69. Comment je suis devenue une fausse dirigeante

Par Sonia, Corée du Sud

Fin 2019, j’ai été chargée du travail vidéo pour l’Église. Je me sentais très stressée parce que cela nécessitait des compétences que je n’avais jamais acquises auparavant. Devant faire face à ce travail qui ne m’était pas familier, je subissais une telle pression que je sentais comme un poids énorme sur ma poitrine. Lorsque j’effectuais le suivi du travail, les chefs de groupe discutaient souvent de questions techniques et je restais assise là, ne comprenant qu’à moitié ce dont ils parlaient. Quand ils n’étaient pas d’accord sur quelque chose, ils me demandaient mon avis et mes suggestions et cela me stressait beaucoup, car je ne comprenais pas quel était le problème. Parfois, je faisais des suggestions en suivant mon instinct, mais elles n’étaient pas retenues. J’avais honte chaque fois que cela se produisait. Comme j’étais dirigeante d’Église, qu’allaient penser de moi les frères et sœurs si je ne pouvais pas discerner ces problèmes ni suggérer des moyens de les résoudre ? Après que ce genre de chose s’est produit à plusieurs reprises, je n’ai plus voulu participer aux discussions de travail. J’ai pensé : « Je ne comprends pas vraiment ce genre de problèmes techniques, et il est trop tard pour apprendre maintenant. Ce sont eux qui font les vidéos, donc je vais les laisser faire l’effort de discuter de cette partie du travail. Je ne peux pas les guider dans ce domaine, mais je peux les aider davantage dans leur entrée dans la vie. Si leurs états sont normaux et qu’ils peuvent gérer les aspects techniques, n’ai-je pas tout de même mené à bien mon devoir ? De cette façon, je ne me mettrai pas dans l’embarras devant eux. » Avec ces idées en tête, je les ai laissés discuter du travail, mais je n’y ai pas participé.

Au bout d’un moment, j’ai constaté que la production vidéo avançait très lentement, que des problèmes de principe étaient également apparus, et que les frères et sœurs ne travaillaient pas ensemble de manière harmonieuse. Plusieurs sœurs m’ont signalé l’une après l’autre que la responsable du groupe, Sœur Sarah, était autoritaire et obligeait les autres à l’écouter dans certaines discussions de travail, ce qui signifiait que les vidéos devaient être refaites sans cesse. J’ai pensé : « Sarah a un bon calibre. Bien que son tempérament soit un peu arrogant, elle est assez compétente. Il est normal que les gens qui ont un peu de talent soient arrogants, il faut juste que j’échange avec elle. » Je me suis donc inspirée de la parole de Dieu et j’ai échangé avec elle sur la manière de coopérer avec les autres et sur les leçons qu’elle devait en tirer. Sarah a exprimé sa volonté d’accepter mes paroles et de changer. Cependant, peu de temps après, Sœur Elsie est venue me voir et m’a dit qu’elle avait consacré du temps et des efforts à la réalisation d’une vidéo, mais que Sarah y avait jeté un coup d’œil et l’avait entièrement rejetée, ne lui laissant aucune marge de négociation. Elsie était très contrariée et elle m’a demandé comment elle devait faire pour s’en sortir. J’ai pensé : « Y a-t-il vraiment quelque chose qui ne va pas avec la vidéo réalisée par Elsie ou bien Sarah se fie-t-elle à son tempérament arrogant pour gérer les choses ? » J’ai eu envie qu’Elsie me parle de la situation en détails, afin que je puisse savoir exactement quel était le problème, mais je me suis souvenue que je ne maîtrisais pas cette partie du travail. Si elle me le disait et que je ne comprenais pas le problème, que penserait-elle de moi ? « Oublions ça », ai-je pensé, « je vais les laisser discuter de ces questions entre elles. Ça devrait aller si j’échange simplement avec Elsie sur son état et que je lui dis de vivre cela comme si elle était émondée. Si elle peut