Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II) Section 1
Supplément : Bref échange sur trois aspects de l’humanité normale
Nous ne raconterons pas d’histoires dans notre échange cette fois-ci. Nous allons commencer par un sujet qui est souvent discuté : qu’est-ce que l’humanité. Nous avons beaucoup parlé de ce sujet dans le passé, et nous le faisons maintenant aussi. C’est un sujet fréquemment évoqué, un problème que l’on rencontre chaque jour dans sa vie quotidienne, un sujet que l’on peut rencontrer et expérimenter tous les jours. Le sujet est : qu’est-ce que l’humanité. L’humanité englobe plusieurs choses importantes. Quelles sont les manifestations communes de l’humanité dans la vie quotidienne ? (L’intégrité et la dignité.) Quoi d’autre ? La conscience et la raison, n’est-ce pas ? (Oui.) Vous en parlez souvent. Y en a-t-il d’autres dont vous ne parlez pas souvent ? En d’autres termes, quels sont les sujets que vous n’abordez pas dans votre discours habituel sur l’humanité ? La conscience et la raison, l’intégrité et la dignité – ces sujets sont de vieilles normes que l’on rencontre régulièrement. Quelle est l’importance du lien entre la conscience, la raison, l’intégrité et la dignité dont vous parlez souvent et votre vraie vie ? Comment ce matériel a-t-il édifié et aidé votre pratique et l’entrée dans votre vraie vie ? À quel point cela a-t-il été bénéfique ? Quels sont donc les autres éléments qui se rapportent de près à votre vie quotidienne, à la vie humaine normale ? Je vais en citer quelques-uns, et nous verrons s’il s’agit de sujets que vous rencontrez régulièrement. Avec notre matériel qui implique l’humanité, nous mettrons d’abord de côté si le matériel est positif ou négatif, et s’il se rapporte à une humanité normale ou anormale. Au-delà des éléments que nous venons de mentionner, il y a celui de l’attitude des gens dans leur traitement de divers types de personnes, d’évènements et de choses dans leur vie quotidienne. N’est-ce pas celui-ci ? Cela ne concerne-t-il pas l’humanité ? (Si.) Il y en a un autre, qui est la gestion par les gens de leur environnement personnel dans leur vie quotidienne, et un autre encore, l’attitude et le comportement des gens dans leurs contacts avec le sexe opposé. Ces trois éléments sont-ils liés à l’humanité ? (Oui.) Ils le sont tous. Pour le sujet dont nous allons discuter maintenant, nous allons mettre de côté les sujets de la poursuite de la vérité par l’homme, comment entrer dans la vérité-réalité dans sa croyance en Dieu, et comment respecter tous les divers principes, et ne parler que de l’humanité. Alors, ces trois éléments – leur lien avec l’humanité est-il substantiel ? (Oui.) Quels sont ces trois éléments ? Réaffirmez-les. (Le premier est l’attitude des gens dans leur traitement de divers types de personnes, d’évènements et de choses dans leur vie quotidienne. Le second est la gestion par les gens de leur environnement personnel dans leur vie quotidienne. La troisième est l’attitude et le comportement des gens dans leurs contacts avec le sexe opposé dans leur vie quotidienne.) Et qu’est-ce que ces trois éléments impliquent ? (L’humanité.) Pourquoi disons-nous que ces trois éléments impliquent l’humanité, qu’ils sont liés à elle ? Pourquoi présenterions-nous ces trois-là ? Pourquoi ne parlons-nous pas de la partie conscience et raison ? Pourquoi mettons-nous de côté les aspects dont nous discutons couramment pour parler de ces trois éléments ? Ces trois éléments sont-ils plus avancés ou plus rudimentaires que la conscience, la raison, l’intégrité et la dignité qui se rapportent à l’humanité, dont nous avons déjà discuté avant ? (Ils sont plus rudimentaires.) Est-ce alors vous rabaisser pour discuter de ces choses ? (Non.) Alors, pourquoi en discuterions-nous ? (Elles sont concrètes.) Elles sont concrètes. C’est la raison que vous avez ? Pourquoi allons-nous en parler ? Parce que J’ai trouvé des problèmes ; en ce qui concerne les conditions telles qu’elles sont et les divers comportements qui apparaissent dans la vie quotidienne des gens, J’ai trouvé quelques problèmes qui sont étroitement liés à la vraie vie des gens, et il est nécessaire de les exposer, un par un, pour l’échange. Si les gens mettent de côté la vraie vie et les divers comportements de l’humanité normale et de la vie quotidienne, dans leur croyance en Dieu, et poursuivent avec obstination la vérité – des vérités aussi profondes que celle d’être une personne que Dieu aime – dites-Moi, à quels problèmes cela mènera-t-il ? Quelle est la condition fondamentale pour que quelqu’un puisse entrer dans la vérité-réalité dans sa poursuite de la vérité ? (Il doit le faire dans la vraie vie.) Quoi d’autre ? (Il a besoin d’une humanité normale.) C’est exact – Il doit être doté d’une humanité normale qui, outre la conscience, la raison, l’intégrité et la dignité, se compose des trois éléments que nous venons d’évoquer. Il serait un peu creux pour quelqu’un de parler de poursuite et de recherche de la vérité s’il ne pouvait pas vivre selon les normes ou atteindre la normalité dans ces trois domaines qui touchent à l’humanité. La poursuite de la vérité, l’entrée dans la vérité-réalité, le salut – ceux-ci ne sont pas réalisables par tout le monde, mais seulement par la minorité de personnes qui aiment la vérité et qui ont une humanité normale. Si l’on ne sait pas ce qu’une personne dotée d’une humanité normale devrait posséder, ni ce qu’elle devrait faire, ni quel type d’attitude et de point de vue elle devrait avoir à l’égard de certaines personnes, de certains évènements et de certaines choses, cette personne est-elle capable d’entrer dans la vérité-réalité ? Sa poursuite de la vérité peut-elle produire des résultats ? Malheureusement, non.
