3. J’ai enfin vu ma fourberie

Par Marlene, Hong Kong

J’étais responsable de l’abreuvement des nouveaux croyants dans l’Église. Quelque temps auparavant, je m’interrogeais sur l’aptitude de plusieurs nouveaux arrivants à être cultivés comme chefs d’équipe. Je m’inquiétais de la perte de temps et d’énergie engendrées s’ils se révélaient inadéquats après que je les ai cultivés. Cependant, si je ne les cultivais pas, ma superviseuse me reprocherait peut-être de leur imposer de lourdes exigences et de ne pas accorder suffisamment d’attention au fait de les cultiver, ou encore de ne tout simplement pas avoir la capacité de les cultiver. J’étais dans une sorte de pétrin et je ne savais pas quoi faire. J’avais le sentiment que je devais interroger ma superviseuse à ce sujet et la laisser décider. Ainsi, je ne serais pas la seule responsable si quelque chose tournait mal et je n’aurais pas à être émondée, même si les nouveaux arrivants ne convenaient vraiment pas. Quand j’ai contacté ma superviseuse, je ne lui ai pas dit directement que je n’étais pas bonne pour juger les gens et que je ne savais pas quoi faire. Au lieu de cela, j’ai préféré tergiverser et parler des diverses circonstances et difficultés de ces nouveaux arrivants : untel a une mauvaise connexion Internet et est difficile à contacter, untel est occupé par son travail, et Untel ne parle pas beaucoup au cours des réunions… Puis, craignant que la superviseuse ne me dise que je cataloguais les gens, j’ai ajouté : « Mais ils sont actifs lors des réunions et désireux de chercher, alors je ferai de mon mieux pour les cultiver. » Au début, je pensais qu’elle dirait que ces nouveaux venus ne convenaient pas pour être cultivés. Ainsi, la décision lui reviendrait. Je ne serais pas responsable et ne risquerais pas de payer un prix pour les avoir cultivés. J’ai donc été surprise quand, au lieu de me donner une réponse, elle m’a demandé sévèrement : « Qu’est-ce que tu essaies de dire ? Tu as une façon détournée de parler qui est difficile à suivre. Je l’avais déjà remarqué. D’abord, tu me parles des problèmes des nouveaux arrivants en me donnant l’impression qu’ils ne valent pas la peine d’être cultivés, puis tu dis que tu vas faire de ton mieux avec eux, si bien qu’il est impossible de savoir ce que tu penses réellement. » J’ai été passablement contrariée d’entendre cela : « Est-ce qu’elle veut dire que je louvoie, tel un serpent, plutôt que de présenter ouvertement le problème ? Suis-je vraiment si mauvaise ? Ou est-ce qu’elle se défoule juste parce qu’elle est de mauvaise humeur ? » Je me suis rendu compte que ce n’était pas la bonne manière de voir cela, que la sœur n’aurait jamais parlé ainsi sans aucune raison et que cela devait refléter ce qu’elle ressentait vraiment. J’avais révélé un tempérament corrompu sans m’en rendre compte, et la sœur m’aidait en me le signalant. Alors je lui ai répondu : « Je ne comprends pas très bien les problèmes auxquels tu fais référence, mais je suis prête à accepter cela et à réfléchir pleinement sur moi-même. »

Par la suite, j’ai continué à cogiter sur ce que ma superviseuse m’avait dit et j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider vers une meilleure connaissance de moi-même. Je me suis souvenue que les paroles de Satan étaient particulièrement tortueuses et manquaient de transparence. L’Éternel Dieu demanda à Satan : « D’où viens-tu ? » Et Satan répondit à l’Éternel : « De parcourir la terre et de m’y promener » (Job 1:7). Ici, Dieu expose et dissèque la manière dont parle Satan : « Comment vous sentez-vous alors que vous voyez Satan répondre de cette façon ? (Nous croyons que Satan est absurde et aussi trompeur.) Pouvez-vous dire ce que Je ressens ? Chaque fois que Je vois ces mots de Satan, Je me sens dégoûté, parce qu’il parle, mais ses mots ne contiennent aucune substance. Satan a-t-il répondu à la question de Dieu ? Non, les mots de Satan ne sont pas une réponse, ils n’ont rien produit. Ils ne répondent pas à la question de Dieu. “De parcourir la terre et de m’y promener.” Que comprends-tu de ces mots ? D’où vient Satan exactement ? Avez-vous reçu une réponse à cette question. (Non.) Le “génie” des complots rusés de Satan est de ne pas laisser quiconque savoir ce qu’il dit réellement. Après avoir entendu ces mots, tu ne peux toujours pas discerner ce qu’il a dit, même s’il a fini de répondre. Pourtant Satan croit qu’il a répondu parfaitement. Alors, comment te sens-tu ? Dégoûté ? (Oui.) Maintenant, tu commences à te sentir dégoûté par ces mots. Les mots de Satan ont une certaine caractéristique : ce que dit Satan te laisse ainsi te gratter la tête et incapable de percevoir la source de ses mots. Parfois, Satan a des motifs et parle délibérément, et parfois, gouvernés par sa propre nature, de tels mots émergent spontanément et sortent directement de la bouche de Satan. Satan ne passe pas un long moment à peser de tels mots ; ils sont plutôt exprimés sans réfléchir. Quand Dieu a demandé à Satan d’où il venait, Satan a répondu par quelques mots ambigus. Tu te sens très perplexe, ne sachant jamais exactement d’où vient Satan. Certains parmi vous parlent-ils comme cela ? Quelle façon de parler est-ce ? (C’est ambigu et ne donne pas une réponse certaine.) Quel genre de mots devrions-nous utiliser pour décrire cette façon de parler ? Cela détourne et trompe. Supposons que quelqu’un ne veuille pas dire aux autres ce qu’il a fait hier. Tu lui demandes : “Je t’ai vu hier. Où allais-tu ?” Il ne te dit pas directement où il est allé. Il dit plutôt : “Ce fut tout un jour, hier. J’étais si fatigué !” A-t-il répondu à ta question ? Oui, mais ce n’est pas la réponse que tu voulais. Tel est le “génie” dans l’astuce du discours des hommes. Tu ne peux jamais découvrir ce qu’ils veulent dire ni percevoir la source ou l’intention de leurs mots. Tu ne sais