aborder cette question correctement, cela résoudra son problème de travail avec Sarah. » J’ai donc échangé avec Elsie, lui disant d’accepter les conseils des autres, de ne pas être contrainte par l’orgueil, de pratiquer d’abord la vérité et de coopérer de manière proactive avec les autres. Elsie fronçait toujours les sourcils après avoir entendu cela et est partie frustrée. J’étais aussi très contrariée, car je savais que son problème n’était pas vraiment résolu. J’avais envie de voir quel était le problème avec la vidéo d’Elsie, mais j’avais peur de ne pas pouvoir le comprendre et de paraître incompétente. J’ai pensé : « Oublions cela, je vais les laisser parler de ce problème entre elles. » Ensuite, je suis allée échanger avec Sarah pour résoudre son état. J’ai souligné que son tempérament était arrogant, et je lui ai dit qu’elle devait travailler en harmonie avec les autres, qu’ils devaient chacun apprendre des points forts d’autrui, et que même lorsqu’elle avait de bonnes suggestions à faire, elle devait en discuter avec les autres. Sarah m’a promis de se concentrer sur le changement, mais par la suite, elle était toujours très arrogante et elle estimait toujours que ses opinions étaient meilleures que celles des autres. Elle avait le sentiment qu’elle était compétente et expérimentée et que les autres lui étaient inférieurs, et elle voulait toujours avoir le dernier mot quand elle travaillait avec eux. Si les frères et sœurs s’entendaient sur un plan de production différent de ce qu’elle souhaitait, elle le rejetait et exigeait qu’il soit refait selon ses exigences. Si les autres estimaient que son plan n’était pas adapté et offraient des conseils, elle ne l’acceptait jamais et rejetait leurs conseils, les considérant comme inutiles. Les frères et sœurs ne pouvaient pas échanger avec elle et devaient souvent refaire leur travail. Leurs états, à tous, empiraient de plus en plus, et ils vivaient dans la négativité. Voyant que Sarah était arrogante et suffisante, qu’elle ne connaissait pas d’autre loi que la sienne et qu’elle compromettait gravement l’avancement du travail, j’étais très déstabilisée, mais je ne pouvais pas comprendre ces problèmes techniques. À l’époque, j’avais le vague sentiment que Sarah n’acceptait pas la vérité, qu’elle ne s’était pas repentie, qu’elle n’avait pas changé et qu’elle n’était peut-être plus apte à accomplir ce devoir. Mais ensuite, je pensais qu’elle était meilleure que les autres dans ce domaine et je me demandais si quelqu’un d’autre pourrait reprendre le travail dans le cas où elle serait renvoyée. J’éprouvais un sentiment d’incertitude et j’avais envie de le signaler aux dirigeants de niveau supérieur, mais je craignais qu’ils m’émondent et me renvoient s’ils constataient le gâchis que j’avais fait de notre travail. En proie à une lutte intérieure, j’ai décidé d’échanger à nouveau avec Sarah. Je suis donc allée la voir et je lui ai fait remarquer son tempérament arrogant, je l’ai exposée pour avoir toujours été un tel tyran et pour vouloir toujours avoir le dernier mot, et je lui ai dit qu’elle suivait le chemin d’un antéchrist. Elle ne m’a rien répondu, mais il était clair qu’elle était réfractaire. Après cela, elle a continué à faire les choses à sa manière et souvent, elle se mettait en valeur et rabaissait les autres. La plupart des frères et sœurs se sentaient contraints et ne voulaient plus travailler avec elle. En raison des dérangements et des perturbations qu’elle provoquait, le travail vidéo a été retardé et à la fin, je n’ai eu d’autre choix que de signaler le problème aux dirigeants de niveau supérieur. À l’issue de leur enquête, Sarah a été démise de son poste de chef de groupe et j’ai été renvoyée pour ne pas avoir fait de travail réel ni résolu de vrais problèmes.

