Comment poursuivre la vérité (19)

Faites-vous généralement le lien entre les cantiques que vous écoutez et vos propres états et expériences ? Écoutes-tu et réfléchis-tu attentivement à certaines paroles et sur certains sujets liés à tes expériences et à ta compréhension, ou à ceux que tu es en mesure de saisir ? (Parfois, Dieu, lorsque je vis certaines choses, je fais le lien entre les cantiques que j’entends et ma propre situation, alors qu’à d’autres moments, je ne fais que suivre le mouvement.) La plupart du temps, vous ne faites que suivre le mouvement, n’est-ce pas ? Si 95 pour cent du temps où vous écoutez des cantiques, vous ne faites que suivre le mouvement, cette écoute a-t-elle le moindre sens ? Quel est le but de l’écoute des cantiques ? Au minimum, cela permet aux gens de se calmer, de retirer leur cœur de diverses questions et pensées complexes, et d’être apaisés devant Dieu, de venir devant les paroles de Dieu pour écouter et réfléchir attentivement à chaque phrase et à chaque paragraphe. Êtes-vous trop occupés par vos tâches que vous manquez de temps pour écouter et d’énergie pour réfléchir, ou ne savez-vous tout simplement pas comment lire les paroles de Dieu en priant, réfléchir à la vérité et vous apaiser devant Dieu ? Vous êtes tout simplement occupés à faire votre devoir chaque jour ; et même si c’est difficile et fatigant, vous croyez que chacune de vos journées est remplie, et vous ne vous sentez pas vides ou spirituellement démunis. Vous avez le sentiment que la journée n’a pas été gaspillée, qu’elle a de la valeur. Vivre sans but chaque jour, c’est tourner en rond. N’est-ce pas ? (Oui.) Dites-Moi, si les choses continuent ainsi, dans trois, cinq, huit ou dix ans, aurez-vous quelque chose de significatif à faire valoir ? (Non.) Si vous ne rencontrez pas de circonstances ou d’incidents particuliers arrangés par Dieu, en l’absence de direction et orientation personnelles venues du Supérieur pour vous donner des rassemblements et de l’échange, mais aussi pour disséquer l’essence de diverses personnes, de divers évènements et de diverses choses, en vous prenant par la main et en vous instruisant, alors vous perdez souvent votre temps chaque jour, vos progrès sont lents, et vous n’acquérez pratiquement rien pour votre entrée dans la vie. Ainsi, chaque fois que quelque chose arrive, votre capacité de discernement ne s’améliore pas, votre expérience et votre compréhension de la vérité ne progressent pas, et vous ne parvenez pas non plus à expérimenter et à progresser dans votre foi et votre soumission à Dieu. À chaque nouvelle chose à laquelle vous vous retrouvez confrontés, vous ne savez toujours pas comment l’aborder conformément aux vérités-principes. En faisant votre devoir et en expérimentant diverses choses, vous n’arrivez toujours pas à rechercher activement les principes et à pratiquer selon les vérités-principes. C’est ce que l’on appelle « perdre son temps ». Quelles sont les conséquences ultimes que cette perte de temps entraîne ? Votre temps et votre énergie sont gaspillés, et le coût de vos efforts laborieux est vain. Le chemin que vous avez suivi pendant toutes ces années est le même que celui de Paul. Si tu es dirigeant ou ouvrier depuis de nombreuses années, mais que ton entrée dans la vie est superficielle, que ta stature est petite et que tu ne comprends aucune des vérités-principes, alors tu es mal adapté à ta fonction et incapable d’accomplir une tâche de manière indépendante. Les dirigeants et les ouvriers ne sont pas adaptés à leur fonction, et les frères et sœurs ordinaires ne peuvent pas mener la vie de l’Église ni manger et boire les paroles de Dieu de manière indépendante, ils ne savent pas comment expérimenter l’œuvre de Dieu, et sont privés d’entrée dans la vie. Si personne ne les supervise ou ne les guide, ils pourraient s’égarer ; si les dirigeants et les ouvriers ne sont pas supervisés ou dirigés dans leur travail, ils pourraient dévier, établir un royaume indépendant, être induits en erreur par les antéchrists, ou même suivre ces derniers sans s’en rendre compte, tout en pensant encore qu’ils se dépensent pour Dieu. N’est-ce pas pitoyable ? (Si.) Telle est précisément votre situation actuelle : à la fois pauvre et pitoyable. Face aux situations, vous êtes impuissants et vous n’avez pas d’issue. Face aux problèmes concrets et aux contenus réels du travail, vous ne savez pas comment agir ni quoi faire ; tout est confus et vous n’avez aucune idée de la manière dont il faut les résoudre. Vous êtes plutôt heureux d’être si occupés au quotidien, vous êtes épuisés physiquement, et soumis à une forte pression psychologique, mais les résultats de votre travail ne sont pas très bons. Les principes de toute vérité et les chemins de la pratique vous ont tous été clairement révélés par les arrangements de travail dans la maison de Dieu, mais vous ne savez pas quel chemin suivre dans votre travail, vous n’arrivez pas à trouver les principes, vous vous embrouillez face aux diverses situations, vous ne savez pas comment agir, et tout votre travail s’en trouve gâché. N’est-ce pas là une condition pitoyable ? (Si.) Effectivement, c’est une condition pitoyable.

