Comment poursuivre la vérité (16) Partie 2

Tout à l’heure, nous avons échangé sur la façon dont la famille fait souvent qu’une personne se sente tiraillée et mal à l’aise. Ils veulent y renoncer complètement, mais ils se sentent coupables dans leur conscience et n’ont pas le cœur à cela. S’ils ne lâchent pas prise, mais s’investissent de tout cœur dans leur famille et s’intègrent à elle, ils se sentent souvent désemparés, car certaines de leurs opinions sont en porte à faux avec leur famille. Les gens ont alors l’impression qu’il est particulièrement difficile de traiter avec leur famille ; ils n’arrivent pas à trouver une compatibilité totale avec elle, mais ils ne peuvent pas non plus s’en détacher complètement. Aujourd’hui, nous allons donc échanger autour de la manière dont une personne doit gérer ses relations avec sa famille. Ce sujet porte sur certains des fardeaux venant de la famille, et constitue la troisième thématique du contenu sur le lâcher-prise avec la famille – le lâcher-prise avec les fardeaux qui viennent de sa famille. Il s’agit d’un sujet important. Quelles sont les choses que vous êtes en mesure de comprendre à propos des fardeaux venant de la famille ? S’agit-il de responsabilités, d’obligations, de piété filiale, et autres ? (Oui.) Les fardeaux venant de la famille impliquent les responsabilités, les obligations et la piété filiale dont une personne doit s’acquitter envers sa famille. D’une part, il s’agit de responsabilités et d’obligations dont une personne doit s’acquitter, mais d’autre part – dans certaines circonstances et pour certaines personnes –, elles deviennent des perturbations dans la vie de la personne, et ces perturbations sont ce que nous appelons des fardeaux. En ce qui concerne les fardeaux familiaux, nous pouvons les aborder sous deux angles. Le premier est celui des attentes des parents. Chaque parent ou aîné a des attentes diverses, grandes ou petites, à l’égard de ses enfants. Ils espèrent que leurs enfants étudieront avec application, qu’ils se comporteront bien, qu’ils excelleront à l’école, qu’ils seront de bons élèves et ne se relâcheront pas. Ils veulent que leurs enfants soient respectés par leurs enseignants et leurs camarades de classe et que leurs notes soient régulièrement supérieures à 80/100. Si l’enfant ramène à la maison un 60/100, il sera battu, et s’il ramène une note inférieure à 60/100, il sera envoyé au piquet pour réfléchir à ses erreurs, ou devra rester immobile en guise de punition. Il n’aura pas le droit de manger, de dormir, de regarder la télévision ou de jouer sur l’ordinateur, et les beaux vêtements et les jouets qui lui avaient été promis ne lui seront pas achetés. Tous les parents ont des attentes variées vis-à-vis de leurs enfants et placent de grands espoirs en eux. Ils espèrent que leurs enfants réussiront dans la vie, qu’ils progresseront rapidement dans leur carrière et apporteront honneur et gloire à leurs ancêtres et à leur famille. Aucun parent ne souhaite que ses enfants deviennent des mendiants, des paysans, ou pire, des voleurs et des bandits. Les parents ne veulent pas non plus que leurs enfants deviennent des citoyens de seconde zone après leur entrée dans la société, qu’ils fouillent les poubelles, soient vendeurs à la sauvette sur les trottoirs ou soient méprisés par les autres. Indépendamment du fait que ces attentes des parents puissent être satisfaites ou non par leurs enfants, les parents ont toujours toutes sortes d’attentes à l’égard de leurs enfants. Ces attentes ne sont que la projection sur leurs enfants de choses ou de poursuites qu’ils considèrent bonnes et nobles, et ils placent leurs espoirs en eux, pour qu’ils puissent réaliser ces souhaits parentaux. Qu’est-ce que ces désirs des parents créent sans le vouloir chez leurs enfants ? (De la pression.) Ils créent de la pression, et quoi d’autre encore ? (Des fardeaux.) Ils deviennent des sources de pressions et des entraves. Comme les parents ont des attentes envers leurs enfants, ils les disciplinent, les guident et les éduquent en fonction de ces attentes ; ils vont même jusqu’à investir dans leurs enfants pour qu’ils répondent à leurs attentes, ou se montrent prêts à payer n’importe quel prix pour eux. Par exemple, les parents espèrent que leurs enfants excelleront à l’école, qu’ils seront les premiers de la classe, qu’ils auront plus de 90/100 à chaque contrôle, qu’ils seront toujours les premiers, ou au pire, qu’ils ne descendront jamais en dessous de la cinquième place. Après avoir exprimé ces attentes, les parents ne font-ils pas en même temps certains sacrifices pour aider leurs enfants à atteindre ces objectifs ? (Si.) Pour que leurs enfants atteignent ces objectifs, ces derniers devront se lever tôt le matin pour réviser les leçons et apprendre par cœur des textes, et leurs parents se lèveront également tôt pour les accompagner. Lorsqu’il fait chaud, ils aident leurs enfants à s’éventer, ils leur préparent des boissons fraîches ou leur achètent des glaces. Ils se lèvent à la