Comment poursuivre la vérité (18) Partie 2
Lors de notre dernière réunion, nous avons échangé sur un contenu qui concernait les attentes parentales, dans le cadre de « l’abandon des fardeaux qui viennent de la famille. » Nous avons fini d’échanger sur les principes pertinents et les grands thèmes impliqués dans tout cela. Maintenant, nous allons échanger sur un autre aspect de l’abandon des fardeaux qui viennent de la famille : l’abandon des attentes vis-à-vis des enfants. Cette fois, nous allons inverser les rôles. Concernant le contenu qui porte sur le fait d’aborder les attentes parentales, il s’agit là de certaines des choses que les gens devraient faire, du point de vue d’un enfant. Pour ce qui est de la façon dont les enfants devraient aborder et gérer les diverses attentes que leurs parents ont vis-à-vis d’eux et les diverses approches que leurs parents utilisent avec eux, ainsi que les principes que les enfants devraient pratiquer, tout cela concerne le fait d’aborder correctement les différents problèmes qui proviennent des parents, du point de vue d’un enfant. Aujourd’hui, nous allons échanger sur le thème de « l’abandon des attentes vis-à-vis des enfants », thème qui porte sur la gestion des divers problèmes que les gens ont en ce qui concerne leurs enfants, du point de vue d’un parent. Il y a là des leçons à tirer et des principes à respecter. En tant qu’enfant, le plus important, c’est la façon dont tu devrais faire face aux attentes de tes parents, le genre d’attitude que tu devrais adopter vis-à-vis de ces attentes, ainsi que la voie que tu devrais suivre, et les principes de pratique que tu devrais avoir dans cette situation. Naturellement, toute personne a la possibilité d’être un parent, ou est peut-être déjà un parent. Cette question touche aux attentes et aux attitudes que les gens ont vis-à-vis de leurs enfants. Que tu sois le parent ou l’enfant, tu devrais avoir différents principes pour faire face aux attentes de l’autre partie. Les enfants ont des principes qu’ils devraient respecter quand il s’agit d’aborder les attentes de leurs parents, et naturellement, les parents ont également des vérités-principes qu’ils devraient respecter pour aborder les attentes de leurs enfants. Alors, commencez par réfléchir : à l’heure actuelle, quels sont les principes que vous pouvez voir, ou auxquels vous pouvez penser, que les parents devraient respecter dans leur façon de traiter leurs enfants ? Si nous parlons de principes, cela risque de vous paraître un peu éloigné, et le sujet pourrait être un peu trop vaste et profond, alors parlons plutôt des attentes que tu aurais vis-à-vis de tes enfants si tu étais parent. (Dieu, si je dois devenir parent un jour, avant toute chose, j’espère que mes enfants seront en bonne santé et qu’ils grandiront en bonne santé. En outre, j’espère qu’ils pourront avoir leurs propres rêves et qu’ils seront ambitieux pour ce qui est de les accomplir dans la vie, qu’ils auront de bonnes perspectives d’avenir. Voilà les deux choses principales que j’espère.) Espères-tu que tes enfants deviendront des fonctionnaires de haut rang ou qu’ils deviendront très riches ? (J’espère cela également. J’espère qu’ils pourront au moins réussir dans le monde, être meilleurs que les autres et être admirés par eux.) Les exigences les plus élémentaires que les parents ont pour leurs enfants, c’est qu’ils se portent bien physiquement, qu’ils réussissent leur carrière, qu’ils s’élèvent dans le monde et que tout se passe bien dans leur vie. Les parents ont-ils d’autres attentes pour leurs enfants ? Ceux qui ont des enfants, exprimez-vous. (J’espère que mes enfants seront en bonne santé et que tout se passera bien dans leur vie, que celle-ci sera paisible et qu’ils vivront en sécurité. J’espère qu’ils vivront en harmonie avec leur famille, qu’ils respecteront les gens âgés et prendront soin des jeunes.) Autre chose ? (Si je dois devenir parent un jour, en dehors des attentes qui viennent d’être évoquées, j’espère aussi que mes enfants seront obéissants et sensés, qu’ils feront preuve de piété filiale à mon égard, et que je pourrai compter sur eux pour qu’ils prennent soin de moi quand je serai vieille.) Cette attente est assez essentielle. Que les parents espèrent que leurs enfants fassent preuve de piété filiale à leur égard est une attente relativement traditionnelle, que les gens ont dans leurs notions et leur inconscient. Cette question est assez représentative.
L’abandon des attentes vis-à-vis des enfants est une part très importante de l’abandon des fardeaux qui viennent de la famille. Tous les parents ont certaines attentes vis-à-vis de leurs enfants. Que ces attentes soient conséquentes ou modestes, proches ou lointaines, elles constituent une attitude que les parents ont envers le comportement, les actes, la vie de leurs enfants, ou envers la façon dont leurs enfants les abordent en tant que parents. Ces attentes constituent également un type d’exigences spécifiques. Ces exigences spécifiques sont, du point de vue de leurs enfants, des choses qu’ils doivent faire parce que, selon les notions traditionnelles, les enfants ne peuvent pas s’opposer aux ordres de leurs parents, et s’ils le font, c’est qu’ils sont dépourvus d’amour filial. Par conséquent, beaucoup de gens portent de grands et lourds fardeaux à ce sujet. Alors, les gens ne devraient-ils pas comprendre si les attentes spécifiques que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants sont raisonnables ou non, et si leurs parents devraient avoir ces attentes ou non, ainsi que lesquelles de ces attentes sont raisonnables, lesquelles sont déraisonnables, lesquelles sont légitimes et lesquelles sont forcées et illégitimes ? En outre, il y a des vérités-principes que les gens sont censés comprendre et respecter concernant la façon dont ils devraient aborder les attentes parentales, la façon dont ils devraient accepter ou rejeter ces attentes parentales, et l’attitude et le point de vue qu’ils devraient adopter pour considérer et aborder ces attentes. Quand ces choses n’ont pas été résolues, les parents endossent souvent ce genre de fardeaux, pensant qu’ils ont la responsabilité et l’obligation de nourrir des attentes vis-à-vis de leurs enfants et de leur descendance, et naturellement, que ces attentes sont encore plus des choses qu’ils devraient avoir. Les parents pensent que s’ils n’avaient pas d’attentes vis-à-vis de leurs enfants, cela reviendrait à ne pas assumer leurs responsabilités ou leurs obligations vis-à-vis de leurs enfants, et que cela équivaudrait à ne pas faire ce que les parents devraient faire. Ils pensent que cela ferait d’eux de mauvais parents, des parents qui n’assument pas leurs responsabilités. Par conséquent, en ce qui concerne les attentes qu’ils ont vis-à-vis de leurs enfants, les gens produisent involontairement diverses exigences pour leurs enfants. Ils ont des exigences différentes selon les enfants, selon les moments, et selon les circonstances. Comme ils ont ce genre d’opinion et portent ce genre de fardeau quand il s’agit de leurs enfants, les parents vont faire les choses qu’ils sont censés faire selon ces règles implicites, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Les parents ont des exigences vis-à-vis de leurs enfants, tout en traitant ces approches comme une sorte d’obligation et de responsabilité, et en même temps, ils imposent ces exigences à leurs enfants et obligent leurs enfants à y répondre. Dans notre échange, nous allons scinder cette question en plusieurs volets, les choses seront plus claires ainsi.