Quand j’ai été renvoyée, j’ai seulement admis que mon calibre était faible, que je ne comprenais pas ce domaine de travail et que je ne pouvais pas faire de travail réel. Je n’avais pas de réelle compréhension de mes propres problèmes. Plus tard, lorsque j’ai lu l’échange de Dieu sur le discernement des différentes manifestations des faux dirigeants, j’ai commencé à réfléchir et à comprendre précisément ce que j’avais fait. Dieu Tout-Puissant dit : « Les faux dirigeants sont bons dans le travail superficiel, mais ils ne font jamais de réel travail. Ils ne vont pas inspecter, superviser ou piloter les différentes tâches professionnelles, ni voir ce qui se passe dans les différentes équipes en temps voulu, inspecter la façon dont le travail avance, quels sont les problèmes, si les superviseurs des équipes sont compétents dans leur travail, et la façon dont les frères et sœurs font leurs rapports sur les superviseurs ou les évaluent. Ils ne vérifient pas si quelqu’un est contraint par les dirigeants ou les superviseurs d’équipe, si les bonnes suggestions faites par les gens sont adoptées, si quelqu’un de talentueux ou qui poursuit la vérité est réduit au silence ou exclu, si des personnes candides sont brimées, si des personnes qui exposent et dénoncent les faux dirigeants sont attaquées, font l’objet de représailles, sont éliminées ou exclues, si les dirigeants ou les superviseurs d’équipe sont des personnes malfaisantes, et si quelqu’un est tourmenté. Si les faux dirigeants ne font rien de ce travail concret, ils doivent être démis de leurs fonctions. Supposons, par exemple, que quelqu’un signale à un faux dirigeant l’existence d’un superviseur qui contraint et réduit régulièrement les gens au silence. Le superviseur a fait des erreurs, mais il ne permet pas aux frères et sœurs de faire des suggestions et cherche même des excuses pour se justifier et se défendre, sans jamais reconnaître ses erreurs. Un tel superviseur ne devrait-il pas être rapidement démis de ses fonctions ? Ce sont là des problèmes que les dirigeants devraient régler en temps utile. Certains faux dirigeants ne permettent pas que les superviseurs qu’ils ont nommés soient exposés, quels que soient les problèmes survenus dans leur travail, et ils refusent absolument qu’ils soient signalés à leurs supérieurs – ils disent même aux gens d’apprendre à se soumettre. Si quelqu’un expose les problèmes en question auprès d’un superviseur, ces faux dirigeants-là essaient de les protéger ou de dissimuler les faits, en disant : “C’est un problème lié à l’entrée dans la vie du superviseur. Il est normal qu’il ait un tempérament arrogant – tous ceux qui ont un peu de calibre sont arrogants. Ce n’est pas grave, j’ai simplement besoin d’échanger un peu avec lui.” Puis, lors de l’échange, le superviseur exprime sa position : “J’admets que je suis arrogant. J’admets qu’il m’arrive de me préoccuper de ma vanité, de mon orgueil et de mon statut, et de ne pas accepter les suggestions des autres. Mais les autres ne sont pas bons dans cette profession, ils font souvent des suggestions sans valeur, si bien que ce n’est pas sans raison que je ne les écoute pas.” Les faux dirigeants n’essaient pas de comprendre la situation en profondeur, ils ne s’intéressent pas aux résultats du travail du superviseur, et encore moins à son humanité, à son tempérament et à sa poursuite. Tout ce qu’ils font, c’est minimiser les choses, en disant : “On m’a rapporté cela, alors je garde un œil sur toi. Je te donne une deuxième chance.” Après cette discussion, le superviseur dit qu’il est prêt à se repentir, mais quant à savoir s’il se repent véritablement par la suite, ou s’il ne fait que mentir et tromper, les faux dirigeants n’y prêtent pas attention » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). « Les faux dirigeants accomplissent leur travail de manière incroyablement monotone et superficielle : ils font venir les gens pour discuter, font un peu de travail