première heure pour préparer du lait de soja, des pains au lait et des œufs pour leurs enfants. En période d’examens, notamment, les parents font manger à leurs enfants un pain au lait et deux œufs, en espérant que cela les aidera à obtenir la note de 100/100. Si tu dis : « Je ne peux pas manger tout ça, un seul œuf suffit », ils te répondront : « Ne sois pas bête, tu n’auras que 10/100 si tu ne manges qu’un seul œuf. Manges-en un autre pour maman. Force-toi un peu, si tu réussis à manger celui-ci, tu auras 100/100. ». L’enfant dit : « Je viens de me lever, je ne peux pas encore manger ». « Non, il faut que tu manges ! Sois gentil, écoute ta mère. Maman fait ça pour ton bien, alors vas-y, mange pour ta mère. » Alors, l’enfant se dit : « Maman se soucie tellement de moi. Tout ce qu’elle fait, c’est pour mon bien, alors je vais le manger. » Ce qui est mangé, c’est un œuf, mais qu’est-ce qui est réellement avalé ? De la pression ; une réticence et un refus. La nourriture est bonne et les attentes de sa mère sont élevées, et du point de vue de l’humanité et de la conscience, on devrait les accepter, mais du point de vue de la raison, on devrait résister à ce genre d’amour et ne pas accepter cette façon de faire. Mais, hélas, il n’y a rien que tu puisses faire. Si tu ne manges pas, elle se mettra en colère et tu seras battu, grondé, voire maudit. Certains parents disent : « Regarde-toi, tellement bon à rien que même manger un œuf te demande trop d’efforts. Un beignet et deux œufs, ça ne fait pas 20 points ? N’est-ce pas pour ton bien ? Et pourtant tu ne peux pas les manger – si tu ne peux pas les manger, tu mendieras de la nourriture plus tard. C’est comme tu voudras ! » Il y a aussi des enfants qui ne peuvent vraiment pas manger, mais que leurs parents forcent à manger, et qui ensuite vomissent tout. Le vomissement en lui-même n’est pas grave, mais les parents sont alors encore plus furieux, et les enfants sont non seulement privés d’empathie et de compréhension, mais ils se retrouvent également accablés de reproches. Outre les reproches, leur impression d’avoir déçu leurs parents est renforcée, et ils s’en veulent encore plus. La vie n’est pas facile pour ces enfants, n’est-ce pas ? (Ce n’est pas facile.) Après avoir vomi, tu pleures en secret dans la salle de bain, en faisant semblant de n’avoir pas fini de vomir. En sortant de la salle de bains, tu sèches rapidement tes larmes, en t’assurant que ta mère ne te voit pas. Pourquoi ? Car si elle te voit, elle te grondera et te maudira : « Regarde-toi, tu es un incapable ; pourquoi pleures-tu ? Espèce de bon à rien, tu ne peux même pas manger un si bon repas. Que veux-tu manger ? Si tu devais te priver de ton prochain repas, tu serais capable de manger celui-ci, n’est-ce pas ? Tu es né pour souffrir ! Si tu ne travailles pas dur à l’école, si tu ne réussis pas tes examens, tu finiras à mendier de la nourriture ! » Chaque mot prononcé par ta mère semble avoir pour but d’éduquer, pourtant, il ressemble aussi à un reproche – mais que ressens-tu ? Tu ressens les attentes et l’amour de tes parents. Alors, dans cette situation, quelle que soit la dureté des paroles de ta mère, tu dois les accepter et les digérer, les larmes aux yeux. Même si tu ne peux pas manger, tu dois te forcer, et si tu as la nausée, tu dois quand même manger. Cette vie est-elle facile à supporter ? (Non.) Pourquoi cela ? Quel genre d’éducation reçois-tu à travers les attentes de tes parents ? (La nécessité d’avoir de bons résultats aux examens et de réussir mon avenir.) Tu dois te montrer prometteur, tu dois être à la hauteur de l’amour de ta mère, de son dur labeur et de ses sacrifices, tu dois répondre aux attentes de tes parents et ne pas les décevoir. Ils t’aiment tellement, qu’ils ont tout donné pour toi et ils font tout pour toi en sacrifiant leur vie. Alors, que sont devenus tous leurs sacrifices, leur éducation et même leur amour ? Ils sont devenus pour toi une dette à rembourser, et en même temps, ils sont devenus ton fardeau. C’est ainsi que se forme le fardeau. Que les parents fassent ces choses par instinct, par amour ou du fait d’impératifs sociaux, au bout du compte, recourir à ces méthodes pour t’éduquer et te traiter, et même pour t’inculquer toutes sortes d’idées, n’apporte pas à ton âme la liberté, l’affranchissement, le confort ou la joie. Que t’apportent-elles ? De la tension et de la peur, la condamnation et le mal-être de ta conscience. Quoi d’autre ? (Des chaînes et des contraintes.) Des chaînes et des contraintes. De plus, face à de telles attentes de la part de tes parents, tu ne peux pas t’empêcher de vivre pour leurs espoirs. Pour répondre à leurs attentes, pour ne pas décevoir leurs attentes et pour ne pas les laisser perdre espoir en toi, tu étudies chaque jour toutes les matières avec diligence et application, et tu fais tout ce qu’ils te demandent de faire. Ils ne te laissent pas regarder la télévision, alors tu résistes docilement à la tentation de la regarder, même si tu en as très envie. Où trouves-tu