Certains disent : « Je crois en Dieu depuis plus de dix ans ; je suis un croyant chevronné. » D’autres disent : « Je crois en Dieu depuis vingt ans. » D’autres encore disent : « Vingt ans de croyance, ce n’est rien. Moi, je crois en Dieu depuis plus de trente ans. » Vous croyez en Dieu depuis de nombreuses années, et certains d’entre vous ont même servi comme dirigeants ou ouvriers pendant de nombreuses années et ont accumulé une expérience non négligeable. Mais qu’en est-il de votre entrée dans la vie ? Dans quelle mesure comprenez-vous les vérités-principes ? Vous avez servi comme dirigeant ou ouvrier pendant de nombreuses années et acquis une certaine expérience dans votre travail, mais face à toutes sortes de tâches, de personnes et de choses, votre pratique sera-t-elle fondée sur les vérités-principes ? Ferez-vous respecter le nom de Dieu ? Défendrez-vous les intérêts de la maison de Dieu ? Protégerez-vous l’œuvre de Dieu ? Pourrez-vous tenir ferme dans votre témoignage ? Face aux interruptions et aux perturbations du travail de l’Église provoquées par les antéchrists et les personnes malfaisantes, aurez-vous la confiance et la force nécessaires pour les combattre ? Pourrez-vous protéger le peuple élu de Dieu et faire respecter le travail de la maison de Dieu en défendant les intérêts de la maison de Dieu et en empêchant que Son nom soit déshonoré ? Pouvez-vous faire cela ? D’après ce que Je vois, vous ne pouvez pas le faire, et vous ne l’avez pas fait. Vous êtes très occupés au quotidien – à quoi avez-vous été occupés ? Toutes ces années, vous avez sacrifié votre famille et votre carrière, enduré des souffrances, payé le prix fort et déployé beaucoup d’efforts, mais vous n’avez pas gagné grand-chose. Certains dirigeants et ouvriers qui se sont même retrouvés confrontés plusieurs fois à des évènements, des personnes et des circonstances similaires, n’en ont pas moins persisté dans les mêmes erreurs et laissé les mêmes transgressions dans leur sillage. Cela n’est-il pas le signe d’un manque de progrès dans leur vie ? Cela ne signifie-t-il pas qu’ils n’ont pas acquis la vérité ? (Si.) Cela ne montre-t-il pas qu’ils sont contrôlés par l’emprise obscure de Satan, et qu’ils n’ont pas atteint le salut ? (Si.) Lorsque toutes sortes d’évènements se produisent et se déroulent autour de toi dans l’Église à différents moments, tu es impuissant à faire quoi que ce soit. En particulier, face aux antéchrists et aux personnes malfaisantes qui causent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, vous ne savez pas comment le gérer. Vous laissez aller les choses ou, dans le meilleur des cas, vous vous mettez en colère et vous émondez les fauteurs de trouble, mais le problème n’est toujours pas résolu et vous n’avez pas d’autre plan d’action. Certains se disent même : « Je me suis donné de toutes mes forces et de tout mon cœur – Dieu n’a-t-il pas dit que nous devions donner ces deux choses ? J’ai donné le maximum de moi-même ; si les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous, ce n’est pas de ma faute. Les gens sont simplement trop mauvais : même lorsqu’on échange avec eux sur la vérité, ils n’écoutent pas. » Tu dis que tu t’es donné de toutes tes forces et de tout ton cœur, mais le travail n’a abouti à aucun résultat. Tu n’as pas fait respecter le travail de l’Église ni défendu les intérêts de la maison de Dieu, et tu as laissé les personnes malfaisantes prendre le contrôle de l’Église. Tu as laissé Satan sévir et offenser le nom de Dieu, tandis que tu regardais tout cela les bras croisés, incapable de faire quoi que ce soit, incapable d’intervenir sur quoi que ce soit malgré l’autorité qui était la tienne. Tu n’as pas su tenir ferme dans ton témoignage à Dieu, et pourtant tu penses avoir compris la vérité et t’être donné de tout ton cœur et de toutes tes forces. Est-ce là être un bon intendant ? (Non.) Quand toutes sortes de personnes malfaisantes et de sceptiques se manifestent et se livrent à divers actes de démons et de Satans qui vont à l’encontre des arrangements de travail en faisant quelque chose de tout à fait différent, en mentant et en trompant la maison de Dieu ; lorsqu’ils perturbent et interrompent l’œuvre de Dieu, en faisant des choses qui font honte au nom de Dieu et salissent la maison de Dieu, l’Église, tu te contentes de te mettre en colère quand tu le vois, mais tu es incapable de tenir tête pour faire respecter la justice, exposer les personnes malfaisantes, faire respecter le travail de l’Église, traiter et gérer ces personnes malfaisantes pour les empêcher de perturber le travail de l’Église et de salir l’Église, la maison de Dieu. En ne faisant pas ces choses, tu as échoué à porter témoignage. Certains disent : « Je n’ose pas faire ces choses. À m’occuper de trop de gens, j’ai peur de les mettre en colère. Et que ferais-je s’ils venaient à se liguer contre moi pour se venger en me démettant de mes fonctions ? » Dis-Moi, sont-ils lâches et timides, sont-ils étrangers à la vérité et sont-ils incapables de distinguer les gens ou de voir clairement les perturbations de Satan, ou sont-ils déloyaux dans l’accomplissement de leur devoir, et ne cherchent-ils qu’à se protéger eux-mêmes ? Quel est le véritable problème ici ? Y as-tu déjà réfléchi ? Si tu es timide, fragile, lâche et craintif de nature, mais qu’après tant d’années de croyance en Dieu, et sur la base d’une compréhension de certaines vérités, tu finis par développer une foi authentique en Dieu, ne serais-tu pas capable de surmonter quelques-unes de tes faiblesses humaines, de surmonter ta timidité et ta fragilité, et de ne plus craindre les personnes malfaisantes ? (Si.) Alors quelle est la racine de votre incapacité à intervenir et à faire face aux personnes malfaisantes ? Serait-ce que votre humanité est intrinsèquement lâche, timide et craintive ? Ce n’est là ni la cause première ni l’essence du problème. L’essence du problème est que les gens ne sont pas loyaux envers Dieu ; c’est qu’ils se protègent eux-mêmes, qu’ils privilégient leur sécurité personnelle, leur réputation, leur statut et une porte de sortie. Leur manque de loyauté se manifeste dans la manière dont ils se protègent systématiquement, en se recroquevillant comme une tortue dans sa carapace chaque fois qu’ils sont confrontés à quelque chose, et en attendant que les choses passent avant de ressortir la tête. Peu importe ce à quoi ils ont affaire, ils marchent constamment sur des œufs, ils sont envahis par l’anxiété, l’inquiétude et l’appréhension, et incapables de se dresser pour défendre le travail de l’Église. Quel est le problème ici ? Ne serait-ce pas un manque de foi ? Tu n’as pas vraiment foi en Dieu, tu ne crois pas que Dieu est souverain sur toutes choses ni que ta vie et tout le reste sont entre les mains de Dieu. Tu ne crois pas Dieu lorsqu’Il dit : « Sans la permission de Dieu, Satan n’ose pas toucher à un seul de tes cheveux. » Tu te fies à tes propres yeux, tu juges les faits et les choses en fonction de tes calculs personnels, dans le souci permanent de te protéger. Tu ne crois pas que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu ; tu as peur de Satan, peur des forces du mal et des personnes malfaisantes. N’est-ce pas là un manque de foi authentique en Dieu ? (Si.) Pourquoi n’y a-t-il pas de foi authentique en Dieu ? Est-ce parce que les gens ne traversent leurs expériences que de façon trop superficielle et qu’ils ne savent pas percer à jour ces choses, ou est-ce parce qu’ils comprennent trop peu la vérité ? Quelle en est la raison ? Est-ce que cela a quelque chose à voir avec les tempéraments corrompus des gens ? Est-ce parce que les gens sont trop fourbes ? (Oui.) Quel que soit le nombre d’expériences qu’ils traversent, quel que soit le nombre de faits devant lesquels ils sont placés, ils se refusent à croire que c’est là l’œuvre de Dieu, ou que le destin de toute personne est entre les mains de Dieu. Mais ce n’est là qu’un aspect de la question. Il est un autre problème fatal, à savoir que les gens se soucient trop d’eux-mêmes. Ils ne sont pas prêts à payer le moindre prix ou à faire le moindre sacrifice pour Dieu, pour Son œuvre, pour les intérêts de la maison de Dieu, pour Son nom ou pour Sa gloire. Ils ne sont pas prêts à faire quoi que ce soit qui les expose au moindre risque. Les gens se soucient trop d’eux-mêmes ! Par peur de la mort, de l’humiliation, de tomber dans le piège des personnes malfaisantes, ou de se retrouver dans une situation difficile quelle qu’elle soit, les gens se donnent beaucoup de mal pour préserver leur propre chair, ils s’efforcent de ne pas se laisser entraîner dans une quelconque situation dangereuse. D’une part, ce comportement montre que les gens sont trop fourbes, d’autre part, il révèle leur instinct de conservation et leur égoïsme. Tu n’es pas disposé à te donner à Dieu, et quand tu dis que tu es prêt à te dépenser pour Dieu, ce n’est seulement qu’un désir. Dès qu’il s’agit de réellement s’avancer et de témoigner de Dieu, de lutter contre Satan, d’affronter le danger, la mort, les difficultés et les épreuves, tu n’es plus disposé à le faire. Ton modeste désir s’effrite, et tu fais d’abord tout ton possible pour te protéger, et ensuite tu fais un peu du travail superficiel qui t’incombe, un travail qui est visible par chacun. L’esprit de l’être humain est toujours plus agile que celui d’une machine : il sait s’adapter, il sait, lorsqu’il se confronte à des situations, quels sont les actes qui sont dans son intérêt et ceux qui ne le sont pas, et il est prompt à appliquer toutes les méthodes à sa disposition. Ainsi, lorsque tu es confronté à certaines choses, ta faible confiance en Dieu ne te permet pas de rester ferme. Tu ruses avec Dieu, tu te livres à des tactiques contre Lui, tu Lui joues des tours, autant de comportements qui révèlent ton manque de foi véritable en Dieu. Tu te dis que Dieu n’est pas digne de confiance, qu’Il n’est peut-être pas capable de te protéger ou d’assurer ta sécurité, et qu’Il pourrait même te laisser mourir. Tu penses que Dieu n’est pas fiable et que ce n’est qu’en comptant sur toi-même que tu pourras être sûr. Que se passe-t-il au bout du compte ? Quelles que soient les circonstances ou les questions auxquelles tu es confronté, tu les abordes en recourant à ces méthodes, à ces tactiques et à ces stratégies, et tu es incapable de tenir ferme dans ton témoignage à Dieu. Quelles que soient les circonstances, tu n’es pas en mesure d’être un bon dirigeant ou un bon ouvrier, te voilà incapable de manifester les qualités ou les comportements attendus d’un intendant, ni de faire preuve d’une loyauté totale, si bien que tu perds ton témoignage. Quel que soit le nombre de problèmes auxquels tu es confronté, tu es incapable de t’appuyer sur ta foi en Dieu pour faire preuve de loyauté et assumer tes responsabilités. Voilà pourquoi au bout du compte tu ne gagnes rien. Dans toutes les circonstances que Dieu a orchestrées pour toi, et lorsque tu as dû lutter contre Satan, ton choix a toujours été de battre en retraite et de fuir. Tu n’as pas suivi la trajectoire que Dieu t’a indiquée ou celle qu’Il a mise en place pour que tu en fasses l’expérience. Ainsi, au milieu de cette bataille, tu passes à côté de la vérité, de la compréhension et de l’expérience que tu aurais dû acquérir. Chaque fois que tu te retrouves dans des circonstances orchestrées par Dieu, tu les traverses de la même manière, et tu en ressors toujours de la même façon. Au bout du compte, la doctrine et les leçons que tu en retires sont les mêmes. Tu es dénué de toute véritable compréhension, tu n’as fait qu’assimiler quelques expériences et leçons, telles que : « Je ne devrais plus agir de la sorte à l’avenir. Lorsque je rencontrerai des situations similaires, je devrais faire attention à ceci, je devrais me rappeler cela, je devrais être prudent avec ce type de personnes, éviter cet autre type de personnes, et rester sur mes gardes face à cet autre type de personnes. » C’est tout. Qu’as-tu tiré de tout cela ? De la sagacité et de la perspicacité, ou de l’expérience et des leçons ? Si ce que tu tires de tout cela n’a rien à voir avec la vérité, alors tu n’en as rien tiré, rien de ce que tu aurais véritablement dû en tirer. Ainsi, dans les circonstances orchestrées par Dieu, tu L’as déçu ; tu n’as pas accédé à ce qu’Il voulait pour toi, et tu as donc immanquablement déçu Dieu. Dans cette épreuve ou dans cette circonstance orchestrée par Dieu, tu n’as pas accédé à la vérité qu’Il voulait que tu aies. Ton cœur qui craint Dieu n’a pas grandi, les vérités que tu devrais comprendre restent floues, tu manques encore de compréhension dans les domaines où tu as besoin de te connaître toi-même, les leçons que tu aurais dû tirer n’ont pas été assimilées, et les vérités-principes que tu te devais de suivre t’ont échappé. Dans le même temps, ta foi en Dieu n’a pas grandi non plus ; elle est restée à son point de départ. Tu fais du sur-place. Cependant, quelque chose s’est-il développé ? Peut-être comprends-tu maintenant certaines doctrines que tu ne connaissais pas jusqu’alors, ou as-tu vu la facette abjecte d’un certain type de personnes que tu ne comprenais pas jusqu’alors. Pourtant, tu n’as pas vu, ni compris, ni reconnu, ni fait l’expérience de la moindre parcelle de vérité. Alors que tu poursuis ton travail ou que tu accomplis ton devoir, tu ne comprends toujours pas ni ne connais les principes que tu devrais suivre. Cela est très décevant pour Dieu. À tout le moins, dans cette circonstance particulière, tu n’as pas renforcé ta loyauté envers Dieu ni la foi qui aurait dû se renforcer intrinsèquement en toi. Tu n’as atteint ni l’un ni l’autre, ce qui est tout simplement pitoyable ! Certains diront peut-être : « Tu prétends que je n’ai rien retiré, mais ce n’est pas vrai. J’ai tout de même acquis une meilleure connaissance de moi-même et une meilleure compréhension des gens, des évènements et des choses qui m’entourent. Je comprends mieux l’humanité et je me comprends mieux moi-même. » Le fait de comprendre ces choses vaut-il pour un véritable progrès ? Même sans croire en Dieu, quand tu atteins l’âge de quarante ou cinquante ans, tu finis par être plus ou moins familier avec ces choses. Les personnes de petit calibre ou de calibre moyen peuvent y parvenir ; elles peuvent accéder à une certaine connaissance d’elles-mêmes, à une compréhension des avantages et des inconvénients, des forces et des faiblesses de leur humanité, ainsi que de ce qu’elles savent bien faire et de ce qu’elles ne savent pas bien faire. Arrivées à la quarantaine ou à la cinquantaine, elles comprennent normalement plus ou moins l’humanité des différents types de personnes qu’elles côtoient fréquemment. Elles devraient savoir avec quels types de personnes il convient d’interagir ou non, quels types de personnes il convient de fréquenter ou non, quels types de personnes il convient de garder à distance et quels types de personnes il convient d’approcher – elles sont plus ou moins en mesure de comprendre toutes ces choses. Si quelqu’un est confus, si son calibre est trop faible, si c’est un faible d’esprit ou un déficient mental, alors il n’a pas cette compréhension. Si tu as cru en Dieu pendant de nombreuses années, entendu tant de vérités et fais l’expérience de tant de circonstances différentes, et que ton seul acquis se situe dans le domaine de l’humanité des gens, dans le discernement des gens ou la compréhension de certaines questions simples, cela peut-il être considéré comme un acquis authentique ? (Non.) Alors, qu’est-ce qu’un acquis authentique ? Cela tient à ta stature. Si tu gagnes quelque chose, c’est que tu progresses et que tu gagnes en stature ; si tu ne gagnes vraiment rien, c’est que ta stature ne grandit pas. Alors, à quoi renvoie cet acquis ? À tout le moins, il renvoie à la vérité ; plus précisément, aux vérités-principes. Lorsque tu comprends, suis et mets en pratique les vérités-principes qu’il convient d’appliquer face à toutes sortes de questions et de personnes, et que celles-ci deviennent tes principes et tes normes de comportement personnels, alors il s’agit là d’un véritable acquis. Lorsque ces vérités-principes deviennent les principes et les critères que tu te dois de suivre pour te comporter correctement, ils font partie intégrante de ta vie. Lorsque cet aspect de la vérité se forge en toi, il devient ta vie, et c’est alors que ta vie progresse. Si tu n’as pas encore saisi les vérités-principes liées à ce genre de questions, et que tu ne sais toujours pas comment les aborder lorsque tu les rencontres, alors à cet égard, tu n’as pas acquis la vérité. De toute évidence, cet aspect de la vérité n’est pas ta vie, et ta vie n’a pas progressé. Il ne sert à rien d’être bon orateur, ce n’est de toute façon que de la doctrine. Prends-tu la mesure de cela ? (Oui.) Avez-vous fait des progrès pendant cette période ? (Non.) Tu n’as fait qu’utiliser ta volonté humaine et ton intellect pour récapituler certaines expériences, en disant par exemple : « Cette fois, j’ai appris le genre de choses que je ne dirai ou ne ferai plus, les choses que je ferai plus ou moins, et ce que je ne ferai en aucun cas. » Est-ce là un signe de progrès dans ta vie ? (Non.) C’est le signe que tu manques sérieusement de compréhension spirituelle. Tout ce que tu peux faire, c’est récapituler des règles, des formules et des doctrines qui n’ont rien à voir avec la vérité. N’est-ce pas ce que vous faites ? (Si.) Chaque fois que vous vivez une expérience, après chaque évènement important, vous vous faites des reproches en disant : « Mais alors à l’avenir, je devrais faire comme ceci ou comme cela. » Mais lorsqu’une situation similaire vient à se présenter à nouveau, elle se solde toujours par un échec, vous vous sentez frustrés et vous vous dites : « Pourquoi suis-je comme ça ? » Vous vous mettez en colère contre vous-mêmes, en pensant que vous n’avez pas été à la hauteur de vos propres attentes. Est-ce utile ? Ce n’est pas que tu n’as pas été à la hauteur de tes propres attentes, ou que tu es stupide, ou que les circonstances que Dieu a orchestrées sont mauvaises, et ce n’est certainement pas que Dieu traite les gens de manière injuste. C’est que tu ne poursuis ou ne recherches pas la vérité, que tu n’agis pas conformément aux paroles de Dieu et que tu n’écoutes pas Ses paroles. Tu fais toujours intervenir la volonté humaine ; tu es ton propre maître et tu ne laisses pas les paroles de Dieu prendre les choses en main. Tu préfères écouter les gens plutôt que les paroles de Dieu. N’est-ce pas ? (Oui.) Penses-tu qu’en accumulant quelques expériences et leçons à partir d’un seul évènement ou dans une circonstance particulière, tu as fait des progrès ? Si tu as véritablement progressé, la prochaine fois que Dieu te mettra à l’épreuve, tu seras capable de défendre le nom de Dieu, de défendre les intérêts et le travail de la maison de Dieu, de veiller à ce que tout le travail se déroule sans heurts et qu’il ne subisse aucune perturbation ou obstruction. Tu veilleras à ce que le nom de Dieu ne soit pas terni ou entaché, à ce que la croissance de la vie de tes frères et sœurs ne subisse aucun revers et à ce que les offrandes à Dieu soient protégées. Cela signifie que tu as fait des progrès, que tu es apte à être utilisé, et que tu accèdes à l’entrée dans la vie. Pour l’instant, vous n’en êtes pas encore là ; en dépit de la petitesse de vos cerveaux, ils sont remplis de beaucoup de choses, et vous n’êtes pas candides. Bien que vous ayez la sincérité de vous dépenser pour Dieu et le désir de tout quitter et de tout abandonner pour Lui, dès que vous êtes confrontés à des problèmes, vous n’arrivez pas à vous rebeller contre vos diverses envies, intentions et projets. Plus la maison de Dieu et l’œuvre de Dieu rencontrent de difficultés en tous genres, plus vous vous reculez, plus vous vous faites invisibles, et moins vous êtes enclins à vous dresser et à prendre en charge ce travail, à défendre les intérêts de la maison de Dieu et de l’œuvre de Dieu. Qu’en est-il alors de ta sincérité à te dépenser pour Dieu ? Pourquoi cette modeste sincérité est-elle si fragile et vulnérable ? Qu’en est-il de ta si modeste disposition à tout donner et à tout abandonner pour Dieu ? Pourquoi es-tu incapable de rester ferme dans ta sincérité ? Qu’est-ce qui la rend si vulnérable ? Qu’est-ce que cela confirme ? Cela confirme que tu n’as pas de véritable stature, que ta stature est misérablement petite et qu’un petit démon peut facilement te déstabiliser : la moindre interruption suffirait pour que tu te retournes et suives ce petit démon. Et même si tu as une certaine stature, elle reste limitée à ton expérience de certaines questions superficielles sans rapport avec tes propres intérêts, et tu es encore à peine capable de défendre les intérêts de la maison de Dieu et de faire de simples petites choses que tu penses pouvoir accomplir et qui sont à ta portée. Quand il s’agit concrètement de tenir ferme dans ton témoignage, quand l’Église fait face à une grande répression et aux perturbations des personnes malfaisantes et des antéchrists, où es-tu ? Que fais-tu ? À quoi penses-tu ? Voilà qui illustre bien le problème, n’est-ce pas ? Lorsque dans l’accomplissement de son devoir, un antéchrist trompe ceux qui sont au-dessus et au-dessous de lui et agit de manière imprudente, en interrompant et en perturbant le travail de l’Église, qu’il dilapide les offrandes, et induit en erreur les frères et sœurs pour les amener à le suivre, non seulement tu échoues à le discerner, mais encore tu ne mets pas de frein à ses efforts, tu ne le signales pas, bien au contraire, tu accompagnes et tu aides même l’antéchrist à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés en faisant toutes ces choses, alors dis-Moi, quel est l’effet de ta modeste résolution à véritablement te dépenser pour Dieu ? N’est-ce pas là ta véritable stature ? Quand les antéchrists, les personnes malfaisantes et toutes sortes de sceptiques viennent perturber et détruire le travail de la maison de Dieu, et en particulier lorsqu’ils entachent l’Église et déshonorent le nom de Dieu, que fais-tu ? T’es-tu levé pour prendre la parole et défendre le travail de la maison de Dieu ? T’es-tu levé pour mettre un frein à leurs efforts ou en limiter la portée ? Non seulement tu ne t’es pas levé pour les arrêter, mais tu as accompagné ces antéchrists en faisant le mal, en les aidant et en te faisant leur outil et leur homme de main. De plus, lorsque quelqu’un écrit une lettre pour informer d’un problème posé par des antéchrists, tu la mets de côté et tu décides de ne pas t’en occuper. Alors, à ce moment crucial, ta résolution et ton désir de tout abandonner afin de te dépenser sincèrement pour Dieu ont-ils eu le moindre effet ? S’ils n’ont eu aucun effet, alors il est évident que ce soi-disant désir et cette soi-disant résolution ne sont pas ta vraie stature, que tu ne les as pas acquis pendant toutes ces années passées à croire en Dieu. Ils ne peuvent pas se substituer à la vérité ; ils ne sont ni la vérité ni l’entrée dans la vie. Ils ne sont pas le signe d’une personne qui a la vie, ce n’est qu’un vœu pieux, un désir et une aspiration que les gens nourrissent pour quelque chose de beau – cela n’a rien à voir avec la vérité. C’est pourquoi vous devez vous réveiller et voir clairement votre véritable stature. Ne croyez pas que parce que vous avez un petit calibre, et que vous avez renoncé à beaucoup de choses comme l’éducation, votre carrière, votre famille, le mariage, et les perspectives de la chair, votre stature est plutôt grande. Certains sont même dirigeants ou ouvriers depuis qu’ils ont posé les premières fondations de leur foi en Dieu. Au fil des années, ils ont accumulé une certaine expérience et tiré certaines leçons, et ils peuvent prêcher certaines formules et doctrines. C’est pour cette raison qu’ils pensent que leur stature est plus grande que celle des autres, qu’ils ont l’entrée dans la vie, qu’ils sont les piliers et les colonnes de la maison de Dieu et qu’ils sont ceux que Dieu perfectionne. C’est faux. Ne vous considérez pas comme bons, vous êtes encore loin de l’être ! Vous n’êtes même pas capables de discerner les antéchrists ; vous n’avez pas de véritable stature. Bien que tu aies servi comme dirigeant ou ouvrier pendant de nombreuses années, il n’y a toujours pas de domaine dans lequel tu peux convenir, tu n’es pas en capacité de fournir une grande quantité de travail concret, et vous ne pouvez être mis à contribution qu’à contrecœur. Tu n’es pas une personne de grand talent. Si l’un d’entre vous a l’esprit disposé au dur labeur et à supporter les épreuves, il n’est tout au plus qu’une bête de somme. Vous n’êtes pas à la hauteur. Certains deviennent dirigeants ou ouvriers simplement par enthousiasme, parce qu’ils ont une formation scolaire de base et qu’ils possèdent un certain calibre. De plus, certaines Églises ne parviennent pas à trouver la personne idéale pour être dirigeante, de sorte que la promotion de ces personnes est une exception et non la règle et font l’objet d’une formation. Parmi ces individus, certains ont été progressivement remplacés et éliminés au cours du processus d’exposition de différents types de personnes. Et bien que certains qui ont continué à suivre jusqu’à présent soient restés, ils ne peuvent toujours rien discerner. Ils n’ont pu rester que parce qu’ils n’ont rien fait de mal. En outre, c’est exclusivement grâce aux arrangements de travail venus du Supérieur, ainsi qu’à l’aide, à la supervision, à l’examen, au suivi, au contrôle et à l’émondage directs, qu’ils sont en mesure de faire un certain travail – ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils sont à la hauteur. Cela tient au fait que vous adorez souvent les autres, que vous les suivez, que vous vous égarez, que vous faites de mauvaises choses et que vous êtes entraînés dans une spirale de confusion par certaines hérésies et certaines idées fausses, que vous êtes désorientés et que vous ne savez plus, finalement, en qui vous croyez vraiment. Telle est votre stature réelle. Si Je disais que vous n’avez absolument aucune entrée dans la vie, ce serait injuste pour vous. Je peux seulement dire que la diversité de vos expériences est trop limité. Vous avez seulement quelques entrées après avoir été émondés et sérieusement disciplinés, mais dès lors qu’il s’agit de choses impliquant des principes importants, particulièrement face aux antéchrists, aux faux dirigeants qui induisent en erreur les gens et provoquent des perturbations, vous n’avez rien à faire valoir, et vous êtes dénués de tout témoignage. En termes d’expériences de vie et d’entrée dans la vie, vos expériences sont trop superficielles, et vous êtes dénués de toute véritable compréhension de Dieu. Vous n’avez toujours rien à faire valoir en la matière. En ce qui concerne le travail de l’Église proprement dit, vous ne savez pas comment échanger sur la vérité ni résoudre les problèmes ; là encore, vous n’avez rien à faire valoir. Dans ces domaines, vous n’avez rien à faire valoir. Vous n’êtes donc pas à la hauteur pour assurer les fonctions de dirigeants et d’ouvriers. Cependant, en tant que croyants ordinaires, la plupart d’entre vous ont un peu d’entrée dans la vie, bien qu’elle soit très faible et demeurent en deçà de la vérité-réalité. Il reste à démontrer si vous pouvez résister aux épreuves. Ce n’est que lorsque des épreuves majeures, des tentations significatives, ou des châtiments et des jugements sérieux et directs de la part de Dieu surviennent réellement, qu’il est possible de vérifier si tu as une véritable stature et si tu as la vérité-réalité, si tu peux tenir ferme dans ton témoignage, ce que seront tes réponses lors de l’examen, et si tu satisfais les exigences de Dieu – c’est alors que ta stature réelle sera révélée. Pour l’instant, dire que tu as une stature est encore prématuré. Pour ce qui est des fonctions de dirigeant et d’ouvrier, vous n’avez pas de véritable stature. Confrontés à des problèmes, vous êtes confus, et face aux perturbations des personnes malfaisantes ou des antéchrists, vous êtes en échec. Vous ne pouvez accomplir aucune tâche importante de manière indépendante ; vous avez toujours besoin de quelqu’un pour vous superviser, pour vous guider et vous seconder pour accomplir le travail. En d’autres termes, vous ne pouvez pas tenir la barre du navire. Que vous jouiez le rôle principal ou un rôle secondaire, vous ne pouvez pas prendre les choses en main ou accomplir une tâche de manière indépendante ; vous êtes tout à fait incapables d’accomplir une tâche sans la supervision et l’attention du Supérieur. Si, à la fin, l’examen de votre travail montre que vous avez bien travaillé dans tous les domaines, que vous avez mis du cœur à l’ouvrage dans l’accomplissement de chaque partie de votre travail, que vous avez tout bien fait et abordé les choses correctement et conformément aux vérités-principes, mais aussi que vous avez travaillé sur la base d’une compréhension claire de la vérité et de la recherche des vérités-principes, de sorte que vous êtes en mesure de résoudre les problèmes et de bien faire votre travail, alors vous êtes à la hauteur. Cependant, jusqu’à présent, à en juger par tout ce que vous avez vécu, vous n’êtes pas à la hauteur. Le problème central de votre aptitude est que vous ne pouvez pas accomplir les tâches qui vous sont assignées de manière indépendante – c’est là un aspect. D’autre part, s’il n’y a pas de supervision de la part du Supérieur, vous risquez d’égarer les gens ou de les éloigner du droit chemin. Vous n’êtes pas en mesure de les conduire devant Dieu ou d’amener les frères et sœurs de l’Église dans la vérité-réalité ou sur la bonne voie de la foi en Dieu, afin que tout le peuple élu de Dieu puisse accomplir son devoir. Tu ne peux rien réaliser de tout cela. Dès qu’une période s’écoule sans examen de la part du Supérieur, nombre de dérives et d’imperfections apparaissent toujours dans l’ensemble du travail dont vous êtes responsables, mais aussi des problèmes en tous genres, et plus ou moins graves ; et si le Supérieur ne les corrige pas, ne les supervise pas ou ne s’en occupe pas personnellement, qui sait jusqu’où ces dérives iront ou quand elles s’arrêteront. Telle est votre véritable stature. C’est pourquoi Je dis que vous n’êtes pas du tout à la hauteur. Voulez-vous entendre cela ? Cela ne vous suscite-t-il pas en vous un sentiment négatif ? (Dieu, cela nous met mal à l’aise dans nos cœurs, mais ce sur quoi Dieu échange est un fait. Nous n’avons pas la moindre stature ni la moindre vérité-réalité. Lorsque les antéchrists apparaîtront, nous ne saurons pas les discerner.) Je dois vous faire remarquer ces choses, sinon vous vous sentirez toujours lésés et maltraités. Vous ne comprenez pas la vérité ; vous ne savez que parler autour de certaines formules et doctrines. Lors des rassemblements, vous ne préparez généralement même plus vos interventions sur la doctrine, et vous n’avez plus le trac, si bien que vous pensez avoir de la stature. Mais alors, si tu as de la stature, pourquoi donc n’es-tu pas à la hauteur ? Pourquoi ne peux-tu pas échanger sur la vérité et aborder les problèmes ? Tu ne sais que parler autour des formules et des doctrines pour que tes frères et sœurs t’approuvent. Cela ne satisfait pas Dieu et ne fait pas de toi une personne à la hauteur. Ta capacité à parler autour de ces formules et de ces doctrines ne te permet de résoudre aucun problème concret. Dieu arrange une petite situation qui t’expose, et ta modeste stature apparaît évidente, il devient clair que tu ne comprends pas du tout la vérité, et que tu ne peux percer à jour quoi que ce soit ; et ta pauvreté, ton dénuement, ton aveuglement et ton ignorance sont exposés. N’est-ce pas le cas ? (Si.) Si vous pouvez accepter ces choses, c’est bien ; si vous ne le pouvez pas, prenez le temps d’y réfléchir. Réfléchissez à ce que Je dis : est-ce que cela fait sens, est-ce que cela se fonde sur la réalité ? Est-ce que cela s’applique à vous ? Même si cela s’applique à vous, ne devenez pas négatifs. Être négatif ne vous aidera à résoudre aucun problème. En tant que croyant en Dieu, si tu veux accomplir ton devoir et être dirigeant ou ouvrier, alors tu ne peux pas baisser les bras lorsque tu subis des revers et des échecs. Tu dois te relever et continuer à aller de l’avant. Tu dois t’efforcer de t’armer de certains aspects de la vérité dans les domaines où tu as des lacunes ou des déficiences, et où tu as de sérieux problèmes. Être négatif ou tétanisé ne résoudra rien. Face aux problèmes, cessez d’avoir recours aux formules et aux doctrines, ainsi qu’aux différents types de raisonnements objectifs, car ils ne vous aideront pas. Lorsque Dieu te mettra à l’épreuve et que tu Lui diras : « À cette époque, ma santé n’était pas très bonne, j’étais jeune et mon entourage n’était pas très paisible », l’écoutera-t-Il ? Dieu demandera : « As-tu entendu la vérité lorsqu’elle a été échangée en ta présence ? » Si tu réponds : « Oui, j’ai entendu », il demandera : « Les arrangements de travail t’ont-ils été communiqués ? » Alors tu diras : « Oui, ils m’ont été communiqués », et Il poursuivra : « Alors pourquoi ne les as-tu pas appliqués ? Pourquoi as-tu échoué si lamentablement ? Pourquoi n’as-tu pas su tenir ferme dans ton témoignage ? » Toute raison objective que tu mettras en avant ne sera pas crédible. Dieu n’a que faire de tes excuses ou de tes raisonnements. Il ne regarde pas l’étendue de la doctrine dont tu es capable d’évoquer ou l’habileté avec laquelle tu te défends. Ce que Dieu veut, c’est que tu aies une véritable stature et que ta vie progresse. Quel que soit le moment, quel que soit le niveau de dirigeant que tu as atteint, et, quel que soit ton statut, n’oublie jamais qui tu es et ce que tu es devant Dieu. Quelle que soit l’étendue de la doctrine dont tu peux parler, quelle que soit ton expérience en la matière, quelles que soient tes réalisations ou tes contributions à la maison de Dieu, rien de tout cela ne montre que tu possèdes une véritable stature, et ce ne sont pas non plus des signes qui indiqueraient que tu as de la vie. Lorsque tu entreras dans la vérité-réalité, que tu saisiras les vérités-principes, que tu tiendras ferme dans ton témoignage face aux problèmes, que tu seras capable d’accomplir des tâches de manière indépendante et que tu seras apte, alors tu auras une vraie stature. Très bien, concluons cette discussion ici et passons au sujet principal de notre échange.

