91. Comment j’ai laissé la jalousie de côté
Je réalisais des vidéos à l’Église, et généralement, les vidéos que je faisais comportaient de nouveaux faits marquants. Les frères et sœurs étaient très encourageants quand ils regardaient ces vidéos, et ils venaient souvent vers moi pour demander de l’aide lorsqu’ils rencontraient des problèmes. Je sentais que je faisais bien les choses, que j’avais un certain calibre et des dons. En 2016, j’ai été sélectionné comme superviseur, et je me sentais assez heureux. Je pensais que pouvoir devenir superviseur signifiait que j’avais de bonnes compétences techniques et que j’étais quelque peu meilleur que les frères et sœurs. Pour montrer à tout le monde que j’étais compétent dans mon travail, j’étudiais encore plus assidûment les connaissances professionnelles. Plus tard, le dirigeant s’est arrangé pour que Sœur Diane travaille avec moi. Elle avait un bon calibre et des compétences techniques assez solides, donc, j’étais heureux de collaborer avec elle. Nous discutions souvent de l’innovation des vidéos et de la façon d’améliorer nos techniques ensemble, et à travers nos échanges et nos discussions, nous trouvions toujours de nouvelles idées. Je trouvais cela génial d’avoir une sœur aussi formidable comme partenaire. Au bout d’un certain temps, la qualité des vidéos que nous produisions s’est améliorée de manière significative. Diane rassemblait souvent tout le monde pour apprendre des compétences techniques, et lorsque des frères et sœurs rencontraient des difficultés, elle pouvait échanger et les résoudre à la lumière des paroles de Dieu. Progressivement, j’ai commencé à éprouver un peu de jalousie envers elle. Surtout lors des discussions de travail, lorsque les frères et sœurs se réunissaient autour d’elle pour poser des questions, je me sentais très contrarié et je pensais que j’étais ignoré. Je me disais : « Si cela continue, vais-je finir par devenir un superviseur potiche ? Que penseront de moi les frères et sœurs à ce moment-là ? Vont-ils penser que je ne suis pas aussi bon que Diane ? » Alors, je me suis secrètement motivé et je me suis dit : « Ça ne va pas, je dois travailler deux fois plus, je ne peux pas rester derrière elle ! »
Après cela, j’ai pris plus de temps pour méditer sur les paroles de Dieu, j’ai espéré en tirer une certaine compréhension afin de pouvoir échanger pendant les réunions sur des perspectives que les autres n’avaient pas vues. Je voulais montrer à tout le monde que je comprenais les choses mieux que Diane. Dans l’apprentissage des compétences professionnelles, j’étudiais assidûment et je faisais souvent des heures supplémentaires et restais tard le soir à rechercher des informations. Cependant, les résultats n’étaient pas très bons, et certaines difficultés techniques restaient toujours sans solution. La vérité, c’était que je savais que Diane avait de bonnes méthodes pour étudier les compétences techniques, mais j’étais réticent à lui demander et je pensais : « Avant qu’elle arrive, c’était moi qui rassemblais les frères et sœurs pour apprendre, et les résultats étaient plutôt bons. Si je lui demande, cela ne prouvera-t-il pas que je ne suis pas aussi bon qu’elle ? Si les frères et sœurs le découvrent, ils diront sûrement que bien que j’aie fait mon devoir pendant si longtemps, mon calibre n’est pas aussi bon que celui de la sœur nouvellement arrivée. » Avec cette idée en tête, j’étais encore moins enclin à lui demander de l’aide. Pendant plusieurs jours d’affilée, non seulement je n’ai rien appris, mais j’ai aussi perdu beaucoup de temps et d’énergie. C’était comme si mon cœur était sous une lourde pierre, et je me