Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (16) Section 1

Point 12 : Identifier rapidement et précisément les divers personnes, événements et choses qui interrompent et perturbent l’œuvre de Dieu et l’ordre normal de l’Église ; les arrêter, les restreindre et inverser la situation ; en outre, échanger sur la vérité pour que le peuple élu de Dieu acquière un discernement par le biais de telles choses et en tire des leçons (Partie IV)

Les divers personnes, événements et choses qui interrompent et perturbent la vie d’Église

VIII. La diffusion de notions

A. Les manifestations de la diffusion de notions

Aujourd’hui, nous allons continuer à échanger sur la douzième responsabilité des dirigeants et des ouvriers : « Identifier rapidement et précisément les divers personnes, événements et choses qui interrompent et perturbent l’œuvre de Dieu et l’ordre normal de l’Église ; les arrêter, les restreindre et inverser la situation ; en outre, échanger sur la vérité pour que le peuple élu de Dieu acquière un discernement par le biais de telles choses et en tire des leçons. » Pour ce qui est des divers problèmes d’interruptions et de perturbations qui surviennent dans la vie d’Église, nous en avons énuméré onze. La dernière fois, nous avons échangé sur le septième problème : s’engager dans des attaques mutuelles et des altercations verbales. Aujourd’hui, nous échangerons sur le huitième problème : la diffusion de notions. La diffusion de notions est également fréquente dans la vie d’Église. Certaines personnes, qui n’acceptent pas du tout la vérité, croient en Dieu sur la base de leurs notions et de leur imagination, et diffusent régulièrement des notions qui perturbent la vie d’Église. L’Église doit restreindre ce comportement et le résoudre par l’échange sur la vérité dans la vie d’Église. D’un point de vue littéral, tout le monde peut voir que la diffusion de notions n’est pas un comportement approprié, qu’il ne s’agit pas d’une chose positive, mais d’une chose négative. C’est pourquoi il faut l’arrêter et la restreindre dans la vie d’Église. Quel que soit le type de personnes qui diffusent des notions, quelles que soient leurs motivations, qu’elles le fassent intentionnellement ou non, tant qu’elles diffusent des notions, cela interrompra et perturbera la vie d’Église, entraînant des effets néfastes. Par conséquent, ce problème doit être restreint à cent pour cent. De quelque point de vue que ce soit, la diffusion de notions ne peut en aucun cas jouer un rôle positif et affirmatif dans la poursuite de la vérité, la poursuite de la connaissance de Dieu ou l’entrée dans la vérité-réalité des gens ; elle ne peut qu’avoir l’effet de perturber ces choses et de leur nuire. Par conséquent, lorsque quelqu’un diffuse des notions dans la vie d’Église, tout le monde – les dirigeants d’Église comme les frères et sœurs – doit discerner ce problème et intervenir rapidement pour arrêter et restreindre cette personne, plutôt que de la laisser aveuglément diffuser des notions pour induire les autres en erreur et les perturber. Commençons par échanger sur les types de paroles qui relèvent de la diffusion de notions. Avec ce discernement, les gens peuvent définir avec précision ce qu’est la diffusion de notions et également l’arrêter et la restreindre avec précision, au lieu de l’ignorer et de la traiter avec indifférence.

