34. Délivrée des chaînes du foyer

Par Cheng Shi, Chine

En juin 2012, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. En lisant les paroles de Dieu, j’ai su avec certitude que Dieu Tout-Puissant était le Seigneur Jésus revenu, le Sauveur venu sur terre pour sauver l’humanité, et j’ai été remplie d’excitation. J’ai pensé à mon mari qui avait souvent l’habitude d’aller à l’église avec son superviseur alors qu’il était étudiant en troisième cycle en Chine. Lorsqu’il partait à l’étranger, il avait aussi l’habitude d’aller à l’église avec la communauté chinoise locale. Je voulais lui annoncer la bonne nouvelle le plus tôt possible.

Mon mari est revenu en Chine début septembre, et je lui ai témoigné de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Ensuite, j’ai été surprise qu’il trouve toutes sortes de rumeurs inventées par le PCC et de propagande négative diffamant l’Église de Dieu Tout-Puissant sur Internet. Après ça, il m’a fusillée du regard et il a crié : « Regarde ça ! Ce en quoi tu crois, c’est “l’Éclair Oriental”, que le PCC réprime depuis des années. Dès qu’on t’arrêtera, tu seras condamnée et envoyée en prison. Je t’interdis de continuer à croire à ça ! » Il a alors déchiré tous mes livres des paroles de Dieu. J’étais furieuse, sur le coup, mais j’ai pensé que mon mari s’opposait à ma foi parce qu’il était provisoirement trompé par les rumeurs du PCC, mais qu’il comprendrait plus tard. En tout cas, je savais que croire en Dieu était le bon chemin dans la vie, quoi qu’il arrive, et que je ne l’abandonnerais pas. Après ça, mon mari m’a appelée tous les jours pour surveiller mes faits et gestes. À l’époque, j’étais étudiante en troisième cycle. Alors, pour échapper à sa surveillance, je participais à des réunions près de mon école et je ne rentrais que les week-ends. À la fin de 2012, quand le PCC a lancé une campagne de répression et d’arrestations encore plus frénétique contre l’Église de Dieu Tout-Puissant. Sur Internet, à la télévision et dans les journaux, on trouvait partout des rumeurs et des mensonges qui diffamaient et attaquaient l’Église de Dieu Tout-Puissant, et le gouvernement utilisait cela comme prétexte pour arrêter des croyants en Dieu dans tout le pays. Comme mon mari avait peur que je sois arrêtée à cause de ma foi en Dieu, ce qui aurait nui à notre fille et à lui-même, il m’a imposé des restrictions de plus en plus sévères. Il m’a aussi menacée disant qu’il allait divorcer si je continuais à croire en Dieu. Cela m’a bouleversée. En Chine, on ne risque pas seulement d’être condamnés à la prison parce qu’on croit en Dieu, on est aussi persécutés par ses proches non croyants. La vie est si dure pour nous ! Qu’arriverait à notre fille si on divorçait, mon mari et moi ? Pendant quelques jours, à ce moment-là, je me suis désintéressée de mes devoirs. J’étais vraiment malheureuse.

Quand l’une des sœurs a appris dans quel état j’étais, elle m’a lu un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Dans chaque étape du travail que Dieu fait à l’intérieur des gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et des perturbations des hommes. Derrière chaque étape du travail que Dieu fait en vous, il y a le pari de Satan avec Dieu. Derrière tout cela, il y a une bataille » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que ces circonstances difficiles, qui étaient en apparence les restrictions et la persécution de mon mari, résultaient en réalité d’une manipulation et d’une perturbation de Satan. Dieu veut me sauver, et Satan provoque toutes sortes de perturbations pour m’inciter à trahir Dieu, à perdre Son salut et à finir par être entraînée en enfer avec lui. Satan est si sinistre et méchant ! Sachant cela, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, comme ma stature est trop petite, je Te prie de me donner la foi et de me permettre de rester ferme face aux perturbations de Satan. Même si mon mari divorce, je ne Te trahirai pas et je ne tomberai pas dans les pièges de Satan. » Après avoir prié, j’ai eu moins de mal à supporter la situation et j’ai continué à répandre l’Évangile et à faire mon devoir.