sentais très fatigué. Plus tard, ma jalousie s’est accentuée. Je me souviens d’une réunion, où j’avais médité sur les paroles de Dieu à l’avance, je pensais que je devais échanger sur une nouvelle compréhension lors de cette réunion, mais, quand ce fut mon tour d’échanger, j’ai eu un moment de vide, et je n’ai pas pu échanger ce que j’avais préalablement préparé. Lorsque je voyais Diane échanger de manière claire et concrète, tandis que les frères et sœurs acquiesçaient en signe d’accord, je me sentais très contrarié, je pensais : « Si tu parlais moins et me laissais un peu de fierté ? Après ton échange, comment tout le monde va-t-il me percevoir en comparaison ? Vont-ils penser que je ne suis pas aussi bon que toi ? » Plus je pensais de cette façon, plus mon préjugé envers Diane grandissait. Je sentais que ma coopération avec elle me faisait paraître inutile. J’étais profondément humilié ! Après son échange, je ne voulais rien dire, ni même lever la tête, de peur que les frères et sœurs ne voient mon expression gênée. Diane m’a alors demandé : « Tu as quelque chose à ajouter ? » C’est alors que j’ai repris mes esprits, et avec un air de calme, j’ai répondu : « Non. » Tout ce que je voulais, c’était que la réunion se termine. Après cela, je cherchais toujours des excuses pour l’éviter lors de nos collaborations, et parfois, lorsqu’elle m’envoyait des messages pour communiquer sur le travail, je les voyais mais je n’avais pas envie d’y répondre. Parfois, j’étais même d’accord avec ses points de vue en moi-même, mais je disais quand même froidement des choses comme, « Ce que tu dis ne concerne qu’un aspect », sous-entendant : « Tu n’es pas exhaustive, alors arrête d’essayer te mettre en avant ! » Quand nous vérifiions les vidéos faites par les frères et sœurs, elle faisait quelques suggestions que je trouvais appropriées, mais je chipotais quand même et je relevais des problèmes. Après cela, Diane est devenue très prudente lorsqu’elle me parlait, comme si elle avait peur de dire quelque chose de mal, puis elle est devenue hésitante lorsqu’elle discutait du travail, me demandant souvent des choses comme : « Est-ce que ça va ? Qu’en penses-tu ? » Pendant les échanges en réunion, elle jetait parfois un regard furtif dans ma direction. J’ai pris conscience que je contraignais ma sœur, et je me sentais un peu coupable. Je pensais que ce n’était pas approprié de la traiter ainsi, mais je ne savais pas comment lui faire face. Parfois, je pensais : « Si seulement elle n’était pas venue dans cette équipe, alors j’aurais pu garder la direction. »
Pendant cette période, je vivais dans un état de jalousie, pensant constamment à comment surpasser Diane, et mon esprit n’était pas du tout focalisé sur mes devoirs, je n’arrivais même plus à repérer de problèmes en vérifiant les vidéos réalisées par les frères et sœurs. Un jour, le dirigeant est venu me voir et m’a dit que je rivalisais pour ma réputation et pour le gain, que j’étais jaloux des personnes talentueuses, que je ne coopérais pas harmonieusement avec les autres, et que cela avait affecté le travail vidéo, qu’on allait me renvoyer et que je devais profondément réfléchir sur moi-même. J’étais stupéfait d’entendre le dirigeant me dire cela, mon esprit s’est vidé, et je n’ai rien entendu d’autre de ce qu’il a échangé. Le lendemain, le dirigeant a voulu me confier la conception graphique en raison de mes compétences en dessin, mais la sœur en charge de l’équipe artistique a dit que les membres étaient déjà en nombre suffisant et qu’elle n’avait besoin de personne d’autre. Cela a été un véritable coup dur pour moi, et j’ai eu l’impression d’être une personne