Comment poursuivre la vérité (13) Partie 2

La dernière fois, nous avons également discuté d’un autre sujet, celui de l’abandon des effets conditionnants que ta famille a sur toi. Ces effets conditionnants de la famille sur une personne commencent dès la jeunesse de cette personne. Quand celle-ci atteint l’âge adulte, elle se met peu à peu à appliquer dans sa vie ces pensées et ces opinions conditionnées. Lorsque la personne a gagné une certaine expérience de vie, elle met en pratique librement ces diverses pensées et opinions qu’elle a été conditionnée à avoir par sa famille et, sur cette base, la personne accumule divers principes, diverses méthodes et ruses pour faire face aux choses, qui sont encore plus sophistiqués, encore plus spécifiques et qui lui sont encore plus bénéfiques. On pourrait dire que ces effets conditionnants de la famille servent d’amorce à la personne quand celle-ci fait la transition vers la société et ses groupes communautaires, et ils lui permettent d’utiliser librement diverses méthodes et ruses pour faire face aux choses quand elle vit parmi ses semblables. Comme ces effets conditionnants de la famille constituent une amorce, ils sont gravés et profondément enracinés dans le cœur de chaque personne. Ces choses influencent la vie des gens, leur façon de se comporter et d’agir, ainsi que leur vision de la vie. Mais comme ces effets conditionnants ne sont pas positifs, ce sont aussi des choses que les gens devraient abandonner au cours du processus consistant à poursuivre la vérité. Peu importe si les pensées et opinions qu’un tel conditionnement t’inculque sont formées ou non au plus profond de ton cœur, ou si elles occupent ou non une position dominante au fond de toi, et cela n’a vraiment pas d’importance s’il a déjà été confirmé que de telles pensées et opinions étaient vraies ou si tu les as déjà pratiquées au cours de ton existence, ces effets conditionnants affecteront ta vie à des degrés divers, que ce soit maintenant ou à l’avenir, influençant le choix de ton chemin de vie et affectant ton attitude et les principes en fonction desquels tu fais face aux choses. On peut dire que la grande majorité des familles apportent aux gens les ruses et les philosophies des relations mondaines les plus élémentaires afin que les gens puissent vivre et survivre au sein de la société. Par exemple, nous avons échangé, la dernière fois, sur des choses que les parents disent constamment, des choses comme : « Un arbre a besoin de son écorce comme un homme a besoin de sa fierté » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », ainsi que « Il faut endurer de grandes souffrances pour arriver au sommet » et « L’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus. » Qu’y avait-il d’autre ? Il y avait : « L’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie » et « Qui parle beaucoup se trompe beaucoup. » Ces diverses idées et opinions que ta famille te conditionne à avoir, que tu les appliques ouvertement ou non, ou que tu les pratiques ouvertement ou non dans ta vie, te servent d’amorce. Qu’est-ce que Je veux dire par « amorce » ? Je parle de quelque chose qui t’inspire et te pousse à accepter les philosophies des relations mondaines de Satan. Ces dictons qui émanent de ta famille t’ont inculqué une manière on ne peut plus élémentaire de faire face au monde et de survivre, de sorte qu’après être entré dans cette société, tu t’acharneras à poursuivre la gloire, le profit et le statut, tu t’efforceras de te déguiser davantage et de te faire passer pour ce que tu n’es pas, et de mieux te protéger, et tu feras tout ton possible pour jouer un rôle prééminent parmi les gens, pour t’imposer et rester en haut de l’échelle. En ce qui te concerne, ces choses auxquelles ta famille te conditionne sont des règles et des ruses pour faire face au monde qui te poussent à entrer dans la société et à t’intégrer dans les tendances malfaisantes.

La dernière fois, nous avons échangé sur les effets conditionnants que la famille a sur les gens. Il y a bien d’autres effets conditionnants que ceux-là, alors continuons à échanger sur ce sujet. Par exemple, certains parents disent à leurs enfants : « Quand trois personnes cheminent ensemble, il y en a au moins une qui peut être mon professeur. » Qui a dit ça ? (Confucius.) C’est ce que Confucius a dit. Certains parents disent à leurs enfants : « Tu dois acquérir des compétences où que tu ailles. Quand tu auras acquis ces compétences, tu disposeras d’un savoir-faire dans un domaine spécialisé, tu n’auras jamais à t’inquiéter de ne pas avoir de travail et tu feras autorité, quelle que soit la situation. Un ancien sage l’a bien formulé : “Quand trois personnes cheminent ensemble, il y en a au moins une qui peut être mon professeur.” Chaque fois que tu es au contact des autres, essaie de voir qui a des compétences dans un domaine spécialisé. Acquiers ces compétences en cachette, sans qu’ils s’en aperçoivent, puis, quand tu auras maîtrisé ces compétences, elles deviendront tiennes et tu pourras gagner de l’argent pour subvenir à tes besoins, et tu ne manqueras jamais du minimum vital dans la vie. » Quel est le but de tes parents en te faisant acquérir des compétences quand tu es au contact des autres ? (Que je réussisse dans le monde.) Le but, quand tu acquiers des compétences, est de te renforcer, de réussir, d’apprendre à acquérir en cachette des compétences auprès des autres et d’augmenter peu à peu ta propre force. Si tu as une grande force parmi les gens, tu auras des moyens d’existence, ainsi que la gloire et la fortune. Et quand tu auras à la fois gloire et fortune, les gens te tiendront en haute estime. Si tu n’as pas de véritables compétences, personne ne te tiendra en haute estime, donc tu dois apprendre à acquérir en cachette des compétences auprès des autres, acquérir les points forts et les compétences des autres et devenir peu à peu plus fort qu’eux. C’est alors seulement que tu pourras réussir. Certains parents disent à leurs enfants : « Si tu veux paraître digne quand les gens te regardent, tu dois souffrir quand ils ne te regardent pas », toujours dans le but d’amener leurs enfants à obtenir la reconnaissance et l’estime des autres. Si tu travailles dur et avec application, et que tu endures de grandes souffrances pour acquérir des compétences quand les autres ne te regardent pas, alors, quand tu auras acquis ces compétences, tu pourras impressionner tout le monde par ton génie, et chaque fois que les gens te mépriseront ou te maltraiteront, tu pourras afficher tes talents et personne n’osera plus te maltraiter. Tu auras peut-être l’air ordinaire et quelconque, et tu ne diras peut-être pas grand-chose, mais tu auras des compétences, sous forme de capacités techniques qui échappent aux gens ordinaires, de sorte que les autres t’admireront pour cela et se sentiront inférieurs en ta présence, et ils se tourneront vers toi, te considérant comme quelqu’un qui peut les aider. Ainsi, ta valeur parmi les gens ne sera-t-elle pas plus grande ? Et tandis que ta valeur augmentera, cela ne te fera-t-il pas paraître digne ? Si tu veux t’efforcer de gagner un statut distingué parmi les autres, tu dois endurer des difficultés et des souffrances quand ils ne te regardent pas. Quelles que soient les difficultés que tu endures, prends simplement sur toi et continue, toutes tes souffrances s’avéreront utiles quand les gens verront à quel point tu es compétent. Quel est le but de tes parents quand ils te disent ce dicton : « Si tu veux paraître digne quand les gens te regardent, tu dois souffrir quand ils ne te regardent pas » ? Leur but est que tu gagnes un statut distingué parmi les autres et que tu obtiennes leur estime, au lieu d’être victime de discrimination ou maltraité, de sorte que tu puisses non seulement profiter des bonnes choses de la vie, mais que tu gagnes aussi le respect et le soutien des autres. Non seulement les gens qui ont ce genre de statut dans la société ne sont pas maltraités par les autres, mais pour eux, les choses se passent bien partout où ils vont. Chaque