psychologique, encouragent un peu les gens, et pensent que c’est là un réel travail. C’est superficiel, n’est-ce pas ? Et quel est le problème qui se cache derrière cette superficialité ? N’est-ce pas la naïveté ? Les faux dirigeants sont extrêmement naïfs, et ils considèrent aussi les gens et les choses d’une manière incroyablement naïve. Rien n’est plus difficile à résoudre que les tempéraments corrompus des gens – chassez le naturel, il revient au galop. Les faux dirigeants sont tout à fait incapables de voir clair dans ce problème. Par conséquent, lorsqu’il s’agit de ce genre de superviseurs qui, dans l’Église, causent constamment des perturbations, contraignent et tourmentent sans cesse les gens, les faux dirigeants ne font rien d’autre que de leur parler et de les émonder en quelques mots, et c’est tout. Ils ne s’empressent pas de les démettre de leurs fonctions et de les réaffecter. Cette façon de faire des faux dirigeants cause un tort énorme au travail de l’Église, et conduit souvent à ce que le travail de l’Église soit retardé, dégradé et empêché de progresser normalement, sans heurts et avec efficacité, à cause des perturbations de certaines personnes malfaisantes – c’est la funeste conséquence du fait que les faux dirigeants agissent selon leurs sentiments, en violation des vérités-principes, et en recourant aux mauvaises personnes. En apparence, les faux dirigeants ne commettent pas délibérément ces innombrables maux ou ne font pas les choses à leur manière et n’établissent pas leurs propres royaumes indépendants, comme le font les antéchrists. Mais les faux dirigeants ne sont pas capables de résoudre rapidement les divers problèmes qui surviennent dans le travail de l’Église, et lorsque des problèmes se présentent avec les superviseurs des diverses équipes, et lorsque ces superviseurs sont incapables d’assumer leur travail, les faux dirigeants ne sont pas capables de changer rapidement leurs devoirs ou de les démettre de leurs fonctions, ce qui porte sérieusement préjudice au travail de l’Église. Et tout cela est causé par le manquement au devoir des faux dirigeants » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). Quand j’ai lu ces paroles de Dieu, j’ai été particulièrement triste et j’ai eu le cœur brisé. J’avais le sentiment que le faux dirigeant que Dieu décrivait, c’était moi. Dieu révèle que les faux dirigeants ne font pas de travail concret, qu’ils n’inspectent, ne supervisent et ne dirigent jamais le travail, et qu’ils n’essaient jamais de comprendre les problèmes réels par eux-mêmes ni de suivre des travaux spécifiques. Lorsque quelqu’un signale un problème concernant un superviseur, ils ne font jamais d’enquête approfondie ni ne discernent l’essence du superviseur et les effets de son travail. Ils se contentent d’échanger avec lui et de procéder à un petit travail idéologique, et pensent que cela résoudra le problème. Cela signifie qu’ils ne transfèrent pas rapidement les superviseurs inappropriés, ce qui nuit gravement au travail. Mon comportement était précisément ce que Dieu révélait. Je m’étais rarement impliquée dans le travail, je ne m’étais pas souvent renseignée sur la façon dont il progressait et je n’avais pas souvent donné des conseils. Je savais que la production vidéo était lente et des gens avaient rapporté que Sarah était arrogante, qu’elle insistait pour avoir ce qu’elle voulait et que cela affectait le travail et pourtant, tout ce que j’avais fait, c’était d’échanger sur son état. Je n’avais pas enquêté sur les différends qu’ils avaient eus au sujet du processus de production vidéo ni sur la source du problème, je leur avais seulement dit qu’ils devaient connaître leurs tempéraments corrompus et en tirer des leçons. Je considérais l’échange et le travail idéologique comme un moyen de résoudre des problèmes et de faire un travail réel et je n’avais pas posé de questions sur les vrais problèmes qui entravaient la progression du travail, ni ne les avais