A. Attitude des gens dans leur traitement de divers types de personnes, d’évènements et de choses
Nous commencerons par l’échange sur le premier point qui concerne l’humanité : l’attitude des gens dans leur traitement de divers types de personnes, d’évènements et de choses dans leur vie quotidienne. Tout le monde comprend ce que signifie « la vie quotidienne ». Cela n’a pas besoin d’élaboration. Quels sont donc les principales personnes, les principaux évènements et les principales choses qui se rapportent à l’humanité ? Qu’y a-t-il là-dedans qui s’élève au niveau de l’humanité normale, qui est en rapport avec sa portée, qui la touche ? (S’engager avec les gens et les choses.) Cela en fait partie. Il y a aussi les connaissances et les compétences professionnelles qu’il faut acquérir, et il y a des connaissances générales pour la vie quotidienne. Ce sont tous des domaines que quelqu’un avec une humanité normale devrait comprendre et posséder. Certaines personnes, par exemple, apprennent la menuiserie ou la maçonnerie, et d’autres apprennent à conduire ou à réparer des voitures. Il s’agit de compétences, d’artisanat, et connaître un métier manuel, c’est être versé dans le commerce professionnel de ce métier manuel. Alors, à quel degré et à quel niveau quelqu’un doit-il apprendre une compétence pour être compté comme un spécialiste ? Il doit au moins être en mesure de produire un produit fini selon une norme acceptable. Certaines personnes font un travail assez bâclé. Les travaux qu’elles exécutent ne sont pas à la hauteur, voire insupportables à regarder. Quel est le problème ici ? Cela a trait à leur attitude envers leur métier. Certaines personnes n’ont pas une attitude consciencieuse. Elles pensent : « Si ce que je fais atteint le résultat escompté, c’est suffisant. Contentez-vous-en pendant quelques années, puis réparez-le. » Ce genre de point de vue est-il celui que devraient avoir les personnes dotées d’une humanité normale ? (Non.) Certaines personnes ont des attitudes désinvoltes et indifférentes. « Assez bien » est bien pour eux. C’est une attitude irresponsable. Traiter les choses avec tant de désinvolture et d’irresponsabilité est la marque d’un tempérament corrompu : c’est l’abjection dont parlent souvent les gens. Dans tout ce qu’ils font, les gens agissent jusqu’au stade de « c’est à peu près ça » ou « ça ira bien comme ça ». Voilà une attitude qui fait la part belle aux « peut-être », aux « probablement », aux « quatre sur cinq ». Ils font les choses de manière superficielle, se satisfont du minimum et se contentent de s’en sortir en mystifiant les autres ; ils ne voient pas l’intérêt de prendre les choses au sérieux ou d’être méticuleux, et encore moins de chercher les vérités-principes. Cela ne relève-t-il pas d’un tempérament corrompu ? Cela est-il une manifestation de l’humanité normale ? Pas du tout. On peut à juste titre parler d’arrogance, et l’utilisation du qualificatif « dissolu » est tout aussi appropriée. Mais pour désigner parfaitement ce trait, le seul mot qui convienne est celui d’« abject ». Cette abjection est présente chez la plupart des gens, simplement à des degrés divers. En tout, ils souhaitent faire les choses de manière superficielle et brouillonne, et il y a un soupçon de tromperie dans tout ce qu’ils font. Ils dupent les autres quand ils le peuvent, prennent des raccourcis quand ils en ont la possibilité, gagnent du temps quand ils le peuvent. Ils se disent : « Tant que j’évite d’être révélé, que je ne crée pas de problèmes et que je n’ai pas de comptes à rendre, alors je peux me débrouiller avec ça. Je n’ai pas besoin de faire un très