fois que les gens te verront arriver, ils diront : « Oh, c’est toi, à quoi devons-nous le plaisir de ta visite ? C’est un tel honneur de te voir ! As-tu des affaires à régler ? Je vais m’en occuper pour toi. Oh, tu es venu acheter des billets ? Et bien, inutile de faire la queue. Je vais te trouver la meilleure place. Nous sommes copains, après tout ! » Tu acceptes tout cela et tu te dis : « Ouah, être étiqueté comme une célébrité fait vraiment merveille. Les anciens ont raison quand ils disent : “Si tu veux paraître digne quand les gens te regardent, tu dois souffrir quand ils ne te regardent pas.” La société marche réellement comme ça, elle est vraiment très centrée sur la réalité ! Si je n’avais pas cette réputation, qui me prêterait la moindre attention ? Si tu faisais la queue comme une personne normale, les autres pourraient te mépriser et enfoncer le clou, et ils pourraient même refuser de te vendre quoi que ce soit à ton arrivée en tête de file. » Quand tu fais la queue pour voir un médecin à l’hôpital, quelqu’un à l’autre bout de la salle d’attente te repère et dit : « N’es-tu pas Untel ? Pourquoi fais-tu la queue ? Je vais te trouver un spécialiste tout de suite pour que tu n’aies pas à faire la queue. » Tu réponds : « Je n’ai pas encore payé. » Et la personne te dit : « Inutile, je vais régler la note. » Tu médites cela et tu penses : « Il est bon d’être une célébrité. Endurer toutes ces souffrances quand personne ne regardait n’a pas été vain, finalement. Je peux vraiment bénéficier d’un traitement de faveur au sein de la société. Cette société est vraiment centrée sur la réalité, il suffit d’être une célébrité pour être bien reçu. C’est formidable ! » De nouveau, tu te réjouis que toutes tes souffrances n’aient pas été vaines et tu penses que traverser toutes ces difficultés et ces souffrances quand les autres ne regardaient pas en valait la peine ! Tu t’émerveilles constamment devant tout cela et tu te dis : « Je n’ai pas à faire la queue pour voir un médecin à l’hôpital. J’ai de bonnes places chaque fois que j’achète des billets d’avion et je bénéficie d’un traitement de faveur partout où je vais. J’ai même assez d’influence pour entrer partout par des voies détournées. C’est formidable ! C’est comme ça que la société doit être, il n’y a nul besoin d’égalité. Les gens devraient recevoir autant qu’ils donnent. Si tu ne souffres pas quand les autres ne te regardent pas, peux-tu paraître digne quand ils te regardent ? Prenez mon exemple. J’ai souffert quand les autres ne me regardaient pas, de sorte que lorsqu’ils me regardent, je peux bénéficier d’un traitement de faveur comme celui-ci, parce que je le mérite. » Puisqu’il en est ainsi, de quoi les gens dépendent-ils s’ils veulent fréquenter les autres et être efficaces au sein de la société ? Ils comptent sur leurs talents et sur leurs compétences pour appuyer leur capacité à faire les choses. Que quelqu’un réussisse ou non dans ce qu’il entreprend, quelles que soient ses capacités à mener à bien des tâches au sein de la société, tout cela ne repose pas sur le talent ou sur l’humanité de cette personne, ni sur le fait qu’elle ait ou non la vérité. Il n’y a ni équité ni égalité au sein de la société. Et tant que tu es suffisamment appliqué, que tu peux endurer des souffrances quand les autres ne regardent pas, et que tu es assez tyrannique et féroce, tu peux obtenir un statut élevé parmi tes semblables. Exactement comme autrefois, quand les gens s’affrontaient pour devenir des maîtres dans le monde des arts martiaux. Ils enduraient de grandes souffrances et pratiquaient nuit et jour, sans discontinuer, jusqu’à ce qu’ils aient finalement maîtrisé tous les styles des différentes écoles d’arts martiaux et trouvé leur propre style unique, qu’ils pratiquaient à la perfection, jusqu’à devenir invulnérables. Et que se passait-il, en fin de compte ? Dans les tournois d’arts martiaux, ils venaient à bout des combattants de toutes les principales écoles et obtenaient le statut de maîtres dans le monde des arts martiaux. Pour paraître dignes devant les autres, ils étaient prêts à endurer n’importe quelles souffrances et pratiquaient même certains arts obscurs à huis clos. Au bout de huit ou dix ans de pratique, ils devenaient tellement accomplis que personne dans le monde des arts martiaux ne pouvait les vaincre sur le ring, ou les assassiner en dehors du ring, et même s’ils buvaient du poison, leur corps était capable de l’éliminer. Par conséquent, ils consolidaient leur position en tant que maîtres dans le monde des arts martiaux et personne ne pouvait menacer cette position. Voilà ce que veut dire paraître digne face aux autres. Pour paraître dignes devant les autres, les gens des temps anciens passaient des examens impériaux et remportaient des distinctions académiques. De nos jours, les gens vont à l’université, ils passent des examens pour faire des études de troisième cycle et font des doctorats. Eux aussi persévèrent dans leurs études malgré les difficultés et, pour acquérir des connaissances inutiles, ils travaillent dur, de l’aube à tard dans la nuit, année après année. Parfois, ils sont si fatigués qu’ils ne veulent plus étudier, et rêveraient de faire une pause, mais leurs parents les réprimandent, en disant : « Quand vas-tu jamais montrer le moindre signe prometteur ? Veux-tu encore paraître digne devant les autres ? Si c’est le cas, comment peux-tu y parvenir sans souffrir quand ils ne te regardent pas ? Ce n’est pas comme si tu allais tomber raide mort parce que tu t’es privé d’une courte pause, n’est-ce pas ? Va étudier ! Va faire tes devoirs ! » Ils leur répondent : « J’ai fini de faire mes devoirs et j’ai revu les leçons d’aujourd’hui. Pouvez-vous me laisser me détendre un peu ? » Mais leurs parents rétorquent : « Absolument pas ! Si tu veux paraître digne quand les gens te regardent, tu dois souffrir quand ils ne te regardent pas ! » Ils y réfléchissent et se disent : « Mes parents font tout ça pour mon bien, alors pourquoi suis-je aussi têtu et préoccupé par le fait de m’amuser ? Je dois faire ce que l’on me demande. On dit qu’on ignore ses aînés à ses risques et périls, alors je dois écouter mes parents. Ils seront comme ça le restant de leur vie. Si je ne leur fais pas honneur, je vais les décevoir. En outre, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir dans la vie, alors que représente un peu de souffrance à long terme ? » Pensant cela, ils consacrent toute leur énergie à leurs études, apprennent leurs leçons et font leurs devoirs. Ils continuent d’étudier après minuit, et quelle que soit leur fatigue, ils parviennent à la surmonter. Sur leur chemin de vie, les gens sont constamment endoctrinés par les effets conditionnants de leur famille, sous forme d’idées et d’expressions telles que « Si tu veux paraître digne quand les gens te regardent, tu dois souffrir quand ils ne te regardent pas », qui ne cessent de les encourager et de les motiver. Par souci de leur avenir et de leurs perspectives, et pour paraître dignes au milieu des autres, ils acquièrent constamment des compétences et des connaissances quand les gens ne regardent pas. Ils s’arment de connaissances et de diverses compétences pour se rendre plus forts. Ils se tournent également vers les exploits de diverses figures de l’ancien temps ou de personnes qui ont réussi pour se stimuler et réveiller leur combattivité. Ils font cela dans le but de débarrasser leur avenir de la pauvreté, de la médiocrité et de l’infériorité, et de changer leur destinée, qui consiste à être victimes de discrimination, pour devenir des individus supérieurs, des membres de l’élite et des gens que les autres admirent. Ces effets conditionnants issus de leur famille ne cessent de leur revenir à l’esprit, encore et encore, jusqu’à ce que, peu à peu, ces remarques et ces dictons deviennent des idées et des opinions bien ancrées en eux, leur façon habituelle de faire face au monde, et ces remarques et ces dictons deviennent également leur vision intrinsèque de l’existence et l’objectif qu’ils poursuivent.