la force de résister ? (Dans la peur de décevoir mes parents.) Tu as peur qu’en n’écoutant pas tes parents tes résultats scolaires baissent considérablement et tu te retrouves dans l’impossibilité d’accéder à une université prestigieuse. Tu n’es pas sûr de ton avenir. Tout se passe comme si, sans la surveillance, les reproches et la répression de tes parents, tu ne savais pas ce que te réserves ton chemin. Tu n’oses pas te libérer de leurs contraintes, tu n’oses pas te libérer de leurs chaînes. Tu ne peux que les laisser t’imposer toutes sortes de règles, les laisser te manipuler, et tu n’oses pas les défier. D’un côté, tu n’as aucune certitude quant à ton avenir ; et d’un autre côté, par acquit de conscience et par humanité, tu ne veux pas les défier et tu ne veux pas leur faire de mal. Comme tu es leur enfant, tu sens bien que tu dois les écouter, car tout ce qu’ils font, ils le font pour ton bien et pour tes perspectives d’avenir. Si bien que lorsqu’ils te fixent toutes sortes de règles, tu te contentes de leur obéir en silence. Même si cent fois d’affilée, tu n’as pas le cœur à le faire, tu ne peux pas t’empêcher d’obéir à leurs ordres. Ils ne t’autorisent pas à regarder la télévision ou à lire des livres pour le plaisir, alors tu ne la regardes pas et tu ne les lis pas. Ils ne te laissent pas te lier d’amitié avec tel ou tel camarade de classe, alors tu ne te lies pas d’amitié avec lui. Ils te disent à quelle heure tu dois te lever, alors tu te lèves à l’heure dite. Ils te disent l’heure à laquelle tu dois te reposer, alors tu te reposes à l’heure dite. Ils te disent combien de temps tu dois étudier, alors tu étudies pendant le temps requis. Ils te disent combien de livres tu dois lire, combien de compétences extrascolaires tu dois acquérir, et tant qu’ils te donnent les moyens financiers nécessaires à tes apprentissages, tu les laisses te dicter ta conduite et te contrôler. Certains parents placent notamment des attentes particulières sur leurs enfants : ils espèrent que ces derniers pourront les surpasser, et plus encore que leurs enfants puissent réaliser un souhait qu’ils n’ont pas été en mesure d’accomplir eux-mêmes. Par exemple, certains parents auraient voulu devenir danseurs, mais pour diverses raisons – telles que l’époque à laquelle ils ont grandi ou la situation de leur famille – ils n’ont finalement pas réussi à réaliser ce souhait. Ils projettent alors ce souhait sur toi. Ainsi, en plus de te demander d’être parmi les meilleurs dans tes études et d’accéder à une université prestigieuse, ils t’inscrivent à des cours de danse. Ils t’obligent à apprendre différents styles de danse après l’école, à travailler davantage en cours de danse, à t’entraîner davantage à la maison et à être le meilleur du cours. En somme, ils exigent non seulement que tu sois admis dans une université prestigieuse, mais aussi que tu deviennes danseur. Tu as le choix entre devenir danseur ou aller dans une université prestigieuse pour faire des études supérieures et obtenir un doctorat. Tu n’as le choix qu’entre ces deux voies. Dans leurs attentes, d’une part, ils espèrent que tu travailleras dur à l’école, que tu accéderas à une université prestigieuse, que tu te démarqueras des autres étudiants et que tu auras un avenir prospère et glorieux. D’autre part, ils projettent sur toi leurs souhaits inassouvis, en espérant que tu pourras les réaliser pour eux. Ainsi, pour ce qui est de tes études ou de ta future carrière, tu te retrouves à porter deux fardeaux à la fois. D’un côté, tu dois répondre à leurs attentes et les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour toi, en t’efforçant de te démarquer de tes pairs, afin qu’ils puissent jouir d’une vie agréable. Et d’un autre côté, tu dois réaliser les rêves qu’ils n’ont pas su accomplir dans leur jeunesse et les aider à réaliser leurs souhaits. C’est épuisant, n’est-ce pas ? (Oui.) L’un ou l’autre de ces fardeaux aurait déjà été plus que suffisant pour toi ; l’un ou l’autre suffirait à te faire te sentir à l’étroit et à étouffer. En particulier, à l’époque actuelle où la concurrence est extrêmement féroce, les nombreuses exigences que les parents imposent à leurs enfants sont tout simplement insupportables et inhumaines ; elles sont tout à fait déraisonnables. Comment les incroyants appellent-ils cela ? Du chantage émotionnel. Quel que soit le nom qu’ils lui donnent, les incroyants ne peuvent pas résoudre ce problème, et ils ne peuvent pas expliquer clairement l’essence de ce problème. Ils appellent cela du chantage émotionnel, mais nous, comment l’appelons-nous ? (Chaînes et fardeau.) Nous appelons cela des fardeaux. Concernant les fardeaux, est-ce là quelque chose que l’individu doit porter ? (Non.) C’est quelque chose qui vient en plus, quelque chose de supplémentaire que tu prends en charge. Cela ne t’appartient pas. Ce n’est pas quelque chose que ton corps, ton cœur et ton âme possèdent ou dont ils ont besoin, mais quelque chose d’ajouté. Cela vient de l’extérieur, pas de l’intérieur.