pas ce qu’ils tentent d’éviter parce qu’ils ont leur propre histoire dans leur cœur. C’est insidieux. Y en a-t-il parmi vous qui parlent aussi de cette façon fréquemment ? (Oui.) Quel est votre objectif alors ? Est-ce parfois de protéger vos propres intérêts, de maintenir votre propre fierté, votre position et votre image, de protéger les secrets de votre vie privée ? Quel que soit le but, il est inséparable de vos intérêts, il est lié à vos intérêts. N’est-ce pas la nature de l’homme ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique IV). D’après ce que les paroles de Dieu ont révélé, j’ai compris que Satan nourrissait toujours des motivations cachées et des ruses sournoises dans ses paroles et dans ses actes. Pour dissimuler ses intentions honteuses, il parle par circonvolutions et il tergiverse. Cela déconcerte ses auditeurs, qui sont incapables d’en comprendre la signification. J’ai réfléchi à la tendance que j’avais à parler à mes frères et sœurs comme le fait Satan, les déconcertant par mon utilisation détournée du langage. Lorsqu’ils me demandaient combien de nouveaux arrivants pouvaient être cultivés dans l’Église que je supervisais, et comment ces nouveaux arrivants progressaient, je n’avais besoin de répondre que quelques mots sur le nombre de nouveaux arrivants et sur leur situation, mais je ne répondais jamais directement. Je choisissais des exemples de performances médiocres des nouveaux arrivants et je mentionnais divers éléments pertinents, afin que les frères et sœurs pensent que les nouveaux arrivants ne convenaient pas pour être cultivés au lieu d’imaginer que le problème était lié au fait que je ne les cultivais pas. Et puis je changeais de ton et je leur disais : « Mais les nouveaux arrivants doivent être cultivés. Essayons d’abord, et voyons ce que ça donne. » Je venais juste de dire qu’ils présentaient un problème, et maintenant j’ajoutais que j’allais m’employer à les cultiver. Ce n’était pas une réponse franche. C’était une réponse tellement indirecte que personne n’avait la moindre idée de ce que je voulais dire. Dieu dit que si Satan utilise un langage détourné, qu’il nourrit des motivations cachées et des astuces sournoises, c’est pour protéger ses propres intérêts. Je me suis alors demandé ce que j’essayais d’accomplir en parlant ainsi aux frères et sœurs. En y réfléchissant, je me suis aperçue que je commençais toujours par présenter les problèmes, afin que les autres sachent que le problème ne venait pas de mon absence d’entrain à les cultiver mais tout simplement que, pour diverses raisons, ils n’étaient pas des bons candidats. Ensuite, je concluais en disant que j’allais essayer de les cultiver et voir comment les choses se passeraient, afin de montrer aux frères et sœurs que j’assumais la responsabilité de cultiver les nouveaux arrivants et que j’avais une attitude positive. De cette façon, ils ne diraient pas que je cataloguais les gens et que je ne voulais pas risquer de payer un prix pour les cultiver. Derrière cette façon détournée de parler se cachaient des motifs méprisables. J’avais contourné les difficultés lorsque je m’étais adressée à ma superviseuse, cherchant à ce qu’elle devine ce que je voulais dire sans en être sûre, et finalement l’amenant à décider si ces nouveaux arrivants devaient être cultivés ou non. De cette façon, le résultat serait à mon avantage, quoi qu’il arrive. Si quelqu’un me demandait pourquoi je ne les avais pas cultivés, je pouvais facilement rejeter la faute sur ma superviseuse. Et si les nouveaux arrivants progressaient, alors tout le monde verrait que j’étais capable de cultiver de telles personnes, ce qui prouverait que j’avais des compétences professionnelles et donnerait une bonne image de moi. La façon dont je parlais était exactement la façon de parler de Satan, telle que révélée par Dieu : je dissimulais mes motivations et louvoyais comme un serpent, dans le but d’atteindre mes objectifs sans que les autres sachent ce que je faisais. J’étais sournoise et fourbe, exactement comme Satan. En apparence, j’examinais avec la superviseuse la question de savoir si les nouveaux arrivants pouvaient être cultivés, mais en réalité, j’essayais de l’amener à décider pour moi, afin de me décharger de mes responsabilités. C’était extrêmement traître de ma part ! Une personne normale dans cette situation a recours aux principes pertinents, afin d’agir selon les principes et de mieux cultiver les nouveaux arrivants pour le bien du travail de l’Église. Mais le but que je visais était de me décharger de mes responsabilités afin de protéger mes intérêts, mon statut et ma réputation. Comment pouvais-je être aussi sournoise et aussi traître ? La raison pour laquelle la superviseuse m’avait émondée et exposée tenait au fait que j’avais l’habitude de parler et d’agir sur la base de mon tempérament fourbe, sans jamais réfléchir sur moi-même. J’étais répugnante aux yeux de Dieu et repoussante aux yeux des autres. J’ai prié et juré devant Dieu qu’à compter de ce moment-là, je ferais plus attention aux motivations et aux objectifs sous-jacents à ce que je disais et faisais, et que je mettrais l’honnêteté en pratique. Par la suite, quand mes frères ou sœurs me posaient des questions sur les nouveaux croyants, j’avais parfois envie de recommencer à évoquer leurs problèmes, afin de ne pas endosser de responsabilité s’ils ne pouvaient pas être cultivés. Quand je me suis rendu compte que j’étais de nouveau fourbe et que j’avais une mauvaise motivation, j’ai prié avec conscience, je me suis rebellée contre moi-même et j’ai parlé des nouveaux arrivants de manière juste et objective. Lorsque j’ai sciemment mis en pratique l’honnêteté, j’ai découvert qu’il y avait de nombreux sujets à propos desquels je pouvais être sournoise et fourbe et que mes motivations étaient parfois profondément cachées.