résolus. Je n’avais pas transféré ni géré la cheffe de groupe qui perturbait et dérangeait les choses, je l’avais laissé continuer à entraver le travail vidéo. N’étais-je pas la fausse dirigeante révélée dans la parole de Dieu ? Pendant ce temps, plus d’une personne m’avait dit qu’elle était contrainte par Sarah. Toutes les vidéos devaient être approuvées par elle et si d’autres prenaient des décisions sans elle, elle les rejetait. Quel que soit le sujet dont ils discutaient, les frères et sœurs devaient attendre sa contribution, ce qui retardait grandement les travaux. En fait, elle détenait déjà le pouvoir dans le groupe et avait le dernier mot. Les autres signalaient constamment des problèmes avec elle, mais comme j’étais aveugle et ignorante et que j’avais rarement une compréhension approfondie du travail, je ne considérais que la surface de ces problèmes et je ne pouvais discerner les problèmes très graves de Sarah. Je pensais toujours qu’elle était compétente, mais que son tempérament était juste un peu arrogant et qu’avec un peu d’échange, elle pouvait réfléchir sur elle-même et acquérir une certaine connaissance d’elle-même. Ne pouvant voir clairement la nature de ce qu’elle faisait, j’avais beau échanger, je ne faisais que débiter des formules et des doctrines et je ne résolvais pas du tout le problème réel. En conséquence, pendant six mois, de nombreuses personnes ont été contraintes par elle, se sont senties négatives et faibles, la production a été inefficace et le travail vidéo a été gravement entravé et perturbé. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai vu clairement qu’un préjudice considérable avait été causé au travail parce que je n’avais pas fait de travail réel ni transféré à temps la cheffe de groupe inappropriée. J’étais véritablement une fausse dirigeante. Au début, je pensais que j’avais échoué dans mon travail simplement parce que mon calibre était médiocre et que je ne comprenais pas ce domaine de travail. Ce n’est qu’après m’être confrontée à la parole de Dieu que j’ai compris que je n’avais même pas essayé de comprendre les problèmes par moi-même ni de résoudre les problèmes réels. Ce n’était pas seulement une question de mauvais calibre, c’était le fait que je n’effectuais pas de travail concret.

J’ai continué à réfléchir sur moi-même : « Pourquoi suis-je réticente à en apprendre davantage sur ce travail ? » En me rappelant certaines de mes pensées et conduites du passé, ce n’est qu’alors que je me suis aperçue qu’au fond de moi, j’avais toujours eu une vision fallacieuse. Comme je sentais que je ne comprenais pas ce domaine de travail, je voulais éviter les questions qui s’y rapportaient et je ne voulais pas enquêter dessus ni l’étudier. Je craignais, si je discutais de ces problèmes avec des gens qui les comprenaient, de leur révéler à quel point j’étais ignorante. Donc, même si le travail était une chose dont j’étais censée assumer la responsabilité, je voulais quand même l’ignorer. Plus tard, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « La principale caractéristique du travail des faux dirigeants est qu’ils bavardent sur la doctrine et répètent des slogans. Ayant donné leurs instructions, ils s’en lavent les mains tout simplement. Ils ne posent aucune question sur le développement ultérieur du travail ; ils ne demandent pas si des problèmes, des déviances ou des difficultés ont surgi. Ils considèrent leur tâche comme terminée aussitôt qu’ils ont assigné le travail. En réalité, en tant que dirigeant, après avoir organisé le travail, tu dois assurer le suivi de l’avancement du travail. Même si tu n’es pas familier de ce domaine de travail, même si tu n’y connais rien, tu peux trouver un moyen de faire ton travail. Tu peux trouver quelqu’un qui saisit véritablement le travail, qui comprend la profession en question, pour que cette personne procède à des vérifications et fasse des suggestions. Tu peux identifier les principes appropriés à partir de