Certains parents disent à leur enfant : « Tu dois apprendre à te lier d’amitié avec les autres. Comme dit le dicton : “De même qu’une barrière a besoin d’être soutenue par trois poteaux, un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes.” Même Qin Hui[a], le politicien honni de la dynastie Song, avait trois amis. Partout où tu vas, apprends à bien t’entendre avec les autres et entretiens de bons rapports humains. À tout le moins, tu dois te faire des amis proches. Quand tu entreras dans la société, tu rencontreras toutes sortes de difficultés dans la vie, dans le travail et en t’occupant de tes affaires. Si tu n’as pas d’amis pour t’aider, tu auras à affronter seul toutes sortes de difficultés et de situations embarrassantes. Si tu connais des ruses pour te faire quelques amis proches, alors, quand tu rencontreras ces situations embarrassantes et ces difficultés, ces amis se porteront volontaires pour te sortir des ennuis et t’aider à réussir dans ce que tu entreprends. Si tu veux accomplir de grandes choses, tu dois arrêter de prendre de grands airs et te faire des amis. Tu dois être capable de garder à tes côtés toutes sortes de gens puissants, afin qu’ils soutiennent ce que tu entreprends, ta future vie et ta future existence. Tu dois être capable de tirer profit de diverses personnes pour qu’elles t’aident à être efficace et qu’elles te servent. » En général, les parents ne transmettent pas explicitement ce genre d’idées ou d’opinions, ou ne disent pas directement à leurs enfants qu’ils doivent apprendre à se faire des amis, à tirer profit des gens et à être capables de se trouver des amis pour que ces derniers les aident à réussir ce qu’ils entreprennent. Cependant, certains parents, qui ont un statut et une réputation au sein de la société, ou qui sont particulièrement habiles et sournois, influencent leurs enfants à la fois par leurs paroles et par leur conduite. En outre, chaque fois que leurs enfants voient et entendent leurs idées, leurs opinions et leurs façons de faire face au monde par le biais des choses qu’ils disent et font dans leur vie quotidienne, cela a un effet conditionnant sur ces enfants. Si tu ne juges pas correctement les choses positives et négatives et que tu ne fais pas correctement la distinction entre elles, tu es inconsciemment influencé par les paroles et les actes de tes parents et tu acceptes leurs idées et leurs opinions, ou bien ces idées et ces opinions se trouvent malencontreusement implantées dans les profondeurs de ton cœur et elles deviennent le fondement et le principe les plus élémentaires selon lesquels tu agis. Tes parents ne te demandent peut-être pas directement de « te faire davantage d’amis, d’apprendre à amener les gens à faire des choses pour toi, de tirer profit des points forts des gens et d’apprendre à tirer parti de ceux qui t’entourent. » Néanmoins, ils te contaminent et te conditionnent en mettant en pratique les idées et les opinions qu’ils prêchent, par leurs actes. Ainsi, tes parents deviennent tes premiers professeurs en la matière et ils t’initient en ce qui concerne la façon de faire face aux choses, de bien s’entendre avec les autres et de se faire des amis au sein de cette société, et ils t’initient également en ce qui concerne le but qui sous-tend le fait de se faire des amis, la raison pour laquelle tu devrais te faire des amis et le genre d’amis que tu devrais te faire, la manière de mettre un pied dans la société, les bases et les méthodes pour y mettre un pied et ainsi de suite. Ainsi, tes parents te conditionnent en mettant en pratique ce qu’ils prêchent. Sans que tu le veuilles, quand tu passes de l’enfance à l’âge adulte, ces idées et ces opinions prennent forme peu à peu, et elles passent d’une conscience simple à des pensées concrètes, des opinions concrètes et des actes concrets, de sorte que, pas à pas, elles se trouvent profondément implantées dans ton cœur et dans ton âme et deviennent ta voie et ta philosophie des relations mondaines. Que penses-tu du dicton : « De même qu’une barrière a besoin d’être soutenue par trois poteaux, un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes », en tant que façon de faire face au monde ? (Ce dicton est mauvais.) Est-il possible d’avoir un véritable ami, en ce monde ? (Non.) Alors pourquoi une barrière a-t-elle besoin d’être soutenue par trois poteaux ? À quoi servent ces trois poteaux ? Simplement à rendre la barrière plus solide. Elle ne serait pas solide avec deux poteaux seulement, et un seul poteau ne ferait pas du tout l’affaire. Alors quel est le principe concerné, pour ce qui est de faire face au monde ? Même un homme compétent, quelle que soit sa compétence, ne peut pas applaudir d’une seule main et n’arrivera à rien. Si tu veux accomplir quelque chose, tu as besoin que des gens t’aident. Et si tu veux que les gens t’aident, tu dois apprendre comment te conduire et faire face au monde, comment te faire de nombreux amis et rassembler une force afin d’être efficace. Pour accomplir quoi que ce soit, de grand ou de petit, qu’il s’agisse de se bâtir une carrière, de mettre un pied dans la société ou d’accomplir quelque chose d’encore plus important, tu dois avoir des gens autour de toi auxquels tu fais confiance ou que tu tiens en haute estime, et que tu peux utiliser pour qu’ils t’aident à mener à bien les entreprises dans lesquelles tu veux te lancer, sinon ce sera comme essayer d’applaudir d’une seule main. Bien entendu, il s’agit là de règles pour faire quoi que ce soit dans ce monde, parce qu’il n’y a aucune équité dans la société, seulement des intrigues et des luttes. Si tu suis le chemin correct et si tu t’engages dans des entreprises justes, personne n’approuvera, cela ne marchera pas au sein de cette société. Quel que soit le genre d’entreprise dans lequel tu te lances, tu dois avoir des gens pour t’aider et tu dois réunir une force au sein de la société. Où que tu ailles, s’il y a des gens qui cèdent devant toi et qui ont peur de toi, alors tu auras fermement mis un pied dans la société, il te sera bien plus facile de te lancer dans tes entreprises et il y aura des gens qui te donneront le feu vert. Il s’agit là d’une attitude et d’une façon de faire face au monde. Peu importe ce que tu veux faire, tes parents te diront toujours : « De même qu’une barrière a besoin d’être soutenue par trois poteaux, un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes. » Alors, ce principe pour faire face au monde est-il bon ou mauvais ? (Il est mauvais.) En quoi est-il mauvais ? (Qu’une personne puisse ou non accomplir des choses ne dépend pas de son pouvoir ou de son talent, mais de la souveraineté et des arrangements de Dieu.) Cela dépend de la souveraineté et des arrangements de Dieu, voilà un aspect du problème. De plus, quel est le but des gens quand ils veulent que les autres les aident au sein de la société ? (Ils veulent pouvoir s’élever au-dessus du lot.) En effet. Le but qui sous-tend le fait d’avoir ces trois poteaux pour te soutenir est de te faire une place et de mettre fermement un pied dans la société. Ainsi, personne ne pourra t’abattre, et même si un poteau est effectivement renversé, les deux autres poteaux seront là pour te soutenir. Les gens qui ont un certain pouvoir peuvent agir facilement dans cette société, sans se soucier de la loi, des sentiments des autres ou de l’opinion publique. N’est-ce pas là le but que les gens veulent atteindre ? (Si.) De cette façon, tu pourras devenir quelqu’un qui mène le jeu et qui se fait entendre au sein de la société, et ni la loi ni l’opinion publique ne pourront te faire perdre l’équilibre ou te perturber. Tu auras le dernier mot dans les tendances de cette société et au sein de n’importe quel groupe social. Tu feras autorité. Alors, ne pourras-tu pas faire ce que tu veux ? Tu pourras être au-dessus des lois, au-dessus des sentiments des gens, au-dessus de l’opinion publique, de la moralité et de toute condamnation par la conscience. Est-ce là le but que les gens veulent atteindre ? (Oui.) Voilà le but que les gens veulent atteindre. Voilà le fondement élémentaire des actes des gens, qui leur permet de réaliser leurs ambitions et leurs désirs. Tu vois, certains individus deviennent des frères de sang au sein de la société. Parmi eux, un frère aîné est le PDG d’une société, un frère cadet est le président d’un groupe, et d’autres sont des politiciens ou des chefs de la pègre. Certaines personnes ont des amis qui sont des directeurs d’hôpitaux, des chirurgiens ou des infirmières en chef, et certaines personnes se font de bons amis dans le cadre de leur propre profession. Les gens se font-ils vraiment ces amis parce qu’ils ont les mêmes opinions et les mêmes intérêts qu’eux ? Ou parce qu’ils veulent vraiment défendre de justes causes ensemble ? (Non.) Alors pourquoi ? Parce qu’ils veulent réunir une sorte de force, développer et améliorer cette force, et finalement pouvoir compter sur elle pour mettre un pied dans la société et y survivre, pour vivre en haut de l’échelle et profiter d’une vie de luxe et de plaisir. Personne n’osera les harceler, et même s’ils ont commis des crimes, la justice n’osera pas les condamner. Et s’ils commettent vraiment des crimes, leurs copains interviendront pour les aider. Un ami parlera en leur nom, un autre les aidera à arrondir les angles devant les tribunaux et fera pression sur de hauts responsables politiques pour obtenir leur clémence, de sorte qu’ils sortiront du commissariat en moins de vingt-quatre heures. Quelle que soit la gravité du crime qu’ils auront commis, cela n’aura aucune conséquence et ils n’auront même pas à payer une amende. Finalement, les gens ordinaires diront : « Ça alors, cette personne est vraiment incroyable. Comment s’en est-elle sortie aussi vite après avoir commis un crime aussi grave ? S’il s’agissait de nous, nous serions cuits, pas vrai ? Nous finirions en prison, n’est-ce pas ? Regardez les amis qu’ils ont. Pourquoi ne pouvons-nous pas nous faire des amis comme ça ? Comment se fait-il que les gens de ce genre soient hors de notre portée ? » Et les gens seront envieux. Ces problèmes sont tous dus à l’injustice sociale et à l’émergence continuelle de tendances malfaisantes au sein de la société. Les gens n’ont pas le moindre sentiment de sécurité dans cette société. Ils veulent sans cesse se faire bien voir de certaines forces et comparer leurs forces respectives. Ceux qui vivent en bas de l’échelle sociale, en particulier, même s’ils ont la possibilité de gagner leur vie, ne savent pas quand ils vont être en danger ou rencontrer des difficultés, et ils ont vraiment peur d’affronter un désastre imprévu ou de connaître une mésaventure, surtout quand il s’agit de tout ce qui concerne la loi, de sorte qu’ils passent leur vie en ne voulant jamais avoir affaire à la police ou aux tribunaux. Comme les gens n’ont aucun sentiment de sécurité au sein de cette société, ils doivent constamment se faire des amis et trouver des alliés puissants pour pouvoir compter sur eux. Tu vois, quand les jeunes enfants sont à l’école, ils doivent se faire deux ou trois amis pour jouer avec eux. Sinon, ils finissent toujours par être brimés quand ils sont seuls. Et ils n’osent pas dire au maître qu’ils se font harceler, parce qu’une fois qu’ils ont fait ça, ils sont sûrs d’être battus en rentrant de l’école. Même si les enseignants sont gentils avec toi et que tes résultats scolaires sont plutôt bons, si tu ne sais pas comment te faire des amis ou t’allier aux voyous qui t’entourent, tu finiras par être dans de sales draps si tu te mets ces voyous à dos. Et parfois, même si tu ne te les mets pas à dos, ils essaieront de te détourner du droit chemin quand ils verront que tu fais de bonnes études, et si tu ne les écoutes pas, tu seras battu ou tyrannisé. Même l’environnement scolaire donne aux gens un sentiment d’insécurité, de sorte que ce monde est vraiment effrayant, tu ne crois pas ? Par conséquent, les effets conditionnants que la famille a sur toi, de ce point de vue, viennent, dans un sens, de l’influence de tes parents, qui donnent l’exemple, et dans un autre sens, des incertitudes des gens quant à la société. Comme il n’y a aucune équité dans cette société, ni la moindre force ou le moindre avantage qui puissent protéger tes droits et tes intérêts humains, les gens sont souvent assaillis par l’effroi et par la peur de cette société. Résultat, ils acceptent naturellement les effets conditionnants de l’idée selon laquelle : « De même qu’une barrière a besoin d’être soutenue par trois poteaux, un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes. » Parce que, dans les environnements réels au sein desquels les gens existent, les idées et les opinions de ce genre sont nécessaires pour assurer leur survie, et leur permettre de passer d’une vie de solitude et d’isolement à une vie où ils peuvent compter sur d’autres et à un sentiment de sécurité. Par conséquent, les gens considèrent le fait de pouvoir compter sur une force et sur des amis dans ce monde comme quelque chose de très important.