Un jour, la superviseuse a dit qu’un nouveau croyant que j’avais abreuvé assistait à des réunions organisées par Sœur Alaina et qu’il aimait son échange. J’ai alors commencé à me dire que ce nouvel arrivant était assez arrogant, avait des notions diverses et aimait les tendances séculières. Comme il ne participait pas régulièrement à mes réunions et que l’abreuver exigeait un véritable effort, j’ai pensé que j’aurais moins à faire si Alaina pouvait l’abreuver à ma place. Si j’évoquais directement l’idée de le transférer à Alaina, la superviseuse pourrait dire que j’étais fourbe et cherchais à me décharger des nouveaux croyants difficiles à abreuver. Mais si la superviseuse elle-même suggérait de le transférer, je pourrais me décharger du fardeau comme une évidence. J’ai donc tâté le terrain en lui posant une question orientée : « Le nouvel arrivant n’a-t-il pas dit qu’il préférait l’échange d’Alaina ? » La superviseuse m’a répondu par l’affirmative. J’ai vite ajouté : « Puisque c’est le cas, peut-être devrions-nous faire les choses en fonction de ce qu’il aime ? De toute façon, il n’assiste pas souvent à mes réunions. Qu’en penses-tu ? » Je m’attendais à ce qu’elle me dise qu’il devait être transféré. Mais elle n’a pas décidé tout de suite. Plus tard, j’ai ressenti un vague sentiment de malaise : n’étais-je pas encore en train de parler avec des arrière-pensées ? Pourquoi avais-je toujours des intentions aussi honteuses ? Pourquoi ne pouvais-je pas simplement être ouverte et directe au sujet de ce que je pensais ?

Un jour, j’ai cherché des paroles de Dieu à manger et à boire qui seraient pertinentes par rapport à mon état, et j’ai lu les suivantes : « Certains individus parlent toujours d’une manière qui fait qu’il est difficile de vraiment les comprendre. Parfois leurs phrases ont un début mais pas de fin, parfois une fin mais pas de début. Tu ne peux pas du tout savoir ce qu’ils veulent dire, rien de ce qu’ils disent n’a de sens pour toi et si tu leur demandes de te l’expliquer clairement, ils ne le font pas. Ils utilisent souvent des pronoms dans leur discours. Par exemple, lorsqu’ils rapportent un fait, ils disent : “Ce type, euh, il pensait à cela, et puis les frères et sœurs n’étaient pas très…” Ils pourraient continuer pendant des heures sans jamais s’exprimer clairement, en bégayant et en balbutiant, sans finir leurs phrases, sans même prononcer le moindre mot qui ait de lien avec un autre, si bien que tu n’en sais pas plus après avoir entendu cela : tu es même plus anxieux. En fait, ils ont entrepris de nombreuses études et ont de l’instruction : alors pourquoi sont-ils incapables de formuler une phrase complète ? C’est un problème de tempérament. Ils sont si évasifs qu’il leur faut beaucoup d’efforts pour exprimer ne serait-ce qu’une fraction de la vérité. Dans tout ce que les antéchrists disent, il n’y a pas de fil conducteur, il y a toujours un début mais pas de fin : ils laissent échapper la première moitié d’une phrase, puis ravalent la fin, et ils tâtent constamment le terrain, parce qu’ils ne veulent pas que tu comprennes ce qu’ils veulent dire, ils veulent que tu le devines. S’ils te le disaient directement, tu te rendrais compte de ce qu’ils disent et tu les percerais à jour, n’est-ce pas ? Ils ne veulent pas que cela se produise. Que veulent-ils ? Ils veulent que tu devines par toi-même, et ils te laissent volontiers croire que ce que tu devines est vrai : dans ce cas, ils ne l’ont pas dit, donc ils ne portent aucune responsabilité. Au-delà de cela, que gagnent-ils lorsque tu leur dis ce que tu supposes avoir compris de leur propos ? Ta supposition correspond exactement à ce qu’ils veulent entendre, et cela leur indique quels sont tes idées et tes points de vue sur la question. À partir de là, ils vont parler de manière sélective, choisir quoi dire et ne pas dire, et comment le dire, puis passeront à l’étape suivante de leur plan. Chaque phrase se termine par un piège, et tandis que tu les écoutes, si tu continues de finir leurs phrases, tu seras complètement tombé dans le piège. N’est-ce pas fatigant pour eux de toujours parler ainsi ? Leur tempérament est malveillant : ils ne se sentent pas fatigués. Pour eux, c’est tout à fait naturel. Pourquoi veulent-ils élaborer ces pièges pour toi ? Parce qu’ils ne peuvent pas voir clairement quels sont tes points de vue et parce qu’ils craignent que tu ne les perces à jour. En même temps qu’ils essaient de t’empêcher de les comprendre, ils essaient de te comprendre. Ils veulent recueillir tes points de vue, tes idées et tes méthodes. S’ils réussissent, alors leurs pièges auront fonctionné. Certains essaient de gagner du temps en disant souvent “euh” et “ha” : ils n’expriment pas un point de vue précis. D’autres le font en disant “genre…” ou “eh bien…”, dissimulant ainsi ce qu’ils pensent vraiment et utilisant cela à la place de ce qu’ils veulent réellement dire. Il y a dans chacune de leurs phrases beaucoup de mots fonctionnels, d’adverbes et de verbes auxiliaires inutiles. Si tu devais enregistrer leurs paroles et les transcrire, tu découvrirais qu’aucune d’elles ne révèle leur point de vue ni leur attitude vis-à-vis du sujet en question. Toutes leurs paroles contiennent des pièges cachés, des tentations et des incitations. Quel est ce tempérament ? (La malveillance.) C’est très malveillant ! Y a-t-il de la tromperie ? Ces pièges, ces tentations et ces incitations qu’ils créent, cela s’appelle de la tromperie. C’est une caractéristique commune des personnes ayant l’essence malveillante des antéchrists. Comment se manifeste cette caractéristique commune ? Ils rapportent les bonnes nouvelles mais pas les mauvaises, ils