bon travail, c’est trop compliqué ! » Quand ils apprennent quelque chose, ces gens ne vont jamais jusqu’à la maîtrise, et ils ne s’appliquent pas, ou ne souffrent pas et ne paient pas de prix, dans leurs études. Ils ne veulent qu’effleurer la surface d’un sujet, puis se déclarent compétents en la matière, croyant avoir appris tout ce qu’il y avait à savoir, et ensuite, ils comptent sur cela pour continuer à prospérer dans l’à-peu-près. N’est-ce pas une attitude que les gens ont vis-à-vis des autres personnes, évènements et choses ? Est-ce une bonne attitude ? Ça ne l’est pas. Autrement dit, c’est « faire dans l’à-peu-près ». Une telle abjection existe dans toute l’humanité corrompue. Les gens dont l’humanité est abjecte adoptent le point de vue et l’attitude de « l’à-peu-près » dans tout ce qu’ils font. De telles personnes sont-elles capables de faire leur devoir correctement ? Non. Sont-elles capables de faire les choses avec principe ? C’est encore plus improbable.
Certaines personnes ne s’engagent pas dans ce qu’elles font, mais sont désordonnées, superficielles et irresponsables. Certains, par exemple, apprennent à conduire, mais ne demandent jamais aux conducteurs expérimentés à quoi ils doivent faire attention lorsqu’ils conduisent, ou à quelle vitesse ils risquent d’endommager le moteur. Ils ne demandent pas, ils conduisent directement – et ils cassent donc leur voiture. Ils donnent un coup de pied dans la voiture et disent : « Cette chose est fragile. Donnez-moi une Mercedes ou une BMW, cette vieille carriole ne fera pas l’affaire – elle est obsolète ! » Quelle est cette attitude ? Ils ne traitent pas les choses matérielles avec amour et ne pensent pas à les garder en bon état, mais les détruisent et les gâchent exprès. Certaines personnes vivent des vies désordonnées et négligentes. Elles font tout, toute la journée, de manière bâclée et négligente. Quel genre de personnes sont-elles ? (Des personnes inattentives.) Des « personnes inattentives » est une façon agréable de le dire – on devrait les appeler des « personnes négligentes », des « personnes méprisables » convient aussi. Est-ce excessif ? Comment faire la différence entre les gens nobles et les gens méprisables ? Regardez simplement leur attitude et leurs actes à l’égard de leurs devoirs, et regardez comment ils traitent les choses et comment ils se comportent quand des problèmes surgissent. Les gens dotés d’intégrité et de dignité sont méticuleux, consciencieux et diligents dans leurs actions, et ils sont prêts à payer un prix. Les gens dépourvus d’intégrité et de dignité sont négligents et peu soignés dans leurs actions, toujours prêts à quelque mauvais coup, toujours disposés à faire dans l’à-peu-près. Quelle que soit la technique qu’ils étudient, ils ne l’apprennent pas avec application, ils sont incapables de l’apprendre, et quel que soit le temps qu’ils passent à l’étudier, ils restent complètement ignorants. Ces gens ont un faible caractère. La plupart des gens sont superficiels dans l’exécution de leurs devoirs. Quel tempérament est en jeu ici ? (Le fait d’être abject.) Comment les gens abjects traitent-ils leur devoir ? Assurément, ils n’ont pas la bonne attitude à son égard, et ils sont certainement superficiels le concernant. Cela signifie qu’ils n’ont pas une humanité normale. Sérieusement, les gens abjects sont comme des animaux. C’est comme garder un chien comme animal de compagnie : si tu ne le surveilles pas, il va mâcher des choses et détruire tous tes meubles et tes appareils électroménagers. Ce serait une perte. Les chiens sont des animaux ; ils ne pensent pas à traiter les choses avec amour, et