54. Des blessures qui ne peuvent être effacées

Par Li Chen, Chine

En 2008, le PCC a mené une vaste campagne nationale de répression et d’arrestations contre l’Église de Dieu Tout-Puissant. À cette époque, des frères et sœurs étaient arrêtés presque tous les jours. Certains étaient arrêtés lors de réunions, tandis que d’autres étaient emmenés lorsque la police faisait irruption chez eux pendant la nuit. Je vivais dans la peur chaque jour, ne sachant pas quand la police ferait irruption. À cette époque, j’hébergeais deux sœurs, et une nuit, vers 23 heures, alors que nous étions toutes en train de nous reposer, un coup frappé soudainement à la porte m’a fait sursauter et m’a réveillée. J’ai pensé : « Est-ce que c’est la police qui frappe à la porte à cette heure tardive ? » Je me suis précipitée pour me séparer des deux sœurs afin de cacher les livres des paroles de Dieu et les objets de l’Église. À l’extérieur, ce groupe de personnes frappait et tentait d’ouvrir la porte avec une clé, et après un moment, on les a entendu forcer l’ouverture de la porte. J’étais tellement nerveuse, marchant de long en large, je priais continuellement Dieu : « Dieu, on dirait que la police est en train de forcer ma porte. Que dois-je faire ? Comment puis-je protéger les deux sœurs ? Dieu, je Te demande de m’aider à calmer mon cœur… » Après avoir prié, mon cœur s’est un peu apaisé. Les membres du groupe à l’extérieur ont forcé la porte pendant un moment, puis ils ont commencé à frapper fort sur la porte. Le bruit était particulièrement terrifiant en pleine nuit, mais après un long moment, ils n’arrivaient toujours pas à ouvrir la porte.

Juste au moment où l’aube se levait, j’ai soudainement entendu quelqu’un crier dehors : « Par ici, un peu plus par ici. » J’ai jeté un coup d’oeil à travers les rideaux et j’ai vu un homme d’âge moyen en bas des escaliers qui regardait en haut et donnait des instructions à des gens sur le toit, et je me suis rendue compte qu’ils tentaient de pénétrer chez moi par la fenêtre. Notre immeuble avait six étages, et j’habitais au cinquième. J’ignorais à quel moment ils allaient défoncer la fenêtre pour entrer, et j’étais tellement terrifiée que mon coeur battait la chamade. J’ai jeté un autre coup d’œil à travers les rideaux, et j’ai vu une voiture de police et une berline blanche garées à l’entrée de l’immeuble, ce qui confirmait d’autant plus que c’était bien la police qui essayait de forcer la porte. Je suis retournée à la porte pour écouter, mais il n’y avait aucun bruit à l’extérieur, et je ne voyais personne à travers le judas, j’ai donc supposé qu’ils devaient être montés sur le toit. J’ai pensé : « Les deux sœurs sont encore jeunes. Je ne peux pas les laisser tomber entre les mains de la police et être torturées. » Alors, je les ai rapidement encouragées à partir en premier. J’ai ouvert la porte, mais celle-ci était bloquée par une grosse pierre et une grande table en bois, pourtant, j’ai réussi à pousser la porte et à l’ouvrir sans trop de difficulté, et j’ai remercié Dieu dans mon cœur ! Une fois les sœurs parties, j’ai agi comme si de rien n’était et je suis sortie de la maison moi aussi. Alors que je marchais, j’ai remarqué qu’un homme d’âge moyen me suivait, et j’ai continué à prier dans mon cœur, j’ai demandé à Dieu de me donner sagesse et courage. Je me suis souvenue de certaines paroles de Dieu : « Ne crains pas ceci ou cela, le Dieu Tout-Puissant des armées sera sûrement avec toi ; Il est votre force d’appui et Il est votre bouclier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 26). Avec les paroles de Dieu pour me guider, je me suis sentie un peu plus calme. J’ai changé de taxi deux fois et je suis allée dans un centre commercial acheter un nouveau sac et des vêtements pour me changer. Finalement, j’ai réussi à semer la personne qui me suivait. Je suis ensuite allée me cacher chez un membre de ma famille pendant trois jours. Enfin, je suis retournée chez moi dans une autre ville. Le jour où je suis rentrée chez moi, je me sentais inquiète. Je pensais sans cesse : « Est-ce que la police va me retrouver ici et m’arrêter ? » Cette nuit-là, je n’ai pas pu dormir et je n’arrêtais pas de penser qu’il me fallait trouver un autre endroit où me cacher. Contre toute attente, le lendemain matin, vers 8 heures, quatre officiers de police ont soudainement fait irruption chez moi. Ils ont montré ma photo d’identité et ont dit : « Tu crois en Dieu Tout-Puissant. Nous allons fouiller ta maison ! » Après cela, ils se sont séparés et ont commencé à fouiller l’endroit. Tout a été mis sens dessus dessous. Ils ont trouvé 5 900 yuans en liquide, un téléphone portable et une Bible, et ils ont tout pris au nom de la procédure de routine. Après cela, ils m’ont menottée et m’ont emmenée au Bureau de la Sécurité publique de la ville.

