Concernant Noé, Abraham et Job, mentionnés dans l’Ancien Testament, qu’est-ce qui caractérisait leur humanité ? Quelles caractéristiques propres à l’humanité normale possédaient-ils pour les rendre acceptables aux yeux de Dieu ? (Ils étaient surtout doués de conscience et de raison.) C’est tout à fait exact. Job vécut jusqu’à un âge très avancé sans que Dieu ne lui parle jamais ni ne lui apparaisse personnellement, mais Job était en mesure de comprendre et de ressentir tout ce que faisait Dieu. En fin de compte, voici en quels termes il résuma sa connaissance de Dieu : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Quel est le sens de ces paroles ? Elles signifient : « L’Éternel est Dieu, Il est le Créateur, Il est mon Dieu, et quand Il parle, même si je ne saisis que la moitié de ce qu’Il dit, je dois écouter Sa parole et la suivre à la lettre. » Dieu n’a accepté Job qu’une fois que la connaissance qu’il avait de Lui eut atteint ce stade. Job avait une telle expérience et un tel entendement, et il pouvait aussi accepter de se soumettre aux épreuves infligées par Dieu. Tous ces accomplissements reposaient sur le fait qu’il était doué de conscience et de raison, propres à une humanité normale. Qu’il ait vu Dieu ou non, quoi que Dieu lui ait fait, quelles que soient les épreuves imposées par Dieu, que Dieu Se soit manifesté ou non à lui, sa foi demeurait inébranlable : « L’Éternel est mon Dieu et je dois me conformer à ce qu’Il m’ordonne et à ce qui Lui plaît, que je le comprenne ou non ; je dois suivre Sa voie, L’écouter et me soumettre à Lui. » Dans le livre de Job, il est dit que ses enfants donnaient régulièrement des festins auxquels Job n’assistait jamais ; au lieu de cela, il priait et offrait des holocaustes pour chacun d’entre eux. Ce comportement fréquent atteste qu’il savait au fond de son cœur que Dieu déteste le penchant des hommes pour la nourriture, la boisson et les plaisirs, ainsi que leur propension à faire bombance. Job comprenait dans son cœur que c’était la vérité, et même s’il n’avait pas directement entendu Dieu l’énoncer, il était intimement convaincu que c’était ce que Dieu désirait. Puisque Job savait ce que Dieu désirait, il pouvait donc L’écouter et se soumettre à Lui, et il tenait toujours bon et ne s’adonnait jamais aux repas copieux, à la boisson et aux banquets. Job comprenait-il la vérité ? Non. Mais il était capable de faire cela parce qu’il avait la conscience et la raison propres à une humanité normale. Outre la conscience et la raison, l’essentiel était sa foi inébranlable en Dieu. Il reconnaissait dans le tréfonds de son cœur que Dieu est le Créateur et que ce que le Créateur dit est la volonté de Dieu. En termes actuels, il s’agit de la vérité, la prescription suprême à laquelle l’homme doit se conformer. Qu’il comprenne ou non ce que Dieu veut dire, ou seulement quelques paroles prononcées par Dieu, l’homme doit l’accepter et s’y conformer. C’est précisément la raison dont l’homme devrait être doté. Quand l’homme est doté de cette raison, il lui est bien plus facile de se conformer à la parole de Dieu, de la mettre en pratique et de s’y soumettre. En agissant ainsi, il n’y aura aucune difficulté, aucune souffrance et certainement aucun obstacle quel qu’il soit. Job comprenait-il une grande partie de la vérité ? Connaissait-il Dieu ? Avait-il connaissance des possessions et de l’être de Dieu, ou de Son tempérament-essence ? Par rapport aux gens d’aujourd’hui, il ne Le connaissait pas et comprenait très peu. Toutefois, la qualité dont Job était doté, c’était de mettre en pratique tout ce qu’il comprenait. Quand il avait compris quelque chose, il pouvait obéir et se plier. C’était l’aspect