En ce qui concerne la façon dont les gens sont conditionnés par leur famille, outre le dicton que nous venons de mentionner, qui disait : « De même qu’une barrière a besoin d’être soutenue par trois poteaux, un homme compétent a besoin du soutien de trois autres personnes », il y a d’autres façons, plus spécifiques, dont les gens sont éduqués par leur famille. Par exemple, les parents ont tendance à éduquer leurs filles en disant des choses telles que : « “Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent, alors qu’un gentleman sacrifie sa vie pour ceux qui le comprennent.” Et aussi : “Il n’y a pas de femmes laides en ce monde, seulement des femmes paresseuses.” Les femmes doivent apprendre à s’aimer, à bien s’habiller et à se faire toutes belles. Ainsi, où que tu ailles, les gens t’aimeront et davantage de gens feront des choses pour toi et te donneront le feu vert. Si les gens t’aiment, alors, naturellement, ils ne t’en feront pas baver ou ne te rendront pas la vie difficile. » Certains parents disent à leurs filles : « Les filles doivent apprendre à bien s’habiller, à se maquiller et surtout, elles doivent apprendre à être douces. » Ce que ces parents disent, en réalité, c’est que tu dois apprendre à t’afficher. Ils disent également des choses telles que : « Ne sois pas une forte femme. À quoi bon, pour une femme, être aussi forte et indépendante ? De telles femmes ne s’habillent jamais bien, mais vivent comme des hommes, et s’affairent à la hâte à longueur de journée, et elles ne sont pas douces non plus. Les femmes sont nées pour être adorées par les hommes. Elles n’ont pas besoin d’être indépendantes ou d’acquérir la moindre compétence. Elles doivent simplement apprendre à bien s’habiller, apprendre à plaire aux hommes et bien faire ce qu’une femme est censée bien faire. Une femme qui est aimée et chérie par les hommes sera heureuse toute sa vie. » Certaines femmes sont conditionnées par leurs parents à cet égard. D’un côté, elles voient comment leur mère se comporte en tant que femme, d’un autre côté, après avoir été conditionnées par leurs parents, elles se transforment en femmes qui sont vraiment agréables à regarder, en s’habillant bien constamment et en s’embellissant. Les gens comme ça existent-ils ? (Oui.) Les femmes qui grandissent dans ce genre d’environnement familial attachent beaucoup d’importance à leur apparence, à leurs vêtements et à leur identité féminine. Elles ne sortent pas de chez elles sans s’être d’abord maquillées et avoir changé de tenue. Certaines femmes, même quand elles sont très prises par leur travail, doivent absolument se laver les cheveux, prendre une douche et se parfumer avant de quitter leur domicile, sinon elles refusent tout simplement de sortir, et quand elles n’ont rien à faire, elles ne font que se regarder dans un miroir et arranger leur coiffure. Qui sait combien de fois par jour ces femmes se regardent dans un miroir ! Elles sont profondément conditionnées par des idées et des opinions telles que : « Une dame se fait belle pour ceux qui l’admirent, alors qu’un gentleman sacrifie sa vie pour ceux qui le comprennent », de sorte qu’elles font très attention à leur ligne et à l’apparence de leur visage. Elles refusent de sortir si leur teint a le moindre défaut, et elles refusent de se montrer en public si elles ont de l’acné. Si, un jour, elles ne sont pas d’humeur à se maquiller, elles ne sortent pas. Ou bien, si elles se sont fait couper les cheveux, mais que le résultat n’est pas très joli, et qu’elles ne sont pas très agréables à regarder, elles ne vont pas travailler, pour éviter que les gens aient une moins bonne opinion d’elles. De telles femmes passent leurs journées à vivre pour ces choses-là. Si elles ont une piqûre de moustique sur la main, elles cachent leur main, ou si la piqûre se trouve sur leur jambe, elles se couvrent les jambes, parce qu’elles n’auront pas l’air jolies en jupe, et de plus, elles refusent de sortir et ne peuvent pas accomplir leur devoir. La moindre petite chose est susceptible de les décourager et de les arrêter dans leur élan, de sorte que la vie devient alors extrêmement difficile et fatigante pour elles. Afin de conserver la dignité d’une dame et d’éviter de s’enlaidir, elles se donnent beaucoup de mal et font beaucoup d’efforts pour prendre soin de leur visage, de leur ligne et de leur coiffure, et pour éviter de s’enlaidir, elles se débarrassent des mauvaises habitudes qu’elles avaient, et de leur paresse. Même si elles sont très prises par leur travail, elles doivent bien s’habiller et s’embellir minutieusement et avec raffinement. Si leurs sourcils ne sont pas bien dessinés, elles les redessinent. Si leur fard à joues n’est pas appliqué uniformément, elles recommencent. À moins d’avoir passé au moins une heure ou deux à se maquiller, elles refusent de sortir de chez elles. Certaines femmes, dès qu’elles se lèvent le matin, se livrent à cette comédie qui consiste à prendre une douche, à bien s’habiller, à changer de tenue. Elles y pensent et y repensent, essaient de mettre ceci ou cela, jusqu’à ce qu’il soit midi et qu’elles n’aient pas encore quitté leur domicile. Ce doit être si difficile pour elles : le peu de temps et d’énergie qu’elles ont est pris par ces choses insensées. Elles ne trouvent absolument pas le temps de faire quoi que ce soit de sérieux, et dès qu’elles ouvrent les yeux, elles ne pensent qu’à bien s’habiller et à se faire belles. Certaines de ces personnes sont influencées par les idées et les opinions de leur mère, tandis que d’autres se voient dire explicitement par leur mère ce qu’elles doivent faire, et certaines apprennent de l’exemple que donne leur mère par ses actes. En résumé, les gens sont conditionnés par leur famille de toutes ces façons.

Certaines familles ont cette opinion : « Les filles devraient être élevées comme des enfants riches et les fils comme des enfants pauvres. » Avez-vous déjà entendu ce dicton ? (Oui, je l’ai déjà entendu.) Que signifie ce dicton ? Ce sont tous des enfants, alors pourquoi les filles devraient-elles être élevées comme des enfants riches et les garçons comme des enfants pauvres ? La culture traditionnelle accorde généralement de la valeur aux garçons et attache moins d’importance aux filles, alors pourquoi ce dicton semble-t-il accorder plus de valeur aux filles qu’aux garçons ? Si une fille est élevée comme une enfant riche, quel genre de fille deviendra-t-elle ? Quel genre de chose deviendra-t-elle ? (Quelqu’un de plutôt trop gâté, prétentieux et autoritaire.) Quelqu’un qui est capricieux, fragile, incapable de supporter la moindre souffrance, incapable d’affection, irrationnel, déraisonnable et incapable de distinguer le bien du mal. Que peut devenir une telle personne ? Est-ce la bonne façon d’éduquer quelqu’un ? (Non.) Élever quelqu’un de cette façon le détruira. Si tu élèves ta fille comme une enfant riche, elle grandira dans un environnement familial qui répondra à tous ses besoins de base et elle aura un minimum de raffinement, mais comprendra-t-elle les vrais principes de comportement ? Si elle ne les comprend pas, alors cette façon d’aborder l’éducation des enfants lui fera du mal et lui nuira, au lieu de la protéger. Quelle est la motivation des parents quand ils élèvent leurs filles en se basant sur ce principe ? Pour eux, une fille élevée de cette façon sera raffinée et ne se fera pas avoir facilement par des hommes qui lui achètent de belles robes, qui lui donnent un peu d’argent de poche ou qui la couvrent de cadeaux et de faveurs dérisoires. Par conséquent, un homme ordinaire ne lui fera pas tourner la tête. Il faudrait que cet homme soit extrêmement riche, un