Connaître Dieu II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 31)
Aussitôt après avoir créé l’humanité, Dieu a commencé à entretenir une relation avec l’homme et à lui parler, et Son tempérament a commencé à s’exprimer à l’homme. En d’autres termes, à partir du moment où Dieu est entré en relation avec l’humanité, Il a commencé à lui dévoiler, sans interruption, Son essence et ce qu’Il a et est. Peu importe que les premiers hommes ou les hommes d’aujourd’hui soient capables ou non de le voir ou de le comprendre, Dieu parle à l’homme et travaille parmi les hommes, révélant Son tempérament et exprimant Son essence. C’est un fait que personne ne saurait contester. Cela signifie aussi que le tempérament de Dieu, l’essence de Dieu, ainsi que ce qu’Il a et est sont constamment manifestés et révélés pendant qu’Il œuvre et est en relation avec l’homme. Il n’a jamais dissimulé ou caché quoi que ce soit à l’homme, mais dévoile et révèle au contraire Son propre tempérament sans retenue. Ainsi, Dieu espère que l’homme Le connaîtra et comprendra Son tempérament et Son essence. Il ne souhaite pas que l’homme traite Son tempérament et Son essence comme des mystères éternels, ni ne veut que l’humanité considère Dieu comme un puzzle qui ne peut jamais être résolu. L’homme ne peut connaître la voie à suivre et être capable d’accepter la direction de Dieu qu’une fois que l’humanité Le connaît. Seule une telle humanité peut vraiment vivre sous la domination de Dieu et dans la lumière, parmi les bénédictions de Dieu.
Les paroles et le tempérament manifestés et révélés par Dieu représentent Sa volonté, ainsi que Son essence. Quand Dieu entre en relation avec l’homme, qu’importe ce qu’Il dit ou fait, le tempérament qu’Il révèle ou ce que l’homme voit de Son essence et de ce qu’Il a et est, ils représentent tous la volonté de Dieu pour l’homme. Indépendamment de ce que l’homme peut réaliser, saisir ou comprendre, tout cela représente la volonté de Dieu, la volonté de Dieu pour l’homme. Cela ne fait aucun doute ! La volonté de Dieu pour l’humanité est ce qu’Il exige des gens : leur manière d’être, ce qu’ils doivent faire, leur manière de vivre et leur capacité à accomplir Sa volonté. Ces choses sont-elles inséparables de l’essence de Dieu ? En d’autres termes, Dieu exprime Son tempérament et tout ce qu’il a et est en même temps qu’Il présente Ses exigences à l’homme. Il n’y a pas de fausseté, pas de faux-semblant, pas de dissimulation et pas de fioriture. Mais pourquoi l’homme est-il incapable de connaître le tempérament de Dieu et pourquoi n’a-t-il jamais pu le percevoir clairement ? Pourquoi n’a-t-il jamais perçu la volonté de Dieu ? Dieu révèle et met au jour ce que Dieu Lui-même a et est, chaque fragment et facette de Son vrai tempérament. Alors, pourquoi l’homme ne peut-il pas le voir ? Pourquoi l’homme est-il incapable de Le connaître en profondeur ? Il y a une raison importante à cela. Quelle est-elle ? Depuis l’époque de la création, l’homme n’a jamais traité Dieu comme Dieu. Dans les tout débuts, peu importe ce que Dieu faisait à l’égard de l’homme, l’homme qui venait d’être créé, l’homme Le traitait seulement comme un compagnon, pas plus, comme quelqu’un sur qui compter, et n’avait aucune connaissance ou compréhension de Dieu. Autrement dit, il ne savait pas que ce qui émanait de cet Être, sur lequel il comptait et qu’il voyait comme son compagnon, était l’essence de Dieu. Il ne savait pas non plus que cet Être était Celui qui gouverne toutes choses. En résumé, les gens de l’époque ne reconnaissaient pas Dieu du tout. Ils ne savaient pas que les cieux, la terre et toutes choses avaient été faits par Lui. Ils ignoraient d’où Il venait et, de plus, ce qu’Il était. Bien sûr, en ce temps-là, Dieu n’exigeait pas que l’homme Le connaisse, qu’il Le comprenne, qu’il appréhende tout ce qu’Il faisait, ni qu’il soit informé au sujet de Sa volonté, car c’était au tout début après la création de l’humanité. Quand Dieu a commencé les préparatifs pour l’œuvre de l’ère de la Loi, Il a fait certaines choses pour l’homme et a également commencé à lui présenter certaines exigences, lui disant comment Lui faire des offrandes et comment L’adorer. C’est seulement à ce moment-là que l’homme acquit quelques idées simples sur Dieu, qu’il sut la différence entre lui et Dieu et que Dieu était Celui qui avait créé l’humanité. Quand l’homme a su que Dieu était Dieu et que l’homme était homme, une certaine distance s’est établie entre eux, mais Dieu ne lui a tout de même pas demandé de très bien Le connaître ni de Le comprendre profondément. Ainsi, Dieu a des exigences différentes de l’homme selon les étapes et les circonstances de Son œuvre. Que voyez-vous en cela ? Quel aspect du tempérament de Dieu percevez-vous ? Dieu est-Il réel Les exigences de Dieu pour l’homme sont-elles appropriées ? Pendant les tout débuts qui suivirent la création de l’humanité par Dieu, quand Dieu n’avait pas encore réalisé l’œuvre de la conquête et de la perfection de l’homme et ne lui avait pas adressé beaucoup de paroles, Il demandait peu de choses à l’homme. Indépendamment de ce que l’homme faisait et de son comportement, même s’il faisait certaines choses qui offensaient Dieu, Dieu a tout pardonné et tout ignoré. Car Dieu savait ce qu’Il avait donné à l’homme et ce qu’il y avait en lui, et Il connaissait ainsi le niveau d’exigence qu’Il devait avoir pour l’homme. Même si ce niveau n’était pas très élevé à cette époque, cela ne signifie pas qu’Il n’avait pas un grand tempérament ni que Sa sagesse et Sa toute-puissance n’étaient que des mots vides. Pour l’homme, il n’y a qu’une seule façon de connaître le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même : suivre les étapes de l’œuvre de la gestion et du salut de l’humanité par Dieu et accepter les paroles que Dieu dit à l’humanité. Quand il connaîtra ce que Dieu a et est, ainsi que Son tempérament, l’homme demandera-t-il toujours à Dieu de lui montrer Sa vraie personne ? Non, il n’osera pas, car ayant compris le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, l’homme aura déjà vu le vrai Dieu Lui-même et aura déjà vu Sa vraie personne. C’est le résultat inévitable.
Alors que l’œuvre et le plan de Dieu ne cessaient de progresser et après avoir établi l’alliance de l’arc-en-ciel avec l’homme, comme signe qu’Il ne détruirait plus le monde par des déluges, Dieu avait un désir de plus en plus ardent de gagner ceux qui pouvaient être d’accord avec Lui. De même, Il avait un souhait de plus en plus pressant de gagner ceux qui étaient capables de faire Sa volonté sur la terre et, de plus, de gagner un groupe d’hommes capables de se libérer des forces des ténèbres et de ne pas être liés par Satan, et capables de témoigner de Lui sur terre. Dieu souhaitait depuis longtemps gagner un tel groupe d’hommes, Il l’attendait depuis la création. Ainsi, indépendamment de l’utilisation de déluges par Dieu pour détruire le monde ou de Son alliance avec l’homme, la volonté, l’état d’esprit, le plan et les espoirs de Dieu sont restés les mêmes. Ce qu’Il voulait faire, ce à quoi Il avait aspiré longtemps avant le temps de la création, était de gagner dans l’humanité ceux qu’il voulait gagner, gagner un groupe d’hommes capables de comprendre et de connaître Son tempérament, et de comprendre Sa volonté, un groupe qui soit capable de l’adorer. Un tel groupe d’hommes pourrait vraiment témoigner de Lui et être appelé Ses confidents.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 32)
Dieu promet de donner un fils à Abraham
Genèse 17:15-17 : « Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ; mais son nom sera Sara. Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? »
Genèse 17:21-22 : « J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine. Lorsqu’il eut achevé de lui parler, Dieu s’éleva au-dessus d’Abraham. »
Personne ne peut entraver l’œuvre que Dieu décide de faire
Alors, vous avez tous entendu à l’instant l’histoire d’Abraham, n’est-ce pas ? Il a été choisi par Dieu après la destruction du monde par le déluge, son nom était Abraham et, quand il avait cent ans et que sa femme Sarah en avait quatre-vingt-dix, la promesse de Dieu a été tenue. Que Dieu lui a-t-Il promis ? Dieu a promis ce qui est mentionné dans les Écritures : « Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils. » Quel était le contexte de cette promesse de Dieu ? Les Écritures fournissent le récit suivant : « Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son cœur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? » En d’autres termes, ce couple âgé était trop vieux pour avoir des enfants. Et qu’a fait Abraham après que Dieu a tenu Sa promesse ? Il tomba sur sa face en riant et se dit à lui-même : « Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? » Abraham croyait que c’était impossible, ce qui signifie qu’il croyait que la promesse que Dieu lui avait faite n’était qu’une blague. Du point de vue de l’homme, c’était irréalisable, aussi bien par lui que par Dieu, c’était impossible pour Dieu. C’était peut-être risible pour Abraham : « Dieu a créé l’homme, mais ne semble pas savoir que quelqu’un d’aussi vieux est incapable de procréer. Il pense qu’Il peut me permettre de procréer, Il dit qu’Il me donnera un fils. C’est sûrement impossible ! » Et donc, Abraham tomba sur sa face et rit, pensant en lui-même : « Impossible ! Dieu Se moque de moi, cela ne peut pas être vrai ! » Il ne prit pas les paroles de Dieu au sérieux. Donc, aux yeux de Dieu, quel genre d’homme était Abraham ? (Un homme juste.) Où était-il déclaré qu’il était un homme juste ? Vous pensez que tous ceux auxquels Dieu fait appel sont justes et parfaits et sont des gens qui marchent avec Dieu. Vous vivez selon la doctrine ! Vous devez voir clairement que lorsque Dieu définit quelqu’un, Il ne le fait pas arbitrairement. Ici, Dieu n’a pas dit qu’Abraham était juste. Dans Son cœur, Dieu a des normes pour évaluer chaque personne. Bien que Dieu n’ait pas dit quel genre d’homme était Abraham, en ce qui a trait à sa conduite, quelle sorte de foi en Dieu Abraham avait-il ? Était-elle un peu abstraite ? Ou avait-il une grande foi ? Non, il ne l’avait pas ! Son rire et ses pensées ont montré qui il était. Vous croyez qu’il était juste, mais ce n’est que le fruit de votre imagination, c’est l’application aveugle de la doctrine, une évaluation irresponsable. Dieu a-t-Il vu le rire d’Abraham et ses petites expressions ? En était-il conscient ? Oui, Dieu en était conscient. Mais Dieu changerait-Il ce qu’Il avait décidé de faire ? Non ! Quand Dieu a planifié et décidé qu’Il choisirait cet homme, cela a été réalisé. Ni les pensées de l’homme ni sa conduite n’influenceraient ni n’interféreraient le moins du monde avec Dieu. Dieu ne changerait ni ne bouleverserait arbitrairement ou impulsivement Son plan à cause de la conduite de l’homme, même si celle-ci résulte de l’ignorance. Qu’est-il écrit dans Genèse 17:21-22, alors ? « J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine. Lorsqu’il eut achevé de lui parler, Dieu s’éleva au-dessus d’Abraham. » Dieu n’a pas prêté la moindre attention à ce qu’Abraham pensait ou disait. Et pourquoi l’a-t-Il ignoré ? Parce qu’à cette époque, Dieu ne demandait pas que l’homme ait une grande foi, ou qu’il puisse très bien connaître Dieu, ou, de plus, qu’il puisse comprendre ce qui était fait et dit par Dieu. Ainsi, Il n’a pas demandé que l’homme comprenne pleinement ce qu’Il avait décidé de faire, ni quels hommes Il entendait choisir, ni les principes de Ses actions, car la stature de l’homme était simplement inadéquate. À cette époque, Dieu considérait que tout ce qu’Abraham faisait et sa manière de se conduire, quelle qu’elle fût, comme normaux. Il n’a pas condamné ni réprimandé, mais simplement dit : « Sara t’enfantera Isaac à cette époque-ci de l’année prochaine. » Pour Dieu, après qu’Il eut prononcé ces paroles, cette question s’est réalisée étape par étape ; aux yeux de Dieu, ce qui devait être accompli selon Son plan avait déjà été réalisé. Après avoir terminé les arrangements pour cela, Dieu S’est retiré. Ce que l’homme fait ou pense, ce que l’homme comprend, les plans de l’homme, rien de tout cela n’a de rapport avec Dieu. Tout se passe selon le plan de Dieu, en accord avec les temps et les étapes fixés par Dieu. Tel est le principe de l’œuvre de Dieu. Dieu n’interfère pas avec tout ce que l’homme pense ou sait, mais Il ne renonce pas non plus à Son plan ni n’abandonne Son œuvre, car l’homme ne croit pas ni ne comprend. Ainsi, les faits sont accomplis selon le plan et les pensées de Dieu. C’est précisément ce que nous voyons dans la Bible : Dieu a fait en sorte qu’Isaac naisse au moment qu’Il avait fixé. Les faits prouvent-ils que le comportement et la conduite de l’homme aient entravé l’œuvre de Dieu ? Ils n’ont pas entravé l’œuvre de Dieu ! La maigre foi de l’homme en Dieu, ses notions et ses idées sur Lui ont-elles affecté l’œuvre de Dieu ? Non ! Pas le moins du monde ! Le plan de gestion de Dieu n’est affecté par aucun homme, aucune question, ni aucun environnement. Tout ce qu’Il décide de faire sera achevé et accompli à temps et selon Son plan, et aucun homme ne peut interférer avec Son œuvre. Dieu passe outre certains aspects de la sottise de l’homme, de son ignorance et même de sa résistance et de ses notions à Son sujet, réalisant tout de même l’œuvre qu’Il doit faire. Tel est le tempérament de Dieu et cela reflète Sa toute-puissance.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 33)
Abraham offre Isaac
Genèse 22:2-3 : « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. »
Genèse 22:9-10 : « Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. »
L’œuvre de gestion et du salut de l’humanité par Dieu commence par Abraham sacrifiant Isaac
Après qu’Il eut donné un fils à Abraham, les paroles que Dieu avait dites à Abraham furent accomplies. Cela ne signifie pas que le plan de Dieu s’est arrêté là. Au contraire, Son magnifique plan pour la gestion et le salut de l’humanité ne faisait que commencer. Sa bénédiction d’un fils à Abraham n’était qu’un prélude à Son plan de gestion global. À ce moment-là, qui savait que la bataille de Dieu avec Satan avait commencé tranquillement quand Abraham offrit Isaac ?
Il importe peu à Dieu que l’homme soit insensé, Il demande seulement que l’homme soit sincère
Maintenant, regardons ce que Dieu a fait à Abraham. Dans Genèse 22:2, Dieu a donné l’ordre suivant à Abraham : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. » Ce que Dieu voulait dire était clair : Il disait à Abraham de donner en holocauste son fils unique, Isaac, qu’il aimait. En regardant cela aujourd’hui, l’ordre de Dieu est-il encore en contradiction avec les notions de l’homme ? Oui ! Tout ce que Dieu a fait en ce temps-là va à l’encontre des notions de l’homme et lui est incompréhensible. Selon leurs notions, les gens croient ce qui suit : alors qu’un homme ne croyait pas et pensait que c’était impossible, Dieu lui a donné un fils et, après qu’il l’eut obtenu, Dieu lui demanda de le Lui offrir. C’est incroyable ! Que Dieu avait-il véritablement l’intention de faire ? Quel était Son but réel ? Il a donné un fils à Abraham, inconditionnellement, mais Il lui a aussi demandé de faire une offrande inconditionnelle. Était-ce excessif ? Du point de vue d’une tierce personne, c’était non seulement excessif, mais aussi quelque peu « créer une tempête dans un verre d’eau ». Mais Abraham lui-même ne croyait pas que Dieu en demandait trop. Bien qu’il eût quelques opinions peu importantes sur le sujet et qu’il se méfiât un peu de Dieu, il était quand même prêt à présenter l’offrande. À ce stade, que vois-tu qui prouve qu’Abraham était prêt à offrir son fils ? Que dit-on dans ces versets ? Le texte original raconte ce qui suit : « Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l’holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit » (Genèse 22:3). « Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils » (Genèse 22:9-10). Quand Abraham tendit la main et prit le couteau pour égorger son fils, Dieu voyait-Il ses actions ? Oui. Tout le processus depuis que Dieu demanda à Abraham de sacrifier Isaac, jusqu’au moment où Abraham leva effectivement son couteau pour égorger son fils, a révélé le cœur d’Abraham à Dieu. Indépendamment de sa sottise, son ignorance et son incompréhension passées de Dieu, son cœur pour Dieu était, à ce moment-là, sincère et honnête. Il allait vraiment Lui restituer Isaac, le fils que Dieu lui avait donné. En lui, Dieu vit de l’obéissance, celle même qu’Il désirait.
Selon l’homme, Dieu fait beaucoup de choses incompréhensibles, et même incroyables. Quand Dieu souhaite soumettre quelqu’un à Son orchestration, celle-ci est souvent en contradiction avec les conceptions de l’homme et lui est incompréhensible, mais c’est précisément cette dissonance et cette incompréhensibilité qui sont Son épreuve et Son test pour l’homme. Abraham, lui, fut capable de faire preuve d’obéissance à Dieu en lui-même, ce qui était la condition la plus fondamentale de sa capacité à satisfaire Son exigence. C’est seulement quand Abraham fut capable d’obéir à Son exigence, quand il offrit Isaac, que Dieu sentit vraiment du réconfort et de l’approbation envers l’humanité, envers Abraham qu’Il avait choisi. C’est seulement à ce moment-là que Dieu fut certain que cet homme qu’Il avait choisi était un guide indispensable qui pouvait réaliser Sa promesse et Son plan de gestion ultérieur. Bien que ce ne fût qu’une épreuve et qu’un test, Dieu fut satisfait, Il sentit l’amour de l’homme pour Lui et Se sentit réconforté par lui comme jamais auparavant. Au moment où Abraham a levé son couteau pour égorger Isaac, Dieu l’a-t-Il arrêté ? Dieu n’a pas laissé Abraham sacrifier Isaac, car Il n’avait simplement pas l’intention de prendre sa vie. Par conséquent, Dieu a arrêté Abraham juste à temps. Pour Dieu, son obéissance avait déjà passé le test, ce qu’il avait fait était suffisant, et Dieu avait déjà vu le résultat de ce qu’Il avait l’intention de faire. Ce résultat était-il satisfaisant pour Lui ? On peut dire que oui, que c’était ce qu’Il voulait et ce qu’Il désirait voir. Est-ce vrai ? Bien que Dieu teste chaque personne de différentes manières selon le contexte, Il a vu en Abraham ce qu’Il voulait, Il a vu que son cœur était sincère et son obéissance inconditionnelle. C’était précisément cette inconditionnalité que Dieu désirait. Les gens disent souvent : « J’ai déjà offert ceci. J’ai déjà renoncé à cela. Pourquoi Dieu n’est-Il toujours pas satisfait de moi ? Pourquoi continue-t-Il à me soumettre à des épreuves ? Pourquoi continue-t-Il à me tester ? » Cela démontre un fait : Dieu n’a pas vu ton cœur et ne l’a pas gagné. Autrement dit, Il n’a pas vu la sincérité qu’Il vit quand Abraham fut capable de lever son couteau pour égorger son fils de sa propre main et le Lui offrir. Il n’a pas vu ton obéissance inconditionnelle et n’a pas été réconforté par toi. Il est donc naturel qu’Il continue à te tester. N’est-ce pas la vérité ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 34)
La promesse de Dieu à Abraham (extraits)
Genèse 22:16-18 : « Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »
C’est un récit intégral de la bénédiction de Dieu à Abraham. Bien que bref, son contenu est riche : il inclut la raison et le contexte du don de Dieu à Abraham et ce qu’Il lui a donné. Il est également imprégné de la joie et de l’excitation avec lesquelles Dieu a prononcé ces paroles, ainsi que de l’urgence de Son désir de gagner ceux qui sont capables d’écouter Ses paroles. Nous y voyons l’amour et la tendresse de Dieu envers ceux qui obéissent à Ses paroles et suivent Ses ordres. De même, nous voyons le prix qu’Il paie pour gagner des gens, ainsi que le soin et la considération qu’Il met pour les gagner. En outre, le passage qui contient « Je le jure par moi-même » nous permet de ressentir vivement l’amertume et la douleur supportées par Dieu, et Dieu seul, dans les coulisses de cette œuvre de Son plan de gestion. C’est un passage qui suscite la réflexion et qui a eu une signification particulière pour ceux qui sont venus après, qui les a profondément affectés.
L’homme acquiert les bénédictions de Dieu grâce à sa sincérité et son obéissance
La bénédiction donnée à Abraham par Dieu que nous lisons ici était-elle grande ? Grande à quel point ? Il y a une phrase clé ici : « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité », ce qui montre qu’Abraham a reçu des bénédictions qui ne furent accordées à personne qui soit venu avant ou après. Quand Abraham a remis son fils unique, son fils unique bien-aimé, à Dieu, à Sa demande (ici, nous ne pouvons pas utiliser le mot « offert » ; nous devrions dire qu’il a remis son fils à Dieu), non seulement Il n’a pas permis à Abraham d’offrir Isaac, mais Il l’a aussi béni. De quelle promesse a-t-Il béni Abraham ? La promesse de multiplier sa descendance. Et dans quelle mesure serait-elle multipliée ? Les Écritures rapportent ce qui suit : « comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité ». Dans quel contexte Dieu a-t-Il prononcé ces paroles ? Autrement dit, comment Abraham a-t-il reçu Ses bénédictions ? Il les a reçues exactement comme Dieu le dit dans les Écritures : « parce que tu as obéi à ma voix ». C’est-à-dire, Dieu a fait une telle promesse à Abraham parce que celui-ci avait suivi Son ordre, parce qu’il avait fait tout ce qu’Il avait dit, demandé et ordonné, sans se plaindre le moins du monde. Il y a une phrase cruciale dans cette promesse qui évoque les pensées de Dieu à ce moment-là. L’avez-vous vue ? Peut-être n’avez-vous pas prêté beaucoup d’attention à ces paroles de Dieu : « Je le jure par Moi-même ». Elles veulent dire que, lorsque Dieu a déclaré ces paroles, Il jurait par Lui-même. Par quoi les gens jurent-ils lorsqu’ils font un serment ? Ils jurent par le ciel, c’est-à-dire qu’ils font un serment à Dieu et jurent par Lui. Les gens ne comprennent peut-être pas très bien le phénomène par lequel Dieu a juré par Lui-même, mais vous comprendrez quand Je vous l’aurai correctement expliqué. Face à un homme qui ne pouvait qu’entendre Ses paroles sans comprendre Son cœur, Dieu S’est senti seul et perdu une fois de plus. En désespoir de cause et, on peut le dire, inconsciemment, Dieu a fait quelque chose de très naturel : Il a mis la main sur Son cœur et S’est adressé à Lui-même en accordant cette promesse à Abraham. C’est pour cela que l’homme a entendu Dieu dire : « Je le jure par Moi-même ». Par les actions de Dieu, tu peux penser à toi-même. Lorsque tu mets la main sur ton cœur et que tu te parles à toi-même, as-tu une idée claire de ce que tu dis ? Ton attitude est-elle sincère ? Parles-tu franchement, avec ton cœur ? Ainsi, nous voyons ici que lorsque Dieu a parlé à Abraham, Il était fidèle et sincère. En même temps qu’Il parlait à Abraham et le bénissait, Dieu Se parlait aussi à Lui-même. Il Se disait : « Je bénirai Abraham et rendrai sa postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et aussi abondante que le sable sur le bord de la mer, parce qu’il a obéi à Mes paroles et qu’il est celui que Je choisis. » Quand Dieu a dit « Je le jure par Moi-même », Il a décidé qu’en Abraham Il créerait le peuple élu d’Israël, après quoi Il guiderait ces gens au rythme de Son œuvre. Autrement dit, Il ferait en sorte que les descendants d’Abraham portent Son œuvre de gestion et l’œuvre de Dieu, ainsi que ce qu’Il a exprimé, commencerait avec Abraham et continuerait avec ses descendants, réalisant ainsi Son souhait de sauver l’homme. Qu’en dites-vous ? N’est-ce pas une chose bénie ? Pour l’homme, il n’y a pas de plus grande bénédiction que celle-là. On peut dire que c’est la chose la plus bénie. La bénédiction acquise par Abraham n’était pas la multiplication de sa descendance, mais l’accomplissement de la gestion, de la commission et de l’œuvre de Dieu dans les descendants d’Abraham. Cela signifie que les bénédictions acquises par Abraham n’étaient pas temporaires, mais ont continué à mesure que le plan de gestion de Dieu progressait. Quand Dieu a parlé, quand Il a juré par Lui-même, Il avait déjà pris une décision. Le processus de cette décision était-il vrai ? Était-il réel ? Dieu a décidé que, dès lors, Ses efforts, le prix qu’Il payait, ce qu’Il a et est, Son tout et même Sa vie seraient donnés à Abraham et à ses descendants. De même, Dieu a décidé qu’à partir de ce groupe d’hommes, Il manifesterait Ses actes et permettrait à l’homme de voir Sa sagesse, Son autorité et Sa puissance.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 35)
La promesse de Dieu à Abraham (extraits)
Genèse 22:16-18 : « Je le jure par moi-même, parole de l’Éternel ! parce que tu as fait cela, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »
Le souhait immuable de Dieu est de gagner ceux qui Le connaissent et sont capables de témoigner pour Lui
En même temps qu’Il Se parlait à Lui-même, Dieu parlait aussi à Abraham. Or, en plus d’entendre les bénédictions que Dieu lui donnait, Abraham était-il capable de comprendre Ses véritables souhaits dans toutes Ses paroles à ce moment-là ? Non ! Par conséquent, quand Dieu a juré par Lui-même, Son cœur était toujours esseulé et triste. Il n’y avait toujours personne qui soit capable de comprendre ou de saisir Son intention et ce qu’Il avait prévu. À ce moment-là, personne, même Abraham, n’était capable de se confier à Lui et encore moins de coopérer avec Lui pour accomplir l’œuvre qu’Il devait faire. En surface, Dieu avait gagné Abraham, quelqu’un qui pouvait obéir à Ses paroles. Mais en réalité, sa connaissance de Dieu était presque nulle. Même s’Il avait béni Abraham, le cœur de Dieu n’était toujours pas satisfait. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie que Sa gestion ne faisait que commencer, que les gens qu’Il voulait gagner, qu’Il désirait voir, qu’Il aimait étaient encore loin de Lui. Il avait besoin de temps, Il avait besoin d’attendre, Il avait besoin d’être patient. Car à ce moment-là, mis à part Dieu Lui-même, personne ne savait ce dont Il avait besoin, ce qu’Il voulait gagner, ni ce qu’Il désirait ardemment. Dès lors, Il était très enthousiaste, mais avait aussi le cœur lourd. Pourtant, Il n’a pas cessé Sa marche et a continué à planifier la prochaine étape de ce qu’Il devait faire.
Que voyez-vous dans la promesse de Dieu à Abraham ? Dieu lui a accordé de grandes bénédictions simplement parce qu’il a écouté Ses paroles. Bien que cela semble normal et évident, nous y voyons le cœur de Dieu : Il chérit particulièrement l’obéissance de l’homme à Son égard, la compréhension que l’homme a de Lui et sa sincérité envers Lui. À quel point Dieu chérit-Il cette sincérité ? Il se peut que vous ne compreniez pas à quel point Il la chérit et que personne ne le réalise. Dieu a donné un fils à Abraham et, quand ce fils a grandi, Il lui a demandé de le Lui offrir. Abraham a suivi Son ordre. Il a obéi à la parole de Dieu et sa sincérité L’a ému et a été chérie par Dieu. À quel point Dieu l’a-t-Il chérie ? Et pourquoi l’a-t-Il chérie ? À une époque où personne ne saisissait les paroles de Dieu ni ne comprenait Son cœur, Abraham a fait quelque chose qui a secoué le ciel et fait trembler la terre, ce qui a donné à Dieu un sentiment de satisfaction sans précédent et Lui a apporté la joie de gagner quelqu’un capable d’obéir à Ses paroles. Cette satisfaction et cette joie provenaient d’une créature faite par Sa main même. Depuis la création de l’homme, c’était le premier « sacrifice » qu’il offrait à Dieu et qui était très chéri par Lui. Dieu avait trouvé difficile d’attendre ce sacrifice et l’a traité comme le don le plus important de l’homme, qu’Il avait créé. Cela Lui a montré le premier fruit de Ses efforts et le prix qu’Il avait payé, et Lui a permis de voir l’espoir en l’humanité. Par la suite, Dieu a eu un désir encore plus grand d’avoir un groupe de telles personnes Lui tenant compagnie, Le traitant et se souciant de Lui avec sincérité. Il espérait même qu’Abraham continue à vivre, car Il désirait qu’un tel cœur L’accompagne et soit avec Lui alors qu’Il poursuivait Sa gestion. Peu importe ce que Dieu voulait, ce n’était qu’un souhait, qu’une idée, car Abraham était simplement un homme qui pouvait Lui obéir et n’avait pas la moindre compréhension ni connaissance de Lui. Il n’était pas du tout à la hauteur des normes des exigences de Dieu pour l’homme, qui sont : Le connaître, être capable de témoigner de Lui et de vivre dans une unité d’esprit avec Lui. Par conséquent, il ne pouvait pas marcher avec Dieu. Dans l’offrande d’Isaac par Abraham, Dieu vit sa sincérité, son obéissance et qu’il avait passé Son test pour lui. Même si Dieu acceptait sa sincérité et son obéissance, Abraham restait indigne de devenir Son confident, de devenir quelqu’un qui Le connaissait, Le comprenait et connaissait bien Son tempérament. Il était loin d’être en unité d’esprit avec Dieu et de faire Sa volonté. Ainsi, Dieu Se sentait toujours seul et anxieux. Plus Il Se sentait seul et anxieux, plus Il avait besoin de reprendre Sa gestion au plus tôt, de sélectionner et de gagner un groupe d’hommes qui accompliraient Son plan de gestion et réaliseraient Sa volonté le plus tôt possible. Tel était le désir ardent de Dieu, qui est demeuré inchangé depuis le commencement. Depuis qu’Il a créé l’homme au commencement, Dieu désire un groupe de vainqueurs qui marcheront avec Lui et seront capables de comprendre, de saisir et de connaître Son tempérament. Ce souhait de Dieu n’a jamais changé. Peu importe qu’Il doive encore attendre longtemps, que le chemin à parcourir soit difficile, que les objectifs qu’Il vise soient éloignés, Dieu n’a jamais changé ni renoncé à Ses attentes pour l’homme. Maintenant que J’ai dit cela, avez-vous réalisé quelque chose concernant le souhait de Dieu ? Ce que vous avez réalisé n’est peut-être pas très profond, mais cela viendra progressivement !
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 36)
Dieu doit détruire Sodome (extraits)
Genèse 18:26 : « Et l’Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux. »
Genèse 18:29 : « Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s’y trouvera-t-il quarante justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien. »
Genèse 18:30 : « Abraham dit : Peut-être s’y trouvera-t-il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien. »
Genèse 18:31 : « Abraham dit : Peut-être s’y trouvera-t-il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point. »
Genèse 18:32 : « Abraham dit : peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point. »
Dieu Se soucie seulement de ceux qui sont capables d’obéir à Ses paroles et de suivre Ses ordres
Les passages ci-dessus contiennent plusieurs mots clés, qui sont des nombres. Premièrement, l’Éternel a dit que s’Il trouvait cinquante justes dans la ville, alors Il l’épargnerait entièrement, c’est-à-dire qu’Il ne la détruirait pas. Alors, y avait-il bien cinquante justes à Sodome ? Non. Peu après, qu’Abraham a-t-Il dit à Dieu ? Il a dit : « Et s’il y a quarante justes dans la ville ? » Et Dieu a dit : « Je ne lui ferai rien. » Ensuite, Abraham a dit : « Et s’il y en a trente ? » Et Dieu a dit : « Je ne lui ferai rien. » « Et s’il y en a vingt ? » « Je ne lui ferai rien. » « Dix ? » « Je ne lui ferai rien. » Y avait-il bien dix justes à Sodome ? Pas dix, mais il y en avait un. Et qui était-il ? C’était Lot. En ce temps-là, il n’y avait qu’un seul homme juste à Sodome, mais Dieu était-Il très strict ou exigeant sur ce nombre ? Non ! Et donc quand l’homme a continué à demander « Et s’il y en a quarante ? », « Et s’il y en a trente ? » jusqu’à « Et s’il y en a dix ? », Dieu a dit : « Même s’il n’y en avait que dix, Je ne détruirais pas la ville. Je l’épargnerais et, en plus de ces dix, Je pardonnerais les autres. » Dix aurait déjà été assez pitoyable, mais il s’est avéré qu’il n’y avait même pas autant de justes à Sodome. Tu vois, alors, qu’aux yeux de Dieu, le péché et le mal des gens de la ville étaient tels qu’Il n’avait pas d’autre choix que de les détruire. Qu’est-ce que Dieu voulait dire quand Il a dit qu’Il ne détruirait pas la ville s’il y avait cinquante justes ? Leur nombre n’était pas important pour Dieu. Ce qui Lui importait, c’était de savoir si la ville contenait ou non les justes qu’Il voulait. Si la ville n’en avait eu qu’un seul, Dieu n’aurait pas permis qu’il subît des préjudices à cause de Sa destruction de la ville. Cela signifie que, peu importe si Dieu allait détruire la ville ou combien de justes il y avait, pour Lui, cette ville pécheresse était maudite et exécrable, devait être détruite, disparaître de Son champ de vision, tandis que les justes devaient rester. Quels que soient l’ère et le stade de développement de l’humanité, l’attitude de Dieu ne change pas : Il déteste le mal et Se soucie de ceux qui sont justes à Ses yeux. Cette attitude claire de Dieu est aussi la vraie révélation de Son essence. Parce qu’il n’y avait qu’un seul juste dans la ville, Dieu n’a plus hésité. À la fin, Sodome serait inévitablement détruite. Que voyez-vous en cela ? Pendant cette ère, Dieu n’aurait pas détruit une ville s’il y avait eu cinquante justes ni s’il y en avait eu dix, ce qui signifie que Dieu déciderait de pardonner et d’être tolérant envers l’humanité ou réaliserait l’œuvre de direction si quelques personnes étaient capables de Le vénérer et de L’adorer. Dieu accorde beaucoup de valeur aux actes justes de l’homme, à ceux qui sont capables de L’adorer et à ceux qui peuvent accomplir de bonnes actions devant Lui.
Avez-vous déjà lu quelque chose dans la Bible sur Dieu communiquant la vérité ou parlant de Sa voie à qui que ce soit, depuis la nuit des temps ? Non, jamais. Les paroles de Dieu à l’homme, que nous lisons, ont seulement annoncé aux gens ce qui doit être fait. Certains ont suivi ces paroles et l’ont fait, d’autres non. Certains ont cru, d’autres non. Cela s’arrête là. Ainsi, les justes de cette ère, ceux qui l’étaient aux yeux de Dieu, étaient simplement capables d’entendre Ses paroles et suivre Ses ordres. Ils étaient des serviteurs qui accomplissaient Ses paroles parmi les hommes. Peut-on dire que de tels hommes connaissent Dieu ? Peut-on dire qu’ils ont été rendus parfaits par Dieu ? Non. De ce fait, quel que soit leur nombre, ces hommes justes étaient-ils dignes, à Ses yeux, d’être appelés les confidents de Dieu ? Pouvaient-ils être appelés les témoins de Dieu ? Certainement pas ! Ils n’étaient certainement pas dignes d’être appelés les confidents et les témoins de Dieu. Et alors, comment Dieu a-t-Il appelé de tels hommes ? Dans l’Ancien Testament de la Bible, il y a beaucoup d’exemples où Dieu les appelle « Mon serviteur ». Autrement dit, à cette époque, ces justes étaient les serviteurs de Dieu à Ses yeux, ils étaient les gens qui Le servaient sur terre. Et que Dieu pensait-Il de cette appellation ? Pourquoi les a-t-Il appelés ainsi ? Dieu a-t-Il des critères selon lesquels Il appelle les hommes dans Son cœur ? Assurément. Dieu a des critères, qu’Il appelle les hommes justes, parfaits, droits ou serviteurs. Quand Il appelle quelqu’un Son serviteur, Il est fermement convaincu que cette personne est capable de recevoir Ses messagers, de suivre Ses ordres et de réaliser ce qu’ordonnent les messagers. Que réalise cette personne ? Ce que Dieu commande à l’homme de faire et de réaliser sur terre. En ce temps-là, pouvait-on appeler la « voie de Dieu » ce qu’Il a demandé à l’homme de faire et de réaliser sur terre ? Non, car, à cette époque, Dieu demandait seulement que l’homme réalise quelques choses simples. Il lui a donné quelques ordres simples, lui disant seulement de faire ceci ou cela, rien de plus. Dieu œuvrait selon Son plan. Parce qu’en ce temps-là, beaucoup de conditions n’étaient pas encore réunies, le bon moment n’était pas encore arrivé et il était difficile pour l’humanité de suivre la voie de Dieu. Ainsi, la voie de Dieu n’avait pas encore commencé à émaner de Son cœur. Dieu a vu les justes dont Il a parlé, que nous voyons ici (qu’ils soient trente ou vingt) comme Ses serviteurs. Quand les messagers de Dieu se sont présentés à ces serviteurs, ces derniers pourraient les recevoir, suivre leurs ordres et agir selon leurs paroles. C’était précisément ce qui devait être fait et acquis par ceux considérés comme des serviteurs à Ses yeux. Dieu est judicieux dans Ses appellations pour les gens. Il ne les appelait pas Ses serviteurs parce qu’ils étaient comme vous êtes maintenant, dans le sens où ils avaient entendu beaucoup de prédication, savaient ce que Dieu allait faire, comprenaient beaucoup de Sa volonté et saisissaient Son plan de gestion. Il les appelait Ses serviteurs parce que leur humanité était honnête et qu’ils pouvaient se conformer à Ses paroles. Quand Dieu leur a donné des ordres, ils ont pu mettre de côté ce qu’ils faisaient et les exécuter. Ainsi, pour Dieu, l’autre niveau de signification du titre de « serviteur » correspond à leur coopération avec Son œuvre sur terre. Bien qu’ils ne fussent pas les messagers de Dieu, ils étaient ceux qui exécutaient et mettaient en œuvre Ses paroles sur terre. Vous voyez donc que ces serviteurs ou ces justes avaient une grande importance dans le cœur de Dieu. L’œuvre que Dieu allait entreprendre sur terre ne pouvait pas se faire sans coopérateurs avec Lui. Le rôle joué par les serviteurs de Dieu était irremplaçable par les messagers de Dieu. Chaque tâche que Dieu a commandée à ces serviteurs Lui était d’une grande importance, donc Il ne pouvait pas les perdre. Sans leur coopération avec Lui, Son œuvre parmi les hommes se serait arrêtée et, par conséquent, Son plan de gestion et Ses espoirs auraient été vains.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 37)
Dieu doit détruire Sodome (extraits)
Genèse 18:26 : « Et l’Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux. »
Genèse 18:29 : « Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s’y trouvera-t-il quarante justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien. »
Genèse 18:30 : « Abraham dit : Peut-être s’y trouvera-t-il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien. »
Genèse 18:31 : « Abraham dit : Peut-être s’y trouvera-t-il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point. »
Genèse 18:32 : « Abraham dit : peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point. »
Dieu est abondamment miséricordieux envers ceux dont Il Se soucie et profondément courroucé envers ceux qu’Il déteste et rejette
Dans les récits de la Bible, y avait-il dix serviteurs de Dieu à Sodome ? Non ! La ville était-elle digne d’être épargnée par Dieu ? Une seule personne dans la ville, Lot, a reçu les messagers de Dieu. Cela implique qu’il n’y avait qu’un seul serviteur de Dieu dans cette ville, donc Il n’avait pas d’autre choix que de sauver Lot et détruire Sodome. Les échanges entre Abraham et Dieu cités plus tôt peuvent sembler simples, mais ils illustrent quelque chose de très profond : les actes de Dieu ont des principes et, avant de prendre une décision, Il passe beaucoup de temps à observer et à réfléchir. Il ne prendra aucune décision ni ne tirera de conclusion avant le bon moment. Les échanges entre Abraham et Dieu nous montrent que Sa décision de détruire Sodome n’était pas du tout mauvaise, car Il savait déjà qu’il n’y avait ni quarante, ni trente, ni vingt justes dans cette ville. Il n’y en avait même pas dix. Le seul juste dans la ville était Lot. Dieu a observé tout ce qui est arrivé à Sodome et dans quelles circonstances. Tout Lui était parfaitement connu. Ainsi, Sa décision ne pouvait pas être mauvaise. Comparé à la toute-puissance de Dieu, l’homme est, par contraste, si insensible, si insensé, si ignorant et si peu prévoyant. Voilà ce que nous voyons dans les échanges entre Abraham et Dieu. Dieu dévoile Son tempérament depuis le commencement. Ici également, nous devrions le voir. Les nombres sont simples et ne démontrent rien, mais il y a ici une expression très importante de Son tempérament. Dieu ne voulait pas détruire la ville à cause de cinquante justes. Est-ce dû à Sa miséricorde ? Est-ce dû à Son amour et à Sa tolérance ? Avez-vous vu ce côté de Son tempérament ? Même s’il n’y avait eu que dix justes, Dieu n’aurait pas détruit la ville à cause de leur faible nombre. Est-ce la tolérance et l’amour de Dieu ? Du fait de Sa miséricorde, de Sa tolérance et de Son souci envers ces justes, Il n’aurait pas détruit la ville. Telle est la tolérance de Dieu. Et à la fin, quel résultat voyons-nous ? Quand Abraham a dit : « Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. » Dieu a dit : « Je ne la détruirai point. » Après cela, Abraham ne dit plus rien, car au sein de Sodome il n’y avait pas les dix justes qu’il avait mentionnés et il n’avait plus rien à dire. À ce moment-là, il comprit pourquoi Dieu avait décidé de détruire Sodome. Quel tempérament de Dieu y voyez-vous ? Quel genre de décision Dieu prit-Il ? Dieu décida que, si cette ville n’avait pas dix justes, Il ne permettrait pas son existence et la détruirait inévitablement. N’est-ce pas là la colère de Dieu ? Cette colère représente-t-elle Son tempérament ? Ce tempérament est-il la révélation de Son essence sainte ? Est-ce la révélation de Son essence juste, que l’homme ne doit pas offenser ? Après avoir confirmé qu’il n’y avait pas dix justes dans Sodome, Dieu était certain de détruire la ville et punit sévèrement ses habitants, car ils s’opposaient à Lui et étaient trop souillés et corrompus.