Avant que leurs enfants atteignent l’âge adulte, les parents émettent déjà diverses exigences à leur intention. Bien entendu, dans le cadre de ces diverses exigences, ils épinglent également toutes sortes d’attentes sur leurs enfants. Donc, tandis que les parents épinglent différentes attentes sur leurs enfants, ils paient personnellement divers prix et élaborent diverses approches, afin de concrétiser ces attentes. Par conséquent, avant que les enfants atteignent l’âge adulte, leurs parents les éduquent de diverses manières et ont diverses exigences vis-à-vis d’eux. Par exemple, les parents disent à leurs enfants, dès leur plus jeune âge : « Tu dois bien étudier et étudier davantage. Tu ne seras meilleur que tous les autres et tu n’éviteras d’être méprisé par les autres qu’après avoir fait de bonnes études. » Il y a également des parents qui enseignent à leurs enfants qu’ils doivent faire preuve de piété filiale à leur égard, une fois devenus grands. Au point que, lorsque leurs enfants n’ont que deux ou trois ans, ils leur demandent sans cesse : « Prendras-tu soin de ton papa, quand tu seras grand ? » Et leurs enfants répondent : « Oui.» Les parents demandent : « Prendras-tu soin de ta maman ? » « Oui. » « Qui aimes-tu le plus, ton papa ou ta maman ? » « J’aime mon papa. » « Non, tu dois d’abord dire que tu aimes ta maman, puis dire que tu aimes ton papa. » Ensuite, leurs enfants apprennent ces choses de leurs parents. L’éducation donnée par les parents, que ce soit par les paroles ou par l’exemple, a une profonde influence sur les jeunes esprits des enfants. Bien entendu, cela leur transmet un certain nombre de connaissances élémentaires, et leur enseigne que leurs parents sont les personnes qui les aiment et les adorent le plus au monde, et qu’ils sont les personnes vis-à-vis desquelles ils devraient le plus faire preuve d’obéissance et de piété filiale. Naturellement, cette idée – « Puisque mes parents sont les personnes les plus proches de moi dans le monde, je devrais toujours leur obéir » – est implantée dans leurs jeunes esprits. En même temps, une idée émerge dans leurs jeunes esprits, qui est que, puisque leurs parents sont les personnes les plus proches d’eux, alors tout ce que leurs parents font doit avoir pour but d’assurer que leurs enfants pourront vivre des vies meilleures. Par conséquent, ils pensent qu’ils devraient accepter inconditionnellement les actes de leurs parents. Quel que soit le genre de méthodes que ces derniers emploient, et que ces méthodes soient humaines ou inhumaines, ils croient qu’ils devraient les accepter. À un âge où ils n’ont pas encore la moindre capacité à distinguer le bien du mal, l’éducation qu’ils reçoivent de leurs parents, que ce soit par la parole ou par l’exemple, implante ce genre d’idées en eux. Gouvernés par ce genre d’idées, les parents peuvent exiger de leurs enfants qu’ils fassent diverses choses, sous couvert de vouloir ce qu’il y a de mieux pour eux. Même si certaines de ces choses ne sont pas en accord avec ce qui est humain, ou avec le talent, le calibre ou les préférences de leurs enfants, dans ces circonstances, où les enfants n’ont pas le droit d’agir de leur propre initiative ou de manière autonome, ces enfants n’ont ni le choix ni la capacité de résister, en ce qui concerne les soi-disant attentes et exigences de leurs parents. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est obéir aux moindres paroles de leurs parents, laisser leurs parents agir à leur guise, se mettre à la merci de leurs parents, et être dirigés par leurs parents vers n’importe quel chemin. Par conséquent, avant que leurs enfants atteignent l’âge adulte, tout ce que les parents font, que ce soit involontaire ou que cela découle de bonnes intentions, aura un peu d’impact, positif ou négatif, sur le comportement et les actes de leurs enfants. Autrement dit, tout ce que les parents font implantera diverses idées et opinions chez leurs enfants, et ces idées et opinions s’enfouiront peut-être même profondément dans le subconscient de leurs enfants, de sorte qu’une fois ces enfants devenus adultes, ces idées et opinions influenceront encore profondément la façon dont ils considèrent les gens et les choses, dont ils se comportent et agissent, et même les chemins qu’ils suivent.