inutile que personne ne voulait, et que j’étais complètement révélé et éliminé. Je vivais dans un état d’abandon de soi, je ne voulais plus prier ou lire les paroles de Dieu, et je n’osais pas affronter les frères et sœurs. J’étais dans une telle souffrance. Une nuit, je me suis réveillé d’un cauchemar, trempé de sueur, envahi par la peur et le malaise, et j’ai pris conscience que si je continuais à être aussi découragé et dépravé, je serais vraiment révélé et éliminé. Je me suis agenouillé et j’ai prié Dieu : « Dieu, je veux résoudre mes problèmes, s’il Te plaît éclaire-moi et illumine-moi afin que je puisse me comprendre et changer cet état erroné. »
Après cela, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « En tant que dirigeant d’Église, tu ne dois pas seulement apprendre à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes, tu dois aussi apprendre à découvrir et à cultiver les gens qui ont du talent, que tu ne dois absolument pas envier ou réprimer. Pratiquer de cette façon est bénéfique au travail de l’Église. Si tu peux cultiver quelques personnes qui poursuivent la vérité pour qu’elles coopèrent avec toi et qu’elles fassent bien tout le travail, et qu’à la fin, vous avez tous des témoignages basés sur l’expérience, alors tu es un dirigeant ou un ouvrier qualifié. Si tu es capable de faire face à tout selon les principes, alors ta loyauté se trouve engagée. Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux. Si tu es vraiment capable de faire preuve de considération pour les intentions de Dieu, tu seras capable de traiter les autres équitablement. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de loyauté dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants. Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique peuvent accepter l’examen de Dieu dans ce qu’ils font. Quand tu accepteras l’examen de Dieu, ton cœur sera remis sur le droit chemin » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Dieu expose que les gens ont toujours peur que d’autres soient meilleurs qu’eux ou supérieurs à eux, et que cela les pousse à attaquer et à exclure les autres. De telles personnes sont envieuses des gens talentueux et ont un tempérament malintentionné. J’étais dans un tel état. En voyant que Diane avait un bon calibre et de bonnes compétences techniques, et que les frères et sœurs l’admiraient et lui posaient des questions, j’éprouvais un sentiment de crise, craignant d’être surpassée par elle. Afin de consolider ma position, je travaillais dur pour étudier des connaissances professionnelles et méditer sur les paroles de Dieu, et même pendant les réunions, je pensais à la façon d’échanger de manière à la surpasser. En voyant Diane échanger de manière concrète, j’éprouvais de la jalousie et du ressentiment, et j’espérais même qu’elle fasse une erreur pour que les frères et sœurs ne l’admirent plus. Tout ce à quoi je pensais, c’était de protéger ma réputation et mon statut. C’était totalement égoïste et méprisable de ma part ! Le fait que Diane ait un bon calibre et que son travail ait produit de bons résultats, était une bonne chose, car cela aidait les frères et sœurs et bénéficiait au travail de l’Église. Cela réconfortait Dieu, et j’aurais dû m’en réjouir. Mais je n’ai pas pris ces choses en compte, et au lieu de cela, je pensais toujours à la façon de la surpasser. J’ai même délibérément exclu Diane, en chipotant et en montrant une mauvaise attitude, ce qui l’a contrainte et lui a nui. J’ai vu que j’étais dépourvu d’humanité et que mon tempérament était malintentionné. Cette prise de conscience m’a fait rougir. Je n’avais jamais imaginé être ce genre de personne !