1. La diffusion de notions sur Dieu

Les notions qui sont diffusées sont ciblées. Il nous faut d’abord voir à qui elles s’adressent et quelles sont les notions diffusées. Les comprendre vous aidera à déterminer les propos tenus par les gens et les points de vue qu’ils diffusent qui constituent des notions. Savoir quelles paroles sont des notions et quels actes relèvent de la diffusion de notions permettra aux gens de restreindre la diffusion de notions avec plus de précision et de pertinence. Tout d’abord, la diffusion de notions la plus grave concerne les idées et les malentendus sur Dieu. Il s’agit là d’une catégorie importante. La diffusion d’affirmations et de points de vue non factuels sur l’identité de Dieu, l’essence de Dieu, le tempérament de Dieu, les paroles de Dieu, l’œuvre de Dieu et l’existence de Dieu relève toutes de la diffusion de notions. C’est une affirmation générale ; plus précisément, quel genre d’affirmations relève de la diffusion de notions ? Diffuser des malentendus sur Dieu, des jugements et des condamnations de Dieu, et même des blasphèmes contre Dieu, sont autant d’actes de diffusion de notions. Pour le dire simplement, diffuser des compréhensions de Dieu qui ne sont pas conformes à la réalité, ainsi que des interprétations erronées et des affirmations qui ne sont pas conformes à l’identité et à l’essence de Dieu, tout cela relève de la diffusion de notions. Par exemple, dans la vie d’Église, certaines personnes parlent souvent de l’identité et de l’essence de Dieu. Elles n’ont pas une véritable compréhension de l’identité et de l’essence de Dieu. Elles doutent souvent de Dieu et Le comprennent mal dans leur cœur, étant incapables de se soumettre à l’environnement de vie et à l’environnement pour l’exécution de leurs devoirs que Dieu arrange pour elles, entre autres choses. Elles diffusent alors leurs malentendus sur Dieu et leurs idées sur l’incompréhension de Dieu. En somme, ces idées n’ont pas trait à l’acceptation de la souveraineté et des arrangements de Dieu et à la soumission à ceux-ci du point de vue d’un humain créé, mais sont au contraire pétries de préjugés personnels, de malentendus et même de jugements et de condamnations. Après les avoir entendues, d’autres personnes développent des malentendus à propos de Dieu et de la circonspection à Son égard, perdant ainsi leur véritable foi en Dieu, sans parler d’avoir une véritable soumission.

Certaines personnes pensent que croire en Dieu devrait apporter la paix et la joie et que, si elles font face à telle ou telle situation, elles n’ont qu’à prier Dieu pour que Celui-ci leur tende l’oreille, qu’Il leur accorde la grâce et les bénédictions et qu’Il veille à ce que tout se passe paisiblement et sans heurts pour elles. Leur but en croyant en Dieu est de chercher la grâce, de gagner des bénédictions et de profiter de la paix et du bonheur. C’est en raison de ces opinions qu’elles abandonnent leur famille ou quittent leur travail pour se dépenser pour Dieu et qu’elles peuvent endurer les difficultés et payer de leur personne. Elles croient que, du moment qu’elles renoncent à certaines choses, qu’elles se dépensent pour Dieu, endurent des difficultés et travaillent avec diligence, en faisant montre d’un comportement exceptionnel, elles gagneront les bénédictions et la faveur de Dieu et que, quelles que soient les difficultés qu’elles rencontrent, du moment qu’elles prient Dieu, Il les résoudra et leur ouvrira un chemin en toute chose. Tel est le point de vue de la majorité des gens qui croient en Dieu. Les gens estiment que ce point de vue est légitime et correct. La capacité de nombreuses personnes à maintenir leur foi en Dieu pendant des années sans abandonner leur foi est directement liée à ce point de vue. Elles se disent : « Je me suis tellement dépensé pour Dieu, mon comportement a été exemplaire et je n’ai commis aucun acte malfaisant ; Dieu me bénira sûrement. Comme j’ai beaucoup souffert et énormément payé de ma personne dans chaque tâche, en faisant tout selon les paroles et les exigences de Dieu sans commettre la moindre erreur, Dieu devrait me bénir ; Il devrait s’assurer que tout se passe bien pour moi et que la paix et la joie habitent régulièrement mon cœur, et que je profite de la présence de Dieu. » Ne s’agit-il pas là des notions et de l’imagination humaines ? D’un point de vue humain, les gens bénéficient de la