Tes parents ont toutes sortes d’attentes à l’égard de tes études et de tes choix de carrière. Cependant, ils ont fait de nombreux sacrifices et investi beaucoup de temps et d’énergie pour que tu puisses répondre à leurs attentes. Il s’agit pour eux d’une part de t’aider à réaliser leurs propres souhaits, et d’autre part, à satisfaire leurs attentes. Que les attentes de tes parents soient raisonnables ou non, en résumé, ces comportements des parents, ainsi que les points de vue, les attitudes et les méthodes qu’ils adoptent, constituent autant de chaînes invisibles pour chaque individu. Peu importe que leur prétexte soit l’amour qu’ils te portent, tes perspectives d’avenir ou de faire en sorte que tu puisses avoir une vie future agréable, quels que soient les prétextes, en somme, l’objectif et les méthodes de ces exigences, ainsi que le point de départ de leur pensée, constituent une forme de fardeau pour tout individu. Ils ne sont pas un besoin de l’humanité. Puisqu’ils ne sont pas un besoin de l’humanité, les conséquences que ces fardeaux entraînent ne peuvent être que de déformer, pervertir et fragmenter l’humanité de chacun ; ils persécutent, blessent et oppriment l’humanité de chacun. Ces conséquences ne sont pas bénignes, mais malignes, et elles affectent même la vie de la personne. Dans leur rôle de parents, ils exigent de toi diverses choses qui vont à l’encontre des besoins de l’humanité, ou certaines choses qui vont à l’encontre des instincts de l’humanité ou les transcendent. Par exemple, ils peuvent n’autoriser leurs enfants à dormir que cinq ou six heures par nuit pendant leur croissance. Les enfants ne peuvent pas se reposer avant 23 heures et doivent se lever à 5 heures. Ils ne peuvent pas faire d’activités récréatives et ne peuvent pas se reposer le dimanche. Ils doivent faire un certain nombre de devoirs et de lectures extrascolaires, et certains parents insistent même pour que leurs enfants apprennent une langue étrangère. En somme, en plus des cours dispensés à l’école, tu dois acquérir un certain nombre de compétences et de connaissances supplémentaires. Si tu n’étudies pas, tu n’es pas un bon enfant, obéissant, travailleur ou raisonnable, mais tu es nul, un bon à rien et un imbécile. Sous prétexte d’espérer le meilleur pour leurs enfants, tes parents te privent de la liberté de dormir, de la liberté de ton enfance, ainsi que des moments heureux de ton enfance, mais aussi de toutes sortes de droits dont tu devrais jouir en tant que mineur. Au minimum, lorsque ton corps a besoin de repos – par exemple, si tu as besoin de sept à huit heures de sommeil pour que ton corps récupère – ils ne te laissent te reposer que cinq à six heures, ou parfois tu dors sept à huit heures, mais il y a une chose que tu ne peux pas supporter, c’est que tes parents ne cessent de te critiquer, ou qu’ils te disent des choses comme : « À partir de maintenant, tu n’as plus besoin d’aller à l’école. Reste à la maison et dors ! Puisque tu aimes dormir, tu vas pouvoir dormir toute ta vie à la maison. Puisque tu ne veux pas aller à l’école, tu mendieras de la nourriture plus tard ! » Être traité ainsi uniquement parce que tu ne t’es pas levé assez tôt une seule fois, n’est-ce pas un traitement inhumain ? (Si.) Alors, pour éviter cette situation tellement désagréable, tu ne peux que faire des compromis et te restreindre ; tu veilles à te réveiller à 5 heures du matin et tu ne te couches qu’après 23 heures. Est-ce que tu te restreins volontairement de la sorte ? Es-tu content de le faire ? Non. Tu n’as pas d’autre choix. Si tu ne fais pas ce que tes parents te demandent, il se pourrait qu’ils te regardent de travers ou qu’ils te grondent. Ils ne te battront pas, mais ils te diront simplement : « Nous avons jeté ton cartable à la poubelle. Tu n’as plus besoin d’aller à l’école. Reste comme ça. Quand tu auras 18 ans, tu pourras aller ramasser les ordures ! » Ils ne te battent pas, ne te grondent pas, mais ce déluge de critiques est une façon de te provoquer, et tu ne le supportes pas. Qu’est-ce que tu ne supportes pas ? Tu ne supportes pas que tes parents te disent : « Si tu dors une heure ou deux de plus, plus tard, tu finiras à mendier de la nourriture comme un clochard ». Au fond de toi, tu te sens particulièrement mal à l’aise et triste à l’idée de dormir ces deux heures supplémentaires. Tu as l’impression de devoir à tes parents ces deux heures de sommeil supplémentaires, de les avoir déçus après tout le travail qu’ils ont investi en toi pendant tant d’années, et les inquiétudes sincères qu’ils ont nourries à ton égard. Tu te détestes et tu penses : « Pourquoi suis-je si nul ? Que puis-je faire de ces deux heures de sommeil supplémentaires ? Cela améliorera-t-il mes notes ou m’aidera-t-il à entrer dans une université