Vers 16 heures, un officier m’a poussée dans une voiture de police, et dès que je suis montée, il m’a couvert la tête d’un épais morceau de tissu. C’était tellement étouffant que je pouvais à peine respirer. Je n’avais aucune idée de l’endroit où ils m’emmenaient ou de la manière dont ils allaient me torturer. J’avais tellement peur, et je priais constamment dans mon cœur, je demandais à Dieu de protéger mon cœur, et que, peu importe les circonstances auxquelles je ferais face, je pourrais rester ferme dans mon témoignage et ne pas trahir Dieu. Un peu plus d’une heure plus tard, la voiture s’arrêta. Dès que je suis sortie de la voiture, ils m’ont enlevé le tissu de la tête. J’ai vu que la voiture s’était arrêtée dans une grande cour. Il y avait un bâtiment de deux étages dans la cour, mais l’endroit était désert, avec presque aucune maison à proximité, ce qui créait une atmosphère inquiétante. Un officier m’a dit : « Tu sais où nous sommes ? C’est un camp de concentration spécifiquement construit pour vous, les croyants en Dieu Tout-Puissant. » Une fois à l’intérieur, ils m’ont attachée à une table de torture, et huit ou neuf policiers m’ont entourée. Un policier, grand dans la trentaine, m’a demandé : « Où est l’argent de ton Église ? Où sont tes dirigeants ? Qui t’a prêché l’Évangile ? Où se tiennent tes réunions ? » J’ai répondu par une question : « L’argent de l’Église est une offrande donnée à Dieu par Son peuple élu. En quoi cela vous concerne ? » Le policier entra dans une rage folle et me gifla plusieurs fois, et mon visage brûlait sous les coups. À ce moment-là, j’ai entendu des aboiements de chiens venant de l’extérieur. Un officier m’a menacée et a dit : « Nous sommes au milieu de nulle part. Il est fréquent pour nous d’interroger les gens jusqu’à la mort ici, et quand quelqu’un meurt, on le jette dans l’arrière-cour, et personne n’en saura jamais rien, puis les gros chiens les mangent, donc il ne reste même pas de corps à retrouver ! » En entendant cela, j’étais terrifiée. Ces policiers étaient prêts à commettre toutes sortes de mal, et s’ils me tuaient vraiment et me donnaient à manger aux chiens dans cette zone isolée, mon corps ne serait même pas retrouvé. Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. Puis soudainement, je me suis rappelée d’un passage des paroles de Dieu : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Dieu contrôle tout et exerce Sa souveraineté sur toutes choses. Ma vie est également entre les mains de Dieu. La police pouvait tuer mon corps, mais elle ne pouvait pas détruire mon âme. Je ne pouvais pas trahir Dieu par crainte de la mort. Les paroles de Dieu m’ont donné la foi, et mon cœur s’est beaucoup apaisé. Alors, j’ai dit : « Si je dois mourir, alors je mourrai. Je n’ai plus l’intention de survivre maintenant que vous m’avez attrapée. » La police a insisté pour que je donne les noms et les adresses des dirigeants, mais je leur ai posé une question : « La constitution ne prône-t-elle pas clairement la liberté de croyance ? Nous n’avons rien fait d’illégal, alors pourquoi nous arrêtez-vous ? » Mais à peine avais-je prononcé ces mots qu’un policier est entré dans une rage folle, a saisi des documents posés sur la table, les a roulés et m’a frappée violemment à la tête, tandis qu’un autre officier s’est approché par derrière et a enfoncé brutalement ses doigts dans les interstices entre mes côtes. J’ai immédiatement eu l’impression que mes côtes se brisaient, la douleur me donnait l’impression que ma tête gonflait, et j’avais du mal à respirer. Je ne pouvais m’empêcher de crier. Ils continuaient à enfoncer leurs mains dans mes côtes en exigeant que j’avoue, mais lorsqu’ils ont vu que je ne parlerais pas, ils ont persisté à enfoncer dans les interstices de mes côtes. J’ai été torturée jusqu’à ne plus pouvoir bouger et j’étais totalement exténuée. J’ai prié Dieu : « Dieu, je crains que parce ma stature est trop petite, je ne sois pas capable de supporter la torture de la police et que je cède à Satan, perdant ainsi mon témoignage. S’il Te plaît, donne-moi la foi et la force nécessaires pour surmonter la faiblesse de ma chair. » Après avoir prié, j’ai repensé à un hymne des paroles de Dieu, intitulé « Tu devrais renoncer à tout pour la vérité » : « Tu dois endurer des souffrances pour la vérité, tu dois te sacrifier pour la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Les paroles de Dieu m’ont inspirée. Suivre le Christ aujourd’hui signifie endurer toutes sortes de souffrances pour la vérité. J’ai gagné la détermination et le courage de rester ferme dans mon témoignage pour Dieu et de ne pas céder aux forces des ténèbres de Satan.