parlent exclusivement en termes agréables, ils parlent de manière hésitante, ils cachent partiellement ce qu’ils veulent véritablement dire, ils parlent de manière confuse, ils parlent vaguement et leurs paroles comportent des tentations. Toutes ces choses sont des pièges, et toutes sont des vecteurs de tromperie » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). Dieu nous dit que les antéchrists tournent toujours autour du pot quand ils parlent. Ils parlent de façon ambiguë, si bien que leurs interlocuteurs ne sont pas plus avancés. Ils sont toujours en train de tenter et de leurrer les autres, essayant de les attirer dans un piège pour atteindre leurs objectifs et, finalement, éviter toute responsabilité. C’est comme lorsque Satan avait dit à Ève qu’elle ne mourrait pas inévitablement si elle mangeait le fruit. Les paroles de Satan étaient pleines de tentations et d’incitations, ne révélant pas directement ses objectifs, mais incitant les autres à pécher sans en assumer la responsabilité. Comme Dieu l’a révélé : « Dans chaque personne, il y a un tempérament satanique. Son cœur contient les myriades de poisons avec lesquels Satan tente Dieu et séduit l’homme. Parfois, son discours est imprégné de la voix et du ton de Satan, et d’une intention de tenter et de séduire. Les idées et les pensées de l’homme sont remplies des poisons de Satan et émettent sa puanteur. Parfois, les regards ou les actions des hommes portent cette même puanteur de tentation et de séduction » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Choisir le bon chemin est la part la plus importante de la croyance en Dieu). Je faisais la même chose, parlant toujours d’une manière détournée avec les frères et sœurs, tentant et leurrant les autres pour mes propres motivations méprisables. Je ne voulais pas consacrer du temps et de l’énergie à un nouvel arrivant. Je voulais profiter de cette occasion de m’en débarrasser. Mais je ne voulais pas que la superviseuse sache que j’avais catalogué et rejeté un nouvel arrivant. Pour conserver mon image de personne consciencieuse et bienveillante vis-à-vis des nouveaux arrivants, je lui ai suggéré de façon détournée que nous devrions tenir compte des sentiments du nouvel arrivant et faire ce qu’il souhaitait. J’essayais de la pousser à suggérer qu’il soit transféré aux réunions d’Alaina, afin que je puisse atteindre mon objectif. La façon dont je parlais était exactement celle révélée par Dieu : « Si tu devais enregistrer leurs paroles et les transcrire, tu découvrirais qu’aucune d’elles ne révèle leur point de vue ni leur attitude vis-à-vis du sujet en question. Toutes leurs paroles contiennent des pièges cachés, des tentations et des incitations. Quel est ce tempérament ? (La malveillance.) C’est très malveillant ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). Chaque fois que quelque chose se présentait, je n’exprimais que des mises à l’épreuve et des tentations, et pas une seule parole honnête. N’était-ce pas un tempérament malfaisant en action ? Je préférais tourner autour du pot plutôt que de laisser quiconque voir où je voulais vraiment en venir. Je pensais qu’il serait stupide d’exposer mes défauts en laissant échapper ce que je voulais. C’était pour les idiots ! Je pensais que ma manière fourbe de parler était astucieuse, que j’étais ingénieuse, intelligente, que j’avais deux longueurs d’avance sur tout le monde et que c’était une façon de protéger mes intérêts. Être fuyante et sournoise, tel était le principe selon lequel je vivais, et je rejetais ce que Dieu nous dit concernant le fait d’être honnête et transparent en paroles et en actes. J’avais le sentiment que si je vivais de cette façon, je serais perdante. Mon point de vue était depuis longtemps déformé. J’avais adopté les manières de Satan comme norme de comportement et j’étais rusée et fourbe à tout bout de champ. C’était un peu effrayant d’y réfléchir et de m’apercevoir à quel point j’étais sombre et malfaisante. J’ai vu à quel point Satan m’avait corrompue et je me suis rendu compte que j’étais à peine humaine. Je parlais et j’agissais ainsi dans ma vie quotidienne également. Un jour, je me rappelle avoir vraiment aimé un sac à main de grand couturier acheté par ma tante. Je ne pouvais pas le lui demander directement, mais comme je ne voulais pas dépenser beaucoup d’argent pour en acheter un pour moi-même, je lui ai dit d’un ton soucieux : « Tu ne vas même pas l’utiliser, quel gâchis ! Tu as déjà un sac de cette marque. Pourquoi as-tu acheté celui-ci ? » Pour ma tante, c’était comme si j’étais pleine de considération et que je ne voulais pas qu’elle gaspille de l’argent pour des choses dont elle n’avait pas besoin. Ce que je voulais réellement dire, toutefois, c’était que puisque ce sac allait rester inutilisé, pourquoi ne me le donnerait-elle pas ? Et bien sûr, elle m’a donné le sac. Par ces quelques paroles succinctes, je l’ai amenée à « m’offrir » le sac. J’étais toujours ainsi, ne disant pas directement ce que je voulais mais persuadant les gens de me le donner d’eux-mêmes. En repensant à toutes ces choses, je me suis demandé comment j’avais pu être aussi fourbe. J’aurais aimé pouvoir remonter le temps et retirer les choses écœurantes que j’avais dites. À ce moment-là, je me suis rendu compte que la façon dont les antéchrists parlaient et agissaient, ainsi que leur tempérament malfaisant, tel qu’exposé par Dieu, étaient monnaie courante chez moi. J’étais comme cela depuis des années et sans même m’en rendre compte, j’adoptais cette façon fourbe de m’exprimer. Mon tempérament corrompu était un problème majeur. Il deviendrait extrêmement dangereux si je ne m’en occupais pas et ne changeais pas.