prestigieuse ? Comment puis-je être si peu attentif ? Lorsque le réveil sonne, je devrais me lever. Pourquoi ai-je dormi un peu plus longtemps ? » Tu réfléchis et tu te dis : « Je suis vraiment fatigué. J’ai vraiment besoin de me reposer ! » Puis tu réfléchis encore : « Je ne peux pas penser comme ça. N’est-ce pas défier mes parents que de penser ainsi ? Si je pense ainsi, ne vais-je pas devenir un mendiant plus tard ? Penser ainsi, c’est décevoir mes parents. Je devrais les écouter et me montrer moins têtu ». Sous le poids des diverses punitions et règles établies par tes parents, ainsi que de leurs diverses exigences – qu’elles soient raisonnables ou déraisonnables – tu te montres de plus en plus docile, mais dans le même temps, tout ce que tes parents font pour toi devient, imperceptiblement, tes entraves et ton fardeau. Tu as beau essayer, tu ne peux pas t’en débarrasser ou y échapper ; tu ne peux que porter ce fardeau où que tu ailles. De quel fardeau s’agit-il ? « Tout ce que mes parents font, c’est pour mon avenir. Je suis jeune et ignorant, je dois donc écouter mes parents. Tout ce qu’ils font est juste et bon. Ils ont trop souffert et trop investi pour moi. Je dois travailler dur pour eux, étudier assidûment, trouver un bon travail plus tard et gagner de l’argent pour les soutenir, leur donner une bonne vie et m’acquitter de la dette que j’ai envers eux. Voilà ce que je dois faire et ce que je dois penser ». Cependant, lorsque tu penses à la façon dont tes parents t’ont traité, lorsque tu te souviens des années difficiles que tu as vécues, de l’enfance heureuse que tu as perdue, et surtout du chantage émotionnel exercé par tes parents, tu sens bien au fond de toi que tout ce qu’ils ont fait n’était pas pour les besoins de ton humanité, ni pour les besoins de ton âme. C’était un fardeau. Bien que tu penses ainsi, tu n’as jamais osé haïr, jamais osé regarder les choses en face ni jamais osé examiner rationnellement tout ce que tes parents ont fait ou leur attitude envers toi de la manière dont Dieu te l’a dit. Tu n’as jamais osé traiter tes parents de la manière la plus appropriée, n’est-ce pas ? (Oui.) Jusqu’à présent, en matière d’études et de choix de carrière, avez-vous discerné les efforts consentis et le prix payé par vos parents pour vous, et ce qu’ils vous demandent de faire et ce qu’ils prétendent que vous devriez poursuivre ? (Je n’ai pas discerné ces choses avant, et je pensais que ce que mes parents faisaient, ils le faisaient par amour pour moi et pour me donner un meilleur avenir. Maintenant, grâce à l’échange de Dieu, j’ai un peu plus de discernement, et je ne vois plus les choses de la même façon.) Alors, qu’est-ce qui se cache derrière cet amour ? (Des chaînes, un asservissement et un fardeau.) En fait, c’est la privation de la liberté humaine et la privation du bonheur de l’enfance ; c’est une répression inhumaine. Si l’on appelait cela « abus », vous ne pourriez pas accepter ce terme en toute conscience. On ne peut donc parler que de privation de la liberté humaine et du bonheur de l’enfance, ainsi que d’une forme d’oppression des mineurs. Si nous disions qu’il s’agit d’intimidation, ce ne serait pas tout à fait exact. C’est simplement que tu es jeune et ignorant, et qu’ils ont le dernier mot sur tout. Ils ont le contrôle total de ton monde et tu deviens, sans le savoir, leur marionnette. Ils te disent ce qu’il faut faire et tu le fais. S’ils veulent que tu apprennes à danser, alors tu dois apprendre à danser. Si tu dis : « Je n’aime pas apprendre la danse ; je n’aime pas ça, je n’arrive pas à suivre le rythme et j’ai un mauvais équilibre », ils diront : « Tant pis. Tu dois apprendre la danse parce que j’aime ça. Tu dois le faire pour moi ! » Tu dois apprendre, même si c’est en larmes. Parfois, ta mère te dira même : « Apprends la danse pour maman, écoute ce que dit ta mère. Tu es encore jeune et tu ne comprends pas, mais quand tu seras grand, tu comprendras. Je fais cela pour ton bien ; tu sais, je n’avais pas les moyens quand j’étais jeune, et personne ne m’a payé de cours de danse. Maman n’a pas eu une enfance heureuse. Mais toi, tu as la belle vie maintenant. Ton père et moi gagnons et économisons de l’argent pour que tu puisses apprendre la danse. Tu es une vraie petite princesse, un vrai petit prince. Tu as tellement de chance ! Maman et papa font cela parce que nous t’aimons. » Et comment réagis-tu lorsque tu entends cela ? Tu restes sans voix, n’est-ce pas ? (Oui.) Les parents croient souvent que les enfants ne comprennent rien et que tout ce que disent les adultes est vrai ; ils pensent que les enfants ne savent ni discerner le bien du mal ni déterminer ce qui est juste pour eux. Ainsi, avant que leurs enfants aient atteint l’âge adulte, les parents disent souvent des choses auxquelles