grâce de Dieu et reçoivent des avantages, il est donc logique de souffrir un peu pour cela, et il vaut la peine d’échanger cette souffrance contre les bénédictions de Dieu. C’est là une mentalité qui consiste à passer des accords avec Dieu. Cependant, du point de vue de la vérité et du point de vue de Dieu, cela n’est fondamentalement pas conforme aux principes de l’œuvre de Dieu ni aux normes que Dieu exige des gens. Ce n’est là qu’un vœu pieux, ce sont des notions et des produits de l’imagination purement humains à propos de la croyance en Dieu. Qu’il s’agisse de conclure des accords avec Dieu ou d’exiger des choses de Lui, ou que cela contienne des notions et des produits de l’imagination humains, dans tous les cas, rien de tout cela ne s’aligne pas sur les exigences de Dieu, ni n’est conforme aux principes et aux normes de Dieu en matière de bénédiction des gens. Cette pensée et ce point de vue transactionnels offensent particulièrement le tempérament de Dieu, mais les gens ne s’en rendent pas compte. Lorsque Dieu fait des choses qui ne correspondent pas aux notions des gens, ils ne tardent pas à formuler des plaintes et à nourrir des malentendus à Son sujet dans leur cœur. Ils se sentent même lésés et commencent alors à raisonner avec Dieu, voire à Le juger et à Le condamner. Indépendamment des notions et des malentendus que les gens développent, de Son point de vue, Dieu n’agit ni ne traite jamais personne selon les notions ou les souhaits humains. Dieu fait toujours ce qu’Il désire faire, à Sa propre manière et selon Son propre tempérament-essence. Dieu a des principes dans la manière dont Il traite chaque personne ; rien de ce qu’Il fait à chaque personne ne se fonde sur les notions, les produits de l’imagination ou les préférences des humains – c’est là l’aspect de l’œuvre de Dieu le plus en contradiction avec les notions humaines. Lorsque Dieu arrange pour les gens un environnement qui contredit complètement leurs notions et les produits de leur imagination, ils se forgent dans leurs cœurs des notions, des jugements et des condamnations contre Dieu et peuvent même Le renier. Dieu peut-Il alors satisfaire leurs besoins ? Absolument pas. Dieu ne changera jamais Sa façon de travailler et Ses désirs en fonction des notions humaines. Qui doit changer, dans ce cas ? Les gens. Au lieu d’évaluer ce que Dieu fait à l’aune de leurs notions pour voir si c’est correct, les gens doivent abandonner leurs notions, accepter, se soumettre et faire l’expérience des environnements arrangés par Dieu, et chercher la vérité pour résoudre leurs propres notions. Lorsque les gens insistent pour s’accrocher à leurs notions, ils développent une résistance à l’égard de Dieu – cela se produit naturellement. Où se trouve la racine de cette résistance ? Elle réside dans le fait que ce sont sans aucun doute les notions et l’imagination des gens, et non la vérité, qui se trouvent généralement dans leur cœur. Par conséquent, lorsque l’œuvre de Dieu contredit les notions humaines, les gens peuvent défier Dieu et porter des jugements contre Lui. Cela prouve que les gens sont fondamentalement dénués d’un cœur soumis à Dieu, que leur tempérament corrompu est loin d’être purifié et qu’ils vivent essentiellement selon leur tempérament corrompu. Ils sont encore incroyablement loin d’atteindre le salut.

Lorsque les gens développent des notions sur Dieu et une résistance à Son égard dans leur cœur, ceux qui sont dotés d’une certaine conscience accepteront à contrecœur ce que Dieu fait et essaieront de s’intégrer dans l’environnement que Dieu a mis en place et d’accepter Sa souveraineté sur les gens. Le nombre de notions dont les gens peuvent se défaire et jusqu’à quel point ils peuvent s’en défaire dépendent en partie de leur calibre et en partie du fait qu’ils acceptent ou non la vérité et si ce sont des gens qui aiment la vérité. Certaines personnes affrontent activement les environnements que Dieu met en place en lisant les paroles de Dieu, en cherchant, en échangeant, et en réfléchissant. Elles gagnent progressivement une certaine compréhension de la souveraineté de Dieu sur toute chose et renforcent ainsi leur soumission et leur foi. Cependant, certaines personnes, quel que soit l’environnement qu’elles rencontrent, ne cherchent pas la vérité. Au contraire, elles évaluent tous les environnements orchestrés par Dieu à partir de leurs