tu ne peux pas discuter avec eux – il faut que tu t’en occupes. Si tu ne le fais pas, mais laisses un animal se déchaîner et perturber ta vie, cela montre qu’il manque quelque chose dans ton humanité. Tu n’es donc pas très différent d’un animal. Ton QI est trop bas – tu es un bon à rien. Alors, comment les gères-tu correctement ? Tu dois penser à un moyen de les maîtriser selon certains critères, ou de les garder en cage, en les laissant sortir à deux ou trois heures fixes chaque jour, afin qu’ils soient suffisamment actifs. Cela freinera leur mastication gratuite et leur fournira également de l’exercice pour les garder en bonne santé. De cette façon, le chien est bien géré et ton environnement est également protégé. Si une personne ne peut pas gérer les choses auxquelles elle fait face et qu’elle n’a pas la bonne attitude, il lui manque quelque chose dans son humanité. Cela ne peut pas répondre aux critères d’une humanité normale. Ou, en termes de cuisine : les gens ordinaires utilisent juste un peu d’huile lorsqu’ils font un sauté, mais certaines femmes en utilisent beaucoup. Même si tu es riche, tu ne peux pas gaspiller de l’huile – tu dois en utiliser une quantité raisonnable. Mais ces femmes ne s’en soucient pas ; si elles perdent leur emprise et versent trop d’huile dans un sauté, elles retirent simplement le surplus et le jettent par terre. C’est du gaspillage, n’est-ce pas ? Comment appelle-t-on communément quelqu’un avec cette attitude envers les choses matérielles ? « Quelqu’un d’extravagant » – ou, comme une insulte, un « panier percé. » D’où viennent les choses matérielles ? Elles sont données par Dieu. Certaines personnes disent qu’elles ont gagné leurs biens – mais combien pourrais-tu gagner si cela n’était pas donné par Dieu ? Il t’a donné ta vie. S’Il ne t’avait pas donné ta vie, tu n’aurais rien et tu ne serais rien, alors pourrais-tu encore avoir ces choses matérielles ? Dieu t’a peut-être donné plus que la moyenne des ménages, mais l’attitude et le point de vue avec lesquels tu les gaspillerais sont-ils les bons ? Comment cela doit-il être caractérisé en termes d’humanité ? Une telle personne est d’une humanité pauvre. L’extravagance, le gaspillage de choses, le fait de ne pas savoir traiter les choses avec une attention bienveillante – une telle personne n’a pas une humanité normale. Certaines personnes ne pensent même pas à gérer les choses de la maison de Dieu avec soin. Quelque chose appartient à la maison de Dieu. Elles le voient. Pourtant, s’il était sur le point de pleuvoir, et que ce ne serait pas bien que cette chose soit mouillée, que penseraient-elles ? « Ce n’est pas grave si elle est mouillée. Ce n’est pas comme si c’était à moi. Je ne vais pas m’en préoccuper. » Ensuite, elles s’éloigneraient. Comment s’appelle cette attitude ? L’égoïsme. Sont-elles droites dans leurs pensées ? Si non, que sont-elles ? (Tortueuses.) Si une personne n’est pas droite, alors n’est-elle pas tortueuse ? Les gens qui ne sont pas droits dans leur façon de penser ont-ils une humanité normale ? Certainement pas. Pour notre premier élément, l’attitude des gens dans leur traitement de divers types de personnes, d’évènements et de choses, de combien de choses avons-nous maintenant parlé ? Il y a le fait d’être abject, la racaille. Quoi d’autre ? (Être bas et tortueux.) Un tel langage familier – utilisez-vous des mots comme ceux-ci lorsque vous réfléchissez, apprenez à vous connaître et vous disséquez dans votre vie quotidienne ? (Non.) Personne ne le fait. Alors, quels mots utilisez-vous ? Vous parlez en termes grandioses – personne n’utilise un tel langage familier.