J’ai lu ces paroles de Dieu : « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il abhorre et déteste véritablement les gens fourbes. L’aversion de Dieu pour les gens fourbes est une aversion pour leur façon de faire les choses, leurs tempéraments, leurs intentions et leurs méthodes de tromperie : toutes ces choses déplaisent à Dieu. Quand les personnes fourbes sont capables d’accepter la vérité, d’admettre leurs tempéraments fourbes, et sont disposées à accepter le salut de Dieu, alors elles aussi ont l’espoir d’être sauvées : car Dieu traite tous les hommes de la même manière, comme le fait la vérité. Et donc, si nous voulons devenir des gens qui plaisent à Dieu, la première chose que nous devons faire est de changer nos principes de comportement. Nous ne pouvons plus vivre selon les philosophies sataniques, nous ne pouvons plus nous reposer sur les mensonges et la ruse. Nous devons rejeter tous nos mensonges et devenir des gens honnêtes. Alors la vision que Dieu a de nous changera. Auparavant, les gens comptaient toujours sur les mensonges, les faux-semblants et la tromperie en vivant parmi les autres et utilisaient des philosophies sataniques qui étaient la base de leur existence, de leur vie et le fondement de leur comportement. C’était quelque chose que Dieu détestait. Parmi les non-croyants, si tu parles franchement, que tu dis la vérité et que tu es une personne honnête, alors tu seras calomnié, jugé et abandonné. De ce fait, tu suis les tendances du monde et tu vis selon des philosophies sataniques : tu deviens de plus en plus habile à mentir et de plus en plus fourbe. Tu apprends également à utiliser des moyens insidieux pour atteindre tes objectifs et pour te protéger. Tu es alors de plus en plus prospère dans le monde de Satan et, par conséquent, tu tombes de plus en plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en sortir. Dans la maison de Dieu, les choses sont exactement le contraire. Plus tu mens et joues à des jeux fourbes, plus les élus de Dieu se dégoûteront de toi et t’abandonneront. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et te faire passer pour ce que tu n’es pas, alors tu es très susceptible d’être révélé et éliminé. C’est parce que Dieu déteste les gens fourbes. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens fourbes seront finalement abandonnés et éliminés. Tout cela est prédéterminé par Dieu. Seules les personnes honnêtes peuvent avoir leur part dans le royaume des cieux. Si tu ne t’efforces pas d’être une personne honnête, et que tu n’expérimentes pas et ne pratiques pas dans la direction de la poursuite de la vérité, si tu n’exposes pas ta propre laideur et ne te mets pas à nu, alors tu ne pourras jamais recevoir l’œuvre du Saint-Esprit ni gagner l’approbation de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Ces paroles de Dieu m’ont appris qu’Il aime les gens honnêtes et qu’Il est dégoûté par ceux qui sont fourbes. Seules les personnes honnêtes peuvent obtenir Son salut, tandis que les gens fourbes seront exposés et éliminés. Parmi les gens que j’ai vus renvoyés et éliminés de l’Église au cours de mes années de foi, il y avait ceux qui étaient constamment superficiels et engagés dans la tromperie dans leur devoir et ceux qui, pour le prestige et le statut, se cachaient derrière une fausse façade ou encore induisaient les gens en erreur par divers stratagèmes et manigances. Mais Dieu voit toutes choses, et Il arrange les circonstances pour exposer et éliminer chacun d’entre eux. Les gens fourbes ne trouvent vraiment pas de place dans la maison de Dieu. En repensant à l’époque où j’abreuvais et cultivais de nouveaux croyants, la façon dont je me comportais était pleine de déviations et de problèmes, mais je ne me concentrais pas sur la recherche de la vérité pour y faire face. J’étais toujours sournoise et fourbe, trouvant des raisons et des excuses pour couvrir ma corruption et mes insuffisances, et par conséquent, les nouveaux arrivants n’étaient pas cultivés. Si les choses continuaient ainsi, moi aussi je serais détestée, abandonnée et éliminée par Dieu. En regardant les frères et sœurs simples et honnêtes autour de moi, je pouvais voir qu’il y avait beaucoup de choses qu’ils ne comprenaient pas dans leurs devoirs ou encore qu’il y avait des erreurs et des oublis, mais ils ne se dérobaient pas devant leurs responsabilités. Afin de comprendre la vérité, de saisir les principes et d’accomplir leurs devoirs à la satisfaction de Dieu, ils étaient capables de mettre de côté leur orgueil personnel, d’être simples et ouverts, d’avouer leurs défauts et leurs insuffisances et d’aller se renseigner auprès des autres. On pouvait voir clairement que Dieu les éclairait et les guidait. Même s’ils étaient de calibre moyen ou encore, parfois, un peu stupides, Dieu les guidait toujours, les aidait à apprendre progressivement les principes de vérité et à s’améliorer dans leurs devoirs. Cela m’a fait prendre conscience que Dieu bénit ceux qui sont simples et honnêtes. C’est Sa justice. Comprenant cela, je me suis rendu compte que dire la vérité et être honnête pouvait signifier que les gens verraient qui je suis vraiment, mais ce n’est pas une mauvaise chose. C’est peut-être un peu embarrassant sur le moment, mais se comporter de