Avant d’atteindre l’âge adulte, les enfants n’ont pas les moyens de résister aux environnements de vie, à l’héritage ou à l’éducation que leurs parents leur transmettent, parce qu’ils ne sont pas encore adultes et qu’ils ne comprennent pas encore très bien les choses. Quand Je parle de la période qui précède le moment où un enfant atteint l’âge adulte, Je fais référence au moment où un enfant ne peut pas penser ou distinguer le bien du mal de manière autonome. Dans ces circonstances, les enfants ne peuvent qu’être à la merci de leurs parents. C’est précisément parce que les parents peuvent mener le jeu dans tous les domaines, avant que leurs enfants atteignent l’âge adulte, qu’ils adopteront, durant cette ère malfaisante, des méthodes d’éducation, des idées et des opinions correspondantes, basées sur des tendances sociales, pour inciter leurs enfants à faire certaines choses. Par exemple, la concurrence au sein de la société est vraiment féroce, à l’heure actuelle. Les parents ont été influencés par les courants de diverses tendances sociales et divers consensus, de sorte qu’ils acceptent ce message qui dit que la concurrence est féroce, et qu’ils le transmettent rapidement à leurs enfants. Ce qu’ils acceptent, c’est le phénomène et la tendance selon lesquels la concurrence au sein de la société est vraiment féroce, mais ce qu’ils ressentent, c’est une forme de pression. Quand ils ressentent cette pression, ils pensent vite à leurs enfants, et disent : « La concurrence est vraiment féroce au sein de la société, à présent. Ce n'était pas comme ça quand nous étions jeunes. Si nos enfants font des études, s’ils travaillent et abordent la société, les gens et les choses de la même façon que nous l’avons fait, ils seront vite éliminés par la société. Nous devons donc profiter du fait qu’ils sont encore jeunes, nous devons commencer à faire un travail sur eux, nous ne pouvons pas les laisser perdre sur la ligne de départ. » À présent, la concurrence au sein de la société est féroce, et les gens placent tous de grands espoirs dans leurs enfants, de sorte qu’ils transmettent vite à leurs enfants le genre de pression qu’ils ont acceptée de la société. Alors, leurs enfants en sont-ils conscients ? Comme leurs enfants ne sont pas encore adultes, ils n’en sont pas conscients du tout. Ils ne savent pas si cette pression qui vient de leurs parents est bonne ou mauvaise, ni s’ils doivent l’accepter ou la rejeter. Quand les parents voient leurs enfants agir ainsi, ils les réprimandent : « Comment peux-tu être aussi stupide ? La concurrence est vraiment féroce au sein de la société, à l’heure actuelle, et tu ne comprends toujours rien. Dépêche-toi d’aller à la maternelle ! » À quel âge les enfants vont-ils à la maternelle ? Certains commencent à y aller à trois ou quatre ans. Pourquoi ? Au sein de la société, en ce moment même, il y a une formule qui circule : vous ne pouvez pas laisser vos enfants perdre sur la ligne de départ, leur éducation doit commencer dès leur plus jeune âge. Vous voyez, de très jeunes enfants souffrent, et entrent en maternelle à l’âge de trois ou quatre ans. Et quel genre de maternelle les gens choisissent-ils ? Dans les maternelles ordinaires, les instituteurs jouent souvent avec les enfants à des jeux tels que « L’aigle et les poulets », de sorte que les parents pensent qu’ils ne peuvent pas choisir des maternelles de ce genre. Ils pensent qu’ils doivent choisir une maternelle bilingue de luxe, Et pour eux, n’apprendre qu’une seule langue ne suffit pas. À un âge où les enfants parlent encore mal leur langue maternelle, ils doivent apprendre une deuxième langue. N’est-ce pas là compliquer les choses pour les enfants ? Mais que disent les parents ? Ils disent : « Nous ne pouvons pas laisser nos enfants perdre sur la ligne de départ. En ce moment même, il y a des enfants d’un an qui apprennent une autre langue de leur nourrice, chez eux. Les parents de ces enfants parlent leur langue maternelle, et la nourrice parle une deuxième langue, enseignant aux enfants l’anglais, l’espagnol ou le portugais. Notre enfant a déjà quatre ans, il est déjà un peu trop âgé. Si nous ne commençons pas à lui apprendre des choses maintenant, il sera trop tard. Nous devons commencer à l’éduquer dès que possible, et trouver une maternelle où les cours sont donnés dans deux langues, où les instituteurs ont des licences et des maîtrises. » Les gens disent : « Les écoles de ce genre sont très coûteuses. » Les parents répondent : « Ce n’est pas grave. Notre maison est grande, nous pouvons déménager dans un logement plus petit. Nous revendrons notre maison qui a trois chambres et nous l’échangerons contre une maison de deux chambres. Nous mettrons de côté l’argent économisé et l’utiliserons pour envoyer notre enfant dans une maternelle de luxe. » Choisir une bonne maternelle ne leur suffit pas, ils pensent qu’ils doivent embaucher des professeurs particuliers pour aider leurs enfants à préparer les Olympiades de mathématiques pendant leur temps libre. Même si leurs enfants, par nature, n’aiment pas étudier en vue de ces Olympiades, ils doivent quand même le faire, et s’ils n’y arrivent pas, alors ils étudieront la danse. S’ils ne sont pas doués pour la danse, ils apprendront le chant. S’ils ne sont pas doués pour le chant, et que leurs parents voient qu’ils ont un corps harmonieux, avec de longs bras et de longues jambes, alors ces parents se diront que leurs enfants peuvent peut-être devenir mannequins. Ils les enverront alors dans des écoles d’art pour étudier le mannequinat. Ainsi, les enfants commencent à être envoyés dans des internats dès l’âge de quatre ou cinq ans, et la maison de leur famille passe de trois chambres à deux chambres, de deux chambres à une chambre, d’une maison à une chambre à une maison de location. Les cours particuliers que ces enfants prennent en dehors de l’école deviennent de plus en plus nombreux, et leur maison devient peu à peu plus petite. Il y a même des parents qui déménagent avec toute leur famille dans le sud, dans le nord, qui déménagent à gauche et à droite, pour que leurs enfants puissent aller dans de bonnes écoles, et en fin de compte, ils ne savent plus où aller, leurs enfants ne savent plus où se trouve leur ville natale, et tout cela est un immense gâchis. Les parents paient divers prix avant que leurs enfants parviennent à l’âge