Pourquoi avons-nous analysé ainsi ces passages ? Parce que ces quelques phrases simples expriment pleinement le tempérament de Dieu, qui est d’une abondante miséricorde et d’une colère profonde. En même temps qu’Il chérissait les justes, avait pitié d’eux, les tolérait et Se souciait d’eux, il portait dans Son cœur une profonde haine pour tous ceux de Sodome qui avaient été corrompus. N’était-ce pas de l’abondante miséricorde et de la colère profonde ? Par quels moyens Dieu a-t-Il détruit la ville ? Par le feu. Et pourquoi l’a-t-Il détruite ainsi ? Lorsque tu vois quelque chose qui a été brûlé par le feu ou que tu es sur le point de brûler quelque chose, quels sont tes sentiments à son égard ? Pourquoi veux-tu le brûler ? As-tu l’impression de ne plus en avoir besoin, de ne plus vouloir le regarder ? Veux-tu l’abandonner ? L’utilisation du feu par Dieu signifie l’abandon et la haine et qu’Il ne souhaitait plus voir Sodome. Ce sont ces émotions qui ont fait que Dieu a rasé la ville par le feu. L’utilisation du feu représente toute Sa colère. Sa miséricorde et Sa tolérance existent bel et bien, mais Sa sainteté et Sa justice, lorsqu’Il déchaîne Sa colère, montrent aussi à l’homme Son côté qui ne tolère aucune offense. Lorsque l’homme est pleinement capable d’obéir à Ses ordres et agit conformément à Ses exigences, Dieu est abondant dans Sa miséricorde envers l’homme. Quand l’homme a été rempli de corruption, de haine et d’inimitié pour Lui, Dieu est profondément en colère. Jusqu’où va Sa profonde colère ? Sa colère perdurera jusqu’à ce qu’Il ne voie plus la résistance ni les mauvaises actions de l’homme, jusqu’à ce qu’elles ne soient plus dans Son champ de vision. Alors seulement, la colère de Dieu disparaîtra. En d’autres termes, si le cœur d’une personne, quelle qu’elle soit, s’est éloigné de Dieu et s’est détourné de Lui pour ne jamais retourner vers Lui, alors Sa colère se déchaînera sans arrêt dès qu’il se détournera, quelle que soit la manière dont elle souhaite L’adorer, Le suivre et Lui obéir, dans son corps ou dans sa pensée, en apparence ou selon ses désirs subjectifs. Ce sera tel que lorsque Dieu déchaînera profondément Sa colère, ayant donné à l’homme de nombreuses chances, une fois qu’elle sera déchaînée, il n’y aura plus aucun moyen de la rétracter et Il ne sera plus jamais miséricordieux ni tolérant envers de telles personnes. C’est un côté du tempérament de Dieu qui ne tolère aucune offense. Ici, il semble normal aux gens que Dieu détruise une ville, car une ville pleine de péchés ne pourrait pas exister et demeurer, à Ses yeux, et il était rationnel qu’Il la détruise. Pourtant, dans ce qui est arrivé avant et après Sa destruction de Sodome, nous voyons le tempérament de Dieu en entier. Il est tolérant et miséricordieux envers les choses qui sont aimables, belles et bonnes. Envers les choses qui sont mauvaises, pécheresses et méchantes, Il est profondément courroucé, de sorte qu’Il est incessant dans Sa colère. Voici les deux aspects principaux et les plus saillants du tempérament de Dieu et, de plus, Il les a entièrement révélés : abondante miséricorde et colère profonde. La plupart d’entre vous ont quelque peu expérimenté la miséricorde de Dieu, mais très peu d’entre vous ont senti Sa colère. Sa miséricorde et Sa bonté se voient en chacun, c’est-à-dire qu’Il a été abondamment miséricordieux envers tout le monde. Pourtant, Dieu n’a que très rarement, ou l’on peut dire jamais, été profondément fâché contre des individus ni des gens parmi vous. Du calme ! Tôt ou tard, la colère de Dieu sera vue et vécue par toute personne, mais ce n’est pas encore le moment. Pourquoi cela ? Parce que quand Dieu est constamment en colère contre quelqu’un, c’est-à-dire lorsqu’Il déchaîne Sa colère profonde contre lui, cela signifie qu’Il déteste et rejette cet homme depuis longtemps, qu’Il méprise son existence et ne la supporte pas. Dès que Sa colère tombera sur lui, il disparaîtra. Aujourd’hui, l’œuvre de Dieu n’a pas encore atteint ce stade. Aucun de vous ne le supportera quand Dieu sera profondément en colère. Vous voyez donc qu’en ce moment, Dieu est seulement abondamment miséricordieux envers vous et vous n’avez pas encore vu Sa profonde colère. S’il y en a qui ne sont toujours pas convaincus, vous pouvez demander que la colère de Dieu vous advienne afin que vous puissiez expérimenter si oui ou non Sa colère et Son tempérament, qui ne peut être offensé par l’homme, existent réellement. Est-ce que vous l’oserez ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 38)
Les hommes des derniers jours ne voient la colère de Dieu que dans Ses paroles et ne l’expérimentent pas vraiment
Depuis le temps de la création jusqu’aujourd’hui, aucun groupe n’a autant joui de la grâce, de la miséricorde ni de la bonté de Dieu que ce dernier groupe. Bien que, dans la dernière étape, Il ait accompli l’œuvre de jugement et de châtiment, ainsi que Son œuvre avec majesté et colère, la plupart du temps Il ne réalise Son œuvre que par des paroles. Avec ces paroles, Il enseigne, arrose, soutient et nourrit. La colère de Dieu, par contre, est toujours restée cachée. En dehors de l’expérience du tempérament colérique de Dieu dans Ses paroles, très peu de gens ont personnellement connu Sa colère. Autrement dit, cette colère ne dépasse pas Ses paroles pendant Son œuvre de jugement et de châtiment, même si celle révélée dans Ses paroles permet aux gens d’expérimenter Sa majesté et Son intolérance à l’égard de l’offense. En d’autres termes, Dieu réprimande, expose, juge, châtie et condamne même l’homme par Ses paroles, mais Il ne S’est pas encore profondément fâché contre lui et a même à peine déchaîné Sa colère contre lui en dehors de Ses paroles. Ainsi, la miséricorde et la bonté de Dieu expérimentées par l’homme dans notre ère sont la révélation de Son véritable tempérament, tandis que la colère de Dieu ressentie par l’homme n’est que l’effet du ton et de la perception de Ses déclarations. Beaucoup considèrent à tort cet effet comme la véritable expérience et la vraie connaissance de la colère de Dieu. Par conséquent, la plupart des gens croient avoir vu Sa miséricorde et Sa bonté dans Ses paroles, ainsi que Son intolérance à l’égard de l’offense de l’homme. La majorité d’entre eux en sont même venus à découvrir Sa miséricorde et Sa tolérance envers l’homme. Mais peu importe à quel point le comportement de l’homme est mauvais ou son tempérament corrompu, Dieu l’a toujours supporté. En endurant, Il veut attendre que les paroles qu’Il a prononcées, les efforts qu’Il a faits et le prix qu’Il a payé aient un effet en ceux qu’Il souhaite gagner. Un résultat comme celui-là s’attend longtemps et nécessite la création de différents milieux pour l’homme, de la même manière que les gens ne deviennent pas adultes aussitôt qu’ils sont nés : il faut dix-huit ou dix-neuf ans et, pour certaines personnes, vingt ou trente ans avant d’acquérir la maturité de vrais adultes. Dieu attend l’achèvement de ce processus, l’arrivée d’un tel moment et de ce résultat. Pendant qu’Il attend, Dieu est abondamment miséricordieux. Pendant Son œuvre, cependant, un très petit nombre de personnes sont frappées et d’autres sont punies, car elles s’opposent gravement à Lui. Ces exemples sont une preuve encore plus grande du tempérament de Dieu, qui ne tolère pas l’offense de l’homme, et confirment pleinement que Sa tolérance et Son endurance envers les élus existent réellement. Bien sûr, dans ces exemples typiques, la révélation d’une partie du tempérament de Dieu dans ces personnes n’affecte pas Son plan de gestion global. En réalité, durant cette dernière étape de Son œuvre, Dieu a enduré tout Son temps d’attente et a échangé Son endurance et Sa vie contre le salut de ceux qui Le suivent. Le voyez-vous ? Dieu ne perturbe pas Son plan sans raison. Il peut libérer Sa colère, mais aussi être miséricordieux : c’est la révélation des deux parties principales de Son tempérament. N’est-ce pas très clair ? En d’autres termes, tout concernant Dieu, le vrai et le faux, le juste et l’injuste, ainsi que le positif et le négatif est clairement montré à l’homme. Ce qu’Il fera, ce qu’Il aime et ce qu’Il déteste pourront se refléter directement dans Son tempérament. Ces choses peuvent aussi se voir très évidemment et clairement dans l’œuvre de Dieu et elles ne sont pas vagues ou générales. Au contraire, elles permettent à tous de voir Son tempérament et ce qu’Il a et est d’une manière particulièrement concrète, authentique et pratique. Tel est le vrai Dieu Lui-même.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 39)
Le tempérament de Dieu n’a jamais été caché à l’homme, c’est le cœur de l’homme qui s’est éloigné de Dieu
Depuis le temps de la création, le tempérament de Dieu a été en accord avec Son œuvre. Il n’a jamais été caché à l’homme, mais lui a été pleinement annoncé et rendu évident. Pourtant, au fil du temps, le cœur de l’homme s’est éloigné de Dieu et, à mesure que la corruption de l’homme s’est approfondie, l’écart entre Dieu et lui s’est creusé. Lentement mais sûrement, l’homme a disparu du champ de vision de Dieu. Il est devenu incapable de Le « voir », ce qui l’a laissé sans aucune « nouvelle » de Dieu. Ainsi, il ne sait pas si Dieu existe et va même jusqu’à nier complètement Son existence. Par conséquent, son incompréhension du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est n’est pas due au fait qu’Il est caché à l’homme, mais que son cœur s’est détourné de Lui. Bien que l’homme croie en Dieu, Il n’est pas dans son cœur. L’homme ignore comment L’aimer et ne veut pas le faire non plus, car son cœur ne se rapproche jamais de Lui et L’évite toujours. Par conséquent, son cœur est éloigné de Dieu. Mais où est son cœur ? En réalité, le cœur de l’homme n’est allé nulle part : au lieu de le donner à Dieu ou de le Lui exposer pour qu’Il le voie, il l’a gardé pour lui. Et ce, en dépit du fait que certains prient Dieu souvent et disent : « Ô, Dieu, observe mon cœur. Tu connais toutes mes pensées. » D’autres jurent même de laisser Dieu les observer pour qu’ils soient punis s’ils brisent leur serment. Bien que l’homme permette à Dieu d’observer son cœur, cela ne signifie pas qu’il soit capable d’obéir à Ses orchestrations et Ses arrangements, ni qu’il ait laissé son destin, ses perspectives et son tout sous le contrôle de Dieu. Ainsi, indépendamment des serments ou déclarations que tu fais à Dieu, ton cœur Lui est toujours fermé, à Ses yeux, car tu Lui permets seulement d’observer ton cœur, mais pas de le contrôler. En d’autres termes, tu n’as pas du tout donné ton cœur à Dieu et ne formules que des paroles qui sonnent bien pour qu’Il les entende. Pendant ce temps, tu Lui caches tes diverses intentions trompeuses, tes intrigues, tes manigances et tes plans et tu t’accroches à tes perspectives et ton destin, profondément effrayé que Dieu te les enlève. Ainsi, Il ne voit jamais la sincérité de l’homme à Son égard. Bien qu’Il observe le tréfonds du cœur de l’homme, y voie ses pensées et ses souhaits, ainsi que ce qui y est gardé, son cœur n’appartient pas à Dieu et il ne l’a pas cédé à Son contrôle. Autrement dit, Dieu a le droit d’observer, mais pas de contrôler. Dans la conscience subjective de l’homme, celui-ci ne veut pas ou n’a pas l’intention de se laisser à la merci de Dieu. Non seulement l’homme s’est fermé à Lui, mais il y a même des gens qui inventent des façons de masquer leur cœur, avec de belles paroles et la flatterie, pour créer une fausse impression, gagner Sa confiance et dissimuler leur vrai visage à Son regard. Ils ne laissent pas Dieu les voir pour qu’Il ne perçoive pas comment ils sont réellement. Ils ne veulent pas Lui donner leur cœur, mais le garder pour eux-mêmes. Ce qui est sous-entendu ici, c’est que l’homme prévoit, calcule et décide lui-même de tout ce qu’il fait et ce qu’il veut. Il n’a pas besoin de la participation ni de l’intervention de Dieu, et encore moins de Ses orchestrations et arrangements. Ainsi, qu’il s’agisse de Ses ordres, de Sa commission ou des exigences que Dieu a pour l’homme, les décisions de ce dernier sont fondées sur ses propres intentions et intérêts, sur son état et sur ses circonstances du moment. L’homme juge et choisit le chemin qu’il doit prendre en s’appuyant sur les connaissances et les intuitions qui lui sont familières, ainsi que son propre intellect, et ne permet pas l’intrusion ni le contrôle de Dieu. Tel est le cœur de l’homme que Dieu voit.
Depuis le commencement, seul l’homme a été capable de converser avec Dieu. C’est-à-dire que, parmi tous les êtres vivants et toutes les créatures de Dieu, personne d’autre que l’homme n’a été capable de converser avec Lui. L’homme a des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Il possède le langage, ses propres idées et le libre arbitre. Il détient tout ce qui est nécessaire pour entendre Dieu parler, comprendre Sa volonté et accepter Sa commission. Ainsi, Dieu lui accorde tous Ses vœux, voulant faire de lui un compagnon qui a le même esprit que Lui et qui puisse marcher avec Lui. Depuis qu’Il a commencé Sa gestion, Dieu attend que l’homme Lui donne son cœur, qu’il Le laisse purifier et équiper son cœur, qu’il Le laisse rendre l’homme satisfaisant pour Lui, aimé de Lui, capable de Le vénérer et de s’éloigner du mal. Dieu a toujours espéré et attendu ce résultat.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 40)
Les appréciations de Job par Dieu et dans la Bible
Job 1:1 : « Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. »
Job 1:5 : « Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. »
Job 1:8 : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »
Quel est le point clé que vous voyez dans ces versets ? Ces trois courts passages des Écritures traitent tous de Job. Bien que brefs, ils indiquent clairement quel genre de personne il était. Par leur description du comportement quotidien de Job et de sa conduite, ils montrent à tout le monde que l’appréciation de Dieu sur lui était bel et bien fondée. Ils nous indiquent que, que ce soit l’homme qui évalue Job (Job 1:1) ou Dieu (Job 1:8), les deux commentaires sont le résultat de ses actions devant Dieu et l’homme (Job 1:5).
Lisons d’abord le premier passage : « Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Et cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal. » La première appréciation de Job dans la Bible est celle de l’auteur. Naturellement, elle représente également celle de l’homme, qui est : « cet homme était intègre et droit ; il craignait Dieu, et se détournait du mal ». Ensuite, lisons l’évaluation de Dieu sur Job : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » L’une vient de l’homme et l’autre de Dieu. Les deux évaluations ont le même contenu. On peut donc voir que le comportement et la conduite de Job étaient connus de l’homme et également loués par Dieu. En d’autres termes, Job avait la même conduite devant l’homme et devant Dieu. Il présentait son comportement et sa motivation devant Dieu à chaque instant, afin qu’Il puisse les observer. Il était quelqu’un qui Le craignait et s’éloignait du mal. Ainsi, aux yeux de Dieu, de tous les hommes sur terre, seul Job était intègre et droit, craignait Dieu et s’éloignait du mal.
Les manifestations spécifiques de la crainte de Job pour Dieu et de son éloignement du mal dans la vie quotidienne
À présent, regardons les manifestations spécifiques de la crainte de Job pour Dieu et de son éloignement du mal. En plus des passages qui le précèdent et le suivent, lisons aussi Job 1:5, qui est l’une des manifestations spécifiques de sa crainte de Dieu et de son éloignement du mal. Ce verset concerne la façon dont il craignait Dieu et s’éloignait du mal dans sa vie quotidienne. Plus notablement, il faisait non seulement ce qu’il devait faire par crainte de Dieu et pour s’éloigner du mal, mais il offrait aussi régulièrement des holocaustes devant Dieu au nom de ses fils. Il craignait qu’ils aient souvent « péché et offensé Dieu dans leur cœur » en festoyant. Comment cette crainte se manifestait-elle chez Job ? Le texte original raconte ce qui suit : « Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste. » Le comportement de Job nous montre que sa crainte de Dieu venait de son cœur et se retrouvait à tout moment dans tous les aspects de sa vie quotidienne, plutôt que de se manifester dans son comportement extérieur. Car non seulement il s’éloignait lui-même du mal, mais offrait aussi souvent des holocaustes au nom de ses fils. En d’autres termes, non seulement Job craignait profondément de pécher contre Dieu et de Le renier dans son cœur : il s’inquiétait aussi que ses fils aient péché contre Lui et L’aient renié dans leur cœur. On peut voir à partir de cela que Job craignait bel et bien Dieu et que cela ne fait pas de doute à qui que ce soit. Agissait-il ainsi occasionnellement ou fréquemment ? La dernière phrase du texte est : « C’est ainsi que Job avait coutume d’agir. » Cela signifie que Job ne passait pas voir ses fils occasionnellement ou quand cela lui plaisait ni ne se confessait à Dieu par la prière. Au lieu de cela, il faisait régulièrement sanctifier ses fils et offrait des holocaustes pour eux. « Coutume d’agir » ne signifie pas ici qu’il faisait cela pendant un jour ou deux, ni pendant un moment. L’expression signifie que la manifestation de la crainte de Dieu chez Job n’était pas temporaire et ne s’est pas arrêtée à la connaissance ou aux paroles. Au contraire, la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal guidait son cœur, dictait son comportement et était, dans son cœur, l’origine de son existence. Qu’il ait eu coutume d’agir ainsi montre que, dans son cœur, il craignait souvent de pécher contre Dieu et que ses fils et ses filles le fassent. Cela témoigne de toute l’importance qu’occupe la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal dans son cœur. Il avait coutume d’agir ainsi parce que, dans son cœur, il était effrayé et avait peur, peur d’avoir commis le mal et péché contre Dieu, d’avoir dévié de Sa voie et ainsi d’être incapable de Le satisfaire. En même temps, il s’inquiétait aussi pour ses fils et ses filles, craignant qu’ils aient offensé Dieu. Ainsi était la conduite normale de Job dans sa vie quotidienne. C’est précisément cette conduite normale qui prouve que la crainte de Job pour Dieu et son éloignement du mal ne sont pas des paroles vides, Job a vraiment vécu de la sorte. « C’est ainsi que Job avait coutume d’agir » : ces mots nous parlent des actes quotidiens de Job devant Dieu. Quand il agissait ainsi comme de coutume, son comportement et son cœur parvenaient-ils jusqu’à Dieu ? En d’autres termes, Dieu était-Il souvent satisfait de son cœur et de son comportement ? Alors, dans quel état et dans quel contexte Job avait-il coutume d’agir ainsi ? Certains disent : « Job agissait ainsi parce que Dieu lui apparaissait souvent. » D’autres disent : « C’était parce qu’il voulait s’éloigner du mal. » D’autres encore disent : « Il pensait peut-être que sa fortune n’avait pas été obtenue facilement, qu’il savait qu’elle lui avait été accordée par Dieu et qu’il craignait profondément de perdre ses biens pour avoir péché contre Lui ou L’avoir offensé. » Certaines de ces affirmations sont-elles vraies ? De toute évidence, non, car ce que Dieu acceptait et chérissait le plus chez Job, ce n’était pas seulement qu’il avait coutume d’agir ainsi, mais surtout c’est sa conduite devant Lui, l’homme et Satan quand il fut livré à lui et tenté.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 41)
Satan tente Job pour la première fois (son bétail est volé et la calamité frappe ses enfants) (extraits)
a. Les paroles prononcées par Dieu
Job 1:8 : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »
Job 1:12 : « L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. »
b. La réponse de Satan
Job 1:9-11 : « Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. »
Dieu permet à Satan de tenter Job pour que sa foi soit rendue parfaite
Job 1:8 est la première mention dans la Bible d’un échange entre l’Éternel et Satan. Et qu’a dit Dieu ? Le texte original raconte ce qui suit : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Telle était l’appréciation de Dieu sur Job devant Satan. Dieu a dit qu’il était un homme intègre et droit, quelqu’un qui Le craignait et s’éloignait du mal. Avant ce dialogue entre Lui et Satan, Dieu avait déterminé qu’Il l’utiliserait pour tenter Job, qu’Il le lui livrerait. D’une part, cela prouverait que l’observation et l’appréciation de Job par Dieu étaient exactes et sans erreur, tout en humiliant Satan par le témoignage de Job. D’autre part, cela rendrait parfaites la foi de Job en Dieu et sa crainte de Lui. Ainsi, quand Satan s’est présenté devant Lui, Dieu n’a pas hésité. Il est allé droit au but et lui a demandé : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » La question de Dieu signifie qu’Il savait que Satan avait parcouru tous les lieux et avait souvent espionné Job, Son serviteur. Il l’avait souvent tenté et attaqué, essayant de trouver un moyen de conduire Job à sa perte, afin de prouver que sa foi en Dieu et sa crainte de Lui ne résisteraient pas. Satan cherchait aussi volontiers des occasions pour bouleverser Job afin qu’il renie Dieu et puisse être arraché de Ses mains. Pourtant, Dieu regarda dans son cœur et vit qu’il était intègre et droit, Le craignait et s’éloignait du mal. Dieu posa une question pour indiquer à Satan que Job était un homme intègre et droit qui Le craignait, s’éloignait du mal, ne Le renierait jamais et ne suivrait pas Satan. Ayant entendu l’appréciation de Dieu sur Job, une colère née de l’humiliation envahit Satan, qui se fâcha encore plus et eut encore plus hâte d’accaparer Job. Car Satan n’avait jamais pensé que quelqu’un pouvait être intègre et droit ou craindre Dieu et s’éloigner du mal. En même temps, Satan détestait aussi l’intégrité et la droiture chez l’homme et haïssait les gens qui pouvaient craindre Dieu et s’éloigner du mal. Il est donc écrit dans Job 1:9-11 : « Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face. » Dieu connaissait intimement la nature malveillante de Satan et savait très bien qu’il prévoyait depuis longtemps de conduire Job à sa perte. Ainsi, en lui disant une fois de plus que Job était intègre et droit, qu’il Le craignait et s’éloignait du mal, Dieu souhaitait l’amener à se conformer, l’obliger à révéler son vrai visage et à l’attaquer et le tenter. En d’autres termes, Dieu a délibérément souligné que Job était intègre et droit, qu’il craignait Dieu et s’éloignait du mal, obligeant ainsi Satan à attaquer Job, à cause de sa haine et de sa colère envers lui à cause de ces qualités. En conséquence, Dieu a couvert Satan de honte par le fait que Job était un homme intègre et droit, quelqu’un qui craignait Dieu et s’éloignait du mal. Satan a été complètement humilié et vaincu. Après cela, il n’a plus douté, ni émis d’accusation au sujet de l’intégrité de Job, de sa droiture, de sa crainte de Dieu, ni de son éloignement du mal. De ce fait, l’épreuve de Dieu et la tentation de Satan étaient presque inévitables. Seul Job pouvait résister à l’épreuve de Dieu et à la tentation de Satan. À la suite de cet échange, Satan reçut la permission de tenter Job. Ainsi commença la première série d’attaques de Satan, qui visaient les biens de Job. Car Satan avait fait l’accusation suivante contre Job : « Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? […] Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. » En conséquence, Dieu lui a permis de prendre tout ce que Job avait, ce qui était la raison même pour laquelle Il lui parlait. Néanmoins, Dieu avait une exigence pour Satan : « tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui » (Job 1:12). Telle est la condition qu’Il a imposée à Satan après lui avoir permis de tenter Job et le lui avoir livré. Telle est la limite qu’Il a établie pour lui : Il a ordonné à Satan de ne pas faire de tort à Job. Dieu a ainsi permis à Satan de tenter Job, parce qu’Il avait reconnu que Job était intègre et droit et qu’Il croyait que ces qualités étaient avérées et pouvaient résister à l’épreuve. Néanmoins, Il lui a imposé une restriction : Satan était autorisé à saisir tous les biens de Job, mais pas à lever la main sur lui. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie que Dieu n’avait donc pas complètement livré Job à Satan. Satan pouvait le tenter par tous les moyens qu’il voulait, mais pas le blesser, pas même toucher un seul de ses cheveux. Car tout de l’homme est contrôlé par Dieu, que l’homme vive ou meure est décidé par Dieu et Satan ne possède pas cette permission. Après que Dieu eut dit ces paroles à Satan, celui-ci avait hâte de commencer. Il a cherché par tous les moyens à tenter Job, qui perdit ainsi, en peu de temps, une tonne de brebis et de bœufs, de même que tous les biens qui lui avait été donnés par Dieu… Ainsi lui sont advenues les épreuves de Dieu.
Bien que la Bible nous parle des origines de la tentation de Job, était-il lui-même, soumis à ces tentations, conscient de ce qui se passait ? Job n’était qu’un homme mortel. Bien sûr qu’il n’avait aucune idée de l’histoire qui se déroulait autour de lui. Néanmoins, sa crainte de Dieu, son intégrité et sa droiture lui ont fait réaliser que Ses épreuves lui étaient advenues. Il ne savait pas ce qui s’était passé dans le domaine spirituel ni quelles étaient les intentions de Dieu dans ces épreuves. Mais il savait bien que, quoi qu’il lui arrivât, il devait rester fidèle à son intégrité et à sa droiture, ainsi que respecter la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. L’attitude et la réaction de Job devant ces faits étaient clairement observées par Dieu. Et qu’a-t-Il vu ? Il a vu le cœur de Job, qui Le craignait parce qu’il Lui est resté ouvert et était présenté devant Lui depuis le début. Job n’a pas renoncé à son intégrité ni à sa droiture. Il n’a pas non plus rejeté la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal, ni ne s’en est détourné. Rien n’était plus gratifiant pour Dieu.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 42)
Satan tente Job pour la première fois (son bétail est volé et la calamité frappe ses enfants) (extraits)
La réaction de Job
Job 1:20-21 : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! »
Job assume de remettre tout ce qu’il possède du fait de sa crainte de Dieu
Dieu a dit à Satan : « tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. » Après cela, Satan se retira et, un peu plus tard, Job subit des attaques soudaines et violentes. D’abord, ses bœufs et ânesses ont été pillés et ses serviteurs tués. Ensuite, ses brebis et ses serviteurs furent consumés par les flammes. Après cela, ses chameaux furent pris et ses serviteurs assassinés. Enfin, la vie de ses fils et de ses filles fut enlevée. Cette série d’attaques est le tourment que Job a subi lors de la première tentation. Comme commandé par Dieu, Satan n’a ciblé que les biens de Job et ses enfants au cours de ces attaques. Il n’a pas fait de tort à Job lui-même. Néanmoins, Job est passé instantanément de la grande richesse à la ruine. Personne n’aurait pu résister à ce choc-surprise à couper le souffle ni réagir correctement, mais Job a montré son côté extraordinaire. Les Écritures rapportent ce qui suit : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna. » Ce fut la première réaction de Job après avoir appris qu’il avait perdu ses enfants et tous ses biens. Surtout, il n’a pas eu l’air surpris ni paniqué, et a encore moins exprimé de la colère ou de la haine. Vous voyez ainsi que, dans son cœur, il avait déjà reconnu que ces désastres n’étaient pas un accident, ni nés de la main de l’homme et encore moins l’arrivée de la rétribution ou de la punition. Au lieu de cela, les épreuves de l’Éternel lui étaient advenues. C’est Lui qui voulait prendre ses biens et ses enfants. Job était alors très calme et lucide. Son humanité intègre et droite lui permettait de prendre des décisions rationnellement et naturellement, ainsi que de porter des jugements exacts sur les désastres qui s’étaient abattus sur lui. Par conséquent, il se comportait avec un calme rare : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna. » « Déchira son manteau » signifie qu’il était dévêtu et ne possédait rien, « se rasa la tête » veut dire qu’il était revenu devant Dieu comme un nouveau-né et « se jetant par terre, il se prosterna » implique qu’il était venu au monde nu et, toujours sans rien aujourd’hui, était revenu vers Dieu comme un nouveau-né. Aucune créature de Dieu n’aurait pu adopter l’attitude de Job face à tout ce qui lui est arrivé. Sa foi en l’Éternel dépassait le domaine de la croyance. C’était là sa crainte de Dieu et son obéissance à Lui. Il a pu Lui rendre grâce non seulement pour lui avoir donné, mais aussi pour lui avoir repris. De plus, il a été capable de prendre l’initiative de Lui remettre tout ce qu’il possédait, y compris sa vie.
La crainte et l’obéissance de Job envers Dieu sont un exemple pour l’humanité. Son intégrité et sa droiture étaient le summum de l’humanité que l’homme devrait posséder. Même sans L’avoir vu, il a réalisé que Dieu existait vraiment et, de ce fait, Le craignait. Grâce à cette crainte, il était capable de Lui obéir. Il laissa Dieu libre de prendre tout ce qu’il avait, mais il ne se plaint pas et tomba devant Dieu. Il Lui dit qu’à ce moment précis, même si Dieu réclamait sa chair, il Lui permettrait volontiers de le faire, sans se plaindre. Tout son comportement était dû à son humanité intègre et droite. Autrement dit, grâce à son innocence, son honnêteté et sa bonté, Job s’est montré indéfectible dans sa réalisation et son expérience de l’existence de Dieu. Partant de là, il a eu des exigences envers lui-même et a normalisé sa pensée, son comportement, sa conduite et ses principes d’actions devant Dieu selon Sa direction pour lui et Ses actes qu’il avait vus parmi toutes choses. Au fil du temps, ses expériences ont fait naître en lui une crainte de Dieu réelle et vraie et l’ont fait s’éloigner du mal. C’était la source de l’intégrité à laquelle Job adhérait fermement. Job possédait une humanité honnête, innocente et bonne. Il avait une expérience réelle de la crainte de Dieu, de l’obéissance à Lui et de l’éloignement du mal, ainsi que la connaissance que « l’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ». C’est seulement grâce à ces choses qu’il fut capable de tenir bon et de témoigner au milieu des attaques virulentes de Satan. C’est seulement à cause de celles-ci qu’il parvint à ne pas décevoir Dieu et à Lui donner une réponse satisfaisante quand Ses épreuves lui sont advenues. Bien que la conduite de Job au cours de la première tentation fût très simple, il n’était pas garanti que les générations suivantes arriveraient à l’être autant, même après toute une vie d’efforts, ni qu’elles auraient nécessairement la conduite de Job décrite ci-dessus. Aujourd’hui, ne ressentez-vous pas une honte profonde face à la conduite directe de Job et en la comparant aux cris et à la détermination de « l’obéissance absolue et la fidélité jusqu’à la mort » montrées à Dieu par ceux qui prétendent croire en Lui et Le suivre ?
Quand tu lis, dans les Écritures, tout ce que Job et sa famille ont souffert, quelle est ta réaction ? Te perds-tu dans tes pensées ? Es-tu étonné ? Pourrait-on qualifier les épreuves que Job a traversées d’« horrifiantes » ? En d’autres termes, il est déjà assez épouvantable de lire les descriptions des épreuves de Job dans les Écritures, mais elles devaient être encore pires en réalité. Vous voyez ainsi que ce qui arriva à Job n’était pas un « exercice d’entraînement », mais une véritable « bataille », avec de véritables « fusils » et « balles ». Mais qui l’a soumis à ces épreuves ? Il s’agissait, bien sûr, de Satan, qui les a réalisées personnellement, mais Dieu les a autorisées. Dieu a-t-Il indiqué à Satan par quels moyens tenter Job ? Non. Dieu lui a seulement imposé une condition à laquelle il devait obéir, puis la tentation est arrivée à Job. Quand la tentation est arrivée à Job, elle a donné aux gens un sens du mal de Satan, de sa laideur, de sa méchanceté et de sa haine pour l’homme, ainsi que de son inimitié envers Dieu. En cela, nous voyons que les mots ne peuvent pas décrire à quel point justement cette tentation était cruelle. On peut dire que la nature malveillante avec laquelle Satan a tourmenté l’homme et son visage affreux ont été pleinement exposés à ce moment-là. Satan a profité de cette occasion, fournie avec la permission de Dieu, pour soumettre Job à de mauvais traitements, frénétiques et impitoyables, dont la méthode et le niveau de cruauté seraient tant inimaginables que complètement intolérables pour les gens d’aujourd’hui. Plutôt que de dire que Job fut tenté par Satan et qu’il tint ferme dans son témoignage pendant cette tentation, il est préférable de dire que, dans les épreuves qui lui étaient arrangées par Dieu, Job s’est lancé dans une lutte contre Satan pour protéger son intégrité et sa droiture, ainsi que pour défendre la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal. Dans cette lutte, Job a perdu une tonne de brebis et de bétail, tous ses biens et ses fils et ses filles, mais il n’a pas abandonné son intégrité, sa droiture ni sa crainte de Dieu. En d’autres termes, dans cette lutte contre Satan, il a préféré être privé de ses biens et de ses enfants plutôt que de perdre son intégrité, sa droiture et sa crainte de Dieu. Il a préféré s’accrocher à l’essentiel de ce que signifie être un homme. Les Écritures fournissent un récit concis de l’ensemble du processus par lequel Job a perdu ses biens et décrivent aussi sa conduite et son attitude. Ces récits laconiques et succincts donnent l’impression que Job était presque détendu face à cette tentation, mais si ce qui s’est réellement passé devait être recréé, compte tenu de la nature malveillante de Satan, alors les choses ne seraient pas aussi simples ni faciles que ces phrases le décrivent. La réalité était nettement plus cruelle. Tel est le niveau de dévastation et de haine avec lequel Satan traite l’humanité et tous ceux qui sont approuvés par Dieu. Si Dieu ne lui avait pas demandé de ne pas nuire à Job, Satan l’aurait sans aucun doute tué sans aucun scrupule. Il ne veut pas que quiconque adore Dieu, ni ne souhaite que ceux qui sont justes à Ses yeux et ceux qui sont intègres et droits puissent continuer à Le craindre et à s’éloigner du mal. Si les gens craignent Dieu et s’éloignent du mal, cela signifie qu’ils s’éloignent de Satan et l’abandonnent. Ainsi, Satan profita de la permission de Dieu pour décharger toute sa rage et sa haine sur Job sans pitié. De ce fait, vous voyez le grand tourment que Job a connu, de l’esprit à la chair, de l’extérieur à l’intérieur. Aujourd’hui, nous ne voyons pas comment c’était en ce temps-là et nous ne pouvons que tirer, à partir des récits de la Bible, un aperçu des émotions de Job quand il fut soumis au tourment.
L’intégrité inébranlable de Job couvre Satan de honte et le fait fuir de panique
Qu’a fait Dieu quand Job a été soumis à ce tourment ? Il a observé, regardé et attendu le résultat. Que ressentait-Il quand Il observait et regardait ? Il était chagriné, bien sûr. Mais Son seul chagrin aurait-Il pu Lui faire regretter d’avoir donné Sa permission à Satan de tenter Job ? La réponse est non. Car Il croyait fermement que Job était intègre et droit, qu’il Le craignait et s’éloignait du mal. Dieu avait simplement donné à Satan l’occasion de vérifier la justice de Job devant Lui et de révéler sa méchanceté et son caractère méprisable. C’était, en outre, l’occasion pour Job de témoigner de sa justice, de sa crainte de Dieu et de son éloignement du mal devant les gens du monde, devant Satan et même devant ceux qui Le suivent. Le résultat final a-t-il prouvé que l’appréciation de Dieu sur Job était correcte et sans erreur ? Job a-t-il vraiment vaincu Satan ? Nous lisons ici les mots archétypaux prononcés par Job, qui prouvent qu’il a vaincu Satan. Il a dit : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. » Telle est l’attitude d’obéissance de Job envers Dieu. Ensuite, il a dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » Ces paroles de Job prouvent que Dieu observe le tréfonds du cœur de l’homme, qu’Il peut regarder dans son esprit, que Son approbation de Job est correcte et que cet homme qu’Il a approuvé était juste. « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » Ces mots sont le témoignage de Job pour Dieu. Ce sont ces mots ordinaires ont intimidé Satan, l’ont couvert de honte, l’ont fait fuir de panique et, de plus, l’ont enchaîné et laissé sans ressources. Ainsi, ces mots ont également fait ressentir à Satan la merveille et la puissance des actes de l’Éternel et lui ont permis de percevoir le charisme extraordinaire de quelqu’un dont le cœur était gouverné par la voie de Dieu. En outre, ils lui ont démontré la puissante vitalité dont fait preuve un petit homme insignifiant en suivant la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Ainsi, Satan a été vaincu dans le premier combat. Malgré le fait qu’il en avait « tiré une leçon », Satan n’avait aucune intention de laisser Job partir et sa nature malveillante n’avait aucunement changé. Satan a essayé de continuer à attaquer Job et s’est donc présenté devant Dieu de nouveau…
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 43)
Satan tente Job une fois de plus (un ulcère malin couvre tout son corps) (extraits)
a. Les paroles prononcées par Dieu
Job 2:3 : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif. »
Job 2:6 : « L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. »
b. Les paroles prononcées par Satan
Job 2:4-5 : « Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. »
c. Comment Job subit l’épreuve
Job 2:9-10 : « Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. »
Job 3:3-4 : « Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! »
L’amour de Job pour la voie de Dieu surpasse tout le reste
Les Écritures rapportent l’échange entre Dieu et Satan comme suit : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif » (Job 2:3). Dans ce dialogue, Dieu répète la même question à Satan. Cette question nous montre l’appréciation positive de l’Éternel Dieu sur ce que Dieu a démontré et vécu durant la première épreuve, qui n’est pas différente de l’appréciation de Dieu sur Job avant qu’il subisse la tentation de Satan. Autrement dit, Job était intègre aux yeux de Dieu avant de connaître la tentation, donc Il le protégeait, lui et sa famille, et le bénissait. Aux yeux de Dieu, il était digne d’être béni. Après la tentation, Job n’a pas péché par ses lèvres à cause de la perte de ses biens et de ses enfants, mais il a continué à louer le nom de l’Éternel. Dieu l’a applaudi pour son comportement et lui a donné la note maximale. Car, aux yeux de Job, sa progéniture ou ses biens ne suffisaient pas à lui faire renier Dieu. En d’autres termes, ni ses enfants ni aucun bien ne sauraient prendre la place de Dieu dans son cœur. Pendant la première tentation de Job, il Lui a montré que son amour pour Lui, ainsi que pour la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal surpassaient tout le reste. C’est simplement que, par cette épreuve, Job a pu découvrir ce que cela faisait de recevoir une récompense de l’Éternel et de Le voir lui enlever ses biens et ses enfants.
Pour Job, c’était une expérience authentique qui a purifié son âme. C’était un baptême de vie qui a comblé son existence, ainsi qu’un festin somptueux qui a testé son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui. Cette tentation a transformé le statut de Job, passant d’un homme riche à quelqu’un qui n’a rien, et lui a permis de connaître les mauvais traitements de Satan envers l’humanité. Sa misère ne l’a pas fait détester Satan. Dans ses actes ignobles, il a plutôt vu la laideur et le mépris de Satan, ainsi que son inimitié envers Dieu et sa rébellion contre Lui, qui l’ont d’autant plus fortement encouragé à tenir bon sur la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Il a juré qu’il n’abandonnerait jamais Dieu, ne tournerait pas le dos à Sa voie à cause de facteurs externes tels que les biens, les enfants ou la famille et ne serait jamais non plus l’esclave de Satan, de ses biens, ni de toute personne. En dehors de l’Éternel, personne ne pouvait être son Seigneur ni son Dieu. Telles étaient les aspirations de Job. D’un autre côté, Job avait aussi acquis quelque chose : de grandes richesses pendant les épreuves que Dieu lui avait fait subir.
Durant les quelques décennies précédentes, Job avait vu les actes de l’Éternel et gagné Ses bénédictions pour lui. Du fait de ces bénédictions, il se sentait extrêmement anxieux et redevable, car il croyait ne rien avoir fait pour Dieu, mais il avait quand même reçu ces grandes bénédictions et bénéficié de tant de grâce. Pour cette raison, il priait souvent dans son cœur, espérant qu’il pourrait rendre à Dieu, qu’il aurait l’occasion de témoigner de Ses actes et de Sa grandeur, qu’Il mettrait son obéissance à l’épreuve et, en outre, que sa foi serait purifiée, jusqu’à ce que son obéissance et sa foi reçoivent l’approbation de Dieu. Ensuite, quand Job connut l’épreuve, il crut que Dieu avait entendu ses prières. Job chérit cette occasion plus que tout et n’a donc pas osé la prendre à la légère, car le plus grand désir de toute sa vie pouvait se réaliser. Si cette occasion se présentait, cela signifiait que son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui pouvaient être mises à l’épreuve et purifiées. De plus, elle impliquait que Job avait une chance d’obtenir l’approbation de Dieu, le rapprochant ainsi de Lui. Pendant l’épreuve, cette foi et cette quête lui permirent de devenir plus intègre et de mieux comprendre la volonté de Dieu. Il devint aussi plus reconnaissant pour Ses bénédictions et Ses grâces. Dans son cœur, il loua davantage Ses actes et était plus craintif et révérencieux envers Lui. Il avait un désir plus ardent pour la beauté, la grandeur et la sainteté de Dieu. À cette époque-là, Job était encore quelqu’un qui craignait Dieu et s’éloignait du mal. Toutefois, du point de vue de ses expériences, sa foi et sa connaissance avaient progressé à pas de géant : sa foi avait grandi, son obéissance s’était bien établie et sa crainte de Dieu était devenue plus profonde. Bien que cette épreuve ait transformé l’esprit et la vie de Job, une telle transformation ne l’a pas satisfait ni n’a ralenti son progrès. En même temps qu’il calculait ce qu’il avait tiré de cette épreuve et considérait ses propres insuffisances, il priait calmement, attendant que la prochaine épreuve lui advienne, parce qu’il avait envie que sa foi, son obéissance et sa crainte de Dieu s’améliorent au cours de Sa prochaine épreuve.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 44)
Satan tente Job une fois de plus (un ulcère malin couvre tout son corps) (extraits)
a. Les paroles prononcées par Dieu
Job 2:3 : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif. »
Job 2:6 : « L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. »
b. Les paroles prononcées par Satan
Job 2:4-5 : « Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. »
En pleine souffrance extrême, Job réalise vraiment la sollicitude de Dieu pour l’humanité
Après les questions que l’Éternel lui a posées, Satan était secrètement heureux : il savait qu’il lui serait permis d’attaquer une fois de plus l’homme qui était intègre aux yeux de Dieu, ce qui était pour lui une occasion rare. Satan voulait en profiter pour saper complètement la conviction de Job, lui faire perdre sa foi en Dieu et ainsi faire en sorte qu’il ne Le craigne plus ni ne bénisse le nom de l’Éternel. Cela donnerait une chance à Satan : quel que soit le lieu où le moment, il pourrait faire de Job un jouet sous son commandement. Satan a parfaitement caché ses mauvaises intentions, mais il ne pouvait pas contrôler sa nature perverse. Cette vérité est suggérée dans sa réponse aux paroles de l’Éternel, telles qu’elles sont consignées dans les Écritures : « Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face » (Job 2:4-5). Il est impossible de ne pas acquérir une connaissance et une idée essentielles de la méchanceté de Satan grâce à cet échange entre Dieu et lui. Ayant entendu ces idées fausses de Satan, tous ceux qui aiment la vérité et détestent le mal auront sans doute une plus grande haine envers son caractère ignoble et son impudeur, se sentiront consternés et dégoûtés par ses idées fausses, tout en offrant de profondes prières et de sincères vœux pour Job. Ils prieront pour que cet homme de droiture puisse atteindre l’intégrité, souhaitant que cet homme qui craint Dieu et s’éloigne du mal vainque à jamais les tentations de Satan, vive dans la lumière, sous Sa direction et Ses bénédictions. Ils souhaiteront également que les actes justes de Job puissent à jamais aiguillonner et encourager tous ceux qui poursuivent la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Bien que l’intention malveillante de Satan puisse être vue dans cette proclamation, Dieu a accepté sa « requête » sans hésiter, mais à une condition : « Je te le livre : seulement, épargne sa vie » (Job 2:6). Parce que, cette fois, Satan a demandé à étendre sa main pour toucher à la chair et aux os de Job, Dieu a dit : « seulement, épargne sa vie ». Ces mots signifient qu’Il a livré la chair de Job à Satan, mais a gardé sa vie. Satan ne pouvait pas prendre la vie de Job, mais mis à part cela, il était autorisé à employer n’importe quel moyen ou méthode contre lui.
Après avoir obtenu la permission de Dieu, Satan se précipita vers Job et étendit sa main pour affliger sa peau, provoquant un ulcère malin sur tout son corps et Job sentit la douleur sur sa peau. Il a loué la splendeur et la sainteté de l’Éternel Dieu, ce qui a exacerbé l’audace de Satan. Parce qu’il avait ressenti la joie de faire mal à l’homme, Satan étendit sa main et irrita la chair de Job, provoquant la suppuration de son ulcère. Job éprouva immédiatement une douleur et un tourment sans égal sur sa chair. Il ne put s’empêcher de se gratter avec ses mains de la tête aux pieds, comme si cela soulagerait le coup porté à son esprit par cette douleur de la chair. Il se rendit compte que Dieu était à ses côtés, l’observant, et fit de son mieux pour s’endurcir. Une fois de plus, il s’agenouilla et dit : « Tu regardes dans le cœur de l’homme, Tu observes sa misère. Pourquoi sa faiblesse T’inquiète-t-elle ? Loué soit le nom de l’Éternel Dieu. » Satan vit la souffrance insupportable de Job, mais il ne le vit pas abandonner le nom de l’Éternel Dieu. Ainsi, il étendit sa main à la hâte pour affliger les os de Job, désirant ardemment le dépecer membre par membre. En un instant, Job ressentit un tourment incomparable, comme si sa chair avait été arrachée de ses os qui se brisaient petit à petit en morceaux. Cet atroce tourment lui fit penser qu’il préférerait mourir… Sa capacité à supporter la douleur avait atteint sa limite… Il voulait crier, arracher la peau de son corps pour atténuer la douleur, mais il se retint, car il ne voulait pas laisser Satan voir sa faiblesse. Il s’agenouilla donc une fois de plus, mais ne sentit pas la présence de l’Éternel Dieu cette fois. Il savait qu’Il était souvent devant lui, derrière lui et de chaque côté de lui. Pourtant, pendant sa douleur, Dieu ne l’avait regardé à aucun moment. Il Se couvrait le visage et Se cachait, car Sa création de l’homme ne servait pas à le faire souffrir. À ce moment-là, Job pleurait et faisait de son mieux pour endurer cette agonie physique, mais il ne pouvait plus s’empêcher de rendre grâce à Dieu : « L’homme tombe au premier coup, il est faible et impuissant, il est jeune et ignorant. Pourquoi voudrais-Tu être aussi aimable et tendre envers lui ? Tu me frappes, mais cela Te fait mal. Qu’y a-t-il dans l’homme qui soit digne de Ton attention et de Ton souci ? » Les prières de Job parvinrent aux oreilles de Dieu. Il était silencieux, observant seulement sans un bruit… Après avoir tenté tous les stratagèmes possibles, Satan se retira tranquillement, mais cela ne mit pas fin aux épreuves que Dieu avait pour Job. L’histoire de Job ne s’est pas terminée avec la retraite de Satan, parce que la puissance de Dieu révélée en lui n’avait pas été rendue publique. Avec d’autres personnages faisant leur entrée, des scènes plus spectaculaires étaient encore à venir.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 45)
Job loue le nom de Dieu en toutes choses : une autre manifestation de sa crainte de Lui et de son éloignement du mal
Job avait subi les ravages de Satan, mais n’abandonna pas le nom de l’Éternel Dieu pour autant. Sa femme fut la première à se présenter et à jouer le rôle de Satan de façon perceptible pour les hommes en l’attaquant. Le texte original décrit la scène ainsi : « Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! » (Job 2:9). Ce sont les mots prononcés par Satan sous l’apparence de l’homme. Ils étaient une attaque et une accusation, ainsi qu’une incitation, une tentation et une calomnie. N’ayant pas réussi à attaquer la chair de Job, Satan a directement attaqué son intégrité, souhaitant l’inciter par son attaque à abandonner son intégrité, renier Dieu et mourir. De même, Satan souhaitait tenter Job par ces mots : s’il reniait le nom de l’Éternel, il n’aurait pas besoin de supporter un tel tourment et pourrait se libérer du tourment de la chair. Devant les conseils de sa femme, Job la réprimanda : « Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (Job 2:10). Job connaissait ces mots depuis longtemps, mais à ce moment-là, la vérité de sa connaissance fut prouvée.