notions, de leur imagination, et selon que cela leur est bénéfique ou non. Leurs considérations tournent toujours autour de leurs propres intérêts ; elles ne se soucient que de l’importance de l’avantage qu’elles peuvent tirer, du niveau de satisfaction de leurs intérêts en termes de choses matérielles, d’argent et de plaisir charnel ; et elles prennent toujours leurs décisions et abordent tout ce que Dieu organise en fonction de ces facteurs. Et au bout du compte, après s’être creusé la tête, elles choisissent de ne pas se soumettre à l’environnement organisé par Dieu, mais de le fuir et de l’éviter. Du fait de cette résistance, de ce rejet et de cet évitement, elles s’éloignent des paroles de Dieu, passent à côté de l’expérience de la vie et subissent des pertes, ce qui cause de la douleur et des tourments dans leur cœur. Plus elles s’opposent à ces environnements, plus la souffrance qu’elles endurent est grande. Lorsqu’une telle situation se présente, le peu de foi qu’elles ont en Dieu est finalement anéanti. À ce moment-là, les notions qui dominent leur cœur surgissent toutes en même temps : « Je me suis dépensé pour dieu pendant si longtemps, mais je ne m’attendais pas à ce que dieu me traite de cette façon. Dieu est injuste, il n’aime pas les gens ! Dieu a dit que ceux qui se dépensent sincèrement pour Lui ne manqueraient pas d’être bénis en abondance. Je me suis sincèrement dépensé pour dieu, j’ai renoncé à ma famille et à ma carrière, j’ai enduré des souffrances et j’ai travaillé dur – pourquoi dieu ne m’a-t-il pas béni en abondance ? Où sont les bénédictions de dieu ? Pourquoi ne puis-je pas les ressentir ou les voir ? Pourquoi dieu traite-t-il les gens injustement ? Pourquoi dieu ne respecte-t-il pas sa parole ? Les gens disent que dieu est fidèle, mais pourquoi ne puis-je pas ressentir sa fidélité ? En faisant abstraction de tout le reste, rien que dans cet environnement, je n’ai pas du tout senti que dieu était fidèle ! » C’est parce que les gens ont des notions qu’ils se laissent facilement leurrer et égarer par elles. Même lorsque Dieu organise des environnements propices au changement de tempérament des gens et au développement de leur vie, ils ont du mal à l’accepter et comprennent incorrectement Dieu. Ils pensent que ce n’est pas la bénédiction de Dieu et que Dieu ne les aime pas. Ils pensent qu’ils se sont sincèrement dépensés pour Dieu, mais que Dieu n’a pas tenu Ses promesses. Ainsi, ces gens-là, qui ne poursuivent pas la vérité, sont si facilement révélés à la seule épreuve d’un environnement mineur. Lorsqu’ils sont révélés, ils disent finalement ce qu’ils désirent le plus dire : « Dieu n’est pas juste. Dieu n’est pas un dieu fidèle. Les paroles de dieu se réalisent rarement. Dieu dit : “Dieu pense ce qu’Il dit, ce qu’Il dit sera fait, et ce qu’Il fait durera toujours.” Où se trouve l’accomplissement de ces paroles ? Pourquoi ne puis-je pas le voir ou le sentir ? Regardez Unetelle : depuis qu’elle croit en dieu, elle n’a pas renoncé à autant de choses ni ne s’est dépensée pour dieu autant que je l’ai fait, et elle ne s’est pas non plus offerte en sacrifice autant que moi. Mais ses enfants sont entrés dans des universités prestigieuses, son mari a reçu une promotion, leurs affaires sont florissantes et même leurs récoltes ont un meilleur rendement que celles des autres. Et moi, qu’ai-je gagné ? Je ne croirai plus jamais en dieu ! » Ces paroles sont les véritables pensées de ces gens, leur devise. Ils sont entièrement habités par ces notions, par ces pensées et points de vue absurdes, et par des considérations de bénéfices et de transactions. C’est ainsi qu’ils comprennent et perçoivent l’œuvre de Dieu et Ses intentions sincères, c’est ainsi qu’ils traitent ces choses. C’est pourquoi, dans les environnements que Dieu organise méticuleusement encore et encore, ils ne cessent d’évaluer et de mal comprendre Dieu avec leurs notions, ils échouent et trébuchent constamment. De plus, ils essaient continuellement de vérifier que leurs notions sont correctes. Lorsqu’ils croient que ces notions sont confirmées et qu’elles constituent des preuves suffisantes pour leur permettre d’évaluer, de juger et de condamner Dieu de manière arbitraire, ils commencent à diffuser des notions, car leur cœur est empli de notions sur Dieu. Qu’est-ce qui se mêle à ces notions ? Des plaintes, de l’insatisfaction et des