ses suggestions, et ainsi tu seras capable d’assurer le suivi du travail. Que tu sois familiarisé ou non avec la profession en question, que tu la comprennes ou non, tu dois, à tout le moins, présider aux travaux, en assurer le suivi, et sans cesse te renseigner et poser des questions quant à son avancement. Tu dois entretenir la maîtrise de ces choses : c’est ta responsabilité, cela fait partie de ton travail. Ne pas assurer le suivi du travail, ne rien faire de plus une fois qu’il a été assigné, s’en laver les mains, voilà la manière dont les faux dirigeants font les choses. Ne pas assurer le suivi du travail ou ne pas donner d’instructions concernant ce travail, ne pas se renseigner sur les problèmes qui se posent ou ne pas les résoudre, et ne pas se faire une idée des progrès ou de l’efficacité du travail – tout cela aussi est la manifestation des faux dirigeants » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). D’après la parole de Dieu, j’ai compris que ne pas suivre des travaux spécifiques au motif que je ne comprenais pas ces domaines et ne pas résoudre les problèmes réels qui existaient dans le travail étaient la manifestation d’une fausse dirigeante irresponsable qui se dérobait à ses obligations. En tant que dirigeant, on doit au minimum superviser et suivre le travail, se renseigner sur son avancement, trouver les problèmes qui s’y présentent et les résoudre. Même si l’on ne comprend pas bien un domaine, on peut demander à ceux qui le comprennent de procéder à des vérifications et de formuler des suggestions, et travailler avec eux pour combler ses lacunes. De cette façon, on peut toujours faire du bon travail. Mais j’avais essayé d’éviter tout travail technique et je n’avais pas participé à des travaux spécifiques au motif que je ne les comprenais pas. J’avais agi ainsi pour dissimuler mes lacunes et mes carences, pour maintenir mon image et mon statut, et parce que je craignais d’être méprisée par mes frères et sœurs si je n’étais pas capable de les guider. Lorsqu’il y avait des problèmes de production, lorsque les frères et sœurs n’étaient pas d’accord sur quelque chose, qu’ils ne pouvaient pas coopérer et que les progrès ralentissaient, plutôt que de résoudre les problèmes, j’adoptais une approche non interventionniste. N’étais-je pas précisément la fausse dirigeante révélée par la parole de Dieu ? En fait, tout le travail de l’Église implique les vérités-principes, donc il ne suffit pas de maîtriser des connaissances spécialisées pour bien faire un travail. En tant que dirigeant, même si l’on ne comprend pas un domaine dans le travail, on doit connaître les vérités-principes pertinents afin de pouvoir le guider et le vérifier. Certains dirigeants ne comprennent pas un domaine de travail au début, mais ils l’étudient avec acharnement et maîtrisent les vérités-principes pertinents, après quoi ils peuvent véritablement guider et vérifier le travail, et le travail ne cesse de s’améliorer. Je me suis demandé : « J’ai toujours dit que je ne comprenais pas ce domaine de travail, mais ai-je déjà essayé de l’étudier ? Ai-je fait des efforts ou payé un prix ? Quand je ne savais pas vérifier les choses, est-ce que je cherchais les vérités-principes ? » Je n’avais fait aucune de ces choses. J’étais instable dans mon devoir, je n’avais pas cherché à progresser, et quand je ne comprenais pas les choses, je n’avais pas cherché à apprendre des autres, encore moins à chercher les vérités-principes. J’avais utilisé ma méconnaissance de ce domaine de travail comme excuse pour protéger mon nom et mon statut, ce qui signifiait que de nombreux problèmes et difficultés réels qui survenaient pendant que les autres exécutaient leurs devoirs ne pouvaient être résolus rapidement, ce qui avait sérieusement affecté les résultats du travail vidéo. C’étaient les conséquences du fait que je répétais bêtement des slogans, que je n’effectuais pas de travail réel et que je ne résolvais pas de problèmes réels.