Où en sommes-nous restés lors de notre échange à la dernière réunion ? (À la dernière réunion, Dieu a échangé sur « l’abandon des fardeaux qui viennent de la famille ». D’une part, cela consiste à se défaire des attentes que l’on a à l’égard de ses enfants. Dieu nous a expliqué cela en deux étapes : l’une concerne le comportement des parents lorsque leurs enfants sont encore mineurs, et l’autre, leur comportement lorsque leurs enfants sont adultes. Quel que soit l’âge de leurs enfants, qu’ils soient adultes ou non, en réalité, le comportement et les actes des parents vont à l’encontre de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Les parents cherchent sans cesse à contrôler le destin de leurs enfants et à s’immiscer dans leur vie, mais le chemin que ces derniers choisissent et leurs poursuites ne peuvent pas être déterminés par leurs parents. Le destin des gens n’est pas quelque chose que leurs parents peuvent contrôler. Dieu a également souligné le point de vue correct selon lequel considérer les choses : quel que soit le moment de la vie d’un enfant, ses parents doivent seulement assumer leurs responsabilités, le reste consiste à se soumettre à la souveraineté, aux arrangements et à la prédestination de Dieu.) La dernière fois, nous avons échangé sur le fait que les gens devraient abandonner les attentes parentales envers leurs enfants. Bien sûr, ces attentes sont motivées par la volonté et l’idéation humaines, et elles ne concordent pas avec le fait que Dieu organise la destinée humaine. Ces attentes ne font pas partie de la responsabilité humaine ; c’est quelque chose que les gens doivent abandonner. Aussi grandes soient les attentes des parents à l’égard de leurs enfants et quelles que soient la justesse et l’adéquation de ces dernières, tant que ces attentes vont à l’encontre de la vérité selon laquelle Dieu est souverain sur la destinée humaine, les gens devraient les abandonner. On peut également dire qu’il s’agit là de quelque chose de négatif ; ce n’est ni correct ni positif. Cela va à l’encontre des responsabilités parentales et sort du cadre de ces responsabilités. Ce sont là des attentes et des exigences irréalistes qui vont à l’encontre de l’humanité. La dernière fois, nous avons échangé sur certains agissements et certaines conduites anormales, ainsi que sur certains comportements extrêmes dont font preuve les parents envers leurs enfants lorsque ces derniers ne sont pas encore adultes, ce qui entraîne toutes sortes d’influences et de pressions négatives sur leurs enfants, et nuit gravement au bien-être physique, mental et spirituel des jeunes enfants. Ces choses indiquent que ce que font les parents est inapproprié et inadapté. Ce sont là des pensées et des actes que les personnes qui poursuivent la vérité devraient abandonner, car du point de vue de l’humanité, il s’agit d’une façon cruelle et inhumaine de détruire le bien-être physique et mental d’un enfant. Par conséquent, ce que les parents devraient faire pour leurs enfants qui ne sont pas encore adultes, c’est assumer leurs responsabilités, et non planifier, contrôler, orchestrer ou déterminer leur avenir et leur destin. N’avons-nous pas évoqué la dernière fois deux aspects majeurs de l’exercice des responsabilités des parents à l’égard de leurs enfants mineurs ? (Si.) Si ces deux aspects sont respectés, alors tu as assumé ta responsabilité. Dans le cas contraire, même si tes enfants deviennent des artistes ou des personnes talentueuses au terme de l’éducation que tu leur as donnée, tu auras manqué à ta responsabilité. Peu importent les efforts que les parents consacrent à leurs enfants, qu’ils se soient fait des cheveux blancs pour eux, s’épuisant jusqu’à tomber malade, peu importe à quel point le prix qu’ils paient est élevé, à quel point ils y mettent leur cœur ou y consacrent de l’argent, rien de tout cela ne permet de dire qu’ils se sont acquittés de leurs responsabilités. Donc, qu’est-ce que cela signifie quand Je dis que les parents doivent s’acquitter de leurs responsabilités envers leurs jeunes enfants ? Quels sont les deux aspects principaux ? Qui s’en souvient ? (La dernière fois, Dieu a échangé sur deux responsabilités. L’une consiste à prendre soin de la santé physique de l’enfant, et l’autre à le guider, l’éduquer et le soutenir pour garantir sa bonne santé mentale.) C’est très simple. En réalité, il est facile de prendre soin de la santé physique d’un enfant ; il suffit de ne pas le laisser se faire trop de bosses ou de bleus ni manger de mauvaises choses ; ne faites rien qui puisse nuire à sa croissance et, dans la mesure du possible pour les parents, assurez-vous qu’il a suffisamment de nourriture, qu’il mange bien et sainement, qu’il se repose bien, qu’il n’est pas malade ou qu’il ne l’est qu’occasionnellement, et qu’il est soigné à temps lorsqu’il tombe malade. La plupart des parents peuvent-ils atteindre ces objectifs ? (Oui.) Ce sont des objectifs que les gens peuvent atteindre ; les tâches que Dieu donne aux gens sont faciles. Les animaux eux-mêmes parviennent à satisfaire à ces critères, alors, si les gens en sont incapables, ne sont-ils pas pires que des animaux ? (Si.) Si même les animaux peuvent accomplir ces choses, mais pas les humains, alors ces derniers sont véritablement pitoyables. Telle est la responsabilité des parents à l’égard de la santé physique de leurs enfants. En ce qui concerne le bien-être mental de leurs enfants, il s’agit également d’une responsabilité dont les parents doivent s’acquitter lorsqu’ils élèvent de jeunes enfants. Une fois que leurs enfants sont en bonne santé physique, les parents doivent également favoriser leur santé mentale et s’assurer que leurs pensées sont saines, en veillant à ce qu’ils réfléchissent aux problèmes d’une manière et dans une direction positives, actives et optimistes, afin qu’ils puissent mener une vie meilleure et ne pas céder à la radicalité, aux déformations ou à l’hostilité. Quoi d’autre ? Les enfants devraient pouvoir grandir normalement, en bonne santé et heureux. Par exemple, lorsque les enfants commencent à comprendre ce que leurs parents disent et qu’ils peuvent avoir des conversations simples et normales avec eux, et lorsqu’ils commencent à s’intéresser à de nouvelles choses, les parents peuvent leur raconter des histoires tirées de la Bible ou des histoires simples sur la façon de se comporter pour mieux les orienter. Ainsi, les enfants peuvent comprendre ce que signifie se comporter et ce qu’il faut faire pour être un bon enfant et quelqu’un de bien. Il s’agit là d’une forme d’orientation mentale pour les enfants. Les parents ne devraient pas se contenter de leur dire qu’ils devront gagner beaucoup d’argent quand ils seront grands ou devenir de hauts fonctionnaires pour s’assurer une richesse infinie et s’épargner des souffrances ou un travail manuel pénible, ou encore pour acquérir du pouvoir et du prestige et diriger les autres. Ils ne devraient pas inculquer de telles choses négatives à leurs enfants, mais doivent plutôt partager avec eux des choses positives. Ils devraient également raconter à leurs enfants des histoires adaptées à leur âge et porteuses d’un message éducatif positif. Par exemple, ils devraient leur apprendre à ne pas mentir, à ne pas être un enfant qui ment, leur faire comprendre qu’il faut assumer les conséquences du mensonge, expliquer leur propre attitude vis-à-vis du mensonge et souligner que les enfants qui mentent sont de mauvais enfants que les gens n’apprécient pas. À tout le moins, ils devraient faire comprendre à leurs enfants qu’ils se doivent d’être honnêtes. En outre, les parents devraient empêcher leurs enfants de développer des idées extrémistes ou radicales. Comment peut-on empêcher cela ? Les parents doivent apprendre à leurs enfants à être tolérants envers les autres, à faire preuve de patience et à savoir pardonner, à ne pas aborder les choses qui se présentent avec entêtement ou égoïsme, et à apprendre à être gentils et à entretenir des relations harmonieuses avec autrui ; s’ils rencontrent des personnes malfaisantes ou mauvaises qui essaient de leur faire du mal, ils devraient apprendre à s’éloigner d’elles plutôt que de faire face à la situation par la confrontation et la violence. Les parents devraient éviter de semer les graines ou les pensées des tendances violentes dans l’esprit de leurs jeunes enfants. Ils doivent leur indiquer clairement que la violence n’est pas quelque chose que les parents apprécient, et que les enfants qui sont enclins à la violence ne sont pas de bons enfants. Les personnes qui montrent des tendances violentes peuvent finir par commettre des délits et s’exposer aux mesures de rétorsion de la société et aux sanctions prévues par la loi. Les personnes qui ont des tendances violentes ne sont pas des gens bien, elles ne sont pas bien vues. Par ailleurs, les parents doivent également éduquer leurs enfants pour qu’ils deviennent autonomes. Les enfants ne doivent pas s’attendre à ce que la nourriture et les vêtements leur tombent du ciel ; ils doivent apprendre à faire les choses par eux-mêmes chaque fois qu’ils en sont capables ou qu’ils savent comment les faire, en évitant tout esprit persistant de paresse. Les parents doivent guider leurs enfants de diverses manières dans le but de leur faire comprendre ces aspects positifs et appropriés. Bien sûr, lorsqu’ils voient des choses négatives se produire ou surgir, les parents devraient simplement informer leurs enfants qu’un tel comportement n’est pas bon, que ce n’est pas ce que font les bons enfants, qu’eux-mêmes n’aiment pas ce genre de comportements, et que les enfants qui agissent de la sorte risquent de finir un jour par subir des sanctions légales, des condamnations et autres formes de punition. En somme, les parents devraient transmettre à leurs enfants les principes les plus élémentaires et les plus fondamentaux relatifs à la manière de se comporter et d’agir. Avant d’être adultes, les enfants devraient au moins apprendre à pratiquer le discernement, à distinguer le bien du mal, à savoir quels sont les actes qui distinguent quelqu’un de bien de quelqu’un de mauvais, quelles sont les choses qui caractérisent la conduite de quelqu’un de bien, et quels sont les actes qui sont considérés comme malfaisants et qui caractérisent la conduite de quelqu’un de mauvais. Voilà les choses les plus élémentaires qu’il faudrait leur enseigner. En outre, les enfants devraient comprendre que certains comportements sont méprisés par les autres, comme le fait de voler ou de prendre les biens de quelqu’un sans sa permission, d’utiliser ses biens sans son accord, de répandre des rumeurs et de semer la discorde parmi les gens. Ces actes, comme d’autres similaires, indiquent tous la conduite d’une mauvaise personne, ce sont des choses négatives et elles ne plaisent pas à Dieu. Lorsque les enfants grandissent un peu, il faudrait leur apprendre à ne pas être entêtés dans tout ce qu’ils font, à ne pas se désintéresser trop rapidement des choses, à ne pas être impulsifs ou irréfléchis. Ils doivent réfléchir aux conséquences de tout ce qu’ils pourraient entreprendre, et s’ils savent que ces conséquences peuvent s’avérer défavorables ou désastreuses, ils devraient s’abstenir, ne pas laisser les avantages escomptés ou leurs désirs leur monter à la tête. Les parents devraient également éduquer leurs enfants sur les paroles et les actes typiques des mauvaises personnes, en leur transmettant une compréhension de base des mauvaises personnes et des critères qui permettent de les identifier. Ils devraient apprendre à ne pas faire confiance aux inconnus ni à croire à leurs promesses trop facilement, et à ne rien accepter de la part d’inconnus sans précaution. Toutes ces choses devraient leur être enseignées, car le monde et la société sont mauvais et parsemés de pièges. Les enfants ne devraient pas faire confiance à n’importe qui à la légère ; il faudrait leur apprendre à discerner les personnes malfaisantes et les mauvaises personnes, à se méfier et à s’éloigner des personnes malfaisantes, afin qu’ils puissent éviter de se faire piéger ou d’être dupés par eux. Concernant les enseignements fondamentaux, les parents devraient guider et orienter leurs enfants dans une perspective positive pendant leurs années de formation. D’une part, ils devraient faire en sorte que leurs enfants soient en bonne santé et en forme pendant leur croissance et, d’autre part, ils devraient favoriser leur développement mental sain. Quels sont les signes d’un esprit sain ? C’est lorsqu’une personne a adopté le bon point de vue sur la vie et qu’elle peut prendre le droit chemin. Même si elle ne croit pas en Dieu, au cours de ses années de formation, elle se détourne néanmoins des mauvaises tendances. Dès que les parents remarquent la moindre dérive chez leurs enfants, ils devraient rapidement se pencher sur leur comportement pour le corriger, et guider leurs enfants comme il se doit. Par exemple, si leurs enfants sont exposés à certaines choses inspirées par de mauvaises tendances ou à certains arguments, pensées et points de vue incorrects au cours de leurs jeunes années, et qu’ils sont dénués de discernement, ils pourraient les adopter ou les imiter. Les parents devraient détecter ces problèmes à un stade précoce et procéder à une correction immédiate et prodiguer des conseils appropriés. C’est aussi leur responsabilité. En résumé, l’objectif est de veiller à ce que les enfants bénéficient d’une orientation fondamentale, positive et appropriée pour le développement de leur réflexion, de leur conduite, de leur façon de traiter les autres et de leur perception de toutes sortes de gens, d’évènements et de choses, afin qu’ils puissent se développer dans une direction constructive plutôt que dans une mauvaise direction. Par exemple, les non-croyants disent souvent : « La vie et la mort sont prédéterminées ; la richesse et l’honneur sont décidés par le ciel. » La quantité de souffrance et de plaisir qu’une personne doit expérimenter dans la vie est prédéterminée par Dieu et ne peut être modifiée par les humains. D’une part, les parents devraient informer leurs enfants de ces faits objectifs et, d’autre part, leur enseigner que la vie ne se résume pas aux besoins physiques et qu’elle n’est certainement pas une question de plaisir. Il y a des choses plus importantes à faire dans cette vie que de manger, boire et chercher à se divertir ; il faut croire en Dieu, poursuivre la vérité et chercher le salut de Dieu. Si les gens ne vivent que pour le plaisir, pour manger, boire et chercher à se divertir dans la chair, ils ne sont guère plus que des zombies et leur vie n’a aucune valeur. Ils ne créent aucune valeur positive ou significative, et ils ne méritent pas de vivre, ni même d’être humains. Même si un enfant ne croit pas en Dieu, qu’il soit tout au moins quelqu’un de bien et qui accomplisse son véritable devoir. Bien sûr, s’il est choisi par Dieu et qu’il est prêt à participer à la vie d’Église et à accomplir son propre devoir en grandissant, c’est encore mieux. Quand leurs enfants mineurs sont ainsi, alors, les parents devraient s’acquitter d’autant plus de leurs responsabilités envers eux en s’appuyant sur les principes que Dieu a intimés aux gens. Si tu ne sais pas s’ils croiront en Dieu ou s’ils seront choisis par Dieu, tu te dois, à tout le moins, d’assumer tes responsabilités envers tes enfants pendant leurs années de formation. Même si tu ne sais pas ou si tu n’es pas en mesure de comprendre ces choses, tu devrais quand même t’acquitter de ces responsabilités. Dans toute la mesure du possible, tu devrais t’acquitter des obligations et des responsabilités qui t’incombent, en partageant avec tes enfants les pensées et les choses positives que tu connais déjà. Veille à tout le moins, à ce que leur développement spirituel emprunte une direction constructive et à ce que leur esprit soit intègre et sain. Ne les oblige pas à acquérir toutes sortes de compétences et de connaissances dès leur plus jeune âge en les soumettant à tes attentes, à ta cultivation, voire à ton oppression. Plus grave encore, cédant à toutes sortes d’influences sociétales, certains parents accompagnent leurs enfants dans divers concours de talents, compétitions éducatives ou sportives, ou évènements tels que des conférences de presse, des séances de dédicaces, et des sessions d’étude, ou encore à toutes sortes de concours et de discours de remerciements lors de cérémonies de remise de prix, etc. En tant que parents, la moindre des choses serait de ne pas laisser leurs enfants suivre leur exemple lorsqu’ils font eux-mêmes ces choses. Quand des parents amènent leurs enfants à de telles activités, cela montre clairement, d’une part qu’ils n’ont pas rempli leurs responsabilités de parents, et d’autre part qu’ils emmènent ouvertement leurs enfants sur un chemin sans retour, et qu’ils empêchent leur développement mental constructif. Où ces parents ont-ils mené leurs enfants ? Ils les ont menés vers des mauvaises tendances. C’est une chose que des parents ne devraient pas faire. En outre, pour ce qui est des voies futures que leurs enfants prendront et des carrières qu’ils poursuivront, les parents ne devraient pas leur inculquer des pensées telles que : « Regarde untel, il a commencé à pratiquer le piano à l’âge de quatre ou cinq ans. Il ne jouait jamais, il n’avait pas d’amis ni de jouets et s’entraînait au piano tous les jours. Ses parents l’accompagnaient à ses cours de piano, ont consulté différents professeurs et l’ont inscrit à des concours de piano. Regarde comme il est devenu célèbre aujourd’hui, comme il est bien nourri, bien habillé, et comme son aura lumineuse impose le respect partout où il va. » Est-ce là le type d’éducation qui favorise le développement sain de l’esprit d’un enfant ? (Non.) De quel type d’éducation s’agit-il alors ? C’est l’éducation du diable. Ce type d’éducation est préjudiciable à tout jeune esprit. Elle encourage l’aspiration à la gloire, elle pousse à convoiter toutes sortes de prestiges, d’honneurs, de statuts et de plaisirs. Elle pousse les enfants à désirer et à poursuivre ces choses dès leur plus jeune âge, en provoquant chez eux de l’anxiété, une intense appréhension et de l’inquiétude, en les amenant même à faire tous les sacrifices pour les obtenir, à se lever tôt et à travailler tard pour faire leurs devoirs et étudier différentes matières, et à perdre les années de leur enfance, échangeant ces précieuses années contre ces choses-là. Concernant ce qui est favorisé par les mauvaises tendances, les enfants mineurs n’ont pas la capacité de leur résister ni de les discerner. Les parents sont les tuteurs de leurs enfants mineurs, et devraient donc s’acquitter de cette responsabilité en les aidant à discerner et à résister aux divers points de vue induits par les mauvaises tendances du monde et toutes les choses négatives. Ils devraient les orienter et les éduquer de manière positive. Bien sûr, chacun a ses propres aspirations, et certains jeunes enfants, même si leurs parents les découragent de certaines poursuites, peuvent encore désirer ces activités. Laissez-les désirer ce qu’ils veulent ; les parents doivent assumer leurs responsabilités. En tant que parent, tu as l’obligation et la responsabilité de réguler les pensées de tes enfants et de les orienter dans une direction positive et constructive. Quant à savoir s’ils décideront de t’écouter et de mettre en pratique tes enseignements ou non en grandissant, c’est un choix qui leur appartient, et sur lequel tu n’as aucune prise ni aucun contrôle. En résumé, pendant les jeunes années de leurs enfants, les parents ont la responsabilité et l’obligation de leur inculquer des pensées, des points de vue et des objectifs de vie sains, adaptés et positifs. C’est la responsabilité des parents.