Plus tard, j’y ai réfléchi à nouveau : j’avais toujours été jaloux de ma sœur, quel tempérament avais-je révélé ? Qu’est-ce qui l’avait causé ? J’ai lu les paroles de Dieu : « Afin d’obtenir pouvoir et statut, la première chose que les antéchrists font dans l’Église est d’essayer de gagner la confiance et l’estime des autres, afin de pouvoir convaincre davantage de gens, et de faire en sorte qu’un plus grand nombre d’entre eux les admirent et les adorent, atteignant ainsi leur objectif, qui est d’avoir le dernier mot dans l’Église et de détenir le pouvoir. Lorsqu’il s’agit d’obtenir du pouvoir, ils sont particulièrement doués pour entrer en compétition et se battre avec d’autres personnes. Les personnes qui poursuivent la vérité, qui ont du prestige dans l’Église et qui sont aimées par les frères et sœurs, sont leurs principales concurrentes. Toute personne qui représente une menace pour leur statut est leur concurrente. Ils entrent inébranlablement en compétition avec ceux qui sont plus forts qu’eux et ils entrent en compétition avec ceux qui sont plus faibles qu’eux, sans éprouver la moindre pitié. Leur cœur est rempli de philosophies de combat. Ils croient que si les gens ne rivalisent pas et ne se battent pas, ils ne pourront obtenir aucun avantage, et qu’ils ne peuvent obtenir ce qu’ils veulent qu’en rivalisant et en se battant. Afin d’obtenir un statut et d’avoir une position prééminente au sein d’un groupe de personnes, ils font tout ce qu’il faut pour rivaliser avec les autres et ils n’épargnent pas une seule personne qui représente une menace pour leur statut. Peu importe avec qui ils interagissent, ils sont pleins du désir de se battre, et même en vieillissant, ils continuent à se battre. Ils disent souvent : “Pourrais-je battre cette personne si je me mesurais à elle ?” Celui qui est éloquent, qui peut parler de façon logique, structurée et méthodique, devient la cible de leur envie et fait l’objet de leur imitation. Il devient même leur concurrent. Quiconque poursuit la vérité et a la foi, et est capable d’aider et de soutenir fréquemment les frères et sœurs, et de leur permettre de sortir de la négativité et de la faiblesse, devient également leur concurrent, de même que quiconque est expert dans une certaine profession et quelque peu estimé par les frères et sœurs. Quiconque obtient des résultats dans son travail, et obtient la reconnaissance du Supérieur, devient naturellement une source de concurrence encore plus grande pour eux. Quelles sont les devises des antéchrists, quel que soit le groupe dans lequel ils se situent ? Partagez vos pensées. (Se battre avec d’autres personnes et avec le Ciel est une source d’amusement sans fin.) N’est-ce pas fou ? C’est fou. Est-ce qu’il y en a d’autres ? (Dieu, ne pensent-ils pas : “Dans tout l’univers, je suis le seul à régner en maître” ? Autrement dit, ils veulent avoir le plus haut niveau, et peu importe avec qui ils sont, ils veulent toujours surpasser les autres.) C’est une de leurs idées. Quoi d’autre ? (Dieu, j’ai pensé à quatre mots : “Le vainqueur est roi.” Je pense qu’ils veulent toujours être supérieurs aux autres et se distinguer, où qu’ils soient, et ils s’efforcent d’avoir le plus haut niveau.) La plupart des choses dont vous avez parlé sont des types d’idées, essayez d’utiliser un type de comportement pour les décrire. Les antéchrists ne veulent pas nécessairement occuper la position la plus élevée où qu’ils soient. Chaque fois qu’ils se rendent à un endroit, ils ont un tempérament et une mentalité qui les forcent à agir. Quelle est cette mentalité ? C’est : “Je dois rivaliser ! Rivaliser ! Rivaliser !” Pourquoi trois “rivaliser”, pourquoi pas un seul “rivaliser” ? (La compétition est devenue leur vie, c’est