Peu de temps après, j’ai été arrêtée par la police pendant une réunion. La police m’a accusée de « perturber l’ordre social » et j’ai été détenue pendant trente jours. Pendant mon interrogatoire, des policiers m’ont menacée : « Ton école sait déjà que tu as été arrêtée parce que tu crois en Dieu et elle a l’intention de te renvoyer. Mais, si tu coopères avec nous et nous dis ce que tu sais, nous parlerons en ta faveur au doyen et tu pourras continuer tes études. Réfléchis-y bien ! » Après leur départ, j’ai regardé les barreaux froids de ma cellule et je me suis sentie profondément déprimée et malheureuse. J’ai pensé : « Si je suis renvoyée de mon école parce que je crois en Dieu, ça posera un problème politique et l’affaire sera consignée dans mon dossier scolaire et dans celui de la police, aucun hôpital ne voudra jamais m’engager et je ne réaliserai pas mon rêve de devenir médecin. Alors que je n’ai que trente ans, mes études, mon travail et mon avenir partiront totalement en fumée. Comment vivrais-je ? Comment pourrais-je supporter que mon entourage me discrimine et se moque de moi ? » Pendant quelques jours, j’ai perdu l’appétit et mal dormi.

Pendant cette période, je priais souvent Dieu à ce sujet. Un matin, j’ai fredonné sans y penser un hymne des paroles de Dieu intitulé « Une vie pleine de sens » : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et chercher à vivre une vie qui a du sens. Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter volontiers et avec assurance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie qui est pleine de sens, comme Job et Pierre. Vous êtes des gens qui suivent le bon chemin, ceux qui cherchent à s’améliorer. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas la vie qui a le plus de sens ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). En chantant cet hymne, j’ai été très émue et je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Je suis un être créé et il va de soi que je dois croire en Dieu et Le vénérer. C’est juste et naturel. Dieu a décrété que je naîtrais dans une famille qui croyait au Seigneur et que je connaîtrais l’existence de Dieu dès mon plus jeune âge. Dans les derniers jours, Dieu m’a fait grâce et m’a permis d’entendre la voix du Seigneur et de Le recevoir. Il m’a permis de jouir de l’abreuvement et de la provision de Ses paroles, d’accepter leur jugement et leur purification, et de recevoir une chance d’être sauvée par Dieu. C’est une bénédiction incroyable ! J’ai pensé à tous les gens, au fil des générations, qui avaient suivi Dieu. Pour répandre l’Évangile de Dieu, ils avaient subi des persécutions et des épreuves. Certains avaient même donné leur vie. Ils ont tous créé un témoignage magnifique et retentissant en faveur de Dieu. Qu’était donc mon peu de souffrance à la lumière de cela ? Je me suis demandé : « Si je renonçais à croire en Dieu pour protéger mes propres intérêts et mon avenir, aurais-je encore une conscience ? Mériterais-je encore d’être considérée comme un être humain ? » Cette pensée m’a donné de la force et j’ai fait le serment de ne jamais trahir Dieu et de témoigner pour Lui, même si j’étais renvoyée de mon école, quoi que l’avenir me réserve, et même si mon entourage me rejetait ou me calomniait. Pendant mon dernier interrogatoire, j’ai dit très calmement aux policiers : « Si l’école me renvoie, je vous demande juste de dire à mon mari d’aller y récupérer mes affaires. » Quand les policiers ont vu à quel point j’étais déterminée, ils sont partis en ayant l’air très découragés. J’ai été très reconnaissante envers Dieu.