Pendant l’interrogatoire, j’ai appris de la part de la police que ceux qui avaient tenté de pénétrer chez moi cette nuit-là venaient de la branche du Bureau de la Sécurité publique. Ils avaient suivi les dirigeants que j’hébergeais depuis plusieurs mois, et ils les avaient également capturés, et ils avaient confisqué 9 millions de yuans d’offrandes. Au moment où j’étais interrogée, un officier de police est entré en souriant et a dit : « On a trouvé encore 500 000 yuans. » J’étais furieuse en entendant cela. C’était l’offrande que les frères et sœurs avaient consacrée à Dieu. Comment pouvaient-ils simplement la prendre ? C’étaient vraiment des démons ! Ce jour-là, la police m’a torturée avec des tactiques douces et dures jusque tard dans la nuit. Voyant que je ne parlerais pas, un officier de police a dit en serrant les dents : « Vous qui croyez en Dieu Tout-Puissant, vous êtes encore plus résistants que des clous. Si nous ne te donnons pas de leçon aujourd’hui, tu ne diras rien. Je ne crois pas que nous ne puissions pas te gérer ! » Après avoir dit cela, il a déverrouillé mes menottes, et a attaché mes mains à des poteaux de chaque côté de la table de torture, puis ils ont repoussé la table. Mon corps tout entier était penché vers l’arrière, et en un rien de temps, j’ai eu l’impression que mes yeux allaient sortir, et ma tête martelait comme si elle allait exploser. Mes poignets étaient coincés dans les menottes, j’avais l’impression qu’ils allaient être sectionnés, et une douleur perçante m’a traversée. Mon coccyx était enfoncé contre une bosse métallique saillante sur la table de torture, et j’avais la sensation que mon cœur était perforé par un couteau. Je ne savais pas combien de temps cela avait duré. Un officier de police m’a encore menacée et m’a dit : « Avant toi, il y avait une femme d’une soixantaine d’années qui a avoué après à peine une heure et demie. Voyons combien de temps tu vas tenir. » Après un moment, il s’est moqué de moi et a dit : « N’es-tu pas croyante en Dieu Tout-Puissant ? Pourquoi ne vient-Il pas te sauver ? Tu devrais Lui demander de te sauver ! » Entendre les moqueries et les blasphèmes des policiers m’a profondément indignée. Ces officiers de police attaquaient et blasphémaient Dieu sans retenue, et c’était vraiment un groupe de démons qui haïssaient la vérité et s’opposaient à Dieu !