Quand sa femme lui a conseillé de maudire Dieu et de mourir, elle voulait dire : « Ton Dieu te traite ainsi, alors pourquoi ne pas Le maudire ? Que fais-tu encore vivant ? Ton Dieu est si injuste envers toi, mais tu dis toujours : “Béni soit le nom de l’Éternel”. Comment pourrait-Il abattre un désastre sur toi alors que tu bénis Son nom ? Dépêche-toi d’oublier Son nom et d’arrêter de Le suivre. Alors, tes problèmes seront terminés. » À ce moment-là fut porté le témoignage que Dieu voulait voir en Job. Aucune personne ordinaire ne pourrait rendre un tel témoignage. Nous ne le retrouvons dans aucune des histoires de la Bible. Pourtant, Dieu l’avait vu bien avant que Job ne prononce ces mots. Dieu voulait simplement permettre à Job de prouver à tous qu’Il avait raison par cette occasion. Devant les conseils de sa femme, non seulement Job n’a pas abandonné son intégrité ni n’a renié Dieu, mais il lui a aussi dit : « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Ces mots ont-ils beaucoup de poids ? Ici, il n’y a qu’un seul fait qui puisse prouver leur poids : ils sont approuvés par Dieu dans Son cœur, sont ce qu’Il désirait, ce qu’Il voulait entendre et le résultat qu’Il désirait voir. Ces mots sont aussi l’essence du témoignage de Job. En ces mots furent prouvés l’intégrité de Job, sa droiture, sa crainte de Dieu et son éloignement du mal. La grande valeur de Job réside dans le fait qu’il prononça ces paroles quand il fut tenté et même lorsque tout son corps fut couvert d’un ulcère malin, qu’il endura un très grand tourment et que sa femme et sa famille le conseillèrent. Autrement dit, dans son cœur, il était convaincu que, même s’il devait mourir, il ne renierait pas Dieu ni ne rejetterait la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal, quelles que soient les tentations ou la gravité des tribulations ou du tourment. Vous voyez donc que Dieu occupait la place la plus importante dans son cœur et qu’il n’y avait rien d’autre que Lui. C’est pour cela que nous lisons dans les Écritures de telles descriptions à son sujet : « En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. » Non seulement il n’a pas péché par ses lèvres, mais il ne s’est pas plaint de Dieu dans son cœur. Il n’a pas prononcé de paroles blessantes à Son sujet ni péché contre Lui. Il n’a pas béni le nom de Dieu uniquement par sa bouche, mais aussi en son cœur. Sa bouche et son cœur ne faisaient qu’un. Tel était le vrai Job que Dieu voyait et c’est la raison même pour laquelle Il le chérissait.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 46)
Les nombreuses incompréhensions des gens au sujet de Job
Les difficultés endurées par Job ne furent pas l’œuvre de messagers envoyés par Dieu ni causées par Sa main. Au contraire, elles ont été personnellement engendrées par Satan, Son ennemi. Par conséquent, le degré de souffrance subi par Job était élevé. Pourtant, à ce moment-là, il démontrait, sans réserve, sa connaissance quotidienne de Dieu dans son cœur, les principes de ses actions quotidiennes et son attitude envers Lui. C’est la vérité. Si Job n’avait pas été tenté, si Dieu ne lui avait pas fait subir des épreuves, quand Job a dit que « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! », tu le qualifierais d’hypocrite. Dieu lui avait donné tant de biens, alors bien sûr qu’il bénissait le nom de l’Éternel. Si, avant d’être soumis à des épreuves, Job avait dit que « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! », tu dirais qu’il exagérait et n’abandonnerait pas Son nom puisqu’il était souvent béni par Sa main. Si Dieu l’avait accablé d’un désastre, alors il aurait sûrement abandonné Son nom. Pourtant, quand Job se trouva dans des circonstances que personne ne souhaiterait, ne voudrait voir, ne voudrait connaître, que les gens auraient peur de connaître, que même Dieu ne supportait pas de regarder, il était encore capable de tenir bon dans son intégrité : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » et « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Face à la conduite de Job à ce moment-là, ceux qui aiment utiliser des mots grandiloquents et parler de lettres et de doctrines restent bouche bée. Ceux qui exaltent le nom de Dieu en paroles seulement, sans jamais avoir accepté Ses épreuves, sont condamnés par l’intégrité à laquelle Job s’est fermement accrochée. Ceux qui n’ont jamais cru que l’homme est capable de tenir ferme à la voie de Dieu sont jugés par le témoignage de Job. Face à sa conduite durant ces épreuves et aux paroles qu’il a prononcées, certains hommes se sentiront confus, certains envieux et certains sceptiques. D’autres sembleront désintéressés, méprisant le témoignage de Job parce qu’ils ne voient pas seulement le tourment qui a frappé Job pendant les épreuves et lisent ses paroles, mais voient aussi la « faiblesse » humaine, montrée par Job quand les épreuves lui sont advenues. Ils croient que cette « faiblesse » est l’imperfection supposée de l’intégrité de Job, la tare d’un homme intègre aux yeux de Dieu. Autrement dit, ils croient que ceux qui sont parfaits sont impeccables, sans tache ni souillure, qu’ils n’ont aucune faiblesse, aucune connaissance de la douleur, ne se sentent jamais malheureux ou découragés et n’ont pas de haine ni le moindre comportement extérieur excessif. Par conséquent, la grande majorité des gens ne croient pas que Job était vraiment intègre. Les gens n’approuvent pas beaucoup de son comportement au cours de ses épreuves. Par exemple, lorsqu’il a perdu ses biens et ses enfants, il n’a pas, comme on pourrait l’imaginer, fondu en larmes. Les gens le croient froid à cause de son « manque de décence », car il n’avait pas de larmes ni d’amour pour sa famille. C’est la mauvaise impression que Job donne d’abord aux gens. Ils trouvent son comportement après cela encore plus surprenant : le fait qu’il « déchira son manteau » a été interprété par les gens comme un manque de respect envers Dieu, puis quand il « se rasa la tête », cela est considéré à tort comme signifiant que Job blasphème et s’oppose à Dieu. En dehors des paroles de Job selon lesquelles « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! », les gens ne discernent rien de sa justice qui a été louée par Dieu. Ainsi, l’appréciation de Job qu’a la grande majorité d’entre eux n’est autre que de l’incompréhension, du malentendu, du doute, de la condamnation et de l’approbation seulement en théorie. Aucun d’eux n’est capable de vraiment comprendre et concevoir que l’Éternel Dieu ait dit que Job était un homme intègre et droit, quelqu’un qui craignait Dieu et s’éloignait du mal.
S’appuyant sur leur impression de Job décrite précédemment, les gens doutent également de sa justice, car ses actions et sa conduite telles que rapportées dans les Écritures n’étaient pas aussi stupéfiantes et touchantes que les gens l’auraient imaginé. Non seulement il n’accomplit pas de grands exploits, mais il prit un tesson pour se gratter en restant assis sur la cendre. Cet acte étonne aussi les gens et les amène à douter de, voire à nier, la justice de Job, car il ne priait pas Dieu, ni Lui faisait de promesses quand il se grattait. De plus, on ne le voyait pas non plus verser des larmes de douleur. Les gens ne voient en ce moment-là que la faiblesse de Job et rien d’autre. Même quand ils entendent Job dire que « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! », ils sont complètement indifférents, ou alors indécis, et restent incapables de percevoir sa justice à partir de ses paroles. Job donne aux gens l’impression générale qu’il n’était ni intimidé ni arrogant pendant le tourment de ses épreuves. Les gens ne voient pas, derrière son comportement, l’histoire qui s’est déroulée dans le tréfonds de son cœur, ni la crainte de Dieu dans son cœur, ni son adhésion au principe de la voie de l’éloignement du mal. Son équanimité fait penser que son intégrité et sa droiture n’étaient que des mots vides, que sa crainte de Dieu n’était qu’un ouï-dire. La « faiblesse » en apparence qu’il a montrée, en revanche, les impressionne profondément. Elle leur donne une « nouvelle perspective » sur l’homme que Dieu qualifie d’intègre et de droit et même une « nouvelle compréhension » à son sujet. Ces « nouvelle perspective » et « nouvelle compréhension » furent prouvées lorsque Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
Bien que l’intensité de tourment qu’il a endurée soit inimaginable et incompréhensible pour n’importe quel homme, il n’a prononcé aucune parole hérétique. Il a seulement atténué la douleur de son corps par ses propres moyens. Comme il est rapporté dans les Écritures, il a dit : « Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! » (Job 3:3). Personne n’a peut-être jamais considéré ces mots comme importants, mais peut-être certains y ont-ils déjà prêté attention. Selon vous, signifient-ils que Job se soit opposé à Dieu ? Sont-ils une plainte contre Dieu ? Je sais que beaucoup d’entre vous ont certaines idées sur ces paroles de Job et pensent que, s’il était intègre et droit, il n’aurait pas dû montrer de faiblesse ou de chagrin, mais surmonter toute attaque de Satan positivement à la place, voire sourire devant ses tentations. Il n’aurait pas dû avoir la moindre réaction à aucun des tourments que Satan avait fait subir à sa chair ni manifester la moindre émotion de son cœur. Il aurait même dû demander à Dieu de rendre ces épreuves encore plus sévères. Voilà ce que devrait démontrer et posséder quelqu’un qui est inébranlable, craint vraiment Dieu et s’éloigne du mal. Dans ce tourment extrême, Job a seulement maudit le jour de sa naissance. Il ne s’est pas plaint de Dieu et avait encore moins l’intention de s’opposer à Lui. Cela est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, car personne n’a, depuis les temps anciens, jamais fait l’expérience de telles tentations ni enduré la même chose que Job. Pourquoi personne n’a-t-il jamais été soumis à la même tentation que lui ? Parce que, selon Dieu, personne n’est capable d’assumer une telle responsabilité ni une telle commission, personne ne pourrait faire comme Job. De plus, personne ne serait capable de seulement maudire le jour de sa naissance sans abandonner le nom de Dieu et en continuant de bénir le nom de l’Éternel Dieu comme Job l’a fait quand un tel tourment l’a frappé. Y a-t-il quelqu’un qui pourrait faire cela ? Quand nous parlons ainsi de Job, glorifions-nous son comportement ? Il était un homme juste, capable de rendre un tel témoignage à Dieu et de faire fuir Satan, la tête entre les mains, afin qu’il ne se présente plus jamais devant Lui pour l’accuser. Alors, qu’y a-t-il de mal à le glorifier ? Avez-vous des critères plus élevés que Dieu ? Agissez-vous encore mieux que Job quand les épreuves vous adviennent ? Job a été loué par Dieu. Quelles objections pouvez-vous avoir ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 47)
Job maudit le jour de sa naissance parce qu’il ne veut pas affliger Dieu
Je dis souvent que Dieu regarde dans le cœur des hommes, tandis que les hommes regardent l’apparence des autres. Parce que Dieu regarde dans le cœur des hommes, Il comprend leur essence, alors que les hommes définissent l’essence des autres en s’appuyant sur leur apparence. Quand Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance, cet acte étonna tous les personnages spirituels, y compris ses trois amis. L’homme est venu de Dieu. Il devrait donc Lui être reconnaissant pour la vie et la chair, ainsi que pour le jour de sa naissance, que Dieu lui a donné. Il ne devrait pas les maudire. C’est compréhensible et concevable pour les gens ordinaires. Pour quiconque suit Dieu, cette compréhension est sacrée et inviolable. C’est une vérité qui ne peut jamais changer. Job, en revanche, a enfreint les règles : il a maudit le jour de sa naissance. C’est un acte que les gens ordinaires considèrent comme un passage dans un territoire interdit. Non seulement il n’a pas droit à la compréhension et à la compassion des gens, mais il n’a pas droit au pardon de Dieu non plus. En même temps, encore plus de gens se mettent à douter de la justice de Job, car il semble que la faveur de Dieu envers lui l’a rendu indulgent vis-à-vis de lui-même et si effronté et téméraire que non seulement il n’a pas remercié Dieu pour Sa bénédiction et Son amabilité au cours de sa vie, mais a en plus damné le jour de sa naissance à la destruction. Qu’est-ce que cela, sinon une opposition à Dieu ? De telles superficialités fournissent aux gens la preuve qu’ils peuvent condamner cet acte de Job, mais qui peut savoir ce qu’il pensait vraiment à ce moment-là ? Et qui peut savoir pourquoi il a agi ainsi ? Seuls Dieu et Job lui-même connaissent le fond de l’histoire et les raisons ici.
Quand Satan étendit sa main pour affliger les os de Job, Job tomba dans ses griffes, sans moyen de s’échapper ni la force de résister. Son corps et son âme souffrirent énormément. Cette souffrance lui fit prendre pleinement conscience de l’insignifiance, de la fragilité et de l’impuissance de l’homme vivant dans la chair. En même temps, il acquit aussi une appréciation et une compréhension profondes de la raison pour laquelle Dieu est d’avis de prendre soin de l’humanité et de S’en occuper. Dans les griffes de Satan, Job s’est rendu compte que l’homme, fait de chair et de sang, est en réalité très faible et impuissant. Quand il tomba à genoux et pria Dieu, il sentit qu’Il Se couvrait le visage et Se cachait, car Il l’avait complètement livré entre les mains de Satan. En même temps, Dieu pleurait aussi pour lui et était chagriné pour lui. Sa peine peinait Dieu et sa douleur L’affectait… Job ressentait la peine de Dieu et à quel point elle Lui était insupportable… Il ne voulait pas causer plus de chagrin à Dieu, ni qu’Il ne pleurât pour lui et encore moins Le voir souffrir à cause de lui. À ce moment-là, Job voulait seulement se dépouiller de sa chair, ne plus supporter la douleur qu’elle lui causait, car cela empêcherait que Dieu soit tourmenté par sa souffrance. Toutefois, cela lui était impossible. Il devait non seulement tolérer la douleur de la chair, mais aussi le tourment de ne pas vouloir rendre Dieu anxieux. Ces deux souffrances, l’une de la chair et l’autre de l’esprit, provoquèrent chez Job une douleur déchirante, cuisante. Elles lui firent sentir à quel point les limites de l’homme, fait de chair et de sang, pouvaient rendre quelqu’un frustré et impuissant. Dans ces circonstances, son désir pour Dieu devint plus ardent et sa haine de Satan, plus intense. À ce moment-là, Job aurait préféré ne jamais être né dans le monde des humains, ne pas exister, plutôt que de voir Dieu verser des larmes ou avoir mal pour lui. Il commença à détester sa chair profondément, à en avoir assez de lui-même, du jour de sa naissance et même de tout ce qui était lié à lui. Il ne voulait pas que l’on fasse la moindre mention de son jour de naissance ni de quoi que ce soit en rapport avec ce jour. Il ouvrit donc la bouche et le maudit : « Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! » (Job 3:3-4). Les mots « Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! » traduisent l’horreur de Job pour lui-même, ainsi que son reproche pour lui-même et son sentiment d’être redevable pour avoir causé de la souffrance à Dieu : « Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! » Ces deux passages sont la meilleure expression de ce que Job ressentait alors et montrent pleinement à tous son intégrité et sa droiture. En même temps, tout comme Job l’avait souhaité, sa foi en Dieu, son obéissance à Lui, ainsi que sa crainte de Lui ont vraiment été sublimées. Bien sûr, cette sublimation est précisément l’effet que Dieu attendait.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 48)
Job vainc Satan et devient un vrai homme aux yeux de Dieu
Quand Job subit ses premières épreuves, il fut dépouillé de tous ses biens et de tous ses enfants, mais il ne s’effondra pas et ne dit rien qui aurait été un péché contre Dieu pour autant. Il avait surmonté les tentations de Satan, ses biens matériels, sa progéniture et l’épreuve de la perte de tous ses biens matériels. Autrement dit, il pouvait obéir à Dieu, alors même qu’Il le dépouillait, et Lui offrir remerciements et louanges pour l’avoir fait. Telle fut la conduite de Job pendant la première tentation de Satan et son témoignage pendant la première épreuve de Dieu. Dans la seconde épreuve, Satan étendit la main pour affliger Job et, même si celui-ci ressentit une douleur plus grande que jamais auparavant, son témoignage suffit toujours à stupéfier les gens. Il vainquit Satan une fois de plus grâce à son courage, sa conviction et son obéissance à Dieu, ainsi que sa crainte de Lui. Dieu a, une fois de plus, approuvé et trouvé sa conduite et son témoignage acceptables. Pendant cette tentation, Job proclama à Satan par son comportement que la souffrance de la chair ne pouvait altérer ni sa foi ni son obéissance à Dieu, ni lui enlever sa dévotion et sa crainte pour Lui. Il ne renierait pas Dieu ni n’abandonnerait son intégrité et sa droiture face à la mort. La détermination de Job a fait de Satan un lâche. Sa foi l’a laissé timoré et tremblant. La force avec laquelle il s’est défendu contre lui dans leur bataille de vie ou de mort a fait naître en Satan une haine et un ressentiment profonds. Son intégrité et sa droiture ont enlevé à Satan tout ce qu’il pouvait lui faire, de sorte qu’il cessa ses attaques contre lui et abandonna ses accusations contre lui devant l’Éternel Dieu. Cela signifiait que Job avait triomphé du monde, de la chair, de Satan et de la mort. Il était complètement et totalement un homme qui appartenait à Dieu. Au cours de ces deux épreuves, Job tint bon dans son témoignage, vécut réellement son intégrité et sa droiture et élargit l’étendue de ses principes de vie consistant à craindre Dieu et s’éloigner du mal. Après avoir subi ces deux épreuves, naquit en Job une expérience plus riche, qui le rendit plus mûr, plus aguerri, plus fort, plus convaincu, plus sûr de la justesse et de la dignité de l’intégrité à laquelle il s’accrochait fermement. Les épreuves de l’Éternel Dieu ont donné à Job une compréhension et une idée profondes de la sollicitude de Dieu pour l’homme. Elles lui ont permis de ressentir toute la valeur de l’amour de Dieu. Après ces épreuves, la bienveillance et l’amour pour Lui furent ajoutés à sa crainte de Dieu. Les épreuves de l’Éternel Dieu n’ont pas éloigné Job de Dieu, mais ont au contraire rapproché son cœur de Lui. Lorsque la douleur charnelle subie par Job atteignit son point culminant, il sentit une inquiétude de la part de l’Éternel Dieu qui ne lui laissa pas d’autre choix que de maudire le jour de sa naissance. Une telle conduite n’était pas planifiée depuis longtemps, mais une révélation naturelle de la bienveillance et de l’amour pour Dieu dans son cœur. C’était une révélation naturelle qui venait de sa bienveillance et de son amour pour Dieu. Autrement dit, parce qu’il se détestait, ne voulait pas tourmenter Dieu et ne supportait pas de le faire, sa bienveillance et son amour ont atteint le point de l’altruisme. À ce moment-là, Job a élevé son adoration de Dieu, son désir pour Lui et sa dévotion de longue date envers Lui au niveau de la bienveillance et de l’amour. En même temps, il a également élevé sa foi, son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui à ce même niveau. Il ne se permettait aucune action qui fasse du tort à Dieu, aucune conduite qui Le blesse. Il ne s’autorisait pas non plus à causer ni tristesse, ni chagrin, ni même malheur à Dieu pour ses propres raisons. Bien que Job fût encore le même qu’auparavant, sa foi, son obéissance et sa crainte pour Dieu Lui avaient apporté, à Ses yeux, une satisfaction et une jouissance totales. À ce moment-là, Job avait acquis l’intégrité à laquelle Dieu S’attendait. Il était devenu quelqu’un de vraiment digne d’être appelé « intègre et droit » aux yeux de Dieu. Ses actes justes lui ont permis de vaincre Satan et de tenir bon dans son témoignage pour Dieu. De même, ses justes actions l’ont rendu intègre et ont permis d’élever et de transcender plus que jamais la valeur de sa vie, ainsi que de faire de lui le premier homme à ne plus être attaqué ni tenté par Satan. Parce que Job était juste, il fut accusé et tenté par Satan. Parce que Job était juste, il fut livré à Satan. Parce que Job était juste, il triompha de Satan et a tint bon dans son témoignage. Désormais, Job était devenu le premier homme à ne plus jamais être livré à Satan. Il se présenta réellement devant le trône de Dieu et vécut dans la lumière, sous Ses bénédictions, sans l’espionnage ni la ruine de Satan… Il était devenu un vrai homme aux yeux de Dieu, il avait été libéré…
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 49)
Dans la vie quotidienne de Job, nous voyons son intégrité, sa droiture, sa crainte de Dieu et son éloignement du mal
Si nous devons discuter de Job, alors nous devons commencer par son appréciation prononcée par la bouche même de Dieu : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. »
Étudions d’abord l’intégrité et la droiture de Job.
Comment comprenez-vous les mots « intègre » et « droit » ? Croyez-vous que Job ait été sans reproche et honorable ? Cela reviendrait, bien sûr, à interpréter et comprendre littéralement « intègre » et « droit ». Le contexte réel est essentiel pour bien comprendre Job. Les mots, les livres et la théorie seuls ne donneront aucune réponse. Nous commencerons par regarder la vie de Job à la maison, comment il se comportait normalement pendant sa vie. Cela nous renseignera sur ses principes et ses objectifs dans la vie, ainsi que sur sa personnalité et sa quête. Maintenant, lisons les dernières paroles de Job 1:3 : « Cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. » Elles disent que le statut et la réputation de Job étaient très élevés. On ne nous dit pas s’il était le plus grand de tous les hommes d’Orient à cause de ses richesses ou parce qu’il était intègre, droit, craignait Dieu et s’éloignait du mal. Toutefois, dans l’ensemble, nous savons que son statut et sa réputation étaient très prisés. Comme il est écrit dans la Bible, les gens ont d’abord eu l’impression que Job était intègre, craignait Dieu, s’éloignait du mal et possédait une grande richesse et un statut respectable. Pour une personne normale vivant dans cet environnement et ces conditions, l’alimentation de Job, sa qualité de vie et les divers aspects de sa vie personnelle seraient au centre de l’attention de la plupart des gens. Nous devons donc continuer à lire les Écritures : « Ses fils allaient les uns chez les autres et donnaient tour à tour un festin, et ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux. Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir » (Job 1:4-5). Ce passage nous dit deux choses. D’une part, les fils et les filles de Job donnaient régulièrement des festins, avec moult nourritures et boissons. D’autre part, Job offrait souvent des holocaustes parce qu’il s’inquiétait souvent pour eux, craignant qu’ils aient péché, qu’ils aient maudit Dieu dans leur cœur. Ainsi sont décrites les vies de deux types de personnes différents. Le premier est les fils et les filles de Job, qui du fait de leur richesse donnaient souvent des festins, vivaient de manière extravagante, festoyaient à cœur joie, jouissant de la haute qualité de vie permise par la richesse matérielle. Il était inévitable qu’ils commettent souvent des péchés et offensent Dieu en menant une telle vie, mais ils ne se sanctifiaient pas ni n’offraient d’holocauste pour autant. Vous voyez ainsi que Dieu n’avait pas de place dans leur cœur, qu’ils ne pensaient pas à Ses grâces ni ne craignaient de L’offenser et encore moins de Le renier dans leur cœur. Bien sûr, nous n’allons pas nous concentrer sur les enfants de Job, mais sur ce que Job a fait face à cela. C’est l’autre sujet décrit dans le passage et qui concerne la vie quotidienne de Job et l’essence de son humanité. Quand la Bible décrit le festoiement des fils et des filles de Job, il n’est pas du tout mentionné. On dit seulement que ses fils et ses filles mangeaient et buvaient souvent ensemble. En d’autres termes, il ne donnait pas de festins et ne se joignait pas à ses fils et ses filles pour manger de façon déraisonnable. Bien que riche et possédant beaucoup de biens et de serviteurs, Job ne menait pas une vie luxueuse. Il n’était pas séduit par son environnement de vie supérieur. Il ne se rassasiait pas des plaisirs de la chair ni n’oubliait d’offrir des holocaustes à cause de sa richesse, qui l’amenait encore moins à s’éloigner de Dieu dans son cœur. De toute évidence, Job avait un style de vie discipliné, n’était pas cupide ni hédoniste à cause des bénédictions que Dieu lui accordait, ni obsédé par sa qualité de vie. Au contraire, il était humble et modeste, n’était pas porté à l’ostentation, se montrait prudent et circonspect devant Dieu. Il pensait souvent à Ses grâces et à Ses bénédictions et Le craignait continuellement. Au quotidien, il se levait souvent de bon matin afin d’offrir des holocaustes pour ses fils et ses filles. En d’autres termes, Job craignait Dieu, mais il espérait aussi que ses enfants Le craindraient également et ne pècheraient pas contre Lui. Sa richesse matérielle n’avait aucune place dans son cœur et ne prenait pas la place de Dieu. Ses actions quotidiennes, qu’elles soient pour lui ou ses enfants, étaient toutes liées à la crainte de Dieu et à l’éloignement du mal. Sa crainte de l’Éternel Dieu ne se limitait pas à des discours, mais était mise en pratique et reflétée dans chaque partie de sa vie quotidienne. Le comportement de Job nous montre qu’il était honnête et possédait une essence qui aimait la justice et des choses positives. Job appelait et sanctifiait souvent ses enfants, ce qui signifie qu’il n’autorisait ni n’approuvait leur comportement. Au contraire, dans son cœur, il en avait assez et les condamnait. Il avait conclu que le comportement de ses fils et de ses filles ne plaisait pas à l’Éternel Dieu. Ainsi, il les appelait souvent à se présenter devant Lui et à confesser leurs péchés. Les actions de Job nous montrent un autre côté de son humanité : celui où il ne marchait jamais avec ceux qui péchaient et offensaient Dieu souvent, mais s’en éloignait et les évitait. Même si ces gens étaient ses propres enfants, il n’a pas abandonné ses propres principes parce qu’ils étaient sa famille et n’a pas encouragé leurs péchés du fait de ses sentiments. À la place, il les a exhortés à se confesser et à gagner l’indulgence de l’Éternel Dieu. Il les a avertis de ne pas abandonner Dieu pour leur propre plaisir cupide. Les principes avec lesquels Job a traité les autres sont inséparables de ceux de sa crainte de Dieu et de son éloignement du mal. Il aimait ce qui était accepté par Dieu et détestait ce qu’Il répugnait. Il aimait ceux qui Le craignaient dans leur cœur et détestait ceux qui commettaient le mal ou péchaient contre Lui. Cet amour et ce dégoût se reflétaient dans sa vie quotidienne. C’était la droiture même de Job qu’ont vue les yeux de Dieu. Naturellement, c’est la vraie humanité de Job qui s’exprime et se vit dans ses relations avec les autres au quotidien et que nous devons apprendre.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 50)
Les manifestations de l’humanité de Job au cours de ses épreuves (Comprendre l’intégrité, la droiture, la crainte de Dieu et l’éloignement du mal chez Job au cours de ses épreuves)
Quand Job apprit que ses biens avaient été volés, que ses enfants avaient perdu la vie et que ses serviteurs avaient été tués, il réagit ainsi : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna » (Job 1:20). Ce passage nous dit une chose : après avoir appris cette nouvelle, Job ne fut pas pris de panique, il ne pleura pas, ni ne blâma les serviteurs qui lui avaient apporté la nouvelle. En outre, il n’inspecta pas non plus la scène du crime pour enquêter, vérifier les détails et découvrir ce qui était vraiment arrivé. Il ne montra ni peine ni regret pour la perte de ses biens, ni ne fondit en larmes pour celle de ses enfants et de ses proches. À la place, il déchira son manteau, se rasa la tête, se jeta par terre et se prosterna. Les actions de Job sont différentes de celles de tout homme ordinaire. Elles troublent beaucoup de gens et les incitent à réprimander Job intérieurement pour son « sang-froid ». Face à la perte soudaine de leurs biens, les gens normaux sembleraient avoir le cœur brisé ou être désespérés. Dans certains cas, ils pourraient même sombrer dans une profonde dépression. C’est parce que les biens des gens représentent pour eux une vie d’effort. Leur survie en dépend, c’est l’espoir qui les maintient en vie. La perte de leurs biens signifie que leurs efforts ont été vains, qu’ils sont sans espoir et même qu’ils n’ont pas d’avenir. Telles sont l’attitude d’une personne normale envers ses biens et la relation étroite qu’elle entretient avec eux. Cela montre aussi l’importance qu’ils ont à leurs yeux. Ainsi, la grande majorité des gens se sentent confus par l’attitude calme de Job face à la perte de ses biens. Aujourd’hui, nous allons dissiper la confusion de tous ces gens en expliquant ce qui se passait dans le cœur de Job.
Le bon sens dit qu’après avoir reçu des biens si abondants de la part de Dieu, Job devrait avoir honte devant Lui de les avoir perdus, car il n’en avait pas pris soin ni ne s’en était occupé. Il n’avait pas veillé sur les biens que Dieu lui avait donnés. Ainsi, quand il apprit qu’ils avaient été volés, sa première réaction aurait dû être de se rendre sur les lieux du crime, de faire l’inventaire de tout ce qui avait été perdu, puis de se confesser à Dieu pour recevoir de nouveau Ses bénédictions. Cependant, Job ne l’a pas fait. Naturellement, il avait ses raisons de ne pas le faire. Dans son cœur, Job était profondément convaincu que tout ce qu’il possédait lui avait été accordé par Dieu et n’était pas le fruit de son propre labeur. Ainsi, il ne voyait pas ces bénédictions comme quelque chose à capitaliser, mais a adopté comme ses principes de vie sa défense bec et ongles de la voie qu’il devrait suivre. Il chérissait les bénédictions de Dieu et rendait grâces pour elles, mais il n’était pas captivé par elles ni ne cherchait à en obtenir davantage. Telle était son attitude envers les biens. Il n’a rien fait non plus pour obtenir des bénédictions. Il ne s’est préoccupé du manque ou de la perte des bénédictions de Dieu ni n’en a été peiné. Il ne fut pas pris d’un délire, fou de joie, à cause des bénédictions de Dieu, n’ignora pas Sa voie, ni n’oublia Sa grâce à cause des bénédictions dont il jouissait fréquemment. L’attitude de Job envers ses biens révèle sa véritable humanité. Premièrement, Job n’était pas un homme avare, ni exigeant au sujet de sa vie matérielle. Deuxièmement, Job n’a jamais craint ni eu peur que Dieu lui enlève tout ce qu’il avait. Telle était son attitude d’obéissance envers Dieu dans son cœur, c’est-à-dire qu’il n’avait aucune exigence ni doléance concernant le moment où Dieu le dépouillerait ni la possibilité qu’Il le fasse. Il n’en a pas demandé la raison, mais a seulement cherché à obéir à Ses arrangements. Troisièmement, il n’a jamais cru que ses biens provenaient de son propre labeur, seulement qu’ils lui avaient été conférés par Dieu. Telle était la foi de Job en Dieu et cela montre sa conviction. Ce résumé en trois points a-t-il clarifié l’humanité de Job et sa véritable quête quotidienne ? L’humanité et la quête de Job faisaient partie intégrante de son calme face à la perte de ses biens. C’était précisément grâce à sa quête quotidienne que Job avait la stature et la conviction nécessaires pour dire que « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni » durant les épreuves de Dieu. Ces paroles ne surgirent pas du jour au lendemain ni ne jaillirent de nulle part dans l’esprit de Job. Elles venaient de ses observations et de ses expériences au cours de sa longue vie. Par rapport à tous ceux qui ne recherchent que les bénédictions de Dieu et qui craignent qu’Il ne les dépouille, ce qu’ils détestent et dont ils se plaignent, l’obéissance de Job n’est-elle pas très réelle ? Par rapport à tous ceux qui croient qu’il y a un Dieu, mais n’ont jamais cru qu’Il gouvernait toutes choses, Job ne possède-t-il pas une grande honnêteté et une grande droiture ?
La rationalité de Job
Les expériences réelles de Job et son humanité droite et honnête signifient qu’il a porté le jugement le plus rationnel et fait les choix les plus rationnels quand il a perdu ses biens et ses enfants. Ces choix rationnels étaient indissociables de ses poursuites quotidiennes et des actes de Dieu qu’il avait appris à connaître au cours de sa vie quotidienne. Grâce à son honnêteté, Job était capable de croire que la main de l’Éternel règne sur toutes choses. Sa croyance lui permettait de savoir que la souveraineté de l’Éternel Dieu sur toutes choses est un fait. Ses connaissances le rendaient désireux et capable d’obéir à la souveraineté et aux arrangements de l’Éternel Dieu. Son obéissance lui permettait d’être de plus en plus sincère dans sa crainte de l’Éternel, qui le rendait de plus en plus sincère dans son éloignement du mal. En fin de compte, Job est devenu intègre parce qu’il craignait Dieu et s’éloignait du mal. Son intégrité le rendit sage et lui donna la plus grande rationalité.
Comment devrions-nous comprendre ce mot, « rationnel » ? Au sens littéral, il signifie avoir du bon sens, être logique et raisonnable dans sa pensée, avoir des mots, des actions et un jugement éclairés, ainsi que posséder des fondements moraux convenables. Pourtant, la rationalité de Job n’est pas si facile à expliquer. Quand on dit ici qu’il possédait la plus grande rationalité, on fait référence à son humanité et à sa conduite devant Dieu. Il était capable de croire et d’obéir à Sa souveraineté parce qu’il était honnête, ce qui lui conférait une connaissance inaccessible aux autres, qui le rendait capable de remarquer, de juger et de définir avec plus de précision ce qui lui arrivait. Ainsi, il a pu choisir avec plus de précision et de perspicacité ce qu’il fallait faire et à quoi s’accrocher fermement. Autrement dit, ses paroles, son comportement, les principes motivant ses actions et son code de conduite étaient convenables, clairs et spécifiques, et pas aveugles, impulsifs ni émotifs. Il savait comment réagir à tout ce qui lui arrivait, équilibrer et gérer les relations entre des événements complexes, tenir ferme à la voie à laquelle on doit tenir ferme et traiter ce que l’Éternel Dieu donnait et reprenait. Telle était la rationalité de Job. C’est précisément parce que Job était doté d’une telle rationalité qu’il a dit que « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni », quand il a perdu ses biens et ses enfants.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 51)
Le vrai visage de Job : sincère, pur et sans fausseté
Lisons Job 2:7-8 : « Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre. » Ce passage décrit le comportement de Job quand un ulcère malin lui couvrit le corps. À ce moment-là, Job était assis sur la cendre pendant qu’il supportait la douleur. Personne ne l’a soigné ni aidé à apaiser la douleur de son corps. Au contraire, il a gratté la surface de l’ulcère malin avec un tesson. Superficiellement, c’était simplement une étape dans le tourment de Job, qui n’a aucun rapport avec son humanité et sa crainte de Dieu, car il n’a rien dit pour exprimer son humeur et ses opinions à ce moment-là. Pourtant, les actions de Job et son comportement sont quand même une vraie expression de son humanité. Dans l’histoire du chapitre précédent, nous avons lu que Job était le plus considérable de tous les fils de l’Orient. Ce passage du second chapitre, en revanche, nous montre que ce grand homme de l’Orient a réellement pris un tesson pour se gratter en étant assis sur les cendres. N’y a-t-il pas un contraste évident entre ces deux descriptions ? Ce contraste nous montre le vrai visage de Job : aussi prestigieux que soient sa réputation et son statut, il ne les avait jamais aimés ni ne leur avait prêté attention. Il ne se souciait pas de ce que pensaient les autres de sa réputation, ni ne s’inquiétait de savoir si ses actions ou son comportement auraient quelque effet négatif sur sa réputation. Il ne se livrait pas aux bénéfices du statut ni ne jouissait de la gloire découlant du statut et de la réputation. Il se souciait seulement de sa valeur et de l’importance de sa vie aux yeux de l’Éternel Dieu. Le vrai visage de Job était son essence même : il n’aimait pas la gloire ni la fortune et ne vivait pas pour ces valeurs. Il était sincère, pur et sans fausseté.
La séparation de l’amour et de la haine par Job
Un autre aspect de l’humanité de Job est démontré dans cet échange entre lui et sa femme : « Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (Job 2:9-10). Voyant le tourment qu’il subissait, la femme de Job essaya de le conseiller pour l’aider à échapper à son tourment. Pourtant, ses « bonnes intentions » ne gagnèrent pas l’approbation de Job. Au contraire, elles suscitèrent sa colère, car elle niait sa foi en l’Éternel Dieu, son obéissance envers Lui et l’existence même de l’Éternel. C’était intolérable pour Job, alors qu’il ne s’était jamais permis de faire quoi que ce soit qui s’opposât ou fît du tort à Dieu. Comment pouvait-il rester indifférent quand il entendait les autres blasphémer et insulter Dieu ? Ainsi, il appela sa femme « insensée ». Envers elle, Job avait une attitude coléreuse et haineuse, ainsi que de reproche et de réprimande. Telle était l’expression naturelle de son humanité, qui différenciait l’amour et la haine. C’était une représentation fidèle de son humanité droite. Job possédait un sens de la justice, qui lui faisait haïr les vents et les marées de la méchanceté, ainsi que détester, condamner et rejeter l’hérésie absurde, les arguments ridicules et les affirmations insensées. Ce sens de la justice lui permettait de rester fidèle à ses principes et ses points de vue, qui étaient corrects, alors qu’il avait été rejeté par les masses et abandonné par ses proches.
La bienveillance et la sincérité de Job
Puisque nous pouvons voir dans la conduite de Job l’expression de divers aspects de son humanité, que voyons-nous de son humanité quand il ouvre la bouche pour maudire le jour de sa naissance ? C’est sur ce sujet que nous allons échanger maintenant.
Plus tôt, J’ai parlé des raisons pour lesquelles Job a maudit le jour de sa naissance. Que voyez-vous en cela ? S’il était insensible, sans amour, froid, sans émotion et dépourvu d’humanité, aurait-il pu se soucier du désir du cœur de Dieu ? Aurait-il pu maudire le jour de sa propre naissance parce qu’il se souciait du cœur de Dieu ? En d’autres termes, si Job était insensible et dépourvu d’humanité, aurait-il pu être bouleversé par Sa souffrance ? Aurait-il pu maudire le jour de sa naissance parce que Dieu avait été lésé par lui ? La réponse est : absolument pas ! Parce qu’il était bienveillant, Job se souciait du cœur de Dieu. Parce qu’il se souciait de Son cœur, Job sentait Sa douleur. Parce qu’il était bienveillant, il endurait un plus grand tourment, car il ressentait Sa douleur. Parce qu’il ressentait Sa douleur, il commença à haïr le jour de sa naissance et le maudit. Pour ceux de l’extérieur, toute la conduite de Job pendant ses épreuves est exemplaire. Seul le fait qu’il ait maudit du jour de sa naissance remet en question son intégrité et sa droiture ou en fournit une analyse différente. En réalité, c’était l’expression la plus sincère de l’essence de l’humanité de Job, qui n’était pas dissimulée, ni montrée au grand jour, ni modifiée par quelqu’un d’autre. Quand il maudit le jour de sa naissance, il démontra la bienveillance et la sincérité du tréfonds de son cœur. Il était comme une source dont les eaux sont si claires, si limpides qu’on peut en voir le fond.
Ayant appris tout cela sur Job, la plupart des gens auront sans doute une appréciation assez précise et objective de l’essence de son humanité. Ils devraient également avoir une compréhension et une impression profondes, concrètes et plus avancées de son intégrité et de sa droiture dont parle Dieu. Espérons que celles-ci les aideront à s’engager dans la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 52)
La relation entre la livraison de Job à Satan par Dieu et les objectifs de Son œuvre
Bien que la plupart des gens reconnaissent maintenant que Job était intègre, droit, craignait Dieu et s’éloignait du mal, ils n’ont pas pour autant une meilleure compréhension de Son intention. En même temps qu’ils envient l’humanité et la quête de Job, ils posent la question suivante sur Dieu : pourquoi Dieu a-t-Il livré à Satan et soumis à un si grand tourment Job, qui était si intègre, si droit et que les gens vénèrent tant ? Les questions de ce genre existent forcément dans le cœur de beaucoup de gens ou, plutôt, ce doute est la question dans le cœur de beaucoup de gens. Puisqu’elle a troublé tant de gens, nous devons aborder cette question ouvertement et l’expliquer correctement.
Tout ce que Dieu fait est nécessaire et possède une signification extraordinaire, car tout ce qu’Il fait en l’homme concerne Sa gestion et le salut de l’humanité. Naturellement, il en est de même pour l’œuvre que Dieu a réalisée en Job, même si celui-ci était intègre et droit à Ses yeux. En d’autres termes, le but de Ses actions ne change pas, indépendamment de ce que Dieu fait, des moyens qu’Il emploie, du coût ou de Son objectif. Son but est de faire pénétrer dans l’homme Ses paroles, Ses exigences et Sa volonté pour lui. En d’autres termes, c’est de faire pénétrer dans l’homme tout ce qu’Il croit être positif en fonction de Ses étapes, lui permettant ainsi de comprendre Son cœur, de saisir Son essence, d’obéir à Sa souveraineté et à Ses arrangements et, par conséquent, d’acquérir la crainte de Lui et l’éloignement du mal. Tout cela est un aspect de Son dessein en tout ce qu’Il fait. L’autre aspect est que, l’homme est souvent livré à Satan, car celui-ci est le faire-valoir et l’objet de service de l’œuvre de Dieu. Il est le moyen par lequel Dieu permet aux gens de voir sa méchanceté, sa laideur et son mépris parmi ses tentations et ses attaques. Ainsi, les gens sont en mesure de haïr Satan et de connaître et discerner ce qui est négatif. Ce processus leur permet de se libérer graduellement de l’emprise de Satan, de ses accusations, de son interférence et de ses attaques, jusqu’à ce qu’ils triomphent de ses attaques et de ses accusations, grâce aux paroles de Dieu, grâce à leur connaissance de Lui, à leur obéissance à Lui, à leur foi en Lui et à leur crainte de Lui. Alors seulement, ils auront été complètement délivrés du domaine de Satan. La délivrance des gens signifie que Satan a été vaincu, qu’ils ne sont plus la nourriture dans sa bouche, qu’il les a relâchés au lieu de les avaler. C’est parce que ces gens sont droits, parce qu’ils ont foi en Dieu, Lui obéissent, Le craignent et rompent complètement avec Satan. Ils le couvrent de honte, font de lui un lâche et le vainquent complètement. Leur conviction de suivre Dieu, leur obéissance à Lui et leur crainte de Lui vainquent Satan et l’obligent à les abandonner totalement. Seuls de tels hommes ont vraiment été gagnés par Dieu. C’est là Son objectif ultime en sauvant l’homme. S’ils veulent être sauvés et complètement gagnés par Dieu, alors tous ceux qui Le suivent doivent faire face à des tentations et à des attaques, petites comme grandes, de Satan. Ceux qui ressortent de ces tentations et de ces attaques en étant capables de vaincre complètement Satan sont ceux qui ont été sauvés par Dieu. Autrement dit, ceux qu’Il a sauvés sont ceux qui ont subi Ses épreuves et qui ont été tentés et attaqués par Satan un nombre incalculable de fois. Ils comprennent Sa volonté et Ses exigences et sont capables de se soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Ils n’abandonnent pas la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal pendant les tentations de Satan. Ceux qui sont sauvés par Dieu possèdent l’honnêteté, sont bienveillants, différencient l’amour de la haine, ont un sens de la justice, sont rationnels et sont capables de se soucier de Lui et de chérir tout ce qui est de Lui. Ils ne sont pas contraints, espionnés, accusés, ni abusés par Satan. Ils sont complètement libres, ont été entièrement libérés et relâchés. Job était ce genre d’homme libre, et c’est précisément la raison importante pour laquelle Dieu l’avait livré à Satan.
Job a été abusé par Satan, mais il a également gagné la liberté et la libération éternelles, ainsi que le droit de ne plus jamais être soumis à la corruption, aux mauvais traitements et aux accusations de Satan. À la place, il a eu le droit de vivre dans la lumière du visage de Dieu, libre et sans entraves, et avec les bénédictions qu’Il lui a accordées. Personne ne peut lui enlever, supprimer, ni saisir ce droit. Il lui a été donné en échange de sa foi, de sa détermination, de son obéissance et de sa crainte de Dieu. Job a payé le prix de sa vie pour gagner la joie et le bonheur sur terre, pour gagner le droit et l’autorité, comme le ciel l’a ordonné et la terre l’a reconnu, d’adorer le Créateur sans interférence, en tant que véritable créature de Dieu sur terre. Tel était aussi le plus grand résultat des tentations endurées par Job.