À ma libération, mon mari m’a dit avec colère : « Les policiers m’ont dit que si tu étais encore arrêtée parce que tu crois en Dieu, tu ne seras pas seulement détenue pendant un mois. Ҫa retombera aussi sur moi et sur notre fille. Les perspectives d’études universitaires et d’emploi de notre fille en souffriront, et elle ne pourra pas travailler dans un service public. Ne le comprends-tu pas ? Parce que tu as été arrêtée à cause de ta foi en Dieu, moi aussi j’ai souffert pendant un mois. Je ne peux pas te dire combien de fois j’ai pleuré et j’ai failli avoir un accident de voiture. Pour te faire sortir du centre de détention, j’ai supplié des gens de m’aider et je me suis humilié ! Je ne veux plus jamais revivre ça. Pourrais-tu arrêter de croire et penser davantage à notre famille ? » Après cela, pour m’empêcher de contacter mes frères et sœurs, il m’a surveillée comme si j’étais une criminelle. Il ne me laissait pas sortir et je n’avais plus aucune indépendance. Quand il allait travailler, il me faisait surveiller par sa mère. Il appelait tout le temps pour me demander où j’étais et ce que je faisais. En plus, il me parlait en permanence de différents mouvements révolutionnaires du PCC et des méthodes brutales qu’ils employaient pour que je comprenne ce qu’il en coûtait de désobéir au PCC et que je renonce à croire en Dieu. Il a aussi dit : « Je sais que les rumeurs que le PCC fait circuler sur ton Église sont fausses. Tu veux croire en Dieu, mais le PCC ne le permet pas. Il gâchera ta vie si tu désobéis. Pense aux gens qui ont fini par mourir si tragiquement pendant la révolution culturelle et l’incident du 4 juin. Si tu offenses le PCC, tu ne peux même pas fuir à l’étranger. » Ma belle-mère l’a soutenu en disant : « Le PCC n’est pas bon, mais il est au pouvoir. Nous ne sommes que des gens ordinaires sans importance. Nous ne sommes pas assez forts pour lui résister. » Après ça, j’ai été renvoyée de mon école et mon mari a mis tout ce qui était arrivé de mal à notre famille sur le compte de ma foi en Dieu. Quand quelque chose le contrariait, il me sermonnait, se moquait de moi et cherchait la dispute. Ce genre de vie m’a profondément déprimée. Comme, en plus, je ne pouvais ni lire les paroles de Dieu ni contacter mes frères et sœurs, j’étais très malheureuse. Je ne savais pas combien de temps ça durerait.

Pendant cette période, j’ai souvent prié Dieu pour Lui demander de m’éclairer, de me guider et de me permettre de comprendre Sa volonté. Un jour, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans ce pays, ceux qui croient en Dieu sont donc soumis à l’humiliation et à l’oppression […]. Parce qu’elle est entreprise sur une terre qui s’oppose à Dieu, toute l’œuvre de Dieu se heurte à de terribles obstacles, et l’accomplissement de nombre de Ses paroles demande du temps ; ainsi, les hommes sont épurés grâce aux paroles de Dieu, ce qui constitue également un élément de souffrance. Il est extrêmement difficile pour Dieu d’accomplir Son œuvre dans le pays du grand dragon rouge. Cependant, c’est grâce à cette difficulté que Dieu accomplit une étape de Son œuvre : rendre manifestes Sa sagesse et Ses prodigieuses réalisations, et saisir cette occasion pour rendre complet ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que, parce que le grand dragon rouge déteste Dieu et Lui résiste férocement, ceux qui croient en Dieu en Chine sont condamnés à souffrir beaucoup, mais cette souffrance est pleine de sens. Dieu utilise les persécutions et les tribulations de ce genre pour perfectionner notre foi et nous donner du discernement. Simplement parce que je croyais en Dieu, le PCC m’avait emprisonnée, m’avait fait renvoyer de mon école et avait menacé le travail et l’avenir de ma famille pour me forcer à abandonner le vrai chemin. Le PCC est vraiment maléfique ! Mon mari avait essayé de m’empêcher de croire en Dieu parce qu’il craignait ses mesures violentes. Éprouver personnellement la persécution du PCC m’a permis de voir son essence démoniaque qui est férocement mauvaise et hait la vérité. J’ai pensé : « Plus le PCC me persécutera, plus je le rejetterai et m’en détournerai pour suivre Dieu jusqu’au bout. » Dix mois plus tard, j’ai trouvé une occasion d’entrer en contact avec les frères et sœurs. Quand j’ai enfin pu lire de nouveau les paroles de Dieu, j’ai été très heureuse et j’ai encore mieux senti à quel point elles étaient précieuses. Plus je les ai lues, plus je me suis sentie illuminée et revigorée.