adulte, par souci de leur avenir, afin que ces enfants ne perdent pas sur la ligne de départ, et pour qu’ils puissent s’adapter à cette société de plus en plus compétitive et avoir un bon emploi et un revenu stable par la suite. Certains parents sont très compétents, ils dirigent de grosses entreprises ou sont des fonctionnaires de haut rang, et ils investissent énormément dans leurs enfants. Certains parents ne sont pas aussi compétents, mais ils sont exactement comme les autres et veulent envoyer leurs enfants dans des écoles de luxe, et qu’ils aient divers cours après l’école, des cours de danse ou d’art, qu’ils étudient diverses langues et la musique, et ils font subir à leurs enfants de fortes pressions et beaucoup de souffrances. Leurs enfants se disent alors : « Quand vais-je avoir le droit de jouer un peu ? Quand serai-je grand et pourrai-je mener le jeu, comme le font les adultes ? Quand ne serai-je plus obligé d’aller à l’école, comme un adulte ? Quand pourrai-je regarder un peu la télévision, laisser mon esprit se vider et aller me promener seul quelque part, sans être mené par le bout du nez par mes parents ? » Mais leurs parents disent souvent : « Si tu ne travailles pas bien à l’école, tu devras quémander ta nourriture à l’avenir. Regarde le peu de perspectives d’avenir que tu as ! Le moment n’est pas encore venu pour toi de t’amuser, tu pourras t’amuser quand tu seras plus vieux ! Si tu t’amuses maintenant, tu ne réussiras pas plus tard. Si tu t’amuses plus tard, tu t’amuseras davantage et mieux, tu pourras parcourir le monde. N’as-tu pas vu tous ces gens riches dans le monde : se sont-ils amusés quand ils étaient jeunes ? Non, ils n’ont fait qu’étudier. » Leurs parents leur mentent, tout simplement. Leurs parents ont-ils vraiment vu de leurs propres yeux que ces gens riches n’ont fait qu’étudier, sans jamais s’amuser ? Comprennent-ils cette question ? Certaines des personnes riches, des personnes les plus aisées dans le monde ne sont pas allées à l’université, c’est un fait. Parfois, quand les parents parlent, ils ne font que duper leurs enfants. Avant que leurs enfants atteignent l’âge adulte, les parents leur disent toutes sortes de mensonges afin de mieux prendre en main leur avenir, de contrôler leurs enfants et de les faire obéir. Bien entendu, eux aussi endurent toutes sortes de souffrances et paient toutes de sortes de prix pour cela. C’est le soi-disant « amour digne d’éloges d’un parent. »
Afin de satisfaire les attentes qu’ils ont vis-à-vis de leur descendance, les parents fondent de nombreux espoirs sur leurs enfants. Par conséquent, ils ne se contentent pas de les éduquer, de les guider et de les influencer par leurs paroles, ils se servent en même temps d’actes concrets pour les contrôler et pour les amener à leur obéir, à agir et à vivre selon la trajectoire et la direction qu’ils ont établies. Que leurs enfants soient disposés à le faire ou non, en fin de compte, les parents ne disent qu’une seule chose : « Si tu ne m’écoutes pas, tu le regretteras ! Si tu ne m’obéis pas ou si tu ne prends pas tes études au sérieux maintenant, et si tu le regrettes un jour, ne viens pas me voir, ne dis pas que je ne t’avais pas prévenu ! » Un jour, nous nous sommes rendus dans un immeuble pour nous occuper de certains problèmes, et nous avons vu quelques déménageurs qui se donnaient beaucoup de mal pour monter des meubles par l’escalier. Ils se sont trouvés face à une mère qui faisait descendre les marches à son fils. Si une personne normale avait vu cette scène, elle se serait dit : « Il y a des gens qui déménagent des meubles, cédons-leur le passage. » Les gens qui descendent l’escalier devraient se dépêcher de s’écarter, sans se cogner dans un meuble ni embêter les déménageurs. Mais quand la mère a vu cette scène, elle a saisi l’occasion d’enseigner quelque chose à son enfant, en situation. Je me souviens encore très clairement de ce qu’elle a dit. Qu’a-t-elle dit ? Elle a dit : « Regarde comme les meubles qu’ils déménagent sont lourds, et à quel point c’est fatiguant. Ils n’ont pas pris leurs études au sérieux quand ils étaient enfants et maintenant, ils ne peuvent pas trouver de bons emplois, alors ils doivent déménager des meubles et travailler très dur. Tu vois ça ? » Le fils a semblé comprendre en partie, et il a cru que ce que sa mère disait était vrai. Une expression sincère de peur, d’horreur et de conviction est apparue dans ses yeux, et il a hoché la tête, en regardant de nouveau les déménageurs. La mère a saisi cette occasion et s’est dépêchée de faire la leçon à son fils, en lui disant : « Tu vois ? Si tu ne prends pas tes études au sérieux quand tu es jeune, alors, quand tu seras grand, tu devras déménager des meubles et travailler très dur, comme ça, pour gagner ta vie. » Ces déclarations étaient-elles justes ? (Non.) En quoi étaient-elles erronées ? Cette mère a saisi la première occasion qui se présentait pour faire la leçon à son fils. Quel a été l’état d’esprit de son fils après avoir entendu ça, d’après toi ? A-t-il pu discerner si ces déclarations étaient justes ou fausses ? (Non.) Alors, qu’a-t-il pensé ? (« Si je ne prends pas mes études au sérieux, je serai obligé de travailler très dur, comme ça, à l’avenir. ») Il a pensé : « Oh non, tous ceux qui doivent travailler vraiment dur n’ont pas pris leurs études au sérieux. Je dois écouter ma maman et réussir mes études. Ma mère a raison, tous ceux qui n’étudient pas doivent travailler très dur. » Les idées que sa mère lui transmet deviennent des vérités dans son cœur, tout au long de sa vie. Dis-Moi, ce parent n’est-il pas stupide ? (Si, en effet.) En quoi cette mère est-elle stupide ? Si elle utilise cette histoire pour forcer son fils à étudier, son fils arrivera-t-il, à coup sûr, à quelque chose ? Cela garantira-t-il qu’il n’aura pas à travailler très dur ou à se donner du mal à l’avenir ? Est-ce une bonne chose qu’elle utilise cette histoire, cette scène, pour effrayer son fils ? (C’est une mauvaise chose.) Cela jettera une ombre sur son fils tout au long de sa vie. Ce n’est pas une bonne chose. Même si cet enfant gagnera un peu en discernement quant à ces paroles après avoir grandi, il restera difficile d’éliminer de son cœur et de son subconscient la théorie que sa mère a émise. Dans une certaine mesure, cette théorie l’induira en erreur et entravera ses pensées, et