griefs. Lorsqu’ils sont habités par ces choses, ils cherchent des occasions de les évacuer. Ils espèrent trouver une foule qui écoutera les « injustices » qu’ils ont rencontrées ; ils veulent évacuer ces choses auprès de ces gens et leur raconter le soi-disant traitement inéquitable dont ils ont « souffert ». Voilà comment les notions diffusées par ces personnes apparaissent dans la vie d’Église, voilà comment se forment de telles notions. Le cœur de ces individus est empli de griefs, d’une attitude de défi et d’insatisfaction, mais aussi de malentendus et de plaintes à l’égard de Dieu, et même de jugements et de condamnations de Dieu, si bien qu’au bout du compte leur cœur est empli de blasphèmes. Ils craignent de ne pas gagner de bénédictions et ne veulent donc pas partir, si bien qu’ils propagent leur incompréhension de Dieu et leur insatisfaction à Son égard parmi les gens, et plus encore ils répandent leurs jugements et leurs condamnations de Dieu et leurs blasphèmes à Son égard. Que blasphèment-ils ? Ils blasphèment contre Dieu en disant qu’Il est inéquitable envers eux et qu’Il ne leur donne pas en retour la juste part et l’équivalent de ce qu’ils ont fait. Ils jugent Dieu pour ne pas leur avoir accordé la grâce ni de grandes bénédictions après leurs offrandes et leurs sacrifices. Ils n’ont pas reçu de Dieu ces besoins charnels – biens matériels, argent, et ainsi de suite – qu’ils espéraient recevoir, emplissant ainsi leur cœur de plaintes et de griefs. Leur but en propageant des notions est, d’une part, de les évacuer et de chercher à se venger, afin d’atteindre un certain équilibre psychologique et, d’autre part, d’inciter davantage de personnes à développer des malentendus et des notions sur Dieu, ce qui amène ces dernières à se prémunir contre Dieu, tout comme eux. Si davantage de gens disent : « Nous ne croirons plus jamais en dieu », ils ressentent une satisfaction intérieure. Tels sont l’objectif et la raison sous-jacente de la diffusion de notions à laquelle ils se livrent.

Quelle est la devise des gens qui diffusent des notions ? Quel est le dicton qu’ils répètent régulièrement ? Après avoir fait certaines expériences et n’avoir pas obtenu les bénéfices escomptés, ils se disent sans cesse : « Je ne croirai plus jamais en dieu. » Même après avoir dit cela, ils n’ont pas l’impression d’avoir soulagé leur haine ou d’avoir atteint leur but. Lorsqu’ils participent à des réunions, quel que soit le sujet de l’échange des autres, ils n’arrivent pas à l’assimiler. Ils doivent encore dire cette phrase, la répéter plusieurs fois, voire plus de dix fois. « Je ne croirai plus jamais en dieu » – cette phrase n’est-elle pas pleine de sens ? Elle en dit long. Quelle est leur « croyance » ? Croyaient-ils en Dieu auparavant ? Leur croyance antérieure était-elle une foi authentique ? Supposait-elle la soumission qu’un être créé devrait avoir ? (Non.) Pas du tout. Ils sont pleins de notions et d’imagination sur Dieu. Plus important encore, ils sont pleins d’exigences et de demandes à l’égard de Dieu, sans soumission d’aucune sorte. Que signifie leur « croyance » ? « Je crois que dieu est le souverain du ciel, de la terre et de toutes choses. Je crois que dieu peut me protéger contre les brimades des autres. Je crois que dieu peut me permettre de jouir du confort charnel et de vivre une vie bonne et prospère, et faire en sorte que tout se passe paisiblement et agréablement pour moi. Je crois que dieu peut me permettre d’entrer dans le royaume des cieux et de gagner de grandes bénédictions, de recevoir au centuple dans cette vie et la vie éternelle dans le monde à venir ! » S’agit-il d’une croyance ? Il n’y a pas la moindre trace de soumission dans ces « croyances », et aucune d’entre elles n’est conforme aux exigences de Dieu pour les hommes. Ces croyances découlent purement de la perspective du gain personnel. Dieu exprime la vérité et œuvre sur les gens. Quand Dieu a-t-Il dit qu’Il permettrait aux gens de vivre une vie heureuse, de vivre au-dessus des autres, ou d’être prospères et de réussir, avec des perspectives illimitées ? (Jamais.) Alors pourquoi considèrent-ils leur propre « croyance » comme si précieuse ? Ils disent même qu’ils ne croiront plus jamais en Dieu. Leur croyance vaut-elle quelque chose ? Dieu l’accepte-t-Il ? Ils ne montrent aucun signe de vérité-réalité, aucun signe de soumission à Dieu, ils veulent