Un jour, plusieurs mois plus tard, mon mari a trouvé mon carnet de dévotions dans ma chambre. Quand il s’est rendu compte que je croyais encore en Dieu, il s’est mis en colère et m’a fait tomber d’un coup de poing avant de me frapper au moins vingt fois à la tête. Je voyais des étoiles et j’avais d’énormes bosses sur la tête. Je me souviens de la fureur intense de mon mari. Ma fille de six ans était si terrifiée qu’elle s’est mise à hurler : « Ne frappe pas maman ! Ne frappe pas maman ! » Mon mari m’a attrapée par le col et m’a jetée dehors en disant : « Si tu continues à croire en Dieu, va-t’en de ma maison ! » Quand j’ai vu à quel point mon mari avait changé, qu’il était devenu cruel, impitoyable, et qu’il ne se souciait pas du tout des années qu’on avait passées ensemble, mon cœur s’est brisé. Le plus insupportable a été de voir à quel point ma fille avait peur de sa brutalité. Quand il a avancé vers moi, elle a cru qu’il allait me frapper. Alors elle s’est précipitée devant moi, a tendu ses petits bras pour me protéger et lui a dit : « Ne t’approche pas de maman ! » Parfois, quand j’étais à l’étage et que mon mari s’approchait de l’escalier, ma fille lui criait de ne pas monter. À chaque fois que je lisais de la peur et de l’angoisse sur le visage de ma fille, que je songeais aux effets psychologiques que la violence domestique avait sur les enfants aussi jeunes qu’elle, je croyais recevoir un coup de poignard dans le cœur et je haïssais encore plus le grand dragon rouge. Tous ces désastres étaient causés par la persécution du Parti communiste.

Un jour, en rentrant du travail, mon mari a sorti son téléphone et m’a dit, furieux : « Regarde, le PCC a encore arrêté plein de gens. Veux-tu toujours croire ? C’est la mort, que tu veux ? Si tu veux croire en Dieu, très bien, mais ne nous entraîne pas dans ta chute, notre fille et moi. Si tu es arrêtée une deuxième fois, nos vies deviendront impossibles. Si j’avais su que tu prendrais le chemin de la foi en Dieu, je ne t’aurais pas épousée. » Ҫa m’a profondément blessée. J’ai repensé à la dernière période de notre relation. Mon mari m’avait accordé moins de liberté qu’à une criminelle, simplement parce que je croyais en Dieu. Il m’avait souvent battue, ce qui avait fait du mal à notre fille. Alors j’ai pris conscience que je ne pouvais plus faire de compromis et j’ai accepté qu’on divorce. Quand il a vu que je persistais à croire en Dieu, il a appelé mon frère et lui a demandé de me convaincre d’arrêter. Mon frère m’avait toujours aimée et avait toujours été fier de moi, mais ma persécution par le PCC avait provoqué mon renvoi de l’école et mis un terme à mes études. Si je divorçais après ça, je serais devenue la risée du village. Mon frère aurait été si déçu ! Je ne savais pas comment faire face à mon frère. J’ai appelé Dieu dans mon cœur et je Lui ai demandé de me protéger pour que je puisse témoigner pour Lui et que quoi qu’il arrive, je n’abandonne jamais ma foi en Lui, quel que soit mon environnement. Alors, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Tu dois posséder Mon courage en toi et tu dois avoir des principes quand il s’agit de faire face à des membres de la famille qui ne croient pas. Pour Moi, cependant, tu ne dois céder à aucune des forces obscures. Fie-toi à Ma sagesse pour marcher sur la voie parfaite ; ne laisse aucune des conspirations de Satan s’établir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). C’est vrai. Dieu a créé l’humanité, et il est naturel et juste de croire en Dieu et de Le suivre. Nous devons tenir ferme dans le choix de notre chemin et ne pas nous laisser duper par Satan. Même ceux qui sont les plus proches de nous ne doivent pas interférer. Quand mon frère est venu, mon mari a continué de me critiquer devant lui, en disant que je ne devais pas croire en Dieu. Quand mon mari a vu que je gardais mon calme, il a levé la main pour me frapper, mais mon frère l’en a empêché. Mon frère m’a dit sereinement : « Tu es adulte. Tu peux prendre les décisions que tu veux dans ta vie. Mais tu dois réfléchir à ce qui arrivera à votre fille si vous divorcez. Tu n’as qu’à voir ce qui est arrivé à la mienne et tu sauras ce qui arrivera à la vôtre… » Les paroles de mon frère m’ont rendue triste pendant un moment parce que j’ai pensé à son divorce. Depuis qu’il avait divorcé, les gens qui entouraient sa fille se moquaient souvent d’elle et la méprisaient. C’est tellement dommage, pour un enfant, de ne pas avoir de mère. Telles que les choses se présentaient pour moi à ce moment-là, si je divorçais, mon mari obtiendrait à coup sûr la garde de notre fille, et elle deviendrait un enfant sans mère. Ne subirait-elle pas de la discrimination et des moqueries de la part de ses professeurs et de ses camarades de classe ? Sans moi, en vivant avec son père et ses grands-parents incroyants, sera-t-elle capable d’emprunter le chemin de la foi en Dieu ? Je pensais qu’elle était encore très jeune et je ne supportais pas l’idée d’être séparée d’elle. Comme j’étais très triste pendant cette période, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je ne peux pas renoncer à ma fille. Je suis toujours triste quand je pense à son avenir. S’il Te plaît, éclaire-moi, guide-moi et protège mon cœur. »