le plus noble de son humanité et aussi ce que les gens méprisaient le plus. Les gens pensent : « Job ne s’est-il pas abstenu de festoyer ? N’a-t-il pas fait régulièrement des holocaustes devant Dieu ? Ne dirait-on pas de nos jours qu’il s’est juste abstenu de se complaire dans des plaisirs charnels ? » Ce ne sont que des questions superficielles, mais compte tenu du tempérament-essence de Job, et de son humanité derrière ces choses, tu dois comprendre que ce ne sont des questions ni simples ni faciles à atteindre. Si une personne normale s’abstenait de festoyer pour économiser de l’argent, cela serait facile. Mais Job était riche à son époque. Quel homme vivant dans l’aisance choisirait de se passer de festin ? Pourquoi donc Job était-il capable de s’abstenir de festoyer ? (Il savait que Dieu détestait cela. Il pouvait craindre Dieu et s’éloigner du mal.) En effet. En craignant Dieu et en s’éloignant du mal, que mettait Job en pratique particulièrement ? Il savait que les choses que Dieu détestait représentaient toutes le mal, il s’est donc plié à Sa parole pour ne rien faire qu’Il détestât. Il ne ferait ces choses d’aucune manière, quoi qu’en dise quiconque. Voilà ce que signifient craindre Dieu et s’éloigner du mal. Pourquoi Job pouvait-il le faire ? Que pensait-il dans son cœur ? Comment pouvait-il se passer de faire ces mauvaises choses ? Il avait un cœur qui craint Dieu. Que cela signifie-t-il ? Cela veut dire que son cœur craignait Dieu, qu’il honorait Sa grandeur et qu’il y avait de la place pour Lui. Il ne craignait ni que Dieu le voie ni qu’Il ne se mette en colère. Il honorait la grandeur de Dieu dans son cœur et souhaitait Le satisfaire en se conformant strictement à Ses paroles. C’est pourquoi il pouvait craindre Dieu et s’éloigner du mal. Chacun de nos jours peut dire « craindre Dieu et s’éloigner du mal » sans savoir comment Job y parvint. En fait, Job a pris cette maxime comme le point fondamental et essentiel de sa croyance en Dieu. Il pouvait donc s’en tenir à ces paroles, comme s’il se conformait à un commandement. Il écoutait les paroles de Dieu parce que son cœur honorait Sa grandeur. Aussi quelconques que pussent paraître les paroles de Dieu aux yeux de l’homme, même si elles semblaient ordinaires, dans le cœur de Job, celles-ci étaient celles du Dieu suprême, les plus grandes et les plus importantes. Même si les autres les méprisent, si ces paroles sont celles de Dieu, les gens doivent les respecter, même au risque d’être ridiculisé voire calomnié pour cela. Même s’ils sont confrontés à des épreuves voire persécutés, ils doivent se conformer à Ses paroles jusqu’à la fin, ils ne peuvent pas y renoncer. Voilà ce que signifie craindre Dieu. Tu dois te tenir toute parole d’exigence de Dieu envers l’homme. Quant à ce que Dieu interdit ou ce que Dieu déteste, ce n’est pas grave si tu n’es pas au courant, mais si tu les sais, alors tu devrais être capable de complètement t’en abstenir. Tu devrais pouvoir tenir bon, même si ta famille t’abandonne, que des non-croyants se moquent de toi ou que tes proches te ridiculisent et te briment. Pourquoi dois-tu tenir bon ? Quel est ton point de départ ? Quels sont tes principes ? Les voici : « Je dois m’accrocher aux paroles de Dieu et agir selon Ses désirs. Je resterai ferme dans le choix de ce qui plaît à Dieu et j’abandonnerai résolument ce que Dieu déteste. Si j’ignore l’intention de Dieu, tant pis, mais si je connais et comprends Son intention, alors ma résolution à écouter et à me soumettre à Ses paroles sera inflexible. Personne ne pourra me retenir et je n’hésiterai pas, même si le monde doit finir. » Voilà ce que signifient craindre Dieu et de s’éloigner du mal.