parfait gentleman, qu’il soit extrêmement raffiné, extrêmement sournois et calculateur, et extrêmement rusé pour gagner son cœur, pour lui faire tourner la tête et pour obtenir sa main. Penses-tu qu’il soit bien ou mal de donner ta fille en mariage à quelqu’un comme ça ? Ce n’est assurément pas une bonne chose, n’est-ce pas ? De plus, si tu élèves ta fille comme une enfant riche, alors, outre savoir comment s’amuser, bien s’habiller et faire bonne chère, sera-t-elle capable de discerner les gens pour ce qu’ils sont vraiment ? Aura-t-elle la moindre capacité de survie ? Sera-t-elle capable de vivre aux côtés des autres pendant longtemps ? Pas nécessairement. Il se peut qu’elle ait du mal à faire régner l’ordre dans sa propre vie, auquel cas, les gens comme elle ne sont bons à rien. Ils sont trop gâtés, impérieux et autoritaires, capricieux et effrontés, jouisseurs et dominateurs, intransigeants et insistants, et ils ne savent que manger, boire et s’amuser. En plus de tout cela, cette fille n’aura même pas le bon sens de base nécessaire pour se débrouiller dans la vie, ce qui, de manière imperceptible, posera des problèmes en ce qui concerne sa future survie et sa future vie de famille. Ce n’est pas une bonne chose que ses parents l’éduquent ainsi. Ils ne lui auront pas appris les principes de comportement, mais seulement à profiter de la vie. Donc, si elle ne peut pas gagner suffisamment d’argent à l’avenir, n’aura-t-elle pas à endurer des souffrances ? N’aura-t-elle pas du mal à se débrouiller ? Sera-t-elle capable de le supporter ? Ne sera-t-elle pas fragile chaque fois qu’elle rencontrera des difficultés à l’avenir ? Aura-t-elle la persévérance nécessaire pour affronter toutes ces souffrances ? Ne mise pas là-dessus. En ce qui concerne les gens qui apprécient trop la vie matérielle, qui sont excessivement accoutumés à une vie de facilité et de luxe, et qui n’ont absolument jamais souffert, quel est le plus grand problème, pour ce qui est de leur humanité ? C’est qu’ils sont fragiles et qu’ils n’ont pas la volonté de supporter des souffrances, et les gens comme ça finiront par être détruits. Donc, l’éducation que les enfants reçoivent de leur famille, que ce soit par le biais de leurs parents ou des tendances sociales, émane essentiellement des êtres humains. Que ces divers dictons prennent ou non la forme d’une idée ou d’un point de vue, qu’ils deviennent ou non un mode de vie ou de survie pour les gens, ils amènent les gens à voir ces problèmes dans une perspective extrême, déformée et pleine de préjugés. En bref, ces dictons issus de la famille influencent, dans une mesure plus ou moins grande, la façon dont les individus considèrent les gens et les choses, et la façon dont ils se comportent et agissent. Et comme ces choses t’influencent, elles influenceront également ta poursuite de la vérité. Par conséquent, que ces dictons, ces idées et ces opinions issus des parents soient nobles et d’une grande élévation morale, ou sans prétentions intellectuelles et idiots, tout le monde devrait les réexaminer, les réévaluer, et apprendre à les discerner pour ce qu’ils sont vraiment. S’ils en viennent à exercer une certaine influence sur toi, ou s’ils provoquent une perturbation dans ta vie et dans ta poursuite de la vérité, s’ils sèment complètement la pagaille dans ta vie ou t’empêchent de chercher la vérité et de l’accepter chaque fois que tu fais face aux gens, aux évènements et aux choses, alors tu devrais simplement les abandonner.

Au sein de la société, il y a également des affirmations qui circulent concernant les concepts de quotient émotionnel (QE) et de quotient intellectuel (QI). Ces affirmations suggèrent que les gens n’ont pas à avoir un QI élevé, mais seulement un QE élevé. Le QI a davantage à voir avec le calibre d’une personne, alors que le QE a plus à voir avec les ruses grâce auxquelles une personne fait face au monde. Voilà la compréhension élémentaire que J’ai de ces deux termes. Peut-être que ton quotient intellectuel est très élevé et que tu es vraiment doué pour les études, vraiment instruit et excellent communicant, et que ta capacité à survivre est très importante, mais que ton intelligence émotionnelle n’est pas élevée et que tu ne disposes d’aucune ruse pour faire face au monde, ou que même si tu es vaguement rusé, tes méthodes ne sont guère sophistiquées. Dans ce genre de cas, tes connaissances, tes compétences et tes aptitudes dans un domaine spécialisé te permettent seulement de vivoter au sein de la société et d’avoir des moyens de subsistance élémentaires. Les gens qui ont une intelligence émotionnelle élevée sont particulièrement doués pour ce qui est de se montrer rusés. Ils utilisent diverses forces au sein de la société, des environnements géographiques avantageux ou des occasions favorables, et des informations propices pour provoquer l’enthousiasme et manipuler les choses, ils grossissent quelque chose de quelconque pour en faire quelque chose qui a un certain impact au sein de la société ou d’une communauté, de sorte qu’ils deviennent célèbres et finissent par sortir du lot, et ils deviennent des personnes qui ont gloire et statut. Ce genre de personne possède une intelligence émotionnelle élevée et dispose de nombreuses ruses. Les gens rusés sont essentiellement des rois démoniaques sournois. La société actuelle prône l’intelligence émotionnelle élevée et certaines familles peuvent souvent conditionner leurs enfants de cette façon, en disant : « C’est une bonne chose que tu aies un QI élevé, mais tu dois aussi avoir une intelligence émotionnelle élevée. Tu en as besoin quand tu interagis avec tes camarades de classe, tes collègues, les membres de ta famille et tes amis. Ce que cette société prône le plus n’est pas ta force, mais le fait d’être rusé, de savoir comment te mettre en valeur, de savoir comment faire ta propre promotion et tirer parti des diverses forces et conditions avantageuses au sein de la société, et de savoir comment les faire jouer en ta faveur et te servir, que tu le fasses pour saisir l’occasion de faire fortune ou pour devenir célèbre. Les personnes de ce genre ont toutes une intelligence émotionnelle élevée. » Certaines familles en particulier, ou certains parents qui ont gloire et prestige au sein de la société, éduquent souvent leurs enfants de cette façon, en disant : « Un homme qui a une intelligence émotionnelle est aimé des hommes comme des femmes, alors qu’un homme dépourvu d’intelligence émotionnelle est détesté par tout le monde. Une femme qui a une intelligence émotionnelle sera aimée par toutes sortes d’hommes et de femmes, et de nombreux hommes la poursuivront de leurs assiduités. Alors que si une femme n’a aucune intelligence émotionnelle, peu d’hommes la poursuivront de leurs assiduités, quelle que soit sa beauté. » Les gens qui vivent au sein de la société actuelle, s’ils n’ont aucun discernement quant à ces affirmations issues de leur famille, seront, sans le savoir, influencés par ces idées et par ces opinions, ils mesureront souvent leur propre QI, et surtout, ils se compareront souvent à certaines normes pour déterminer s’ils ont ou non une intelligence émotionnelle et à quel point leur QE est réellement élevé. Que tu aies ou non une conscience forte et claire de ces choses, il va sans dire que les effets conditionnants issus de ta famille à cet égard auront déjà commencé à t’influencer. Ces effets seront peut-être imperceptibles et ils n’occuperont peut-être pas une place importante dans tes pensées, mais quand tu entendras ces choses et que tu n’en auras aucun discernement, tu auras déjà commencé à être conditionné par elles, dans une certaine mesure.