J’ai été torturée jusqu’à épuisement et je suis restée suspendue comme ça pendant plus de deux heures. Mon corps avait atteint ses limites et je pouvais à peine respirer. Je me suis dit : « Si ça continue, je vais vraiment mourir ici. Mon mari et mon père viennent tout juste de décéder, et à la maison, il me reste ma mère de plus de soixante-dix ans et mon enfant qui est encore à l’école. Si je meurs, qui va s’occuper d’eux ? L’enfant a déjà perdu son père, et ma mère souffre aussi de la douleur d’avoir perdu un proche. Si je meurs aussi, seront-ils capable de le supporter ? » Je me sentais tellement déchirée, je me suis dit : « Peut-être qu’en leur donnant juste quelques informations, ils me laisseront partir. Mais si je dis quelque chose, ne vais-je pas trahir Dieu comme Judas ? » À ce moment-là, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas suffisamment foi en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). Le ciel, la terre et toutes choses sont sous le contrôle de Dieu, et tout ce qui concerne ma mère et mon enfant est entre Ses mains. Qu’avais-je encore à craindre ? En pensant à cela, j’ai prié Dieu : « Dieu, le destin de ma mère et de mon enfant est entre Tes mains. Je suis disposée à Te les confier et à me tourner vers Toi. Que je vive ou que je meure aujourd’hui, je suis prête à me soumettre à Ta miséricorde et à Tes orchestrations. Je préférerai mourir que Te trahir ! » Après la prière, mon cœur était beaucoup plus calme, et je me sentais prête à mourir. Ensuite, j’ai eu l’impression que mon corps flottait lentement, et comme par miracle, j’ai éprouvé bien moins de douleur. Voyant que j’étais sur le point de m’effondrer, les policiers m’ont sortie de la table de torture. Mon corps entier était faible, et j’ai commencé à avoir des convulsions incessantes. Tout mon corps s’est replié de façon incontrôlable, et j’ai eu l’impression qu’il devenait complètement rigide. Les policiers ont essayé avec force d’ouvrir mes mains, mais ils n’ont pas pu. Je ne savais pas combien de temps cela a duré, mais juste avant l’aube, j’ai commencé à me sentir un peu mieux. Un officier de police m’a dit : « Si tu ne t’étais pas débattue hier, on t’aurait attachée et suspendue par les membres ! » En entendant cela, j’ai silencieusement remercié Dieu pour Sa protection. Cette nuit-là, la police m’a emmenée au centre de détention local.