Beaucoup de gens se sentent assez géniaux parce qu’ils croient en Dieu. Ceux qui ont des compétences et un savoir-faire professionnel, ou même des diplômes supérieurs, en particulier, se sentent au-dessus des gens ordinaires. Satisfaits d’eux-mêmes, ils pensent : « J’ai même abandonné la solide carrière que j’avais dans le monde, et je ne suis pas venu à la maison de Dieu pour un repas gratuit. Quelqu’un d’aussi qualifié que moi peut apporter une contribution dans la maison de Dieu. Je me dépense et souffre pour Dieu. Je partage même le gîte et le couvert avec ces gens ordinaires, dans une vie communautaire. Quelle grandeur de qualité je possède ! » Ils pensent qu’ils ont une intégrité particulièrement honorable, qu’ils sont plus nobles que tout le monde. Ils y prennent une joie constante. Le fait est qu’il manque tellement de choses à leur humanité, et non seulement ils ne le savent pas, ils sont sur un nuage, pensant qu’ils sont géniaux, que leur caractère est plus grand que celui des gens ordinaires. En fait, il n’y a rien là-dedans qui correspondrait à la définition du mot « normale » qui qualifie « humanité » dans « humanité normale. » Rien là-dedans n’est à la hauteur de cette norme ; tout est tellement insuffisant. Leur conscience ? Ils n’en ont pas. Leur caractère ? Il n’est pas bon. Leur intégrité et leurs qualités ? Rien de tout cela n’est bon. Dans une vie en communauté, quand certaines personnes ont quelque chose de précieux, elles n’oseront pas le laisser à la vue de tous. Pourquoi cela ? En partie parce qu’elles ne font pas confiance aux autres, et d’autre part parce qu’il y a beaucoup de gens, des personnes peu fiables, et certaines d’entre elles pourraient avoir des tendances kleptomanes – elles pourraient même voler. Ces gens ont un caractère médiocre. Certaines personnes ont entrepris de choisir les meilleurs morceaux quand elles mangent, et elles les mangent pour être rassasiées, peu importe le nombre de personnes derrière elles qui n’ont pas mangé. N’est-ce pas vraiment égoïste ? Certaines personnes considèrent les autres quand elles mangent. Qu’est-ce que cela illustre ? Cela montre que ces dernières sont des personnes raisonnables qui gardent les autres à l’esprit. Elles mangeront un peu moins, afin d’en laisser pour les autres. C’est ce que signifie être quelqu’un de qualité. Dans la maison de Dieu, certaines personnes ont de l’humanité, tandis que d’autres ne sont pas à la hauteur. Elles ne peuvent même pas répondre aux normes de l’humanité normale. En considérant les comportements que J’ai mentionnés, y a-t-il beaucoup de personnes avec une humanité normale parmi vous ? Ou n’y en a-t-il pas beaucoup ? Lorsque vous affichez habituellement de tels comportements, êtes-vous capables de réaliser qu’il s’agit de problèmes ? Lorsque tu révèles un tempérament corrompu, en es-tu conscient ? Si tu en es conscient, que tu peux le ressentir et que tu es prêt à faire un changement, alors tu as un peu d’humanité – la normalité n’est tout simplement pas atteinte. Si tu n’en es même pas conscient, alors peux-tu être considéré comme quelqu’un ayant de l’humanité ? Tu ne peux pas. Ce n’est pas une question de bonne ou de mauvaise humanité, normale ou anormale – tu n’as aucune humanité. Aux repas, par exemple, il y a des gens qui voient une assiette de porc braisé sortir et commencent à la saisir, des morceaux gras et maigres, et ne s’arrêtent pas tant que tout n’est pas parti. Avez-vous déjà vu des animaux se battre pour de la nourriture ? (Oui.) C’est la même scène, mais avec des animaux ; avec des humains, est-ce que combattre fait partie de l’humanité normale ? (Ce n’est pas une humanité normale.) Que feraient les gens d’humanité normale ? (Ils seraient satisfaits de ce qu’ils ont, et non avides.) C’est une façon assez factuelle de le dire. Comment ne pas être gourmand, alors ? Quelles sont les pensées et les considérations sur cette question que les personnes ayant une humanité normale devraient avoir, à travers laquelle on peut continuer à agir avec précision ? Premièrement, ta pensée doit être correcte. Une femme, par exemple, penserait : « Il y a beaucoup de porc braisé aujourd’hui. J’aimerais en avoir plus, mais je suis un peu gênée, vu que je suis entourée de mes frères. Que devrais-je faire ? Je suppose que je vais attendre pour manger jusqu’à ce qu’ils se soient servis. Je ne voudrais pas que les autres se demandent comment une dame comme moi peut être une telle gloutonne. Comme ce serait humiliant ! » Penser comme ça serait normal pour une femme, car elle est généralement un peu plus subtile. La plupart des hommes penseraient : « Le porc braisé est incroyable. Je vais juste y aller et me servir. » Ils seraient les premiers à l’atteindre avec leurs fourchettes, sans se soucier de ce que les autres pensent. Mais certains hommes sont plus rationnels que cela. Après avoir pris une bouchée, ils y réfléchissent un peu : « Il y a tellement de gens derrière moi qui n’ont pas encore mangé. Je dois m’arrêter et en laisser pour les autres. » Le fait qu’ils puissent penser et agir ainsi montre qu’ils sont une personne raisonnable, qu’ils ont intrinsèquement une humanité normale. Certaines personnes partent sur une tangente absurde : « Dieu ne veut pas que les gens mangent du porc braisé, alors je n’en prendrai même pas une bouchée. Cela signifie que j’ai encore plus d’humanité, n’est-ce pas ? » C’est une pensée absurde. Qu’est-ce que Je démontre avec cet exemple ? Que les gens devraient adopter une attitude correcte envers chaque type de personne, d’évènement et de chose. On arrive à cette attitude correcte par la pensée qui est entreprise du point de vue de la rationalité, de la conscience, de l’intégrité et de la dignité de l’humanité. Si tu pratiques avec ce genre d’état d’esprit, tu seras fondamentalement en phase avec l’humanité normale.