Ensuite, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « En plus de la naissance et de leur mission éducative, la responsabilité des parents dans la vie de leurs enfants est tout simplement de leur fournir un environnement formel pour grandir, car rien en dehors de la prédestination du Créateur n’a une incidence sur le destin d’une personne. Personne ne peut contrôler le genre d’avenir qu’une personne aura ; cela est prédéterminé longtemps à l’avance, et même pas ses parents ne peuvent changer son destin. En ce qui concerne le destin, chacun est indépendant, et chacun a son propre destin. Ainsi, aucun parent ne peut empêcher le destin de quelqu’un dans la vie ou exercer la moindre influence sur le rôle que quelqu’un joue dans la vie. On pourrait dire que la famille dans laquelle on est destiné à naître et l’environnement dans lequel on grandit ne sont rien de plus que les conditions préalables à l’accomplissement d’une mission dans la vie. Elles ne sauraient en aucune façon déterminer le destin d’une personne dans la vie ou le genre de destinée au sein de laquelle une personne accomplit sa mission. Et donc, aucun parent ne peut aider quelqu’un dans l’accomplissement de sa mission dans la vie, de même qu’aucun membre de la famille ne peut aider quiconque à assumer son rôle dans la vie. La manière d’accomplir sa mission et le genre de milieu de vie où réaliser son rôle sont entièrement déterminés par son destin dans la vie. En d’autres termes, il n’y a pas d’autres conditions objectives capables d’influer sur la mission d’une personne, mission qui est prédestinée par le Créateur. Tous les hommes parviennent à la maturité dans les environnements particuliers où ils grandissent ; ensuite, progressivement, étape par étape, ils empruntent leurs propres voies dans la vie et réalisent les destinées prévues pour eux par le Créateur. Naturellement, involontairement, ils entrent dans la vaste marée humaine et assument leurs propres postes dans la vie, où ils commencent à remplir leurs responsabilités en tant qu’êtres créés pour la prédestination du Créateur, pour Sa souveraineté » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Les plans et les fantasmes des gens sont parfaits ; ne savent-ils pas qu’il ne leur appartient pas de décider du nombre d’enfants à avoir, de l’apparence de leurs enfants, de leurs compétences, et ainsi de suite, que pas une seule parcelle du destin de leurs enfants n’est entre leurs mains ? Les humains ne sont pas maîtres de leur propre destin, mais ils espèrent changer le destin de la jeune génération ; ils sont impuissants à éviter leur propre sort, mais ils tentent de contrôler celui de leurs fils et filles. Ne se surestiment-ils pas ? N’est-ce pas la sottise et l’ignorance de l’homme ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que Dieu a tout créé, que Sa souveraineté s’étend sur tout et que le destin des gens est entièrement entre Ses mains. Les parents ne sont là que pour élever leurs enfants, cependant ils ne peuvent pas changer le destin de leurs enfants. J’avais toujours cru que je pouvais influencer et contrôler la vie de ma fille, qu’elle pourrait trouver le bonheur si j’étais à ses côtés et que je pouvais la guider sur le chemin de la foi en Dieu. Mais, à la réflexion, même mon destin, je ne le contrôlais pas. Comment aurais-je pu contrôler celui de ma fille ? J’ai repensé au fait que ma fille était tombée malade et s’était évanouie, quelques jours plus tôt. Je n’avais rien pu faire pour soulager sa douleur. Je n’avais pu que la regarder, impuissante. Je pouvais seulement supplier Dieu de protéger ma fille. Ma fille a trébuché en faisant de l’escalade et failli tomber d’une falaise. Je n’ai rien pu faire. Mais elle a été mystérieusement sauvée par un arbre mort, au bord du précipice. Ces incidents m’ont permis de comprendre que, même si je prenais soin de ma fille de toutes les manières possibles, je ne pouvais pas garantir qu’elle ne tombe pas malade ni ne connaisse aucun désastre. La vie des gens est entre les mains de Dieu. Les souffrances qu’une personne endure au cours de sa vie et le chemin qu’elle suit ont été préétablis par Dieu depuis longtemps. Les gens n’ont pas leur mot à dire et n’ont pas d’influence sur ces choses-là. Quand j’ai compris ces choses, j’ai été très soulagée. Je me suis rendu compte que je devais remettre la vie de mon enfant entre les mains de Dieu et obéir à la souveraineté et aux arrangements de Dieu. C’était ce que je devais faire en tant qu’être créé.