Certains parents disent : « Je ne sais même pas comment éduquer mes enfants. J’ai baigné dans la confusion toute mon enfance, je faisais juste tout ce que mes parents me disaient, sans pouvoir distinguer le bien du mal. Aujourd’hui encore, je ne sais pas comment éduquer mes enfants. » Ne t’inquiète pas de ne pas savoir, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Le pire, c’est de savoir et de ne pas le mettre en pratique, en continuant à éduquer ses enfants dans le seul but de les voir exceller, et en disant : « Moi, je ne suis plus bon, mais je veux que mes enfants me surpassent. Les jeunes générations se nourrissent de la lumière de leurs aînés et devraient les surpasser. Je suis actuellement chef d’un service municipal, mon enfant devra donc être maire, président de région, voire accéder aux plus hautes fonctions de l’État ou même devenir président. » Il n’est pas nécessaire de dire quoi que ce soit de plus à de telles personnes. Nous ne fréquentons pas de telles personnes. La responsabilité parentale dont nous parlons est positive, proactive et liée à la vérité. Pour ceux qui poursuivent la vérité, si tu souhaites t’acquitter de ta responsabilité envers tes enfants, mais que tu ne sais pas comment t’y prendre, alors, commence à apprendre dès le début – c’est facile. Enseigner aux adultes n’est pas facile, mais enseigner aux enfants c’est facile, n’est-ce pas ? Apprends et enseigne simultanément, en enseignant ce que tu viens d’apprendre. N’est-ce pas facile ? Éduquer ses enfants n’est pas chose difficile. Et c’est encore mieux si tu assumes ta responsabilité concernant la santé mentale de tes enfants. Même si tu n’arrives pas à le faire parfaitement, c’est mieux que de ne pas les éduquer du tout. Les enfants sont jeunes et naïfs ; si tu les laisses s’informer à la télévision et à travers d’autres médias, si tu les laisses faire ce qu’ils veulent, penser et agir à leur guise sans éducation ni règles, tu n’assumes pas ta responsabilité de parent. Tu manques à ton devoir, et tu ne t’acquittes pas de tes responsabilités et obligations. Si les parents doivent s’acquitter de leur responsabilité envers leurs enfants, alors ils ne sauraient rester passifs, ils doivent étudier activement certaines connaissances et certains enseignements susceptibles de les aider à renforcer la santé mentale de leurs enfants, ou certains principes de base liés à la vérité, en commençant par le début. Voilà toutes les choses que les parents devraient faire ; c’est ce que l’on appelle assumer ses responsabilités. Bien entendu, tes enseignements ne se feront pas vains. Ce processus d’enseignement et d’éducation de tes enfants t’apportera aussi quelque chose. En effet, en apprenant à tes enfants à développer leur santé mentale dans un sens constructif, en tant qu’adulte, tu entreras inévitablement en contact avec diverses idées positives que tu vas assimiler toi-même. Lorsque tu aborderas consciencieusement et avec sérieux ces idées positives ou ces principes et critères de comportement personnel, tu acquerras inconsciemment quelque chose – ce ne sera pas en vain. T’acquitter de tes responsabilités envers tes propres enfants n’est pas quelque chose que tu fais dans l’intérêt des autres ; tu devrais le faire en raison du lien qui t’unit à eux, tant sur le plan affectif que par le sang. Et même si, après avoir fait tout cela, tes enfants déçoivent tes attentes par leurs agissements ou leurs comportements, tu auras au moins gagné quelque chose. Tu sauras ce que signifie éduquer ses enfants et assumer sa responsabilité à leur égard. Tu auras au moins fait ton devoir. Quant aux chemins que tes enfants choisiront de suivre plus tard, à la manière dont ils choisiront de se comporter et aux destinées qui les attendent dans la vie, cela n’est plus de ton ressort. Lorsqu’ils atteindront l’âge adulte, tu ne pourras qu’assister au déroulement de leur vie et de leur destin. Tu n’auras plus l’obligation ni la responsabilité d’intervenir. Si tu n’as pas su les guider, les éduquer et leur fixer des limites en temps voulu dans certains domaines lorsqu’ils étaient mineurs, tu risques de le regretter lorsque, devenus adultes, ils diront ou feront des choses inattendues ou auront des pensées et des comportements que tu n’avais pas prévus. Par exemple, lorsqu’ils étaient jeunes, tu n’as cessé de les mettre en garde en leur disant : « Travaillez bien à l’école, allez à l’université, faites des études supérieures ou un doctorat, trouvez un bon travail, trouvez un bon parti avec qui vous marier et fonder une famille, et alors la vie sera belle. » Imaginons que grâce à ton éducation, à tes encouragements et aux diverses formes de pression, ils ont vécu et poursuivi la voie que tu leur avais tracée et ont atteint ce que tu attendais, exactement comme tu le souhaitais, et qu’il est maintenant impossible pour eux de revenir en arrière. Or, si après avoir compris certaines vérités et les intentions de Dieu grâce à ta foi, et après avoir acquis des pensées et des points de vue corrects, tu cherches désormais à leur dire de ne plus poursuivre ces choses, ils risquent de rétorquer : « Ne suis-je pas en train de faire exactement ce que tu voulais ? Ne m’as-tu pas appris ces choses quand j’étais jeune ? N’est-ce pas là ce que tu as exigé de moi ? Pourquoi m’en empêcherais-tu maintenant ? Est-ce que ce que je fais est mal ? J’ai réussi à obtenir ces choses et je peux désormais en profiter ; tu devrais être heureux, satisfait et fier de moi, n’est-ce pas ? » Que ressentirais-tu en entendant cela ? Tu serais heureux ou tu pleurerais ? N’aurais-tu pas des regrets ? (Si.) Tu ne peux plus les reconquérir maintenant. Si tu ne les avais pas éduqués de cette façon quand ils étaient jeunes, si tu leur avais donné une enfance heureuse sans aucune pression, sans leur apprendre à se démarquer des autres, à chercher à occuper une haute fonction ou à gagner beaucoup d’argent, à rechercher la célébrité, les avantages et un statut prestigieux, si tu t’étais contenté de les laisser être de bonnes personnes ordinaires, sans exiger d’eux qu’ils gagnent beaucoup d’argent, qu’ils profitent de tant de choses ou qu’ils t’en rendent beaucoup, en leur demandant simplement d’être en bonne santé et heureux, d’être des personnes simples et heureuses, peut-être auraient-ils été réceptifs à certaines des pensées et des points de vue que tu défends depuis que tu crois en Dieu. Alors, ils mèneraient peut-être une vie heureuse aujourd’hui, peut-être souffriraient-ils moins des tensions de l’existence et de la société. Même s’ils n’avaient pas atteint la célébrité et les avantages, ils seraient au moins plus heureux, plus calmes et plus paisibles dans leur cœur. Mais à cause de tes instigations et de tes exhortations, et de la pression que tu as exercée sur eux pendant leurs jeunes années, ils ont poursuivi sans relâche la connaissance, l’argent, la célébrité et les avantages. Finalement, ils ont trouvé la notoriété, la fortune et le prestige social, leur quotidien s’est amélioré, ils ont eu accès aux plaisirs de la vie et ils ont gagné plus d’argent, mais leur existence est épuisante. Chaque fois que tu les vois, ils ont les traits tirés par la fatigue. Ce n’est que lorsqu’ils rentrent à la maison, chez toi, qu’ils osent enlever leur masque et admettre qu’ils sont fatigués et qu’ils ont besoin de repos. Mais dès qu’ils ressortent, ils ne sont plus les mêmes – ils remettent le masque. Tu vois la fatigue et la détresse sur leur visage, et tu as pitié d’eux, mais tu n’as pas le pouvoir de les faire revenir en arrière. Ils ne le peuvent plus. Comment est-ce arrivé ? Cela ne tient-il pas à l’éducation que tu leur as donnée ? (Si.) Rien de tout cela n’était quelque chose qu’ils savaient instinctivement ou qu’ils poursuivaient depuis leur plus jeune âge ; tout cela a un rapport certain avec l’éducation que tu leur as donnée. Lorsque tu vois leur mine, lorsque tu vois dans quel état est leur vie, cela ne te bouleverse-t-il pas ? (Si.) Mais tu es désarmé ; il ne te reste plus que les regrets et le chagrin. Peut-être as-tu l’impression que ton enfant a été totalement fait prisonnier par Satan, qu’il ne reviendra plus, et que tu n’as pas le pouvoir d’aller le secourir. C’est parce que tu n’as pas assumé ta responsabilité de parent. C’est toi qui lui as fait du mal, qui l’as induit en erreur par ton éducation et tes conseils idéologiques erronés. Il ne pourra jamais faire demi-tour, et au bout du compte, il ne te reste que des regrets. Tu regardes, impuissant, ton enfant souffrir, corrompu par cette société malfaisante, accablé par les tensions de l’existence, et tu n’as aucun moyen de l’aider. Tout ce que tu peux dire, c’est : « Reviens plus souvent à la maison, je te préparerai quelque chose de délicieux. » Mais quels problèmes un repas peut-il bien résoudre ? Cela ne peut rien résoudre. Ses pensées ont déjà mûri et pris forme, et il n’est pas prêt à abandonner la célébrité et le statut social qu’il a trouvé. Il ne peut qu’aller de l’avant sans retour en arrière possible. Tel est le résultat pernicieux auquel parviennent les parents qui donnent de mauvais conseils et inculquent des idées erronées à leurs enfants pendant leurs années de formation. C’est pourquoi, pendant ces années-là, les parents doivent assumer leur responsabilité, veiller à la santé mentale de leurs enfants et orienter leurs pensées et leurs agissements dans une direction constructive. C’est une question très importante. Peut-être diras-tu : « Je ne connais pas grand-chose à l’éducation des enfants », mais cela te rend-il pour autant incapable d’assumer ta responsabilité ? Si tu comprends vraiment le monde et cette société, si tu saisis vraiment ce que sont la gloire et les avantages, si tu peux vraiment renoncer à la gloire et au profit, alors tu devrais protéger tes enfants et ne pas les laisser accepter ces idées erronées venues de la société trop rapidement pendant leurs années de formation. Par exemple, lorsqu’ils entrent au collège, certains enfants commencent à découvrir des choses telles que le nombre de milliards de dollars d’actifs que possède tel ou tel homme d’affaires, les voitures de luxe que possède la personne la plus riche de leur ville, le poste qu’occupe telle autre personne, l’argent qu’elle possède, le nombre de voitures qu’elle a garées devant chez elle, et le genre de choses qu’elle apprécie. Leur esprit commence à s’interroger : « Je suis au collège maintenant. Que se passera-t-il si je ne trouve pas un bon emploi après l’université ? Sans travail, que ferai-je si je ne peux pas m’offrir une villa et des voitures de luxe ? Comment pourrais-je devenir quelqu’un d’exceptionnel sans argent ? » Ils commencent à s’inquiéter et à envier ceux qui, dans la société, ont du prestige et mènent une vie extravagante et luxueuse. Lorsque les enfants prennent conscience de ces choses, ils commencent à absorber diverses informations, évènements et phénomènes de la société et, dans leurs jeunes esprits, ils commencent à se sentir sous pression et anxieux, à se préoccuper de leur avenir et à le planifier. Face à une telle situation, les parents ne devraient-ils pas assumer leur responsabilité et leur apporter réconfort et conseils, en les aidant à comprendre comment considérer et aborder correctement ces questions ? Ils devraient veiller à ce que leurs enfants ne se laissent pas entraîner dans ces choses dès leur plus jeune âge, afin qu’ils puissent développer le bon point de vue à leur égard. Dis-Moi, comment les parents devraient-ils aborder ces questions avec leurs enfants ? De nos jours, les enfants ne sont-ils pas exposés à divers aspects de la société dès leur plus jeune âge ? (Si.) Les enfants de nos jours ne savent-ils pas un tas de choses sur les chanteurs, les stars de cinéma, les sportifs, ainsi que sur les célébrités d’Internet, les hommes d’affaires, les riches et les milliardaires – combien d’argent ils gagnent, ce qu’ils portent, ce qu’ils aiment, combien de voitures de luxe ils possèdent, et ainsi de suite ? (Si.) Par conséquent, dans cette société complexe, les parents doivent assumer leur responsabilité parentale, protéger leurs enfants et leur donner un esprit sain. Lorsque les enfants prennent conscience de ces sujets ou qu’ils entendent et reçoivent des informations malsaines, les parents doivent leur apprendre à élaborer les bonnes réflexions et les bons points de vue afin d’être en mesure de prendre leurs distances avec ces choses en temps voulu. Les parents devraient au moins leur transmettre cette simple doctrine : « Tu es encore jeune, et à ton âge, ta responsabilité est de bien travailler à l’école et d’apprendre ce que tu dois apprendre. Tu n’as pas à penser à autre chose ; quant à savoir combien d’argent tu gagneras ou ce que tu achèteras, tu n’as pas à t’occuper de ces questions – elles se poseront quand tu seras adulte. Pour l’instant, concentre-toi sur ton travail scolaire, sur les devoirs que te donnent tes professeurs et sur la gestion de ta vie personnelle. Tu n’as pas besoin de penser à autre chose. Il ne sera pas trop tard pour réfléchir à ces questions lorsque tu seras entré dans la société et que tu t’y confronteras. Les choses qui se passent actuellement dans la société, c’est l’affaire des adultes. Tu n’es pas un adulte, ce ne sont donc pas des choses auxquelles tu dois penser ou participer. Pour l’instant, concentre-toi sur ton travail scolaire et écoute ce que nous te disons. Nous sommes des adultes et nous en savons plus que toi, alors tu dois nous écouter, quoi que nous disions. Si tu te renseignes sur ces choses de la société, et que tu te mets à les suivre et à les imiter, cela ne sera pas bénéfique pour tes études et ton travail scolaire – cela pourrait nuire à tes apprentissages. Quant au type de personne que tu deviendras plus tard ou le type de carrière que tu auras, ce sont des choses à considérer plus tard. Pour l’instant, tout ce que tu as à faire est de t’occuper de tes études. Si tu n’excelles pas dans tes études, tu ne réussiras pas dans ton éducation et tu ne seras pas un bon enfant. Ne pense pas à autre chose ; le reste n’est pas pertinent pour toi. Ce sont des choses que tu comprendras quand tu seras plus grand. » N’est-ce pas la doctrine la plus fondamentale que les gens devraient comprendre ? (Si.) Faites-le savoir aux enfants et dites-leur : « Ce que tu as à faire en ce moment, c’est étudier, et non manger, boire et te divertir. Si tu n’étudies pas, tu vas perdre ton temps et négliger ton éducation. Dans la société, tout ce qui est lié au fait de manger, de boire, de se divertir et à d’autres choses encore, ne concerne que les adultes. Ceux qui ne sont pas encore adultes n’ont pas à prendre part à ces activités. » Ces paroles sont-elles faciles à accepter pour les enfants ? (Oui.) Tu ne les prives pas du droit de connaître ces choses ou de les envier, et en même temps, tu leur indiques ce qu’ils doivent faire. Est-ce une bonne façon d’éduquer les enfants ? (Oui.) Est-ce une ligne de conduite facile à tenir ? (Oui.) Les parents devraient apprendre à faire cela et, dans la mesure de leurs possibilités, étudier comment éduquer et s’occuper de leurs enfants mineurs en fonction de leurs propres capacités, situations et calibre ; ils devraient assumer leur responsabilité envers eux, et faire tout cela au mieux de leurs capacités. Il n’existe pas de normes strictes ou rigides en la matière ; cela varie d’une personne à l’autre. Les circonstances familiales et calibre de chacun sont différentes. Par conséquent, lorsqu’il s’agit d’assumer la responsabilité de l’éducation de ses enfants, chacun a ses propres méthodes. Vous devriez faire ce qui est efficace, ce qui donne les résultats souhaités. Vous devriez vous adapter à la personnalité, à l’âge et au sexe des enfants : certains auront besoin d’un peu plus de sévérité, d’autres d’une approche plus douce. Certains pourront bénéficier d’un mode d’éducation plus exigeant, tandis que d’autres s’épanouiront dans un environnement plus détendu. Les parents doivent adapter leurs méthodes en fonction de la situation individuelle de leurs enfants. Dans tous les cas, l’objectif ultime est d’assurer leur santé mentale, de les orienter dans une direction constructive tant dans leurs pensées que dans les critères de leurs agissements. N’imposez rien qui puisse aller à l’encontre de l’humanité, rien qui aille à l’encontre des lois du développement naturel ou au-delà de ce que les enfants peuvent réaliser à leur âge actuel, ni au-delà de l’étendue de leur calibre. Lorsque les parents parviennent à faire tout cela, ils se sont déjà acquittés de leur responsabilité. Est-ce difficile à faire ? Ce n’est pas quelque chose de compliqué.

Les attentes des parents à l’égard de leur descendance comportent deux aspects : l’un porte sur les attentes pendant les années de formation de leurs enfants, et l’autre sur leurs attentes une fois que leurs enfants sont adultes. La dernière fois, notre échange a brièvement abordé les attentes une fois que les enfants sont adultes. Qu’avons-nous dit lors de cet échange ? (Dieu, la dernière fois, nous avons échangé sur les parents qui espèrent que leurs enfants une fois adultes bénéficieront d’un environnement de travail agréable, vivront un mariage heureux et épanouissant, et réussiront leur carrière.) C’est à peu près le contenu de notre échange. Une fois que les parents ont élevé leurs enfants jusqu’à l’âge adulte, ces derniers doivent faire face à des circonstances liées à leur travail, leur carrière, leur mariage, leur famille et leur autonomie, voire à l’éducation de leurs propres enfants. Ils vont quitter leur père et leur mère, devenir indépendants, faisant face seuls à tous les problèmes qu’ils peuvent rencontrer dans la vie. Comme leurs enfants ont grandi, les parents n’ont plus la responsabilité de s’occuper de leur santé physique ni de s’impliquer directement dans leur vie, leur travail, leur mariage, leur famille, et autres. Bien sûr, en raison des liens affectifs et familiaux, les parents peuvent encore leur prêter une attention superficielle, leur donner quelques conseils de temps à autre, faire quelques suggestions ou apporter leur aide en raison de l’expérience qui est la leur, ou leur procurer une aide ponctuelle si nécessaire. En somme, une fois que les enfants sont adultes, les parents se sont globalement acquittés de leurs responsabilités envers eux. Par conséquent, certaines attentes que les parents peuvent avoir à l’égard de leurs enfants devenus adultes, du moins de Mon point de vue, sont superflues. Pourquoi sont-elles superflues ? Parce qu’indépendamment de ce que les parents attendent de leurs enfants, du type de mariage, de famille, de travail ou de carrière qu’ils souhaitent pour eux, qu’ils deviennent riches ou pauvres, quelles que soient les attentes des parents, ce ne sont rien de plus que des attentes, et en tant qu’adultes, la vie de leurs enfants est finalement entre leurs propres mains. Bien sûr, fondamentalement parlant, le destin de la vie tout entière de leur fils ou de leur fille, et le fait qu’ils soient riches ou pauvres, tout cela est ordonné par Dieu. Les parents n’ont ni la responsabilité, ni l’obligation de superviser ces choses, ni le droit d’intervenir. Par conséquent, les attentes parentales ne sont plus qu’une sorte de souhait bienveillant émanant de leur affection. Aucun parent ne souhaite que son enfant soit pauvre, célibataire, divorcé, qu’il vive dans une famille dysfonctionnelle ou qu’il rencontre des difficultés au travail. Aucun d’entre eux ne souhaite cela pour son enfant ; les parents espèrent bien évidemment le meilleur pour leurs enfants. Cependant, si les attentes des parents contredisent la réalité de la vie de leurs enfants, ou si cette réalité va à l’encontre de leurs attentes, comment doivent-ils aborder la question ? C’est sur ce point que nous devons échanger. Pour les parents, en ce qui concerne l’attitude à adopter vis-à-vis de leurs enfants devenus adultes, à part les bénir en silence et avoir de bonnes attentes à leur égard, quel que soit le mode de vie de leurs enfants, quel que soit leur destin ou leur vie, les parents ne peuvent que laisser les choses se faire. Aucun parent ne peut changer quoi que ce soit à la situation ni la contrôler. Bien que tu aies donné naissance à tes enfants et que tu les aies élevés, comme nous l’avons déjà dit, les parents ne sont pas les maîtres du destin de leurs enfants. Les parents conçoivent le corps physique de leurs enfants et les élèvent jusqu’à l’âge adulte, mais concernant le destin de leurs enfants, celui-ci n’est pas donné ou choisi par leurs parents, et ceux-ci ne le décident certainement pas. Tu souhaites que tes enfants réussissent, mais est-ce en soi la garantie qu’ils réussiront ? Tu ne souhaites pas qu’il leur arrive malheur, qu’ils aient de la malchance ou qu’il leur arrive toutes sortes d’évènements fâcheux, mais cela signifie-t-il qu’ils seront en mesure de les éviter ? Quels que soient les évènements auxquels tes enfants sont confrontés, rien de tout cela ne dépend de la volonté humaine, ni n’est déterminé par tes besoins ou tes attentes. Donc, qu’est-ce que cela t’apprend ? C’est parce que les enfants sont adultes, qu’ils sont capables de prendre soin d’eux-mêmes, de réfléchir par eux-mêmes, d’avoir leurs propres points de vue sur les choses, des principes pour se comporter et des perspectives de vie, et parce qu’ils ne sont plus influencés, dominés, contraints ou gérés par leurs parents, qu’ils sont alors vraiment adultes. Qu’est-ce que cela signifie : ils sont adultes ? Cela signifie que leurs parents doivent lâcher prise. Dans la langue écrite, cela s’appelle « lâcher prise », laisser les enfants explorer la vie par eux-mêmes et suivre leur propre chemin. Que dit-on à l’oral ? « S’effacer. » En d’autres termes, les parents doivent cesser de donner des ordres à leurs enfants devenus adultes, en leur disant par exemple : « Tu devrais chercher tel emploi, tu devrais travailler dans tel secteur. Ne fais pas ça, c’est trop risqué ! » Est-il approprié que les parents donnent des ordres à leurs enfants devenus adultes ? (Non.) Ils veulent toujours garder sous leur contrôle et dans leur champ de vision la vie, le travail, le mariage et la famille de leurs enfants devenus adultes, ils deviennent anxieux, inquiets, craintifs et préoccupés dès qu’une information leur échappe ou qu’ils perdent le contrôle sur quelque chose, et disent : « Et si mon fils ne réfléchit pas suffisamment à telle ou telle question ? Pourrait-il avoir des problèmes avec la justice ? Je n’ai pas d’argent pour un procès ! S’il est poursuivi et qu’il n’a pas d’argent, pourrait-il se retrouver en prison ? S’il va en prison, pourrait-il risquer d’être accusé à tort par des personnes malfaisantes et de purger une peine de huit ou dix ans ? Sa femme le quitterait-elle ? Qui s’occuperait des enfants ? » Plus ils y pensent, plus ils s’inquiètent. « Le travail de ma fille ne va pas fort : les gens la maltraitent tout le temps et son patron n’est pas gentil avec elle non plus. Que pouvons-nous faire ? Devrions-nous lui trouver un autre emploi ? Devrions-nous mettre en place une stratégie, faire jouer nos relations, dépenser de l’argent et lui trouver un emploi de fonctionnaire dans un ministère avec une charge de travail quotidienne supportable ? Même si son salaire n’est pas très élevé, au moins elle ne serait pas maltraitée. Nous n’avons pas pu nous résoudre à la frapper quand elle était jeune et nous l’avons choyée comme une princesse ; maintenant, elle est malmenée par d’autres personnes. Que devrions-nous faire ? » Ils s’inquiètent au point de ne plus pouvoir manger ou dormir, et leurs bouches se couvrent de cloques sous l’effet de l’anxiété. Chaque fois que leurs enfants sont confrontés à quelque chose, ils sont anxieux et prennent les choses très à cœur. Ils veulent s’impliquer dans tout, intervenir dans toutes les situations. Dès que leurs enfants tombent malades ou rencontrent des difficultés, ils sont angoissés et tristes, et ils disent : « Je veux juste que tu ailles bien. Pourquoi ne vas-tu pas bien ? Je veux que tout se passe bien pour toi, je veux juste que tout se passe comme tu le souhaites, comme tu l’as prévu. Je veux que tu réussisses, que la chance te sourie, que tu ne te fasses pas escroquer, que tu ne te fasses pas piéger et que tu n’aies pas d’ennuis avec la justice ! » Certains enfants font un emprunt pour acquérir une maison, un crédit qui peut parfois durer trente ou même cinquante ans. Leurs parents commencent à s’inquiéter : « Quand est-ce que tous ces emprunts seront remboursés ? N’est-ce pas être esclave d’un crédit immobilier ? Notre génération n’avait pas besoin de crédit immobilier pour acheter une maison. Nous vivions dans des appartements fournis par l’entreprise avec un petit loyer à payer chaque mois. Nos conditions de vie étaient tellement plus simples. Aujourd’hui, c’est vraiment difficile pour ces jeunes, ce n’est vraiment pas facile pour eux. Ils doivent prendre des crédits immobiliers et, même s’ils vivent bien, ils travaillent très dur tous les jours – ils sont épuisés ! Ils se couchent souvent tard pour faire des heures supplémentaires, leurs horaires de repas et de repos sont irréguliers et ils mangent toujours des plats à emporter. Leur estomac en souffre et leur santé aussi. Je dois cuisiner pour eux et faire le ménage chez eux. Je dois ranger leur maison pour eux, car ils n’ont pas le temps de le faire – leur vie est chaotique. Je suis maintenant une vieille dame, mes os ne sont plus tout jeunes non plus, et je ne peux pas faire grand-chose, à part devenir leur femme de ménage. Engager une vraie femme de ménage leur créerait des dépenses et elle ne serait pas forcément digne de confiance. C’est pourquoi je serai leur femme de ménage bénévole. » C’est ainsi qu’elle devient la domestique de ses enfants, et qu’elle nettoie leur maison tous les jours, qu’elle range, qu’elle cuisine à l’heure des repas, qu’elle achète des légumes et des céréales, et qu’elle assume des responsabilités interminables. Elle passe du statut de parent à celui de vieille femme de ménage, de domestique. Lorsque ses enfants rentrent à la maison et qu’ils ne sont pas de bonne humeur, elle doit guetter les expressions de leurs visages et parler avec prudence jusqu’à ce que ses enfants retrouvent leur joie de vivre, et c’est alors seulement qu’elle peut être heureuse. Elle est heureuse quand ses enfants sont heureux, et elle s’inquiète quand ses enfants sont inquiets. Est-ce là une vie acceptable ? C’est comme se perdre soi-même.