cette manière est ouvert et honnête, et cela plaît à Dieu. De plus, tandis que j’exposerais peut-être mes propres problèmes en étant simple et ouverte, mes frères et sœurs ne me mépriseraient jamais pour cela. Ils m’aideraient à apporter des corrections et me guideraient dans les principes. Et une telle pratique ne serait pas préjudiciable à mon devoir. L’Évangile du Règne de Dieu se répand maintenant très rapidement et il nécessite l’aide de beaucoup de nouveaux croyants. Mais je n’avais cultivé pratiquement aucuns nouveaux croyants. Cela n’entravait-il pas et ne perturbait-il pas le travail de l’Église ? J’avais résisté à Dieu ! Dieu dit : « Plus tu mens et joues à des jeux fourbes, plus les élus de Dieu se dégoûteront de toi et t’abandonneront. Si tu refuses de te repentir et que tu t’accroches toujours aux philosophies et à la logique sataniques, que tu recours à des complots et à des stratagèmes élaborés pour te déguiser et te faire passer pour ce que tu n’es pas, alors tu es très susceptible d’être révélé et éliminé. C’est parce que Dieu déteste les gens fourbes. Seuls les gens honnêtes peuvent prospérer dans la maison de Dieu, et les gens fourbes seront finalement abandonnés et éliminés. Tout cela est prédéterminé par Dieu. » Les paroles de Dieu sont très claires. Quel que soit le chemin que quelqu’un choisit et quel que soit le type de personne qu’il cherche à être, cela a une incidence directe sur son résultat et sur son destin. J’ai pensé qu’à de nombreuses reprises, j’avais simplement traversé des situations sans chercher la vérité et sans réfléchir pour mieux me connaître. Je vivais selon ma nature satanique. Je n’étais même pas entrée dans la vérité la plus fondamentale, le fait d’être honnête ou de réaliser des changements dans mon tempérament-vie. J’étais restée une personne fourbe qui appartenait à Satan. Comment pouvais-je espérer être sauvée ? Ce n’est qu’en pratiquant le fait d’être une personne honnête que je serais sur le bon chemin.

Plus tard, j’ai continué à chercher, et grâce à la lecture des paroles de Dieu, mon chemin vers la pratique de l’honnêteté est devenu un peu plus clair. Les paroles de Dieu disent : « Quand les gens s’engagent dans la tromperie, de quelles intentions cela vient-il ? Quel but essaient-ils d’atteindre ? Sans exception, c’est pour atteindre réputation, gain et statut. En un mot, c’est pour leurs propres intérêts. Et qu’est-ce qui est à la racine de la poursuite des intérêts personnels ? C’est que les gens considèrent leurs propres intérêts comme plus importants que tout le reste. Ils s’engagent dans la tromperie pour que cela leur profite à eux-mêmes, et leur tempérament fourbe est ainsi révélé. Comment ce problème devrait-il être résolu ? Vous devez d’abord discerner et savoir ce que sont les intérêts, ce qu’ils apportent exactement aux gens et quelles sont les conséquences de leur poursuite. Si vous ne pouvez pas comprendre cela, alors y renoncer sera plus facile à dire qu’à faire. Si les gens ne comprennent pas la vérité, alors rien n’est plus difficile pour eux que d’abandonner leurs propres intérêts. C’est parce que leurs philosophies de vie sont : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” et “L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture”. De toute évidence, ils vivent pour leurs propres intérêts. Les gens pensent que sans leurs propres intérêts, s’ils devaient perdre leurs intérêts, ils ne pourraient pas survivre. C’est comme si leur survie était inséparable de leurs propres intérêts, donc la plupart des gens sont aveugles à tout sauf à leurs propres intérêts. Ils considèrent leurs propres intérêts comme supérieurs à toute autre chose, ils vivent pour leurs propres intérêts, et les amener à renoncer à leurs propres intérêts revient à leur demander de renoncer à leur propre vie. Alors, que faire dans de telles circonstances ? Les gens doivent accepter la vérité. Ce n’est que lorsqu’ils comprennent la vérité qu’ils peuvent percevoir l’essence de leurs propres intérêts. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent apprendre à y renoncer et à se rebeller contre eux, et être capables de supporter la douleur du renoncement à ce qu’ils aiment tant. Et quand tu pourras faire cela et abandonner tes propres intérêts, tu te sentiras plus serein et plus en paix dans ton cœur et, en faisant cela, tu auras vaincu la chair. Si tu t’accroches à tes intérêts et refuses d’y renoncer, et si tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité, dans ton cœur, tu te diras peut-être : “Quel mal y a-t-il à essayer que cela me profite à moi-même et à refuser de subir la moindre perte ? Dieu ne m’a pas puni, et que peuvent me faire les gens ?” Personne ne peut rien te faire, mais avec une telle foi en Dieu, tu ne parviendras finalement pas à gagner la vérité et la vie. Ce sera une énorme perte pour toi. Tu ne pourras pas atteindre le salut. Existe-t-il un plus grand regret ? Voilà ce que donne finalement la poursuite de tes propres intérêts. Si les gens ne poursuivent que la réputation, le gain et le statut – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie et, finalement, ce sont eux qui subiront une perte. Dieu sauve ceux qui poursuivent la vérité. Si tu n’acceptes pas la vérité et que tu es incapable