À mon arrivée, un officier de police m’a regardée de haut en bas et a dit : « Cette personne est un déchet. À qui la faute si elle meurt ici ? » Les deux officiers qui m’escortaient ont négocié un moment avec lui, et c’est seulement après qu’ils m’ont enfin prise, à contrecœur. Pendant l’examen médical, le médecin a dit que j’avais des problèmes cardiaques et que je risquais de mourir à tout moment. Cette nuit-là, ils ont fait surveiller mes narines par les détenues à intervalles réguliers pour vérifier si je respirais encore. Une quinzaine de jours plus tard, ma famille a payé une certaine somme et a utilisé des relations pour obtenir ma libération pour raisons médicales. Le jour où j’ai quitté le centre de détention, la police m’a imposé une amende de 10 000 yuans et m’a avertie : « Tu ne peux pas quitter la zone à ta guise, ton téléphone doit être allumé 24 heures sur 24 et tu dois être disponible à tout moment. Si tu es arrêtée à nouveau, tu ne seras pas autorisée à quitter la prison ! » Quand je suis rentrée chez moi, ma famille et mes collègues m’ont dit que la police était allée enquêter sur moi à mon travail et chez mes proches, qu’elle avait répandu des rumeurs infondées et disait que j’étais la cheffe d’un réseau de trafic d’organes, et qu’elle avait utilisé cela comme excuse pour vérifier mes comptes bancaires. Toute ma famille m’a critiquée et s’est plainte de moi, et mes amis et mes proches m’ont tous ridiculisée et ont pris leurs distances avec moi. J’étais tellement en colère, je pensais que croire en Dieu était une bonne chose et que c’était le vrai chemin, pourtant ces officiers de police avaient répandu des rumeurs sans fondement à mon sujet, me rendant incapable de tenir la tête haute devant mes proches et mes collègues. Je me sentais complètement humiliée et quelque peu faible à l’intérieur, je pensais que peut-être je ne devrais plus sortir pour faire mon devoir et que je devrais simplement croire en Dieu chez moi. Plus tard, j’ai pensé à certaines paroles de Dieu : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et poursuivre une vie qui a du sens. Si tu n’adores pas Dieu, mais vis dans ta chair souillée, alors n’es-tu pas seulement une bête habillée comme un homme ? Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter avec plaisir et aisance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie significative, comme Job et Pierre. […] Vous êtes des gens qui poursuivent le bon chemin, ceux qui poursuivent l’amélioration. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas là la vie la plus significative ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que croire en Dieu et faire mon devoir est ce que tout être créé devrait faire, et que ce n’est qu’en vivant ainsi que la vie est précieuse et pleine de sens. Comment pouvais-je regretter de faire mon devoir parce que j’avais été humiliée ? En quoi avais-je de la conscience ou de la raison envers Dieu ? La police avait répandu des rumeurs sans fondement et des calomnies à mon sujet pour me faire m’éloigner de Dieu et Le trahir, mais je ne pouvais pas tomber dans le piège de Satan. Les non-croyants me ridiculisaient et me calomniaient, mais j’étais persécutée pour la justice. Cette souffrance avait de la valeur et du sens ! Peu importe combien la police me calomniait, insultait ma dignité ou ternissait ma réputation, je ne trahirai jamais Dieu ! J’étais déterminée à suivre le chemin de la croyance en Dieu ! En pensant à cela, je me suis redressée et je n’avais plus peur d’être humiliée. Plus tard, la police venait fréquemment me voir, elle essayait de m’extorquer de l’argent, et me menaçait en disant : « Ton dossier peut être grave ou mineur, voire inexistant, en fonction du montant que tu voudras dépenser. Si tu ne payes pas, on peut te renvoyer en prison à tout moment, pour aussi longtemps qu’on veut ! » J’étais furieuse. Je n’avais enfreint aucune loi, et pourtant la police tentait sans cesse de m’extorquer de l’argent. Ils n’étaient rien d’autre qu’une bande de bandits !