Est-il possible pour les parents de supporter le coût du destin de leurs enfants ? Dans leur poursuite de la gloire, des avantages et des plaisirs du monde, les enfants sont prêts à endurer toutes les difficultés qui se présentent à eux. De plus, est-il acceptable que les adultes aient à affronter les difficultés pour leur propre survie ? Autant ils profitent de la vie, autant ils doivent être prêts à souffrir – c’est naturel. Les parents se sont acquittés de leurs responsabilités, alors, quelles que soient les choses dont leurs enfants veulent profiter, ils ne devraient pas avoir à payer la facture. Quelle que soit la qualité de vie que les parents souhaitent pour leurs enfants, si ces derniers veulent profiter des bonnes choses, c’est à eux-mêmes d’en supporter la pression et les souffrances, et non à leurs parents. Par conséquent, si les parents veulent toujours tout faire pour leurs enfants et supporter le poids de leurs souffrances en devenant volontairement leurs esclaves, alors n’est-ce pas excessif ? C’est inutile, car cela va au-delà de ce que l’on est en droit d’attendre des parents. Une autre raison majeure est que, quoi que tu fasses pour tes enfants, quelle que soit l’ampleur de tes efforts pour eux, tu ne peux pas changer leur destin ou alléger leurs souffrances. Toute personne qui tente de s’en sortir dans la société, qu’elle poursuive la gloire et les avantages ou qu’elle prenne le bon chemin dans la vie, doit, en tant qu’adulte, prendre la responsabilité de ses propres désirs et idéaux, et donc payer le prix de la voie qu’elle a choisie. Personne ne doit assumer quoi que ce soit à sa place ; même ses parents, les personnes qui lui ont donné le jour et l’ont élevé, les personnes qui lui sont les plus proches, ne sont pas obligées de se sacrifier à sa place ou de partager ses souffrances. Les parents ne sont pas différents à cet égard, car ils ne peuvent rien changer. Par conséquent, tout ce que tu fais pour tes enfants est vain. Et c’est parce que c’est en vain que tu dois renoncer à cette ligne de conduite. Même si les parents sont âgés et qu’ils se sont déjà acquittés de leurs responsabilités et obligations envers leurs enfants, même si tout ce que les parents font est insignifiant aux yeux de leurs enfants, ils doivent toujours garder leur dignité, avoir leurs propres objectifs et leur propre mission à remplir. En tant que croyant en Dieu qui poursuit la vérité et le salut, l’énergie et le temps qu’il te reste dans ta vie doivent être consacrés à l’accomplissement de ton devoir et à tout ce que Dieu t’a confié ; tu n’as pas à consacrer de temps à tes enfants. Ta vie n’appartient pas à tes enfants, et elle ne doit pas être consacrée à leur vie ou à leur survie, ni à satisfaire tes attentes à leur égard. Au contraire, elle doit être consacrée au devoir et à la tâche que Dieu t’a confiés, ainsi qu’à la mission que tu te dois de remplir en tant qu’être créé. C’est en cela que résident la valeur et le sens de ta vie. Si tu es prêt à perdre ta dignité et à devenir l’esclave de tes enfants, à t’inquiéter pour eux et à faire n’importe quoi pour eux afin de satisfaire tes propres attentes à leur égard, alors, tout cela est dénué de sens et de valeur et ne sera pas commémoré. Si tu persistes à agir ainsi sans renoncer à ces idées et ces agissements, cela ne peut que signifier que tu n’es pas quelqu’un qui poursuit la vérité, que tu n’es pas un être créé qualifié, et que tu es particulièrement rebelle. Tu ne chéris ni la vie ni le temps que Dieu t’a donnés. Si tu ne consacres ta vie et ton temps qu’à ta chair et à tes affects, et non au devoir que Dieu t’a donné, alors ta vie est inutile et dépourvue de valeur. Tu ne mérites pas de vivre, tu ne mérites pas de profiter de la vie que Dieu t’a donnée, et tu ne mérites pas de profiter de tout ce que Dieu t’a donné. Dieu t’a donné des enfants uniquement pour que tu prennes plaisir à les élever, pour que tu en tires une expérience de vie et des connaissances en tant que parent, pour que tu fasses l’expérience de quelque chose de spécial et d’extraordinaire dans la vie humaine, et ensuite pour que ta descendance se multiplie… Bien sûr, il s’agit aussi d’assumer la responsabilité parentale d’un être créé. C’est la responsabilité dont Dieu t’a ordonné de t’acquitter envers la génération suivante, ainsi que le rôle parental que tu dois jouer pour la génération suivante. D’une part, il s’agit de passer par ce processus extraordinaire qui consiste à élever des enfants et, d’autre part, il s’agit de jouer ton rôle dans la propagation de la génération suivante. Une fois cette obligation remplie, et une fois que tes enfants sont adultes, qu’ils réussissent brillamment ou qu’ils restent des individus ordinaires et simples, cela ne te regarde plus, car leur destin n’est pas déterminé par toi, ce n’est pas toi qui le choisis, et ce n’est certainement pas toi qui le leur as attribué – il a été ordonné par Dieu. Or, puisqu’il est ordonné par Dieu, tu ne dois pas interférer ou mettre ton nez dans leur vie ou leur survie. Leurs habitudes, leurs routines quotidiennes, leur attitude face à la vie, leurs stratégies de survie, leur vision de la vie, leur attitude face au monde, ce sont là des choix qui leur appartiennent et qui ne te concernent pas. Tu n’as aucune obligation à les corriger ou à supporter une quelconque souffrance en leur nom pour t’assurer de leur bonheur quotidien. Tout cela n’est pas nécessaire. Le destin de chaque personne est déterminé par Dieu ; par conséquent, peu importe combien de bénédictions ou de souffrances elle connait dans la vie, le type de famille, de mariage et d’enfants qu’elle a, les expériences qu’elle fait dans la société et les évènements qu’elle affronte dans la vie, elle ne peut prévoir ou changer ces choses par elle-même, et ses parents ont encore moins la capacité de le faire. Par conséquent, si les enfants rencontrent des difficultés, les parents doivent les aider de manière positive et proactive s’ils en ont la capacité. Dans le cas contraire, il est préférable que les parents se détendent et considèrent ces questions du point de vue d’êtres créés, en traitant leurs enfants également comme des êtres créés. La souffrance que tu éprouves, ils doivent aussi l’éprouver ; la vie que tu mènes, ils doivent aussi la mener ; le processus que tu as suivi pour élever de jeunes enfants, ils le vivront aussi ; les rebondissements, les trahisons et les tromperies que t’infligent la société et les gens, les imbroglios affectifs et les conflits interpersonnels, et chaque chose similaire que tu as vécue, ils les vivront aussi. Comme toi, ce sont tous des êtres humains corrompus, entraînés par la force des courants malfaisants, corrompus par Satan ; tu ne peux pas y échapper et eux non plus. C’est pourquoi vouloir les aider à éviter toute souffrance et à profiter de toutes les bénédictions du monde est une illusion stupide et une idée insensée. Aussi grandes que soient les ailes de l’aigle, elles ne peuvent protéger le jeune aiglon tout au long de sa vie. Inéluctablement, le jeune aiglon finira par grandir et voler par lui-même. Et lorsque le jeune aiglon décide de voler de ses propres ailes, personne ne sait où se trouve son coin de ciel ni où il choisira de voler. Par conséquent, l’attitude la plus rationnelle pour les parents quand leurs enfants sont adultes est de les laisser partir, de les laisser expérimenter la vie par eux-mêmes, de les laisser vivre de manière indépendante et faire face, gérer et surmonter les différents défis de la vie en toute indépendance. S’ils te demandent de l’aide et que tu as la capacité et les moyens de leur apporter, tu peux bien sûr leur prêter main-forte et répondre à leur appel. Cependant, la condition préalable est que, quelle que soit l’aide que tu apportes, qu’elle soit financière ou psychologique, elle ne peut être que temporaire et ne pourra changer le moindre problème substantiel. Ils doivent suivre leur propre chemin dans la vie, et tu n’as aucune obligation à prendre en charge leurs affaires et leurs conséquences. Telle est l’attitude que les parents doivent adopter à l’égard de leurs enfants devenus adultes.

Une fois qu’ils ont compris l’attitude qu’ils doivent avoir envers leurs enfants devenus adultes, les parents doivent-ils également se défaire de leurs attentes envers leurs enfants devenus adultes ? Certains parents ignorants ne peuvent pas comprendre la vie ou le destin, ils ne reconnaissent pas la souveraineté de Dieu et ont tendance à faire des choses par ignorance lorsqu’il s’agit de leurs enfants. Par exemple, une fois que leurs enfants ont pris leur indépendance, ils peuvent se retrouver dans certaines situations particulières, rencontrer des difficultés ou des incidents majeurs ; certains font face à des maladies, d’autres sont impliqués dans des procès, certains divorcent, d’autres sont dupés et escroqués, et d’autres encore sont kidnappés, blessés, gravement battus, ou se retrouvent confrontés à la mort. Certains sombrent même dans la drogue, ou autre. Que doivent faire les parents dans ce genre de situations aussi particulières que sérieuses ? Quelle est la réaction type de la plupart des parents ? Font-ils ce qu’ils devraient faire en tant qu’êtres créés placés dans la situation d’être parents ? Il est très rare qu’en apprenant ce genre de nouvelles, les parents réagissent comme si elles concernaient un étranger. La plupart des parents restent éveillés toute la nuit à se faire des cheveux blancs, ils enchaînent les insomnies nuit après nuit, perdent l’appétit dans la journée, retournent le problème dans tous les sens, et certains pleurent même toutes les larmes de leur corps amèrement, jusqu’à ce que leurs yeux deviennent rouges et qu’ils n’aient plus de larmes. Ils prient Dieu avec ferveur, pour qu’Il tienne compte de leur foi et protège leurs enfants, pour qu’Il ait pitié et les bénisse, pour qu’Il fasse preuve de miséricorde et épargne leur vie. Les parents, placés dans une telle situation, voient leurs faiblesses et leurs vulnérabilités humaines, ainsi que leurs sentiments à l’égard de leurs enfants exposés. Qu’est-ce qui est également révélé ? Leur rébellion contre Dieu. Ils implorent Dieu et Le prient, ils Le supplient de préserver leurs enfants du malheur. Même si une catastrophe survient, ils prient pour que leurs enfants ne meurent pas, pour qu’ils puissent échapper au danger, pour qu’ils ne soient pas blessés par des personnes malfaisantes, pour que leurs maladies ne s’aggravent pas, mais au contraire s’améliorent, et ainsi de suite. Pourquoi prient-ils vraiment ? (Dieu, par ces prières, ils formulent les exigences qu’ils ont envers Toi sur un ton de complainte.) D’une part, ils sont extrêmement mécontents de la situation difficile dans laquelle se trouvent leurs enfants, ils se plaignent en disant que Dieu n’aurait pas dû permettre que de telles choses arrivent à leurs enfants. Leur mécontentement se mêle à la plainte, et ils demandent à Dieu de changer d’avis, de ne pas agir ainsi, de délivrer leurs enfants du danger, de les garder en sécurité, de guérir leur maladie, de les aider à échapper aux procès et aux malheurs lorsqu’ils surviennent, et ainsi de suite… bref, de faire en sorte que tout se passe bien. En priant ainsi, d’une part, ils se plaignent à Dieu et, d’autre part, ils Lui adressent des exigences. N’est-ce pas là une manifestation de rébellion ? (Si.) Implicitement, ils disent que ce que Dieu fait n’est pas juste ou bon, et qu’Il ne devrait pas agir ainsi. Comme il s’agit de leurs enfants, et que ce sont des croyants, ils pensent que Dieu ne devrait pas laisser de telles choses arriver à leurs enfants. Leurs enfants sont différents des autres ; ils devraient recevoir des bénédictions supplémentaires de la part de Dieu. Compte tenu de leur foi en Dieu, Dieu devrait bénir leurs enfants, et s’Il ne le fait pas, ils en sont affligés, ils pleurent, font des caprices et ne veulent plus suivre Dieu. Si leur enfant meurt, ils estiment qu’ils ne peuvent plus vivre non plus. Est-ce bien le sentiment qui habite leur esprit ? (Oui.) N’est-ce pas là une forme de protestation contre Dieu ? (Si.) C’est une protestation contre Dieu. Tout comme les chiens exigent d’être nourris à l’heure du repas et s’énervent si la nourriture tarde à arriver un tant soit peu. Ils prennent alors la gamelle dans leur gueule et la cognent contre le sol – n’est-ce pas déraisonnable ? (Si.) Parfois, si vous leur donnez de la viande plusieurs jours de suite, et qu’il leur arrive de passer une journée sans viande, les chiens, dans leur tempérament animal, peuvent jeter leur nourriture par terre ou prendre la gamelle dans leur gueule et la cogner contre le sol pour vous faire comprendre qu’ils veulent de la viande, qu’ils pensent qu’on devrait leur en donner et qu’il est inacceptable de ne pas leur en donner. Les gens peuvent être tout aussi déraisonnables. Lorsque leurs enfants sont confrontés à des difficultés, ils se plaignent à Dieu, ont des exigences envers Lui et protestent contre Lui. N’est-ce pas là plus ou moins un comportement animal ? (Si.) Les animaux ne comprennent pas la vérité ni les soi-disant doctrines des gens et les sentiments humains. Lorsqu’ils s’énervent ou deviennent agressifs, on peut le comprendre. Mais lorsque les gens protestent contre Dieu de cette manière, sont-ils raisonnables ? Peut-on leur pardonner ? Quand les animaux se comportent ainsi, les gens disent parfois : « Ce petit bonhomme a bien du tempérament. Il sait même protester, il est très intelligent. Je pense qu’il ne faut pas le sous-estimer. » Ils trouvent cela amusant et pensent que l’animal en question est tout sauf idiot. Ainsi, lorsqu’un animal s’énerve, les gens lui accordent plus d’estime. Mais si quelqu’un proteste contre Dieu, Dieu devrait-il avoir la même estime pour lui et dire : « Cet homme a beaucoup d’exigences ; il est tout sauf idiot ! » Est-ce que Dieu te tiendrait en haute estime de la sorte ? (Non.) Alors, comment Dieu qualifie-t-il ce comportement ? N’est-ce pas de la rébellion ? (Si.) Les gens qui croient en Dieu ne savent-ils pas que ce comportement est mauvais ? L’époque où « la croyance d’une personne au Seigneur apporte des bénédictions à toute la famille » n’est-elle pas révolue depuis longtemps ? (Si.) Alors pourquoi les gens continuent-ils à jeûner et à prier comme cela, en implorant sans vergogne Dieu de protéger et de bénir leurs enfants ? Comment osent-ils encore protester contre Dieu et L’affronter, en disant : « Si Tu ne fais pas les choses comme ceci, je continuerai à prier ; je jeûnerai ! » Que signifie jeûner ? C’est faire une grève de la faim, et donc, en d’autres termes, c’est agir de manière effrontée, c’est faire un caprice. Quand les gens agissent de manière effrontée envers les autres, on peut parfois les voir taper du pied en disant : « Oh, mon enfant est parti ; je ne veux plus vivre, je n’ai plus la force de continuer comme ça ! » Ils ne le font pas lorsqu’ils sont devant Dieu ; ils parlent de manière très élégante, en disant : « Dieu, je T’implore de protéger mon enfant et de guérir sa maladie. Dieu, Tu es le grand médecin qui sauve les gens – Tu peux tout faire. Je Te supplie de veiller sur eux et de les protéger. Ton Esprit est partout, Tu es juste, Tu es un Dieu qui fait preuve de miséricorde envers les gens. Tu prends soin d’eux et Tu les chéris. » Qu’est-ce que cela signifie ? Rien de ce qu’ils disent n’est faux, ce n’est tout simplement pas le bon moment pour dire de telles choses. Car cela suppose que si Dieu ne sauve pas ton enfant et qu’Il ne le protège pas, s’Il n’exauce pas tes souhaits, c’est qu’Il n’est pas un Dieu aimant, c’est qu’Il est dépourvu d’amour, qu’Il n’est pas un Dieu miséricordieux, et qu’Il n’est pas Dieu. N’est-ce pas le cas ? N’est-ce pas agir sans vergogne ? (Si.) Les personnes qui agissent de manière effrontée révèrent-elles la grandeur de Dieu ? Ont-elles un cœur qui craint Dieu ? (Non.) Les gens qui agissent de manière effrontée ne sont que des vauriens – leur cœur ne craint pas Dieu. Ils osent affronter Dieu et protester contre Lui, et même se comporter de façon déraisonnable. N’est-ce pas la même chose que de chercher la mort ? (Si.) En quoi tes enfants sont-ils si particuliers ? Lorsque Dieu orchestre ou régente le destin de quelqu’un d’autre, tu penses que c’est bien tant que cela ne t’affecte pas. Mais tu considères qu’Il ne devrait pas pouvoir régenter le destin de tes enfants ? Aux yeux de Dieu, toute l’humanité est placée sous Sa souveraineté, et personne ne peut échapper à la souveraineté et aux dispositions fixées des mains de Dieu. Pourquoi tes enfants feraient-ils exception ? La souveraineté de Dieu est ordonnée et planifiée par Lui. Est-ce acceptable de vouloir la changer ? (Non.) Ce n’est pas acceptable. C’est pourquoi les gens ne doivent pas faire des choses folles ou déraisonnables. Tout ce que Dieu fait se fonde sur des causes et des effets de vies antérieures – qu’est-ce que cela a à voir avec toi ? En résistant à la souveraineté de Dieu, tu cherches la mort. Ton refus de voir tes enfants faire l’expérience de ces choses découle de l’émotion, et non de la justice, de la miséricorde ou de la bonté – ce refus n’est que le résultat d’un effet de ton affection. L’affection est le porte-parole de l’égoïsme. Il n’y a pas de quoi être fier de cette affection que tu ressens ; tu ne peux même pas la justifier à tes propres yeux, mais tu voudrais malgré tout t’en servir pour faire du chantage à Dieu. Certains disent même : « Mon enfant est malade, et s’il meurt, je cesserai de vivre. » As-tu vraiment le courage de mourir ? Essaie donc de mourir ! La foi de ces personnes est-elle authentique ? Cesseras-tu vraiment de croire en Dieu si ton enfant meurt ? Qu’est-ce que sa mort pourrait bien changer ? Si tu cesses de croire en Dieu, ni l’identité de Dieu ni Son statut ne changeront. Dieu est toujours Dieu. Il n’est pas Dieu parce que tu crois en Lui, et Il ne cesse pas d’être Dieu à cause de ton incrédulité. Même si toute l’humanité ne croyait pas en Dieu, l’identité et l’essence de Dieu resteraient inchangées. Son statut resterait inchangé. Il sera toujours Celui qui est souverain sur le destin de toute l’humanité, ainsi que sur l’univers-monde. Cela n’a rien à voir avec le fait que tu croies ou non. Si tu crois, tu seras favorisé. Si tu ne crois pas, tu n’auras pas la possibilité d’obtenir le salut, et tu ne l’obtiendras pas. Tu aimes et tu protèges tes enfants, tu as de l’affection pour tes enfants, tu ne peux pas les délaisser, et donc tu ne permets pas à Dieu de faire quoi que ce soit. Cela a-t-il un sens ? Est-ce conforme à la vérité, à la morale ou à l’humanité ? Ce n’est conforme à rien, pas même à la morale, n’est-ce pas ? Tu ne chéris pas tes enfants, tu les surprotèges, tu es sous l’emprise de ton affection. Tu dis même que si ton enfant meurt, tu cesseras de vivre. Puisque tu es si irresponsable envers ta propre vie et que tu ne chéris pas la vie que Dieu t’a donnée, si tu veux vivre pour tes enfants, tu n’as qu’à mourir avec eux. Quelle que soit la maladie dont ils sont atteints, tu devrais la contracter toi aussi au plus vite et mourir avec eux ; ou bien simplement trouver une corde pour te pendre, n’est-ce pas facile ? Après ta mort, tes enfants et toi serez-vous du même genre ? Aurez-vous toujours la même relation physique ? Aurez-vous encore de l’affection les uns pour les autres ? Lorsque tu retourneras dans l’autre monde, tu changeras. N’est-ce pas ainsi que cela se passera ? (Si.) Lorsque les gens regardent les choses avec leurs yeux et jugent si elles sont bonnes ou mauvaises, ou de quelle nature elles sont, sur quoi s’appuient-ils ? Ils s’appuient sur leurs pensées. En regardant les choses uniquement avec leurs yeux, ils ne peuvent pas voir au-delà du monde matériel ; ils ne peuvent pas voir dans le royaume spirituel. Qu’est-ce que les gens vont penser dans leur esprit ? « Dans ce monde, les personnes qui m’ont donné naissance et qui m’ont élevé sont celles qui me sont les plus proches et les plus chères. J’aime aussi les personnes qui m’ont donné naissance et qui m’ont élevé. Quoi qu’il arrive, mon enfant est toujours la personne la plus proche de moi, et c’est lui que je chéris le plus. » Telle est l’étendue de leur paysage mental et de leur horizon ; telle est la « profondeur » de leur paysage mental. Est-ce stupide que de dire cela ou non ? (C’est stupide.) N’est-ce pas puéril ? (Si, c’est puéril.) Tellement puéril ! Seuls les liens du sang te rattachent à tes enfants dans cette vie ; qu’en est-il de leur vie passée, qu’est-ce qui les rattachait à toi alors ? Où iront-ils après leur mort ? Une fois qu’ils sont morts, leur corps rend son dernier souffle, leur âme s’en va et ils te font leurs adieux à jamais. Ils ne te reconnaîtront plus, ils ne resteront même pas une seconde, ils retourneront simplement dans l’autre monde. Lorsqu’ils retournent dans cet autre monde, tu pleures, ils te manquent, tu te sens malheureux et tourmenté, et tu dis : « Oh, mon enfant est parti, et je ne pourrai plus jamais le voir ! » Une personne décédée a-t-elle une quelconque conscience ? Ils n’ont aucune conscience de toi, tu ne leur manques pas le moins du monde. Dès qu’ils quittent leur corps, ils deviennent immédiatement une tierce personne et n’entretiennent plus aucune relation avec toi. Comment te voient-ils ? Ils disent : « Cette vieille dame, ce vieil homme, pour qui pleurent-ils ? Oh, ils pleurent un corps. J’ai l’impression d’avoir été séparé de ce corps : je ne suis plus aussi lourd, et je n’ai plus la douleur de la maladie – je suis libre. » Voilà ce qu’ils ressentent. Après être morts et avoir quitté leur corps, ils continuent d’exister dans l’autre monde, sous une forme différente, et ils n’ont plus aucune relation avec toi. Ici, tu pleures et tu te languis d’eux, tu souffres pour eux, mais ils ne ressentent rien, ils ne savent rien. Après de nombreuses années, à la faveur du destin ou d’une coïncidence, ils peuvent devenir ton collègue de travail, ton compatriote, ou bien vivre loin de toi. Tout en vivant dans le même monde, vous n’en serez pas moins alors deux personnes différentes, sans aucun lien entre vous. Même si certaines personnes reconnaissent qu’elles étaient untel ou untel dans leur vie d’avant en raison de circonstances particulières ou de propos particuliers qui ont été tenus, elles ne ressentent pourtant rien en te voyant, et tu ne ressens rien en les voyant. Même s’il s’agissait de ton enfant dans la vie d’avant, tu ne ressens plus rien pour lui désormais – tu ne penses qu’à ton enfant décédé. Cette personne ne ressent rien pour toi non plus : elle a ses propres parents, sa propre famille et un nom de famille différent – elle n’a aucun lien avec toi. Mais tu es toujours là à la regretter – que te manque-t-il ? Il te manque simplement le corps physique et le nom qui étaient autrefois liés à toi par le sang ; ce n’est qu’une image, une ombre qui persiste dans tes pensées et dans ton esprit – elle n’a aucune valeur réelle. Ils ont été réincarnés, transformés en un être humain ou en tout autre être vivant – ils n’ont aucun rapport avec toi. Par conséquent, lorsque certains parents disent : « Si mon enfant meurt, je cesserai de vivre moi aussi », ils ne le disent que par pure ignorance ! Ils sont arrivés au terme de leur vie, mais pourquoi devrais-tu arrêter de vivre ? Pourquoi parles-tu de manière aussi irresponsable ? Ils sont arrivés au terme de leur vie, Dieu a mis fin à leur existence, et ils ont une autre tâche – en quoi cela te concerne-t-il ? Si tu as une autre tâche, Dieu mettra également fin à ton existence ; mais tu n’en as pas encore, et tu dois donc continuer à vivre. Si Dieu te veut vivant, tu ne peux pas mourir. Qu’il s’agisse des parents, des enfants ou de tout autre membre de la famille ou personne liée par le sang dans leur vie, en matière d’affection, les gens devraient avoir la compréhension et le point de vue suivants : en ce qui concerne l’affection qui existe entre les personnes, si elle est liée par le sang, alors il suffit d’assumer ses responsabilités. En dehors de l’exercice de leurs responsabilités, les gens n’ont ni l’obligation ni la capacité de changer quoi que ce soit. Par conséquent, il est irresponsable pour les parents de dire : « Si nos enfants ne sont plus là, si nous devons, en tant que parents, enterrer nos propres enfants, alors nous ne continuerons pas à vivre. » Si les enfants sont réellement enterrés par leurs parents, on peut simplement dire que leur temps dans ce monde était limité et qu’ils devaient partir. Mais leurs parents sont toujours là, et ils doivent donc continuer à vivre comme il se doit. Bien sûr, selon leur humanité, il est normal que les gens pensent à leurs enfants, mais ils ne doivent pas gaspiller le temps qu’il leur reste à regretter leurs enfants décédés. Ce serait insensé. Par conséquent, quand il est question de ce sujet, d’une part, les gens doivent assumer la responsabilité de leur propre vie et, d’autre part, ils doivent comprendre pleinement les relations familiales. La véritable relation qui unit les gens n’est pas basée sur les liens de la chair et du sang ; c’est une relation entre un être vivant et un autre créés par Dieu. Ce type de relation n’implique aucun lien de chair et de sang ; elle ne s’établit qu’entre deux êtres vivants indépendants. Si tu considères les choses sous cet angle, alors, en tant que parent, si tes enfants ont la malchance de tomber malades ou si leur vie est en danger, tu dois aborder ces questions correctement. Tu ne dois pas renoncer au temps qu’il te reste, au chemin que tu dois emprunter ou aux responsabilités et obligations dont tu dois t’acquitter, à cause des malheurs ou du décès de tes enfants – tu dois aborder cette question correctement. Si tu adoptes les bonnes réflexions et les bons points de vue et que tu peux voir clair dans ces choses, alors tu seras en mesure de surmonter rapidement le désespoir, le chagrin et la nostalgie. Et si tu ne parviens pas à voir clair dans ces choses ? Dans ce cas, elles risquent de te hanter jusqu’à la fin de tes jours, jusqu’à ta mort. Cependant, si tu peux voir clair dans cette situation, cette saison de ta vie aura une fin. Elle ne durera pas éternellement, elle ne t’accompagnera pas jusqu’à la fin de tes jours. Si tu peux voir clair dans cela, alors tu es en mesure d’en abandonner une part, et cela est bon pour toi. Mais si tu n’arrives pas à voir clair dans les liens familiaux partagés avec tes enfants, alors tu ne pourras pas lâcher prise, et ce sera cruel pour toi. Aucun parent ne reste insensible au décès de son enfant. Tous les parents qui sont amenés à devoir enterrer leurs enfants, ou qui voient leurs enfants dans une grave situation, passent le reste de leur vie à penser à eux et à s’inquiéter pour eux, prisonniers de la douleur. Personne ne peut y échapper : c’est une cicatrice et une marque indélébile laissée sur l’âme. Il n’est pas facile pour les gens de se défaire de cet attachement émotionnel lorsqu’ils vivent dans la chair, et ils en souffrent. Cependant, si tu arrives à voir clair dans cet attachement émotionnel avec tes enfants, il deviendra beaucoup moins intense. Bien sûr, tu souffriras, mais dans une bien moindre mesure ; il est impossible de ne pas souffrir du tout, mais ta souffrance sera considérablement diminuée. Si tu ne vois pas clair dans cela, ce problème te poursuivra cruellement. Si tu y parviens, il s’agira alors d’une expérience particulière qui aura provoqué un grave traumatisme émotionnel, mais qui t’aura aussi permis de mieux apprécier et comprendre la vie, les liens familiaux et l’humanité, et aura enrichi ton expérience de la vie. Bien entendu, ce type spécifique d’enrichissement est quelque chose que personne ne souhaite acquérir ou rencontrer. Personne ne veut y être confronté, mais si cela arrive, il faut traiter la chose correctement. Pour t’éviter une cruelle souffrance, tu dois abandonner les pensées et les points de vue traditionnels, putrides et erronés que tu avais jusque-là. Tu dois faire face à tes liens émotionnels et à tes liens du sang de la bonne manière, et considérer le décès de tes enfants comme il se doit. Lorsque tu auras vraiment compris cela, tu pourras t’en détacher complètement, et cette question ne te tourmentera plus. Tu Me comprends, n’est-ce pas ? (Oui, je comprends.)