de réfléchir à ton propre tempérament corrompu et de le connaître, alors tu ne te repentiras pas vraiment et tu n’auras aucune entrée dans la vie. Accepter la vérité et te connaître toi-même, voilà le chemin pour grandir dans la vie et pour atteindre le salut, c’est la possibilité pour toi de venir devant Dieu afin d’accepter Son examen, Son jugement et Son châtiment, et de gagner la vérité et la vie. Si tu renonces à poursuivre la vérité au profit de la poursuite de la réputation, du gain, du statut et de tes propres intérêts, cela équivaut à renoncer à la possibilité d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu et d’atteindre le salut. Tu choisis la réputation, le gain, le statut et tes propres intérêts, mais ce que tu abandonnes, c’est la vérité, et ce que tu perds, c’est la vie et la chance d’être sauvé. Qu’est-ce qui compte le plus ? Si tu choisis tes propres intérêts et abandonnes la vérité, n’est-ce pas stupide ? Pour le dire en termes vernaculaires, c’est subir une grande perte pour un petit avantage. Réputation, gain, statut, argent et intérêts : tout cela est temporaire, éphémère, alors que la vérité et la vie sont éternelles et immuables. Si les gens résolvent les tempéraments corrompus qui leur font poursuivre la réputation, le gain et le statut, alors ils ont l’espoir d’atteindre le salut. En outre, les vérités que les gens gagnent sont éternelles : ni Satan ni personne d’autre ne peut enlever ces vérités aux gens. Tu renonces à tes intérêts, mais ce que tu gagnes, ce sont la vérité et le salut. Ces résultats sont les tiens et tu les gagnes pour toi-même. Si les gens choisissent de pratiquer la vérité, alors, même s’ils ont perdu leurs intérêts, ils gagnent le salut de Dieu et la vie éternelle. Ces gens-là sont les plus intelligents. Si les gens renoncent à la vérité au profit de leurs propres intérêts, alors ils perdent la vie et le salut de Dieu. Ces gens-là sont les plus stupides. Ce qu’une personne choisit, ses intérêts ou la vérité, est incroyablement révélateur. Ceux qui aiment la vérité choisiront la vérité. Ils choisiront de se soumettre à Dieu et de Le suivre. Ils préfèreraient abandonner leurs propres intérêts pour poursuivre la vérité. Peu importe combien ils vont devoir souffrir, ils sont déterminés à tenir ferme dans leur témoignage pour satisfaire Dieu. Voilà le chemin fondamental pour pratiquer la vérité et entrer dans la réalité vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). « Il y a souvent des intentions derrière les mensonges des gens, mais certains mensonges n’ont aucune intention derrière eux et ne sont pas délibérément planifiés. Au lieu de cela, ils sortent naturellement. De tels mensonges sont faciles à résoudre : ce sont les mensonges avec des intentions derrière eux qui sont difficiles à résoudre. C’est parce que ces intentions viennent de la nature de la personne et représentent la ruse de Satan, et ce sont des intentions que les gens choisissent intentionnellement. Si quelqu’un n’aime pas la vérité, il ne pourra pas se rebeller contre la chair : il doit donc prier Dieu et se fier à Lui, et chercher la vérité pour résoudre le problème. Mais mentir ne peut pas être complètement résolu d’un coup. Il y aura des rechutes occasionnelles, voire des rechutes multiples. C’est une situation normale, et tant que tu résous tous les mensonges que tu racontes et que tu continues à le faire, un jour viendra où tu les auras tous résolus. La résolution du mensonge est une guerre prolongée : quand un mensonge est exprimé réfléchis sur toi-même, puis prie Dieu. Quand tu en dis un autre, réfléchis sur toi-même et prie Dieu à nouveau. Plus tu prieras Dieu, plus tu haïras ton tempérament corrompu et plus tu auras envie de pratiquer la vérité et de la vivre. Ainsi, tu auras la force d’abandonner les mensonges. Au bout d’un certain temps d’expérience et de pratique, tu pourras voir que tes mensonges sont devenus bien plus rares, que tu vis avec beaucoup plus de facilité et que tu n’as plus besoin de mentir ni de dissimuler tes mensonges. Bien que tu ne parles peut-être pas beaucoup au quotidien, chaque phrase viendra du cœur et sera vraie, avec très peu de mensonges. Comment te sentiras-tu en vivant ainsi ? Est-ce que ce ne sera pas libérateur ? Ton tempérament corrompu ne te contraindra pas, tu ne seras pas lié par lui et tu commenceras au moins à voir les résultats de ton honnêteté. Bien sûr, lorsque tu rencontres des circonstances particulières, tu peux parfois laisser échapper un petit mensonge. Il peut arriver que tu rencontres un danger ou des problèmes quelconques, ou que tu veuilles préserver ta sécurité, et il est alors impossible d’éviter de mentir. Encore faut-il y réfléchir, le comprendre et résoudre le problème. Tu dois prier Dieu et dire : “Il y a encore des mensonges et des tromperies en moi. Que Dieu me sauve une fois pour toutes de mon tempérament corrompu.” Quand on exerce intentionnellement la sagesse, cela ne compte pas comme une révélation de corruption. C’est ce qu’il faut vivre pour être une personne honnête. De cette façon, tes mensonges deviendront de moins en moins nombreux. Aujourd’hui tu dis dix mensonges, demain tu en diras peut-être neuf, après-demain tu en diras huit. Plus tard, tu n’en diras que deux ou trois. Tu