seulement gagner des bénédictions, des avantages et des bénéfices de la part de Dieu, et ils appellent cela croire en Dieu. N’est-ce pas là blasphémer Dieu ? Les personnes de ce genre sont habitées de notions et occupées par leur intention de gagner des bénédictions. Elles ne font pas du tout l’expérience de l’œuvre de Dieu et ne pratiquent pas les paroles de Dieu. Le but et la motivation de tout ce qu’elles font sont entièrement tournés vers le bénéfice de leur propre chair. Elles se sentent bien dans leur peau et considèrent que leur soi-disant foi en Dieu est particulièrement précieuse. Si ta foi en Dieu est si précieuse et si noble, alors pourquoi, lorsque Dieu arrange un environnement mineur pour toi, ne peux-tu pas en comprendre la vérité ou rester ferme dans ton témoignage ? Que se passe-t-il ici ? Lorsque Dieu teste ta foi, que renvois-tu à Dieu ? Est-il possible que les malentendus, les plaintes et la résistance que tu renvoies à Dieu correspondent à ce qu’Il veut ? Cela est-il conforme à la vérité ? Clairement, ce n’est pas le cas. Par conséquent, le fait que ces personnes puissent ouvertement diffuser des notions dans l’Église prouve une chose : elles ne connaissent pas Dieu et, plus encore, ne croient pas que Dieu soit souverain sur toute chose – le dieu auquel elles croient n’existe tout simplement pas. Lorsque ces gens diffusent ouvertement des notions afin de fourvoyer et d’attirer davantage de personnes à leurs côtés pour défier, condamner et blasphémer Dieu, ils annoncent publiquement, sans s’en rendre compte, qu’ils ne suivent plus Dieu, qu’ils ne sont plus des croyants, ni des êtres créés placés sous la domination du Créateur. Les notions qu’ils diffusent ne sont pas de simples idées ou affirmations ; ils diffusent plutôt des notions parce qu’ils ont érigé une barrière infranchissable entre eux et Dieu, parce qu’ils ont décidé que l’utilisation de notions et de l’imagination humaines pour traiter Dieu, gérer leur relation avec Dieu, et traiter les paroles de Dieu et l’œuvre de Dieu est correcte et constitue la façon dont ils doivent pratiquer. Lorsque ces gens-là diffusent ouvertement des notions dans la vie d’Église, devraient-ils être restreints ? Ou bien, compte tenu de leur modeste stature et de leurs fondations superficielles, faudrait-il leur donner la liberté d’exprimer leurs points de vue et suffisamment de temps et d’espace pour leur permettre de se repentir ? Quelle est la ligne de conduite à adopter ? (Il faut les stopper et les restreindre.) Pourquoi faut-il les stopper et les restreindre ? Certaines personnes disent : « Si tu les restreins, que tu ne les laisses pas s’exprimer librement et qu’ils cessent de croire et d’assister aux réunions, cela ne leur ferait-il pas du tort ? Ce serait vraiment dommage ! Dieu ne préfère-t-Il pas sauver tous les hommes plutôt que de voir un seul d’entre eux être en perdition ? Même une seule brebis perdue doit être retrouvée – après tous les efforts déployés pour retrouver une brebis perdue, pourrait-Il encore permettre qu’elle se perde à nouveau ? » Ces paroles sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? (Parce que ces personnes ne croient pas sincèrement en Dieu ; elles ne croient en Dieu que dans l’espoir de gagner des bénédictions, et leur croyance est mêlée d’impuretés.) Qui n’a pas quelques impuretés mêlées à sa croyance en Dieu ? N’en as-tu pas ? Est-ce une raison valable ? Considère l’affirmation de ces gens-là : « Je ne croirai plus jamais en dieu. » De quel genre de paroles s’agit-il là ? Y a-t-il la moindre différence entre ces paroles et le blasphème des non-croyants, des démons et de Satan ? (Non.) Quelle est l’implication de cette affirmation ? « Je n’ai plus foi en dieu. Dans le passé, de tout cœur, j’ai cru en dieu et je l’ai suivi, mais dieu ne m’a pas béni. Au contraire, il a arrangé des environnements ainsi pour me rendre les choses difficiles et me faire trébucher. Ce que dieu dit n’a rien à voir du tout avec ce qu’il fait, c’est pourquoi je n’ose plus croire en dieu ! J’étais si stupide. J’ai renoncé, je me suis dépensé et j’ai enduré tant de souffrances pour dieu, mais je n’ai vu aucune protection de dieu lorsque j’ai été arrêté et persécuté par le grand dragon rouge. Les affaires de ma famille n’ont pas non plus marché aussi bien que celles des autres, je n’ai pas gagné autant d’argent que les autres, et mes parents