elle orientera ses opinions sur les choses. La plupart des attentes que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants, avant que ces derniers deviennent adultes, sont qu’ils pourront beaucoup étudier, faire des efforts, être appliqués, et qu’ils ne décevront pas leurs attentes. Par conséquent, avant que leurs enfants deviennent adultes, quel qu’en soit le prix, les parents font tout pour leurs enfants. Ils sacrifient leur propre jeunesse, leurs années et leur temps, ainsi que leur propre santé et leur vie normale, et certains parents vont même jusqu’à renoncer à leur emploi, à leurs aspirations passées, et même à leur propre foi, afin de former leurs enfants et de les aider à étudier pendant leur scolarité. Au sein de l’Église, bon nombre de gens passent tout leur temps avec leurs enfants, à les former, pour être à leurs côtés tandis qu’ils deviennent adultes, afin que leurs enfants puissent réussir leur carrière et avoir un emploi stable à l’avenir, et pour que tout se passe bien dans leur travail. Ces parents ne vont pas aux réunions et n’accomplissent pas de devoirs. Ils ont dans le cœur certaines exigences concernant leur propre foi, ils font preuve d’un peu de détermination et ont quelques aspirations, mais comme ils sont incapables d’abandonner les attentes qu’ils ont vis-à-vis de leurs enfants, ils choisissent d’accompagner ces derniers durant cette période avant qu’ils atteignent l’âge adulte, renonçant à leurs propres devoirs en tant qu’être créés, et à leurs propres poursuites en ce qui concerne leur foi. C’est ce qui est le plus tragique. Certains parents paient de nombreux prix afin de former leurs enfants à devenir acteurs, artistes, écrivains ou scientifiques, et pour leur permettre de satisfaire leurs attentes. Ils quittent leur emploi, renoncent à leur carrière, et plus encore, ils renoncent à leurs propres rêves et à leur propre plaisir, afin d’accompagner leurs enfants. Il y a même des parents qui renoncent à leur vie conjugale pour leurs enfants. Après avoir divorcé, ils assument seuls le lourd fardeau d’élever et de former leurs enfants, pariant ainsi leur vie sur eux, et consacrant leur vie à l’avenir de leurs enfants, simplement pour pouvoir satisfaire les attentes qu’ils ont vis-à-vis d’eux. Il y a aussi certains parents qui font beaucoup de choses qu’ils ne devraient pas faire, qui paient de nombreux prix inutiles, qui sacrifient leur temps, leur santé et leurs poursuites avant que leurs enfants atteignent l’âge adulte, pour que ces enfants puissent réussir dans le monde, à l’avenir, et s’établir au sein de la société. D’un côté, pour les parents, il s’agit là de sacrifices inutiles. D’un autre côté, pour ce qui est de leurs enfants, ces approches font peser une pression et un fardeau énormes sur eux avant qu’ils atteignent l’âge adulte. La raison en est que leurs parents ont payé de trop nombreux prix, et que, en termes d’argent, de temps ou d’énergie, leurs parents se sont trop dépensés pour eux. Cependant, avant que ces enfants atteignent l’âge adulte, alors qu’ils n’ont pas encore la capacité de distinguer le bien du mal, ils n’ont pas le choix, ils ne peuvent que laisser leurs parents agir ainsi. Même s’ils ont certaines pensées dans les profondeurs de leur esprit, ils continuent de se soumettre aux actes de leurs parents. Dans ces circonstances, les enfants se mettent à penser, de manière imperceptible, que leurs parents ont payé des prix vraiment énormes pour les former, et qu’ils ne pourront pas complètement leur rendre la pareille ou les dédommager dans cette vie. De ce fait, pendant la période où leurs parents les forment et les accompagnent, ils pensent que la seule chose qu’ils peuvent faire, la seule chose qu’ils peuvent mener à bien afin de rendre la pareille à leurs parents, c’est de les rendre heureux, d’accomplir de grandes choses pour les satisfaire, et de ne pas les décevoir. Quant aux parents, durant cette période qui précède le moment où leurs enfants atteignent l’âge adulte, après avoir payé ces prix, et tandis que les attentes qu’ils ont vis-à-vis de leurs enfants deviennent de plus en plus grandes, leur état d’esprit se transforme peu à peu en exigence vis-à-vis de leurs enfants. Autrement dit, une fois que ces parents ont payé ces soi-disant prix, et qu’ils se sont prétendument dépensés, ils exigent que leurs enfants réussissent, et qu’ils accomplissent de grandes choses pour leur rendre la pareille. Par conséquent, que l’on examine cette situation du point de vue d’un parent ou d’un enfant, dans le cadre de cette relation qui consiste à « se dépenser pour » et à « faire l’objet d’une dépense », les attentes que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants deviennent de plus en plus élevées. Dire « leurs attentes deviennent de plus en plus élevées » est une façon gentille de dire les choses. En fait, pour les parents, au fond de leur cœur, plus ils se dépensent et se sacrifient, plus ils pensent que leurs enfants devraient leur rendre la pareille en réussissant, et, plus ils pensent, en même temps, que leurs enfants leur sont redevables. Plus les parents se dépensent et plus leurs espoirs sont nombreux, plus leurs attentes deviennent élevées et plus les attentes qu’ils ont, quant au fait que leurs enfants leur rendent la pareille, grandissent. Les attentes que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants avant que ces derniers atteignent l’âge adulte – attentes qui vont de « Ils doivent apprendre des tas de choses, ils ne peuvent pas perdre sur la ligne de départ » à « Une fois qu’ils seront grands, ils devront réussir dans le monde et s’établir au sein de la société » – deviennent peu à peu une sorte d’exigence que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants. Cette exigence est la suivante : quand tu seras grand et que tu te seras établi au sein de la société, n’oublie pas tes racines, n’oublie pas tes parents, tes parents sont ceux à qui tu dois rendre la pareille en premier. Tu dois faire preuve de piété filiale à leur égard et les aider à mener une bonne vie, parce qu’ils sont tes bienfaiteurs en ce monde, qu’ils sont ceux qui t’ont formé. Le fait que tu te sois établi au sein de la société maintenant, et tout ce dont tu profites, tout ce que tu possèdes, a été acheté grâce aux efforts acharnés de tes parents, de sorte que tu dois passer le reste de ta vie