ainsi qu’ils vivent.) C’est leur tempérament. Ils sont nés avec un tempérament extrêmement arrogant et difficile à contenir, c’est qu’ils se considèrent comme incomparables et qu’ils sont extrêmement égotistes. Personne ne peut freiner ce tempérament extrêmement arrogant qui est le leur : eux-mêmes ne peuvent pas le contrôler non plus. Donc, leur vie consiste à se battre et à rivaliser. Pour quoi se battent-ils et rivalisent-ils ? Naturellement, ils se disputent la gloire, le gain, le statut, la face et leurs propres intérêts. Quelles que soient les méthodes qu’ils doivent utiliser, tant que tout le monde s’y soumet et tant qu’ils obtiennent des avantages et un statut pour eux-mêmes, ils ont atteint leur objectif. Leur volonté de rivaliser n’est pas un amusement temporaire : c’est une sorte de tempérament qui provient d’une nature satanique. C’est comme le tempérament du grand dragon rouge qui se bat avec le ciel, se bat avec la terre et se bat avec les gens. Maintenant, quand les antéchrists se battent et rivalisent avec les autres dans l’Église, que veulent-ils ? Sans aucun doute, ils rivalisent pour la réputation et le statut » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists ont un tempérament de « Compétition ! Compétition ! Compétition ! » Ils croient que seuls la compétition et le combat permettent d’obtenir tout ce qu’ils désirent. Par conséquent, peu importe le groupe de personnes parmi lequel ils se trouvent, ils se battent bec et ongles pour se frayer un chemin vers le sommet. C’est la nature-essence d’un antéchrist. En réfléchissant sur moi-même à la lumière des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que j’avais aussi révélé ce genre de tempérament. Lorsque j’avais vu que Diane recevait l’approbation et l’admiration des frères et sœurs, mon cœur était rempli de ressentiment. Je pensais que puisque j’avais réalisé des vidéos et que j’avais de l’expérience et des compétences professionnelles, je n’étais pas moins bon qu’elle. Avant son arrivée, les frères et sœurs venaient me voir pour discuter de toutes leurs préoccupations et difficultés, et ils avaient tous une haute opinion de moi. Mais maintenant, tout le monde s’agglutinait autour d’elle pour lui poser des questions, et cela, je ne pouvais pas l’accepter. Je pensais qu’elle m’avait volé la vedette, et je voulais donc récupérer mon auréole. J’ai donc travaillé dur dans l’ombre, je faisais des heures supplémentaires pour apprendre des compétences techniques, et même lorsque je lisais les paroles de Dieu, ce n’était pas pour comprendre la vérité afin de résoudre mes propres problèmes, mais pour saisir des théories profondes afin de me vanter et de gagner l’admiration des autres. Dans mon cœur, je pensais toujours à la manière de surpasser Diane, comment la rabaisser et comment consolider ma position. Je considérais également mon expérience passée comme un capital, je pensais qu’en raison de mes connaissances professionnelles, j’étais exceptionnel, et c’était comme si je devais être meilleur que les autres et que je ne devais pas rester en retrait, alors, quand je constatais que quelqu’un était meilleur que moi, j’éprouvais du ressentiment et je voulais le combattre. J’étais vraiment devenu arrogant et dénué de raison ! J’ai vu que « Compétition ! Compétition ! Compétition ! » était devenu ma nature. Ce que j’avais révélé était le tempérament d’un antéchrist ! En prenant conscience de cela, j’ai ressenti un profond regret et de la culpabilité dans mon cœur, je me suis haï pour avoir un désir aussi écrasant de réputation et de statut, et pour avoir interrompu et perturbé le travail de l’Église et blessé mes frères et sœurs pour consolider ma position. J’étais vraiment dépourvu d’humanité !
Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Satan utilise la gloire et le gain pour contrôler les pensées des hommes, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront n’importe quels jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, et, portant ces chaînes, ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres au milieu de la gloire et du gain de Satan. Si l’on regarde maintenant les actions de Satan, ses sinistres motivations ne sont-elles pas abominables ? Peut-être qu’aujourd’hui vous ne pouvez toujours pas les percer à jour parce que vous pensez qu’il n’y a pas de vie sans gloire ni gain. Vous pensez que si les gens y renoncent, alors ils ne verront plus la voie à suivre, perdront de vue leurs objectifs et leur avenir deviendra sombre, obscur et lugubre. Cela dit, avec le temps, vous comprendrez tous un jour que la gloire et le gain sont des chaînes massives que Satan utilise pour attacher l’homme. Ce jour-là, tu résisteras totalement au contrôle de Satan et aux liens qu’il utilise pour t’enchaîner. Quand tu voudras te débarrasser de tout ce qu’il t’a inculqué, tu te sépareras entièrement de Satan et détesteras vraiment tout ce qu’il t’a imposé. C’est seulement alors que tu auras un véritable amour et un véritable désir pour Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). D’après les paroles de Dieu, j’ai compris que la racine profonde de ma jalousie envers les autres était l’esclavage de mon désir de statut. Au fond de moi, je m’accrochais à des notions telles que « Se démarquer et exceller », « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », « Les hommes devraient toujours s’efforcer d’être meilleurs que leurs contemporains », et ainsi de suite. Ces poisons sataniques étaient devenus ma nature, et poussaient mon tempérament à devenir de plus en plus arrogant. J’avais toujours voulu me distinguer des autres et rivaliser pour être admiré, et surtout parce que je croyais que j’avais des dons et un certain calibre, j’étais devenu encore plus présomptueux et j’agissais comme si j’étais supérieur. Lorsque je voyais quelqu’un de meilleur que moi, je me sentais jaloux, et je ne pouvais m’empêcher de me comparer aux autres et de rivaliser avec eux, et si je ne pouvais pas les surpasser, je sombrais dans le découragement et la douleur. La gloire, le gain et le statut étaient devenus comme des chaînes invisibles qui m’entravaient, et j’étais irrémédiablement pris au piège et lié par elles, comme si sans la poursuite de gloire et de gain, la vie n’avait aucun sens ou valeur. Pendant mes années scolaires, l’idée de poursuivre la gloire, le gain et le statut s’était ancrée dans mon jeune cœur, je voulais donc être le premier dans tout ce que je faisais. Afin d’obtenir de bonnes notes et de me distinguer, j’étais disposé à endurer toutes sortes de difficultés dans l’ombre pour atteindre cet objectif. Après être entré dans la vie active, j’étais disposé à travailler dur pour de l’argent et pour obtenir l’admiration des autres, même au détriment de ma santé. En conséquence, j’ai ruiné ma santé à un jeune âge et j’ai failli perdre la vie. Même après avoir trouvé Dieu, je suis resté lié par la gloire, le gain et le statut, je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver de la jalousie envers ceux qui excellaient plus que moi et de rivaliser avec eux, car je voulais prouver que j’étais meilleur qu’eux. Lorsque je voyais qu’un frère ou une sœur était promu et qu’on lui confiait un rôle important ou qu’il échangeait sur la vérité de manière concrète, j’éprouvais un sentiment de profonde jalousie. Tout comme cette fois, lorsque j’ai coopéré avec Diane, j’ai vu qu’elle était meilleure que moi, et cela m’a fait ressentir de la jalousie et du ressentiment. Parfois, je rêvais même de rivaliser avec elle et de lutter contre elle, sachant que je vivais dans l’agonie. J’avais consacré presque toutes mes pensées et mon énergie à poursuivre la gloire et le gain, et je n’avais aucune envie de m’établir et de chercher la vérité, ou de réfléchir à la manière de bien faire mes devoirs. Je négligeais mes propres responsabilités et j’agissais contre les exigences de Dieu. Ma poursuite de gloire, de gain et de statut rendait non seulement ma vie douloureuse, mais elle nuisait également à ma sœur, et retardait les progrès du travail vidéo, et si je ne me repentais pas, je finirais par être révélé et éliminé par Dieu. Cette prise de conscience m’a terrifié, alors je me suis empressé de prier Dieu pour me repentir, je ne voulais pas continuer à vivre selon mon tempérament corrompu.
Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu les paroles de Dieu : « Si Dieu t’a rendu stupide, alors il y a une signification à ta stupidité ; s’Il t’a rendu brillant, alors il y a une signification à ta brillance. Quelle que soit le talent que Dieu te donne, quels que soient tes points forts, quel que soit ton QI, tout cela a un but pour Dieu. Toutes ces choses ont été préordonnées par Dieu. Le rôle que tu joues dans ta vie et le devoir que tu fais ont été ordonnés par Dieu il y a longtemps. Certains voient que d’autres possèdent des points forts qu’ils n’ont pas et en sont mécontents. Ils veulent changer les choses en apprenant plus, en voyant plus et en étant plus diligents. Mais il y a une limite à ce que leur diligence peut accomplir, et ils ne peuvent pas surpasser ceux qui ont des dons et de l’expertise. Tu auras beau lutter, cela ne servira à rien. Dieu a ordonné ce que tu seras, et personne ne peut rien faire pour changer cela. Quel que soit le domaine dans lequel tu es bon, c’est là que tu dois faire un effort. Quel que soit le devoir auquel tu es apte, c’est ce devoir que tu dois accomplir. N’essaie pas de te forcer dans des domaines qui sortent de tes compétences, et n’envie pas les autres. À chacun sa fonction. Ne pense pas pouvoir tout faire bien, ne pense pas être plus parfait ou meilleur que les autres, en désirant toujours les remplacer et te mettre en valeur. C’est là un tempérament corrompu. Il y a ceux qui pensent qu’ils ne peuvent rien faire de bien et qu’ils n’ont aucune compétence. Si c’est ton cas, tu dois simplement être une personne qui écoute et se soumet de manière terre-à-terre. Fais ce que tu peux et fais-le bien, de toutes tes forces. C’est assez. Dieu sera satisfait. Ne cherche pas toujours à dépasser tout le monde, à faire tout mieux que les autres et à émerger de la foule à tout point de vue. Quel est ce genre de tempérament ? (Un tempérament arrogant.) Les gens possèdent toujours un tempérament arrogant, et même s’ils veulent s’efforcer d’atteindre la vérité et de satisfaire Dieu, ils ne sont pas à la hauteur. Être contrôlé par un tempérament arrogant rend les gens extrêmement susceptibles de s’égarer. […] Lorsque tu as un tempérament comme ça, tu essaies toujours de maintenir les autres en état d’infériorité, de les devancer, de rivaliser et d’arracher quelque chose aux autres. Tu es très envieux, tu ne cèdes à personne et tu essaies toujours de te distinguer de la foule. Cela pose problème : c’est ainsi qu’agit Satan » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que le calibre d’une personne est prédestiné par Dieu et porte Ses intentions. Les gens doivent apprendre à se soumettre et à prendre leur place légitime en tant qu’êtres créés, ils doivent utiliser leurs forces pour mener à bien leurs devoirs. Ils ne doivent pas se forcer dans des domaines où ils ne sont pas compétents, ou rivaliser avec les autres, mais ils doivent être capables de se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et de coopérer harmonieusement avec les frères et sœurs pour se compléter mutuellement. C’est cela la manifestation des personnes qui possèdent de la raison. En repensant à mes interactions avec Diane, au début, j’étais capable de voir ses points forts, mais à mesure que ma jalousie grandissait, j’étais contrôlé par mes désirs, incapable de voir quoi que ce soit clairement, comme si j’avais été aveuglé, et ainsi ma jalousie s’est d’autant plus renforcée. La vérité était que Diane était très minutieuse et prenait en compte les problèmes de manière globale, et surtout lorsqu’il s’agissait de certaines questions de principes, elle était très prudente, tandis que j’avais tendance à penser de manière plus simpliste, ce qui m’obligeait souvent à refaire certaines choses, et j’étais aussi incapable de gérer les questions de principes. En outre, Diane était douée pour rassembler tout le monde pour apprendre, elle savait saisir les points clés lors des études et elle communiquait de manière organisée avec des idées claires. Chaque fois que nous discutions du travail, son échange complétait ce que j’aurais pu manquer, rendant nos discussions plus complètes. Ses forces complétaient mes faiblesses, et cette coopération avait donné de meilleurs résultats dans nos devoirs. En prenant conscience de cela, j’ai éprouvé un sentiment de libération dans mon cœur.