ils ne croient pas véritablement eux-mêmes pour fourvoyer leurs enfants et engourdir leur jeune cœur, et les pousser, de gré ou de force, à se conformer à leurs arrangements sans leur laisser le choix. Dès qu’il est question d’éducation, de transmission d’idées, et de certaines choses qu’ils exigent de leurs enfants, beaucoup plus de parents encore se justifient souvent en disant ce qu’ils veulent. En outre, près de 99,9 % des parents n’utilisent pas de méthodes correctes et positives pour guider leurs enfants dans la manière de faire et de comprendre toutes choses. Au lieu de cela, ils inculquent de force leurs préférences unilatérales et les choses qu’ils pensent être bonnes à leurs enfants et les forcent à les accepter. Bien entendu, 99,9 % des choses que les enfants acceptent non seulement ne correspondent pas à la vérité, mais ne sont pas non plus les pensées et les points de vue que les gens devraient avoir. Dans le même temps, elles ne correspondent pas non plus aux besoins d’humanité des enfants de cet âge. Par exemple, certains enfants de cinq ou six ans jouent à la poupée, sautent à la corde ou regardent des dessins animés. N’est-ce pas normal ? Quelles sont les seules responsabilités des parents dans cette situation ? Surveiller, réguler, donner des conseils positifs, aider leurs enfants à ne pas accepter de choses négatives pendant cette période, et les laisser accepter les choses positives qui devraient être acceptées par cette tranche d’âge. Par exemple, à cet âge, ils devraient apprendre à s’entendre avec les autres enfants, à aimer leur famille, leur mère et leur père. Les parents devraient mieux les éduquer, leur faire comprendre que l’homme vient de Dieu, qu’ils doivent être de bons enfants, apprendre à écouter les paroles de Dieu, à prier lorsqu’ils sont en difficulté ou réticents à obéir, entre autres aspects positifs de l’éducation – le reste consiste à satisfaire leurs intérêts d’enfants. Par exemple, il ne faut pas reprocher aux enfants de vouloir regarder des dessins animés et jouer à la poupée. En voyant leur enfant de cinq ou six ans regarder des dessins animés et jouer à la poupée, certains parents le réprimandent : « Tu es un incapable ! À ton âge, tu devrais te concentrer sur les études ou le travail. À quoi bon regarder des dessins animés ? Ce ne sont que des souris et des chats, tu n’as rien de mieux à faire ? Il n’y a que des animaux dans ces dessins animés, tu ne peux pas regarder quelque chose qui montre des gens ? Quand grandiras-tu ? Jette cette poupée ! Tu es trop grande pour jouer à la poupée. Tu es une bonne à rien ! » Pensez-vous que les enfants peuvent comprendre ce que les adultes veulent dire lorsqu’ils entendent cela ? Que ferait un enfant de cet âge s’il ne jouait pas à la poupée ou dans la boue ? Devrait-il construire la bombe atomique ? Créer des logiciels ? En est-il capable ? À cet âge, les enfants doivent s’amuser avec des jeux de construction, des petites voitures et des poupées ; c’est normal. Lorsqu’ils sont fatigués de jouer, ils doivent se reposer, rester en bonne santé et être heureux. Lorsqu’ils se montrent capricieux ou refusent d’entendre raison, ou bien lorsqu’ils causent délibérément des problèmes, les adultes doivent les éduquer : « Ce n’est pas correct. Ce n’est pas ainsi qu’un bon enfant doit agir. Dieu n’aime pas ça, et maman et papa n’aiment pas ça non plus ». Il incombe aux parents de conseiller leurs enfants, et non de recourir à leurs façons de faire, à leurs points de vue, à leurs désirs et à leurs ambitions d’adultes pour leur inculquer ou leur imposer quelque chose. Quel que soit l’âge de l’enfant, la responsabilité des parents à son égard consiste simplement à le guider, à l’éduquer, à veiller sur lui et à le conseiller. Lorsque les parents voient leurs enfants manifester des pensées, des pratiques et des comportements extrêmes, ils doivent leur donner des conseils positifs et les guider pour les corriger, en leur faisant comprendre ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est positif et ce qui est négatif. Telle est la responsabilité que les parents doivent assumer. C’est alors que, grâce aux méthodes d’éducation et aux conseils appropriés de leurs parents, les enfants apprendront inconsciemment de nombreuses choses qu’ils ne connaissaient pas auparavant. Ainsi, lorsque les gens acceptent de nombreuses choses positives et apprennent un peu à distinguer le bien et le mal dès leur plus jeune âge, leur âme et leur humanité seront normales et libres – leur âme ne sera ni altérée ni opprimée d’aucune façon. Indépendamment de leur santé physique, au moins, leur esprit sera sain et inaltéré, car ils auront grandi dans un environnement éducatif bienveillant, et ils n’auront pas été opprimés dans un milieu malsain. Au fur et à mesure