diras de plus en plus la vérité, et en pratiquant l’honnêteté, tu te rapprocheras toujours plus des intentions de Dieu, de Ses exigences et de Ses normes : et comme ce sera bon ! Pour pratiquer l’honnêteté, tu dois avoir un chemin et un objectif. Résous d’abord le problème des mensonges. Tu dois connaître l’essence de ces mensonges. Tu dois aussi disséquer les intentions et les motifs qui te poussent à dire ces mensonges, la raison pour laquelle tu es possédé par de telles intentions et quelle en est l’essence. Lorsque tu auras clarifié toutes ces questions, tu auras bien compris le problème du mensonge et quand il t’arrivera quelque chose, tu auras des principes de pratique. Si tu continues avec une telle pratique et une telle expérience, alors tu constateras sûrement des résultats. Un jour, tu diras : “C’est facile d’être honnête. Être fourbe est vraiment fatigant ! Je ne veux plus être une personne fourbe, devant toujours chercher des mensonges à dire et un moyen de dissimuler mes mensonges. C’est comme être une personne atteinte d’une maladie mentale, parler de manière contradictoire : quelqu’un qui ne mérite pas d’être appelé ‘humain’ ! Ce genre de vie est vraiment fatigante et je ne veux plus vivre ainsi !” À ce stade, tu auras l’espoir d’être vraiment honnête et cela prouvera que tu as commencé à faire des progrès dans le but de devenir une personne honnête. C’est une percée. Bien sûr, il se peut que certains d’entre vous, quand vous commencerez à pratiquer, soient mortifiés en prononçant des paroles honnêtes et en se mettant à nu. Votre visage deviendra rouge, vous aurez honte et vous aurez peur du rire des autres. Que devez-vous faire, alors ? Là encore, vous devez prier Dieu et Lui demander de vous donner de la force. Tu dis : “Ô Dieu, je veux être une personne honnête, mais j’ai peur que les gens se moquent de moi si je dis la vérité. Je Te demande de me sauver de la servitude de mon tempérament satanique : laisse-moi vivre selon Tes paroles et être libéré.” Quand tu prieras comme cela, il y aura toujours plus de clarté dans ton cœur et tu te diras : “C’est bon de mettre cela en pratique. Aujourd’hui, j’ai pratiqué la vérité. Finalement, pour une fois j’ai été une personne honnête.” Pendant que tu prieras ainsi, Dieu t’éclairera. Il œuvrera dans ton cœur et Il te touchera, te permettant d’apprécier ce que cela fait d’être une personne honnête. C’est ainsi que la vérité doit être mise en pratique. Au tout début, tu n’auras pas de chemin, mais en cherchant la vérité, tu trouveras un chemin. Lorsque les gens commencent à chercher la vérité, ils n’ont pas nécessairement la foi. Ne pas avoir de chemin est difficile pour les gens, mais une fois qu’ils comprennent la vérité et ont un chemin de pratique, leur cœur y trouve du plaisir. S’ils sont capables de pratiquer la vérité et d’agir selon les principes, leur cœur trouvera du réconfort et ils gagneront la liberté et la libération » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Dans ces paroles de Dieu, j’ai trouvé les principes de la pratique pour faire face aux mensonges et à la fourberie. Tout d’abord, nous devons abandonner nos intérêts personnels. Cet aspect de la pratique est particulièrement important. Le but du mensonge est de protéger vos intérêts et d’atteindre vos objectifs, et lorsque tel est le but, vous recourez au mensonge et à la tromperie. Il est donc essentiel de commencer par abandonner les intérêts personnels. Cela permet de résoudre le problème de la fourberie dans le cœur. Il est également important de réfléchir fréquemment sur nous-mêmes, en permettant à Dieu d’examiner chacune de nos paroles et chacun de nos actes. Lorsque nous nous retrouvons à vouloir parler ou agir de façon fourbe, nous devons nous demander ce que nous essayons de réaliser. Si nous prenons conscience que nous nourrissons des intentions fourbes ou que nous révélons un tempérament malfaisant, alors nous devons rapidement nous présenter devant Dieu pour prier et faire volte-face. Nous devons pratiquer consciemment l’honnêteté et apprendre à nous ouvrir à nos frères et sœurs, en exposant nos pensées, nos points de vue, notre corruption et nos défauts et en cherchant la vérité pour les résoudre. C’est la seule façon de purifier progressivement un tempérament fourbe, malfaisant et satanique. Ayant pris conscience de cela, j’ai contacté ma superviseuse, je lui ai confié mes motivations méprisables quand je lui avais parlé et je lui ai présenté mes excuses. Non seulement elle ne m’a pas rejetée, mais elle aussi s’est ouverte et nous avons fait ensemble le point sur les lacunes dans nos devoirs. Pratiquer ainsi m’a fait me sentir sereine. J’ai eu le sentiment de ne plus vivre dans l’ombre, et cela m’a apporté une tranquillité d’esprit.

Je ne suis pas entièrement libérée de mon tempérament fourbe, malfaisant et corrompu, mais j’ai la foi et la volonté d’être une personne honnête qui plaît à Dieu et de me concentrer sur le fait d’être honnête et ouverte à l’examen de Dieu dans chaque chose que je dis et fais dans la vie.

Précédent: 2. Le chemin vers le royaume de Dieu n’est pas toujours lisse

Suivant: 4. Les conséquences de l’absence de travail concret

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Contactez-nous par WhatsApp