Quand les gens n’ont pas encore été sauvés, Satan peut souvent interférer avec leur vie et même la contrôler. En d’autres termes, les hommes qui n’ont pas été sauvés sont ses prisonniers. Ils n’ont pas de liberté, n’ont pas été abandonnés par Satan, ne sont pas qualifiés pour adorer Dieu, ni ne sont autorisés à le faire. Ils sont poursuivis de près et attaqués vicieusement par Satan. Ces hommes ne connaissent pas vraiment le bonheur, n’ont pas vraiment le droit à une existence normale, ni n’ont vraiment de dignité. Tu ne seras sauvé et ne deviendras libre que si tu te lèves et luttes contre Satan, en utilisant ta foi en Dieu, ton obéissance à Lui et ta crainte de Lui comme armes pour te battre à mort contre Satan, de telle sorte que tu le vaincs complètement, l’obliges à tourner les talons et à devenir couard chaque fois qu’il te voit, afin qu’il abandonne complètement ses attaques et ses accusations contre toi. Si tu es déterminé à rompre totalement avec Satan, mais n’es pas équipé des armes qui t’aideront à le vaincre, alors tu seras toujours en danger. Au fil du temps, quand tu auras été tellement torturé par Satan que tu seras à bout de force, que tu n’auras toujours pas pu rendre témoignage, que tu ne te seras toujours pas complètement libéré des accusations et des attaques de Satan contre toi, alors tu auras peu d’espoir de salut. En fin de compte, quand la conclusion de l’œuvre de Dieu sera proclamée, tu seras toujours sous l’emprise de Satan, incapable de te libérer, et ainsi tu n’auras jamais ni chance ni espoir. Cela implique donc que ces hommes seront complètement sous la captivité de Satan.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 53)
Accepte les tests de Dieu, vaincs les tentations de Satan et permets à Dieu de gagner tout ton être
Pendant l’œuvre de Son approvisionnement et de Son soutien permanents de l’homme, Dieu lui révèle toute Sa volonté et toutes Ses exigences. Il lui montre Ses actes, Son tempérament et ce qu’Il a et est. L’objectif est de l’équiper d’une stature et de lui permettre d’obtenir de Dieu, tout en Le suivant, diverses vérités, qui sont les armes que Dieu donne à l’homme pour combattre Satan. Ainsi équipé, l’homme doit surmonter les tests de Dieu. Dieu dispose de beaucoup de moyens et de possibilités pour tester l’homme, mais chacun d’entre eux exige la « coopération » de Son ennemi, Satan. Autrement dit, ayant donné à l’homme les armes avec lesquelles lutter contre Satan, Dieu le livre à Satan, à qui il permet de « tester » sa stature. Si l’homme peut sortir des formations de combat de Satan, s’il peut échapper vivant à son encerclement, alors il aura réussi le test. Mais si l’homme ne quitte pas les formations de combat de Satan et se soumet à lui, alors il aura échoué au test. Quel que soit l’aspect de l’homme que Dieu examine, Il cherche à savoir s’il reste ferme ou non dans son témoignage lorsqu’il est attaqué par Satan, s’il a abandonné Dieu ou non et s’il s’est rendu et soumis à Satan quand celui-ci l’a pris au piège. On peut dire que le fait que l’homme puisse être sauvé ou non dépend de sa capacité à vaincre et terrasser Satan. De même, le fait qu’il puisse ou non obtenir la liberté dépend de sa capacité ou non à porter seul les armes que Dieu lui donne pour triompher de l’esclavage de Satan, lui faisant perdre tout espoir et laisser l’homme tranquille. Si Satan perd espoir et abandonne quelqu’un, cela signifie qu’il n’essaiera plus jamais de l’enlever à Dieu, ne l’accusera plus jamais, n’interférera plus avec lui, ne le torturera plus jamais ni ne l’attaquera arbitrairement. Seule une telle personne aura vraiment été gagnée par Dieu. Tel est l’ensemble du processus par lequel Dieu gagne les gens.
L’avertissement et l’éclairage légués aux générations suivantes par le témoignage de Job
En même temps qu’ils saisiront le processus par lequel Dieu gagne complètement quelqu’un, les gens comprendront aussi dans quel but Il a livré Job à Satan ainsi que la signification de cet acte. Les gens ne sont plus perturbés par le tourment de Job et ont une nouvelle appréciation de sa signification. Ils ne s’inquiètent plus de savoir s’ils seront eux aussi soumis ou non à la même tentation que Job, ne s’opposent plus aux épreuves de Dieu ni ne les rejettent quand elles adviennent. La foi de Job, son obéissance et son témoignage pour vaincre Satan ont été une grande source d’aide et d’encouragement pour les gens. En Job, ils voient de l’espoir pour leur propre salut et constatent que, par la foi, l’obéissance et la crainte de Dieu, il est tout à fait possible de vaincre Satan et de l’emporter sur lui. Ils s’aperçoivent que, tant qu’ils acceptent Sa souveraineté et Ses arrangements et possèdent la détermination et la foi de ne pas L’abandonner après avoir tout perdu, alors ils peuvent couvrir Satan de honte et le vaincre. Ils voient aussi qu’ils n’ont besoin que de la détermination et de la persévérance de tenir ferme dans leur témoignage, même si cela signifie perdre la vie, pour que Satan soit intimidé et batte rapidement en retraite. Le témoignage de Job est un avertissement pour les générations futures, leur indiquant que, s’ils ne vainquent pas Satan, ils ne seront jamais capables de se débarrasser de ses accusations et de son interférence et jamais ne pourront échapper à ses abus et ses attaques. Son témoignage a éclairé les générations suivantes. Cet éclairage enseigne qu’il faut être intègre et droit pour craindre Dieu et s’éloigner du mal. Il apprend aux gens qu’ils ne peuvent porter un témoignage fort et retentissant pour Dieu que s’ils Le craignent et s’éloignent du mal. Ils ne peuvent être éternellement protégés contre le contrôle de Satan et vivre sous la direction et la protection de Dieu que s’ils Lui portent un témoignage fort et retentissant. Alors seulement, ils seront vraiment sauvés. La personnalité de Job et la quête de sa vie devraient être imitées par tous ceux qui cherchent le salut. Sa vie et son comportement durant ses épreuves sont précieux pour tous ceux qui poursuivent la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal.
Le témoignage de Job apporte du réconfort à Dieu
Si Je vous dis maintenant que Job est un homme agréable, vous ne serez peut-être pas en mesure de comprendre le sens de ces mots et ne pourrez peut-être pas saisir pourquoi J’ai parlé de toutes ces choses. Mais attendez d’avoir éprouvé des épreuves pareilles ou semblables à celles de Job. Quand vous aurez traversé l’adversité, quand vous aurez traversé des épreuves arrangées personnellement pour vous par Dieu, quand tu auras tout donné et enduré l’humiliation et les difficultés, afin de l’emporter sur Satan et de Lui rendre témoignage au milieu des tentations, alors tu pourras comprendre le sens de Mes mots. À ce moment-là, tu te sentiras bien inférieur à Job. Tu te rendras compte à quel point Job est agréable et qu’il est digne d’émulation. Quand ce moment viendra, tu réaliseras à quel point ces mots archétypaux prononcés par Job sont importants pour quelqu’un qui est corrompu et vit à notre époque. Tu percevras combien il est difficile pour les gens d’aujourd’hui d’accomplir ce que Job a réalisé. Quand tu trouveras cela difficile, tu comprendras à quel point le cœur de Dieu est anxieux et inquiet, tu mesureras le prix élevé qu’Il a payé pour gagner de telles personnes et combien ce qu’Il fait et dépense pour l’humanité est précieux. Maintenant que vous avez entendu ces mots, avez-vous une compréhension exacte et une appréciation correcte de Job ? À vos yeux, était-il un homme vraiment intègre et droit qui craignait Dieu et s’éloignait du mal ? Je crois que la plupart des gens diront très certainement oui. Car ce que Job a fait et révélé sont des faits que nul homme ni Satan ne sauraient nier. Ils sont la preuve la plus puissante de son triomphe sur Satan. Cette preuve a été produite en Job et a été le premier témoignage reçu par Dieu. Ainsi, lorsque Job triompha des tentations de Satan et Lui rendit témoignage, Dieu vit de l’espoir en lui et Son cœur fut réconforté par lui. C’était la première fois depuis la création que Dieu connaissait vraiment le réconfort et ce que signifiait être réconforté par l’homme. C’était aussi la première fois qu’Il voyait et gagnait un vrai témoignage qui Lui était porté.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 54)
L’oreille de Job a entendu parler de Dieu (extraits)
Job 9:11 : « Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas. »
Job 23:8-9 : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. »
Job 42:2-6 : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées. Quel est celui qui a la folie d’obscurcir mes desseins ? Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Écoute-moi, et je parlerai ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre. »
Bien que Dieu ne Se soit pas révélé à Job, celui-ci croit en Sa souveraineté
Quelle est la portée de ces mots ? Quelqu’un parmi vous s’est-il rendu compte qu’il y a un fait ici ? Tout d’abord, comment Job a-t-il appris qu’il y avait un Dieu ? Et comment a-t-il appris que les cieux, la terre et toutes choses sont gouvernés par Dieu ? Un passage répond à ces deux questions : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; Mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre. » De ces paroles, nous apprenons que Job avait entendu parler de Dieu par la légende, plutôt que de L’avoir vu de ses propres yeux. C’est dans ces circonstances qu’il a commencé à emprunter le chemin consistant à suivre Dieu, après quoi il a confirmé Son existence dans sa vie et parmi toutes choses. Il y a un fait indéniable ici. Quel est-il ? En dépit de sa capacité à suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal, Job ne L’avait jamais vu. N’était-il pas en cela comme les gens d’aujourd’hui ? Job n’avait jamais vu Dieu, ce qui impliquait qu’il ne savait pas où Il était, ni à quoi Il ressemblait, ni ce qu’Il faisait, bien qu’il en eût entendu parler. Or, ces facteurs sont subjectifs. D’un point de vue objectif, Dieu ne lui était jamais apparu ni ne lui avait parlé, bien qu’il le suivît. N’est-ce pas un fait ? Même si Dieu ne lui avait pas parlé ni ne lui avait donné d’ordre, Job avait vu Son existence et contemplé Sa souveraineté parmi toutes choses, ainsi que dans les légendes par lesquelles l’oreille de Job avait entendu parler de Lui. Après cela, il commença à vivre avec la crainte de Dieu et dans l’éloignement du mal. Voilà comment et par quel processus Job commença à suivre Dieu. Mais peu importe à quel point il craignait Dieu, s’éloignait du mal et tenait à son intégrité, Dieu ne lui apparut quand même jamais. Lisons ce passage. Il dit : « Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas » (Job 9:11). Ces paroles disent que Job avait peut-être senti, ou pas, Dieu dans son environnement, mais il ne L’avait jamais vu. Par moments, il s’imaginait que Dieu passait devant lui, agissait ou guidait l’homme, mais jamais il ne le sut. Dieu Se présente à l’homme quand ce dernier ne s’y attend pas. L’homme ne sait pas quand ni où Dieu Se présente à lui, parce qu’il ne peut pas Le voir. Ainsi, pour l’homme, Dieu lui est caché.
La foi de Job en Dieu n’est pas ébranlée parce que Dieu lui est caché
Dans le passage suivant des Écritures, Job dit alors : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir » (Job 23:8-9). Dans ce récit, nous apprenons que dans les expériences de Job, Dieu lui avait été complètement caché. Il ne lui était pas ouvertement apparu ni ne lui avait adressé de parole à découvert. Pourtant, dans son cœur, Job était convaincu de Son existence. Il avait toujours cru que Dieu marchait peut-être devant lui ou agissait peut-être à ses côtés et que, même s’il ne pouvait pas Le voir, Il était à côté de lui, régnant entièrement sur lui. Job n’avait jamais vu Dieu, mais il était capable de rester fidèle à sa foi, ce que personne d’autre ne savait faire. Pourquoi cela ? Parce que Dieu ne parlait pas à Job ni ne lui apparaissait. S’il n’avait pas vraiment cru, il n’aurait pas pu continuer ni n’aurait pu s’en tenir à la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. N’est-ce pas vrai ? Que ressens-tu quand tu lis ces paroles de Job ? As-tu l’impression que son intégrité, sa droiture et sa justice devant Dieu sont vraies, et non pas une exagération de Sa part ? Même s’Il le traitait comme les autres, ne lui apparaissait pas et ne lui parlait pas, Job tenait toujours fermement à son intégrité, croyait toujours à Sa souveraineté et, de plus, offrait souvent des holocaustes et priait devant Lui, à cause de sa peur de L’offenser. Dans sa capacité à craindre Dieu sans L’avoir vu, nous percevons à quel point il aimait les choses positives et sa foi était inébranlable et réelle. Il n’a pas nié l’existence de Dieu parce qu’Il lui était caché, ni n’a perdu la foi et L’a abandonné parce qu’il ne L’avait jamais vu. Au lieu de cela, pendant l’œuvre cachée de Dieu consistant à régner sur toutes choses, il avait découvert Son existence et senti Sa souveraineté, ainsi que Sa puissance. Il n’a pas renoncé à sa droiture parce que Dieu était caché, ni n’a abandonné la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal parce qu’Il ne lui était jamais apparu. Job n’avait jamais demandé que Dieu lui apparaisse ouvertement pour prouver Son existence, car il avait déjà vu Sa souveraineté parmi toutes choses et croyait avoir acquis les bénédictions et les grâces que les autres n’avaient pas reçues. Bien que Dieu lui soit resté caché, la foi de Job en Dieu n’a jamais été ébranlée. Ainsi, il a récolté ce que nul autre n’avait récolté : l’approbation de Dieu et la bénédiction de Dieu.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 55)
Job bénit le nom de Dieu et ne pense pas aux bénédictions ni aux désastres
Il y a un fait qui n’est jamais mentionné dans les histoires des Écritures au sujet de Job, sur lequel nous nous concentrerons aujourd’hui. Bien que Job n’ait jamais vu Dieu ni entendu Ses paroles de ses propres oreilles, Il avait une place dans son cœur. Et quelle était l’attitude de Job envers Dieu ? Comme nous l’avons mentionné précédemment, elle était ainsi : « que le nom de l’Éternel soit béni ! » Il bénissait le nom de Dieu inconditionnellement, indépendamment de tout contexte et sans raison. Nous voyons que Job avait donné son cœur à Dieu, Lui permettant de le contrôler. Toutes ses pensées, toutes ses décisions, tous ses projets intimes étaient ouverts, et non fermés, à Dieu. Son cœur ne s’opposait pas à Lui. Il ne Lui a jamais demandé de faire quoi que ce soit pour lui ni de lui donner quoi que ce soit. Il ne nourrissait pas d’envies extravagantes d’obtenir quelque chose de son adoration de Dieu. Job n’a pas négocié avec Lui, ni n’a requis ou exigé de Lui. Il louait Son nom du fait de la grande puissance et de l’autorité de Dieu régnant sur toutes choses. Cela ne dépendait pas de bénédictions qu’il avait reçues ou non, ni du fait qu’un désastre l’avait frappé ou non. Il croyait que, que Dieu bénisse les gens ou fasse s’abattre un désastre sur eux, Sa puissance et Son autorité ne changeraient pas. Ainsi, peu importe dans quelles circonstances on se trouve, le nom de Dieu devrait être loué. Si l’homme est béni par Dieu, c’est grâce à Sa souveraineté. Quand le désastre frappe l’homme, c’est aussi du fait de Sa souveraineté. La puissance et l’autorité de Dieu dominent et arrangent tout ce qui concerne l’homme. Les impondérables du sort de l’homme sont la manifestation de Sa puissance et de Son autorité. Quel que soit notre point de vue, le nom de Dieu devrait être loué. C’est ce que Job a expérimenté et appris à connaître au cours de sa vie. Toutes ses pensées et ses actions sont parvenues aux oreilles de Dieu et sont arrivées devant Lui. Dieu les a considérées comme importantes. Il chérissait cette connaissance de Job et le chérissait lui, parce qu’il avait un cœur comme le sien. Ce cœur attendait toujours l’ordre de Dieu, où qu’il soit. Il accueillait tout ce qui lui arrivait, partout et à tout moment. Job n’exigeait rien de Dieu. Il exigeait de lui-même qu’il attende tous les arrangements qui venaient de Lui, les accepte, les affronte et leur obéisse. Job croyait que c’était son devoir et précisément ce que Dieu voulait. Il ne L’avait jamais vu, ni ne L’avait entendu prononcer des paroles, donner des ordres, lui apprendre des leçons ou l’instruire de quoi que ce soit. Pour utiliser des mots actuels, le fait qu’il puisse posséder une telle connaissance et une telle attitude envers Dieu, alors qu’Il ne lui avait donné aucun éclairage, aucune direction, ni aucun apport à l’égard de la vérité, avait une grande valeur. Le fait qu’il démontre de telles choses suffisait à Dieu et son témoignage a été loué et chéri par Lui. Job ne L’avait jamais vu ni entendu personnellement lui proférer des enseignements, mais pour Dieu, son cœur ainsi que sa personne étaient beaucoup plus précieux que ces gens qui, devant Lui, étaient seulement capables de parler de théorie profonde, de se vanter et de parler d’offrir des sacrifices, sans jamais avoir eu de vraie connaissance ni de vraie crainte de Lui. Car le cœur de Job était pur et non caché à Dieu. Son humanité était honnête et bienveillante. Il aimait la justice et ce qui était positif. Seul un homme comme lui, possédant un tel cœur et une telle humanité, pouvait suivre la voie de Dieu, Le craindre et s’éloigner du mal. Un tel homme pouvait voir la souveraineté de Dieu, Son autorité et Sa puissance et était capable d’obéir à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Seul un tel homme pouvait vraiment louer le nom de Dieu. C’est parce qu’il n’a pas cherché à savoir s’Il le bénirait ou lui causerait un désastre, qu’il savait que tout est contrôlé par Sa main et que l’inquiétude de l’homme était un signe de sottise, d’ignorance, d’irrationalité, de doute de Sa souveraineté sur toutes choses et d’un manque de crainte de Lui. La connaissance de Job était précisément ce que Dieu voulait. Alors, avait-il une plus grande connaissance théorique de Dieu que vous ? Parce que l’œuvre et les paroles de Dieu en ce temps-là étaient rares, il n’était pas facile de Le connaître. En y parvenant, Job n’a pas réussi un mince exploit. Il n’avait pas expérimenté l’œuvre de Dieu, ni ne L’avait jamais entendu parler, ni vu Son visage. S’il a pu adopter cette attitude envers Dieu, c’était entièrement grâce à son humanité et à sa quête personnelle, des qualités que les gens d’aujourd’hui ne possèdent pas. Ainsi, à cette ère-là, Dieu a dit : « Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit. » Il l’avait déjà ainsi évalué et était arrivé à cette conclusion. Cela ne serait-il pas encore plus valable aujourd’hui ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 56)
Bien que Dieu soit caché à l’homme, Ses actes parmi toutes choses suffisent pour qu’il Le connaisse
Job n’avait pas vu le visage de Dieu, ni entendu Ses paroles et avait encore moins connu personnellement Son œuvre. Pourtant, sa crainte de Dieu et son témoignage durant ses épreuves sont vus par tous. Dieu les aime, S’en délecte et en fait l’éloge. Les gens, eux, les envient, les admirent et, surtout, chantent leurs louanges. Sa vie n’avait rien de formidable ou d’extraordinaire. Comme toute personne ordinaire, sa vie était banale. Il allait au travail à l’aube et rentrait se reposer chez lui au crépuscule. La différence est que, pendant ces nombreuses décennies ordinaires, il a acquis une idée de la voie de Dieu, a réalisé et a compris Sa grande puissance et Sa souveraineté, comme personne n’y était jamais arrivé. Il n’était pas plus intelligent qu’une autre personne ordinaire, sa vie n’était pas particulièrement active et il n’avait pas non plus de talents invisibles particuliers. Cependant, il possédait une personnalité honnête, bienveillante, droite, qui aimait l’équité et la droiture et les choses positives, ce que la plupart des gens ordinaires ne possèdent pas. Il différenciait l’amour de la haine, avait un sens de la justice, était inflexible et persistant et se montrait rigoureux dans ses raisonnements. Ainsi, pendant le temps, ordinaire, qu’il a passé sur terre, il a vu toutes les choses extraordinaires que Dieu avait faites, Sa grandeur, Sa sainteté et Sa justice. Il a vu Son souci, Sa bienveillance et Sa protection pour l’homme, ainsi que l’honorabilité et l’autorité du Dieu suprême. Le cœur pur de Job, qui appartenait à Dieu et était dirigé par le Créateur, est la première raison pour laquelle Job était capable de gagner ces choses qui dépassaient toute personne normale. Sa quête est la deuxième raison, car il cherchait à être impeccable, intègre, à se conformer à la volonté du ciel, être aimé de Dieu et s’éloigner du mal. Job possédait et poursuivait ces choses, alors qu’il ne pouvait pas voir Dieu ni entendre Ses paroles. Bien qu’il n’ait jamais vu Dieu, il en était arrivé à connaître les moyens par lesquels Il règne sur toutes choses et à comprendre la sagesse avec laquelle Il le fait. Bien qu’il ne L’ait jamais entendu prononcer de paroles, Job savait que Dieu était Celui qui récompensait l’homme et qui lui retirait. Bien que sa vie n’ait pas été différente de celle de n’importe quelle personne ordinaire, il n’a pas laissé la banalité de sa vie affecter sa connaissance de Sa souveraineté sur toutes choses ni son aptitude à suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Pour lui, les lois de toutes choses étaient pleines de Ses actes et Sa souveraineté se voyait dans tous les aspects de la vie d’une personne. Il n’avait pas vu Dieu, mais il était capable de réaliser que Ses actes étaient partout. Pendant le temps, ordinaire, qu’il a passé sur terre, il voyait et percevait dans chaque recoin de sa vie Ses actes extraordinaires et merveilleux, ainsi que Ses merveilleux arrangements. Le caractère caché et le silence de Dieu n’ont pas empêché Job de percevoir Ses actes ni affecté sa connaissance de Sa souveraineté sur toutes choses. Sa vie consistait à réaliser, au quotidien, la souveraineté et les arrangements de Dieu qui est caché parmi toutes choses. Dans sa vie quotidienne, il a aussi entendu et compris la voix du cœur de Dieu et Ses paroles, Lui qui Se tait parmi toutes choses, mais exprime la voix de Son cœur et de Ses paroles en régissant les lois de toutes choses. Vous voyez donc que, si les gens ont la même humanité et la même quête que Job, ils peuvent réaliser la même chose que Job et acquérir la même connaissance, la même compréhension et la même connaissance de Sa souveraineté sur toutes choses que lui. Dieu n’était pas apparu à Job ni ne lui avait parlé, mais celui-ci était capable d’être intègre et droit, de Le craindre et de s’éloigner du mal. En d’autres termes, sans que Dieu lui apparaisse ou lui parle, Ses actes parmi toutes choses et Sa souveraineté sur elles suffisent pour qu’un homme prenne conscience de Son existence, de Son pouvoir et de Son autorité et pour qu’il suive la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal. Puisqu’un homme ordinaire comme Job était capable d’acquérir la crainte de Dieu et l’éloignement du mal, alors toute personne ordinaire qui Le suit devrait aussi en être capable. Bien que ces mots puissent paraître logiques, cela ne contrevient pas aux lois des choses. Pourtant, les faits ne correspondent pas aux attentes : craindre Dieu et s’éloigner du mal, semble-t-il, est le domaine réservé de Job et de lui seul. À la mention de « craindre Dieu et s’éloigner du mal », les gens pensent que seul lui devrait le faire, comme si la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal avait été marquée du nom de Job et n’avait aucun rapport avec les autres. La raison en est claire : seul Job possédait une personnalité honnête, bienveillante et droite, qui aimait la justice, la droiture et les choses positives, alors seul lui pourrait suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Vous devez tous avoir compris ce que cela implique, c’est-à-dire que personne ne peut craindre Dieu et s’éloigner du mal, parce que nul ne possède une humanité honnête, bienveillante et droite, qui aime l’équité, la justice et ce qui est positif. Ainsi, les gens ne peuvent jamais obtenir la joie de Dieu ni tenir bon au milieu des épreuves. Cela signifie aussi qu’à l’exception de Job, tous les gens sont encore contraints, pris au piège, accusés, attaqués et maltraités par Satan. Ils sont ceux qu’il essaie d’engloutir et tous sont privés de liberté, des prisonniers pris en captivité par Satan.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 57)
Si le cœur de l’homme est en inimitié avec Dieu, comment l’homme peut-il Le craindre et s’éloigner du mal ?
Puisque les gens d’aujourd’hui ne possèdent pas la même humanité que Job, qu’en est-il de leurs nature et essence, et de leur attitude envers Dieu ? Le craignent-ils ? S’éloignent-ils du mal ? Ceux qui ne craignent pas Dieu ou ne s’éloignent pas du mal ne peuvent être décrits que par quatre mots : les ennemis de Dieu. Vous les prononcez souvent, sans jamais avoir connu leur véritable signification. Les mots « les ennemis de Dieu » ont de la substance : ils ne disent pas que Dieu voit l’homme comme un ennemi, mais que l’homme voit Dieu comme un ennemi. D’abord, quand l’homme commence à croire en Dieu, lequel d’entre eux n’a pas ses buts, ses motivations et ses ambitions propres ? Même si une partie des hommes croient en l’existence de Dieu et l’ont vue, leur croyance en Lui comporte toujours ces motivations. Leur but ultime, par cette croyance, est de recevoir Ses bénédictions et les choses qu’ils veulent. Dans les expériences de vie des gens, ils se disent souvent : « J’ai abandonné ma famille et ma carrière pour Dieu, et que m’a-t-Il donné ? Je dois en faire l’addition pour le confirmer. Ai-je reçu des bénédictions récemment ? J’ai beaucoup donné pendant ce temps, j’ai couru et couru, et j’ai énormément souffert. Dieu m’a-t-Il fait des promesses en retour ? S’est-Il souvenu de mes bonnes actions ? Quelle sera ma fin ? Puis-je recevoir Ses bénédictions ?… » Chaque personne fait constamment de tels calculs intérieurement et Lui adresse des demandes, qui portent leurs motivations, leurs ambitions et leurs négociations. C’est-à-dire que, dans son cœur, l’homme met constamment Dieu à l’épreuve, concevant tout le temps des projets à Son sujet, plaidant sans cesse la cause de sa fin devant Lui et essayant de Lui extraire une déclaration, pour voir s’Il peut lui donner ce qu’il veut. Alors qu’il Le cherche, l’homme ne traite pas Dieu comme tel. Il a toujours essayé de transiger avec Dieu, Lui imposant sans cesse des exigences, et Le presse même à chaque instant, essayant de prendre le bras alors qu’on lui donne le petit doigt. En même temps qu’il essaie de faire des affaires avec Dieu, l’homme se dispute aussi avec Lui. Il y a même des gens qui, lorsque les épreuves leur arrivent ou qu’ils se trouvent dans certaines situations, deviennent souvent faibles, passifs, peu sérieux au travail et n’ont que des doléances concernant Dieu. Dès qu’il a commencé à croire en Lui, l’homme L’a considéré comme une corne d’abondance, un couteau suisse, et il s’est vu comme Son plus grand créancier, comme si c’était son droit et son obligation inhérents d’essayer d’obtenir de Lui des bénédictions et des promesses, tandis que Sa responsabilité était de le protéger, d’en prendre soin et de subvenir à ses besoins. Telle est la compréhension de base de la « croyance en Dieu » qu’ont ceux qui croient en Lui et voilà leur compréhension la plus approfondie de ce concept. De la nature et l’essence de l’homme à sa quête subjective, rien ne concerne la crainte de Dieu. Pour l’homme, le but de la croyance en Lui ne pourrait absolument pas avoir le moindre rapport avec l’adoration de Dieu. C’est-à-dire que l’homme n’a jamais considéré ni compris que croire en Lui exige de Le craindre et de L’adorer. Compte tenu de ces conditions, l’essence de l’homme est évidente. Et quelle est-elle ? C’est que le cœur de cet homme est méchant, recèle trahison et de tromperie, n’aime pas l’équité, la droiture ni ce qui est positif et est méprisable et cupide. Le cœur de l’homme ne pourrait pas être plus fermé à Dieu. Il ne le Lui a pas donné du tout. Dieu n’a jamais vu le vrai cœur de l’homme et Il n’a jamais été adoré par lui non plus. Quel que soit le prix que Dieu paie, l’ampleur de Son œuvre ou l’importance de Son apport à l’homme, celui-ci reste aveugle et totalement indifférent. Il ne Lui a jamais donné son cœur, il veut seulement s’occuper lui-même de son cœur et prendre ses propres décisions. Cela sous-entend que l’homme ne veut pas suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal, ni obéir à Sa souveraineté et à Ses arrangements, ni non plus L’adorer comme Dieu. Tel est l’état de l’homme aujourd’hui. Maintenant, regardons Job de nouveau. Tout d’abord, a-t-il transigé avec Dieu ? Avait-il des arrière-pensées en s’accrochant fermement à la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal ? À cette époque, Dieu avait-Il parlé à qui que ce soit de la fin à venir ? En ce temps-là, Dieu n’avait fait de promesses à personne à propos de la fin. C’est dans ce contexte que Job a pu Le craindre et s’éloigner du mal. Les gens d’aujourd’hui peuvent-ils rivaliser avec lui ? La disparité est trop grande, ils ne jouent pas dans la même cour. Bien que Job ne connût pas beaucoup Dieu, il Lui avait donné son cœur et Lui appartenait. Il n’a jamais transigé avec Lui et n’avait pas de désirs extravagants envers Lui ni d’exigences de Lui. Au contraire, il croyait que « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté. » C’est ce qu’il avait vu et obtenu en restant fidèle à la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal pendant de nombreuses années. De même, il a également obtenu le résultat suivant : « nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Ces deux phrases expriment ce qu’il avait vu et appris grâce à son attitude d’obéissance envers Dieu durant les expériences de sa vie. Elles étaient aussi ses armes les plus puissantes au moment de triompher des tentations de Satan, ainsi que le fondement de son inflexibilité dans son témoignage de Dieu. À ce stade, considérez-vous Job comme un homme agréable ? Espérez-vous être ainsi ? Avez-vous peur de subir les tentations de Satan ? Êtes-vous déterminés à prier pour que Dieu vous soumette aux mêmes épreuves que Job ? La plupart des gens n’oseraient sans doute pas prier pour de telles choses. Il est donc évident que votre foi est pitoyablement petite. Comparée à celle de Job, elle n’est simplement pas digne d’être mentionnée. Vous êtes les ennemis de Dieu, vous ne Le craignez pas, vous êtes incapables de tenir ferme dans votre témoignage de Lui et de triompher des attaques, des accusations et des tentations de Satan. Qu’est-ce qui vous qualifie pour recevoir les promesses de Dieu ? Ayant entendu l’histoire de Job et compris l’intention de Dieu en sauvant l’homme et la signification de son salut, avez-vous maintenant la foi pour accepter les mêmes épreuves que Job ? Ne devriez-vous pas être quelque peu déterminés à suivre la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 58)
N’aie aucune appréhension au sujet des épreuves de Dieu
Après avoir reçu le témoignage de Job à la fin de ses épreuves, Dieu décida de gagner un groupe (ou plus) de gens comme Job. Mais Il résolut de ne plus jamais permettre à Satan d’attaquer ou d’abuser quelqu’un d’autre par les mêmes moyens que ceux avec lesquels il avait tenté, attaqué et maltraité Job, en pariant avec Dieu. Dieu ne lui permit pas de refaire de telles choses à l’homme, qui est faible, insensé et ignorant. Satan avait tenté Job, c’était suffisant ! Dieu ne permit pas à Satan d’abuser des gens comme il le souhaite, car Il est miséricordieux. Pour Lui, Job avait subi la tentation et les mauvais traitements de Satan, ce qui était suffisant. Dieu ne permit pas à Satan de refaire de telles choses, car Il gouverne et orchestre la vie et le tout des gens qui Le suivent. Or, Satan n’est pas autorisé à manipuler Ses élus à sa guise. Vous devriez être au clair sur ce point ! Dieu Se soucie de la faiblesse de l’homme et comprend sa sottise et son ignorance. Pourtant, Il doit le livrer à Satan, afin qu’il puisse être complètement sauvé. Dieu ne veut pas que l’homme soit la risée de Satan, ni qu’il soit maltraité par lui, ni le voir souffrir éternellement. L’homme a été créé par Dieu. Qu’Il règne et arrange tout à son sujet est décrété par le ciel et reconnu par la terre. Telle est Sa responsabilité et l’autorité avec laquelle Il règne sur toutes choses ! Dieu ne permet pas à Satan de brutaliser ni de maltraiter l’homme à volonté. Il ne lui permet pas d’égarer l’homme par divers moyens, ni d’intervenir dans Sa souveraineté sur l’homme. Il ne le laisse pas non plus piétiner et détruire les lois par lesquelles Il règne sur toutes choses, sans parler de Sa grande œuvre de la gestion et du salut de l’humanité ! Ceux que Dieu souhaite sauver et ceux qui sont capables de Lui rendre témoignage sont le noyau et la cristallisation de Son œuvre du plan de gestion sur six mille ans, ainsi que le prix de Ses efforts durant les six mille ans de Son œuvre. Comment Dieu pourrait-Il les donner sans hésitation à Satan ?
Les gens s’inquiètent souvent et ont peur des épreuves de Dieu, mais vivent toujours dans le piège de Satan et dans un territoire périlleux, où il les attaque et les maltraite. Pourtant, ils ne connaissent pas la peur et sont imperturbables. Que se passe-t-il ? La foi de l’homme en Dieu se limite seulement aux choses qu’il peut voir. Il n’a pas la moindre perception de Son amour et de Son souci pour lui, ni de Sa tendresse et de Sa considération envers lui. Il n’a pas non plus la moindre compréhension de Ses bonnes intentions, mis à part une appréhension et une crainte légères à propos des épreuves, du jugement, du châtiment, de la majesté et de la colère de Dieu. Lorsqu’ils entendent parler des épreuves, les gens ont l’impression que Dieu a des arrière-pensées et certains croient même qu’Il nourrit de mauvais desseins, ignorant ce qu’Il leur fera réellement. Ainsi, en même temps qu’ils proclament leur obéissance à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, ils font tout leur possible pour s’opposer à Sa souveraineté sur l’homme et à Ses arrangements pour lui. Car ils croient qu’ils seront égarés par Lui s’ils ne font pas attention, que s’ils ne contrôlent pas leur propre destin, alors tout ce qu’ils ont pourrait être ôté par Dieu et leur vie pourrait même prendre fin. L’homme est dans le camp de Satan, mais il ne s’inquiète jamais d’être maltraité par lui. Il est en effet maltraité par Satan, mais ne craint jamais qu’il le prenne en captivité. Il continue à dire qu’il accepte le salut de Dieu, mais ne Lui a jamais fait confiance ni n’a cru qu’Il sauverait vraiment l’homme des griffes de Satan. Si, comme Job, l’homme est capable de se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et de remettre tout son être entre Ses mains, alors sa fin ne sera-t-elle pas la même que celle de Job, c’est-à-dire qu’il recevra les bénédictions de Dieu ? Si l’homme est capable d’accepter le règne de Dieu et de s’y soumettre, qu’y a-t-il à perdre ? Ainsi, Je suggère que vous soyez prudents dans vos actions et envers tout ce qui est sur le point de vous advenir. Ne soyez pas téméraires ou impulsifs. Ne traitez pas Dieu et les autres, les choses et les objets qu’Il a arrangés pour vous en fonction de votre vigueur ou de votre naturel, ni selon vos idées et notions. Vous devez être prudents dans vos actions, prier et chercher plus pour éviter d’éveiller la colère de Dieu. Ne l’oubliez pas !
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 59)
Job après ses épreuves (extraits)
Job 42:7-9 : « Après que l’Éternel eut adressé ces paroles à Job, il dit à Éliphaz de Théman : Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. Prenez maintenant sept taureaux et sept béliers, allez auprès de mon serviteur Job, et offrez pour vous un holocauste. Job, mon serviteur, priera pour vous, et c’est par égard pour lui seul que je ne vous traiterai pas selon votre folie ; car vous n’avez pas parlé de moi avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job. Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama allèrent et firent comme l’Éternel leur avait dit : et l’Éternel eut égard à la prière de Job. »
Job 42:10 : « L’Éternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis ; et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé. »
Job 42:12 : « Pendant ses dernières années, Job reçut de l’Éternel plus de bénédictions qu’il n’en avait reçu dans les premières. Il posséda quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de bœufs, et mille ânesses. »
Job 42:17 : « Et Job mourut âgé et rassasié de jours. »
Dieu regarde avec affection ceux qui Le craignent et s’éloignent du mal, tandis qu’Il considère comme abjects ceux qui sont insensés
Dans Job 42:7-9, Dieu dit que Job est Son serviteur, ce qui démontre l’importance qu’il occupe dans Son cœur. Bien que Dieu n’ait pas employé un terme plus respectueux, cette appellation n’avait aucune incidence sur l’importance de Job dans Son cœur. Ici, « Serviteur » est le surnom qu’Il lui donne. Dieu renvoie souvent à « Mon serviteur Job », montrant à quel point Il était satisfait de lui. Bien qu’Il n’ait pas parlé de la signification de ce mot, on peut en voir la définition qu’Il en a grâce à Ses paroles dans ce passage de l’Écriture. Dieu dit d’abord à Éliphaz de Théman : « Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. » Ces paroles constituent la première fois que Dieu dit ouvertement qu’Il acceptait tout ce que Job avait dit et fait, après avoir été éprouvé par Dieu. C’est la première fois qu’Il confirma ouvertement l’exactitude et la justesse de tout ce que Job avait fait et dit. Dieu était en colère contre Éliphaz et les autres, à cause de leur discours incorrect et absurde. Comme Job, ils ne pouvaient pas voir l’apparition de Dieu ni entendre les paroles qu’Il prononçait dans leur vie. Job, en revanche, avait une connaissance très précise de Dieu, alors qu’eux ne pouvaient que faire des suppositions à l’aveugle sur Lui, contrevenant à Sa volonté et éprouvant Sa patience dans tout ce qu’ils faisaient. Par conséquent, en même temps qu’Il acceptait tout ce qui était fait et dit par Job, Dieu éprouvait une colère grandissante envers les autres : car non seulement Il ne voyait en eux aucune réalité de la crainte de Lui, mais Il n’entendait non plus rien dans ce qu’ils disaient qui montrât de la crainte pour Lui. Dieu leur présenta ensuite les exigences suivantes : « Prenez maintenant sept taureaux et sept béliers, allez auprès de mon serviteur Job, et offrez pour vous un holocauste. Job, mon serviteur, priera pour vous, et c’est par égard pour lui seul que je ne vous traiterai pas selon votre folie. » Dans ce passage, Dieu dit à Éliphaz et aux autres de faire quelque chose qui rachèterait leurs péchés. Leur folie étant un péché contre l’Éternel Dieu, ils devaient offrir des holocaustes pour corriger leurs erreurs. Des holocaustes sont souvent offerts à Dieu, mais ceux-là étaient inhabituels, car ils ont été offerts à Job. Dieu a accepté Job parce qu’il Lui a rendu témoignage pendant ses épreuves. En revanche, ces amis de Job furent révélés pendant ses épreuves. À cause de leur folie, ils furent condamnés par Dieu, ils éveillèrent Sa colère et durent être punis par Lui, en offrant des holocaustes devant Job. Ensuite, Job pria pour eux afin d’écarter Son châtiment et Sa colère. Dieu avait l’intention de les couvrir de honte, car ils ne Le craignaient pas, ne s’éloignaient pas du mal et avaient condamné l’intégrité de Job. D’un côté, Dieu leur disait qu’Il n’acceptait pas leurs actions, mais acceptait largement Job et prenait plaisir en lui. D’un autre, Il leur disait qu’être accepté par Lui élevait l’homme devant Lui, qu’Il le détestait à cause de sa folie qui L’offensait et qu’Il le considérait comme faible et vil. Voilà comment Dieu définit deux types de gens. Telles sont Ses attitudes envers eux, ainsi que Sa démonstration de leur valeur et de leur niveau de vie. Même si Dieu a appelé Job Son serviteur, ce serviteur était, pour Lui, aimé et avait reçu le pouvoir de prier pour les autres et de leur pardonner leurs erreurs. Ce serviteur pouvait Lui parler directement et se présenter personnellement devant Lui. Son statut était plus élevé et honorable que celui des autres. Voilà le vrai sens du mot « serviteur » tel qu’employé par Dieu. Job a reçu cet honneur spécial grâce à sa crainte de Dieu et son éloignement du mal. Si Dieu n’a pas appelé les autres ainsi, c’est parce qu’ils ne Le craignaient pas et ne s’éloignaient pas du mal. Voici les attitudes distinctes de Dieu en fonction des types de gens : Il accepte et considère comme précieux ceux qui Le craignent et s’éloignent du mal, tandis qu’Il n’accorde pas sa faveur à ceux qui sont insensés, ne Le craignent pas et sont incapables de s’éloigner du mal. Souvent, Dieu déteste ces derniers, les condamne et les trouve abjects.
Dieu confère du pouvoir à Job
Job pria pour ses amis, puis, grâce à cela, Dieu ne les a pas traités comme leur folie l’aurait exigé. Il ne les a pas punis ni ne leur a imposé de rétribution. Et pourquoi ? Parce que les prières du serviteur de Dieu, Job, pour eux étaient parvenues à Ses oreilles. Dieu les a pardonnés parce qu’Il a accepté les prières de Job. Que voyons-nous en cela ? Quand Dieu bénit des hommes, Il leur donne beaucoup de récompenses, pas uniquement matérielles : Il leur confère aussi le pouvoir et le droit de prier pour les autres. Après avoir entendu ces prières, Il oublie et ignore les transgressions de ces hommes. Tel est le pouvoir que Dieu a accordé à Job. En poussant Job à prier pour mettre fin à leur condamnation, l’Éternel a couvert de honte ces hommes insensés, ce qui était, bien sûr, Sa punition spéciale pour Éliphaz et les autres.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 60)
Job est béni une fois de plus par Dieu et n’est plus jamais accusé par Satan
Parmi les déclarations de l’Éternel Dieu, il y a les paroles suivantes : « vous n’avez pas parlé de moi avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job. » Qu’avait dit Job ? Il avait dit ce dont nous avons parlé précédemment, ainsi que prononcé les paroles rapportées dans les nombreuses pages du livre de Job. Parmi elles, Job n’a pas une seule fois exprimé de plainte ou d’appréhension au sujet de Dieu. Il attend simplement le résultat. C’est cette attente qui est son attitude d’obéissance. Grâce à elle et aux paroles qu’il a adressées à Dieu, Job a été accepté par Lui. Quand il a traversé des épreuves et enduré des difficultés, Dieu était à ses côtés. Bien que Sa présence n’ait pas atténué ses difficultés, Il a vu ce qu’Il souhaitait voir et a entendu ce qu’Il souhaitait entendre. Chaque action et parole de Job est parvenue aux yeux et aux oreilles de Dieu. Il les a entendues et les a vues, c’est un fait. À cette époque et à ce moment-là, Job n’avait pas une connaissance ni des idées de Dieu dans son cœur aussi précises que celles des gens d’aujourd’hui. Toutefois, dans ce contexte-là, Dieu reconnut quand même tout ce qu’il avait dit, parce que son comportement, les pensées dans son cœur et ce qu’il avait exprimé et révélé suffisaient pour satisfaire Ses exigences. Ce que Job pensait dans son cœur et résolvait de faire, pendant qu’il était soumis aux épreuves, Lui montra un résultat qui Le satisfaisait. Après cela, Dieu mit fin aux épreuves de Job, qui se sortit de son pétrin. Ses épreuves disparurent et plus jamais ne le refrappèrent. Job avait déjà été soumis à des épreuves, pendant lesquelles il avait tenu bon et complètement triomphé de Satan, donc Dieu lui donna les bénédictions qu’il méritait si justement. Comme rapporté dans Job 42:10, 12, il fut béni de nouveau, et plus que la première fois. À ce moment-là, Satan se retira et ne dit ni ne fit plus rien. Depuis lors, Satan n’interféra plus avec Job ni ne l’attaqua. Il ne fit plus d’accusations contre les bénédictions de Dieu pour Job.
Job passe la dernière moitié de sa vie dans les bénédictions de Dieu
Bien que Ses bénédictions de ce temps-là se soient limitées, entre autres, aux brebis, au bétail, aux chameaux et aux biens matériels, celles qu’Il souhaitait dans Son cœur accorder à Job étaient beaucoup plus grandes. À ce moment-là, avait-on mentionné le genre de promesses éternelles que Dieu souhaitait lui accorder ? Dans Ses bénédictions de Job, Il n’a pas mentionné ni fait allusion à sa fin. Peu importe l’importance ou la place que Job occupait dans Son cœur, Dieu était en général très mesuré dans Ses bénédictions. Il n’annonça pas sa fin. Que cela signifie-t-il ? À cette époque, le plan de Dieu n’avait pas encore atteint le stade où devait être proclamée la fin de l’homme et n’était pas encore entré dans la phase finale de Son œuvre. Dieu ne mentionna pas la fin, accordant simplement des bénédictions matérielles à l’homme. Cela signifie que la seconde moitié de la vie de Job fut vécue parmi les bénédictions de Dieu, ce qui le rendait différent des autres. Toutefois, comme eux, il vieillit et le jour vint où, comme toute personne normale, il fit ses adieux au monde. Ainsi, il est rapporté : « Et Job mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:17). Quel est le sens de « mourut rassasié de jours » ici ? Dans l’ère avant que Dieu proclame la fin pour les gens, Il avait fixé l’espérance de vie de Job et, quand cet âge fut atteint, Il lui permit de quitter naturellement ce monde. De la deuxième bénédiction de Job jusqu’à sa mort, Dieu n’a pas ajouté d’autres difficultés. Pour Lui, sa mort était naturelle et aussi nécessaire, quelque chose de très normal. Ce n’était ni un jugement ni une condamnation. De son vivant, Job adorait et craignait Dieu. Dieu ne lui a rien dit de sa fin après sa mort et n’a fait aucun commentaire à ce sujet. Il est guidé par le bon sens dans ce qu’Il dit et fait. Le contenu et les principes de Ses paroles et de Ses actions correspondent à l’étape de Son œuvre et à la période dans laquelle Il œuvre. Quel genre de fin quelqu’un comme Job avait-il dans le cœur de Dieu ? Dieu avait-Il pris une quelconque décision dans Son cœur ? Bien sûr ! Seulement, l’homme n’en savait rien. Dieu ne voulait pas le lui dire et n’avait aucune intention de le faire. Ainsi, en surface, Job mourut rassasié de jours et telle fut sa vie.