que leurs enfants grandissent, les responsabilités et les obligations des parents consistent à ne pas exercer de pression sur leurs enfants, à ne pas les brider, ni à interférer dans leurs choix, en ajoutant un fardeau après l’autre. Au contraire, à mesure que leurs enfants grandissent, indépendamment de leur personnalité et de leur calibre, la responsabilité des parents est de les guider dans une direction positive et bienveillante. Lorsque leurs enfants manifestent un langage, un comportement ou des pensées spécifiquement inappropriés, les parents doivent leur donner des conseils spirituels, les guider dans leur comportement et les ramener dans le droit chemin en temps utile. Quant à savoir si leurs enfants sont disposés à étudier, s’ils travaillent bien, s’ils sont intéressés par l’acquisition des connaissances et des compétences, et ce qu’ils pourront faire une fois adultes, ces éléments doivent être adaptés à leurs dons naturels et à leurs préférences, ainsi qu’à l’orientation de leurs intérêts, afin qu’ils puissent grandir sainement, librement et avec vigueur au fil de leur éducation – telle est la responsabilité dont les parents doivent s’acquitter. Telle est l’attitude que les parents doivent adopter à l’égard de la croissance, des études et de la carrière de leurs enfants, plutôt que de les forcer à réaliser leurs souhaits, leurs aspirations, leurs préférences et même leurs désirs personnels. De cette manière, d’une part, les parents n’ont pas à faire de sacrifices supplémentaires et, d’autre part, les enfants peuvent grandir librement et apprendre ce qu’ils ont à apprendre grâce à l’éducation correcte et adéquate dispensée par leurs parents. Le point le plus important est que les parents traitent leurs enfants correctement en fonction de leurs talents, de leurs intérêts et de leur humanité ; s’ils traitent leurs enfants en appliquant le principe selon lequel « le destin des gens est entre les mains de Dieu », alors le résultat final sera nécessairement positif. Traiter les enfants en appliquant le principe selon lequel « le destin des gens est entre les mains de Dieu » ne signifie pas que tu seras empêché de gérer tes enfants ; tu dois les discipliner lorsqu’ils en ont besoin, et être strict si nécessaire. Qu’il soit strict ou plus permissif, le principe de traitement des enfants consiste, comme nous venons de le dire, à les laisser suivre leur cours naturel, à les guider et à les aider de manière positive, puis, en fonction de la situation concrète des enfants, à leur apporter assistance et soutien en termes de compétences, de connaissances ou de ressources, dans la mesure de tes possibilités. Voilà la responsabilité que les parents doivent assumer, plutôt que de forcer leurs enfants à faire ce qu’ils ne veulent pas faire, ou à faire quelque chose qui va à l’encontre de l’humanité. En somme, les attentes à l’égard des enfants ne devraient pas être fondées sur la compétition et les besoins sociaux actuels, sur les tendances ou les revendications sociétales, ou sur les diverses idées relatives à la manière dont les gens traitent leurs enfants dans la société. Elles doivent avant tout se fonder sur les paroles de Dieu et sur le principe selon lequel « tout est entre les mains de Dieu ». Voilà à quoi les gens devraient se consacrer le plus. Quant au genre de personnes que les enfants deviendront plus tard, au type de travail qu’ils choisiront et à leur vie matérielle future, entre les mains de qui ces choses se trouvent-elles ? (Les mains de Dieu.) Elles sont entre les mains de Dieu, et non entre celles des parents ou de qui que ce soit d’autre. Si les parents ne peuvent pas contrôler leur propre destin, comment pourraient-ils contrôler celui de leurs enfants ? Si les gens ne peuvent pas contrôler leur propre destin, comment leurs parents pourraient-ils le contrôler ? En tant que parents, les gens ne doivent donc pas faire de bêtises dès lors que ce sont les études et la carrière de leurs enfants qui sont en jeu. Ils doivent traiter leurs enfants de manière raisonnable, en ne transformant pas leurs propres attentes en fardeaux pour leurs enfants, en ne transformant pas leurs propres sacrifices, leur investissement et leurs souffrances en fardeaux pour leurs enfants, et en ne faisant pas de la famille un purgatoire pour leurs enfants. C’est un fait que les parents doivent comprendre. Certains d’entre vous se demanderont peut-être : « Quel type de relation les enfants doivent-ils donc avoir avec leurs parents ? Doivent-ils les traiter comme des amis, des collègues, ou maintenir une relation fondée sur le respect dû aux aînés ? » Tu peux régler cette question comme tu l’entends. Laisse les enfants choisir ce qu’ils veulent et fais ce que tu crois être le mieux. Il ne s’agit là que de questions insignifiantes.