à leur rendre la pareille, à les dédommager et à être bons avec eux. Les attentes que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants, avant que ces derniers atteignent l’âge adulte – que leurs enfants s’établissent au sein de la société et réussissent dans le monde – évoluent pour devenir cela, passant progressivement d’une attente parentale tout à fait normale à une sorte d’exigence et de demandes que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants. Supposons que, durant la période qui précède le moment où ils atteignent l’âge adulte, leurs enfants n’obtiennent pas de bonnes notes ; disons qu’ils se rebellent, qu’ils ne veuillent pas étudier ou obéir à leurs parents, et qu’ils finissent par leur désobéir. Leurs parents diront : « Penses-tu que j’ai la vie facile ? Pour qui crois-tu que je fais tout ça ? Je le fais pour ton bien, n’est-ce pas ? Tout ce que je fais, c’est pour toi, et tu ne l’apprécies pas. Es-tu stupide ? » Ils se serviront de ces paroles pour intimider leurs enfants et les prendre en otage. Une approche de ce genre est-elle juste ? (Non.) Elle n’est pas juste. Cet aspect « noble » des parents est aussi leur aspect méprisable. Qu’est-ce qui ne va pas, au juste, dans ces paroles ? (Le fait que les parents aient des attentes vis-à-vis de leurs enfants, et qu’ils les forment, fonctionne à sens unique. Les parents soumettent leurs enfants à une certaine pression, ils les font étudier ceci et cela, pour qu’ils aient de bonnes perspectives d’avenir, qu’ils fassent la fierté de leurs parents, et qu’ils fassent preuve de piété filiale à leur égard, à l’avenir. En réalité, tout ce que les parents font, ils le font pour eux-mêmes.) Si l’on met de côté le fait que les parents servent leurs propres intérêts et qu’ils sont égoïstes, et qu’on ne parle que des idées avec lesquelles ils endoctrinent leurs enfants avant que ces derniers atteignent l’âge adulte, et de la pression qu’ils exercent sur eux, en exigeant qu’ils étudient telle ou telle matière, qu’ils se lancent dans telle ou telle carrière une fois adultes, et qu’ils atteignent tel ou tel objectif, quelle est la nature de ces approches ? Pour le moment, nous ne nous demanderons pas pour quelle raison les parents font ces choses, ni si ces approches sont appropriées ou non. Nous allons d’abord échanger sur la nature de ces approches et la disséquer, et trouver un chemin de pratique plus précis en nous basant sur notre dissection de l’essence de ces approches. Si nous échangeons sur cet aspect de la vérité et parvenons à le comprendre, de ce point de vue, tout cela sera précis.
Tout d’abord, ces exigences et ces approches que les parents ont vis-à-vis de leurs enfants sont-elles correctes ou incorrectes ? (Elles sont incorrectes.) Alors, en fin de compte, où est le vrai coupable, en ce qui concerne ces approches que les parents utilisent avec leurs enfants ? Ne s’agit-il pas des attentes que les parents ont pour leurs enfants ? (Si.) Dans leur conscience subjective, les parents prévoient, planifient et déterminent diverses choses quant à l’avenir de leurs enfants et de ce fait, ils engendrent ces attentes. Sous l’impulsion de ces attentes, les parents exigent que leurs enfants acquièrent diverses compétences, qu’ils étudient le théâtre et la danse, ou l’art, et ainsi de suite. Ils exigent que leurs enfants deviennent des individus talentueux et que, par la suite, ils soient dirigeants et non des subordonnés. Ils exigent que leurs enfants deviennent des fonctionnaires de haut rang, et non de simples employés. Ils exigent que leurs enfants deviennent des directeurs, des PDG et des cadres, qu’ils travaillent pour les 500 plus grandes entreprises mondiales, et ainsi de suite. Voilà les idées subjectives qu’ont les parents. Alors, les enfants ont-ils la moindre idée du contenu des attentes de leurs parents, avant d’atteindre l’âge adulte ? (Non.) Ils n’ont absolument pas la moindre idée de ces choses, ils ne les comprennent pas. Que comprennent les petits enfants ? Ils comprennent seulement qu’ils doivent aller à l’école pour apprendre à lire et à écrire, qu’ils doivent travailler dur à l’école et être des enfants sages et bien élevés. En soi, c’est plutôt une bonne chose. Aller à l’école pour suivre des cours, selon l’emploi du temps qu’on leur a imposé, et rentrer chez eux pour faire leurs devoirs, voilà les choses que les enfants comprennent. Le reste n’est que jeu, nourriture, imagination, rêves, et ainsi de suite. Avant d’atteindre l’âge adulte, les enfants n’ont absolument aucune idée des choses inconnues qui les attendent sur leur chemin de vie, et ils n’envisagent rien à leur sujet non plus. Toutes les choses qui sont envisagées ou déterminées après que ces enfants ont atteint l’âge adulte viennent de leurs parents. Par conséquent, les attentes erronées que les parents ont pour leurs enfants n’ont rien à voir avec leurs enfants. Les enfants doivent seulement discerner l’essence des attentes de leurs parents. Sur quoi ces attentes parentales sont-elles basées ? D’où viennent-elles ? Elles viennent de la société et du monde. Le but de toutes ces attentes parentales est de permettre aux enfants de s’adapter à ce monde et à cette société, d’éviter d’être éliminés par le monde ou la société, et de s’établir dans la société, d’obtenir un emploi pérenne, d’avoir une famille et un avenir stables, de sorte que les parents ont diverses attentes subjectives pour leur descendance. Par exemple, à l’heure actuelle, il est assez à la mode d’être ingénieur en informatique. Certaines personnes disent : « Plus tard, mon enfant sera ingénieur en informatique. Il pourra gagner beaucoup d’argent dans ce secteur, en emportant partout un ordinateur et en s’adonnant à l’ingénierie informatique. Cela donnera aussi une bonne image de moi ! » Dans ces circonstances, les enfants n’ayant absolument aucune idée de quoi que ce soit, leurs parents dictent leur avenir. N’est-ce pas mal ? (Si, en effet.) Les parents fondent leurs espoirs sur leurs enfants en se basant entièrement sur la façon dont un adulte examine les choses, ainsi que sur les opinions, les points de vue et les préférences d’un adulte quant aux questions touchant au monde. N’est-ce pas subjectif ? (Si.) Si on devait le dire poliment, on pourrait dire que c’est subjectif, mais qu’en est-il réellement ? Cette subjectivité peut-elle être