La condition préalable pour que les gens s’éloignent du mal est d’avoir un cœur qui craint Dieu. De quoi un tel cœur est-il fait ? D’honneur de la grandeur de Dieu. Que signifie honorer la grandeur de Dieu ? C’est savoir la souveraineté de Dieu sur toute chose et avoir un cœur qui Le craint. Ainsi, celui qui honore la grandeur de Dieu est en mesure de faire appel à Ses paroles pour évaluer toute situation et les utilise comme norme et comme seul critère. Voilà ce que signifie honorer la grandeur de Dieu. Autrement dit, cela implique d’avoir Dieu dans ton cœur, pour que ce dernier songe à Lui, de ne pas t’oublier dans ce que tu fais et de ne pas essayer de voler de tes propres ailes, mais de laisser Dieu prendre les choses en main. Quoi qu’il arrive, tu te diras : « Je crois en Dieu et Le suis. Je ne suis qu’un petit être créé élu de Dieu. Je devrais abandonner les idées, les conseils et les décisions issus de mon propre chef pour laisser Dieu devenir mon Maître. Dieu est mon Seigneur, mon roc et la lumière vive qui guide mes pas quoi que je fasse. Je dois agir selon Ses paroles et selon Ses désirs et ne pas me mettre en avant. » Voilà ce que signifie la présence de Dieu dans son cœur. Quand tu veux faire quelque chose, n’agis pas impulsivement ou imprudemment. Pense d’abord aux paroles de Dieu, demande-toi s’Il détesterait tes actes et si ces derniers sont conformes à Ses intentions. Dans ton for intérieur, commence par te demander, pense et réfléchis, avec prudence. L’imprudence, c’est agir impulsivement et privilégier l’impétuosité et la volonté humaines. Si tu cultives l’imprudence et l’impulsion, cela prouve l’absence de Dieu en ton cœur. Si alors tu déclares honorer la grandeur de Dieu, ces paroles ne sont-elles pas vides ? Où est ta réalité ? Ta réalité n’existe pas et tu es incapable d’honorer la grandeur de Dieu. Tu agis en tant que maître du logis à tout propos, selon ton gré dans chaque situation. En prétendant alors avoir un cœur enclin à craindre Dieu, ne dis-tu pas n’importe quoi ? Tu dupes autrui par ces mots. Si une personne a vraiment un cœur qui craint Dieu, comment se manifeste-t-il ? En honorant la grandeur de Dieu. La manifestation concrète de l’honneur de la grandeur de Dieu est que Dieu tient la place essentielle dans ce cœur. Le cœur de cette personne permet à Dieu d’être son Maître et de détenir l’autorité. En toute circonstance, ce cœur se soumet à Dieu. Avec prudence, sans précipitation et sans fougue, elle l’affronte avec sang-froid, reste calme devant Dieu et cherche les vérités-principes. Selon la présence ou l’absence de Dieu en ton cœur, tu agiras selon la parole de Dieu ou de ton propre chef et tu la laisseras te diriger ou tu ne compteras que sur toi-même. Tu dis que Dieu est dans ton cœur mais quand il arrive quelque chose, tu agis aveuglément en te réservant le dernier mot et en repoussant Dieu. Est-ce ainsi qu’un cœur qui a de la place pour Dieu se manifeste ? Certaines personnes peuvent prier quand il leur arrive quelque chose mais ensuite, elles ruminent en pensant : « Je crois que je dois faire ceci. Je crois que je dois faire cela. » Tu suis toujours ta propre volonté sans écouter quiconque, quels que soient ses échanges avec toi. N’est-ce pas la manifestation d’un cœur non enclin à craindre Dieu ? Comme tu ne cherches pas les vérités-principes et que tu ne pratiques pas la vérité, en disant honorer la grandeur de Dieu et avoir un cœur qui craint Dieu, tu dis juste n’importe quoi. Ceux qui n’ont pas Dieu dans leur cœur et qui sont incapables d’honorer Sa grandeur n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Ceux qui se révèlent incapables de chercher la vérité quand quelque chose arrive et dont le cœur ne se soumet pas à Dieu manquent tous de conscience et de raison. Quand quelqu’un a vraiment une conscience et une raison, quand il lui arrive quelque chose, cette personne peut naturellement chercher la vérité. Ils doivent d’abord penser : « Je crois en Dieu. Je suis venu chercher le salut de Dieu. Comme j’ai un tempérament corrompu, je me considère toujours comme la seule autorité quoi que je fasse ; je vais toujours à l’encontre des intentions de Dieu. Je dois me repentir. Je ne peux pas continuer à me rebeller contre Dieu ainsi. Je dois apprendre comment me soumettre à Dieu. Je dois chercher ce que disent les paroles de Dieu et ce que sont les vérités-principes. » Ces pensées et ces aspirations émanent de la raison de l’humanité normale. Voici les principes et l’attitude qui devraient gouverner tes actions. Si tu possèdes la raison d’une humanité normale, alors tu possèdes cette attitude mais si tu n’es pas doté d’une telle raison, alors tu ne possèdes pas cette attitude. C’est pourquoi porter la raison d’une humanité normale s’avère crucial et très important. Cela conduit directement les gens à comprendre la vérité et à recevoir leur salut.