Plus tard, je suis retournée à la maison où la police avait essayé de forcer l’entrée au milieu de la nuit. Lorsque j’ai ouvert la porte, j’étais stupéfaite, et j’étais tellement en colère que j’ai failli m’évanouir. La maison était complètement en désordre, tous les objets de valeur, même les vêtements, les couvertures et les biens de première nécessité, avaient été emportés. Il y avait eu quatre ordinateurs portables, mon téléphone d’une valeur de plus de 3 000 yuans, un collier en or qui pesait plus de dix grammes, quatre bagues en or, quatre paires de boucles d’oreilles en or, et un paquet entier de billets d’une valeur de 10 000 yuans. Tout cela avait été emporté. Les objets restants avaient été écrasés ou déchirés. Le lit en bois de la chambre était cassé, et même le sommier et les portes des armoires avaient été arrachés. Le cadre en verre du tableau paysager et la vitre du balcon avaient été brisés, le réfrigérateur et l’évier de la salle de bain avaient été détruits, et même la farine du sac de farine avait été déversée partout. Tout dans la maison avait été détruit et éparpillé sur le sol, et lorsque je suis entrée dans la pièce, il n’y avait même pas de place pour marcher. En voyant cette maison retournée, je me sentais tellement peinée et en colère, j’ai pensé : Comment une maison en bon état a-t-elle pu être détruite ainsi par la police ? Je détestais profondément le PCC, ce démon ! J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Ancêtres des anciens ? Leaders bien-aimés ? Ils s’opposent tous à Dieu ! Leur ingérence a tout laissé sous le ciel dans un état de ténèbres et de chaos ! Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! […] Pourquoi lever un tel obstacle impénétrable à l’œuvre de Dieu ? Pourquoi employer diverses astuces pour tromper le peuple de Dieu ? Où sont la vraie liberté et les droits et intérêts légitimes ? Où est l’équité ? Où est le confort ? Où est la chaleur ? Pourquoi employer des complots divers pour tromper le peuple de Dieu ? Pourquoi utiliser la force pour réprimer la venue de Dieu ? Pourquoi ne pas permettre à Dieu de parcourir librement la terre qu’Il a créée ? Pourquoi traquer Dieu jusqu’à ce qu’Il n’ait nulle part où reposer la tête ? Où est la chaleur parmi les hommes ? Où est l’accueil parmi les hommes ? Pourquoi infliger à Dieu un tel désir désespéré ? Pourquoi faire crier Dieu encore et encore ? Pourquoi obliger Dieu à S’inquiéter de Son Fils bien-aimé ? Dans cette société de ténèbres, pourquoi les chiens de garde désolés du démon ne permettent-ils pas à Dieu de circuler librement dans le monde qu’Il a créé ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai vu le vrai visage hideux du PCC pour ce qu’il était réellement. Il prétend défendre la justice, il clame la « liberté de croyance religieuse » et « l’application de la loi pour le peuple », mais en coulisses, il utilise toutes sortes de manigances pour arrêter et persécuter ceux qui croient en Dieu. Les chrétiens en Chine n’ont aucun droit humain ou aucune liberté, et le PCC peut débarquer à n’importe quel moment, vous arrêter, fouiller votre domicile et saisir de force vos biens. Leurs actions sont pires que celles des bandits et des tyrans. Je n’avais eu aucun discernement du PCC auparavant, mais après avoir personnellement subi ses arrestations et ses persécutions, j’ai pris conscience que le PCC est un groupe de démons qui haïssent Dieu et qui Lui résistent.