interprétée autrement ? Ne s’agit-il pas d’égoïsme ? N’est-il pas question de contrainte ? (Si, en effet.) Tu aimes tel ou tel travail, et telle ou telle carrière, tu aimes être reconnu, mener une vie pleine de prestige, avoir une fonction officielle, ou être aisé au sein de la société, alors tu incites tes enfants à faire la même chose, tu les amènes à être ce genre de personne également, et à suivre ce genre de chemin. Mais tes enfants aimeront-ils vivre dans cet environnement et effectuer ce travail par la suite ? Sont-ils faits pour ça ? Quelle est leur destinée ? Quels sont les arrangements et les décisions de Dieu en ce qui les concerne ? Le sais-tu ? Certaines personnes disent : « Je me moque de ça, ce qui compte, ce sont les choses que moi, en tant que leur parent, j’aime. Je vais fonder mes espoirs sur mes enfants en me basant sur mes propres préférences. » N’est-ce pas vraiment égoïste ? (Si.) C’est vraiment égoïste ! Pour le dire gentiment, c’est très subjectif, c’est décider de tout soi-même, mais qu’en est-il, en réalité ? C’est très égoïste ! Ces parents ne tiennent pas compte du calibre ou des talents de leurs enfants, ils se moquent des arrangements que Dieu a pris quant à la destinée et à la vie de chaque personne. Ils n’en tiennent pas compte, ils imposent simplement leurs propres préférences, intentions et projets à leurs enfants, en prenant leurs désirs pour des réalités. Certaines personnes disent : « Je dois imposer ces choses à mon enfant. Il est trop jeune pour les comprendre, et quand il les comprendra, ce sera trop tard. » Est-ce le cas ? (Non.) S’il est vraiment trop tard, c’est que c’était son destin, cela ne relève pas de la responsabilité de ses parents. Si tu imposes les choses que tu comprends à tes enfants, les comprendront-ils plus vite simplement parce que toi tu les comprends ? (Non.) Il n’y a aucun lien entre la façon dont les parents éduquent leurs enfants et le moment où ces enfants en viennent à comprendre des questions telles que le genre de chemin de vie qu’ils doivent choisir, le genre de carrière qu’ils doivent choisir, et le genre de vie qu’ils auront. Ces enfants ont leur propre chemin, leur propre rythme et leurs propres lois. Réfléchis-y, quand les enfants sont petits, quelle que soit la façon dont leurs parents les éduquent, la connaissance qu’ils ont de la société est inexistante. Ils ressentiront la compétitivité, la complexité, la noirceur de la société, et les diverses injustices que l’on y trouve, quand leur humanité arrivera à maturité. Ce n’est pas quelque chose que les parents peuvent apprendre à leurs enfants dès leur plus jeune âge. Même si les parents disent ceci à leurs enfants, dès leur plus jeune âge : « Tu dois faire preuve de réserve quand tu interagis avec les gens », leurs enfants ne le prendront que comme une sorte de doctrine. Quand ils seront vraiment capables d’agir en se basant sur les conseils de leurs parents, ils le comprendront vraiment. Quand ils ne comprennent pas les conseils de leurs parents, ces derniers ont beau essayer de leur apprendre des choses, cela ne restera pour eux qu’un genre de doctrine. Par conséquent, quand les parents se disent : « Le monde est vraiment compétitif et les gens y vivent en subissant une forte pression. Si je ne commence pas à apprendre des choses à mes enfants dès leur plus jeune âge, ils subiront souffrances et difficultés à l’avenir », cette idée est-elle défendable ? (Non.) Tu forces tes enfants à assumer cette pression tôt, pour qu’ils souffrent moins à l’avenir, et ils doivent supporter cette pression en commençant à un âge où ils ne comprennent encore rien. En faisant cela, ne nuis-tu pas à tes enfants ? Le fais-tu vraiment pour leur bien ? Il vaut mieux qu’ils ne comprennent pas ces choses, ainsi, ils peuvent vivre quelques années de manière confortable, heureuse, pure et simple. S’ils devaient comprendre ces choses tôt, serait-ce une bénédiction ou un malheur ? (Ce serait un malheur.) Oui, ce serait un malheur.
Ce que les gens devraient faire dans chaque tranche d’âge dépend de leur âge et de la maturité de leur humanité, et non de l’éducation qu’ils reçoivent de leurs parents. Avant d’atteindre l’âge adulte, les enfants devraient simplement jouer, acquérir quelques connaissances simples, suivre une scolarité de base et apprendre différentes choses. Ils devraient apprendre comment interagir avec les autres enfants et bien s’entendre avec les adultes, et comment faire face à certaines choses autour d’eux qu’ils ne comprennent pas. Avant d’atteindre l’âge adulte, les gens devraient faire des choses non adultes. Ils ne devraient subir aucune des pressions, des règles du jeu ou des choses compliquées que les adultes doivent supporter. De telles choses peuvent provoquer des dégâts psychologiques chez les individus qui n’ont pas atteint l’âge adulte, et ce ne sont pas des bénédictions. Plus les gens entendent parler tôt de ces questions pour adultes, plus le coup porté à leur jeune esprit est important. Non seulement ces choses n’aideront pas du tout les gens au cours de leur vie quotidienne ou dans leur existence après avoir atteint l’âge adulte, mais, au contraire, parce qu’ils ont entendu parler de ces choses trop tôt, ou qu’ils y ont fait face trop tôt, elles deviennent une sorte de fardeau ou jettent une ombre invisible sur leur jeune esprit, au point qu’elles risquent de les hanter toute leur vie. Réfléchis-y, quand les gens sont très jeunes, s’ils apprennent quelque chose d’horrible, quelque chose qu’ils ne peuvent pas accepter, un problème d’adulte qu’ils n’auraient jamais pu imaginer ou comprendre, alors cette scène ou ce problème, ou même les gens, les choses et les paroles qui y sont mêlés, les suivront toute leur vie. Cela jettera une sorte d’ombre sur eux, cela affectera leur personnalité et leur façon de se conduire dans la vie. Par exemple, les enfants sont tous un peu coquins à l’âge de six ou sept ans. Prenons le cas d’un enfant qui se fait gronder par son instituteur en classe, parce qu’il a chuchoté quelque chose à un camarade. L’instituteur ne gronde pas simplement l’enfant de façon neutre, mais il l’attaque personnellement, il le gronde en disant qu’il a une face de furet et des yeux de rat, lui disant même : « Regarde le peu de perspectives d’avenir que tu as. Tu seras un raté toute ta vie ! Si tu ne travailles pas dur à l’école, tu