L’attitude que l’on a envers les personnes, les évènements et les choses n’est rien d’autre que la façon dont l’engagement avec les gens et les choses se manifeste dans la vie quotidienne. Ces manifestations peuvent ne pas avoir grand-chose à voir avec le travail que tu as à faire, ou elles peuvent en être éloignées, mais la croyance en Dieu n’est pas creuse : les croyants en Dieu ne vivent pas dans le vide, mais dans la vraie vie. Elles ne doivent pas être détachées de la vraie vie. Quel genre d’attitude et de réflexion les gens devraient-ils avoir, que ce soit envers les compétences professionnelles ou envers la sagesse commune ou la connaissance de quelque chose ? Est-il juste d’avoir toujours un état d’esprit qui pousse à se débrouiller tant bien que mal ? Certaines personnes sont toujours dans la confusion à propos de ces choses – cela fonctionnera-t-il ? N’ont-elles pas un problème avec leur point de vue ? Un problème avec leur point de vue en fait partie ; cela a à voir en plus avec leur caractère. Le grand dragon rouge a régné sur la Chine pendant des milliers d’années, toujours engagé dans des campagnes et des luttes. Il ne développe pas l’économie et ne se préoccupe pas de la vie des gens ordinaires. Finalement, les gens ont nourri une sorte d’abjection en cédant au laisser-aller. Dans tout ce qu’ils font, ils sont superficiels et entretiennent une perspective à courte vue. Ils ne visent l’excellence dans aucune de leurs études ni ne peuvent y parvenir. Ils opèrent toujours avec une perspective à courte vue : ils regardent ce dont le marché a besoin, puis se précipitent pour le produire, sans réfléchir, jusqu’à ce qu’ils aient fait fortune. Ils ne se développent pas davantage à partir de cette fondation, ni ne poursuivent leurs recherches scientifiques, ni ne s’efforcent de se rapprocher de l’excellence, avec pour résultat final que les industries légères, les industries lourdes et tous les autres secteurs de la Chine n’ont pas de produits de pointe sur la scène mondiale. Pourtant, les Chinois se vantent : « Nous avons 5 000 ans de culture traditionnelle de premier ordre ici en Chine. Nous, les Chinois, sommes gentils et travailleurs. » Pourquoi la Chine continue-t-elle alors à faire des contrefaçons pour arnaquer les gens ? Pourquoi n’a-t-elle presque rien qui pourrait rivaliser sur le marché mondial ? Que se passe-t-il ici ? La Chine a-t-elle des produits de pointe ? Les Chinois ont quelque chose « de pointe », et c’est leur habileté à imiter et à contrefaire – à tromper. Le fait d’être abject est présent en cela. Certains diront : « Pourquoi voudrais-Tu nous dépeindre comme ça ? Ne penses-Tu pas que ceci nous rabaisse et nous humilie ? » Est-ce le cas ? En regardant certaines des choses que font les Chinois, cela pourrait être vrai. Y a-t-il des Chinois, sur le marché ou parmi les gens ordinaires, qui s’acquittent de leur propre travail ? Très peu, et ceux qui s’y efforcent quand ils voient à quel point l’environnement social est défavorable, et que rien de bon n’arrive à ceux qui s’acquittent de leur travail, ils n’essaient plus et abandonnent.