Il y a d’autres effets conditionnants qui proviennent de la famille. Par exemple, les parents disent souvent à leur enfant : « Chaque fois que tu es en présence des autres, tu ne sais pas comment être vigilant et tu te montres toujours stupide et désemparé. Comme dit le dicton : “Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix.” Donc, chaque fois que les gens te parlent, tu dois apprendre à écouter ce qu’ils disent, sinon, tu finiras par être trahi et tu paieras pour ce privilège ! » Certains parents disent-ils souvent cela ? Qu’essaient-ils de dire, en réalité ? Ne sois pas une personne honnête, montre-toi plus calculateur. Autrement dit, lis toujours entre les lignes de ce que dit ton interlocuteur, guette toujours la couche de sens supplémentaire qu’il n’exprime pas par ses paroles, apprends à deviner ce que les autres veulent dire en réalité, puis prends des mesures ou utilise des ruses adaptées en te basant sur cette signification inexprimée. Ne sois pas passif, sinon tu finiras par être trahi et par payer pour ce privilège. Du point de vue de tes parents, ces paroles sont toutes bien intentionnées, et destinées à t’empêcher de faire des choses stupides, ou d’être trahi par les autres au sein de cette communauté malfaisante, et à t’empêcher d’être mené en bateau ou de faire quelque chose d’imprudent. Mais ce dicton est-il en accord avec la vérité ? (Non, il ne l’est pas.) Non, il ne l’est pas. Parfois, les gens sont capables de guetter les significations dissimulées dans ce que les autres disent. Même si tu n’y prêtes pas attention, tu peux, malgré tout, guetter ces significations cachées. Alors, que dois-tu faire ? Selon ce dicton que tes parents te disent – « Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix » – tu devrais te méfier des autres et être vigilant face à eux, à tout moment. Et en même temps que tu te méfies d’eux, tu dois prendre des mesures de protection avant qu’ils ne te nuisent ou qu’ils ne te dupent. Plus important encore, tu devrais frapper le premier et ne pas te mettre dans une situation passive, ou face à un dilemme. Est-ce le but ultime que tes parents veulent atteindre en t’énonçant ce dicton ? (Oui.) Le but est que, chaque fois que tu interagis avec les autres, qu’ils te nuisent ou non, tu ne sois pas passif. Tu dois prendre l’initiative et avoir le manche du couteau dans ta propre main, de sorte que chaque fois que quelqu’un voudra te nuire, non seulement tu pourras te protéger, mais tu pourras aussi prendre l’initiative en le frappant et en lui nuisant, et en étant plus redoutable et impitoyable que lui. Voilà, en réalité, le but et la signification profonde des paroles de tes parents. Si on analyse les choses de cette façon, il est évident que ce dicton n’est pas en accord avec la vérité et qu’il contredit complètement ce que Dieu voulait dire en déclarant aux gens : « Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. » Les principes et les sages voies que Dieu indique aux gens sont destinés à les aider à discerner les procédés malhonnêtes des autres et à empêcher ces gens de céder à la tentation et de s’associer à des personnes malfaisantes, à les aider à s’abstenir d’utiliser des moyens malfaisants pour faire face au mal, et au contraire, à les aider à utiliser les vérités-principes pour faire face à toute malfaisance et à toute personne malfaisante. Alors que la méthode que les parents indiquent à leurs enfants – « Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix » – porte sur le fait de rendre le mal par le mal. De sorte que si ton interlocuteur est malfaisant, tu dois être encore plus malfaisant que lui. Si ses paroles ont un sens caché, tu peux identifier ce sens caché, car tu es supérieur à ton interlocuteur, et en même temps, en te basant sur ce sens caché, tu peux employer des méthodes et des ruses adaptées pour lui faire face, le contrer, l’assujettir et l’amener à te craindre, à se soumettre à toi, et pour lui faire savoir qu’il ne faut pas s’en prendre à toi ou te chercher des noises. Voilà ce que signifie combattre le mal par le mal. Évidemment, le chemin de pratique et le critère de pratique qui te sont communiqués, ainsi que le résultat qui est obtenu grâce à ce dicton, te conduiront à faire le mal et à t’écarter du vrai chemin. Quand tes parents te disent de te comporter ainsi, ils ne te demandent pas d’être quelqu’un qui a la vérité ou quelqu’un qui se soumet à la vérité, et ils ne te demandent pas non plus d’être un authentique être créé. Ils te demandent de combattre et de vaincre le mal en utilisant des méthodes qui sont encore plus malfaisantes que celles de la personne malfaisante qui te fait face. Voilà ce que tes parents veulent dire. Y a-t-il le moindre parent qui dise ceci : « Si une personne malfaisante t’attaque, fais preuve de retenue. Tu dois l’ignorer et la discerner pour ce qu’elle est vraiment. Tout d’abord, identifie l’essence d’une personne malfaisante en elle, et discerne cette personne pour ce qu’elle est. Ensuite, reconnais les actes malfaisants et les tempéraments corrompus en toi qui sont similaires ou identiques aux siens, puis cherche la vérité pour les résoudre. » Y a-t-il des parents pour dire cela à leurs enfants ? (Non.) Quand tes parents te disent : « “Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix.” Tu dois faire attention, sinon tu finiras par être trahi par les autres et par payer pour ce privilège, et tu dois apprendre à frapper le premier », quelle que soit l’intention d’origine de tes parents en disant cela, ou l’effet ultime qui est produit, cela te rend encore plus redoutable, plus puissant, plus impérieux, plus autoritaire et plus vicieux, de sorte que les personnes malfaisantes ont peur de toi et même, elles t’évitent quand elles te voient et n’osent pas te provoquer. N’est-ce pas le cas ? (Si.) Alors, pourrait-on dire que le but de tes parents, quand ils t’énoncent ce dicton, n’est pas de te transformer en une personne qui a un sens de la justice ou en quelqu’un qui possède la vérité, et que leur but n’est pas de faire de toi une personne sage qui est « prudente comme les serpents, et simple comme les colombes » ? Leur but est de te dire que tu dois être une personne puissante au sein de la société, que tu dois être encore plus malfaisant que les autres, et que tu dois être quelqu’un qui utilise le mal pour se protéger, n’est-ce pas ? (En effet.) Quand tes parents te disent : « Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix », que ce soit leur intention d’origine ou l’effet ultime qui est produit, et que tes parents te décrivent les principes et les méthodes de pratique pour faire de telles choses ou, au contraire, qu’ils expriment leurs pensées et leurs opinions sur de telles choses, manifestement, rien de tout cela n’est en accord avec la vérité, et cela va à l’encontre des paroles de Dieu. Tes parents te font devenir une personne malfaisante, et non une personne droite, ou une personne sage qui craint Dieu et s’éloigne du mal. Clairement, les enseignements et le conditionnement de tes parents ne sont pas des choses positives, pas plus qu’ils ne constituent un chemin correct. Même si tes parents voulaient te protéger, et qu’ils avaient les meilleures des intentions en faisant cela, l’effet qu’ils ont produit est pernicieux. Non seulement ils ne sont pas parvenus à te protéger, mais ils t’ont indiqué un chemin incorrect, et t’ont amené à faire le mal et à devenir une personne malfaisante. Non seulement ils ne sont pas parvenus à te protéger, mais en fait, ils t’ont nui, en t’amenant à céder à la tentation et à tomber dans l’injustice, et à t’écarter de l’attention et de la protection de Dieu. De ce point de vue, l’effet conditionnant que ta famille a eu sur toi est davantage susceptible de te rendre égoïste, hypocrite et avide de gloire, de profit et d’un statut social, davantage susceptible de mieux t’intégrer dans des tendances malfaisantes et de te donner des ruses plus sophistiquées pour interagir avec les autres, et de te rendre fuyant, vicieux, impérieux et autoritaire en présence des autres, pour que personne n’ose te chercher des noises ou lever la main sur toi. De leur point de vue, tes parents ont utilisé ces méthodes pour te conditionner afin que tu sois protégé au sein de la société, ou, dans une certaine mesure, pour que tu deviennes une personne digne. Mais du point de vue de la vérité, tes parents ne te permettent pas d’être un véritable être créé. Ils t’amènent à t’écarter des enseignements de Dieu et des méthodes que Dieu emploie pour t’admonester afin que tu te comportes bien, et ils t’amènent également à t’écarter de plus en plus de l’objectif que Dieu te dit de poursuivre. Quelles qu’aient été les intentions d’origine de tes parents en te conditionnant et en t’éduquant, en fin de compte, ces idées qu’ils t’ont conditionné à avoir t’ont seulement apporté la gloire, le profit et le vide, ainsi que tous les actes malfaisants que tu as vécus et révélés, et elles t’ont également apporté la confirmation supplémentaire que ces effets conditionnants avaient un aspect concret au sein de la société, et rien d’autre.