La valeur vécue par Job au cours de sa vie
La vie de Job avait-elle une valeur ? Où était la valeur ? Pourquoi dit-on qu’il a vécu une vie de valeur ? Pour l’homme, quelle était la valeur de Job ? Du point de vue de l’homme, il représente l’humanité que Dieu souhaite sauver, en Lui portant un témoignage retentissant devant Satan et les gens du monde. Il a accompli le devoir que doit accomplir une créature de Dieu, a donné l’exemple et a servi de modèle pour tous ceux que Dieu souhaite sauver. Ainsi, il a permis aux gens de voir qu’il est tout à fait possible de triompher de Satan en se fiant à Lui. Et pour Dieu, quelle était la valeur de Job ? Pour Lui, la valeur de la vie de Job réside dans sa capacité à Le craindre, à L’adorer, à témoigner de Ses actes et à les louer, Lui apportant du réconfort et quelque chose dont Il peut jouir. Pour Lui, la valeur de la vie de Job se trouvait aussi dans la façon dont, avant sa mort, il avait subi des épreuves, avait triomphé de Satan et Lui avait rendu un témoignage retentissant devant lui et les gens du monde, de sorte que Dieu gagne de la gloire parmi les hommes, réconfortant Son cœur et permettant à Son cœur désireux d’observer un résultat et de voir de l’espoir. Son témoignage a créé un précédent concernant la capacité à tenir bon dans son témoignage pour Dieu et le pouvoir de couvrir Satan de honte en Son nom, dans Son œuvre de gestion de l’humanité. N’est-ce pas là la valeur de la vie de Job ? Job a apporté du réconfort au cœur de Dieu, il Lui a donné un avant-goût du plaisir de gagner de la gloire et a fourni un merveilleux début à Son plan de gestion. Et dès lors, le nom de Job est devenu un symbole de Dieu gagnant de la gloire et un signe que l’humanité a triomphé de Satan. Le vécu de Job et son triomphe remarquable de Satan seront toujours chéris par Dieu. Son intégrité, sa droiture et sa crainte de Dieu seront vénérées et imitées par les générations à venir. Il sera pour toujours chéri par Dieu comme une perle exemplaire et lumineuse, et il est aussi digne d’être chéri par l’homme !
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 61)
Les règles de l’ère de la Loi
Les dix commandements
Les principes de construction des autels
Les règles pour le traitement des serviteurs
Les règles concernant le vol et le dédommagement
L’observation de l’année sabbatique et des trois fêtes
Les règles sur le jour du sabbat
Les règles pour les offrandes
Les holocaustes
Les offrandes de gâteaux
Les offrandes d’actions de grâces
Le sacrifice d’expiation
Le sacrifice de culpabilité
Les règles pour les offrandes des prêtres (Aaron et ses fils reçoivent l’ordre de se conformer)
Les holocaustes des sacrificateurs
Les offrandes de gâteaux des sacrificateurs
Les sacrifices d’expiation des sacrificateurs
Le sacrifice de culpabilité des sacrificateurs
Les offrandes d’action de grâces des sacrificateurs
Les règles sur la consommation des offrandes par les sacrificateurs
Les animaux purs et impurs (ceux qui peuvent et ne peuvent pas être mangés)
Les règles sur la purification des femmes après l’enfantement
Les critères pour l’examen de la lèpre
Les règles pour ceux qui ont été guéris de la lèpre
Les règles pour le nettoyage des maisons infectées
Les règles pour ceux qui souffrent d’écoulements anormaux
Le Jour de l’Expiation qui doit être observé une fois par an
Les règles pour l’immolation du bétail et des agneaux
L’interdiction de suivre les pratiques détestables des païens (ne pas commettre l’inceste, etc.)
Les règles qui doivent être suivies par le peuple (« Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel » [Lévitique 19:2])
L’exécution de ceux qui sacrifient leurs enfants à Moloc
Les règles sur le châtiment pour le crime d’adultère
Les règles qui devraient être observées par les sacrificateurs (les règles pour leur comportement quotidien, les règles pour la consommation de choses saintes, les règles pour faire des offrandes, etc.)
Les fêtes qui devraient être observées (le jour du sabbat, la Pâque, la Pentecôte, le Jour d’Expiation, etc.)
Autres règles (brûler les lampes, l’année du jubilé, la rédemption de la terre, faire des vœux, l’offrande de la dîme, etc.)
Les règles de l’ère de la Loi sont la preuve réelle de la direction de toute l’humanité par Dieu
Vous avez lu ces règles et ces principes de l’ère de la Loi, n’est-ce pas ? Les règles couvrent-elles un large éventail de domaines ? D’abord, elles couvrent les dix commandements, puis les règles sur la construction des autels, etc. Ces dernières sont suivies par les règles pour observer le sabbat et les trois fêtes, après quoi viennent les règles pour les offrandes. Avez-vous vu combien de types d’offrandes il y a ? Il y a les holocaustes, les offrandes de gâteaux, les offrandes d’actions de grâces, les offrandes d’expiation, etc. Elles sont suivies de règles pour les offrandes des sacrificateurs, notamment les holocaustes, les offrandes de gâteaux des sacrificateurs et d’autres sortes d’offrandes. Les huitièmes règles concernent la consommation des offrandes par les sacrificateurs. Ensuite, il y a les règles sur ce que les gens devraient respecter durant leur vie. Il y a des stipulations pour de nombreux aspects de la vie des gens, comme les règles sur ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas manger, sur la purification des femmes après l’enfantement et sur ceux qui ont été guéris de la lèpre. Dans ces règles, Dieu va jusqu’à parler de la maladie, et il y a même des règles pour l’immolation des agneaux et du bétail, etc. Les agneaux et le bétail ont été créés par Dieu, et tu devrais les immoler comme Dieu te le dit ; les paroles de Dieu sont indubitablement raisonnables. Il est incontestablement juste d’agir comme Dieu l’a décrété, et c’est sûrement bénéfique aux gens ! Il y a aussi des fêtes et des règles à observer, comme le jour du sabbat, la Pâque, et plus encore. Dieu a parlé de tout cela. Regardons les dernières : d’autres règles – brûler les lampes, l’année du jubilé, la rédemption de la terre, les vœux, l’offrande de la dîme, etc. Ces règles ne recouvrent-elles pas un grand nombre de domaines ? La première chose dont on parle est la question des offrandes des gens, puis il y a des règles sur le vol et la compensation, ainsi que sur l’observation du jour du sabbat… ; chacun des détails de la vie est impliqué. Autrement dit, lorsque Dieu a commencé l’œuvre officielle de Son plan de gestion, Il a établi beaucoup de règles que l’homme devrait suivre. Ces règles avaient le but de permettre à l’homme de mener la vie normale d’un homme sur terre, une vie normale d’un homme qui est inséparable de Dieu et de Sa direction. Dieu a d’abord dit à l’homme comment construire des autels, comment installer les autels. Après cela, Il a dit à l’homme comment faire des offrandes et a établi comment l’homme devait vivre – ce à quoi il devait prêter attention dans la vie, ce qu’il devait respecter, ce qu’il devait et ne devait pas faire. Ce que Dieu a établi pour l’homme était global, et avec ces coutumes, ces règles et ces principes, Il établit les normes pour le comportement des gens, guida leur vie, guida leur initiation aux lois de Dieu, les guida à se présenter devant l’autel de Dieu, les guida dans leur vie, parmi toutes les choses que Dieu avait réalisées pour l’homme, afin qu’elle ait de l’ordre, de la régularité et de la modération. Dieu a d’abord utilisé ces règles et principes simples pour fixer des limites à l’homme, de sorte que sur terre l’homme aurait une vie normale d’adoration de Dieu, aurait la vie normale d’un homme ; tel est le contenu spécifique du début de Son plan de gestion de six mille ans. Les règles et les lois couvrent un contenu très large, elles sont les spécificités de la direction de l’humanité par Dieu à l’ère de la Loi, elles devaient être acceptées et honorées par les gens qui sont venus avant l’ère de la Loi, elles sont un compte-rendu de l’œuvre faite par Dieu pendant l’ère de la Loi, et elles sont une preuve réelle de la direction et des conseils de Dieu pour toute l’humanité.
L’humanité est éternellement inséparable des enseignements et des apports de Dieu
Dans ces règles, nous voyons que l’attitude de Dieu envers Son œuvre, envers Sa gestion et envers l’humanité est sérieuse, consciencieuse, rigoureuse et responsable. Il accomplit l’œuvre qu’Il doit faire parmi les hommes selon Ses étapes, sans la moindre incohérence. Il prononce les paroles qu’Il doit dire à l’humanité, sans la moindre erreur ni omission. Ainsi, Il permet à l’homme de voir qu’il est inséparable de la direction de Dieu et lui montre à quel point tout ce que Dieu fait et dit est important pour l’humanité. Peu importe à quoi ressemble l’homme à l’ère suivante, au tout début – pendant l’ère de la Loi –, Dieu a fait ces choses simples. Pour Dieu, les concepts que les gens avaient de Dieu, du monde et de l’humanité dans cette ère étaient abstraits et opaques, et même s’ils avaient des idées et des intentions conscientes, toutes étaient obscures et incorrectes, et donc les hommes étaient inséparables des enseignements et des apports de Dieu pour eux. Au tout début, l’humanité ne savait rien. Dieu dut donc commencer à enseigner aux hommes les principes de survie les plus superficiels et les plus élémentaires selon les règles nécessaires à la vie, imprégnant petit à petit le cœur de l’homme de ces choses. À travers ces règles, qui étaient formées de paroles et à travers ces lois, Il donna à l’homme une compréhension graduelle de Lui-même, une compréhension graduelles de Sa direction, ainsi qu’un concept de base de la relation entre l’homme et Lui. Après avoir obtenu ces effets, Dieu put alors, petit à petit, réaliser l’œuvre qu’Il ferait plus tard. Ainsi, ces règles et l’œuvre accomplie par Dieu pendant l’ère de la Loi sont le fondement de Son œuvre pour sauver l’humanité, et la première étape de Son œuvre dans Son plan de gestion. Bien que Dieu ait parlé à Adam, à Ève et à leurs descendants avant l’œuvre de l’ère de la Loi, ces ordres et ces enseignements n’étaient pas si systématiques ou spécifiques qu’ils devaient être donnés un par un à l’homme, ils n’étaient pas écrits et ils ne sont pas devenus des règles. C’est parce qu’à ce moment-là, le plan de Dieu n’était pas allé aussi loin : ce n’est que lorsqu’Il a conduit l’homme à cette étape qu’Il a pu commencer à parler de ces règles de l’ère de la Loi et commencer à faire en sorte que l’homme les suive. C’était un processus nécessaire et le résultat était inévitable. Ces simples règles et coutumes montrent à l’homme les étapes de l’œuvre de gestion de Dieu et la sagesse de Dieu révélées dans Son plan de gestion. Dieu sait quel contenu et quels moyens employer pour commencer, quels moyens employer pour continuer et quels moyens employer pour finir afin qu’Il puisse gagner un groupe d’hommes qui témoignent de Lui, qui soient en accord avec Lui. Il sait ce qu’il y a dans l’homme et ce qui lui manque. Il sait ce qu’Il doit fournir à l’homme, comment Il doit le conduire et aussi ce que l’homme doit faire et ne pas faire. L’homme est comme une marionnette : même s’il n’avait aucune compréhension de la volonté de Dieu, il n’a pas pu s’empêcher d’être conduit par l’œuvre de gestion de Dieu, étape par étape, jusqu’à aujourd’hui. Le cœur de Dieu n’était pas indécis concernant ce qu’Il devait faire ; il y avait dans Son cœur un plan très clair et très exact, et Il accomplissait l’œuvre qu’Il souhaitait faire selon Ses étapes et Son plan, progressant du superficiel au profond. Même s’Il n’a pas indiqué l’œuvre qu’Il devait faire plus tard, Son œuvre subséquente continua à être accomplie et à progresser en stricte conformité à Son plan, ce qui est une manifestation de ce que Dieu a et est, et est aussi l’autorité de Dieu. Peu importe quelle étape de Son plan de gestion Il réalise, Son tempérament et Son essence Le représentent. Cela est absolument vrai. Indépendamment de l’ère ou de l’étape de l’œuvre, certaines choses ne changeront jamais : le genre de personnes que Dieu aime ou déteste, Son tempérament et tout ce qu’il a et est. Même si les règles et principes que Dieu a instaurés pendant Son œuvre de l’ère de la Loi semblent très simples et superficiels aux gens d’aujourd’hui, et même s’ils sont faciles à comprendre et à réaliser, il y a toujours la sagesse de Dieu en eux et il y a toujours le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Car dans ces règles apparemment simples sont exprimées la responsabilité et l’attention de Dieu envers l’humanité et l’essence exquise de Ses pensées, permettant à l’homme de vraiment réaliser le fait que Dieu règne sur toutes choses et que toutes choses sont contrôlées par Sa main. Peu importe le nombre de connaissances que l’humanité acquiert, de théories ou de mystères que qu’elle comprend, rien de tout cela ne peut remplacer ce qu’Il lui apporte et la direction qu’Il lui donne. L’humanité sera toujours inséparable de la direction de Dieu et de l’œuvre personnelle de Dieu. Telle est la relation inséparable entre l’homme et Dieu. Peu importe que Dieu te donne un commandement ou une règle, ou qu’Il te fournisse la vérité pour comprendre Sa volonté, peu importe ce qu’Il fasse, le but de Dieu est de guider l’homme vers un beau lendemain. Les paroles prononcées par Dieu et l’œuvre qu’Il accomplit sont à la fois la révélation d’un aspect de Son essence et la révélation d’un aspect de Son tempérament et de Sa sagesse, elles sont une étape indispensable de Son plan de gestion. Cela ne doit pas être négligé ! La volonté de Dieu est dans tout ce qu’Il fait ; Dieu ne craint pas les remarques déplacées, Il n’a pas peur des notions ou des pensées de l’homme à Son égard. Il fait simplement Son œuvre et continue Sa gestion conformément à Son plan de gestion, sans contrainte de toute personne, affaire ou objet.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 62)
Retour sur les pensées, idées et actions de Dieu depuis Sa création du monde
Aujourd’hui, nous récapitulerons d’abord les pensées, les idées de Dieu et chacun de Ses gestes depuis Sa création de l’humanité. Nous regarderons l’œuvre qu’Il a accomplie depuis la création du monde jusqu’au commencement officiel de l’ère de la Grâce. Nous pouvons alors découvrir quelles sont les pensées et les idées de Dieu qui sont inconnues à l’homme ; de là, nous pouvons clarifier l’ordre du plan de gestion de Dieu et comprendre précisément le contexte dans lequel Dieu a créé Son œuvre de gestion, son origine et son processus de développement, et aussi comprendre précisément quels résultats Il attend de Son œuvre de gestion, c’est-à-dire le cœur et l’intention de Son œuvre de gestion. Afin de comprendre ces choses, il nous faut retourner à un temps éloigné, calme et silencieux où il n’y avait pas d’humains…
Dieu crée personnellement la première personne vivante
Quand Dieu Se leva de Son lit, la première pensée qu’Il eut fut celle-ci : créer une personne vivante, un véritable humain vivant, quelqu’un avec qui vivre et qui serait Son compagnon de tous les jours. Cette personne pourrait L’écouter et Dieu pourrait Se confier à elle et lui parler. Alors, pour la première fois, Dieu saisit une poignée de terre et l’utilisa pour créer la toute première personne vivante selon l’image qu’Il avait imaginée dans Son esprit, puis Il donna un nom à cette créature vivante : Adam. Une fois que Dieu eut cette personne vivante et qui respirait, que ressentit-Il ? Pour la première fois, Il ressentit la joie d’avoir un être aimé, un compagnon. Il ressentit également pour la première fois la responsabilité d’être un père et la préoccupation qui en découle. Cette personne qui vivait et respirait apporta du bonheur et de la joie à Dieu ; Il Se sentit réconforté pour la première fois. C’était la première chose que Dieu avait faite et qui n’avait pas été accomplie avec Ses pensées ou même Ses paroles, mais avec Ses propres mains. Quand ce genre d’être fait de chair et de sang, une personne qui vivait et respirait avec un corps et une forme et était capable de parler avec Dieu, se tint devant Dieu, Dieu ressentit une sorte de joie qu’Il n’avait jamais éprouvée auparavant. Dieu ressentit vraiment Sa responsabilité et cet être vivant non seulement fit vibrer Son cœur, mais chacun de ses petits gestes Le toucha et Lui réchauffa le cœur. Quand cet être vivant se tint devant Lui, ce fut la première fois que Dieu pensa créer plus de personnes comme celle-là. C’est la série d’événements qui découla de cette première pensée de Dieu. Pour Dieu, tous ces évènements se déroulaient pour la première fois, mais durant ces premiers évènements, peu importe ce qu’Il ressentit à ce moment-là : joie, responsabilité, inquiétude, Il n’avait personne avec qui les partager. À partir de ce moment, Dieu éprouva une solitude et une tristesse qu’Il n’avait jamais connues avant. Il sentit que l’homme ne pouvait pas accepter ou comprendre Son amour et Sa préoccupation ou Ses intentions envers l’homme, alors Il ressentit encore du chagrin et de la douleur dans Son cœur. Bien qu’Il ait fait ces choses pour l’homme, celui-ci n’en était pas conscient et ne le comprit pas. En plus du bonheur, la joie et le réconfort que l’homme Lui apporta furent rapidement accompagnés par Ses premiers sentiments de chagrin et de solitude. Tels étaient les pensées et les sentiments de Dieu à ce moment-là. Tandis que Dieu accomplissait toutes ces choses, Il passait de la joie au chagrin et de la peine à la douleur dans Son cœur, et ces sentiments étaient mêlés d’anxiété. Tout ce qu’Il voulait était de se hâter à faire savoir à cette personne, à cette espèce humaine, ce qu’il y avait dans Son cœur et lui faire comprendre Ses intentions au plus tôt. Alors, ils pourraient devenir Ses fidèles, partager Ses pensées et être en accord avec Sa volonté. Ils n’écouteraient plus simplement Dieu parler tout en restant bouche bée ; ils ne seraient plus ignorants de la façon de se joindre à Dieu dans Son œuvre ; par-dessus tout, ils ne seraient plus indifférents aux exigences de Dieu. Ces premières choses que Dieu réalisa sont très significatives et de grande valeur pour Son plan de gestion et pour les êtres humains aujourd’hui.
Après avoir créé toutes choses et l’humanité, Dieu ne Se reposa pas. Il avait hâte de mener à bien Sa gestion et de gagner les personnes qu’Il aimait tant parmi l’humanité.
Dieu accomplit une série d’œuvres sans précédent autour de l’ère de la Loi
Ensuite, peu de temps après que Dieu créa les êtres humains, la Bible nous apprend qu’il y eut un grand déluge dans le monde entier. Noé est mentionné dans le récit du déluge et on peut dire qu’il fut la première personne à recevoir l’appel de Dieu à travailler avec Lui afin d’accomplir une tâche divine. Bien sûr, c’était aussi la première fois que Dieu avait fait appel à une personne de la terre pour réaliser quelque chose selon Son commandement. Une fois que Noé eut fini de construire l’arche, Dieu inonda la terre pour la première fois. Quand Dieu détruisit la terre par le déluge, c’était la première fois depuis qu’Il avait créé les êtres humains qu’Il ressentait du dégoût à leur égard : c’est ce qui obligea Dieu à prendre cette douloureuse décision de détruire cette espèce humaine à l’aide d’un déluge. Après que le déluge eut détruit la terre, Dieu établit Sa première alliance avec les humains, une alliance pour montrer que jamais plus Il ne détruirait le monde par un déluge. Le signe de cette alliance fut un arc-en-ciel. Ce fut la première alliance de Dieu avec l’humanité, ainsi l’arc-en-ciel fut le premier signe d’une alliance que Dieu donna ; l’arc-en-ciel est une chose réelle, physique, qui existe. C’est l’existence même de l’arc-en-ciel qui fait souvent ressentir à Dieu de la tristesse pour l’espèce humaine antérieure qu’Il a perdue et Lui sert de rappel permanent de ce qui leur est arrivé… Dieu ne voulait pas ralentir Ses pas : Il avait hâte d’accomplir la prochaine étape de Sa gestion. Alors, Dieu choisit Abraham comme Son premier choix pour Son œuvre dans tout Israël. Ce fut aussi la première fois que Dieu sélectionnait un tel candidat. Dieu prit la résolution de commencer Son œuvre de salut de l’humanité par cette personne et de la poursuivre avec ses descendants. Nous pouvons voir dans la Bible que c’est bien ce que Dieu fit avec Abraham. Donc Dieu fit d’Israël la première terre élue et entama Son œuvre de l’ère de la Loi à l’aide de Son peuple élu, les Israélites. Une fois de plus pour la première fois, Dieu transmit aux Israélites les règles et les lois expresses que l’humanité devrait suivre et les leur expliqua en détail. C’était la première fois que Dieu fournissait aux êtres humains de telles règles spécifiques et normatives comme : comment ils devraient offrir des sacrifices, comment ils devraient vivre, ce qu’ils devraient faire et ne pas faire, quels jours et quelles fêtes ils devraient observer et quels principes ils devraient suivre en toute chose. C’était la première fois que Dieu avait donné à l’humanité des règles et des principes normatifs et détaillés sur la manière de mener leur vie.
Chaque fois que Je dis « la première fois », cela fait référence à un type d’œuvre que Dieu n’avait jamais entrepris auparavant. Cela fait référence à une œuvre qui n’existait pas avant et, bien que Dieu ait créé l’humanité et toutes sortes de créatures et de choses vivantes, c’est un type d’œuvre qu’Il n’avait jamais réalisé auparavant. Toute cette œuvre impliquait la gestion de l’humanité par Dieu : tout cela avait trait aux hommes, à Son salut et à Sa gestion des hommes. Après Abraham, Dieu fit de nouveau un choix pour la première fois : Il choisit Job pour être celui qui vivrait sous la loi et qui pourrait résister aux tentations de Satan tout en continuant de craindre Dieu, de s’éloigner du mal et de témoigner pour Dieu. C’était aussi la première fois que Dieu permettait à Satan de tenter une personne et la première fois qu’Il faisait un pari avec Satan. À la fin, pour la première fois, Il eut quelqu’un qui était capable de témoigner pour Lui tout en affrontant Satan, une personne qui pouvait porter témoignage et humilier durement Satan. Depuis que Dieu avait créé le genre humain, c’était la première personne qu’Il avait acquise qui était capable de témoigner pour Lui. Une fois qu’Il avait acquis cet homme, Dieu était même plus impatient de continuer Sa gestion et de passer à l’étape suivante de Son œuvre, préparant l’endroit et le peuple qu’Il choisirait pour l’étape suivante de Son œuvre.
Après que Je vous ai raconté tout cela, avez-vous une véritable compréhension de la volonté de Dieu ? Dieu considère Sa gestion du genre humain, Son salut du genre humain, comme quelque chose de plus important que n’importe quoi d’autre. Il ne fait pas ces choses uniquement avec Son esprit, uniquement avec Ses paroles, et certainement pas avec une attitude désinvolte, Il fait toutes ces choses selon un plan, selon un but, selon des normes et selon Sa volonté. Il est clair que cette œuvre pour sauver l’humanité possède une grande signification à la fois pour Dieu et pour l’homme. Quelle que soit la difficulté de l’œuvre, quelle que soit l’importance des obstacles, quelle que soit la fragilité des humains ou la force de leur rébellion, rien de tout cela n’est difficile pour Dieu. Dieu S’affaire constamment, consacrant Son effort rigoureux et gérant l’œuvre qu’Il veut Lui-même mener à bien. Aussi, Il arrange tout et exerce Sa souveraineté sur tous ces gens sur lesquels Il œuvrera et sur toute l’œuvre qu’Il veut réaliser ; rien de tout cela n’a jamais été fait avant. C’est la première fois que Dieu a utilisé ces méthodes et qu’Il a payé un si grand prix pour ce projet majeur de gestion et de salut du genre humain. Pendant que Dieu accomplit cette œuvre, petit à petit, Il manifeste et révèle sans réserve à l’humanité Son effort rigoureux, ce qu’Il a et est, Sa sagesse et Sa toute-puissance et tout aspect de Son tempérament. Il révèle et exprime tout cela comme Il ne l’a jamais fait avant. Ainsi, dans l’univers entier, à part le peuple que Dieu vise à gérer et sauver, il n’y a jamais eu de créatures si proches de Dieu qui aient eu une relation si intime avec Lui. Dans Son cœur, l’humanité, qu’Il veut gérer et sauver, est très importante ; Il estime cette humanité plus que tout. Même s’Il a payé un grand prix pour elle et même si elle Le blesse et Lui désobéit continuellement, Il ne l’abandonne jamais et continue inlassablement Son œuvre, sans plainte ni regret. C’est parce qu’Il sait que tôt ou tard les hommes s’éveilleront à Son appel et seront émus par Ses paroles, reconnaîtront qu’Il est le Seigneur de la création et retourneront à Ses côtés…
Après avoir entendu tout cela aujourd’hui, vous pouvez penser que tout ce que fait Dieu est très normal. Il semble que les humains ont toujours ressenti un peu des intentions de Dieu pour eux à partir de Ses paroles et de Son œuvre, mais il y a toujours une certaine distance entre leurs sentiments ou leur connaissance et ce que Dieu pense. C’est pourquoi Je crois qu’il est nécessaire de communiquer avec tous les gens de la raison pour laquelle Dieu a créé le genre humain et du contexte derrière Son désir de gagner l’humanité qu’Il espérait gagner. Il est essentiel de partager cela avec tout le monde afin que chacun soit au clair et le comprenne dans son cœur. Parce que chaque pensée et idée de Dieu, chaque étape et période de Son œuvre correspondent et sont intimement liées à l’ensemble de l’œuvre de Sa gestion, donc quand tu comprends les pensées, les idées de Dieu et Sa volonté dans chaque étape de Son œuvre, cela revient à comprendre comment l’œuvre de Son plan de gestion est apparue. C’est sur cette fondation que ta compréhension de Dieu se précise. Bien que tout ce que Dieu a fait quand Il créa d’abord le monde, ce que J’ai mentionné précédemment, soit pour les gens seulement une « information » qui semble inadéquate dans la poursuite de la vérité, au fil de ton expérience viendra cependant un jour où tu ne penseras pas qu’il s’agisse de quelque chose d’aussi simple que quelques bribes d’informations ni d’aussi simple que certains mystères. Tandis que ta vie progresse, une fois que Dieu aura un peu de place dans ton cœur ou que tu comprendras plus précisément et profondément Sa volonté, alors tu saisiras véritablement l’importance et la nécessité de ce dont Je parle aujourd’hui. Peu importe dans quelle mesure vous acceptez cela maintenant, il est tout de même nécessaire que vous compreniez et sachiez ces choses. Quand Dieu fait quelque chose, lorsqu’Il accomplit Son œuvre, peu importe si c’est avec Ses idées ou avec Ses propres mains, peu importe si c’est la première fois qu’Il le fait ou la dernière, en définitive Dieu a un plan et Ses intentions et Ses pensées sont dans tout ce qu’Il fait. Ces intentions et ces pensées représentent le tempérament de Dieu et elles expriment ce qu’Il a et est. Chaque personne doit comprendre ces deux choses : le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Une fois que quelqu’un comprend Son tempérament et ce qu’Il a et est, il peut comprendre progressivement pourquoi Dieu fait ce qu’Il fait et dit ce qu’Il dit. À partir de cela, ils peuvent ensuite avoir plus de foi pour suivre Dieu, pour chercher la vérité et un changement dans leur tempérament. Autrement dit, l’entendement de Dieu par l’homme et sa foi en Dieu sont inséparables.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 63)
Si ce que les gens acquièrent comme savoir et ce qu’ils en arrivent à comprendre est le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, alors ce qu’ils gagnent, ce sera la vie qui provient de Dieu. Une fois que cette vie aura été marquée à l’intérieur de toi, ta crainte de Dieu deviendra de plus en plus grande. C’est un gain qui vient très naturellement. Si tu ne veux pas comprendre ou connaître le tempérament de Dieu ou Son essence, si tu ne veux même pas t’interroger ou te concentrer sur ces choses, Je peux te dire avec certitude que la façon avec laquelle tu es actuellement en train de développer ta foi en Dieu ne te permettra jamais de satisfaire Sa volonté ou de gagner Son estime. Plus que cela, tu ne pourras jamais vraiment atteindre le salut ; ce sont les ultimes conséquences. Quand les gens ne comprennent pas Dieu et ne connaissent pas Son tempérament, leur cœur ne peut jamais véritablement s’ouvrir à Lui. Une fois qu’ils auront compris Dieu, ils commenceront à apprécier et à savourer avec foi et intérêt ce qu’il y a dans Son cœur. Quand tu apprécieras et savoureras ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, ton cœur progressivement, peu à peu, s’ouvrira à Lui. Quand ton cœur s’ouvrira à Lui, tu sentiras à quel point tes échanges, tes demandes, ainsi que tes désirs extravagants étaient honteux et méprisables. Quand ton cœur s’ouvrira véritablement à Dieu, tu verras que Son cœur est un monde infini et tu pénètreras dans un domaine que tu n’as jamais connu. Dans ce domaine il n’y a pas de déception, pas de roublardise, pas de noirceur et le mal y est absent. Il n’y a que sincérité et loyauté, lumière et droiture, vertu et bienveillance. Il est plein d’amour et d’attention, de compassion et de tolérance et ainsi tu ressens le bonheur et la joie d’être en vie. Ces choses sont ce que Dieu te révèlera quand tu Lui ouvriras ton cœur. Ce monde infini est plein de sagesse de Dieu et plein de Son omnipotence ; il est aussi plein de Son amour et de Son autorité. Là, tu peux voir chaque aspect de ce que Dieu a et est, ce qui Lui donne de la joie, pourquoi Il S’inquiète et pourquoi Il devient triste, pourquoi Il Se met en colère… C’est ce que chacun peut constater quand il ouvre son cœur et permet à Dieu d’y pénétrer. Dieu peut uniquement entrer dans ton cœur si tu le Lui ouvres. Tu ne peux voir ce que Dieu a et est et tu ne peux comprendre Ses intentions pour toi que s’Il est entré dans ton cœur. À ce moment-là, tu découvriras que tout ce qui concerne Dieu est si précieux et tout ce qu’Il a et est vaut d’être chéri. Comparés à cela, les gens qui t’entourent, les objets et les évènements de ta vie, même les êtres que tu aimes, ton conjoint et les choses que tu apprécies méritent à peine d’être mentionnés. Tout cela est si petit et vulgaire ; tu sentiras que les objets matériels ne pourront plus t’attirer ou que les objets matériels ne pourront plus jamais te séduire et te faire dépenser des sommes folles pour eux. Empreint de l’humilité de Dieu, tu verras Sa grandeur et Sa suprématie. En plus, dans quelque chose qu’Il a fait et qu’avant, tu croyais insignifiant, tu verras Sa sagesse infinie et Sa tolérance, Sa patience, Son indulgence et Sa compréhension de toi. Cela provoquera en toi une adoration pour Lui. Ce jour-là, tu comprendras que l’humanité vit dans un monde répugnant, que les personnes qui sont à tes côtés et que les choses qui surviennent dans ta vie, même ceux que tu aimes, leur amour pour toi et leur soi-disant préoccupation ou inquiétude pour toi ne méritent même pas d’être mentionnés. Seul Dieu est ton bien-aimé et c’est uniquement Dieu que tu chéris le plus. Quand ce jour viendra, Je crois que certaines personnes diront : « L’amour de Dieu est si grand et Son essence tellement sacrée. En Dieu il n’y a pas de roublardise, pas de mal, pas d’envie, pas de discorde, mais seulement droiture et authenticité ; tout ce que Dieu a et est devrait être désiré par les humains. Les humains devraient s’efforcer d’atteindre cela et y aspirer. » Sur quoi est basée la capacité du genre humain d’atteindre cela ? Sur la compréhension humaine du tempérament de Dieu et de Son essence. Ainsi l’entendement du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est constitue une leçon de vie pour chacun ; c’est un objectif de vie poursuivi par chaque personne qui aspire à changer son tempérament et à connaître Dieu.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 64)
La première fois que Dieu S’est fait chair pour œuvrer
Si nous voulons comprendre davantage ce que Dieu a et est, nous ne pouvons pas nous arrêter à l’Ancien Testament ou à l’ère de la Loi : il nous faut accompagner les pas de Dieu au cours de Son œuvre. Ainsi, lorsque Dieu acheva l’ère de la Loi et commença l’ère de la Grâce, Il laissa nos propres pas Le suivre et entrer dans l’ère de la Grâce – une ère empreinte de grâce et de rédemption. Dans cette ère, Dieu a de nouveau fait quelque chose de très important qui n’avait jamais été fait auparavant. L’œuvre de cette nouvelle ère pour Dieu et l’humanité fut un nouveau point de départ, un point de départ qui était, une fois encore, une nouvelle œuvre faite par Dieu qui n’avait jamais été accomplie auparavant. Cette nouvelle œuvre était sans précédent, c’était quelque chose qui dépassait les pouvoirs de l’imagination des humains et de toutes les créatures. C’est quelque chose qui est maintenant bien connu de tout le monde : pour la première fois, Dieu devenait un être humain et, pour la première fois, Il commençait une nouvelle œuvre sous la forme d’un humain, avec l’identité d’un humain. Cette nouvelle œuvre signifiait que Dieu avait accompli Son œuvre à l’ère de la Loi et qu’Il ne ferait ou ne dirait plus quoi que ce soit conformément à la loi. Il ne dirait ou ne ferait plus quoi que ce soit au regard de la loi ou selon les principes et les règles de la loi. Cela signifie que toute Son œuvre basée sur la loi était arrêtée pour toujours et ne serait pas poursuivie, car Dieu voulait entamer une nouvelle œuvre et faire de nouvelles choses, et Son plan une fois encore avait un nouveau point de départ. Ainsi, Dieu devait conduire l’humanité dans la prochaine ère.
Que cela fût une nouvelle heureuse ou inquiétante pour les humains dépendait de l’essence de chaque personne. On pourrait dire que, pour certains, ce ne fut pas une heureuse nouvelle, mais que ce fut une nouvelle inquiétante, car lorsque Dieu commença Sa nouvelle œuvre, ces personnes qui suivaient seulement les lois et les règles, qui respectaient seulement les doctrines, mais ne craignaient pas Dieu, avaient tendance à utiliser l’ancienne œuvre de Dieu pour condamner Sa nouvelle œuvre. Pour ces gens, c’était une nouvelle inquiétante. Mais pour ceux qui étaient innocents et ouverts, sincères avec Dieu, désireux de recevoir Sa rédemption, la première incarnation de Dieu constitua une nouvelle heureuse. Car depuis que les humains existent, c’était la première fois que Dieu apparaissait et vivait parmi le genre humain dans une forme qui n’était pas celle de l’Esprit ; cette fois, Il est né d’un être humain et a vécu parmi les gens comme le Fils de l’homme et a travaillé au milieu d’eux. Cette « première fois » a brisé les notions du peuple et se situait également au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer. De plus, tous les fidèles de Dieu obtinrent un bénéfice tangible. Non seulement Dieu termina l’ère ancienne, mais Il abandonna aussi Ses vieilles méthodes de travail et Son ancien style. Il ne demanda plus à Ses messagers de transmettre Sa volonté, Il ne Se camoufla plus dans les nuages et n’apparut plus ni ne parla aux humains de façon autoritaire et par le « tonnerre ». Comme rien d’autre auparavant, à l’aide d’une méthode inimaginable pour les humains au point qu’il leur était difficile de comprendre ou d’accepter qu’Il devienne chair, Il devint le Fils de l’homme pour commencer l’œuvre de cette ère. Cet acte de Dieu prit l’humanité totalement au dépourvu ; les hommes en ont été confus, car Dieu, une fois de plus, avait entamé une nouvelle œuvre qu’Il n’avait jamais faite avant.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 65)
Jésus cueille les épis de blé pour manger le jour du sabbat
Matthieu 12:1 : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »
Le Fils de l’homme est maître du sabbat
Matthieu 12:6-8 : « Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Examinons d’abord ce passage : « En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. »
Pourquoi avons-nous sélectionné ce passage ? Quel rapport a-t-il avec le tempérament de Dieu ? Dans ce texte, la première chose que nous apprenons, c’est que c’était le jour du sabbat, mais le Seigneur Jésus sortit et conduisit Ses disciples dans les champs de blé. Ce qui est encore plus « perfide », c’est qu’ils « se mirent à arracher des épis et à manger ». À l’ère de la Loi, les lois de l’Éternel stipulaient que les gens ne devaient pas sortir nonchalamment et participer à des activités pendant le sabbat. Beaucoup de choses étaient interdites durant le sabbat. Cette démarche de la part du Seigneur Jésus était déconcertante pour ceux qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps et cela provoqua même la critique. Pour ce qui est de leur confusion et de la manière avec laquelle ils parlèrent de ce que Jésus avait fait, nous mettrons cela de côté pour le moment et discuterons d’abord de la raison pour laquelle le Seigneur Jésus choisit de faire cela, et ce, le jour du sabbat, et de ce qu’Il voulait dire, par cette action, aux gens qui vivaient sous la loi. Tel est le rapport entre ce passage et le tempérament de Dieu dont Je veux parler.