Certains disent : « Les enfants sont des biens donnés aux parents par Dieu, et sont donc la propriété privée des parents. » Cette affirmation est-elle exacte ? (Non.) Certains parents, en entendant cela, disent : « Cette affirmation est exacte. Rien d’autre ne nous appartient, seulement nos enfants qui sont notre chair et notre sang. Ils sont ce que nous avons de plus cher. » Cette affirmation est-elle exacte ? (Non.) En quoi est-elle fausse ? Expliquez votre raisonnement s’il vous plait. Est-il approprié de traiter les enfants comme sa propriété privée ? (Non, ce n’est pas approprié.) Pourquoi n’est-ce pas approprié ? (Parce que la propriété privée appartient à soi-même et non aux autres. Cependant, la relation entre les enfants et les parents n’est en fait rien de plus qu’une relation charnelle. La vie humaine vient de Dieu, elle est le souffle donné par Dieu. Si quelqu’un croit qu’il a donné la vie à ses enfants, il se trompe de point de vue et de position, et aussi il ne croit en aucun cas à la souveraineté et aux dispositions de Dieu.) N’est-ce pas le cas ? En dehors de leur relation physique, aux yeux de Dieu, la vie des enfants et celle des parents sont indépendantes. Les uns n’appartiennent pas aux autres et ils n’entretiennent pas de rapports hiérarchiques. Bien sûr, leur relation ne relève certainement pas de la propriété ou de la possession. Leur vie vient de Dieu, et Dieu est souverain sur leur destin. Les enfants naissent de leurs parents, les parents sont plus âgés que leurs enfants et les enfants sont plus jeunes que leurs parents, tout simplement ; pourtant, sur la base de cette relation, de ce phénomène apparent, les gens croient que les enfants sont les accessoires et la propriété privée de leurs parents. Ce n’est pas considérer la question à la racine mais superficiellement, au niveau de la chair et de l’affection. Par conséquent, cette manière de considérer les choses et cette perspective sont erronées, n’est-ce pas ? (Si.) Puisque les enfants ne sont pas les accessoires ou la propriété privée de leurs parents, mais des personnes indépendantes, quel que soit le type d’attentes que les parents ont envers leurs enfants une fois qu’ils sont adultes, ces attentes doivent rester à l’état d’idées dans leur esprit – elles ne peuvent pas devenir réalité. Naturellement, même si les parents ont des attentes pour leurs enfants devenus adultes, ils ne doivent pas essayer de les réaliser, ni les utiliser pour tenir leurs promesses, ni faire quelques sacrifices ou payer quelque prix que ce soit pour elles. Mais alors, que doivent faire les parents ? Ils doivent choisir de lâcher prise lorsque leurs enfants devenus adultes ont une vie indépendante et qu’ils ont la capacité de survivre. Le lâcher-prise est la seule véritable façon de leur témoigner du respect et d’assumer leurs responsabilités à leur égard. Dominer sans cesse ses enfants, les contrôler, ou vouloir interférer et intervenir dans leur vie et pour leur survie est un comportement infondé et insensé de la part des parents, et c’est une façon puérile de faire les choses. Quelles que soient les attentes des parents à l’égard de leurs enfants, elles ne peuvent rien changer et ne se réaliseront jamais. Par conséquent, si les parents sont sages, ils doivent renoncer à toutes ces attentes réalistes ou irréalistes, adopter un point de vue et une position corrects pour gérer leur relation avec leurs enfants et pour aborder correctement chaque agissement de leurs enfants devenus adultes ou événement qui leur arrive. Tel est le principe. Est-ce approprié ? (Oui, c’est approprié.) Si tu peux accomplir cela, cela prouve que tu acceptes ces vérités. Si tu ne le peux pas, et que tu insistes pour faire les choses à ta façon, en pensant que les liens d’affections familiaux sont la chose la plus grande, la plus importante et la plus significative au monde, comme si tu pouvais modifier le sort de tes enfants et tenir leur destin entre tes mains, alors vas-y, essaie, et vois ce que sera le résultat final. Il va sans dire que cela ne peut aboutir qu’à une lamentable défaite et ne rien donner de positif.

Outre ces attentes à l’égard des enfants devenus adultes, les parents nourrissent une autre exigence envers leurs enfants, une attente commune à tous les parents du monde, à savoir qu’ils espèrent que leurs enfants fassent preuve de piété filiale et traitent bien leurs parents. Bien entendu, dans certains groupes ethniques et dans certaines régions les exigences des parents sont plus spécifiques à l’égard de leurs enfants. Par exemple, en plus de la piété filiale, ils doivent également s’occuper de leurs parents jusqu’à leur mort et organiser leurs funérailles, vivre avec leurs parents après avoir atteint l’âge adulte et assumer la responsabilité des moyens de subsistance de leurs parents. C’est le dernier aspect des attentes des parents à l’égard de leurs enfants que nous allons aborder maintenant – exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale et qu’ils prennent soin d’eux dans leurs vieux jours. N’est-ce pas là l’intention première de tous les parents en ayant des enfants, ainsi qu’une exigence fondamentale pour leurs enfants ? (Si.) Les parents demandent à leurs enfants lorsqu’ils sont encore jeunes et qu’ils ne comprennent pas les choses : « Quand tu seras grand et que tu gagneras de l’argent, pour qui le dépenseras-tu ? Tu le dépenseras pour papa et maman ? » « Oui. » « Tu le dépenseras pour les parents de papa ? » « Oui. » « Tu le dépenseras pour les parents de maman ? » « Oui. » Combien d’argent un enfant peut-il gagner au total ? Il doit subvenir aux besoins de ses parents, de ses quatre grands-parents et même de sa famille plus éloignée. Dites-Moi, n’est-ce pas un lourd fardeau pour un enfant, n’est-il pas malchanceux ? (Si.) Même s’il parle avec l’innocence et la naïveté des enfants, sans savoir ce qu’il dise, cela reflète une certaine réalité, à savoir que les parents élèvent leurs enfants dans un but, et que ce but n’est ni pur ni simple. Alors que leurs enfants sont encore très jeunes, les parents commencent déjà à leur imposer des exigences et à les mettre à l’épreuve constamment, en leur demandant : « Quand tu seras grand, tu aideras papa et maman ? » « Oui. » « Aideras-tu les parents de papa ? » « Oui. » « Aideras-tu les parents de maman ? » « Oui. » « Qui préfères-tu ? » « Je préfère maman. » Alors le père est jaloux : « Et papa alors ? » « Je préfère papa. » Mais la mère devient jalouse : « Qui préfères-tu vraiment ? » « Maman et papa. » Alors, les deux parents sont satisfaits. Ils font tout leur possible pour que leurs enfants fassent preuve de piété filiale dès qu’ils commencent tout juste à parler, et ils espèrent que leurs enfants les traiteront bien quand ils seront grands. Bien que ces jeunes enfants ne puissent pas s’exprimer clairement et ne comprennent pas grand-chose, les parents veulent quand même entendre une promesse dans les réponses qu’ils leur donnent. Dans le même temps, ils veulent aussi voir leur propre avenir dans leurs enfants et espèrent que les enfants qu’ils élèvent ne seront pas ingrats, qu’ils feront preuve de piété filiale, qu’ils assumeront leurs responsabilités, et plus encore, les parents espèrent qu’ils pourront compter sur eux et que leurs enfants s’occuperont d’eux dans leur grand âge. Bien qu’ils aient commencé à se poser ces questions dès le plus jeune âge de leurs enfants, ce ne sont pas de simples questions. Il s’agit tout simplement d’exigences et d’espoirs nés au plus profond du cœur de ces parents, ce sont des exigences et des espoirs bien réels. Ainsi, dès que leurs enfants commencent à mieux comprendre les choses, les parents espèrent que leurs enfants sauront s’inquiéter pour eux lorsqu’ils seront malades, qu’ils viendront à leur chevet pour prendre soin d’eux, ne serait-ce que pour leur servir un verre d’eau. Même s’ils ne peuvent pas faire grand-chose, même s’ils ne peuvent pas aider financièrement ou de façon plus pratique, les parents espèrent que leurs enfants feront au moins preuve de cette piété filiale. Les parents veulent constater cette piété filiale dans les jeunes années de leurs enfants, et tiennent à vérifier de temps en temps qu’elle perdure. Ainsi, lorsque les parents ne se sentent pas bien ou sont fatigués après le travail, ils regardent si leurs enfants savent leur apporter à boire, leur apporter leurs chaussures, laver leurs vêtements, ou leur préparer un repas simple, ne serait-ce que des œufs brouillés avec du riz, ou s’ils demandent à leurs parents : « Es-tu fatigué ? Si oui, laisse-moi te préparer quelque chose à manger. » Pendant les vacances, certains parents sortent et font exprès de ne pas revenir à l’heure des repas pour préparer à manger, afin de voir si leurs enfants ont grandi et sont devenus raisonnables, s’ils savent cuisiner pour eux, s’ils savent se montrer loyaux et prévenants, s’ils peuvent partager leurs difficultés, ou s’ils sont devenus ingrats et insensibles, s’ils les ont élevés pour rien. Pendant que leurs enfants grandissent, et même à l’âge adulte, les parents les mettent constamment à l’épreuve et s’intéressent sans cesse à cette question, et en même temps, ils leur imposent constamment des exigences : « Tu ne devrais pas être aussi ingrat et insensible. Pourquoi nous, tes parents, t’avons-nous élevé ? C’était pour que tu prennes soin de nous quand nous serions vieux. T’avons-nous élevé pour rien ? Tu n’as pas à être insolent. Ça n’a pas été facile pour nous de t’élever. Ça a été un dur labeur. Tu devrais te montrer attentionné et savoir ce genre de choses. » En particulier pendant la phase dite de rébellion, c’est-à-dire le passage de l’adolescence à l’âge adulte, certains enfants ne se montrent guère raisonnables et manquent de discernement, ils se montrent souvent insolents avec leurs parents et leur causent du souci. Les parents pleurent, se mettent en colère et ne cessent de leur répéter : « Tu ne sais pas combien nous avons souffert pour nous occuper de toi quand tu étais petit ! Nous ne pensions pas que tu deviendrais ainsi en grandissant, sans aucune piété filiale, incapable de nous aider à porter le fardeau des tâches domestiques et de nos difficultés. Tu ne sais pas à quel point tout cela est difficile pour nous. Tu n’es pas loyal, tu es provocateur, tu n’es pas quelqu’un de bien ! » En plus de se mettre en colère contre leurs enfants parce qu’ils sont désobéissants ou se comportent de manière radicale dans leurs études ou dans la vie quotidienne, une autre raison de leur colère est qu’ils ne voient pas leur propre avenir à travers leurs enfants, ou qu’ils voient que leurs enfants ne feront pas preuve de piété filiale plus tard, qu’ils ne sont ni attentionnés ni sensibles au sort de leurs parents, qu’ils ne portent pas leurs parents dans leur cœur, ou plus précisément, qu’ils ne savent pas aller vers leurs parents et faire preuve de piété filiale. Ainsi, de leur point de vue, les parents estiment qu’ils ne peuvent pas placer leurs espoirs dans des enfants capables de se montrer ingrats ou provocateurs, et ce constat leur brise le cœur, ils sentent que les investissements et les dépenses qu’ils ont faits pour leurs enfants ont été vains, qu’ils sont perdants, que cela n’en valait pas la peine, et ils regrettent, ils sont tristes, désemparés et angoissés. Mais ils ne parviennent pas à récupérer ce qu’ils ont investi, et moins ils y parviennent et plus ils ressentent du regret, plus ils veulent exiger de la piété filiale de la part de leurs enfants, en disant : « Ne pourrais-tu pas faire preuve d’un peu plus de piété filiale ? Tu ne peux pas être plus raisonnable ? Ne pouvons-nous pas compter sur toi maintenant que tu es grand ? » Par exemple, disons que des parents ont besoin d’argent et qu’ils n’en parlent pas, mais que leurs enfants leur ramènent cet argent à la maison. Supposons que les parents souhaitent manger de la viande ou tout autre mets délicat et nutritif, qu’ils ne disent rien à ce sujet, mais que leurs enfants leur apportent cette nourriture à la maison. Ces enfants sont particulièrement prévenants à l’égard de leurs parents – quelles que soient leurs propres charges de travail ou familiales – ils gardent toujours leurs parents à l’esprit. Leurs parents se diront alors : « Ah, on peut compter sur notre enfant, il a enfin grandi, toute l’énergie déployée pour l’élever en valait la peine, l’argent dépensé pour lui en valait la peine, nous avons vu un retour sur notre investissement. » Mais si les enfants font quelque chose qui reste légèrement en dessous du niveau des attentes de leurs parents, ils les jugeront en fonction de leur piété filiale, et estimeront qu’ils sont peu loyaux, peu fiables, ingrats, et qu’ils les ont élevés en vain.