Ces choses qui ont trait à l’humanité – les attitudes, les pensées et les opinions que les gens révèlent dans leur traitement des autres personnes, des évènements et des choses – sont très révélatrices. Que révèlent-elles ? Elles racontent comment on peut voir le caractère d’une personne, s’il s’agit d’une personne décente et droite. Qu’est-ce que c’est d’être décent et droit ? Est-ce qu’être traditionnel est décent et droit ? Est-ce qu’être civil et bien élevé est décent et droit ? (Non.) Est-ce que suivre les règles à la lettre est décent et droit ? (Non.) Rien de tout cela ne l’est. Alors qu’est-ce que c’est que d’être décent et droit ? Si quelqu’un est une personne décente et droite, alors, peu importe ce qu’elle fait, elle le fait avec une certaine mentalité : « Peu importe si j’aime faire cette chose ou non, ni si cela relève de mes intérêts ou si c’est quelque chose pour lequel j’ai peu d’intérêt – cela m’a été donné pour que je le fasse, et je le ferai bien. Je vais commencer à l’étudier à partir de zéro et avec les pieds sur terre. Je l’entreprendrai une étape à la fois. En fin de compte, peu importe jusqu’où j’irai dans cette tâche, j’aurai fait de mon mieux. » À tout le moins, tu dois posséder une sorte d’attitude et de mentalité terre-à-terre. Si, à partir du moment où tu prends en charge une tâche, tu la fais dans la confusion et tu ne t’en soucies pas le moins du monde – si tu ne la traites pas sérieusement, et si tu ne te réfères pas aux ressources pertinentes, ne fais pas de préparatifs détaillés, ni ne cherches et ne consultes les autres, et si, en plus de cela, tu ne passes pas plus de temps à l’étudier afin de pouvoir constamment t’améliorer, atteindre la maîtrise de cette compétence ou profession, mais que tu maintiens une attitude cavalière à son égard et une attitude où tu la traites juste superficiellement, alors il y a un problème dans ton humanité. N’est-ce pas simplement se débrouiller tant bien que mal ? Certains disent : « Je n’aime pas que tu me donnes ce genre de devoir. » Si tu ne l’aimes pas, ne l’accepte pas – et si tu ne l’acceptes pas, tu dois l’aborder avec une attitude sérieuse et responsable. C’est le genre d’attitude que tu devrais avoir. N’est-ce pas ce que les gens avec une humanité normale devraient posséder ? C’est être décent et droit. Dans cet aspect de l’humanité normale, tu as besoin, à tout le moins, d’attention, d’application et d’une volonté de payer un prix, ainsi que d’attitudes terre-à-terre, sérieuses et responsables. Avoir ces choses est suffisant.
Il y a toutes sortes de gens dans l’Église. Ceux qui aiment la vérité sont d’une humanité meilleure, et lorsqu’ils révèlent un tempérament corrompu, ils sont facilement corrigés. Ceux qui ne l’aiment pas sont d’une humanité bien pire. Si une personne ne s’applique pas et est irresponsable concernant la commission de Dieu, n’est-elle pas indigne de crédit ? Une humanité comme celle-là n’est bonne à rien et sans valeur. C’est peu bas. Tu crois en Dieu. Si tu abordes ta commission avec une attitude superficielle et irresponsable, que ce soit la commission de Dieu pour toi ou celle de l’Église, la tienne est-elle l’attitude que quelqu’un d’humanité normale devrait avoir ? Certains diront peut-être : « Je ne prends pas au sérieux les choses que les frères et les sœurs me donnent à faire, mais je garantis que je réussirai les choses que Dieu me donne à faire. Je les traiterai bien. » Est-ce le bon sentiment ? (Non.) En quoi ne l’est-il pas ? Quelqu’un qui n’est pas digne de mérite et qui manque de vertu, dont l’humanité manque de ces choses – pour qui pourrait-il être sincère ? Personne. Même avec leurs propres affaires, il triche et les traite superficiellement. Une telle personne n’est-elle pas abjecte et sans valeur ? Si quelqu’un peut s’appliquer et prendre ses responsabilités, et être crédible concernant ce que les autres lui demandent de faire, alors ferait-il bien pire avec une commission qu’il a acceptée de Dieu ? S’il, quelqu’un avec conscience et raison, comprend la vérité, alors il ne devrait pas faire pire avec une commission qu’il a acceptée de Dieu et avec l’accomplissement de son devoir. Il s’en sortira bien mieux, c’est sûr, que ceux qui n’ont pas de conscience et qui manquent de vertu. C’est la différence dans leur caractère. Certains disent : « Je ne le prendrais pas au sérieux si tu me demandais de m’occuper d’un chien ou d’un chat, mais si j’étais chargé d’une affaire importante pour la maison de Dieu, je la ferais bien, c’est sûr. » Est-ce valide ? (Non.) Pourquoi ? Si quelqu’un a le bon point de vue, dans les grandes comme dans les petites affaires, quelle que soit sa commission, et s’il est droit de cœur et qu’il est de noble qualité, et qu’il est intègre, digne de mérite et fait preuve de moralité dans sa conduite, alors c’est