Quand le Seigneur Jésus vint, Il utilisa Ses actions concrètes pour dire au peuple que Dieu avait quitté l’ère de la Loi et avait commencé une nouvelle œuvre qui n’exigeait pas le respect du sabbat. Quand Dieu sortit des confins du jour du sabbat, c’était seulement un avant-goût de Sa nouvelle œuvre ; Son œuvre réelle et magnifique restait à venir. Lorsque le Seigneur Jésus entama Son œuvre, Il avait déjà laissé derrière Lui les « chaînes » de l’ère de la Loi et avait brisé les règles et les principes de cette ère. En Lui, il n’y avait plus aucune trace de quoi que ce soit lié à la loi ; Il S’en était complètement libéré et ne la suivait plus ; Il n’exigeait plus que l’humanité la respecte. Donc ici, tu vois que le Seigneur Jésus marche à travers les champs de blé le jour du sabbat et que le Seigneur ne Se reposait pas ; Il travaillait à l’extérieur sans Se reposer. Cet acte de Sa part fut un choc pour les notions des gens et leur indiqua qu’Il ne vivait plus en accord avec la loi, qu’Il avait abandonné les confins du sabbat et qu’Il apparaissait en face et au milieu de l’humanité avec une nouvelle image, une nouvelle façon d’œuvrer. Cette action de Sa part disait au peuple qu’Il avait apporté une nouvelle œuvre, une œuvre qui commençait par sortir de la loi et s’écarter du sabbat. Quand Dieu entama Sa nouvelle œuvre, Il ne Se cramponna plus au passé et Il ne Se sentit plus concerné par les règles de l’ère de la Loi ni par Son œuvre de l’ère précédente. Au contraire, le jour du sabbat, Il travaillait comme tous les autres jours, et quand Ses disciples eurent faim pendant le sabbat, ils purent cueillir les épis de blé pour manger. Ceci paraissait très normal aux yeux de Dieu. Pour Dieu, il est permis d’avoir un nouveau début pendant la majeure partie de la nouvelle œuvre qu’Il veut faire et les nouvelles paroles qu’Il veut dire. Une fois qu’Il commence quelque chose, Il ne mentionne plus Son œuvre antérieure ni ne la poursuivit. Parce que Dieu détient Ses principes dans Son œuvre, quand Il décide de commencer une nouvelle œuvre, c’est quand Il veut impliquer le genre humain dans une nouvelle étape de Son œuvre et quand Son œuvre entrera dans une phase supérieure. Si le peuple continue d’agir selon les vieux énoncés ou les vieilles règles et continue de s’y accrocher, Il ne Se rappellera pas cela et ne l’approuvera pas. C’est parce qu’Il a déjà entamé une nouvelle œuvre et est entré dans une nouvelle phase de Son œuvre. Quand Il initie Sa nouvelle œuvre, Il apparaît à l’humanité avec une image totalement nouvelle, depuis un angle complètement différent et d’une manière parfaitement inhabituelle afin que le peuple puisse distinguer différents aspects de Son tempérament et de ce qu’Il a et est. C’est l’un de Ses objectifs dans Sa nouvelle œuvre. Dieu ne S’accroche pas aux choses passées ou n’emprunte pas de chemins battus ; quand Il travaille et qu’Il S’exprime, Il n’est pas aussi inaccessible que les gens l’imaginent. Avec Dieu, tout est liberté et émancipation, il n’y a pas d’interdiction, pas de contrainte, ce qu’Il apporte à l’humanité n’est que liberté et libération. Il est un Dieu vivant, un Dieu qui réellement, véritablement existe. Il n’est pas une marionnette ou un personnage d’argile et Il est totalement différent des idoles que les gens adulent et vénèrent. Il est vivant et vif, ce que Ses paroles et Son œuvre apportent à l’humanité n’est que vie et lumière, liberté et libération, parce qu’Il détient la vérité, la vie et le chemin. Il n’est limité par rien dans Son œuvre. Peu importe ce que disent les gens et peu importe comment ils voient ou évaluent Sa nouvelle œuvre, Il accomplira Son œuvre sans état d’âme. Il ne S’inquiètera des notions de personne, ni des doigts réprobateurs quant à Son œuvre ou Ses paroles, ni même de la forte opposition et de la résistance à Sa nouvelle œuvre. Personne parmi toute la création ne peut utiliser la raison humaine ou l’imagination humaine, la connaissance ou la moralité pour mesurer ou définir ce que Dieu fait, pour discréditer, interrompre ou saboter Son œuvre. Il n’y a pas d’interdiction dans Son œuvre et dans ce qu’Il fait, et ce ne sera entravé par aucun homme, aucun événement ou aucune chose, et ne sera pas non plus freiné par des forces hostiles. Pour ce qui concerne Sa nouvelle œuvre, Il est un roi éternellement victorieux ; toute force hostile, toute hérésie, toute tromperie de la part du genre humain, tout cela est écrasé sous Sa botte. Peu importe quelle nouvelle étape de Son œuvre Il accomplit, elle sera à coup sûr développée et répandue dans l’humanité, et elle sera à coup sûr menée à bien librement à travers l’univers entier jusqu’à ce que Sa grande œuvre soit achevée. C’est la toute-puissance et la sagesse de Dieu, Son autorité et Son pouvoir. Ainsi, le Seigneur Jésus pouvait aller et travailler ouvertement le jour du sabbat, car dans Son cœur il n’y avait pas de règles ni de connaissance ou de doctrine humaine. Ce qu’Il possédait était la nouvelle œuvre de Dieu et Son chemin, et Son œuvre était le chemin pour libérer l’humanité, la relâcher, lui permettre d’exister dans la lumière et de vivre. En même temps, ceux qui vénèrent les idoles ou de faux dieux vivent chaque jour ligotés par Satan, limités par toute sorte de règles et de tabous – aujourd’hui une chose est interdite, demain une autre –, il n’y a pas de liberté dans leur vie. Ils sont comme des prisonniers enchainés, menant leur vie sans joie qui vaille la peine d’être mentionnée. Que représente « l’interdiction » ? Elle représente les contraintes, les attaches et le mal. Dès qu’une personne vénère une idole, elle adore un faux dieu, un esprit du mal. L’interdiction accompagne ce genre d’activités. Tu ne peux pas manger ceci ou cela, aujourd’hui tu ne peux pas sortir, demain tu n’as pas le droit de cuisiner, le lendemain tu ne peux pas déménager dans une nouvelle maison, les mariages et les funérailles doivent être réservés à certains jours, et même la naissance d’un enfant. Comment cela s’appelle-t-il ? Cela s’appelle interdiction ; c’est l’asservissement du genre humain et ce sont les chaînes de Satan et des esprits du mal qui le contrôlent et répriment le cœur et le corps des êtres humains. Ces interdictions font-elles partie de Dieu ? Quand on parle de la sainteté de Dieu, tu devrais d’abord réfléchir à ceci : avec Dieu, il n’y a aucune interdiction. Ses paroles et Son œuvre suivent des principes, mais il n’y a pas d’interdictions, car Dieu Lui-même est la vérité, le chemin et la vie.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 66)
« Or, je vous le dis, il y a ici quelqu’un de plus grand que le temple. Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Matthieu 12:6-8). Que signifie le mot « temple » ici ? Pour le dire simplement, « temple » désigne un édifice haut et magnifique et, à l’époque de l’ère de la Loi, le temple était un lieu où les prêtres vénéraient Dieu. Quand le Seigneur Jésus a dit : « il y a ici quelqu’un de plus grand que le temple », que représente « quelqu’un » ? Clairement, « quelqu’un » représente le Seigneur Jésus dans la chair, car Lui seul était plus grand que le temple. Qu’est-ce que ces mots disaient au peuple ? Ils disaient au peuple de sortir du temple. Dieu en était déjà sorti et n’y travaillait plus, par conséquent le peuple devait suivre les pas de Dieu en dehors du temple et suivre Ses pas dans Sa nouvelle œuvre. Le Seigneur Jésus disait cela, car, à l’époque de l’ère de la Loi, le peuple en était venu à considérer le temple comme plus grand que Dieu Lui-même. C’est-à-dire que les gens vénéraient le temple au lieu de vénérer Dieu, aussi le Seigneur Jésus les avertit de ne pas adorer les idoles, mais plutôt de vénérer Dieu, car Il est suprême. Alors Il dit : « Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. » Il est évident qu’aux yeux du Seigneur Jésus, la plupart des gens vivant sous la loi n’adoraient plus l’Éternel, mais ils ne faisaient qu’offrir mécaniquement des sacrifices et le Seigneur Jésus déclara que cela constituait une adoration d’idoles. Ces adorateurs d’idoles voyaient le temple comme quelque chose de plus grand et de plus élevé que Dieu. Dans leur cœur il n’y avait que le temple, pas Dieu, et s’ils perdaient le temple, ils perdaient leur demeure. Sans le temple, ils n’avaient aucun lieu d’adoration et ne pouvaient pas accomplir leurs sacrifices. Leur soi-disant « demeure » est l’endroit où ils utilisaient le faux prétexte d’adorer l’Éternel pour pouvoir rester dans le temple et gérer leurs propres affaires. Leurs soi-disant « sacrifices » ne leur servaient qu’à mener à bien leurs accords honteux tout en prétendant s’occuper du service du temple. C’était la raison pour laquelle les gens de ce temps-là considéraient le temple comme plus grand que Dieu. Le Seigneur Jésus prononça ces paroles en guise d’avertissement parce qu’ils utilisaient le temple comme un camouflage et les sacrifices comme prétextes pour tromper les gens et tromper Dieu. Si vous appliquez ces mots au présent, ils sont toujours aussi justes et pertinents. Bien que les gens aujourd’hui aient fait l’expérience d’une œuvre de Dieu différente de celle des gens de l’ère de la Loi, leurs nature et essence restent les même. Dans le contexte de l’œuvre d’aujourd’hui, les gens feront toujours le même genre de choses que représentent les mots : « le temple est plus grand que Dieu ». Par exemple, les gens voient l’accomplissement de leur devoir comme leur travail ; ils voient le témoignage de Dieu et le combat contre le grand dragon rouge comme des mouvements politiques pour la défense des droits de l’homme, pour la démocratie et la liberté ; ils transforment leur devoir d’utiliser leurs talents en une carrière, mais ils traitent craindre Dieu et s’éloigner du mal comme un simple fragment de doctrine religieuse à respecter et ainsi de suite. Ces comportements ne sont-ils pas essentiellement la même chose que « le temple est plus grand que Dieu » ? La différence, c’est qu’il y a deux mille ans, les gens menaient leurs affaires personnelles dans le temple physique, alors qu’aujourd’hui ils les mènent dans des temples virtuels. Ces gens qui chérissent les règles les voient plus grandes que Dieu, ces gens qui aiment le statut le voient plus grand que Dieu, ceux qui aiment leur carrière la voient plus grande que Dieu et ainsi de suite : toutes leurs expressions Me conduisent à dire : « En paroles, les gens vénèrent Dieu comme le plus grand, mais à leurs yeux tout est plus grand que Dieu. » C’est parce que dès que les gens, au cours de leur cheminement vers Dieu, trouvent une occasion d’exprimer leurs talents ou de mener à bien leurs affaires ou leur carrière, ils se distancent de Dieu et se jettent dans la carrière qu’ils aiment. Quant à ce que Dieu leur a confié et Sa volonté, ces aspects ont été écartés depuis longtemps. Quelle est la différence entre l’état de ces personnes et celles qui menaient leurs affaires dans le temple il y a deux mille ans ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 67)
La phrase « le Fils de l’homme est maître du sabbat » veut dire que rien au sujet de Dieu n’est de nature matérielle et, bien que Dieu puisse subvenir à tous tes besoins matériels, une fois que ceux-ci ont été comblés, la satisfaction que tu en tires peut-elle remplacer ta poursuite de la vérité ? C’est clairement impossible ! Le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est, ce sur quoi nous avons échangé, sont tous deux la vérité. Sa valeur ne peut être comparée à aucun objet matériel, quelle que soit sa valeur, et elle ne peut pas non plus être quantifiée en termes d’argent, car il ne s’agit pas d’un objet matériel et il comble les besoins du cœur de chacun. Pour chaque personne, la valeur de ces vérités intangibles devrait être plus grande que celle de n’importe quelle chose matérielle que tu pourrais chérir, n’est-ce pas ? Cette affirmation est quelque chose sur laquelle vous auriez besoin de vous attarder. Le point clef de ce que J’ai dit est que ce que Dieu a et est et toute chose au sujet de Dieu constituent l’aspect le plus important pour chacun et que cela ne peut être remplacé par un objet matériel. Je te donne un exemple : quand tu as faim, tu as besoin de nourriture. Celle-ci peut être plus ou moins bonne, plus ou moins insatisfaisante, mais aussi longtemps que tu es rassasié, cette sensation désagréable de faim ne sera plus là, elle aura disparu. Tu peux t’asseoir en paix et ton corps sera détendu. La faim des gens peut se résoudre avec la nourriture, mais quand tu suis Dieu et que tu sens que tu ne Le comprends pas, comment peux-tu combler le vide de ton cœur ? Peux-tu le faire avec de la nourriture ? Ou quand tu suis Dieu et que tu ne comprends pas Sa volonté, que peux-tu employer pour remplacer cette faim dans ton cœur ? Au cours de ton expérience de salut par Dieu, de ta tentative de changer ton tempérament, si tu ne comprends pas Sa volonté ou quelle est la vérité, si tu ne comprends pas le tempérament de Dieu, ne te sens-tu pas mal à l’aise ? Ne sens-tu pas une faim et une soif tenaces dans ton cœur ? Ces sentiments ne t’empêchent-ils pas de ressentir le repos dans ton cœur ? Donc comment peux-tu compenser cette faim dans ton cœur, y a-t-il un moyen de le résoudre ? Certaines personnes vont faire des courses, d’autres cherchent des amis à qui se confier, quelques-uns s’accordent une longue nuit de sommeil et d’autres encore lisent davantage les paroles de Dieu ou ils travaillent plus dur et font plus d’effort pour remplir leurs devoirs. Est-ce que ces choses peuvent résoudre tes difficultés concrètes ? Vous comprenez tous pleinement ce genre de pratiques. Lorsque tu te sens impuissant, que tu ressens un puissant désir d’être illuminé par Dieu afin de connaître la réalité de la vérité et Sa volonté, de quoi as-tu le plus besoin ? Ce dont tu as besoin, ce n’est pas d’un bon repas et de quelques mots gentils, sans parler du réconfort et de la satisfaction passagers de la chair. Ce dont tu as besoin, c’est que Dieu te dise directement et clairement ce que tu devrais faire et comment tu devrais le faire, qu’Il te dise clairement ce qu’est la vérité. Après avoir compris cela, même un tout petit peu, ne te sens-tu pas plus satisfait dans ton cœur que si tu avais mangé un bon repas ? Quand ton cœur est satisfait, ton cœur et tout ton être n’acquièrent-ils pas ainsi un repos véritable ? Par cette analogie et cette analyse, comprenez-vous maintenant pourquoi Je voulais partager avec vous cette phrase, « le Fils de l’homme est maître du sabbat » ? Sa signification est que ce qui vient de Dieu, ce qu’Il a et est et tout à Son sujet sont plus grands que n’importe quelle autre chose, y compris la chose ou la personne qu’une fois tu as cru chérir le plus. Cela veut dire que si une personne ne peut gagner les paroles de la bouche de Dieu ou qu’elle ne comprend pas Sa volonté, elle ne peut trouver le repos. Au cours de vos expériences futures, vous comprendrez pourquoi Je voulais que vous voyiez ce passage aujourd’hui, c’est très important. Tout ce que Dieu accomplit est la vérité et la vie. La vérité est quelque chose dont les gens ne peuvent manquer dans leur vie et c’est quelque chose dont ils ne peuvent se passer ; tu pourrais dire aussi que c’est la plus grande chose qui soit. Même si tu ne peux pas la voir ni la toucher, tu ne peux ignorer l’importance qu’elle a pour toi. C’est l’unique chose qui puisse apporter le repos dans ton cœur.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 68)
Est-ce que votre compréhension de la vérité s’intègre à votre situation personnelle ? Dans la vie réelle, tu dois d’abord discerner quelles vérités s’appliquent aux gens, aux événements et aux choses que tu as rencontrés ; c’est parmi ces vérités que tu peux trouver la volonté de Dieu et relier ce que tu as rencontré avec Sa volonté. Si tu ne sais pas quels aspects de la vérité sont reliés aux choses que tu as rencontrées et que tu cherches plutôt directement la volonté de Dieu, c’est une approche aveugle qui ne peut donner de résultats. Si tu veux chercher la vérité et comprendre la volonté de Dieu, tu dois d’abord examiner le genre de choses qui te sont arrivées dans ta vie, à quels aspects de la vérité elles sont reliées et chercher la vérité spécifique dans la parole de Dieu qui est en rapport avec ce que tu as vécu. Puis tu cherches quelle est, pour toi, la manière qui est juste de mettre en pratique cette vérité. Ainsi, tu peux comprendre indirectement la volonté de Dieu. Chercher et pratiquer la vérité n’est pas appliquer mécaniquement une doctrine ou suivre une formule. La vérité n’est pas stéréotypée, elle n’est pas non plus une loi. Elle n’est pas morte, elle est la vie même, c’est une chose vivante et c’est la règle qu’un être créé doit suivre dans la vie et qu’un humain doit avoir dans la vie. C’est quelque chose que, le plus possible, tu dois comprendre par le vécu. Peu importe à quel stade tu es arrivé dans ta vie, tu es inséparable de la parole de Dieu ou de la vérité ; ce que tu comprends du tempérament de Dieu et ce que tu sais au sujet de ce que Dieu a et est, tout est exprimé dans les paroles de Dieu ; c’est inextricablement lié à la vérité. Le tempérament de Dieu et ce que Dieu a et est sont en soi la vérité ; la vérité est une authentique manifestation du tempérament de Dieu et de ce qu’Il a et est. Elle rend concret ce qu’Il a et fait une déclaration claire de ce qu’Il a et est ; elle te dit plus directement ce que Dieu aime et ce qu’Il n’aime pas, ce qu’Il veut que tu fasses et ce qu’Il ne te permet pas de faire, les gens qu’Il déteste et ceux en qui Il trouve Sa joie. Derrière les vérités que Dieu exprime, les gens peuvent voir Son plaisir, Sa colère, Sa tristesse et Son bonheur, aussi bien que Son essence : c’est la révélation de Son tempérament. En plus de la connaissance de ce que Dieu a et est et de la compréhension de Son tempérament à partir de Ses paroles, le plus important est d’atteindre cet entendement par l’expérience pratique. Si une personne se retire de la vraie vie afin de connaître Dieu, elle ne pourra l’atteindre. Même si certaines personnes peuvent gagner quelque compréhension de la parole de Dieu, leur compréhension se limite aux théories et aux mots et il apparaît une disparité avec ce à quoi ressemble vraiment Dieu Lui-même.
Ce sur quoi nous communiquons maintenant est dans la portée des histoires racontées dans la Bible. Par ces histoires et l’analyse des évènements qui sont arrivés, les gens peuvent comprendre Son tempérament et ce qu’Il a et est qu’Il a exprimé, leur permettant de connaître chaque aspect de Dieu plus largement, plus profondément, de manière plus exhaustive et plus précisément. Donc ces récits sont-ils le seul moyen de connaître chaque aspect de Dieu ? Non, ils ne sont pas le seul moyen ! Ce que Dieu a dit et l’œuvre qu’Il a accomplie durant l’ère du Règne peuvent mieux aider les gens à connaître Son tempérament et à le connaître plus à fond. Cependant, Je pense que c’est un peu plus facile de connaître le tempérament de Dieu et de comprendre ce qu’Il a et est par quelques exemples ou histoires racontées dans la Bible qui sont familières aux gens. Si J’utilise les paroles de jugement et de châtiment et les vérités que Dieu exprime aujourd’hui, mot à mot, pour te permettre de connaître Dieu de cette façon, tu trouveras cela trop ennuyeux et fastidieux et certaines personnes trouveront même que les paroles de Dieu semblent stéréotypées. Mais si Je prends ces récits de la Bible comme exemples pour aider les gens à connaître le tempérament de Dieu, ils ne trouveront pas cela assommant. Tu pourrais dire qu’au fur et à mesure des explications de ces exemples, les détails de ce qu’il y avait dans le cœur de Dieu à cette époque, Son humeur ou sentiment, Ses pensées et Ses idées, ont été racontés aux gens dans un langage humain, et le but de tout cela est de leur permettre d’apprécier, de sentir que ce que Dieu a et est n’est pas stéréotypé. Ce n’est pas une légende ou quelque chose que les gens ne peuvent pas voir ou toucher. C’est quelque chose qui existe véritablement, que les gens peuvent ressentir et apprécier. C’est le but ultime. Tu pourrais dire que les personnes qui vivent aujourd’hui sont bénies. Elles peuvent s’inspirer des récits de la Bible pour acquérir une compréhension plus vaste de l’œuvre antérieure de Dieu ; elles peuvent percevoir Son tempérament par l’œuvre qu’Il a accomplie. Elles peuvent comprendre la volonté de Dieu envers le genre humain par ce tempérament qu’Il a exprimé, elles peuvent comprendre les manifestations concrètes de Sa sainteté et de Son attention pour les humains et, de cette manière, elles peuvent atteindre une connaissance plus détaillée et plus profonde du tempérament de Dieu. Je présume que, désormais, vous pouvez tous percevoir cela !
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 69)
À travers l’étendue du travail que le Seigneur Jésus a réalisé durant l’ère de la Grâce, tu peux voir un autre aspect de ce que Dieu a et est. Cet aspect fut exprimé par Sa chair et il fut possible pour les gens de le voir et de l’apprécier grâce à Son humanité. Dans le Fils de l’homme, les gens ont vu comment Dieu dans la chair vivait Son humanité et ils ont vu la divinité de Dieu exprimée par la chair. Ces deux genres d’expression permirent au peuple de voir un Dieu très réel et de se former un concept différent de Dieu. Toutefois, pendant la période de temps entre la création du monde et la fin de l’ère de la Loi, c’est-à-dire avant l’ère de la Grâce, les seuls aspects de Dieu qui furent vus, entendus et vécus par les gens étaient la divinité de Dieu, les choses que Dieu faisait et disait dans un domaine immatériel et aussi les choses qu’Il exprimait de Sa vraie personne, qui ne pouvaient être vues ou touchées. Souvent ces choses faisaient que les gens pensaient que Dieu était si imposant par Sa grandeur qu’ils ne pouvaient s’en approcher. L’impression que Dieu donnait habituellement aux gens est qu’Il entrait et sortait en vacillant de leur capacité à Le percevoir et les gens sentaient même que toutes Ses pensées et Ses idées étaient si mystérieuses et insaisissables qu’il n’y avait aucun moyen de les atteindre et encore moins de tenter de les comprendre et de les apprécier. Pour les gens, tout ce qui concernait Dieu était très lointain, si lointain qu’il ne pouvait pas le distinguer, ne pouvait pas le toucher. Il semblait si haut dans le ciel et Il semblait ne pas exister du tout. Ainsi pour les gens, comprendre le cœur et l’esprit de Dieu ou n’importe laquelle de Ses pensées était irréalisable et même hors de portée. Même si Dieu réalisa une certaine œuvre concrète pendant l’ère de la Loi et s’Il prononça aussi quelques paroles particulières et exprima des tempéraments spécifiques pour permettre au peuple d’apprécier et de percevoir une véritable connaissance à Son sujet, quand même, finalement, ces expressions de ce que Dieu a et est venaient d’un domaine immatériel, et ce que les gens comprenaient, ce qu’ils savaient avait toujours à voir avec l’aspect divin de ce qu’Il a et est. L’humanité ne pouvait acquérir un concept concret de cette expression de ce qu’Il a et est, et leur impression de Dieu restait figée dans le cadre d’« un corps spirituel dont il est difficile de s’approcher et qui entre et sort de la perception en vacillant ». Parce que Dieu n’utilisa pas un objet spécifique ou une image appartenant au domaine matériel pour apparaître devant les hommes, ils restaient incapables de Le définir en langage humain. Dans leur cœur et leur esprit, les gens voulaient toujours employer leur propre langage pour établir une norme pour Dieu, pour Le rendre tangible et L’humaniser, par exemple : quelle taille fait-Il, quelle corpulence a-t-Il, à quoi ressemble-t-Il, qu’aime-t-Il exactement et quelle est Sa personnalité. En fait, dans Son cœur, Dieu savait que les hommes pensaient ainsi. Il connaissait très bien les besoins des gens et, bien sûr, Il savait aussi ce qu’Il devait faire, donc Il accomplit Son œuvre de manière différente durant l’ère de la Grâce. Cette nouvelle façon était à la fois divine et humanisée. Durant la période où le Seigneur Jésus œuvrait, les gens purent se rendre compte que Dieu avait beaucoup d’expressions humaines. Par exemple, Il pouvait danser, Il pouvait assister aux mariages, Il pouvait communier avec les gens, leur parler et discuter de choses avec eux. En plus de cela, beaucoup de l’œuvre aussi que le Seigneur Jésus accomplissait exprimait Sa divinité et, bien sûr, toute cette œuvre était une expression et une révélation du tempérament de Dieu. À cette époque, quand la divinité de Dieu était réalisée dans une chair ordinaire de façon à ce que les gens puissent la voir et la toucher, ils n’avaient plus le sentiment qu’Il entrait et sortait de la perception en vacillant, qu’ils ne pouvaient pas s’approcher de Lui. Au contraire, ils pouvaient tenter de saisir la volonté de Dieu ou de comprendre Sa divinité par chaque mouvement, par les paroles et l’œuvre du Fils de l’homme. Le Fils de l’homme incarné exprimait la divinité de Dieu par le biais de Son humanité et transmettait la volonté de Dieu au genre humain. Et par Son expression de la volonté de Dieu et de Son tempérament, Il révéla aussi aux gens le Dieu qui ne peut pas être vu ou touché qui demeure dans le domaine spirituel. Ce que les gens ont vu est Dieu Lui-même dans une forme tangible, faite de chair et de sang. Ainsi le Fils de l’homme incarné fit de l’identité de Dieu Lui-même, de Son statut, de Son image, de Son tempérament et de ce qu’Il a et est des choses concrètes et humanisées. Même si l’apparence extérieure du Fils de l’homme avait quelques limitations au regard de l’image de Dieu, Son essence et ce qu’Il a et est étaient tout à fait capables de représenter l’identité et le statut de Dieu Lui-même. Il y avait seulement quelques différences dans la forme de l’expression. Nous ne pouvons pas nier que le Fils de l’homme représentait l’identité de Dieu et le statut de Dieu Lui-même, aussi bien dans la forme de Son humanité que dans Sa divinité. Pendant ce temps, toutefois, Dieu travaillait par la chair, parlait du point de vue de la chair et Se tenait face au genre humain avec l’identité et le statut du Fils de l’homme ; cela donnait aux gens l’opportunité de rencontrer et de vivre les vraies paroles et l’œuvre véritable de Dieu parmi les hommes. Cela permettait aussi aux gens d’acquérir une idée de Sa divinité et de Sa grandeur en toute humilité, ainsi que d’obtenir une compréhension préliminaire et une définition préliminaire de l’authenticité et de la réalité de Dieu. Même si l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus, Ses manières d’œuvrer et la perspective à partir de laquelle Il parlait différaient de la vraie personne de Dieu dans le domaine spirituel, tout Le concernant représentait véritablement Dieu Lui-même que l’humanité n’avait jamais vu auparavant : cela ne peut être nié ! Cela veut dire que peu importe dans quelle forme Dieu apparait, peu importe à partir de quelle perspective Il S’exprime ou dans quelle image Il Se présente à l’humanité, Dieu ne représente que Lui-même. Il ne peut représenter aucun humain, ni rien d’une humanité corrompue. Dieu est Dieu Lui-même et cela ne peut être nié !
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 70)
La parabole de la brebis égarée
Matthieu 18:12-14 : « Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »
Ce passage est une parabole : quel genre de sentiment inspire-t-il ? La forme d’expression – la parabole – utilisée ici est une figure de style du langage humain et, en tant que telle, elle entre dans le cadre de la connaissance humaine. Si Dieu avait dit une chose similaire pendant l’ère de la Loi, les gens auraient pensé que de telles paroles n’étaient pas vraiment cohérentes avec qui était Dieu, mais quand le Fils de l’homme prononça ces paroles durant l’ère de la Grâce, les gens eurent l’impression qu’elles étaient réconfortantes, chaleureuses et intimes. Quand Dieu devint chair, quand Il apparut sous la forme d’un homme, Il employa une parabole très appropriée qui venait de Sa propre humanité, afin d’exprimer la parole de Son cœur. Cette voix représentait la propre voix de Dieu et l’œuvre qu’Il voulait accomplir dans cette ère. Elle représentait aussi une attitude que Dieu avait vis-à-vis des gens durant l’ère de la Grâce. En adoptant le point de vue de l’attitude de Dieu envers les gens, Il a comparé chaque personne à une brebis. Si une brebis s’égarait, Il ferait tout Son possible pour la retrouver. Cela représentait à l’époque un principe de l’œuvre de Dieu parmi les hommes, quand Il était dans la chair. Dieu utilisa cette parabole pour décrire Sa détermination et Son attitude dans cette œuvre. C’était l’avantage de Dieu devenant chair : Il pouvait profiter de la connaissance du genre humain et utiliser le langage humain pour parler aux gens, pour exprimer Sa volonté. Il expliqua ou « traduisit » à l’homme Son langage profond et divin que les gens avaient du mal à comprendre dans la langue humaine, de façon humaine. Ceci aida le peuple à comprendre Sa volonté et à savoir ce qu’Il voulait faire. Il pouvait aussi tenir des conversations avec les gens depuis une perspective humaine, employant le langage humain, et communiquer avec les gens d’une manière qu’ils comprenaient. Il pouvait même parler et travailler en utilisant la langue et la connaissance humaines de sorte que les gens pouvaient sentir Sa bienveillance et Sa proximité, de sorte qu’ils pouvaient voir Son cœur. Que voyez-vous en cela ? Y a-t-il une quelconque interdiction dans les paroles et les actions de Dieu ? De la façon dont les gens le voient, il n’est pas possible que Dieu ait pu utiliser la connaissance, le langage ou les manières de parler des humains pour parler de ce que Dieu Lui-même voulait dire, de l’œuvre qu’Il désirait accomplir ou pour exprimer Sa propre volonté : c’est une façon de penser erronée. Dieu employa ce genre de parabole pour que les gens puissent sentir la réalité et la sincérité de Dieu et voir Son attitude envers les gens pendant cette période. Cette parabole réveilla des gens qui avaient vécu sous la loi pendant longtemps, les faisant sortir d’un rêve ; elle inspira aussi les êtres humains de l’ère de la Grâce, génération après génération. En lisant le passage de cette parabole, les gens se rendent compte de la sincérité de Dieu qui sauve l’humanité et comprennent le poids et l’importance que Dieu accorde au genre humain dans Son cœur.
Regardons maintenant la dernière phrase de ce passage : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » S’agit-il des propres paroles du Seigneur Jésus ou de celles du Père dans les cieux ? De prime abord, il semble que ce soit le Seigneur Jésus qui parle, mais Sa volonté est celle de Dieu Lui-même, ce qui explique pourquoi Il a dit : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. » À cette époque, les gens reconnaissaient seulement le Père au ciel comme Dieu et croyaient que cet homme qu’ils voyaient de leurs yeux était tout simplement envoyé par Lui et ne pouvait représenter le Père au ciel. C’est pourquoi le Seigneur Jésus dut ajouter cette phrase à la fin de cette parabole, afin que les gens puissent ressentir véritablement la volonté de Dieu sur l’humanité, et sentir l’authenticité et la justesse de ce qu’Il disait. Même si cette phrase était une simple chose à dire, elle fut dite avec attention et avec amour et révélait l’humilité du Seigneur Jésus et Son caractère caché. Peu importe si Dieu prit chair ou s’Il œuvra depuis le domaine spirituel, Il connaissait parfaitement le cœur des hommes, comprenait parfaitement ce dont les gens avaient besoin, savait de quoi les gens s’inquiétaient et ce qui les troublait, et c’est pour cela qu’Il ajouta cette phrase. Elle souligne un problème dissimulé dans l’humanité : les gens étaient sceptiques quant à ce que disait le Fils de l’homme, ce qui signifie que lorsque le Seigneur Jésus a parlé, Il a dû ajouter : « De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits », et ce n’est qu’à cette condition que Ses paroles pouvaient porter leurs fruits et faire en sorte que le peuple croit en leur justesse et en leur vraisemblance. Cela montre que lorsque Dieu devint un simple Fils de l’homme, Dieu et le genre humain entretenaient une relation très difficile, et que la situation du Fils de l’homme était très délicate. Cela montre aussi à quel point le statut du Seigneur Jésus était insignifiant parmi les hommes à cette époque-là. Quand Il dit cela, c’était en fait pour dire aux gens : soyez tranquilles, ces paroles ne représentent pas ce qu’il y a dans Mon propre cœur, mais elles expriment la volonté de Dieu qui est dans votre cœur. Pour le genre humain, n’était-ce pas une chose ironique ? Bien que Dieu œuvrant dans la chair eût beaucoup d’avantages qu’il n’avait pas dans Sa personne, Il devait faire face à leurs doutes et à leurs désaveux, ainsi qu’à leur torpeur et leur apathie. On pourrait dire que le processus de l’œuvre du Fils de l’homme était celui d’expérimenter le désaveu du genre humain et d’expérimenter sa rivalité avec Lui. Plus que cela, c’était le processus de gagner continuellement la confiance des hommes et de les conquérir par ce qu’Il a et est, ainsi qu’à l’aide de Sa propre essence. Il ne s’agissait pas tant du fait que Dieu incarné livrait une bataille sur le terrain contre Satan, mais plutôt que Dieu devint un homme ordinaire et entama une lutte contre ceux qui Le suivaient. Dans cette lutte, le Fils de l’homme accomplissait Son œuvre avec Son humilité, avec ce qu’Il a et est, avec Son amour et Sa sagesse. Il acquit les gens qu’Il voulait, gagna l’identité et le statut qu’Il méritait et retourna sur Son trône.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 71)
Pardonne soixante-dix fois sept fois
Matthieu 18:21-22 : « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. »
L’amour du Seigneur
Matthieu 22:37-39 : « Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
De ces deux passages, l’un parle de pardon et l’autre d’amour. Ces deux thèmes soulignent vraiment l’œuvre que le Seigneur Jésus voulait accomplir durant l’ère de la Grâce.
Quand Dieu devint chair, Il apporta avec Lui une étape de Son œuvre, qui était les tâches spécifiques de l’œuvre et le tempérament qu’Il voulait exprimer dans cette ère. Dans cette période, tout ce que le Fils de l’homme faisait tournait autour de l’œuvre que Dieu voulait mener à bien durant cette ère. Il ne ferait pas plus ni moins. Chaque petite chose qu’Il disait et chaque genre d’œuvre qu’Il accomplissait avait à voir avec cette ère. Peu importe s’Il l’exprimait de façon humaine dans un langage humain ou dans un langage divin, et peu importe de quelle manière ou depuis quelle perspective Il le faisait, Son but était d’aider les gens à comprendre ce qu’Il voulait faire, ce qu’était Sa volonté et ce qu’Il exigeait d’eux. Il pouvait employer divers moyens et différentes perspectives pour aider les gens à comprendre et à connaître Sa volonté et à comprendre Son œuvre consistant à sauver l’humanité. Donc durant l’ère de la Grâce, nous voyons le Seigneur Jésus employer la plupart du temps le langage humain pour exprimer ce qu’Il voulait communiquer à l’humanité. Encore plus, nous L’observons selon la perspective d’un guide ordinaire parlant aux gens, répondant à leurs besoins et les aidant avec leurs demandes. Cette façon d’œuvrer ne se voyait pas durant l’ère de la Loi qui est antérieure à l’ère de la Grâce. Il devint plus proche et plus compatissant avec les hommes, et développa davantage Sa capacité à obtenir des résultats pratiques, à la fois dans la forme et dans la manière. La métaphore à propos de pardonner aux gens « soixante-dix fois sept fois » clarifie vraiment ce point. L’objectif exprimé par le nombre dans cette métaphore est de permettre aux gens de comprendre l’intention du Seigneur Jésus au moment où Il a dit cela. Son intention était que les personnes pardonnent aux autres, non pas une ou deux fois et pas même sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. Mais quelle sorte d’idée est comprise dans ce concept de « soixante-dix fois sept fois » ? C’est pour apprendre aux gens à endosser pleinement la responsabilité du pardon, quelque chose qu’ils doivent apprendre et une « voie » qu’ils doivent garder. Même si ce n’était qu’une métaphore, elle servait à souligner un point crucial. Elle aidait les gens à apprécier ce qu’Il voulait dire et à trouver les bons modes de pratique, les principes et les règles de pratique. Cette métaphore aida les gens à comprendre clairement et leur donna une idée précise de la nécessité d’apprendre le pardon et de pardonner un nombre de fois indéfini sans condition, mais avec une attitude de tolérance et de compréhension envers les autres. Quand le Seigneur Jésus a dit cela, qu’y avait-il dans Son cœur ? Pensait-Il vraiment à ce nombre de « soixante-dix fois sept fois » ? Non. Existe-t-il un nombre de fois où Dieu pardonnera à l’homme ? Il y a beaucoup de gens qui sont intéressés par le « nombre de fois » mentionné ici, qui veulent vraiment comprendre l’origine et la signification de ce nombre. Ils désirent comprendre pourquoi ce nombre est sorti de la bouche du Seigneur Jésus ; ils croient que ce nombre possède une implication plus profonde. Mais en fait, c’était juste une figure de style humaine que Dieu utilisa. Toute implication ou définition doit être interprétée par rapport aux demandes du Seigneur Jésus à l’humanité. Quand Dieu ne S’était pas encore incarné, les gens ne comprenaient pas beaucoup de ce qu’Il disait, car Ses paroles provenaient de la divinité absolue. Le point de vue et le contexte de ce qu’Il disait étaient invisibles et inaccessibles à l’humanité ; cela provenait d’un domaine spirituel que les gens ne pouvaient voir. Les personnes qui vivaient dans la chair ne pouvaient pas pénétrer le domaine spirituel. Mais après que Dieu devint chair, Il S’adressa à l’humanité depuis le point de vue de l’humanité et Il sortit du domaine spirituel et en dépassa le cadre. Il pouvait exprimer Son tempérament divin, Sa volonté et Son attitude divines à l’aide de choses que les humains pouvaient imaginer, voir et rencontrer dans leur vie, Il pouvait employer des méthodes que les hommes pouvaient accepter dans un langage qu’ils pouvaient comprendre et avec un savoir qu’ils pouvaient appréhender, afin que le genre humain puisse comprendre et connaître Dieu, concevoir ce qu’Il voulait dire et accepter Ses règles dans la limite de leurs capacités et jusqu’où ils en étaient capables. C’était la méthode et le principe de l’œuvre de Dieu en humanité. Même si les manières de Dieu et Ses principes d’œuvre dans la chair furent principalement réalisés au moyen de l’humanité ou à travers elle, des résultats furent véritablement obtenus qui n’auraient pas pu être atteints en œuvrant directement depuis Sa divinité. L’œuvre de Dieu en humanité était plus concrète, authentique et spécifique, les méthodes étaient beaucoup plus souples et, dans la forme, elle surpassa l’œuvre réalisée pendant l’ère de la Loi.
Maintenant, parlons d’aimer le Seigneur et d’aimer son prochain comme soi-même. Est-ce que cela fut directement exprimé dans la divinité ? Bien sûr que non ! Toutes ces choses furent dites par le Fils de l’homme en humanité ; seuls des êtres humains diraient quelque chose comme : « Aime ton prochain comme toi-même » et « Aime les autres comme tu chéris ta propre vie. » Cette façon de parler est exclusivement humaine. Dieu n’a jamais parlé de cette manière. Pour le moins, Dieu n’a pas ce type de langage dans Sa divinité, car Il n’a pas besoin de ce genre de précepte : « Aime ton prochain comme toi-même » pour offrir Son amour à l’humanité, car l’amour de Dieu pour l’humanité est une révélation naturelle de ce qu’Il a et est. Quand avez-vous déjà entendu Dieu dire quelque chose comme : « J’aime l’humanité comme Je M’aime Moi-même » ? Jamais, car l’amour fait partie de l’essence de Dieu et de ce qu’Il a et est. L’amour de Dieu pour l’humanité, Son attitude et la façon dont Il traite les hommes sont une expression et une révélation naturelles de Son tempérament. Il n’a pas besoin de faire cela délibérément d’une certaine manière ou de suivre délibérément une méthode particulière ou un code moral pour être capable d’aimer Son prochain comme Lui-même. Il possède déjà ce type d’essence. Que vois-tu dans cela ? Quand Dieu a œuvré en humanité, plusieurs de Ses méthodes, paroles, et vérités furent toutes exprimées de façon humaine. Mais en même temps, le tempérament de Dieu, ce qu’Il a et est et Sa volonté furent exprimés pour que les gens les connaissent et les comprennent. Ce qu’ils apprirent et comprirent fut précisément Son essence et ce qu’Il a et est, ce qui représente l’identité et le statut inhérents de Dieu Lui-même. C’est-à-dire que le Fils de l’homme dans la chair exprima l’essence et le tempérament inhérents de Dieu Lui-même au plus haut degré possible et aussi précisément que possible. Non seulement l’humanité du Fils de l’homme n’était pas une entrave ou une barrière à la communication et à l’interaction de l’homme avec Dieu dans le ciel, mais c’était en fait le seul canal et l’unique pont par lesquels l’humanité pouvait se relier au Seigneur de la création. Maintenant, à ce stade, ne sentez-vous pas qu’il y a beaucoup de similitudes entre la nature et les méthodes de l’œuvre réalisée par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce et l’étape actuelle de l’œuvre ? Cette étape actuelle de l’œuvre emploie aussi beaucoup le langage humain pour exprimer le tempérament de Dieu et elle utilise beaucoup le langage et les méthodes des hommes dans leur vie quotidienne, ainsi que le savoir humain pour exprimer la volonté de Dieu Lui-même. Une fois que Dieu est devenu chair, peu importe qu’Il parle d’un point de vue humain ou divin, beaucoup de Son langage et de Ses méthodes d’expression passent par le canal du langage et des méthodes des hommes. C’est-à-dire que lorsque Dieu devient chair, c’est la meilleure chance pour toi de voir l’omnipotence de Dieu et Sa sagesse et de connaître chacun des aspects réels de Dieu. Quand Dieu devint chair, en grandissant, Il en vint à comprendre, apprendre et saisir un peu de la connaissance humaine, de son bon sens, de son langage et des méthodes d’expression en humanité. Dieu incarné possédait ces choses qui provenaient des humains qu’Il avait créés. Elles devinrent des outils de Dieu dans la chair pour exprimer Son tempérament et Sa divinité, et Lui permirent de rendre Son œuvre plus pertinente, plus authentique et plus précise alors qu’Il travaillait parmi les hommes, depuis une perspective humaine et en employant le langage humain. Cela rendit Son œuvre plus accessible aux gens et plus facilement compréhensible pour eux, atteignant ainsi les résultats que Dieu voulait. N’est-ce pas plus pratique pour Dieu d’œuvrer ainsi dans la chair ? N’est-ce pas la sagesse de Dieu ? Quand Dieu devint chair, quand la chair de Dieu fut capable d’assumer l’œuvre qu’Il voulait accomplir, ce fut quand Il exprima concrètement Son tempérament et Son œuvre et ce fut aussi le moment où Il put commencer officiellement Son ministère en tant que Fils de l’homme. Cela signifiait qu’il n’y avait plus un « fossé générationnel » entre Dieu et l’homme, que Dieu cesserait bientôt Son œuvre consistant à communiquer par des messagers et que Dieu Lui-même pourrait exprimer personnellement dans la chair toutes les paroles et l’œuvre qu’Il voulait. Ceci signifiait également que le peuple que Dieu sauvait était plus proche de Lui, que Son œuvre de gestion pénétrait un nouveau terrain et que toute l’humanité était sur le point de faire face à une nouvelle ère.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 72)
Tous ceux qui ont lu la Bible savent que beaucoup d’événements sont arrivés lorsque le Seigneur Jésus est né. Le plus important de ces événements fut d’être pourchassé par le roi des démons, événement tellement extrême que tous les enfants de deux ans et moins de cette ville furent massacrés. Il est évident que Dieu prenait un grand risque en devenant chair parmi les humains. Le grand prix qu’Il paya pour accomplir Sa gestion du salut de l’humanité est également évident. Les grands espoirs que Dieu avait pour Son œuvre dans la chair parmi les hommes sont aussi évidents. Quand Dieu dans la chair fut capable d’assumer l’œuvre parmi les hommes, comment Se sentait-Il ? Les gens devraient être capables de comprendre cela dans une certaine mesure, n’est-ce pas ? Pour le moins, Dieu était heureux, car Il pouvait commencer à réaliser Sa nouvelle œuvre parmi les hommes. Quand le Seigneur Jésus fut baptisé et qu’Il commença officiellement Son œuvre consistant à accomplir Son ministère, le cœur de Dieu fut submergé de joie, car après tant d’années d’attente et de préparation, Il pouvait enfin endosser la chair d’un homme normal et commencer Sa nouvelle œuvre sous la forme d’un homme de chair et de sang que les gens pouvaient voir et toucher. Il pouvait enfin parler face à face et cœur à cœur avec les gens dans l’identité d’un homme. Dieu pouvait enfin être face à face avec les hommes par le canal de moyens humains et d’un langage humain ; Il pouvait subvenir aux besoins de l’humanité, l’éclairer et l’aider en employant un langage humain ; Il pouvait manger à la même table et vivre dans le même espace qu’eux. Il pouvait aussi voir les êtres humains, voir les choses et tout voir à la manière des hommes et même à travers leurs propres yeux. Pour Dieu, c’était déjà la première victoire de Son œuvre dans la chair. On pourrait dire aussi qu’il s’agissait de l’accomplissement d’une grande œuvre ; cela bien sûr était le plus grand bonheur de Dieu. Dès lors, Dieu sentit pour la première fois une sorte de réconfort dans Son œuvre parmi les hommes. Tous les évènements qui survenaient étaient si concrets et si naturels et le réconfort que Dieu éprouvait était si authentique. Pour l’humanité, chaque fois qu’une nouvelle étape de l’œuvre de Dieu est accomplie et chaque fois que Dieu Se sent satisfait, c’est lorsque l’humanité peut se rapprocher plus de Dieu et du salut. Pour Dieu, il s’agit aussi du lancement de Sa nouvelle œuvre, du progrès de Son plan de gestion et, plus encore, il s’agit de Ses intentions qui se rapprochent d’une réalisation totale. Pour les hommes, la venue d’une telle occasion est une chance et une très bonne chose ; pour tous ceux qui attendent le salut de Dieu, il s’agit d’une nouvelle capitale et joyeuse. Quand Dieu réalise une nouvelle phase de Son œuvre, Il Se trouve à un nouveau commencement, et lorsque cette nouvelle œuvre et ce nouveau commencement sont lancés au milieu de l’humanité et lui sont présentés, c’est lorsque le résultat de cette phase de l’œuvre a déjà été déterminé et que l’effet et les fruits définitifs ont déjà été constatés par Dieu. C’est aussi lorsque Dieu est satisfait de ces effets et que Son cœur, bien sûr, est joyeux. Dieu Se sent réconforté, car aux yeux de Dieu, Il a déjà vu et choisit les hommes qu’Il recherche, Il a déjà gagné ce groupe de gens, un groupe capable de faire de Son œuvre un succès et de Le satisfaire. Ainsi, Il met de côté Ses inquiétudes et Se sent heureux. En d’autres termes, quand Dieu dans la chair est capable d’entreprendre une nouvelle œuvre parmi les hommes et qu’Il commence à faire, sans obstacle, l’œuvre dont Il a la charge, qu’Il sent que tout a été accompli, alors pour Lui, la fin est déjà visible. Grâce à cela, Il est content et Son cœur est joyeux. Comment s’exprime le bonheur de Dieu ? Pouvez-vous imaginer ce que pourrait être la réponse ? Dieu irait-Il pleurer ? Dieu peut-Il pleurer ? Dieu peut-Il taper des mains ? Dieu peut-Il danser ? Dieu peut-Il chanter ? Si oui, que chanterait-Il ? Bien sûr que Dieu pourrait chanter un beau chant émouvant, un chant qui pourrait exprimer la joie et le bonheur de Son cœur. Il pourrait le chanter pour l’humanité, pour Lui-même et pour toutes les choses. Le bonheur de Dieu peut s’exprimer de n’importe quelle façon : tout cela est normal, car Dieu éprouve des joies et des peines, Ses sentiments variés peuvent être exprimés de différentes manières. C’est Son droit, et rien ne saurait être plus normal et plus approprié. Il ne faut pas en douter. Vous ne devriez pas essayer d’exercer une incantation qui fait se resserrer le bandeau[a] sur Dieu, Lui disant qu’Il ne devrait pas faire ceci ou cela, qu’Il ne devrait pas agir de cette manière ou de cette autre et, ainsi, limiter Sa joie ou tout autre sentiment qu’Il pourrait avoir. Dans le cœur des gens, Dieu ne peut être heureux, Il ne peut verser de larmes, Il ne peut pas pleurer : Il ne peut exprimer aucune émotion. Par ce que nous avons communiqué au cours de ces deux échanges, Je crois que vous ne verrez plus Dieu de cette façon, mais que vous permettrez à Dieu d’avoir un peu de liberté et de relâchement. C’est une très bonne chose. À l’avenir, si vous êtes capables de ressentir vraiment la tristesse de Dieu quand vous apprenez qu’Il est triste, si vous êtes capables de ressentir vraiment la joie de Dieu quand vous apprenez qu’Il est joyeux, alors au moins, vous serez capables de savoir et de comprendre clairement ce qui rend Dieu heureux et ce qui Le rend triste. Quand tu seras capable d’éprouver de la tristesse, car Dieu est triste et d’être heureux, car Dieu est heureux, Il aura pleinement gagné ton cœur et il n’y aura plus de barrière entre toi et Lui. Tu n’essaieras plus de limiter Dieu par une imagination, des notions et une connaissance humaines. À ce moment-là, Dieu sera vivant et vif dans ton cœur, Il sera le Dieu de ta vie et le Maître de tout à ton sujet. Avez-vous ce genre d’aspiration ? Êtes-vous sûrs de pouvoir atteindre cela ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Note de bas de page :
a. Le texte original fait référence à une punition infligée par le moine Tang Sanzang à Sun Wukong dans le roman chinois « La Pérégrination vers l’Ouest ». Il l’utilise pour maîtriser Sun Wukong en serrant autour de la tête de celui-ci une bande métallique qui lui occasionne des maux de tête aigus, de manière à le tenir sous son contrôle. C’est devenu une métaphore pour évoquer quelque chose qui contraint une personne.
