’ai été contente pour Olivier. En même temps, j’ai regretté d’avoir vécu selon mes philosophies mondaines et de ne pas le lui avoir dit plus tôt. Je l’avais vraiment blessé et j’avais nui au travail de l’Église.

Après cet événement, en accomplissant mon devoir, quand j’ai vu quelqu’un faire quelque chose qui n’était pas conforme aux principes de la vérité et qui retardait le travail, j’ai délibérément pratiqué la vérité et souligné les problèmes que je voyais, pour assumer mes responsabilités. En pratiquant de cette façon, je me suis sentie en paix et soulagée. Dieu soit loué !

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