Comment les enfants doivent-ils aborder les attentes de leurs parents ? Que ferais-tu si tu avais affaire à des parents qui font du chantage émotionnel à leurs enfants, des parents aussi déraisonnables et démoniaques ? (Je cesserais d’écouter leurs enseignements ; je verrais les choses selon la parole de Dieu.) D’une part, tu dois voir que leurs méthodes d’éducation, sur le plan des principes, sont erronées, et que la manière dont ils te traitent nuit à ton humanité et te prive de tes droits humains. D’autre part, tu dois toi-même croire que le destin des gens est entre les mains de Dieu. Ce que tu aimes étudier, ce en quoi tu excelles ou ce que ton calibre humain est capable d’accomplir, tout cela est prédestiné par Dieu et on ne peut rien y changer. Bien que tes parents t’aient donné naissance, ils ne peuvent rien y changer non plus. Par conséquent, quoi que tes parents te demandent de faire, si c’est quelque chose que tu ne peux pas faire, que tu ne peux pas réaliser ou que tu ne veux pas faire, tu peux refuser. Tu peux aussi les raisonner et te rattraper sur d’autres points, afin d’apaiser leurs inquiétudes à ton égard. Tu dis : « Calmez-vous ; le destin des gens est entre les mains de Dieu. Je ne prendrai en aucun cas le mauvais chemin ; je prendrai assurément le bon chemin. Avec l’aide de Dieu, je deviendrai certainement quelqu’un d’authentique, quelqu’un de bien. Je ne décevrai pas vos attentes à mon égard, et je n’oublierai pas non plus la bonté avec laquelle vous m’avez élevé. » Comment les parents réagiraient-ils après avoir entendu ces paroles ? Si les parents sont incroyants ou qu’ils appartiennent aux démons, ils deviendraient furieux. Car, lorsque tu dis : « Je n’oublierai pas la bonté avec laquelle vous m’avez élevé et je ne vous décevrai pas », ce ne sont que des paroles en l’air. As-tu déjà accompli cela ? As-tu fait ce qu’ils t’ont demandé ? Es-tu capable de te distinguer parmi tes pairs ? Peux-tu devenir haut fonctionnaire ou faire fortune pour qu’ils puissent avoir une bonne vie ? Peux-tu les aider à obtenir des avantages tangibles ? (Non.) On ne sait pas, ce ne sont là que des incertitudes. Qu’ils soient en colère, heureux ou qu’ils supportent les choses en silence, quelle attitude devrais-tu adopter ? Les gens viennent en ce monde pour remplir la mission que Dieu leur a confiée. Les gens ne devraient pas vivre pour satisfaire les attentes de leurs parents, pour les rendre heureux, pour leur apporter la gloire ou pour leur permettre de mener une vie prestigieuse aux yeux des autres. Ce n’est pas de ta responsabilité. Ils t’ont élevé ; et quoi qu’il leur en ait coûté, ils l’ont fait de leur plein gré. C’était leur responsabilité et leur obligation. Quant aux attentes qu’ils ont placées sur toi, aux souffrances qu’ils ont endurées à cause de ces attentes, à l’argent qu’ils ont dépensé, au nombre de personnes qui les ont rejetés et méprisés, et aux sacrifices qu’ils ont consentis, tout cela était volontaire. Tu n’as rien demandé, tu ne les as pas obligés à le faire, et Dieu non plus. Ils avaient leurs propres raisons de faire cela. De leur point de vue, ils ne l’ont fait que pour eux-mêmes. En apparence, c’était pour que tu aies une bonne vie et de bonnes perspectives d’avenir, mais en réalité, c’était pour se glorifier eux-mêmes et ne pas être déshonorés. Par conséquent, tu n’es pas obligé de leur rendre quoi que ce soit ni de répondre à leurs souhaits et à leurs attentes te concernant. Pourquoi n’as-tu pas cette obligation ? Parce que ce n’est pas ce que Dieu te demande de faire ; ce n’est pas une obligation qu’Il t’a donnée. Ta responsabilité envers eux est de faire ce que les enfants doivent faire quand les parents ont besoin d’eux, faire de ton mieux pour assumer tes responsabilités d’enfant. Même si ce sont eux qui t’ont donné naissance et qui t’ont élevé, tes responsabilités envers eux se limitent à faire la lessive, la cuisine et le ménage lorsqu’ils ont besoin de toi pour les aider, et à rester à leur chevet lorsqu’ils sont malades. C’est tout. Tu n’es pas obligé d’agir en fonction de ce qu’ils disent, et tu n’es pas obligé d’être leur esclave. De plus, tu n’es pas obligé d’assumer leurs rêves inassouvis, n’est-ce pas ? (C’est vrai.)

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