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 73)
Les paraboles du Seigneur Jésus
La parabole du semeur (Matt 13:1-9)
La parabole de l’ivraie (Matt 13:24-30)
La parabole du grain de sénevé (Matt 13:31-32)
La parabole du levain (Matt 13:33)
La parabole de l’ivraie expliquée (Matt 13:36-43)
La parabole du trésor (Matt 13:44)
La parabole de la perle (Matt 13:45-46)
La parabole du filet (Matt 13:47-50)
La première est la parabole du semeur. C’est une parabole vraiment intéressante ; semer des graines est une activité commune dans la vie des gens. La deuxième est la parabole de l’ivraie. Toute personne qui a planté des cultures, certainement tous les adultes, saura ce qu’est l’« ivraie ». La troisième est celle de la graine de sénevé. Vous savez tous ce qu’est le sénevé, n’est-ce pas ? Si vous ne le savez pas, regardez donc dans la Bible. La quatrième parabole est celle du levain. La plupart des gens savent que le levain est utilisé pour la fermentation et que c’est quelque chose que les personnes emploient dans leur vie quotidienne. Les autres paraboles, y compris la sixième, la parabole du trésor, la septième, la parabole de la perle et la huitième, la parabole du filet, sont toutes tirées de la vie réelle des hommes. Quel genre de tableau ces paraboles dépeignent-elles ? C’est une représentation de Dieu devenant une personne ordinaire et vivant au sein de l’humanité, utilisant le langage de la vie, le langage humain pour communiquer avec les hommes et pour subvenir à leurs besoins. Quand Dieu devint chair et vécut parmi les hommes longtemps, après avoir vécu et observé les différents styles de vie des gens, ces expériences constituèrent le matériau de Son enseignement par lequel Il transformait Son langage divin en langage humain. Bien sûr, ces choses qu’Il vit et entendit dans la vie enrichirent aussi l’expérience humaine du Fils de l’homme. Lorsqu’Il voulait que les gens comprennent certaines vérités, connaissent un peu de la volonté de Dieu, Il pouvait alors employer des paraboles semblables à celles qui sont ci-dessus pour expliquer aux hommes la volonté de Dieu et Ses exigences pour l’humanité. Toutes ces paraboles avaient un rapport avec la vie des gens ; pas une seule n’était déconnectée de la vie humaine. Quand le Seigneur Jésus vivait parmi les hommes, Il vit des fermiers entretenir leurs champs et Il savait ce qu’étaient l’ivraie et le levain ; Il comprit que les humains aiment les trésors, ainsi Il employa les métaphores du trésor et de la perle. Dans Sa vie, Il voyait fréquemment les pêcheurs lancer leurs filets ; le Seigneur Jésus observait ces activités liées à la vie humaine, et Il expérimentait également ce genre de vie. Comme tout autre être humain normal, Il faisait l’expérience des activités quotidiennes humaines et prenait trois repas par jour. Il connut personnellement la vie d’une personne ordinaire et Il observa la vie des autres. Quand Il regardait et vivait personnellement tout cela, ce qu’Il pensait n’était pas d’avoir une vie agréable ou comment Il pourrait vivre plus librement ou plus confortablement. Au contraire, à partir de Ses expériences de la vie authentique d’un être humain, le Seigneur Jésus voyait l’adversité dans la vie des gens. Il voyait l’adversité, la détresse et la tristesse des personnes vivant sous le domaine de Satan et menant une vie de péché sous la corruption de Satan. Alors qu’Il expérimentait personnellement la vie des hommes, Il expérimentait aussi à quel point les gens qui vivaient dans la corruption étaient vulnérables, Il voyait et faisait l’expérience des misérables conditions des humains qui étaient dans le péché, qui, dans toutes les directions, étaient perdus sous la torture à laquelle les soumettaient Satan et le mal. Quand le Seigneur Jésus observait ces choses, les voyait-Il dans Sa divinité ou dans Son humanité ? Son humanité existait véritablement et était pleine de vie ; Il pouvait expérimenter et voir tout cela. Mais bien sûr, Il voyait aussi ces choses dans Son essence, qui est Sa divinité. Cela signifie que Christ Lui-même, le Seigneur Jésus qui était un homme, regardait cela et tout ce qu’Il observait Lui faisait sentir l’importance et la nécessité de l’œuvre qu’Il avait entreprise pendant cette époque qu’Il vivait dans la chair. Même s’Il savait Lui-même que la responsabilité qu’Il devait endosser dans la chair était si grande et qu’Il savait à quel point la souffrance qu’Il affronterait serait cruelle, quand Il vit les hommes désemparés dans le péché, quand Il constata la misère de leur vie et leurs faibles luttes sous la loi, Il ressentit de plus en plus de douleur et devint de plus en plus impatient de sauver l’humanité du péché. Peu importe quel genre de difficultés Il affronterait ou quel genre de douleurs Il endurerait, Il devint de plus en plus résolu à racheter l’humanité qui vivait dans le péché. Durant ce processus, tu pourrais dire que le Seigneur Jésus commença à comprendre de plus en plus clairement l’œuvre qu’Il devait accomplir et ce qui Lui avait été confié. Il devint aussi de plus en plus impatient de réaliser l’œuvre dont Il allait prendre la charge, de prendre tous les péchés de l’humanité, de racheter l’humanité afin qu’elle ne vive plus dans le péché et, en même temps, Dieu serait capable de pardonner les péchés des hommes à cause du sacrifice d’expiation, Lui permettant de poursuivre Son œuvre du salut de l’humanité. On pourrait dire que dans Son cœur, le Seigneur Jésus avait le désir de S’offrir à l’humanité, de Se sacrifier Lui-même. Il voulait aussi servir de sacrifice d’expiation, être cloué sur la croix et Il était impatient d’exécuter cette œuvre. Lorsqu’Il voyait les conditions misérables de la vie des hommes, Il était encore plus impatient de remplir Sa mission aussi vite que possible, sans une seule minute ni même une seule seconde de retard. Avec une telle impression d’urgence, Il n’accordait aucune pensée à ce que serait Sa propre douleur et n’entretenait aucune appréhension non plus quant aux humiliations qu’Il devrait endurer. Il maintenait une seule conviction dans Son cœur : tant qu’Il S’offrirait Lui-même, tant qu’Il serait cloué sur la croix comme sacrifice d’expiation, la volonté de Dieu serait réalisée et Dieu pourrait commencer une nouvelle œuvre. La vie des hommes et leur mode d’existence dans le péché seraient complètement transformés. Sa conviction et ce qu’Il était déterminé à faire étaient en rapport avec le fait de sauver l’homme et Il n’avait qu’un objectif : faire la volonté de Dieu afin que Dieu puisse entamer avec succès la prochaine étape de Son œuvre. C’était ce qu’il y avait dans l’esprit du Seigneur Jésus à ce moment-là.
Vivant dans la chair, Dieu incarné possédait une humanité normale ; Il avait les émotions et la rationalité d’une personne normale. Il savait ce qu’était le bonheur, la peine et quand Il vit l’humanité mener ce genre de vie, Il sentit profondément que simplement donner certains enseignements aux gens, leur fournissant quelque chose ou leur enseignant quelque chose ne serait pas suffisant pour les faire sortir du péché. Simplement les amener à obéir aux commandements ne pouvait pas les racheter du péché non plus. Ce n’est que lorsqu’Il endosserait les péchés de l’humanité et qu’Il deviendrait l’image de la chair du péché qu’Il pourrait gagner en échange la liberté des hommes et le pardon de Dieu pour l’humanité. Aussi, après que le Seigneur Jésus eut expérimenté et observé la vie des hommes dans le péché, surgit dans Son cœur un désir intense de permettre aux humains de se libérer de leur vie à lutter contre le péché. Ce désir Lui fit sentir davantage qu’Il devait monter sur la croix et Se charger des péchés des hommes aussi tôt et aussi vite que possible. C’était les pensées du Seigneur Jésus à ce moment-là, après qu’Il eut vécu avec les hommes et vu, entendu et ressenti la misère de leur vie dans le péché. Que le Dieu incarné puisse avoir ce genre de désir pour l’humanité, qu’Il puisse exprimer et révéler ce genre de tempérament, est-ce là quelque chose qu’une personne normale pourrait avoir ? Que verrait un homme ordinaire dans ce type d’environnement ? Que penserait-il ? Si un homme ordinaire affrontait tout cela, regarderait-il les problèmes d’un point de vue élevé ? Bien sûr que non ! Bien que l’apparence de Dieu incarné soit exactement la même que celle d’un homme et bien qu’Il apprenne le savoir humain et parle le langage des hommes et exprime même parfois Ses idées grâce aux méthodes même du genre humain ou à ses façons de parler, néanmoins, la manière dont Il voit les hommes et dont Il voit l’essence des choses n’est absolument pas la même que la manière dont les hommes corrompus voient l’humanité et l’essence des choses. Son point de vue et la hauteur à laquelle Il Se trouve sont inaccessibles à une personne corrompue. C’est parce que Dieu est vérité, parce que la chair dont Il Se revêt contient l’essence de Dieu, et Ses pensées et ce qui est exprimé par Son humanité sont aussi la vérité. Pour les gens corrompus, ce qu’Il exprime dans la chair, c’est un soutien de la vérité et de la vie. Ce soutien n’est pas seulement pour une personne, mais toute l’humanité. Pour n’importe quel homme corrompu, il n’y a dans son cœur que les quelques personnes qui lui sont associées. Il n’y a que ces quelques personnes pour lesquelles il se préoccupe et se sent concerné. Quand un désastre est à l’horizon, il pense d’abord à ses propres enfants, à sa femme ou à ses parents. Au mieux, un individu plus compatissant aurait une petite pensée pour une relation ou un bon ami, mais les pensées d’un tel individu compatissant iraient-elles plus loin ? Non, jamais ! Parce que les êtres humains sont, après tout, humains et parce qu’ils ne peuvent voir toutes les choses que depuis la perspective et la hauteur d’un être humain. Toutefois, Dieu incarné est totalement différent d’un individu corrompu. Peu importe à quel point Dieu incarné dans la chair est ordinaire, normal et humble, ou même dans quelle mesure les gens Le méprisent, Ses pensées et Son attitude envers les hommes sont les aspects qu’aucun homme ne pouvait posséder et ne pouvait imiter. Il observera toujours l’humanité depuis un point de vue divin, depuis le haut de Sa position comme Créateur. Il regardera toujours les hommes depuis l’essence et l’état d’esprit de Dieu. Il ne peut absolument pas voir l’humanité depuis la basse hauteur d’une personne ordinaire ou depuis la perspective d’un individu corrompu. Quand les gens regardent l’humanité, ils regardent avec une vision humaine et ils utilisent des choses comme la connaissance humaine, les règles et les théories humaines comme mesure. Cela est dans le cadre de ce que les gens peuvent voir de leurs yeux et dans le cadre de ce qui est accessible aux gens corrompus. Quand Dieu regarde l’humanité, Il regarde avec une vision divine et Il utilise Son essence et ce qu’Il a et est comme mesure. Ce cadre comprend des choses que les gens ne peuvent pas voir et c’est en cela que Dieu incarné et les humains corrompus sont entièrement différents. Cela provient de la différence entre l’essence de Dieu et celle des humains et c’est cette essence qui définit leur identité et leur position ainsi que le point de vue et la hauteur depuis lesquels ils voient les choses. Voyez-vous l’expression et la révélation de Dieu Lui-même dans le Seigneur Jésus ? Vous pourriez dire que ce que le Seigneur Jésus a fait et a dit était en rapport avec Son ministère et avec la propre œuvre de gestion de Dieu, que tout était l’expression et la révélation de l’essence de Dieu. Bien qu’Il Se soit manifesté comme humain, on ne pouvait nier Son essence divine et la révélation de Sa divinité. Cette manifestation humaine était-elle vraiment une manifestation de l’humanité ? Sa manifestation humaine était, de par Son essence même, totalement différente de la manifestation des gens corrompus. Le Seigneur Jésus était Dieu incarné. S’Il avait vraiment été un de ces individus ordinaires et corrompus, aurait-Il pu voir la vie des hommes dans le péché d’un point de vue divin ? Absolument pas ! C’est la différence entre le Fils de l’homme et une personne ordinaire. Les gens corrompus vivent tous dans le péché et quand des gens voient le péché, ils n’en ont pas de sentiment particulier ; ils sont tous les mêmes, comme un cochon vivant dans la boue, qui ne se sent pas incommodé ou sale ; au contraire, il mange bien et dort paisiblement. Si quelqu’un nettoie la porcherie, en fait le cochon ne se sentira pas à l’aise et il ne restera pas propre. Avant longtemps, il se roulera de nouveau dans la boue, complètement à l’aise, car c’est une créature dégoûtante. Les hommes considèrent le cochon comme sale, mais si on nettoie sa porcherie, il ne se sent pas mieux du tout ; c’est pourquoi personne ne garde un cochon dans sa maison. La manière dont les hommes voient les cochons sera toujours différente de celle dont les cochons se sentent parce que les cochons et les hommes ne sont pas du même genre. Et parce que le Fils de l’homme incarné n’est pas du même genre que les humains corrompus, seul Dieu incarné peut Se situer depuis une perspective divine, sur la hauteur d’où Il voit l’humanité et toutes choses.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 74)
Qu’en est-il de la souffrance que Dieu éprouve quand Il devient chair et vit parmi les hommes ? Quelle est cette souffrance ? Y a-t-il quelqu’un qui la comprenne vraiment ? Certaines personnes disent que Dieu souffre grandement et que, bien qu’Il soit Dieu Lui-même, les gens ne comprennent pas Son essence, mais ont toujours tendance à Le traiter comme une personne, ce qui Le fait Se sentir affligé et lésé. Ils disent que, pour ces raisons, la souffrance de Dieu est vraiment grande. D’autres personnes disent que Dieu est innocent et sans péché, mais qu’Il souffre de la même manière que les hommes, qu’Il souffre de persécution, de calomnie et d’indignité avec les hommes ; ils disent qu’Il endure aussi les malentendus et la désobéissance de Ses fidèles, ainsi, ils disent que la souffrance de Dieu ne peut être véritablement mesurée. Il semble que vous ne comprenez pas vraiment Dieu. En fait, pour Dieu, cette souffrance dont vous parlez ne compte pas comme une véritable souffrance, car il existe une souffrance plus grande que celle-là. Alors, pour Dieu Lui-même, qu’est-ce que la souffrance véritable ? Qu’est-ce que la souffrance véritable pour Dieu incarné dans la chair ? Pour Dieu, l’incompréhension des hommes à Son égard ne compte pas comme souffrance et les gens ayant des malentendus au sujet de Dieu et ne Le voyant pas comme Dieu, cela ne compte pas non plus comme souffrance. Toutefois, les gens sentent souvent que Dieu a dû souffrir une grande injustice, que pendant le temps que Dieu passe dans la chair, Il ne peut pas révéler Sa personne aux hommes et leur permettre de voir Sa grandeur, qu’Il Se cache humblement dans une chair insignifiante et ainsi que ce dut être une torture pour Lui. Les gens prennent à cœur ce qu’ils peuvent comprendre et voir de la souffrance de Dieu, ils projettent toute sorte de sympathie sur Dieu et feront souvent même un petit éloge de Sa souffrance. En réalité, il y a une différence, il y a un fossé entre ce que les gens comprennent de la souffrance de Dieu et ce qu’Il ressent vraiment. Je vous dis la vérité. Pour Dieu, peu importe qu’il s’agisse de Son Esprit ou de Son incarnation, cette souffrance décrite ci-dessus n’est pas une vraie souffrance. Mais alors, de quoi souffre Dieu ? Parlons de la souffrance de Dieu seulement depuis le point de vue de Dieu incarné.
Quand Dieu devient chair, devenant une personne ordinaire vivant aux côtés des gens parmi les hommes, ne peut-Il pas voir et sentir les méthodes, les lois et les philosophies de vie des hommes ? Comment Se sent-Il au regard de ces méthodes et de ces lois de vie ? Ressent-Il du dégoût dans Son cœur ? Pourquoi ressentirait-Il du dégoût ? Quelles sont les méthodes et les lois de vie des hommes ? Dans quels principes sont-elles enracinées ? Sur quoi sont-elles basées ? Les méthodes, les lois des hommes et ce qui est lien à leur manière de vivre, tout cela est créé sur la base de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Les hommes qui vivent en conformité avec ces types de lois n’ont pas d’humanité, pas de vérité : ils défient tous la vérité et sont hostiles à Dieu. Si nous examinons l’essence de Dieu, nous constatons que Son essence est exactement l’opposé de la logique, de la connaissance et de la philosophie de Satan. Son essence est pleine de justice, de vérité, de sainteté et d’autres réalités de toutes choses positives. Que ressent Dieu, Lui qui possède cette essence et vit au milieu de cette humanité ? Que ressent-Il dans Son cœur ? N’est-il pas chargé de peine ? Son cœur souffre, d’une souffrance que personne ne peut comprendre ou expérimenter. C’est parce que tout ce qu’Il affronte, rencontre, entend, voit et expérimente est l’expression de toute la corruption et du mal des hommes, de leur rébellion contre la vérité et de leur résistance à la vérité. Tout ce qui provient des hommes est la source de Sa souffrance. C’est-à-dire que parce que Son essence n’est pas la même que celle des hommes corrompus, la corruption des êtres humains devient la source de Sa plus grande souffrance. Quand Dieu devient chair, peut-Il trouver quelqu’un avec qui partager une langue commune ? Une telle personne est introuvable parmi les hommes. On ne trouve personne capable de communiquer avec Dieu ou capable d’avoir cet échange avec Lui ; quel genre de sentiment dirais-tu que Dieu éprouve à ce sujet ? Les choses dont parlent les gens, qu’ils aiment, poursuivent et auxquelles ils aspirent sont toutes liées au péché et possèdent des tendances mauvaises. Lorsque Dieu affronte tout cela, n’est-ce pas comme un couteau dans Son cœur ? Face à ces choses, pourrait-Il y avoir de la joie dans Son cœur ? Pourrait-Il trouver une consolation ? Ceux qui vivent avec Lui sont des hommes pleins de rébellion et de mal : comment Son cœur pourrait-il ne pas souffrir ? Quelle est vraiment l’ampleur de cette souffrance et qui s’en préoccupe ? Qui en tient compte ? Qui serait capable de l’apprécier ? Les gens n’ont pas la possibilité de comprendre le cœur de Dieu. Sa souffrance est quelque chose que les hommes sont particulièrement incapables d’apprécier ; or la froideur et la torpeur de l’humanité font souffrir Dieu encore plus profondément.
Il y a des personnes qui souvent compatissent au sort de Christ, car il y a un verset dans la Bible qui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Quand les gens écoutent cela, ils le prennent à cœur et croient que c’est la plus grande souffrance que Dieu endure et la plus grande souffrance que Christ endure. Eh bien, si nous le regardons du point de vue des faits, est-ce le cas ? Non. Dieu ne croit pas que ces difficultés soient une souffrance. Il n’a jamais protesté contre l’injustice due aux difficultés de la chair et Il n’a jamais demandé aux hommes de Lui rembourser quoi que ce soit ou de Le récompenser avec quoi que ce soit. Toutefois, quand Il observe tout de l’humanité, les vies corrompues et le mal des humains corrompus, quand Il observe que l’humanité est dans les griffes de Satan, emprisonnée par Satan et qu’elle ne peut s’échapper, que les gens vivant dans le péché ne savent pas ce qu’est la vérité, Il ne peut tolérer tous ces péchés. Son dégoût pour les humains augmente chaque jour, mais Il doit endurer tout cela. C’est la grande souffrance de Dieu. Dieu ne peut pas exprimer pleinement même la voix de Son cœur ou Ses émotions parmi Ses fidèles et personne parmi Ses fidèles ne peut comprendre véritablement Sa souffrance. Personne même n’essaie de comprendre ou de réconforter Son cœur, qui endure cette souffrance jour après jour et année après année, à maintes reprises. Que voyez-vous en tout cela ? Dieu n’exige rien des hommes en retour pour tout ce qu’Il a donné, mais à cause de l’essence de Dieu, Il ne peut absolument pas tolérer le mal, la corruption et le péché de l’humanité et ressent au contraire un dégoût et une haine extrêmes qui provoquent une souffrance infinie dans Son cœur et dans Sa chair. Avez-vous vu cela ? Très probablement, aucun de vous ne pourrait voir cela, car aucun de vous ne peut comprendre Dieu véritablement. Avec le temps, vous devriez vous-mêmes l’expérimenter progressivement.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 75)
Jésus nourrit les cinq mille
Jean 6:8-13 : « Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. »
Quelle sorte de concept exprime « cinq pains et deux poissons » ? D’ordinaire, pour combien de personnes cinq pains et deux poissons seraient-ils suffisants ? Si vous prenez comme mesure l’appétit d’une personne ordinaire, ce serait seulement suffisant pour deux individus. C’est le concept le plus basique de cinq pains et de deux poissons. Toutefois, dans ce passage, combien furent nourris par cinq pains et deux poissons ? Ce qui suit est ce qui est rapporté dans les Écritures : « Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. » Comparé à cinq pains et deux poissons, cinq mille est-il un grand nombre ? Qu’est-ce que ça montre que ce nombre soit si grand ? D’un point de vue humain, répartir cinq pains et deux poissons entre cinq mille personnes serait impossible, car la différence entre les deux est trop grande. Même si chaque personne prenait seulement une bouchée minuscule, ce serait toujours insuffisant pour cinq mille personnes. Mais là, le Seigneur Jésus réalisa un miracle : non seulement Il S’assura que les cinq mille personnes mangent à leur faim, mais il y eut même des restes. Les Écritures disent : « Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé. » Ce miracle permit aux gens de voir l’identité et le statut du Seigneur Jésus, de voir aussi que rien n’est impossible à Dieu : ainsi, ils virent la réalité de l’omnipotence de Dieu. Cinq pains et deux poissons furent suffisants pour en nourrir cinq mille, mais s’il n’y avait pas eu de nourriture, Dieu aurait-Il été capable de nourrir cinq mille personnes ? Bien sûr qu’Il aurait pu ! C’était un miracle, donc inévitablement les gens sentirent que c’était incompréhensible et que c’était incroyable et mystérieux, mais pour Dieu, accomplir une telle chose n’était rien. Puisque c’était une chose ordinaire pour Dieu, pourquoi en faire maintenant un sujet particulier d’interprétation ? Car ce qui se trouve derrière ce miracle, c’est la volonté du Seigneur Jésus, qui jamais auparavant n’a été perçue par les hommes.
D’abord, essayons de comprendre quel type de personnes étaient ces cinq mille. Étaient-ils ceux qui suivaient le Seigneur Jésus ? D’après les Écritures, nous savons qu’ils n’étaient pas ceux qui Le suivaient. Savaient-ils qui était le Seigneur Jésus ? Certainement pas ! Tout du moins, ils ne savaient pas que la personne debout devant eux était Christ, ou peut-être que quelques personnes connaissaient seulement Son nom et savaient quelque chose ou avaient entendu parler de choses qu’Il avait accomplies. Ils étaient simplement curieux de connaître le Seigneur Jésus à cause des histoires qu’on racontait, mais vous ne pouvez certainement pas dire qu’ils Le suivaient, encore moins qu’ils Le comprenaient. Quand le Seigneur Jésus vit ces cinq mille personnes, elles avaient faim et ne songeaient qu’à se remplir l’estomac ; c’est donc dans ce contexte que le Seigneur Jésus a satisfait leurs désirs. Quand Il a satisfait leurs désirs, qu’y avait-il dans Son cœur ? Quelle était Son attitude envers ces gens qui ne désiraient que rassasier leur faim ? À ce moment-là, les pensées du Seigneur Jésus et Son attitude avaient à voir avec le tempérament et l’essence de Dieu. Faisant face à ces cinq mille personnes au ventre vide et qui désiraient seulement manger un repas copieux, faisant face à ces gens pleins de curiosité et d’espoir à Son égard, le Seigneur Jésus a pensé uniquement à utiliser ce miracle pour leur accorder la grâce. Toutefois, Il n’a pas attisé Ses espoirs qu’ils commencent à Le suivre, car Il savait qu’ils voulaient avoir une partie du plaisir et manger à leur faim. Donc, Il tira le meilleur parti de ce qu’Il avait et utilisa cinq pains et deux poissons pour nourrir cinq mille personnes. Il ouvrit les yeux de ces gens qui appréciaient de voir des choses spectaculaires, qui voulaient assister à des miracles et ils virent de leurs propres yeux les choses que Dieu incarné pouvait accomplir. Bien que le Seigneur Jésus employât quelque chose de tangible pour satisfaire leur curiosité, Il savait déjà dans Son cœur que ces cinq mille personnes ne désiraient qu’un bon repas, aussi Il ne dit rien du tout et ne fit pas de sermon. Il les laissa simplement observer ce miracle quand il se produisit. Il ne pouvait absolument pas traiter ces gens de la même façon qu’Il traitait Ses disciples qui Le suivaient vraiment, mais dans le cœur de Dieu, toutes les créatures étaient soumises à Son règne et Il permettrait à toute créature sous Ses yeux de jouir de la grâce de Dieu quand cela était nécessaire. Même si ces gens ne savaient pas qui Il était ou ne Le comprenaient pas, ou n’avaient aucune impression particulière de Lui ou de gratitude envers Lui, même après qu’ils eurent mangé les pains et les poissons, cela ne posait pas de problème à Dieu : Il offrit à ces personnes une opportunité merveilleuse de jouir de la grâce de Dieu. Certaines personnes disent que Dieu Se base sur des principes pour ce qu’Il fait, qu’Il ne surveille ni ne protège les non-croyants et que surtout, Il ne leur permet pas de jouir de Sa grâce. Est-ce vraiment le cas ? Aux yeux de Dieu, tant qu’ils sont des créatures vivantes qu’Il a Lui-même créées, Il S’occupera d’eux et en prendra soin et, de bien des manières, Il les traitera, prévoira pour eux et les dirigera. Ce sont les pensées et l’attitude de Dieu envers toute chose.
Même si les cinq mille personnes qui mangèrent les pains et les poissons ne prévoyaient pas de suivre le Seigneur Jésus, Il ne fut pas extrêmement exigent avec eux : une fois qu’ils eurent mangé à leur faim, savez-vous ce que fit le Seigneur Jésus ? Leur fit-Il un sermon ? Où est-Il allé après avoir fait cela ? Les Écritures n’indiquent pas qu’Il leur ait dit quoi que ce soit, seulement qu’Il S’en alla tranquillement Il eut opéré Son miracle. Alors, exigea-t-Il quelque chose de ces gens ? Y avait-il de la haine ? Non, il n’y avait rien de tout cela. Il ne voulait simplement pas prêter davantage attention à ces gens qui ne pouvaient pas Le suivre et à ce moment-là Son cœur était douloureux. Parce qu’Il avait vu la dépravation du genre humain et qu’Il avait senti un rejet de la part des hommes, quand Il voyait ces gens et qu’Il était avec eux, la stupidité et l’ignorance humaines Le rendaient très triste et Son cœur se serrait, tout ce qu’Il voulait, c’était quitter ces gens le plus vite possible. Dans Son cœur, le Seigneur n’exigeait rien d’eux, Il ne voulait leur prêter aucune attention et, plus encore, Il ne voulait pas dépenser Son énergie avec eux. Il savait qu’ils ne pouvaient pas Le suivre, mais, en dépit de tout cela, Son attitude envers eux était très claire. Il voulait juste les traiter gentiment et leur accorder la grâce et, de fait, telle était l’attitude de Dieu envers chaque créature qui vivait sous Son règne : traiter chaque créature gentiment, subvenir à ses besoins et la nourrir. Pour la bonne raison que le Seigneur Jésus était Dieu incarné, Il révéla naturellement la propre essence de Dieu et traita ces personnes gentiment. Il les traita avec un cœur de bienveillance et de tolérance et avec un cœur tel qu’Il leur montra de la bonté. Peu importe comment ces gens voyaient le Seigneur Jésus et peu importe quel genre de résultat il y aurait, Il traita simplement chaque créature en Se basant sur Son rang comme Seigneur de toute la création. Sans exception, tout ce qu’Il révéla était le tempérament de Dieu et ce qu’Il a et est. Le Seigneur Jésus fit tranquillement cette chose, puis Il S’en alla tranquillement. Quel aspect du tempérament de Dieu cela représente-t-il ? Pourrais-tu dire que cela est la bonté de Dieu ? Pourrais-tu dire que c’est l’altruisme de Dieu ? Est-ce quelque chose qu’une personne ordinaire pourrait faire ? Certainement pas ! Essentiellement, qui étaient ces cinq mille personnes que le Seigneur Jésus a nourries avec cinq pains et deux poissons ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient des personnes qui étaient compatibles avec Lui ? Pourrais-tu dire qu’elles étaient toutes hostiles à Dieu ? On peut dire avec certitude qu’elles n’étaient absolument pas compatibles avec le Seigneur et que leur essence était absolument hostile à Dieu. Mais comment Dieu les a-t-Il traitées ? Il employa une méthode pour dissiper l’hostilité des gens envers Dieu. Cette méthode s’appelle « bonté ». C’est-à-dire que bien que le Seigneur Jésus vît ces gens comme des pécheurs, aux yeux de Dieu ils étaient néanmoins Sa création, donc Il traita quand même ces pécheurs avec bienveillance. C’est la tolérance de Dieu et cette tolérance est déterminée par la propre identité de Dieu et Sa propre essence. Donc c’est quelque chose qu’aucun homme créé par Dieu n’est capable de faire, seul Dieu peut accomplir cela.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 76)
Quand tu pourras véritablement apprécier les pensées de Dieu et Son attitude envers les hommes, quand tu pourras vraiment comprendre les émotions de Dieu et Sa préoccupation envers chaque être de la création, tu seras capable de comprendre la dévotion et l’amour consacrés à chaque être humain créé par le Créateur. Quand cela arrivera, tu utiliseras deux mots pour décrire l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Certains disent « altruiste » et d’autres « philanthropique ». Des deux, « philanthropique » est le moins approprié pour décrire l’amour de Dieu. C’est un mot que les gens emploient pour décrire une personne magnanime ou large d’esprit. Je déteste ce mot, car il fait référence à une charité arbitrairement, sans discernement, sans considération pour les principes. C’est un penchant extrêmement sentimental, qui est courant chez les gens insensés et embrouillés. Lorsque ce terme est employé pour décrire l’amour de Dieu, cela indique inévitablement une connotation blasphématoire. J’ai ici deux mots qui décrivent de façon plus adéquate l’amour de Dieu. Quels sont ces deux mots ? Le premier est « immense ». Ce terme n’est-il pas très évocateur ? Le second est « vaste ». Il y a une signification réelle derrière ces mots que J’emploie pour décrire l’amour de Dieu. Pris au sens premier, « immense » signifie le volume ou la capacité d’une chose, mais peu importe la grosseur de cette chose, c’est quelque chose que les gens peuvent toucher et voir. C’est parce qu’elle existe : elle n’est pas un objet abstrait, mais quelque chose qui donne aux gens des idées de manière relativement précise et concrète. Peu importe que tu la regardes en deux ou en trois dimensions, tu n’as pas besoin d’imaginer son existence, car c’est une chose qui existe réellement. Même si l’emploi du mot « immense » pour décrire l’amour de Dieu peut sembler comme une tentative pour quantifier Son amour, il donne aussi le sentiment que Son amour n’est pas quantifiable. Je dis que l’amour de Dieu peut être quantifié, car Son amour n’est pas vide et n’est pas non plus une chose légendaire. Au contraire, c’est quelque chose qui est commun à toutes les choses gouvernées par Dieu et qui est apprécié par toutes les créatures à des degrés divers et depuis différents points de vue. Bien que les gens ne puissent pas le voir ou le toucher, cet amour apporte le soutien et la vie à toutes choses à mesure qu’il se révèle peu à peu dans leur vie et elles comptent et témoignent de l’amour de Dieu dont elles jouissent à chaque instant. Je dis que l’amour de Dieu n’est pas quantifiable, car le mystère de Dieu soutenant et nourrissant toutes choses est difficile à imaginer par les humains, tout comme les pensées de Dieu pour toutes choses et particulièrement pour les hommes. C’est-à-dire que personne ne connaît le sang ni les larmes que le Créateur a versés pour l’humanité. Personne ne peut appréhender, personne ne peut comprendre la profondeur ou le poids de l’amour que le Créateur porte aux hommes qu’Il a créés de Ses propres mains. Décrire l’amour de Dieu comme « immense », c’est permettre aux gens d’apprécier et de comprendre son étendue et la réalité de son existence. C’est aussi pour que les gens puissent comprendre plus profondément le sens réel du mot « Créateur », et pour qu’ils puissent obtenir une compréhension plus profonde du véritable sens de l’appellatif « création ». Qu’est-ce que le mot « vaste » décrit habituellement ? On l’emploie généralement pour décrire l’océan ou l’univers, par exemple : « le vaste univers » ou « le vaste océan ». L’expansivité et la tranquille étendue de l’univers dépassent l’entendement humain et c’est une chose qui capte l’imagination des hommes et pour laquelle ils ont une grande admiration. Son mystère et sa profondeur sont à portée de vue, mais inaccessibles. Quand tu penses à l’océan, quand tu penses à son étendue, il paraît sans limites et tu peux sentir son mystère et sa grande capacité à contenir des choses. C’est pourquoi J’ai employé le terme « vaste » pour décrire l’amour de Dieu, pour aider les gens à sentir comme il est précieux, sentir la profonde beauté de Son amour et que le pouvoir de l’amour de Dieu est infini et a une large portée. J’ai employé ce mot pour aider les gens à sentir la sainteté de Son amour et la dignité de Dieu et Sa qualité de ne pas pouvoir être offensé qui se révèlent par Son amour. Maintenant, pensez-vous que « vaste » est un mot adéquat pour décrire l’amour de Dieu ? L’amour de Dieu est-il être comparable à ces deux mots, « immense » et « vaste » ? Absolument ! Dans le langage humain, seuls ces deux termes sont relativement aptes et relativement pertinents pour décrire l’amour de Dieu. Ne le pensez-vous pas ? Si Je vous demandais de décrire l’amour de Dieu, utiliseriez-vous ces deux mots ? Très probablement pas, car votre compréhension et votre appréciation de l’amour de Dieu sont limitées au champ d’une perspective bidimensionnelle et ne se sont pas élevées à la hauteur de l’espace tridimensionnel. Aussi, si Je vous demandais de décrire l’amour de Dieu, vous sentiriez que les mots vous manquent ; ou peut-être que vous seriez même bouche bée. Les deux mots dont Je vous ai parlé aujourd’hui sont peut-être difficiles à comprendre pour vous, ou peut-être que vous n’êtes pas d’accord tout simplement. Cela montre seulement que votre appréciation et votre compréhension de l’amour de Dieu sont superficielles et étriquées. J’ai dit auparavant que Dieu était altruiste. Vous vous souvenez de ce mot, « altruiste ». Se pourrait-il que l’amour de Dieu soit décrit uniquement comme altruiste ? N’est-ce pas trop réducteur ? Vous devriez réfléchir davantage à cette question, afin de pouvoir en retirer quelque chose.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 77)
La résurrection de Lazare glorifie Dieu
Jean 11:43-44 : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. »
Quelles impressions avez-vous après avoir lu ce passage ? La signification de ce miracle que le Seigneur Jésus accomplit était beaucoup plus grande que celle du miracle précédent, car il n’y a pas de miracle plus stupéfiant que de ramener un homme mort de la tombe. À cette ère, il était extrêmement significatif que le Seigneur Jésus accomplisse une telle chose. Parce que Dieu avait pris chair, les gens ne pouvaient voir que Son apparence physique, Son côté concret et Son aspect insignifiant. Même si certaines personnes ont vu et compris un peu de Son caractère ou certaines aptitudes exceptionnelles qu’Il semblait avoir, personne ne savait d’où venait le Seigneur Jésus, ce qu’Il était véritablement en essence et ce qu’Il pouvait vraiment faire de plus. Tout cela était inconnu à l’humanité. Tellement de gens voulaient trouver une preuve pour répondre à ces questions sur le Seigneur et savoir la vérité. Dieu pouvait-Il faire quelque chose pour prouver Son identité ? Pour Lui, c’était très simple, c’était un jeu d’enfant. Il pouvait faire quelque chose n’importe où, n’importe quand pour prouver Son identité et Son essence, mais Dieu avait Sa façon à Lui de faire les choses : selon un plan et par étapes. Il ne réalisait pas les choses n’importe comment, mais attendait plutôt le bon moment et la bonne occasion pour faire quelque chose qu’Il laisserait l’homme voir, quelque chose de vraiment rempli de sens. De cette façon, Il prouvait Son autorité et Son identité. Ainsi donc, la résurrection de Lazare pouvait-elle prouver l’identité du Seigneur Jésus ? Regardons le passage suivant des Écritures : « Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! Et le mort sortit… » Quand le Seigneur Jésus a fait cela, Il a dit juste une chose : « Lazare, sors ! » Lazare sortit alors de sa tombe. Ce miracle se réalisa par seulement quelques paroles proférées par le Seigneur. À ce moment-là, le Seigneur Jésus ne dressa pas un autel et Il n’accomplit aucune autre action. Il dit juste une chose. Devrait-on appeler cela un miracle ou un ordre ? Ou bien était-ce un genre de sorcellerie ? De prime abord, il semble qu’on pourrait appeler cela un miracle et si tu le regardes d’un point de vue moderne, bien sûr que tu pourrais encore l’appeler un miracle. Toutefois, on ne pourrait absolument pas considérer cela comme une sorte de magie censée ramener une âme d’entre les morts et ce n’était surtout pas de la sorcellerie d’aucune sorte. Il est juste de dire que ce miracle était la démonstration la plus normale et la plus infime de l’autorité du Créateur. C’est l’autorité et le pouvoir de Dieu. Dieu a l’autorité de faire mourir une personne, de faire en sorte que son esprit quitte le corps et retourne à Hadès ou à quelque autre lieu où elle devrait aller. Le moment de la mort d’une personne et le lieu où elle se rend après la mort, cela est déterminé par Dieu. Il peut prendre ces décisions n’importe quand et n’importe où, sans limites de la part des humains, des évènements, des objets, de l’espace ou de la géographie. S’Il veut le faire, Il peut le faire, car toute chose et tout être vivant sont placés sous Son règne et toute chose naît, vit et meurt selon Sa parole et Son autorité. Il peut ressusciter un mort et c’est aussi quelque chose qu’Il peut accomplir n’importe quand et n’importe où. C’est l’autorité que seul le Créateur possède.
Lorsque le Seigneur Jésus faisait des choses comme ramener Lazare d’entre les morts, Son but était d’apporter une preuve aux humains et à Satan et de faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité, la vie et la mort des hommes sont déterminés par Dieu et que même s’Il était devenu chair, Il restait aux commandes du monde physique qui peut être vu, comme du monde spirituel que les hommes ne peuvent pas voir. C’était pour faire savoir aux humains et à Satan que tout ce qui concerne l’humanité n’est pas sous le commandement de Satan. C’était une révélation et une démonstration de l’autorité de Dieu et c’était aussi une manière pour Dieu d’adresser un message à toutes choses : la vie et la mort des hommes sont entre les mains de Dieu. La résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus était un des moyens pour le Créateur d’enseigner et d’instruire les hommes. C’était une action concrète par laquelle Il a employé Son aptitude et Son pouvoir pour instruire et soutenir l’humanité. C’était pour le Créateur un moyen, sans utiliser de paroles, de permettre aux hommes de voir la vérité : Il est aux commandes de toutes choses. C’était une façon pour Lui de dire aux hommes par le biais d’actions concrètes qu’il n’existe pas de salut autrement que par Lui. Ce moyen silencieux par lequel Il a instruit l’humanité dure toujours ; il est indélébile et il a provoqué au cœur des êtres humains un choc et un éclairage qui ne s’éteindra jamais. La résurrection de Lazare a glorifié Dieu ; elle a un profond impact sur chacun des fidèles de Dieu. En chaque personne qui comprend pleinement cet évènement, elle enracine la compréhension, la vision que seul Dieu peut ordonner la vie et la mort des hommes. Bien que Dieu possède ce genre d’autorité et bien qu’Il ait envoyé un message concernant Sa souveraineté sur la vie et la mort des hommes par la résurrection de Lazare, il ne s’agissait pas de Son œuvre primaire. Dieu ne fait jamais rien qui soit dénué de sens. Chaque chose qu’Il réalise a une grande valeur, et constitue un joyau insurpassable au milieu d’une réserve de trésors. Faire revenir quelqu’un de sa tombe ne serait absolument jamais pour Lui le but ou l’objet principal ou unique de Son œuvre. Dieu ne fait rien qui n’ait pas de signification. La résurrection de Lazare comme événement singulier est appropriée pour démontrer l’autorité de Dieu et pour démontrer l’identité du Seigneur Jésus. C’est pourquoi le Seigneur Jésus n’a pas répété ce genre de miracle. Dieu accomplit les choses selon Ses propres principes. En langage humain, on pourrait dire que Dieu n’occupe Son esprit qu’à des sujets sérieux. C’est-à-dire que, quand Dieu fait des choses, Il ne S’écarte pas de l’objectif de Son œuvre. Il sait quelle œuvre Il désire réaliser dans cette étape, ce qu’Il veut accomplir et Il travaillera strictement en fonction de Son plan. Si une personne corrompue avait ce type d’habileté, elle réfléchirait seulement aux moyens d’exprimer son habileté afin que les autres sachent combien elle est formidable pour qu’ils s’inclinent devant elle, pour qu’elle puisse les contrôler et les dévorer. C’est le mal qui vient de Satan : on l’appelle corruption. Dieu ne possède pas un tel tempérament et Il n’a pas une telle essence. Son intention en accomplissant des choses n’est pas de Se mettre en valeur, mais plutôt de procurer aux hommes davantage de révélation et de direction et c’est pourquoi les gens ne lisent que très peu d’exemples de ce type d’occurrences dans la Bible. Cela ne signifie pas que les pouvoirs du Seigneur Jésus étaient limités ou qu’Il ne pouvait pas faire ce genre de choses. C’est simplement parce que Dieu ne voulait pas le faire, car la résurrection de Lazare par le Seigneur Jésus avait une signification très concrète et aussi parce que l’œuvre primaire de Dieu devenu chair n’était pas d’accomplir des miracles, n’était pas de ramener les gens d’entre les morts, mais c’était l’œuvre de rédemption de l’humanité. Ainsi, une grande partie de l’œuvre que le Seigneur Jésus faisait était d’enseigner aux gens, de les soutenir et de les aider, et les événements tels que la résurrection de Lazare constituaient simplement une petite partie du ministère que le Seigneur accomplissait. Plus encore, vous pourriez dire que « se mettre en valeur » n’est pas une partie de l’essence de Dieu, donc le Seigneur Jésus n’exerçait pas une retenue intentionnelle en n’opérant pas davantage de miracles et ce n’était pas dû non plus à des contraintes environnementales, et certainement pas à un manque de pouvoir.
Lorsque le Seigneur Jésus ramena Lazare de la mort, Il ne dit que quelques mots : « Lazare, sors ! » Il ne dit rien d’autre que cela. Alors, que démontrent ces mots ? Ils démontrent que Dieu peut accomplir n’importe quoi par la parole, même la résurrection d’un homme mort. Quand Dieu créa toutes choses, lorsqu’Il créa le monde, Il le fit avec des paroles, des ordres qu’Il prononça, des paroles d’autorité et, de cette façon, toutes choses furent créées et, ainsi, ce fut accompli. Ces quelques paroles prononcées par le Seigneur Jésus étaient tout comme les paroles dites par Dieu quand Il créa les cieux et la terre et toutes choses ; de la même manière, elles contenaient l’autorité de Dieu et le pouvoir du Créateur. Toutes choses furent créées et tinrent bon grâce à des paroles de la bouche du Créateur, tout comme Lazare qui sortit de sa tombe grâce aux paroles prononcées par la bouche du Seigneur Jésus. C’était l’autorité de Dieu, manifestée et réalisée dans Sa chair incarnée. Ce genre d’autorité et d’habileté appartiennent au Créateur et au Fils de l’homme dans lequel le Créateur fut réalisé. C’est la compréhension enseignée aux hommes par Dieu ramenant Lazare de la mort.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 78)
Le jugement de Jésus par les pharisiens
Marc 3:21-22 : « Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens. Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons. »
Le reproche de Jésus aux pharisiens
Matthieu 12:31-32 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »
Matthieu 23:13-15 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l’apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »
Il y a deux passages séparés au-dessus, regardons d’abord le premier : Le jugement de Jésus par les pharisiens.
Dans la Bible, le jugement que les pharisiens ont porté contre Jésus Lui-même et les choses qu’Il a faites était : « […] ils disaient : Il est hors de sens. […] Il est possédé de Béelzébul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons » (Marc 3:21-22). Le jugement du Seigneur Jésus par les scribes et les pharisiens n’était pas une simple imitation des paroles des autres, ni une conjecture infondée : c’était la conclusion qu’ils avaient tirée au sujet du Seigneur Jésus à partir de ce qu’ils avaient vu et entendu de Ses actions. Bien que leur conclusion fût proférée ostensiblement au nom de la justice et apparût aux yeux des gens comme bien fondée, il leur était difficile, même à eux, de contenir l’arrogance avec laquelle ils jugèrent le Seigneur Jésus. L’énergie frénétique de leur haine pour le Seigneur Jésus révélait leurs propres ambitions déchainées et leurs expressions méchantes et sataniques, aussi bien que leur nature maléfique avec laquelle ils résistaient à Dieu. Les propos qu’ils tinrent lors du jugement du Seigneur Jésus étaient motivés par leurs ambitions déchainées, leur jalousie, la nature ignoble et malveillante de leur hostilité envers Dieu et la vérité. Ils ne firent pas d’enquête sur l’origine des actions du Seigneur Jésus ni sur le fond même de ce qu’Il avait dit ou fait. Au contraire, ils attaquèrent et discréditèrent aveuglément dans une agitation folle et avec une méchanceté délibérée ce qu’Il avait fait. Ils allèrent jusqu’à discréditer volontairement Son Esprit, c’est-à-dire le Saint-Esprit, qui est l’Esprit de Dieu. C’est ce qu’ils entendaient quand ils dirent : « Il est hors de sens », « Béelzébul » et « le prince des démons ». Donc ils affirmèrent que l’Esprit de Dieu était Béelzébul et le prince des démons. Ils accusèrent d’être de la folie l’œuvre de l’Esprit de Dieu incarné, qui S’était revêtu Lui-même de chair. Non seulement ils blasphémèrent contre l’Esprit de Dieu en le disant être Béelzébul et le prince des démons, mais ils condamnèrent aussi l’œuvre de Dieu et condamnèrent le Seigneur Jésus-Christ et blasphémèrent contre Lui. L’essence de leur résistance et de leur blasphème contre Dieu était tout à fait la même que l’essence, la résistance et le blasphème contre Dieu donnés par Satan et les démons. Ils ne représentaient pas seulement les hommes corrompus, mais plus que cela, ils étaient l’incarnation de Satan. Ils étaient un canal pour Satan parmi les hommes et ils étaient les complices et les laquais de Satan. L’essence de leur blasphème et de leur dénigrement du Seigneur Jésus-Christ provenait de leur lutte contre Dieu pour le statut, de leur compétition avec Dieu et de leur mise à l’épreuve éternelle de Dieu. L’essence de leur résistance à Dieu et de leur attitude d’hostilité envers Lui, ainsi que leurs paroles et leurs pensées blasphémaient contre l’Esprit de Dieu et Le mettaient en colère. Donc Dieu porta un jugement sensé à partir de ce qu’ils avaient dit et fait et Dieu décréta que leurs actes constituaient le péché de blasphème contre le Saint-Esprit. Ce péché est impardonnable à la fois dans ce monde et dans le monde qui vient, tout comme le confirme le passage suivant des Écritures : « Le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné » et « Quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » Aujourd’hui, discutons du véritable sens de ces paroles de Dieu, « il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir », autrement dit, démystifions la manière avec laquelle Dieu accomplit ces paroles : « il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir ».