ne seras qu’un travailleur manuel. Plus tard, tu devras quémander ta nourriture ! Tu as vraiment l’air d’un voleur, tu as l’étoffe d’un voleur ! » Même si l’enfant ne comprend pas ces paroles et ne sait pas pourquoi son instituteur les prononce, ni si ces choses sont vraies ou non, ces attaques personnelles deviendront une sorte de force malfaisante invisible dans son cœur, qui entamera son amour-propre et le blessera. « Tu as une face de furet, des yeux de rat et une tête minuscule ! » : ces attaques personnelles proférées par son instituteur le suivront toute sa vie. Quand il choisira une carrière, quand il fera face à ses supérieurs et à ses collègues, quand il fera face aux frères et sœurs, les attaques personnelles de son instituteur remonteront à la surface, de temps à autre, affectant ses émotions et sa vie. Bien entendu, certaines des attentes inappropriées que tes parents ont pour toi, et certaines des émotions, certains des messages, certaines des paroles, pensées et opinions, et ainsi de suite, qu’ils t’ont transmis, ont également jeté une ombre sur ton jeune esprit. Pour ce qui est de leur conscience subjective, tes parents n’ont pas de mauvaises intentions, mais à cause de leur ignorance, parce qu’ils sont des êtres humains corrompus et qu’ils n’ont pas de méthodes appropriées en accord avec les principes pour savoir comment te traiter, ils ne peuvent que suivre les tendances du monde dans leur façon de te traiter, et le résultat ultime de tout cela est qu’ils te transmettent divers messages négatifs et diverses émotions négatives. Dans des circonstances où tu n’as pas le moindre discernement, tout ce que tes parents disent, et toutes les idées erronées avec lesquelles ils t’endoctrinent, toutes les idées qu’ils favorisent en toi, tout cela devient prépondérant chez toi parce que tu y es exposé avant toute chose. Ces idées deviennent l’objectif de ta poursuite et de ta lutte, tout au long de ta vie. Même si les diverses attentes que tes parents mettent en avant pour toi avant que tu atteignes l’âge adulte portent en quelque sorte un coup à ton jeune esprit et le ravagent, tu vis néanmoins selon les attentes de tes parents, et selon les divers prix qu’ils paient pour toi, tu comprends leur volonté et acceptes leurs divers actes de bonté et tu les en remercies. Après avoir accepté les divers prix que tes parents paient et les divers sacrifices qu’ils font pour toi, tu te sens redevable à leur égard. Et au fond de ton cœur, tu as honte de leur faire face, et tu penses que tu devras leur rendre la pareille quand tu seras grand. Tu devras leur rendre quoi ? Leur rendre les attentes déraisonnables qu’ils ont pour toi ? Leur rendre les ravages qu’ils font en toi avant que tu atteignes l’âge adulte ? N’est-ce pas là confondre le noir et le blanc ? En réalité, quand on parle de tout cela du point de vue de la racine et de l’essence de la question, les attentes que tes parents ont pour toi sont simplement subjectives, ce ne sont que des vœux pieux. Ce ne sont absolument pas des choses qu’un enfant devrait avoir, ni pratiquer ou vivre, et ce ne sont pas des choses dont un enfant a besoin. Afin de suivre les tendances du monde, de s’adapter au monde, de rester au fait des progrès du monde, tes parents t’amènent à les suivre, ils t’amènent à supporter cette pression, comme ils le font eux-mêmes, et ils t’amènent à accepter et à suivre ces tendances malfaisantes. Par conséquent, sous l’influence des attentes ferventes de leurs parents, de nombreux enfants travaillent dur pour acquérir diverses compétences, ils étudient diverses matières et connaissances. Ils passent d’une tentative de réponse aux attentes de leurs parents à la poursuite proactive des objectifs prévus des attentes de leurs parents. Autrement dit, avant d’atteindre l’âge adulte, les gens acceptent passivement les attentes de leurs parents, et après être devenus progressivement adultes, ils acceptent de manière proactive les attentes de la conscience subjective de leurs parents, et ils acceptent volontiers ce genre de pression et ce fourvoiement, ce contrôle et ces entraves qui viennent de la société. En somme, après avoir été des participants passifs, ils deviennent des participants actifs dans ce domaine. Ainsi, leurs parents sont satisfaits. Les enfants, eux aussi, éprouvent un sentiment de paix intérieure, ils pensent qu’ils n’ont pas déçu leurs parents, qu’ils ont finalement donné à leurs parents ce qu’ils voulaient, et qu’ils sont devenus grands. Ils ne pensent pas simplement qu’ils sont devenus adultes, mais qu’ils sont devenus des individus talentueux aux yeux de leurs parents, et qu’ils sont à la hauteur des attentes de leurs parents. Même si ces personnes parviennent à devenir des individus talentueux aux yeux de leurs parents après avoir atteint l’âge adulte et si, en apparence, il semble qu’ils ont remboursé à leurs parents les prix payés par ces derniers, et que les attentes que leurs parents avaient pour eux ne se sont pas soldées par un échec, qu’en est-il en réalité ? Ces enfants ont réussi à devenir les marionnettes de leurs parents, ils ont réussi à avoir une dette énorme vis-à-vis de leurs parents, ils ont réussi à employer le reste de leur vie à réaliser les attentes de leurs parents, à faire semblant pour leurs parents, à conférer crédit et prestige à leurs parents, et ils ont réussi à satisfaire leurs parents, à faire leur fierté et leur joie. Partout où leurs parents vont, ils parlent de leurs enfants : « Ma fille dirige telle ou telle entreprise », « Ma fille est styliste pour telle ou telle marque célèbre », « Ma fille a tel ou tel niveau dans cette langue étrangère, elle la parle couramment, elle est traductrice dans telle ou telle langue », « Ma fille est ingénieure en informatique ». Ces enfants ont réussi à faire la fierté et la joie de leurs parents, et ils ont réussi à devenir l’ombre de leurs parents. Ils emploieront les mêmes méthodes pour éduquer et former leurs propres enfants : ils pensent que leurs parents ont réussi à les former, aussi copieront-ils les méthodes éducatives de leurs parents pour former leurs propres enfants. Ainsi, leurs enfants devront supporter le même malheur, les mêmes souffrances tragiques et les mêmes ravages à cause d’eux, comme eux l’ont fait à cause de leurs propres parents.
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