sont restés malades. Je n’ai rien gagné à croire en dieu pendant toutes ces années. Dieu n’a-t-il pas dit qu’il bénirait les gens en abondance ? Quelles bénédictions ai-je reçues de dieu ? Les paroles de dieu ne se sont pas du tout réalisées, c’est pourquoi je ne croirai plus jamais en dieu ! » La phrase « je ne croirai plus jamais en dieu ! » en dit long. Elle est chargée de plaintes, d’insatisfaction et de malentendus à l’égard de Dieu. En somme, après avoir enduré des souffrances et s’être dépensés dans un état d’esprit fondé sur des vœux pieux, ces gens ne se sont pas vus accorder par Dieu les bénédictions qu’ils exigeaient, ni rétribuer ou récompenser par Lui selon leurs notions et leur imagination, de sorte qu’ils sont devenus insatisfaits et emplis de ressentiment envers Dieu, et ce sont là les circonstances dans lesquelles ils ont prononcé cette phrase. Cette phrase n’est pas sortie de nulle part ; au moment où ils l’ont prononcée, ils avaient déjà montré de nombreux comportements et manifestations et ils avaient été révélés. Quel est le problème dans la relation avec Dieu de ces gens-là ? Quel est le plus grand souci dans leur relation avec Dieu ? C’est que pour commencer, ils ne se sont jamais considérés comme des êtres créés et qu’ils n’ont jamais considéré Dieu comme le Créateur à adorer. Dès le début de leur croyance en Dieu, ils ont traité Dieu comme une vache à lait, une mine d’or ; ils L’ont considéré comme un Bodhisattva qui les délivrerait de la souffrance et du désastre, et se sont considérés comme les disciples de ce Bodhisattva, de cette idole. Ils ont pensé que croire en Dieu était comme croire en Bouddha, qu’il suffisait d’adopter un régime végétarien, de réciter les écritures, de brûler régulièrement de l’encens et de faire des courbettes pour obtenir ce qu’ils voulaient. Ainsi, tous les récits qui se sont développés après qu’ils ont cru en Dieu se sont produits dans les limites du domaine de leurs notions et de leur imagination. Ils ne montraient aucune des manifestations d’un être créé acceptant la vérité du Créateur, ni une once de la soumission qu’un être créé doit avoir envers le Créateur ; il n’y avait que des exigences constantes, des calculs permanents et des requêtes incessantes. Tout cela a finalement conduit à la rupture de leur relation avec Dieu. Ce type de relation est transactionnel et ne peut jamais rester ferme ; ce n’est qu’une question de temps avant que ces gens-là ne soient révélés. Même s’ils participent à la vie d’Église, qu’ils ne diffusent pas de notions et qu’ils échangent de temps à autre sur la manière dont Dieu les a conduits, sur la manière dont Dieu les a bénis, sur ce dont ils ont joui et ainsi de suite, l’essentiel de ce dont ils parlent concerne la grâce, le plaisir et les avantages charnels qu’ils ont reçus de Dieu. Ces discussions n’ont aucun rapport avec la vérité et la soumission à Dieu, et elles sont totalement dépourvues de vérité-réalité. Lorsque les circonstances sont favorables, ils affichent une foi en Dieu et un amour pour Lui, et de la tolérance et de la patience envers les autres, tout cela pour atteindre un seul but : gagner toutes les bénédictions de Dieu. Lorsque Dieu leur retire la grâce, les avantages et les bénéfices matériels dont ils jouissaient, leurs notions sont révélées. Ces gens, mus par leur intérêt propre et privilégiant le gain personnel, se mettent en rage dès qu’ils ne reçoivent plus ce qu’ils désirent ; ils commencent à diffuser des notions pour exprimer leur mécontentement à l’égard de Dieu, tout en essayant d’attirer davantage de personnes pour les pousser à sympathiser avec eux et à accepter leurs notions au sujet de Dieu. Ces gens-là devraient-ils être stoppés et restreints ? (Oui.) Les sujets, les pensées et les points de vue sur lesquels ils échangent ne reflètent pas une compréhension pure de la vérité et n’aident pas non plus les gens à se soumettre à Dieu et à avoir véritablement la foi en Lui. Au contraire, ils éloignent les gens de Dieu, génèrent des malentendus, de la circonspection et même un rejet à l’égard de Dieu, et amènent ceux qui écoutent les notions qu’ils diffusent à se mettre en garde intérieurement ainsi, tout comme eux : « Je ne croirai plus jamais en dieu. » Telle est la perturbation que les notions diffusées par ces gens-là causent aux autres.

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