En ce qui concerne les dictons liés au conditionnement que ta famille opère sur toi, tels que : « Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix », si tu les considérais séparément, tu n’y accorderais aucune importance. Tu te dirais que ces dictons sont ordinaires et répandus, que de tels dictons, de telles idées et opinions, ne posent aucun problème majeur. Cependant, si tu compares de tels dictons à la vérité et que tu utilises la vérité pour les disséquer en détail, il devient évident qu’ils posent vraiment des problèmes majeurs. Par exemple, si tes parents te disent sans cesse : « Quand quelqu’un frappe un gong, écoute le son que ce gong produit. Quand quelqu’un parle, écoute sa voix », et que tu utilises ce mode d’existence habilement, alors chaque fois que tu rencontreras des gens, tu t’interrogeras, constamment et inconsciemment, sans t’en rendre compte, sur des questions telles que : « Que veulent-ils dire par là ? Pourquoi ont-ils dit ça ? » Et naturellement, tu t’interrogeras sur les pensées des gens, tu écouteras constamment ce qu’ils disent et tu interagiras avec eux selon ce mode de pensée habituel, de sorte que tu ne contempleras pas la vérité, tu ne te demanderas pas comment t’entendre avec les autres, ou quels sont les principes pour ce qui est d’interagir avec les autres, ou quels sont les principes pour ce qui est de communiquer avec les autres, ou comment faire face aux implications que tu identifies dans les paroles des gens, ou quelle voie Dieu enseigne, ou comment discerner les gens de ce type, ou comment leur faire face, et autres principes de pratique similaires dont tes parents ne t’ont jamais parlé. Ce que tes parents t’ont dit, c’était d’apprendre à douter des pensées des autres, et tu as parfaitement mis en œuvre cette façon de pratiquer. Tu as déjà atteint le stade où tu l’as maitrisée et tu ne peux plus t’empêcher de le faire. Par conséquent, ces problèmes nécessitent que les gens se calment régulièrement, qu’ils réfléchissent soigneusement et fassent l’effort de tirer les choses au clair. D’une certaine manière, tu dois disséquer et discerner ces problèmes clairement. D’une autre manière, chaque fois que ces choses ont lieu, tu dois faire l’effort de changer ta façon de penser, ainsi que ta façon de considérer les gens et les choses. Autrement dit, tu dois changer tes pensées et tes opinions sur la façon de faire face à ces questions. La prochaine fois que tu écouteras quelqu’un parler, et que tu essaieras de t’interroger sur ce que cette personne veut dire en réalité, abandonne cette façon de penser et cette façon de faire face aux gens, et réfléchis bien : « Que veut dire cette personne en disant cela ? Elle ne dit pas les choses directement et tourne sans cesse autour du pot. Cette personne est malhonnête. Mais de quoi parlait-elle, exactement ? Quelle est l’essence de ce qu’elle dit ? Puis-je percevoir cette essence clairement ? Si je peux la percevoir clairement, je vais échanger avec cette personne en utilisant des arguments et des opinions qui sont en accord avec la vérité, en expliquant la question clairement, et en lui faisant comprendre la vérité de cet aspect des choses. Je vais l’aider à corriger ses pensées et ses opinions erronées. De plus, elle parle de façon malhonnête. Je ne veux pas savoir ce qu’elle veut dire par là, ou pourquoi elle parle de manière aussi détournée. Je ne veux pas consacrer mes efforts et mon énergie à spéculer sur ce qu’elle veut dire en réalité. Je ne veux pas payer ce prix et je ne veux rien faire à cet égard. Il me faut simplement reconnaître que cette personne est malhonnête. Même si elle est malhonnête, je ne me livrerai pas à la tromperie avec elle. Elle aura beau tourner autour du pot, je serai honnête avec elle, je dirai tout ce qui doit être dit, et j’énoncerai les choses telles qu’elles sont. Comme l’a dit le Seigneur Jésus : “Que votre parole soit oui, oui, non, non” (Matthieu 5:37). Répondre à la tromperie par l’honnêteté est le critère le plus élevé de la pratique de la vérité. » Si tu pratiques de cette façon, tu abandonneras les méthodes que tes parents t’ont conditionné et enseigné à employer, et tes principes de pratique changeront, eux aussi. Tu seras alors quelqu’un qui poursuit la vérité. Quels que soient les aspects du conditionnement opéré par tes parents que tu abandonnes, chaque fois que des choses apparentées arriveront de nouveau, tu changeras tes pensées et tes opinions erronées sur ces choses, en prenant comme base les paroles de Dieu et en utilisant la vérité comme critère, et tu transformeras ces pensées et ces opinions erronées en pensées et en opinions qui sont entièrement correctes et positives. Autrement dit, si tu juges, considères et gères cette question en prenant les paroles de Dieu et la vérité comme base et comme critère de pratique, alors tu pratiqueras la vérité. À l’inverse, si tu continues à adopter les voies que tes parents t’ont enseignées, ou les idées et les opinions qu’ils t’ont inculquées, comme critère, base et principes de pratique pour faire face à cette question, alors cette manière de pratiquer ne sera pas pratiquer la vérité, pas plus qu’elle ne sera poursuivre la vérité. En fin de compte, ce que les gens gagnent en poursuivant la vérité, c’est l’appréciation et l’expérience de la vérité. Si tu ne poursuis pas la vérité, tu ne gagneras pas une appréciation ou une expérience de la vérité. Ce que tu gagneras, ce ne sera qu’une appréciation et une expérience de la mise en pratique de ce dicton que tes parents t’ont conditionné à suivre. Alors, tandis que les autres parleront de leur expérience et de leur appréciation des paroles de Dieu, tu ne pourras pas te résoudre à dire quoi que ce soit, parce que tu n’auras rien à dire. Tout ce que tu auras, c’est une appréciation et une expérience concrètes des idées et des opinions que ta famille t’a conditionné à avoir. Simplement, tu ne pourras pas te résoudre à en dire quoi que ce soit et il te sera impossible de les partager. Par conséquent, tout ce que tu mettras en pratique, ce sera ce que tu apprécieras, en fin de compte. Si ce que tu pratiques est la vérité, alors ce que tu gagneras, ce sera une appréciation et une expérience des paroles de Dieu et de la vérité. Si tu mets en pratique l’éducation et les consignes que tu as reçues de tes parents, alors ce que tu apprécieras, ce sera l’expérience du conditionnement et de l’éducation traditionnelle reçus de ta famille, et ce que tu gagneras, ce sera seulement les idées que Satan t’inculque, et ta corruption par Satan. Plus tu apprécieras ces choses profondément, plus tu auras l’impression que les idées et les opinions corruptrices de Satan sont utiles et pratiques, et plus tu seras profondément corrompu par Satan. Et si tu pratiques la vérité ? Tu auras de plus en plus une appréciation et une expérience de la vérité, et des paroles et principes que Dieu t’énonce, et tu sentiras que la vérité est la chose la plus précieuse, que Dieu est la source de la vie humaine et que les paroles de Dieu sont la vie des gens.

Note de bas de page :

a. Le texte original ne comporte pas l’expression « le politicien honni de la dynastie Song ».

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