Bien que j’avais été libérée de prison, je n’avais aucune liberté personnelle. La police me surveillait constamment et me suivait, et je ne pouvais pas m’en débarrasser. Un jour, je suis sortie et j’étais à mi-chemin de ma destination, mais lorsque je me suis aperçue que j’avais oublié quelque chose et en voulant revenir sur mes pas, je me suis retournée et j’ai vu que le policier qui m’avait arrêtée me suivait. Quand je suis allée au marché faire des courses, un officier de police s’est approché de moi et m’a demandé : « Pourquoi achètes-tu autant de courses juste pour toi ? » Il m’a aussi demandé : « Pourquoi est-ce que tu n’allumes jamais les lumières la nuit ? Où habites-tu ? » En entendant les paroles du policier, je me suis sentie complètement dégoûtée et révoltée. Vivre sous la surveillance du PCC était tellement douloureux, et j’étais constamment sur le qui-vive car je craignais que la police vienne me harceler à tout moment. Pendant la journée, au travail, je gardais toujours la porte de mon bureau fermée à clé et je n’osais pas l’ouvrir négligemment. La nuit, je n’osais pas être seule chez moi, encore moins allumer les lumières. La police m’appelait aussi fréquemment pour me demander où je me trouvais. Je me sentais vraiment opprimée, je voulais voir mes frères et sœurs, mais je craignais de les mettre en danger. Il me semblait que faire mon devoir serait un luxe. Pendant ces années, je n’arrivais à me concentrer sur rien, et je ne savais pas quand ces jours prendraient fin. Je me suis même dit que vivre ainsi était pire que la mort. Après avoir été torturée, suivie, harcelée et avoir eu ma maison perquisitionnée, je n’étais pas seulement physiquement affaiblie mais j’avais aussi subi un choc psychologique sévère. Après être sortie du centre de détention, j’ai dû compter sur des médicaments et des injections pour maintenir une vie normale pendant deux ans, ma mémoire s’est détériorée de manière significative, et j’oubliais souvent des choses. J’avais été en très bonne santé avant mon arrestation, et j’échangeais souvent sur les paroles de Dieu et je faisais mon devoir avec mes frères et sœurs. Ces moments étaient vraiment heureux. Mais depuis que j’avais été arrêtée, je ne pouvais plus lire les paroles de Dieu et je n’osais plus contacter mes frères et sœurs. Mon corps souffrait et mon esprit était torturé. Dans ma douleur et ma faiblesse, je me suis rappelée d’un passage des paroles de Dieu : « Puisque tu es certain que cette voie est vraie, tu dois la suivre jusqu’à la fin ; tu dois maintenir ta loyauté envers Dieu. Puisque tu as vu que Dieu Lui-même est venu sur la terre pour te rendre parfait, tu devrais Lui donner entièrement ton cœur. Si tu peux toujours Le suivre quoi qu’Il fasse, même s’Il détermine une issue défavorable pour toi à la toute fin, c’est maintenir ta pureté devant Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais maintenir ta dévotion à Dieu). Les paroles de Dieu m’ont sortie de ma douleur. Ce que Dieu désire, c’est ma loyauté et mon témoignage, et Il utilisait cet environnement pour parfaire ma foi. Je ne pouvais plus rester négative, et peu importe combien je souffrais, je devais rester loyale envers Dieu, et rester ferme dans mon témoignage pour satisfaire Dieu. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je suis disposée à rester ferme dans mon témoignage et à faire mon devoir. S’il Te plaît, guide-moi et ouvre-moi un chemin. » Plus tard, j’ai trouvé un moyen d’échapper à la surveillance de la police, et je suis allée dans un autre endroit pour faire mon devoir.

Le fait d’avoir été arrêtée et persécutée par le PCC, bien que ma chair ait enduré quelques souffrances, m’a permis de voir clairement l’essence du PCC en tant que démon qui hait la vérité, qui résiste à Dieu et qui est hostile envers Dieu, et je l’ai complètement rejetée et je me suis rebellée contre le PCC de tout mon cœur. À travers cette expérience, j’ai véritablement goûté à l’amour et au salut de Dieu, et lorsque j’ai souffert de la torture et que mon corps ne pouvait plus la supporter, ce sont les paroles de Dieu qui m’ont donné la foi et la force et qui m’ont guidée pour surmonter le tourment de ces démons. Chaque fois que je me sentais négative, faible, sombre et affligée, ce sont les paroles de Dieu qui m’ont éclairée et guidée, et qui m’ont donné de la force. J’ai expérimenté l’autorité et la puissance des paroles de Dieu, ce qui a renforcé ma foi en Lui. Peu importe comment le PCC me persécute, je persisterai à suivre Dieu jusqu’au bout, et je n’abandonnerai pas mon devoir en tant qu’être créé !

Précédent: 53. Échapper à ma prison familiale

Suivant: 55. Pourquoi est-il si difficile de dire la vérité ?

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

38. Un genre de salut différent

Par Huang Lin, ChineJ’étais une croyante ordinaire de l’Église pentecôtiste et je n’avais jamais manqué un service depuis que j’avais...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Entrez les mots clés de votre recherche.

Contactez-nous par WhatsApp
Contenu
Paramètres
Livres
Chercher
Vidéo