Tout ce dont nous avons parlé est en lien avec le tempérament de Dieu et avec Son attitude envers le peuple, les objets et les événements. Naturellement, les deux passages précédents ne font pas exception. Avez-vous remarqué quelque chose dans ces deux passages des Écritures ? Certains disent qu’ils y voient la colère de Dieu. D’autres disent qu’ils y voient l’aspect du tempérament de Dieu qui ne tolère pas l’offense des hommes et que si des hommes font quelque chose qui soit blasphématoire contre Dieu, ils ne recevront pas Son pardon. En dépit du fait que les gens voient et perçoivent la colère de Dieu et Son intolérance de l’offense des hommes dans ces deux passages, ils ne comprennent toujours vraiment pas Son attitude. Ces deux passages contiennent implicitement des références cachées au sujet de l’attitude véritable de Dieu et de Son approche envers ceux qui blasphèment contre Lui et qui Le mettent en colère. Son attitude et Sa démarche démontrent le vrai sens du passage suivant : « quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir ». Quand quelqu’un blasphème contre Dieu et quand il Le met en colère, Il prononce un verdict et ce verdict est un résultat qu’Il délivre. Il est décrit ainsi dans la Bible « C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné » (Matthieu 12:31), et « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! » (Matthieu 23:13). Toutefois, est-il écrit dans la Bible quel a été le résultat pour ces scribes et ces pharisiens, ainsi que pour ces personnes qui ont dit que le Seigneur Jésus était fou après qu’Il a proféré ces choses ? Est-il écrit qu’ils ont reçu une punition ? Non, on peut le dire avec certitude. Dire « non » ici ne veut pas dire qu’il n’y eut pas un tel écrit, mais en fait seulement qu’il n’y eut pas de résultat visible aux yeux des hommes. Dire qu’« il n’y eut pas un tel écrit » élucide la question de l’attitude et des principes de Dieu pour gérer certaines choses. Dieu ne ferme pas les yeux ou ne fait pas la sourde oreille devant les gens qui blasphèment contre Lui ou qui Lui résistent, ou même ceux qui Le calomnient, ceux qui L’attaquent intentionnellement, Le calomnient et Le maudissent, mais Il a plutôt une attitude claire avec eux. Il méprise ces gens et, dans Son cœur, Il les condamne. Il déclare même ouvertement quelle sera leur fin, de sorte que les gens savent qu’Il a une attitude claire envers ceux qui blasphèment contre Lui, qu’ils savent comment Il déterminera leur fin. Toutefois, après que Dieu a dit ces choses, les gens pouvaient rarement voir la vérité au sujet du traitement de ces gens par Dieu et ils ne pouvaient pas comprendre les principes à la base de la fin établie par Dieu et de Son verdict sur eux. C’est-à-dire que les hommes ne peuvent pas voir l’approche et les méthodes particulières que Dieu emploie pour traiter avec eux. Cela est en rapport avec les principes de Dieu pour accomplir les choses. Dieu utilise l’apparition de faits pour S’occuper du comportement méchant de certaines personnes. C’est-à-dire qu’Il ne déclare pas leurs péchés et ne détermine pas leur fin, mais plutôt qu’Il utilise directement l’apparition de faits pour distribuer leur punition et leur juste rétribution. Quand ces faits arrivent, c’est la chair des gens qui endure la punition, c’est-à-dire que la punition est quelque chose de clairement visible aux yeux humains. Lorsqu’Il S’occupe du comportement méchant de certaines personnes, Dieu les maudit simplement en paroles et Sa colère s’abat aussi sur eux, mais il se peut que le châtiment qu’ils reçoivent ne se remarque pas. Néanmoins, ce genre de résultat peut être même plus grave que les résultats que les gens peuvent voir, comme la punition ou la mort. En effet, dans les circonstances que Dieu a choisies pour ne pas sauver ce type de personne, pour ne pas démontrer de miséricorde ou de tolérance envers ces gens-là et pour ne pas leur donner d’autres occasions, Son attitude à leur égard est de les laisser de côté. Quelle est la signification ici de « laisser de côté » ? Le sens fondamental de cette expression est de laisser quelque chose de côté, de l’ignorer et de ne plus en tenir compte. Mais ici, quand Dieu laisse quelqu’un de côté, l’expression a deux interprétations : la première est qu’Il livre la vie de cette personne et tout ce qui la concerne à Satan pour qu’il s’en occupe et Dieu ne sera plus responsable de cette personne et ne S’en occupera plus. Que cette personne soit folle ou stupide, qu’elle soit morte ou vivant ou encore que sa punition soit d’aller en enfer, rien de tout cela n’aura à voir avec Dieu. Ceci signifie qu’une telle créature n’aura plus de relation avec le Créateur. La deuxième interprétation est que Dieu a décidé que Lui-même veut faire quelque chose avec cette personne, de Ses propres mains. Il est possible qu’il emploie le service de cette personne ou qu’Il l’utilise comme faire-valoir. Il est possible qu’Il S’occupe de ce type de personne d’une façon spéciale, qu’Il la traite de manière particulière, comme avec Paul, par exemple. C’est le principe et l’attitude du cœur de Dieu qui déterminent la manière avec laquelle Il va S’occuper de ce genre de personne. Donc lorsque quelqu’un résiste à Dieu, Le calomnie et blasphème contre Lui, s’il irrite Son tempérament ou dépasse la limite de la tolérance de Dieu, les conséquences sont inimaginables. La conséquence la plus grave est que Dieu livre la vie de cet individu et tout ce qui la concerne à Satan, une fois pour toutes. Il ne sera pas pardonné pour le reste de l’éternité. Cela veut dire que cet individu est devenu un aliment pour Satan, un jouet dans sa main et que dorénavant Dieu n’a plus rien à voir avec lui. Pouvez-vous imaginer quel malheur ce fut lorsque Satan tenta Job ? Malgré la condition sous laquelle il ne pouvait attenter à la vie de Job, celui-ci souffrit énormément. Et n’est-ce pas encore plus difficile d’imaginer les ravages que Satan pourrait produire sur une personne qui a été livrée à Satan, qui est totalement prisonnière de ses griffes, qui a entièrement perdu la bienveillance et la miséricorde de Dieu, qui n’est plus sous le règne du Créateur, qui a été privée du droit de L’adorer et d’être une créature protégée par le règne de Dieu et dont la relation avec le Seigneur de la création a été complètement coupée ? La persécution de Job par Satan était quelque chose qui pouvait être vu par les hommes, mais si Dieu livre la vie d’une personne à Satan, les conséquences seront inimaginables. Par exemple, certaines personnes peuvent se réincarner en vache ou en âne, alors que d’autres peuvent être occupées ou possédées par des esprits impurs, diaboliques, etc. Telle est la fin de certaines personnes que Dieu a livrées à Satan. De l’extérieur, il semble que ces personnes qui ont ridiculisé, calomnié, condamné et blasphémé le Seigneur Jésus n’ont pas subi de conséquences. Cependant, la vérité est que Dieu adopte une approche pour traiter chaque chose. Il peut ne pas employer un langage clair pour expliquer aux gens comment Il va traiter chaque type d’individu. Parfois, Il ne parle pas directement, mais agit plutôt directement. Le fait qu’Il n’en parle pas ne signifie pas qu’il n’y a pas un résultat : en fait, en pareil cas, il est possible que le résultat soit même plus grave. De l’extérieur, il peut sembler que Dieu ne parle pas explicitement de Son attitude à certaines personnes ; mais, en fait, Dieu n’a pas voulu leur prêter attention pendant longtemps. Il ne veut plus les voir. À cause des choses qu’elles ont faites, de leur comportement, à cause de leurs nature et essence, Dieu désire seulement qu’elles disparaissent de Sa vue, veut les livrer directement à Satan, donner leur esprit, leur âme et leur corps à Satan et permettre à Satan de faire d’elles ce qu’il veut. On voit clairement à quel point Dieu les hait, à quel point Il est dégoûté d’elles. Si une personne irrite Dieu au point que Dieu ne veut plus la revoir et est prêt à la laisser tomber complètement, au point qu’Il ne veut plus S’en occuper Lui-même, s’Il en arrive au point de la livrer à Satan pour qu’il en fasse ce qu’il veut, de permettre à Satan de la contrôler, de la dévorer et de la traiter comme il l’entend, alors cette personne est complètement finie. Son droit d’être un humain a été révoqué définitivement et son droit d’être une créature de la création de Dieu est arrivé à sa fin. N’est-ce pas le genre de sanction le plus sévère ?
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 79)
Les paroles de Jésus à Ses disciples après Sa résurrection (extraits)
Jean 20:26-29 : « Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »
Jean 21:16-17 : « Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. »
Ces passages nous racontent certaines choses que le Seigneur Jésus a faites et dites à Ses disciples après Sa résurrection. Mais d’abord, regardons les différences qu’il pourrait y avoir chez le Seigneur Jésus avant et après Sa résurrection. Était-Il le même Seigneur Jésus des jours passés ? Les Écritures contiennent la phrase suivante décrivant le Seigneur Jésus après la résurrection : « Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous ! » Il est clair que le Seigneur Jésus à ce moment-là n’habitait plus un corps de chair, mais qu’Il était à présent dans un corps spirituel. C’est parce qu’Il avait transcendé les limitations de la chair ; malgré le fait que la porte était fermée, Il put quand même se joindre au groupe de gens et leur permettre de Le voir. C’est la plus grande différence entre le Seigneur Jésus après la résurrection et le Seigneur Jésus vivant dans la chair avant la résurrection. Même s’il n’y avait pas de différence entre l’apparence du corps spirituel à ce moment-là et l’apparence du Seigneur Jésus d’avant, le Seigneur Jésus de ce moment-là était devenu Celui qui semblait étranger aux gens, car Il était devenu un corps spirituel après être ressuscité d’entre les morts, et comparé à Sa chair antérieure, ce corps spirituel était plus déconcertant et confondant pour les gens. Cela créa aussi plus de distance entre le Seigneur Jésus et les gens, et les gens ont ressenti dans leur cœur que le Seigneur Jésus était devenu plus mystérieux. Ces connaissances et ces sentiments de leur part les ramenèrent soudainement à une ère de foi en un Dieu qu’on ne pouvait ni voir ni toucher. Donc, la première chose que fit le Seigneur Jésus après Sa résurrection fut de permettre à tous de Le voir, de leur confirmer qu’Il existait et de confirmer le fait de Sa résurrection. De plus, cette action rétablit la relation qu’Il avait avec les gens quand Il travaillait dans la chair et quand Il était Christ qu’ils pouvaient voir et toucher. Un résultat à cela fut que les gens n’avaient aucun doute sur le fait que le Seigneur Jésus était bien ressuscité d’entre les morts après avoir été cloué sur la croix, et ils ne doutaient pas non plus au sujet de l’œuvre du Seigneur Jésus qui avait racheté l’humanité. Un autre résultat fut que le fait que le Seigneur Jésus apparût aux gens après Sa résurrection et qu’ils purent Le voir et Le toucher ancra fermement l’humanité dans l’ère de la Grâce, ce qui fit que, à partir de ce moment-là, les hommes ne purent pas retourner à l’ère précédente, l’ère de la Loi, sur le prétendu fondement que le Seigneur Jésus avait « disparu » ou qu’Il était « parti sans un mot ». Il S’assura ainsi qu’ils continueraient de l’avant, suivant les enseignements du Seigneur Jésus et l’œuvre qu’Il avait accomplie. Ainsi, une nouvelle étape de l’œuvre dans l’ère de la Grâce commença officiellement et, à partir de cet instant, les gens qui avaient vécu conformément à la loi se séparèrent officiellement de la loi et entrèrent dans une nouvelle ère, un nouveau début. Cela représente les multiples sens de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes après Sa résurrection.
Puisque le Seigneur Jésus habitait désormais un corps spirituel, comment les gens pouvaient-ils Le toucher et Le voir ? Cette question aborde la signification de l’apparition du Seigneur Jésus aux hommes. Avez-vous remarqué quelque chose dans les passages des Écritures que nous venons de lire ? En général, les corps spirituels ne peuvent être ni vus ni touchés et après la résurrection, l’œuvre dans laquelle le Seigneur Jésus S’était impliqué avait déjà été accomplie. Donc en théorie, Il n’avait absolument aucun besoin de retourner parmi les gens dans Sa forme originale pour les rencontrer, mais l’apparition du Seigneur Jésus dans Son corps spirituel aux gens comme Thomas rendit la signification de Son apparition plus concrète, de sorte que cela pénétra plus profondément dans le cœur des hommes. Lorsqu’Il S’approcha de Thomas, Il permit à Thomas le sceptique de toucher Sa main et lui dit : « Avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. » Ces paroles et ces actes n’étaient pas des choses que le Seigneur Jésus voulait dire et faire seulement après Sa résurrection ; en fait, c’était des choses qu’Il voulait annoncer et accomplir avant d’avoir été cloué sur la croix, car les doutes de Thomas n’étaient pas nouveaux, en fait il les avait toujours eus quand il suivait le Seigneur Jésus. Il est évident qu’avant d’être cloué sur la croix, le Seigneur Jésus avait déjà une compréhension des personnes comme Thomas. Donc que pouvons-nous conclure de cela ? Il était le même Seigneur Jésus après Sa résurrection. Son essence n’avait pas changé. Cependant, voici que le Seigneur Jésus était là, Lui qui était ressuscité de la mort et qui était revenu du monde spirituel avec Sa forme originale, avec Son tempérament original et avec Son entendement des hommes du temps où Il était dans la chair. Aussi, Il S’approcha d’abord de Thomas et le laissa toucher Sa côte, pour non seulement laisser Thomas voir Son corps spirituel d’après la résurrection, mais aussi pour laisser Thomas toucher et sentir l’existence de Son corps spirituel et se débarrasser complètement de ses doutes. Avant que le Seigneur Jésus ait été cloué sur la croix, Thomas doutait en permanence qu’Il fût Christ et ne pouvait le croire. Sa foi en Dieu était basée seulement sur ce qu’il pouvait voir de ses propres yeux, sur ce qu’il pouvait toucher de ses propres mains. Le Seigneur Jésus avait une bonne compréhension de la foi de ce genre de personne. Elle ne croit qu’en Dieu au ciel, ne croit pas du tout en Celui qui est envoyé par Dieu ou le Christ dans la chair et ne L’accepte pas non plus. Afin que Thomas connaisse et croie que le Seigneur Jésus existait et qu’Il était le véritable Dieu incarné, Il laissa Thomas tendre sa main et toucher Sa côte. Thomas doutait-il d’une manière différente avant et après la résurrection du Seigneur Jésus ? Il doutait constamment et à part le fait que le Seigneur Jésus lui apparut personnellement dans Son corps spirituel et lui permit de toucher la marque des clous sur Son corps, il n’y avait aucun moyen que quelqu’un puisse lever ses doutes et fasse en sorte qu’il les abandonne. Donc, à partir du moment où le Seigneur Jésus permit à Thomas de toucher Sa côte et de sentir vraiment l’existence de la marque des clous, les doutes de Thomas disparurent et il sut véritablement que le Seigneur Jésus était ressuscité, il reconnut et crut que le Seigneur Jésus était le véritable Christ et Dieu incarné. Bien qu’à cette époque Thomas ne doutât plus, il avait perdu pour toujours la chance de rencontrer Christ. Il avait perdu pour toujours la chance d’être avec Lui, de Le suivre, de Le connaître. Il avait perdu la chance que Christ le perfectionne. L’apparition du Seigneur Jésus et Ses paroles fournirent une conclusion et fournirent un verdict sur la foi de ceux qui étaient pleins de doutes. Il employa Ses paroles et Ses actions concrètes pour dire aux incrédules, pour dire à ceux qui ne croient qu’en Dieu au ciel, mais non en Christ : Dieu n’a pas loué leur croyance ni loué leur démarche de Le suivre tout en doutant de Lui. Le jour où ils croiront pleinement en Dieu et en Christ ne peut être que le jour où Dieu aura accompli Sa grande œuvre. Bien sûr, ce jour sera aussi celui où un verdict sera prononcé sur leurs doutes. Leur attitude envers Christ détermina leur sort et leurs doutes tenaces signifieront que leur foi ne leur aura rapporté aucun fruit, que leur dureté signifiait que leurs espoirs étaient vains. Parce que leur croyance en Dieu au ciel se nourrissait d’illusions et que leurs doutes sur Christ exprimaient leur vraie attitude envers Dieu, même s’ils touchaient la marque des clous sur le corps du Seigneur Jésus, leur foi était toujours vaine et leur résultat ne pourrait être décrit que comme puiser de l’eau à l’aide d’un panier en bambou : quelque chose d’entièrement vain. Ce qu’a dit le Seigneur Jésus à Thomas était aussi très clairement Sa façon de dire à tous : le Seigneur Jésus ressuscité est le Seigneur Jésus qui passa trente-trois années et demie à œuvrer parmi les hommes. Bien qu’Il eût été cloué sur la croix et expérimenté la vallée de l’ombre de la mort et la résurrection, Il n’avait subi de changement sous aucun aspect. Bien qu’Il eût maintenant la marque des clous sur Son corps, qu’Il fût ressuscité et qu’Il fût sorti de la tombe, Son tempérament, Sa compréhension des hommes et Ses intentions envers les hommes n’avaient pas changé le moins du monde. Aussi, Il disait aux gens qu’Il était descendu de la croix, avait triomphé du péché, surmonté des épreuves et triomphé de la mort. La marque des clous était juste la preuve de Sa victoire sur Satan, la preuve qu’Il avait été un sacrifice d’expiation pour racheter toute l’humanité avec succès. Il disait aux gens qu’Il avait déjà endossé les péchés de l’humanité et qu’Il avait mené à bien Son œuvre de rédemption. Quand Il retourna voir Ses disciples, Il leur transmit ce message au moyen de Son apparition : « Je suis toujours vivant, J’existe encore ; aujourd’hui, Je me tiens véritablement devant vous afin que vous puissiez Me voir et Me toucher. Je serai toujours avec vous. » Le Seigneur Jésus voulait aussi Se servir de Thomas pour adresser un avertissement aux hommes des générations suivantes : bien que tu ne puisses ni voir ni toucher le Seigneur Jésus dans ta foi en Lui, tu es béni grâce à ta foi sincère et tu peux voir le Seigneur Jésus par ta foi sincère, et ce genre de personne est béni.
Ces paroles rapportées dans la Bible que le Seigneur Jésus proféra quand Il apparut à Thomas sont d’une grande aide pour tous les gens de l’ère de la Grâce. Son apparition à Thomas et les paroles qu’Il lui a dites ont eu un impact profond sur les générations ultérieures ; elles conservent un sens éternel. Thomas représente le genre de personnes qui croient en Dieu tout en doutant de Dieu. Elles sont d’une nature suspicieuse, ont un cœur sinistre, sont fourbes et ne croient pas aux choses que Dieu peut accomplir. Elles ne croient pas à l’omnipotence de Dieu et à Sa souveraineté et elles ne croient pas non plus au Dieu incarné. Toutefois, la résurrection du Seigneur Jésus va à l’encontre de ces traits de caractère qu’elles ont et ce fut aussi l’occasion pour elles de découvrir leurs propres doutes, de reconnaître leurs propres doutes et de prendre conscience de leur propre fourberie et ainsi de croire sincèrement en l’existence du Seigneur Jésus et en Sa résurrection. La scène avec Thomas fut un avertissement et une mise en garde pour les générations suivantes afin que plus de gens se préviennent eux-mêmes de ne pas douter comme Thomas, et que s’ils se remplissaient de doutes, alors ils sombreraient dans l’obscurité. Si tu suis Dieu, mais comme Thomas, tu veux constamment toucher la côte du Seigneur et sentir la marque des clous pour confirmer et vérifier l’existence de Dieu et spéculer à ce sujet, Dieu t’abandonnera. Donc, le Seigneur Jésus exige que les gens ne soient pas comme Thomas, croyant uniquement en ce qu’ils peuvent voir de leurs propres yeux, mais qu’ils soient des gens purs et honnêtes, qui ne nourrissent pas de doutes envers Dieu, mais croient simplement en Lui et Le suivent. Ce genre de personne est béni. C’est une toute petite exigence du Seigneur Jésus envers les gens et c’est un avertissement pour ceux qui Le suivent.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 80)
Les paroles de Jésus à Ses disciples après Sa résurrection (extraits)
Jean 21:16-17 : « Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. »
Dans cette conversation, à plusieurs reprises, le Seigneur Jésus demande à Pierre une chose : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Après Sa résurrection, le Seigneur Jésus avait une norme plus élevée pour ce qu’Il exigeait des personnes comme Pierre qui croyaient sincèrement en Christ et s’efforçaient d’aimer le Seigneur. Cette question constituait une sorte d’examen et d’interrogation, mais plus que cela, elle était une exigence et une attente de la part de gens comme Pierre. Le Seigneur Jésus employa cette méthode de questionnement afin que les gens s’interrogent, regardent en eux-mêmes et se demandent : Quelles sont les exigences du Seigneur Jésus pour les hommes ? Est-ce que j’aime le Seigneur ? Suis-je quelqu’un qui aime Dieu ? Comment devrais-je aimer Dieu ? Même si le Seigneur Jésus posa cette question uniquement à Pierre, la vérité est que, dans Son cœur, en posant ces questions à Pierre, Il voulait profiter de cette occasion pour adresser ce même genre de question à toutes les personnes qui cherchent à aimer Dieu. Il se trouve que Pierre fut béni de pouvoir représenter ce type de personne, de recevoir cette question de la propre bouche du Seigneur Jésus.
Comparée à « avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois » que dit le Seigneur Jésus à Thomas après Sa résurrection, la question adressée à Pierre qu’Il répéta trois fois – « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » – permet aux gens de mieux percevoir la sévérité de l’attitude du Seigneur Jésus et de l’impatience qu’Il ressentait à ce moment-là. Quant à Thomas le sceptique, avec sa nature fourbe, le Seigneur Jésus lui a permis de tendre la main et de toucher la marque des clous sur Son corps, ce qui l’amena à croire que le Seigneur Jésus était le Fils de l’homme ressuscité et de reconnaître l’identité du Seigneur Jésus comme Christ. Et même si le Seigneur Jésus n’a pas réprimandé Thomas sévèrement ni n’a exprimé verbalement aucun jugement sur lui, Il utilisa néanmoins des actes concrets pour faire savoir à Thomas qu’Il le comprenait tout en affichant Son attitude et Sa détermination envers ce genre de personne. Les exigences et les attentes du Seigneur Jésus vis-à-vis de ce genre de personne ne peuvent être perçues dans ce qu’Il a dit parce que les gens comme Thomas ne possèdent pas un brin de foi véritable. Les exigences du Seigneur Jésus les concernant s’arrêtent là, mais Son attitude envers les personnes comme Pierre est très différente. Il n’exigea pas de Pierre qu’il tende la main pour toucher la marque des clous ni n’a dit à Pierre : « ne sois pas incrédule, mais crois ». Au lieu de cela, Il répéta à Pierre la même question. C’était une question lourde de sens et significative, une question qui ne peut pas éviter de provoquer du remords et de la crainte en tous ceux qui suivent Christ, mais qui laisse aussi sentir l’humeur préoccupée et triste du Seigneur Jésus. Et lorsqu’ils sont en grande douleur et en grande souffrance, ils sont plus enclins à ressentir la préoccupation du Seigneur Jésus et Son attention ; ils comprennent Son enseignement fervent et Ses exigences sévères des gens purs et honnêtes. Par la question du Seigneur Jésus, les gens comprirent que Ses attentes vis-à-vis d’eux, révélées dans ces simples paroles, n’étaient pas qu’ils croient simplement en Lui et qu’ils Le suivent, mais qu’ils réussissent à avoir de l’amour pour Lui, à aimer leur Seigneur et leur Dieu. Il s’agit d’un amour attentif et obéissant. Cela parle des humains vivant pour Dieu, mourant pour Dieu, consacrant tout à Dieu, dépensant et donnant tout pour Dieu. Ce genre d’amour consiste aussi à réconforter Dieu, à Lui permettre de prendre du plaisir dans le témoignage et d’être en paix. C’est le remboursement des hommes à Dieu, leur responsabilité, leur obligation et leur devoir, et c’est un chemin que les hommes doivent suivre toute leur vie. Ces trois questions constituaient une exigence et une exhortation faites par le Seigneur Jésus à Pierre et à tous ceux qui seraient rendus parfaits. Ce sont ces trois questions qui motivèrent et guidèrent Pierre à suivre son chemin de vie jusqu’au bout ; ce sont ces questions qui, au départ du Seigneur Jésus, poussèrent Pierre à entamer son chemin de perfection et qui, grâce à son amour pour le Seigneur, l’amenèrent à être attentif au cœur du Seigneur, à obéir au Seigneur, à procurer du réconfort au Seigneur et à offrir sa vie entière et tout son être grâce à cet amour.
Pendant l’ère de la Grâce, l’œuvre de Dieu était dédiée principalement à deux types de personnes. Le premier correspondait aux gens qui croyaient en Lui et Le suivaient, qui pouvaient respecter Ses commandements et supporter la croix et qui pouvaient en rester au chemin de l’ère de la Grâce. Ce genre de personne pouvait gagner la bénédiction de Dieu et jouir de Sa grâce. Le deuxième type de personne était comme Pierre, quelqu’un qui pourrait être rendu parfait. Donc, après que le Seigneur Jésus fut ressuscité, Il accomplit d’abord ces deux choses extrêmement significatives. L’une était faite avec Thomas et l’autre avec Pierre. Que représentent ces deux choses ? Représentent-elles les vraies intentions de Dieu de sauver l’humanité ? Représentent-elles la sincérité de Dieu envers les hommes ? Le travail qu’Il fit avec Thomas fut de mettre en garde les gens de ne pas douter, mais de simplement croire. Le travail qu’Il fit avec Pierre fut de renforcer la foi des personnes comme Pierre et d’avoir des exigences claires vis-à-vis de ce genre de personnes, de montrer quels objectifs elles devaient poursuivre.
Après que le Seigneur Jésus est ressuscité, Il est apparu aux gens auxquels Il pensait qu’il était nécessaire d’apparaître, a parlé avec eux et leur a présenté des exigences, laissant derrière Lui Ses intentions et Ses attentes vis-à-vis des hommes. C’est-à-dire qu’en tant que Dieu incarné, Sa préoccupation pour l’humanité et Ses exigences vis-à-vis des gens n’ont jamais changé, mais sont restées les mêmes quand Il était dans la chair et quand Il était dans Son corps spirituel après avoir été cloué sur la croix et être ressuscité. Il Se préoccupait de ces disciples avant d’être élevé sur la croix et, dans Son cœur, Il connaissait clairement la condition de chaque personne, Il comprenait les défauts de chacun et, bien sûr, Sa compréhension de chaque personne après qu’Il est mort, ressuscité et devenu un corps spirituel était la même que celle qu’elle avait été quand Il était dans la chair. Il savait que les gens n’étaient pas entièrement certains de Son identité en tant que Christ, mais pendant Son temps dans la chair, Il n’avait pas d’exigences strictes envers les gens. Cependant, après Sa résurrection, Il leur est apparu et Il a fait en sorte qu’ils deviennent absolument certains que le Seigneur Jésus était venu de Dieu, qu’Il était Dieu incarné, et Il a utilisé le fait de Son apparition et de Sa résurrection comme la plus haute vision et la plus grande motivation pour la quête de toute la vie de l’humanité. Non seulement Sa résurrection d’entre les morts a fortifié ceux qui Le suivaient, mais elle a renforcé aussi complètement les conséquences de Son œuvre parmi les hommes durant l’ère de la Grâce et ainsi l’Évangile du salut par le Seigneur Jésus durant l’ère de la Grâce s’est répandu progressivement aux quatre coins de l’humanité. Dirais-tu que l’apparition du Seigneur Jésus après Sa résurrection avait quelque signification ? Si tu étais Thomas ou Pierre à cette époque, et que tu découvrais cette unique chose dans ta vie qui soit si significative, quelle sorte d’impact cela aurait-il eu sur toi ? Aurais-tu vu cela comme la plus importante et la plus grande vision de ta vie de croyant ? Aurais-tu considéré cela comme une motivation principale de ta fidélité à Dieu, t’efforçant de Le satisfaire et de chercher à aimer Dieu dans ta vie ? Aurais-tu consacré les efforts de toute ta vie à répandre cette vision plus grande que toutes ? Aurais-tu accepté comme commission de Dieu de répandre le salut du Seigneur Jésus ? Même si vous n’en avez pas fait l’expérience, les deux exemples de Thomas et de Pierre sont déjà suffisants pour que l’homme moderne ait une compréhension claire de Dieu et de Sa volonté. On pourrait dire qu’après que Dieu est devenu chair, après qu’Il a personnellement vécu parmi les hommes et qu’Il a fait personnellement fait l’expérience d’une vie d’homme, qu’Il a vu la dépravation de l’humanité et la situation de la vie humaine de cette époque, Dieu dans la chair a ressenti plus profondément à quel point l’humanité est impuissante, lamentable et pitoyable. L’empathie de Dieu pour la condition humaine a grandi à cause de l’humanité qu’Il possédait durant Sa vie dans la chair et à cause de Ses instincts charnels. Cela L’a mené à une plus grande préoccupation pour ceux qui Le suivent. Ce sont probablement des choses que vous ne pouvez pas comprendre, mais Je peux décrire ce souci et cette attention de Dieu dans la chair pour chacun de Ses adeptes en utilisant deux mots seulement : « préoccupation intense ». Bien que ces mots viennent du langage humain et qu’ils soient une expression très humaine, ils expriment et décrivent néanmoins précisément les sentiments de Dieu pour ceux qui Le suivent. Quant à l’intense préoccupation de Dieu pour les humains, vous la ressentirez progressivement et en goûterez la saveur au cours de vos expériences. Cependant, cela ne peut être atteint que par une compréhension progressive du tempérament de Dieu basée sur la quête d’un changement dans votre propre tempérament. L’apparition du Seigneur Jésus a concrétisé Son intense préoccupation pour ceux qui Le suivent dans Son humanité et l’a transmise à Son corps spirituel ou, pourrait-on dire, à Sa divinité. Son apparition a une fois de plus permis aux gens d’avoir une expérience et un sentiment de la préoccupation et de l’attention de Dieu tout en prouvant indéniablement que Dieu est Celui qui commence une ère, qui déploie une ère et aussi qui termine une ère. Par Son apparition, Il a renforcé la foi de tous les gens et prouvé au monde le fait qu’Il est Dieu Lui-même. Cela a donné à ceux qui Le suivent une confirmation éternelle et par Son apparition Il a aussi entamé une étape de Son œuvre dans l’ère nouvelle.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 81)
Jésus mange le pain et explique les Écritures après Sa résurrection
Luc 24:30-32 : « Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? »
Les disciples donnent à manger à Jésus du poisson grillé
Luc 24:36-43 : « Tandis qu’ils parlaient de la sorte, lui-même se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous ! Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Comme, dans leur joie, ils ne croyaient point encore, et qu’ils étaient dans l’étonnement, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent du poisson rôti et un rayon de miel. Il en prit, et il mangea devant eux. »
Maintenant, regardons les passages des Écritures ci-dessus. Le premier passage est le récit du Seigneur Jésus mangeant du pain tout en expliquant les Écritures après Sa résurrection et le second passage décrit le Seigneur Jésus mangeant du poisson grillé. En quoi ces deux passages nous aident-ils à comprendre le tempérament de Dieu ? Peux-tu imaginer le genre de scène décrivant le Seigneur Jésus mangeant du pain, puis du poisson grillé ? Peux-tu imaginer comment tu te sentirais si le Seigneur Jésus était devant toi en train de manger du pain ? Ou bien s’Il mangeait à la même table que toi, mangeant du pain et du poisson grillé avec les gens, quel genre de sentiment aurais-tu à cet instant ? Si tu sens que tu serais très proche du Seigneur, qu’Il est très intime avec toi, donc ce sentiment est juste. C’est exactement le résultat que le Seigneur Jésus voulait obtenir en mangeant ainsi du pain et du poisson devant le peuple rassemblé après Sa résurrection. Si le Seigneur Jésus avait seulement parlé avec les gens après Sa résurrection, si ceux-ci n’avaient pas pu toucher Sa peau et Ses os, mais avaient senti qu’Il était un Esprit inaccessible, comment se seraient-ils sentis ? N’auraient-ils pas été déçus ? Si les gens s’étaient sentis déçus, n’auraient-ils pas éprouvé un sentiment d’abandon ? N’auraient-ils pas ressenti une distance entre eux et le Seigneur Jésus-Christ ? Quel genre d’impact négatif cette distance aurait-elle créé dans la relation des gens avec Dieu ? Les gens auraient certainement ressenti de la peur et n’auraient pas osé s’approcher de Lui et donc ils L’auraient maintenu à une distance respectueuse. À partir de là, ils auraient coupé leur relation intime avec le Seigneur Jésus-Christ et seraient retournés à une relation entre les hommes et Dieu au ciel, comme cela était le cas avant l’ère de la Grâce. Le corps spirituel que les gens ne pouvaient pas toucher ni sentir aurait conduit à la suppression de leur intimité avec Dieu, et ferait aussi que ce rapport intime qui s’établit durant l’incarnation du Seigneur Jésus-Christ et où il n’y avait pas de distance entre Lui et les hommes cesse d’exister. Les seules choses qui étaient suscitées chez les gens par le corps spirituel étaient les sentiments de peur, d’évitement et un regard silencieux. Ils n’osaient pas s’approcher ou entamer un dialogue avec Lui, encore moins Le suivre, se confier à Lui ou à regarder vers Lui. Dieu ne voulait pas voir ce genre de sentiment que les hommes avaient pour Lui. Il ne voulait pas que les gens L’évitent ou s’éloignent de Lui. Il désirait seulement que les gens Le comprennent, s’approchent de Lui et fassent partie de Sa famille. Si ta propre famille, tes enfants, te regardaient, mais ne te reconnaissaient pas, n’osaient pas s’approcher de toi, mais t’évitaient constamment, si tu n’arrivais pas à obtenir leur reconnaissance pour tout ce que tu avais fait pour eux, comment te sentirais-tu ? Serait-ce douloureux ? N’aurais-tu pas le cœur brisé ? C’est justement ce que Dieu ressent quand les gens L’évitent. Donc, après Sa résurrection, le Seigneur Jésus apparut toujours aux gens dans Sa forme de chair et de sang, mangea et but encore avec eux. Dieu considère les hommes comme Sa famille et Il désire que l’humanité Le considère comme l’être le plus cher qu’ils connaissent ; c’est seulement de cette manière que Dieu peut gagner les gens et que les gens peuvent vraiment aimer et vénérer Dieu. Maintenant, comprenez-vous Mon intention en extrayant ces deux passages des Écritures où le Seigneur Jésus mange du pain et explique les Écritures après Sa résurrection et où les disciples Lui donnent à manger du poisson grillé ?
On peut dire qu’une pensée sincère avait été mise dans la suite de choses que le Seigneur Jésus a dites et faites après Sa résurrection. Ces choses étaient empreintes de toute la bonté et de toute l’affection que Dieu a portées aux hommes et aussi de tout l’attachement et des soins attentifs qu’Il a pour la relation intime qu’Il a établie avec l’humanité pendant Sa vie dans la chair. Plus que cela, elles étaient remplies de la nostalgie et de l’aspiration qu’Il éprouvait pour Sa vie quand Il mangeait et vivait avec ceux qui Le suivaient durant Sa vie dans la chair. Donc Dieu ne voulait pas que les gens ressentent une distance entre Dieu et l’homme ni que les hommes s’éloignent de Lui. Plus encore, Il ne voulait pas que les hommes pensent que le Seigneur Jésus après Sa résurrection n’était plus le Seigneur qui avait été si intime avec les gens, qu’Il ne faisait plus partie de l’humanité parce qu’Il était retourné dans le monde spirituel, retourné auprès du Père que les gens ne pouvaient jamais voir ni toucher. Il ne voulait pas que les gens aient l’impression qu’une différence de statut était apparue entre Lui et eux. Lorsque Dieu voit des personnes qui veulent Le suivre, mais qui Le maintiennent à une distance respectueuse, Son cœur souffre, car cela signifie que leur cœur est très éloigné de Lui et qu’il Lui sera très difficile de gagner leur cœur. Donc s’Il était apparu aux gens dans un corps spirituel qu’ils ne pouvaient ni voir ni toucher, une fois de plus cela aurait éloigné l’homme de Dieu, cela aurait conduit à tort les hommes à voir Christ après Sa résurrection comme étant devenu hautain, d’un autre genre que les humains et comme quelqu’un qui ne pouvait plus partager une table et manger avec les hommes, car les humains sont pécheurs, répugnants et ne peuvent jamais s’approcher de Dieu. Afin de dissiper ces malentendus chez les hommes, le Seigneur Jésus accomplit un certain nombre de choses qu’Il faisait habituellement dans la chair, comme le dit la Bible : « il prit le pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna ». Il leur expliqua aussi les Écritures comme Il le faisait dans le passé. Toutes ces choses que le Seigneur Jésus accomplit firent que chaque personne qui Le vit sentit qu’Il n’avait pas changé, qu’Il était toujours le même Seigneur Jésus. Même s’Il avait été cloué sur la croix et qu’Il avait expérimenté la mort, Il était ressuscité et n’avait pas abandonné l’humanité. Il était revenu pour être parmi les hommes et rien Le concernant n’avait changé. Le Fils de l’homme Se tenant devant les gens était encore le même Seigneur Jésus. Son attitude et Sa conversation avec les gens semblaient si familières. Il était si empreint de bienveillance, de grâce et de tolérance, Il était toujours le même Seigneur Jésus qui aimait les autres comme Il S’aimait Lui-même, qui pouvait pardonner aux hommes soixante-dix fois sept fois. Comme Il l’avait toujours auparavant, Il mangeait avec les gens, discutait des Écritures avec eux et, même plus important, comme avant, Il était fait de chair et de sang et on pouvait Le toucher et Le voir. Le Fils de l’homme tel qu’Il était permettait aux gens de sentir une intimité, d’être à l’aise et d’éprouver la joie de récupérer quelque chose qui avait été perdu. Avec beaucoup d’aisance, ils commençaient courageusement et avec confiance à regarder vers ce Fils de l’homme et à compter sur Lui qui pouvait pardonner aux hommes leurs péchés. Ils commencèrent aussi à prier au nom du Seigneur Jésus sans hésitation, à prier pour obtenir Sa grâce, Sa bénédiction, pour trouver la paix et la joie grâce à Lui, pour gagner Son attention et Sa protection, et ils commencèrent à guérir les malades et à chasser les démons au nom du Seigneur Jésus.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III
Paroles de Dieu quotidiennes (extrait 82)
À l’époque où le Seigneur Jésus œuvrait dans la chair, la plupart de ceux qui Le suivaient ne pouvaient pas vérifier Son identité et les choses qu’Il disait. Quand Il approcha de la croix, ceux qui Le suivaient avaient tous une attitude d’observateurs. Ensuite, à partir du moment où Il fut cloué sur la croix et jusqu’à ce qu’on Le dépose dans la tombe, les gens avaient une attitude de déception à Son égard. Durant ce temps, les gens dans leur cœur avaient déjà commencé à douter des choses que le Seigneur Jésus avait dites durant Sa vie dans la chair, pour ensuite les nier complètement. Après, lorsqu’Il sortit de la tombe et apparut aux gens les uns après les autres, la majorité de ceux qui L’avaient vu de leurs propres yeux ou avaient entendu la nouvelle de Sa résurrection basculèrent progressivement dans leur attitude, passant du déni au scepticisme. Ce n’est que quand le Seigneur fit mettre la main de Thomas dans Son côté et qu’Il rompit le pain et le mangea face à la foule après Sa résurrection, qu’Il mangea du poisson grillé en face d’eux, que les gens acceptèrent le fait que le Seigneur Jésus était Christ dans la chair. Vous pourriez dire que c’était comme si ce corps spirituel de chair et de sang, se tenant devant tous ces gens, les réveillait tous d’un rêve : le Fils de l’homme Se tenant devant eux était Celui qui avait existé depuis des temps immémoriaux. Il avait une forme, de la chair et des os et Il vivait déjà et mangeait avec les hommes depuis longtemps… À ce moment-là, les gens perçurent que Son existence était si réelle et si merveilleuse. En même temps, ils étaient également si joyeux, heureux et remplis d’émotion. Sa réapparition permit aux gens de vraiment voir Son humilité, de sentir Sa proximité et Son attachement pour les hommes, et de sentir combien Il pensait à eux. Cette courte réunion donna l’impression aux gens qui avaient vu le Seigneur Jésus qu’une vie entière s’était écoulée. Leur cœur égaré, confus, effrayé, anxieux, désireux et transi trouva le réconfort. Ils n’étaient plus dans le doute ou déçus, car ils sentaient maintenant qu’il y avait de l’espoir et quelque chose sur lequel s’appuyer. Le Fils de l’homme, Se tenant alors devant eux, garderait leurs arrières pour toujours ; Il serait leur forteresse, leur refuge pour l’éternité.
Même si le Seigneur Jésus était ressuscité, Son cœur et Son œuvre n’avaient pas quitté les hommes. En apparaissant aux gens, Il leur indiqua qu’Il les accompagnerait, qu’Il marcherait avec eux et qu’Il serait avec eux à tout moment et en tout lieu quelle que soit la forme dans laquelle Il existerait. Il leur indiqua qu’à tout moment et en tout lieu, Il soutiendrait les gens et les ferait paître, leur permettrait de Le voir et de Le toucher et S’assurerait qu’ils ne se sentent plus jamais impuissants. Le Seigneur Jésus voulait aussi que les gens sachent qu’ils ne vivent pas seuls dans ce monde. Les hommes bénéficient de l’attention de Dieu ; Dieu est avec eux. Ils peuvent toujours s’appuyer sur Dieu et Il est la famille de chacun de ceux qui Le suivent. Avec Dieu sur qui s’appuyer, les hommes ne seront plus seuls et impuissants, ceux qui L’acceptent comme leur sacrifice d’expiation ne seront plus liés par le péché. Aux yeux des humains, ces parties de Son œuvre que le Seigneur Jésus réalisa après Sa résurrection étaient de très petites choses, mais de la façon dont Je les vois, chaque chose qu’Il fit était si significative, si précieuse et si importantes et lourdes de sens.
Bien que l’époque où le Seigneur Jésus accomplissait Son œuvre dans la chair fût jalonnée d’épreuves et de souffrances, Il accomplit complètement et parfaitement Son œuvre de ce temps dans la chair pour racheter l’humanité par Son apparition dans Son corps spirituel fait de chair et de sang. Il commença Son ministère en devenant chair et Il acheva Son ministère en apparaissant aux hommes dans Sa forme de chair. Il annonça l’ère de la Grâce, débutant l’ère de la Grâce par Son identité de Christ. Par Son identité de Christ, Il réalisa l’œuvre de l’ère de la Grâce et Il renforça et conduisit tous ceux qui Le suivaient dans l’ère de la Grâce. On peut dire de l’œuvre de Dieu qu’Il termine vraiment ce qu’Il commence. Il y a des étapes et un plan et l’œuvre est empreinte de Sa sagesse, de Son omnipotence, de Ses merveilleux actes, de Son amour et de Sa miséricorde. Bien sûr, le thème principal qui court à travers toute l’œuvre de Dieu est Son attention envers les hommes ; elle est imprégnée de Ses sentiments de préoccupation qu’Il ne peut jamais mettre de côté. Dans ces versets de la Bible, dans chaque chose que le Seigneur Jésus fit après Sa résurrection, les espoirs immuables de Dieu et Sa préoccupation pour l’humanité transparaissent, ainsi que Son attention méticuleuse et Son tendre amour envers l’humanité. Rien de tout cela n’a jamais changé du début à la fin : pouvez-vous le distinguer ? Quand vous voyez cela, votre cœur ne se rapproche-t-il pas inconsciemment de Dieu ? Si vous viviez à cette ère et que le Seigneur apparaissait devant vous après Sa résurrection dans une forme matérielle pour que vous puissiez Le voir, s’Il S’asseyait en face de vous, mangeait du pain et du poisson et vous expliquait les Écritures, parlait avec vous, alors comment vous sentiriez-vous ? Vous sentiriez-vous heureux ? Ou vous sentiriez-vous coupables ? Les malentendus antérieurs et l’évitement de Dieu, les conflits avec Lui et les doutes sur Lui, tout cela ne disparaitrait-il pas ? La relation entre Dieu et l’homme ne deviendrait-elle pas plus normale et plus appropriée ?
En interprétant ces quelques chapitres de la Bible, trouvez-vous quelque faiblesse dans le tempérament de Dieu ? Trouvez-vous quelque altération de l’amour de Dieu ? Constatez-vous quelques fourberie ou méchanceté dans l’omnipotence ou la sagesse de Dieu ? Certainement pas ! Maintenant pouvez-vous dire avec certitude que Dieu est saint ? Pouvez-vous dire avec certitude que chacune des émotions de Dieu est une révélation de Son essence et de Son tempérament ? J’espère qu’après avoir lu ces paroles, la compréhension que vous en avez tirée vous aidera et vous apportera des bienfaits dans la poursuite d’un changement dans votre tempérament et dans votre crainte de Dieu et qu’elles porteront en vous un fruit qui grandit chaque jour, de sorte que, dans ce processus de votre poursuite, vous vous rapprochiez toujours plus de Dieu, vous vous rapprochiez toujours plus de la norme que Dieu exige. Vous ne serez plus ennuyés par la quête de la vérité et vous ne sentirez plus que cette quête de vérité et d’un changement dans votre tempérament sont des choses gênantes et superflues. Au contraire, motivés par l’expression du vrai tempérament de Dieu et par l’essence sacrée de Dieu, vous aspirerez à la lumière, à la justice, à la poursuite de la vérité, à la poursuite de la satisfaction de la volonté de Dieu et vous deviendrez des hommes gagnés par Dieu et de vraies personnes.
– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III