Certains parents rentrent aussi parfois un peu plus tard à la maison à cause de leur travail ou parce qu’ils ont dû aller faire les courses, et constatent que leurs enfants ont déjà dîné sans rien garder pour eux. Ces jeunes gens n’ont pas encore atteint cet âge, ils n’y pensent peut-être pas ou n’ont pas l’habitude de le faire, ou encore certaines personnes manquent tout simplement d’humanité et s’avèrent incapables de faire preuve de considération ou d’attention à l’égard des autres. Ils peuvent également être influencés par leurs parents, ou bien avoir une humanité intrinsèquement égoïste, de sorte qu’ils cuisinent et mangent pour eux-mêmes sans rien laisser à leurs parents ni prévoir une part supplémentaire. Lorsque les parents rentrent à la maison et voient cela, ils en souffrent beaucoup et cela les blesse. Pourquoi sont-ils contrariés ? Ils pensent que leurs enfants ne sont ni loyaux ni raisonnables. Surtout dans le cas des mères célibataires : en voyant leurs enfants se comporter de la sorte, elles sont encore plus contrariées. Elles se mettent à pleurer et à crier : « Tu crois que cela a été facile pour moi de t’élever pendant toutes ces années ? J’ai été à la fois un père et une mère pour toi, je t’ai élevé pendant tout ce temps. Je travaille très dur, et quand je rentre à la maison, tu ne me prépares même pas un repas. Ne serait-ce qu’un bol de porridge, même froid, ce serait déjà un beau geste d’amour de ta part. Comment peux-tu ne pas comprendre cela à ton âge ? » Ils ne comprennent pas et n’agissent pas convenablement, mais si tu n’avais pas cette attente à leur égard, serais-tu autant en colère ? Prendrais-tu autant cette question au sérieux ? La considèrerais-tu comme un critère de piété filiale ? S’ils ne cuisinent pas pour toi, tu peux toujours t’en charger toi-même. S’ils n’étaient pas là, ne devrais-tu pas continuer à vivre ? S’ils ne font pas preuve de piété filiale, n’aurais-tu pas mieux fait de ne pas les mettre au monde ? Si toute leur vie, ils n’apprennent vraiment jamais à te chérir et à prendre soin de toi, que faire ? Faut-il traiter cette question correctement ou se mettre en colère, céder à la contrariété et aux regrets, et rester en conflit ouvert et permanent avec eux ? Quelle est la bonne attitude à adopter ? (Aborder la question correctement.) En définitive, tu ne sais toujours pas quoi faire. Et au bout du compte, tu dis simplement aux gens : « Ne faites pas d’enfants. On regrette chaque enfant que l’on met au monde. Il n’y a rien de bon à avoir des enfants ni à les élever. Ils finissent toujours par devenir ingrats et insensibles ! Mieux vaut bien s’occuper de soi et ne pas placer ses espoirs en qui que ce soit d’autre. Personne n’est fiable ! Tout le monde dit qu’on peut compter sur les enfants, mais sur quoi peut-on compter vraiment ? C’est surtout eux qui peuvent compter sur toi. Tu prends soin d’eux de cent façons différentes, mais en retour, ils pensent qu’être un peu plus gentil avec toi est une immense gentillesse, et que cela est une bonne chose à leurs yeux. » Cette affirmation est-elle fausse ? S’agit-il d’une opinion, d’une pensée et d’un point de vue que l’on retrouve dans la société ? (Oui.) « Tout le monde dit qu’élever des enfants permet de subvenir à ses besoins pendant la vieillesse. Il n’est pas facile d’obtenir d’eux qu’ils fassent même un repas pour toi, et encore moins qu’ils subviennent à tes besoins dans la vieillesse. N’y compte pas ! » Qu’est-ce que c’est que cette affirmation ? Ne s’agit-il pas juste d’une longue lamentation ? (Si.) Comment arrive-t-on à se plaindre de cette façon ? N’est-ce pas parce que les attentes des parents à l’égard de leurs enfants sont trop élevées ? Ils ont des critères et des exigences à leur égard, ils leur demandent de faire preuve de piété filiale, d’être prévenants, obéissants à chaque mot qu’ils prononcent, et de faire tout le nécessaire pour se montrer loyaux et faire ce que les enfants sont censés faire. Une fois que ces exigences et ces critères sont établis, quoi qu’ils fassent, tes enfants seront toujours dans l’incapacité de les satisfaire, dès lors tu n’arrêteras pas de grommeler et de te plaindre. Quoi que fassent tes enfants, tu regretteras de les avoir mis au monde, estimant que les pertes l’emportent sur les gains et qu’il n’y a pas de retour sur investissement. N’est-ce pas ainsi que cela se passe ? (Si.) N’est-ce pas parce que l’objectif que tu vises par l’éducation de tes enfants est erroné ? (Si.) Est-il bon ou mauvais de provoquer de telles conséquences ? (C’est mal.) Donner lieu à de telles conséquences est mal, et il est clair que ton objectif initial en élevant tes enfants était également mauvais. Élever des enfants est en soi une responsabilité et une obligation des êtres humains. À l’origine, il s’agissait d’un instinct humain, puis c’est devenu une obligation et une responsabilité. Les enfants n’ont pas à faire preuve de piété filiale ou à subvenir aux besoins de leurs parents dans leur grand âge, et ce n’est pas comme si les gens ne devaient avoir des enfants que s’ils font preuve de piété filiale. L’origine de cet objectif est elle-même impure, et elle conduit finalement les gens à exprimer ce genre de pensée et de point de vue erronés : « Oh, mon Dieu, n’élevez pas d’enfants, quoi que vous fassiez. » Puisque le but est impur, les pensées et les points de vue qui en découlent sont également erronés. Ne faut-il pas par conséquent les corriger et les abandonner ? (Si.) Comment doit-on les abandonner et les corriger ? Quel objectif pur doit-on avoir ? Quel type de pensée et de point de vue est correct ? En d’autres termes, quelle est la bonne façon de gérer la relation avec ses enfants ? Tout d’abord, élever des enfants est ton choix, tu les as volontairement mis au monde, et ils étaient passifs au moment de leur naissance. En dehors de la tâche et de la responsabilité que Dieu a confiées aux humains de produire une descendance, et en dehors de l’ordonnancement de Dieu, la raison subjective et le point de départ des parents est la volonté de donner naissance à leurs enfants. Si tu es prêt à mettre au monde des enfants, tu dois les élever et les éduquer jusqu’à l’âge adulte, et leur permettre de prendre leur indépendance. Tu es prêt à mettre au monde des enfants et tu as déjà beaucoup reçu en les élevant – tu en as grandement bénéficié. Tout d’abord, tu as passé de bons moments de vie avec tes enfants, et tu as également apprécié le processus de leur éducation. Bien que ce processus ait connu des hauts et des bas, elle a surtout été marquée par le bonheur d’accompagner tes enfants et d’être accompagné par eux, ce qui est un processus nécessaire pour ton humanité. Tu as apprécié ces choses, et tu as déjà beaucoup reçu grâce à tes enfants, n’est-ce pas ? Les enfants sont une source de bonheur et de compagnie pour leurs parents, et ce sont les parents qui, en payant de leur personne et en investissant leur temps et leur énergie, ont la chance de voir ces petites vies devenir progressivement des adultes. D’abord jeunes et désorientés, leurs enfants apprennent peu à peu à parler, à assembler des mots et à découvrir et à distinguer différents types de connaissances, à avoir des conversations et à communiquer avec leurs parents, et aborder les choses d’une position égale. Voilà le genre de processus que les parents traversent. Pour eux, ce processus ne peut être remplacé par aucun autre événement ou rôle. Les parents ont déjà profité de ces choses et les ont obtenues de leurs enfants, ce qui est un grand réconfort et une grande récompense pour eux. En fait, rien que par le fait de mettre au monde et d’élever des enfants, tu as déjà beaucoup reçu d’eux. Quant à savoir si tes enfants feront preuve de piété filiale, si tu peux compter sur eux avant de mourir, et savoir ce que tu peux obtenir d’eux, ces choses dépendent du fait de savoir si vous êtes destinés à vivre ensemble ou non, et cela relève de l’ordonnancement de Dieu. D’un autre côté, le type d’environnement dans lequel tes enfants vivent, leurs conditions de vie, s’ils sont en position de prendre soin de toi, s’ils sont financièrement à l’aise, et s’ils ont de l’argent de côté pour te faire accéder à des avantages matériels et à une assistance, tout cela relève également de l’ordonnancement de Dieu. De plus, subjectivement, en tant que parent, que ton destin soit ou non de profiter des choses matérielles, de l’argent ou du confort émotionnel que tes enfants t’apportent dépend aussi de l’ordonnancement de Dieu, n’est-ce pas ? (Oui.) Ce ne sont pas des choses qui peuvent être sollicitées par les humains. Tu vois, certains enfants ne sont pas aimés de leurs parents, et leurs parents ne veulent pas vivre avec eux, mais Dieu a ordonné qu’ils vivent avec leurs parents, si bien qu’ils ne peuvent pas s’éloigner ou quitter leurs parents. Ils sont coincés avec leurs parents pour toute leur vie – tu ne pourrais pas les chasser si tu essayais. Certains enfants, à l’inverse, ont des parents très désireux d’être auprès d’eux ; ils sont inséparables, ils se manquent toujours les uns aux autres, mais pour diverses raisons, ils ne peuvent pas résider dans la même ville, ni même dans le même pays. Il leur est difficile de se voir et de se parler ; même si les moyens de communication se sont considérablement développés et que la visioconférence est désormais possible, cela reste très différent de vivre ensemble jour après jour. Leurs enfants, pour quelque raison que ce soit, partent à l’étranger, travaillent ou vivent dans un autre endroit après s’être mariés, ou autre, et se trouvent donc séparés de leurs parents par une très longue distance. Il n’est pas facile de se retrouver, ne serait-ce qu’une fois, et les appels téléphoniques ou vidéo dépendent de l’heure qu’il est. Le décalage horaire, entre autres obstacles, les empêche de communiquer avec leurs parents très régulièrement. À quoi ces aspects majeurs sont-ils liés ? Ne sont-ils pas tous liés à l’ordonnancement de Dieu ? (Si.) Ce ne sont pas là des choses qui peuvent être tranchées selon les souhaits subjectifs d’un parent ou d’un enfant ; tout cela dépend avant tout de l’ordonnancement de Dieu. Par ailleurs, les parents s’inquiètent de savoir s’ils pourront compter sur leurs enfants à l’avenir. Pourquoi voulez-vous donc compter sur eux ? Pour vous apporter du thé et servir de l’eau ? Quelle sorte de dépendance est-ce là ? Tu ne peux pas le faire toi-même ? Si tu es en bonne santé et capable de te déplacer et de prendre soin de toi, de tout faire par toi-même, n’est-ce pas formidable ? Pourquoi devrais-tu te faire servir par les autres ? Est-ce vraiment le bonheur que de profiter des soins et de la compagnie de tes enfants, ainsi que de les voir te servir à table ou ailleurs ? Pas vraiment. Si tu n’es pas en mesure de te déplacer et qu’ils doivent te servir à table et ailleurs, est-ce que cela constitue une source de joie pour toi ? Si tu avais le choix, choisirais-tu d’être en bonne santé et de ne pas avoir besoin de l’assistance de tes enfants, ou choisirais-tu d’être paralysé dans ton lit avec tes enfants à tes côtés ? Que choisirais-tu ? (Être en bonne santé.) C’est tellement mieux d’être en bonne santé. Que tu vives jusqu’à 80, 90 ou même 100 ans, tu peux continuer à prendre soin de toi. C’est une bonne qualité de vie. Même si tu vieillis, que ton raisonnement devient lent, que ta mémoire te fait défaut, que tu manges moins, que tu fais les choses plus lentement et moins bien, et que les sorties s’avèrent plus compliquées, il est quand même très appréciable de pouvoir prendre soin de ses propres besoins fondamentaux. Recevoir de temps en temps un coup de téléphone de ses enfants pour leur dire bonjour ou qu’ils viennent passer leurs vacances avec toi à la maison est bien suffisant. Pourquoi exiger davantage d’eux ? Tu comptes toujours sur tes enfants ; ne seras-tu heureux que lorsqu’ils deviendront tes esclaves ? N’est-ce pas égoïste de penser ainsi ? Tu exiges toujours de la piété filiale de la part de tes enfants, et tu veux toujours pouvoir compter sur eux ; sur quoi espères-tu compter ? Tes parents se sont-ils reposés sur toi ? Si tes parents ne se sont même pas reposés sur toi, pourquoi penses-tu que tu devrais te reposer sur tes propres enfants ? N’est-ce pas être déraisonnable ? (Si.)

En ce qui concerne le fait que les parents soient dans l’attente de piété filiale, ceux-ci doivent savoir d’une part que tout est orchestré par Dieu et que tout dépend de l’ordonnancement de Dieu. D’autre part, les gens doivent être raisonnables, et en donnant naissance à leurs enfants, les parents traversent un évènement de la vie intrinsèquement singulier. Ils ont déjà beaucoup reçu de leurs enfants et en sont venus à apprécier les peines et les joies de l’éducation. Ce processus est une expérience riche dans leur vie et, bien sûr, mémorable. Il compense les lacunes et l’ignorance propres à leur humanité. En tant que parents, ils ont déjà obtenu ce qu’ils devaient obtenir en élevant leurs enfants. S’ils ne s’en contentent pas et qu’ils exigent que leurs enfants les servent comme des domestiques ou des esclaves, et s’ils attendent de leurs enfants qu’ils les dédommagent de les avoir élevés en faisant preuve de piété filiale, en prenant soin d’eux dans leur grand âge, en les enterrant, en les plaçant dans un cercueil, en ne laissant pas leur corps se putréfier dans la maison, en pleurant amèrement leur mort, en portant le deuil et en les pleurant pendant trois ans, etc., laisser leurs enfants agir ainsi pour s’acquitter de leur dette envers eux est un comportement déraisonnable et inhumain. Tu vois, en ce qui concerne la manière dont Dieu enseigne aux gens à traiter leurs parents, Il leur demande seulement de faire preuve de piété filiale, et n’exige pas du tout que les enfants s’occupent de leurs parents jusqu’à la mort. Dieu ne donne pas aux gens cette responsabilité et cette obligation – Il n’a jamais rien dit de tel. Dieu ne fait que conseiller aux enfants de faire preuve de piété filiale. Faire preuve de piété filiale est une expression générale dont la signification est large. Pour en parler concrètement aujourd’hui, cela signifie s’acquitter de ses responsabilités selon ses capacités et sa situation – c’est suffisant. C’est aussi simple que cela, c’est la seule exigence pour les enfants. Alors, comment les parents doivent-ils comprendre cela ? Dieu n’exige pas que « les enfants fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent de leurs parents dans leur grand âge et qu’ils les enterrent ». Par conséquent, les parents doivent abandonner leur égoïsme et ne pas s’attendre à ce que leurs enfants restent en permanence près d’eux du simple fait qu’ils les ont mis au monde. Si les enfants ne restent pas en permanence près de leurs parents et qu’ils ne les considèrent pas comme le centre de leur vie, il n’est pas juste que les parents les grondent constamment, qu’ils tourmentent leur conscience et disent des choses comme « Tu es ingrat, déloyal et désobéissant, car même après t’avoir élevé pendant si longtemps, je ne peux toujours pas compter sur toi », il n’est pas juste qu’ils les réprimandent de cette façon et qu’ils leur imposent ce fardeau. Exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale et qu’ils les accompagnent, qu’ils s’occupent d’eux dans leurs vieux jours et les enterrent, et exiger qu’ils pensent constamment à eux où qu’ils aillent est une ligne de conduite intrinsèquement mauvaise, une pensée et une idée inhumaines. Ce type de pensée peut se manifester de façon plus ou moins affirmée selon les pays et les groupes ethniques, mais si l’on se limite à la culture chinoise traditionnelle, les Chinois mettent particulièrement l’accent sur la piété filiale. Depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, cet aspect a toujours été discuté et souligné comme étant une partie intégrante de l’humanité des gens et comme critère d’évaluation de quelqu’un en termes de bien ou de mal. Bien entendu, dans la société, il existe également la pratique et l’opinion largement partagées selon lesquelles les enfants déloyaux sont aussi un motif de honte pour leurs parents et que les enfants se sentent incapables de supporter cette atteinte à leur réputation. Sous l’influence de divers facteurs, les parents qui exigent sans réflexion ni discernement de la piété filiale de la part de leurs enfants sont également profondément empoisonnés par cette pensée traditionnelle. Quel est l’intérêt d’élever des enfants ? Il ne s’agit pas de satisfaire tes propres objectifs, mais d’une responsabilité et d’une obligation que Dieu t’a données. D’une part, élever des enfants relève de l’instinct humain, d’autre part, cela fait partie de la responsabilité humaine. Tu choisis de donner naissance à des enfants par instinct et par responsabilité, et non pour te préparer à la vieillesse et être pris en charge dans tes vieux jours. Ce point de vue n’est-il pas correct ? (Si.) Les personnes sans enfants peuvent-elles échapper à la vieillesse ? Vieillir signifie-t-il nécessairement être malheureux ? Pas nécessairement, n’est-ce pas ? Les personnes sans enfants peuvent elles aussi vivre jusqu’à un âge avancé, et certaines sont même en bonne santé, elles profitent de leurs dernières années et meurent en paix. Les personnes qui ont des enfants vivent-elles nécessairement leurs dernières années dans la joie et en bonne santé ? (Pas nécessairement.) Par conséquent, la santé, le bonheur et les conditions de vie des parents qui atteignent un âge avancé, ainsi que la qualité de leur vie matérielle, n’ont en fait pas grand-chose à voir avec la piété filiale de leurs enfants, il n’y a pas de relation directe entre les deux. Tes conditions de vie, ta qualité de vie et ta condition physique dans la vieillesse dépendent de ce que Dieu a ordonné pour toi et du cadre de vie qu’Il a arrangé pour toi, elles n’ont aucun rapport direct avec le fait que tes enfants fassent preuve de piété filiale ou non. Tes enfants ne sont pas obligés de prendre la responsabilité de la façon dont tu vivras tes vieux jours, n’est-ce pas ? (Si.) Par conséquent, quelle que soit l’attitude des enfants à l’égard de leurs parents, qu’ils soient prêts à s’occuper d’eux, qu’ils le fassent mal ou qu’ils ne veuillent pas s’en occuper du tout, c’est l’attitude à avoir en tant qu’enfants. Mais, laissons de côté le point de vue des enfants pour l’instant et parlons plutôt du point de vue des parents. Les parents ne devraient pas exiger de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent d’eux dans leurs vieux jours et qu’ils acceptent de porter le fardeau de la vie future de leurs parents – cela n’est pas nécessaire. D’une part, c’est une attitude que les parents se doivent d’avoir à l’égard de leurs enfants, mais c’est aussi une question de nécessaire dignité pour les parents. Bien sûr, il y a aussi un aspect plus important encore, à savoir un principe que les parents, en tant qu’êtres créés, doivent appliquer dans leurs rapports avec leurs enfants. Si tes enfants sont attentionnés, loyaux et désireux de prendre soin de toi, tu n’as pas à leur dire non ; et s’ils ne sont pas disposés à le faire, tu n’as pas à te plaindre et à gémir toute la journée, tu n’as pas à te sentir mal à l’aise ou contrarié dans ton cœur ni à nourrir quelque rancune que ce soit envers tes enfants. Tu dois assumer la responsabilité et porter toi-même le fardeau que représente ta vie et ta survie dans la mesure où tu en es capable, et non t’en décharger sur les autres, en particulier sur tes enfants. Tu dois faire face à la vie de manière proactive et appropriée sans la compagnie ou l’aide de tes enfants, et quand bien même tu vivrais loin de tes enfants, tu peux toujours faire face seul à ce que la vie t’apporte. Bien sûr, si tu as besoin d’une aide indispensable de la part de tes enfants, tu peux la leur demander, mais cela ne doit pas se fonder sur l’idée que tes enfants te doivent leur piété filiale ou que tu doives pouvoir compter sur eux. Au contraire, les deux parties devraient envisager de faire des choses l’une pour l’autre dans l’optique d’assumer leurs responsabilités, de manière à entretenir rationnellement la relation entre les parents et les enfants. Bien entendu, si les deux parties sont rationnelles, respectent leurs espaces respectifs et se respectent mutuellement, elles pourront certainement s’entendre mieux et de manière plus harmonieuse, chérir cette affection familiale et chérir l’attention, le souci et l’amour qu’elles se vouent l’une pour l’autre. Bien entendu, il est plus humain et plus approprié d’agir ainsi en s’appuyant sur la compréhension et le respect mutuels, n’est-ce pas ? (Si.) Lorsque les enfants peuvent aborder et assumer correctement leurs responsabilités, et qu’en tant que parent, tu n’imposes plus d’exigences excessives ou superflues à tes enfants, alors tu constateras que tout ce qu’ils font est tout à fait naturel et normal, et tu considèreras que c’est plutôt une bonne chose. Tu ne les regarderas plus avec le même regard critique qu’auparavant, trouvant tout ce qu’ils font déplaisant, mauvais ou insuffisant pour s’acquitter de la dette qu’ils ont envers toi pour les avoir élevés. Au contraire, tu feras face à tout cela avec la bonne attitude, tu seras reconnaissant à Dieu pour la compagnie et la piété filiale dont font preuve tes enfants, et tu estimeras que tes enfants se montrent plutôt corrects et humains. Et même sans la compagnie et la piété filiale de tes enfants, tu ne blâmeras pas Dieu, tu ne regretteras pas de les avoir élevés et tu ne les haïras pas. Bref, il est primordial pour les parents de faire face correctement à l’attitude que leurs enfants adoptent envers eux. Faire face correctement suppose de ne pas leur imposer d’exigences excessives, de ne pas se comporter de manière extrême avec eux, et surtout de ne pas émettre de critiques ou de jugements inhumains ou négatifs sur tout ce qu’ils font. Ainsi, tu commenceras à vivre dans la dignité. En tant que parent, selon tes capacités, selon tes conditions de vie et, bien sûr, selon l’ordonnancement de Dieu, tu dois savoir profiter de tout ce que Dieu te donne, et s’Il refuse de te donner quelque chose, alors tu dois remercier Dieu et te soumettre à Lui. Tu ne dois pas te comparer aux autres en disant : « Regarde la famille d’untel, leur enfant est tellement loyal, il emmène toujours ses parents en voiture et en vacances dans le sud. Chaque fois qu’ils reviennent, ils sont chargés de sacs de toutes tailles. Cet enfant est tellement loyal ! Il suffit de le regarder, c’est quelqu’un sur qui ils peuvent compter. Il faudrait élever un fils comme ça pour avoir quelqu’un qui s’occupe de toi dans tes vieux jours. Maintenant, regarde notre fils : il revient à la maison les mains vides et ne nous achète jamais rien ; non seulement il a les mains vides, mais il revient rarement à la maison. Si je ne l’appelle pas, il ne revient pas. Mais une fois revenu, il ne veut que manger et boire, et il ne veut même pas travailler. » Si c’est le cas, ne l’appelle pas pour lui dire de revenir à la maison. En lui demandant de revenir à la maison, n’es-tu pas en train de demander ton propre malheur ? Tu sais que s’il rentre, il mangera et boira gratuitement, alors pourquoi l’appeler ? Si tu n’as aucune raison de le faire, pourquoi l’appelles-tu ? N’est-ce pas tout simplement parce que tu te rabaisses et que tu es égoïste ? Tu veux toujours pouvoir compter sur lui, en espérant que tu ne l’as pas élevé en vain, en espérant que celui que tu as élevé par toi-même ne se révèle pas ingrat et insensible. Tu cherches sans cesse à prouver que celui que tu as élevé n’est pas ingrat et insensible, que ton enfant fait preuve de piété filiale. À quoi bon le prouver ? Tu ne peux pas bien vivre par toi-même ? Tu ne peux pas vivre sans enfant ? (Si.) Tu peux continuer à vivre. Il y a trop d’exemples comme celui-ci, n’est-ce pas ?