Ensuite, j’ai pris l’initiative d’aller vers Diane et j’ai échangé ouvertement avec elle sur mon état de jalousie récent et je me suis excusé auprès d’elle. Diane a été heureuse de voir la compréhension que j’avais gagnée, et elle s’est aussi ouverte à moi sur la corruption qu’elle avait révélée et les leçons qu’elle avait également apprises. Pratiquer de cette manière m’a apporté un sentiment de libération. Plus tard, chaque fois que l’Église avait besoin que je fasse un travail, je coopérais activement et mon état s’est beaucoup amélioré. Après un certain temps, les dirigeants m’ont de nouveau confié la supervision du travail vidéo, et j’ai sincèrement remercié Dieu. Un jour, j’ai collaboré avec Diane sur une vidéo, où Diane a principalement rapporté les progrès et communiqué les problèmes aux dirigeants. Parfois, ces derniers demandaient des mises à jour à Diane, et cela me mettait un peu mal à l’aise, je pensais : « J’ai mis beaucoup d’efforts en coulisses pour réaliser cette vidéo, mais au final, c’est Diane qui a rapporté le travail et qui a eu la vedette, les dirigeants vont-ils penser que je ne suis pas aussi bon qu’elle ? » À ce moment-là, j’ai pris conscience que ma jalousie se manifestait à nouveau, alors j’ai rapidement prié Dieu dans mon cœur et j’ai cherché à me rebeller contre moi-même. J’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu dois apprendre à abandonner et à mettre de côté ces choses, à recommander les autres et à leur permettre de se démarquer. Ne lutte pas pour tirer parti d’occasions de te distinguer et de briller, et ne te rue pas pour le faire. Tu dois être capable de mettre ces choses-là de côté, mais tu ne dois pas non plus retarder l’accomplissement de ton devoir. Sois une personne qui travaille en secret et qui ne s’affiche pas devant les autres tandis que tu accomplis loyalement ton devoir. Plus tu mettras de côté ta fierté et ton statut, et plus tu te détacheras de tes intérêts, plus tu te sentiras en paix, plus il y aura de lumière dans ton cœur et plus ton état s’améliorera. Plus tu lutteras et entreras en compétition, plus ton état deviendra sombre. Si tu ne Me crois pas, essaie et tu verras bien ! Si tu veux inverser ce genre d’état corrompu, et ne pas être contrôlé par ces choses, tu dois chercher la vérité et comprendre clairement l’essence de ces choses, puis les mettre de côté et les abandonner » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Les paroles de Dieu m’ont donné des principes de pratique. S’agissant de situations qui impliquent de se démarquer ou d’attirer l’attention, je dois apprendre à lâcher prise et à mettre mon désir de côté. C’est ce que Dieu exige et ce que les gens devraient pratiquer. Cette fois-ci, je voulais satisfaire Dieu dans ce domaine, alors peu importe comment les dirigeants me percevraient ou ce que les frères et sœurs pourraient penser de moi, je devais faire de mon mieux pour assumer mes responsabilités. Même si les autres ne me voyaient pas, je devais accepter l’examen de Dieu et bien faire mes devoirs. En outre, le fait que Diane rapporte de manière proactive son travail aux dirigeants n’était pas mal, et cela montrait qu’elle avait une attitude sérieuse et responsable envers le travail. Diane s’exprimait de manière relativement claire, c’était là une de ses qualités, et le fait qu’elle puisse rendre compte clairement était bénéfique pour le travail. Avec cette compréhension, j’ai éprouvé un sentiment profond d’aisance.
Par la suite, j’ai pu coopérer normalement avec Diane. Nous discutions souvent du travail et résumions ensemble les problèmes, je lui demandais fréquemment son avis sur des questions techniques, et j’ai beaucoup appris d’elle. Je me suis rendu compte que la coopération harmonieuse est très bénéfique pour mener à bien nos devoirs. Dieu soit loué !