Plus tard, quand mon mari a vu que je persistais à croire en Dieu, il a décidé de divorcer. Il m’a demandé de quitter la maison sans rien emporter et a refusé de me confier la garde de notre fille. Il a même voulu me priver de mon droit de visite. Quand je l’ai interrogé sur le partage de nos biens, il m’a même frappée à la tête avec une tasse en acier inoxydable. Je me suis protégée avec les mains, comme ça, mais j’ai eu des bleus sur les poignets, si bien que j’ai été incapable de porter des objets lourds pendant plus de deux mois. Il m’a aussi vicieusement frappée plusieurs fois dans le dos et j’ai beaucoup toussé pendant plus d’un mois à cause de ça. Après tout ça, il s’est emparé des centaines de milliers de yuans que j’avais économisés. Il a dit : « Tu crois en Dieu, n’est-ce pas ? Alors demande-Lui de te donner à manger et de l’eau. » Quand j’ai vu mon mari se conduire d’une manière aussi déraisonnable et méchante, je me suis souvenue de paroles de Dieu : « Si un homme s’énerve et écume de rage quand Dieu est mentionné, a-t-il vu Dieu ? Sait-il qui est Dieu ? Il ne sait pas qui est Dieu, ne croit pas en Lui et Dieu ne lui a pas parlé. Dieu ne l’a jamais dérangé, alors pourquoi serait-il en colère ? Pourrions-nous dire que cette personne est mauvaise ? Aucune des tendances du monde – manger, boire, rechercher du plaisir et courir après les vedettes – ne dérangerait un homme comme cela. Cependant, à la moindre mention du mot “Dieu” ou de la vérité des paroles de Dieu, il écume de rage. N’est-ce pas là avoir une nature mauvaise ? C’est une preuve suffisante qu’il s’agit de la nature mauvaise de l’homme » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). Ce que les paroles de Dieu révélaient m’a permis de voir clairement la nature maléfique qui résistait à Dieu de mon mari. Au début, quand mon mari avait découvert que je croyais en Dieu Tout-Puissant, il était particulièrement hostile au point de déchirer mes livres des paroles de Dieu. Ensuite, il s’était mis à essayer frénétiquement de m’empêcher de croire en Dieu et m’avait traitée comme une prisonnière, privée de toute liberté et souvent méchamment battue. Il avait l’air de vouloir me tuer. Quand on a divorcé, il m’a tout pris pour me placer dans une situation désespérée et me rendre la vie impossible. Son but était de me faire trahir et renier Dieu. Maintenant, je vois clairement la nature-essence de mon mari. C’était un démon qui haïssait Dieu et Lui résistait. Mon mari et moi, nous ne parlions pas la même langue. En vivant avec lui je n’avais aucune liberté et j’étais battue et soumise à des restrictions. C’était atroce ! En quoi était-ce un foyer ? Ce n’étaient que des chaînes. C’était l’enfer.

Après mon divorce, je n’ai plus été entravée ni contrainte par mon mari. J’ai pu participer à des réunions et lire les paroles de Dieu normalement, et je me suis vite chargée de devoirs dans l’Église. J’ai ressenti une grande tranquillité et un grand soulagement. Merci, Dieu, de m’avoir sauvée !

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