Certaines personnes s’accrochent à la notion putride et dépassée qui dit : « Que les gens aient des enfants qui font preuve de piété filiale ou non de leur vivant importe peu, l’important est que lorsqu’ils meurent, leurs enfants soient là pour les porter dans leur cercueil. S’ils n’ont pas leurs enfants à leurs côtés, personne ne saura qu’ils sont morts et leur corps pourrira dans leur maison. » Et si personne ne s’en rend compte ? Quand tu meurs, tu es mort et tu n’as plus conscience de rien. Lorsque ton corps meurt, ton âme le quitte immédiatement. Peu importe où se trouve le corps ou à quoi il ressemble après la mort, n’est-il pas mort de toute façon ? Même s’il est transporté dans un cercueil lors de funérailles grandioses et enterré, le corps continuera à pourrir, n’est-ce pas ? Les gens pensent : « Avoir des enfants à vos côtés pour vous mettre dans un cercueil, porter des vêtements d’enterrement pour vous, vous maquiller et organiser des funérailles grandioses est une chose glorieuse. Si vous mourez sans que personne n’ait organisé d’obsèques pour vous ou ne vous ait fait enterrer, c’est comme si toute votre vie n’avait pas eu de véritable conclusion. » Cette idée est-elle correcte ? (Non.) De nos jours, les jeunes ne prêtent pas beaucoup d’attention à ces choses, mais il y a encore des gens dans les régions les plus reculées et des personnes âgées qui manquent un peu de discernement qui gardent profondément ancrés en eux la pensée et le point de vue selon lesquels les enfants doivent s’occuper de leurs parents dans leurs vieux jours et les faire enterrer. Quelle que soit la façon dont tu échanges sur la vérité avec eux, ils ne l’acceptent pas – quelle en est la conséquence finale ? La conséquence est qu’ils souffrent énormément. Cette tumeur est longtemps restée cachée en eux, et elle finira par les empoisonner. Lorsqu’ils l’auront identifiée et retirée, elle ne les empoisonnera plus et ils vivront librement. Toute mauvaise action est causée par de mauvaises pensées. S’ils ont peur de mourir et de se décomposer dans leur maison, ils ne cesseront de se dire : « Je dois élever un fils. Et lorsqu’il sera grand, il faudra que je l’empêche de partir trop loin. Et s’il n’est pas à mes côtés quand je mourrai ? N’avoir personne pour s’occuper de moi dans mes vieux jours ou pour me faire enterrer serait mon plus grand regret dans la vie ! Si j’ai quelqu’un pour faire cela pour moi, alors ma vie n’aura pas été vécue en vain. Ce serait une vie parfaite. Quoi qu’il arrive, je refuse d’être l’objet de moqueries de la part de mes voisins. » N’est-ce pas là une idéologie putride ? (Si.) C’est une idéologie limitée et dégénérée qui attache trop d’importance au corps physique ! En réalité, le corps physique ne vaut rien : après avoir connu la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, il n’en reste plus rien. Ce n’est que lorsque les gens ont obtenu la vérité de leur vivant, quand ils sont sauvés, qu’alors ils peuvent vivre pour toujours. Si tu n’as pas obtenu la vérité, lorsque ton corps mourra et se décomposera, il n’en restera rien ; quelle que soit la piété filiale dont auront fait preuve tes enfants, tu ne pourras pas en profiter. Lorsqu’une personne meurt et que ses enfants l’enterrent dans un cercueil, ce vieux corps peut-il ressentir quoi que ce soit ? Peut-il percevoir quoi que ce soit ? (Non.) Il ne perçoit absolument rien. Mais dans la vie, les gens attachent une grande importance à cette question, ils exigent beaucoup de leurs enfants afin que ces derniers les enterrent – ce qui est stupide, n’est-ce pas ? (Oui.) Certains enfants disent à leurs parents : « Nous croyons en Dieu. Tant que vous serez en vie, nous ferons preuve de piété filiale, nous prendrons soin de vous et nous vous servirons. Mais quand vous mourrez, nous n’organiserons pas de funérailles pour vous. » Lorsque les parents entendent cela, ils se mettent en colère. Quoi que tu dises d’autre, ils ne se fâchent pas, mais dès que tu évoques cela, ils explosent en disant : « Qu’est-ce que tu as dit ? Mauvais fils, je vais te casser les jambes ! J’aurais préféré ne pas te mettre au monde, je vais te tuer ! » De tout ce que tu peux leur dire, c’est la seule chose qui les dérange. Au cours de leur vie, leurs enfants ont eu de nombreuses occasions de bien s’occuper d’eux, mais ils ont insisté pour qu’ils fassent enterrer leurs parents. Mais comme leurs enfants ont commencé à croire en Dieu, ils leur ont dit : « Quand tu mourras, nous n’organiserons pas de cérémonie pour toi : nous t’incinérerons et nous trouverons un endroit pour conserver l’urne. Tant que tu es en vie, nous te laisserons profiter de la bénédiction de nous avoir à tes côtés, nous te fournirons de la nourriture et des vêtements, et nous te protégerons de tout préjudice. » N’est-ce pas réaliste ? Les parents répondent : « Tout cela n’a pas d’importance. Ce que je veux, c’est que vous organisiez des funérailles pour moi après ma mort. Si tu ne t’occupes pas de moi dans mes vieux jours et que tu ne m’enterres pas, alors je ne laisserai jamais tomber ! » Lorsque quelqu’un se montre aussi stupide, incapable de comprendre un raisonnement aussi simple, et quelle que soit la façon dont on lui explique, il ne comprend toujours pas, cette personne s’apparente à un animal. Par conséquent, si tu poursuis la vérité, en tant que parent, tu dois d’abord et avant tout abandonner tes pensées et points de vue traditionnels, putrides et dégénérés concernant la question de savoir si les enfants font preuve de piété filiale, s’ils s’occupent de toi dans tes vieux jours et s’ils t’enterrent, pour enfin aborder cette question correctement. Si tes enfants font vraiment preuve de piété filiale, alors accepte-le comme il se doit. Mais si tes enfants ne réunissent pas les conditions, n’ont pas l’énergie ou le désir nécessaires pour faire preuve de piété filiale, et que lorsque tu vieillis, ils ne peuvent pas s’occuper de toi et rester à tes côtés ou t’enterrer, alors tu n’as pas à l’exiger ou à te sentir triste. Tout est entre les mains de Dieu. La naissance a son heure, la mort a son lieu, et Dieu a ordonné où les gens naissent et où ils meurent. Même si tes enfants te font des promesses, en disant : « Quand tu mourras, je serai bien évidemment à tes côtés, je ne te laisserai jamais tomber », Dieu n’a pas orchestré ces circonstances. Lorsque tu es sur le point de mourir, il se peut que tes enfants ne soient pas à tes côtés ou qu’ils n’arrivent pas à temps, même s’ils se hâtent et font tout pour – alors, ils ne pourront pas te voir pour la dernière fois. Il peut s’écouler trois à cinq jours depuis que tu as rendu ton dernier souffle, ton corps s’est presque décomposé, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils arrivent. Leurs promesses servent-elles à quelque chose ? Ils ne sont même pas maîtres de leur propre vie. Je te l’ai déjà dit, mais tu ne le crois simplement pas. Tu t’obstines à leur faire faire des promesses. Leurs promesses servent-elles à quelque chose ? Tu te satisfais d’illusions, et tu penses que tes enfants peuvent tenir leurs promesses. Penses-tu vraiment qu’ils en sont capables ? Ils n’en sont pas capables. Chaque jour, ils ne savent pas eux-mêmes où ils seront, ce qu’ils feront et ce que leur réserve l’avenir. Leurs promesses servent en fait à te tromper, à te donner un faux sentiment de sécurité, et tu les crois. Tu n’arrives toujours pas à comprendre que le destin de tout un chacun est entre les mains de Dieu.

Le point auquel les parents et leurs enfants sont destinés à être ensemble, et le point auquel les parents peuvent espérer tirer des choses de leurs enfants, les non-croyants appellent cela « recevoir de l’aide » ou « ne pas recevoir d’aide ». Nous ne savons pas ce que cela signifie. En dernière instance, le fait de pouvoir compter sur ses enfants est clairement prédestiné et ordonné par Dieu. Ce n’est pas comme si tout se déroulait exactement comme tu le souhaites. Bien sûr, tout le monde souhaite que les choses se passent bien et ses enfants lui apportent des avantages. Mais pourquoi ne t’es-tu jamais demandé si tu étais destiné à cela, si c’était inscrit dans ton destin ? Savoir combien de temps durera le lien entre toi et tes enfants, si tout travail que tu feras dans la vie aura un rapport avec tes enfants, si Dieu s’est arrangé pour que tes enfants participent aux évènements importants de ta vie, et si tes enfants seront parmi les personnes impliquées lorsque tu vivras un évènement majeur de la vie – tout cela dépend de l’ordonnancement de Dieu. Si Dieu ne l’a pas ordonné, après avoir élevé tes enfants jusqu’à l’âge adulte, même sans que tu les chasses de la maison, le moment venu, ils partiront d’eux-mêmes. C’est une chose que les gens doivent comprendre. Tant que tu ne parviendras pas à comprendre cette question, tu resteras accroché à tes exigences et à tes désirs personnels, tu établiras diverses règles et tu accepteras diverses idéologies au nom de ton propre plaisir physique. Que se passera-t-il au bout du compte ? Tu le découvriras à ta mort. Tu as fait beaucoup de choses insensées au cours de ta vie, et tu as nourri de nombreuses pensées irréalistes qui ne sont pas conformes aux faits et à l’ordonnancement de Dieu. Ne sera-t-il pas trop tard pour réaliser tout cela quand tu seras sur ton lit de mort ? Non ? (Si.) Profite tant que tu es encore en vie et que ton cerveau n’est pas encore confus, tant que tu es encore capable de comprendre certaines choses positives, et empresse-toi de les accepter. Les accepter ne signifie pas en faire une théorie idéologique ou un slogan, mais essayer de les faire et de les mettre en pratique. Abandonne progressivement tes idées personnelles et tes désirs égoïstes, et ne pense pas qu’en tant que parent, tout ce que tu fais est juste et acceptable, ou que tes enfants se doivent de l’accepter. Ce type de raisonnement n’existe nulle part au monde. Les parents sont des êtres humains, leurs enfants ne le sont-ils pas aussi ? Tes enfants ne sont pas tes accessoires ou tes esclaves ; ce sont des êtres créés indépendants – en quoi le fait qu’ils fassent preuve de piété filiale ou non a-t-il quelque chose à voir avec toi ? Par conséquent, quel que soit le type de parent que tu es, l’âge de tes enfants, qu’ils aient atteint ou non l’âge de faire preuve de piété filiale ou de prendre leur indépendance, en tant que parent, tu dois adopter ces idées et établir des pensées et des points de vue appropriés sur la façon de traiter tes enfants. Tu ne dois pas aller dans les extrêmes ni tout aborder à l’aune de ces pensées et points de vue erronés, décadents ou dépassés. Ces pensées et ces points de vue peuvent correspondre à des notions humaines, à des intérêts humains et aux besoins physiques et émotionnels des humains, mais ils ne sont pas la vérité. Que tu les juges bonnes ou mauvaises, au bout du compte, ces choses ne peuvent que t’apporter divers ennuis et divers fardeaux à porter, te prendre au piège dans diverses situations délicates et te faire révéler ton impétuosité à tes enfants. Tu exposeras ton raisonnement, ils exposeront le leur, et, au bout du compte, vous vous détesterez et vous vous ferez des reproches mutuels. La famille ne se comportera plus comme une famille : vous vous retournerez les uns contre les autres et deviendrez des ennemis. Si tout le monde accepte la vérité, les pensées et les points de vue appropriés, ces questions seront faciles à affronter et les contradictions et les conflits qui en découlent seront résolus. En revanche, si chacun s’obstine dans des notions traditionnelles, non seulement ces problèmes ne seront pas résolus, mais leurs contradictions s’aggraveront. La culture traditionnelle n’est pas un critère d’évaluation des choses en soi. Elle est liée à l’humanité, et l’on y retrouve pêle-mêle les choses de la chair comme les affects, les désirs égoïstes et l’impulsivité des gens. Bien sûr, il y a aussi la dimension la plus essentielle à la culture traditionnelle, à savoir l’hypocrisie. Les gens mettent en avant la piété filiale de leurs enfants pour prouver qu’ils les ont bien éduqués et que leurs enfants font preuve d’humanité ; de même, les enfants mettent en avant leur propre piété filiale pour prouver qu’ils ne sont pas ingrats, mais des hommes et des femmes bien éduqués, humbles et modestes, pour mieux s’insérer dans divers groupes ethniques et sociaux et en l’utilisant comme moyen de survie. Il s’agit là de l’aspect le plus hypocrite et le plus essentiel de la culture traditionnelle, et ce n’est pas un critère valable pour évaluer les choses. Par conséquent, les parents devraient renoncer à ces exigences pour leurs enfants et utiliser les pensées et les points de vue appropriés pour traiter leurs enfants et considérer les attitudes de leurs enfants envers eux. Si tu ne détiens pas ou ne comprends pas la vérité, tu dois au moins l’examiner du point de vue de la condition humaine. Comment l’envisager du point de vue de la condition humaine ? Les enfants vivant dans cette société, dans divers groupes, différents emplois et classes sociales, n’ont pas la vie facile. Ils ont des choses à affronter et à gérer dans différents domaines. Ils ont leur propre vie et leur destin établi par Dieu. Ils ont aussi leurs propres méthodes de survie. Bien sûr, dans la société moderne, les pressions exercées sur toute personne indépendante sont très fortes. Elle est confrontée à des problèmes de survie, à des relations entre supérieurs et subordonnés, et à des problèmes liés aux enfants, et autres – tout cela représente une énorme pression. Pour être honnête, personne n’a la vie facile. En particulier dans l’environnement chaotique et frénétique de notre époque si compétitive et où des conflits font couler le sang partout, personne n’a la vie facile – et les choses sont plutôt difficiles pour tout le monde. Je ne m’étendrai pas sur l’origine de cette situation. Dans un tel environnement, toute personne qui ne croit pas en Dieu et n’accomplit pas son devoir n’a plus aucune voie à suivre. Sa seule voie est de poursuivre le monde, de se maintenir en vie, de s’adapter constamment à ce monde, de lutter pour son avenir et sa survie à tout prix afin de traverser chaque journée. En fait, chaque jour est douloureux pour elle, et chaque jour est une lutte. Par conséquent, si les parents continuent à exiger de leurs enfants qu’ils fassent ceci ou cela, ils ajouteront sans aucun doute l’insulte à la blessure, en brisant et en tourmentant leur corps et leur esprit. Les parents ont leurs propres cercles sociaux, modes et cadres de vie, tout comme les enfants ont leurs propres cadres et espaces de vie, ainsi que leurs propres milieux de vie. Si les parents interviennent trop ou posent des exigences excessives à leurs enfants, en leur demandant de faire telle ou telle chose pour eux afin de les dédommager des efforts qu’ils ont déployés pour le bien de leurs enfants ; et si tu considères les choses sous cet angle, c’est tout à fait inhumain, n’est-ce pas ? Quelle que soit la façon dont leurs enfants vivent ou survivent, ou les difficultés qu’ils rencontrent dans la société, les parents n’ont aucune responsabilité ou obligation de faire quoi que ce soit pour eux. Cela étant dit, les parents devraient également s’abstenir d’ajouter des problèmes ou des fardeaux à la vie déjà compliquée ou aux situations de vie déjà difficiles de leurs enfants. Voilà ce que les parents devraient faire. N’exigez pas trop de vos enfants et ne leur faites pas trop de reproches. Vous devez les traiter de manière juste et équitable, et considérer leur situation avec empathie. Bien entendu, les parents doivent aussi gérer leur propre vie, et les enfants respecteront les parents comme ceux-là, et ils seront dignes de respect. En tant que parent, si tu crois en Dieu et fais tes devoirs, alors, quels que soient les devoirs que tu fasses dans la maison de Dieu, tu n’auras pas même le temps de penser à exiger que tes enfants fassent preuve de piété filiale et de pouvoir compter sur eux pour s’occuper de toi dans le grand âge. S’il y a encore des gens comme cela, ce ne sont pas de vrais croyants, et ce ne sont certainement pas des chercheurs de vérité. Ce ne sont que des gens confus et des incrédules, n’est-ce pas ? (Oui.) Si les parents sont occupés, s’ils ont des devoirs à accomplir et sont occupés par le travail, alors ils ne devraient certainement pas se demander si leurs enfants font preuve de piété filiale ou non. Si les parents l’évoquent sans cesse, en disant : « Mes enfants ne sont pas loyaux : je ne peux pas compter sur eux et ils ne pourront pas s’occuper de moi dans mes vieux jours », alors ils sont simplement indolents et oisifs, et cherchent les ennuis sans raison, n’est-ce pas ? Que devez-vous faire si vous avez de tels parents ? Vous devez leur enseigner quelque chose. Comment devriez-vous le faire ? Il suffit de leur dire : « Tu n’es pas capable de vivre seul ? Es-tu arrivé au point de ne plus pouvoir manger ou boire ? Es-tu arrivé au point de ne plus pouvoir survivre ? Si tu es capable de vivre, vas-y, vis ; si tu ne l’es pas, alors meurs ! » Oserez-vous dire une chose pareille ? Dites-Moi si c’est inhumain de le dire ? (Je n’ose pas le dire.) Tu es incapable de le dire, n’est-ce pas ? Tu ne peux pas supporter de le dire. (C’est vrai.) Dans quelques années, vous arriverez à le dire. Si tes parents ont fait trop de choses exaspérantes, alors tu arriveras à le dire. Ils ont été très gentils avec toi et ne t’ont jamais fait de mal ; mais s’ils te font du mal, alors tu arriveras à le dire, n’est-ce pas ? (Oui.) S’ils exigent toujours que tu rentres à la maison, en disant : « Viens à la maison et apporte-moi de l’argent, enfant ingrat ! » et qu’ils te grondent et te maudissent tous les jours, alors tu arriveras à le dire. Tu diras : « Si tu es capable de vivre, vas-y, vis ; sinon, meurs ! Tu ne peux pas continuer à vivre sans enfants ? Regarde ces personnes âgées qui n’ont pas d’enfants, ne vivent-elles pas bien et ne sont-elles pas suffisamment heureuses ? Elles mènent leur vie quotidienne, et quand elles ont un peu de temps libre, elles sortent se promener et faire de l’exercice. Chaque jour, leur vie semble plutôt satisfaisante. Regarde-toi – tu ne manques de rien, alors pourquoi ne peux-tu pas continuer à vivre ? Tu t’avilis et tu mérites de mourir ! Devrions-nous faire preuve de piété filiale pour toi ? Nous ne sommes ni tes esclaves ni ta propriété privée. Tu dois suivre ton propre chemin, et nous ne sommes pas obligés d’assumer cette responsabilité. Nous t’avons suffisamment donné de quoi manger, de quoi te vêtir et de quoi t’équiper. Pourquoi fais-tu des bêtises ? Si tu continues à faire des bêtises, nous t’enverrons dans une maison de retraite ! » C’est ainsi qu’il faut agir avec de tels parents, n’est-ce pas ? Il ne faut pas les choyer. Si leurs enfants ne sont pas là pour s’occuper d’eux, ils pleurent et sanglotent toute la journée, comme si le ciel allait leur tomber sur la tête, comme s’ils ne pouvaient plus continuer à vivre. S’ils ne peuvent plus continuer à vivre, laisse-les mourir et voir les choses par eux-mêmes, mais ils ne mourront pas, ils tiennent trop à la vie. Leur philosophie de vie consiste à dépendre des autres pour vivre toujours mieux, toujours plus libre et avec toujours plus d’obstination. Ils ne peuvent pas s’empêcher de construire leur bonheur et leur joie sur la souffrance de leurs enfants. Ces parents-là ne devraient-ils pas mourir ? (Si.) Si leurs enfants leur rendent visite et s’occupent d’eux tous les jours, ils sont heureux, joyeux et fiers, tandis que leurs enfants doivent subir en silence. Ces parents ne devraient-ils pas mourir ? (Si.)

Concluons notre échange ici aujourd’hui sur le dernier point relatif aux attentes des parents à l’égard de leur descendance. Les choses sont-elles claires maintenant sur l’approche des parents quant à savoir si leurs enfants font preuve de piété filiale, s’ils sont fiables, s’ils s’occupent d’eux dans leur grand âge et s’ils organisent leurs obsèques ? (Oui.) En tant que parent, tu ne devrais pas poser de telles exigences, avoir de telles pensées et de tels points de vue, ou placer de tels espoirs dans tes enfants. Tes enfants ne te doivent rien. C’est à toi qu’il incombe de les élever ; que tu t’y prennes bien ou non est une autre question. Ils ne te doivent rien : ils sont bons avec toi et s’occupent de toi uniquement pour s’acquitter d’une responsabilité, et non pour rembourser une dette, car ils ne te doivent rien. Ils ne sont donc pas obligés de faire preuve de piété filiale ni d’être des personnes dont tu puisses dépendre et sur qui tu puisses compter. Est-ce que tu comprends ? (Oui.) Ils prennent soin de toi, ce sont des personnes sur lesquelles tu peux compter et qui te donnent un peu d’argent à dépenser – mais c’est juste là leur responsabilité en tant qu’enfants, ce n’est pas faire preuve de piété filiale. Nous avons déjà mobilisé la métaphore des corbeaux qui nourrissent leurs parents et des agneaux qui s’agenouillent pour téter le lait. Même les animaux comprennent cette doctrine et savent la mettre en pratique, alors les humains devraient bien évidemment faire de même ! Les humains sont les créatures les plus avancés de tous les êtres vivants, créés par Dieu avec des pensées, une humanité et des sentiments. En tant qu’êtres humains, ils comprennent ces choses sans qu’il soit nécessaire de les leur enseigner. La question de savoir si les enfants peuvent faire preuve de piété filiale ou non dépend largement du fait que Dieu ait ordonné un destin commun pour vous deux ou non, une relation complémentaire et de soutien mutuel, et cela dépend aussi de ta capacité à recevoir cette bénédiction ; plus précisément, cela dépend du fait que tes enfants soient dotés d’humanité ou non. S’ils sont véritablement dotés de conscience et de raison, alors tu n’as pas besoin de les éduquer – ils comprendront dès leur plus jeune âge. Et s’ils comprennent tout dès leur plus jeune âge, ne penses-tu pas qu’ils comprendront encore plus en grandissant ? Non ? (Si.) Dès leur plus jeune âge, ils comprennent des doctrines telles que : « Gagner de l’argent pour le dépenser pour maman et papa, c’est ce que font les bons enfants », alors ne comprendront-ils pas encore plus en grandissant ? Ont-ils encore besoin d’être éduqués ? Les parents doivent-ils encore leur donner de telles leçons idéologiques ? Non, ce n’est pas nécessaire. Par conséquent, il est insensé que les parents exigent de leurs enfants qu’ils fassent preuve de piété filiale, qu’ils s’occupent d’eux dans leur grand âge et qu’ils les enterrent. Les enfants auxquels tu donnes naissance ne sont-ils pas humains ? Sont-ils des arbres ou bien des fleurs en plastique ? Ne comprennent-ils vraiment rien, dois-tu vraiment les éduquer ? Même les chiens le comprennent. Regarde, lorsque deux chiots sont avec leur mère, si d’autres chiens commencent à courir vers leur mère et à aboyer, ils ne le supportent pas : ils protègent leur mère derrière la clôture et ne laissent pas les autres chiens aboyer contre elle. Même les chiens comprennent cela, et les humains devraient bien évidemment comprendre aussi ! Il n’est pas nécessaire de leur apprendre : les humains sont capables de prendre leurs responsabilités, les parents n’ont pas besoin d’inculquer de telles pensées à leurs enfants, ils les intégreront d’eux-mêmes. S’ils sont dénués d’humanité, même dans de bonnes conditions, ils ne le feront pas ; s’ils sont dotés d’humanité et que les conditions sont réunies, alors ils le feront tout naturellement. Par conséquent, les parents n’ont pas besoin d’exiger, d’inciter ou de blâmer leurs enfants selon qu’ils fassent preuve de piété filiale ou non. Tout cela est inutile. Si tu peux profiter de la piété filiale de tes enfants, c’est une bénédiction. Si tu ne peux pas en profiter, ce n’est pas une perte pour toi. Tout est ordonné par Dieu, n’est-ce pas ? Très bien, mettons fin à notre échange pour aujourd’hui. Au revoir !

Le 27 mai 2023

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