précieux, et c’est différent. De telles personnes abordent toute question selon leur moralité et le fait qu’ils soient dignes de confiance. Si quelqu’un d’amoral et indigne de crédit disait : « Si Dieu me commande directement quelque chose, je suis sûr de bien le gérer », serait-ce vrai ? Ce serait un peu exagéré et trompeur. Comment peut-on être digne de confiance envers les autres sans conscience ni raison ? Tes mots sonnent creux – c’est une arnaque. La maison de Dieu avait autrefois deux petits chiens pour garder un endroit. Quelqu’un était prévu pour s’occuper d’eux, et il s’occupait d’eux et les gérait comme s’ils étaient les siens. Cette personne n’aimait pas trop les chiens, mais elle s’occupait bien d’eux. Quand un chien tombait malade, elle le soignait, le baignait et le nourrissait juste à temps. Elle n’aimait peut-être pas les chiens, mais elle prenait soin de ces chiens comme étant sa commission et sa responsabilité. N’y a-t-il pas là quelque chose qui devrait être dans l’humanité ? Elle avait de l’humanité, alors elle a bien fait les choses. Les deux chiens sont ensuite passés sous la garde d’un autre, et au bout d’un mois, ils étaient pitoyablement maigres. Que s’était-il passé ? Personne ne se souciait ou ne remarquait quand les chiens tombaient malades, et leur mauvaise humeur affectait leur appétit. C’est comme ça qu’ils se sont retrouvés si maigres ; c’est comme ça que cette personne s’occupait d’eux. Y a-t-il une différence entre les gens ? (Oui.) Où ? (Dans leur humanité.) Celui qui s’occupait bien des chiens comprenait-il un grand nombre de vérités ? Pas nécessairement. Et celui qui s’occupait mal d’eux n’avait pas nécessairement cru en Dieu depuis moins longtemps. Pourquoi y a-t-il alors une si grande différence entre les deux ? Parce que c’est leur caractère qui est différent. Certaines personnes sont dignes de confiance. Quand elles donnent leur parole à quelqu’un, elles seront en mesure de rendre compte d’elles-mêmes à la fin, qu’elles aiment le faire ou non. Lorsqu’elles prennent en charge une tâche, elles sont sûres de la terminer, un pied après l’autre. Elles sont à la hauteur du mérite que les autres leur accordent, et elles sont à la hauteur de leur propre cœur. Elles ont une conscience, et avec elle, elles mesurent toutes choses. Certaines personnes n’ont pas de conscience. Elles donneront leur parole et ne feront rien pour la confirmer par la suite. Elles ne disent pas : « Ils ont cru en moi. Je dois bien faire les choses, pour garder leur confiance. » Ce n’est pas le cœur qu’elles ont, et ce n’est pas comme ça qu’elles penseraient. N’est-ce pas une différence dans l’humanité ? Dites-Moi, la personne qui a bien fait a-t-elle trouvé laborieux de le faire ? Elle n’a pas trouvé cela trop fatigant ou laborieux. Elle ne se creusait pas la cervelle en essayant de comprendre comment bien le faire, et elle ne priait pas souvent pour cela. Elle savait au fond de son cœur quelle serait la bonne chose à faire, alors elle a assumé ce fardeau. Celle qui n’était pas disposée à supporter le fardeau a accepté le devoir aussi, et l’a trouvé pénible une fois qu’elle l’a fait. Elle s’énervait quand les chiens aboyaient et les réprimandait : « Tu aboies ? Aboie encore une fois et je te frapperai à mort ! » N’y a-t-il pas une différence d’humanité ici ? Il y en a une et elle est majeure. Avec certaines personnes, lorsque tu leur confies quelque chose, elles trouvent cela énervant, gênant, que tu leur laisses peu de liberté. « Un autre travail ? J’ai déjà beaucoup à faire – je ne me contente pas de flemmarder ici ! » Et donc, elles trouvent toutes sortes d’excuses pour s’en débarrasser, pour se trouver des excuses parce qu’elles n’assument pas leur responsabilité. Elles n’ont ni conscience ni raison, et elles ne s’examinent pas elles-mêmes, donnant au contraire des justifications et des excuses pour se pardonner de leur humanité médiocre. C’est ainsi que se comportent les gens d’humanité médiocre. Une telle personne peut-elle alors entrer dans la vérité-réalité ? (Non.) Pourquoi ? Elle n’aime pas la vérité et elle n’aime pas les choses positives. N’est-ce pas le cas ? Elle ne possède ni l’humanité normale ni la réalité des choses positives. Elle n’a pas cette essence en elle. Alors, quelle est la relation entre la vérité et l’humanité normale ? Que doit-il y avoir à l’intérieur de l’humanité de quelqu’un pour qu’il entre dans la vérité-réalité et pratique la vérité ? Il doit d’abord avoir une conscience et une raison. Quoi qu’il fasse, il doit avoir la bonne attitude, la pensée correcte et le point de vue correct. Ce n’est qu’avec ceux-ci que l’on peut avoir une humanité normale – et ce n’est qu’en possédant une humanité normale que l’on peut accepter et pratiquer la vérité.
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