Par la suite, j’ai aussi lu ceci dans la parole de Dieu : « Quand Dieu demande aux gens de mettre de côté la gloire, le gain et le statut, ce n’est pas parce qu’Il les prive du droit de choisir : c’est plutôt parce que, tout en poursuivant la gloire, le gain et le statut, les gens perturbent et dérangent le travail de l’Église et l’entrée dans la vie des élus de Dieu, et ils peuvent même avoir une influence sur le fait que davantage de personnes mangent et boivent les paroles de Dieu et comprennent la vérité, obtenant ainsi le salut de Dieu. C’est un fait incontestable. Quand les gens poursuivent leur propre gloire, gain et statut, il est certain qu’ils ne poursuivront pas la vérité et ne mèneront pas à bien sincèrement leur devoir. Ils ne parleront et n’agiront que pour la gloire, le gain et le statut, et tout le travail qu’ils feront, sans aucune exception, sera fait avec le souci de ces choses. Se comporter et agir de cette manière est évidemment emprunter le chemin des antéchrists ; cela interrompt et perturbe l’œuvre de Dieu, et toutes les diverses conséquences de ce comportement entravent la diffusion de l’Évangile du Règne et la mise en œuvre de la volonté de Dieu au sein de l’Église. On peut donc dire avec certitude que le chemin emprunté par ceux qui poursuivent la gloire, le gain et le statut est le chemin de la résistance contre Dieu. C’est une résistance intentionnelle contre Lui, une position radicalement opposée à Lui, c’est coopérer avec Satan dans la résistance et l’opposition à Lui. Telle est la nature de la poursuite de la gloire, du gain et du statut par les gens. Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intérêts personnels comme la gloire, le gain et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un exutoire pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rôle négatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des élus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de déranger et de nuire : ils ont un effet défavorable et négatif » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). En méditant ces paroles de Dieu, j’ai vu que tout ce que je faisais dans mon devoir était de maintenir mon image et mon statut et que je n’avais pas du tout protégé le travail de l’Église, ce qui lui avait causé du tort. J’avais agi en tant que servante de Satan, perturbant et entravant le travail de l’Église. Parce que je craignais que les autres me méprisent si je ne comprenais pas un domaine de travail, je n’avais pas participé aux discussions sur le travail, ni suivi des travaux spécifiques. Quand j’avais vu que la cheffe de groupe ne suivait que sa propre loi et perturbait le travail, et que je ne pouvais pas résoudre ce problème, j’avais eu peur que les dirigeants de niveau supérieur découvrent que je ne pouvais pas faire de travail concret et me renvoient, alors je n’avais pas signalé cela en amont ni cherché de solution, et j’avais simplement regardé le travail de l’Église en souffrir. Je dissimulais ouvertement les faits, je trompais ceux qui étaient au-dessus et au-dessous de moi, et je faisais croire aux gens que le travail que je supervisais était sans problème et progressait normalement, afin que je puisse protéger ma position de dirigeante. Alors que je faisais de mon mieux pour protéger mon image et mon statut, mes frères et sœurs étaient contraints et n’avaient aucun moyen d’accomplir leur devoir. Ils vivaient dans la douleur et la misère, souffraient en termes d’entrée dans la vie et le travail était gravement entravé, mais je ne me souciais pas de tout cela. N’était-ce pas une manifestation de fausse direction ? Alors que je réfléchissais à ces choses, j’étais un peu effrayée, et pleine de remords et de regrets. Je me détestais d’être si égoïste et fourbe. Ma conscience était devenue si engourdie et insensible ! Le travail vidéo joue un rôle clé dans la diffusion de l’Évangile. J’ai accompli un devoir vraiment important, mais je n’ai pas tenu compte des intentions de Dieu, j’ai cultivé mon image et mon statut en tout, et j’ai dérangé et perturbé le travail de l’Église. Penser à la façon dont je m’étais comportée dans mon devoir et au préjudice que j’avais causé au travail de l’Église a été aussi douloureux qu’un couteau planté dans mon cœur. J’ai eu tellement honte. À travers des larmes de remords, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, j’ai été rusée et fourbe dans mon devoir, je n’ai pas fait de travail réel et il est déjà trop tard pour réparer les dommages que j’ai causés au travail de l’Église. Je veux me repentir auprès de Toi dans mon devoir à l’avenir, et je Te demande de m’examiner. »

Plus tard, j’ai trouvé dans la parole de Dieu des chemins de pratique et d’entrée. Dieu Tout-Puissant dit : « Comment pouvez-vous être des gens ordinaires et normaux ? Comment pouvez-vous, comme le dit Dieu, assumer la juste place d’un être créé, comment pouvez-vous ne pas essayer d’être un surhomme ou d’être quelque personnalité remarquable ? Comment devez-vous pratiquer pour être des gens ordinaires et normaux ? Comment cela peut-il être accompli ? […] Tout d’abord, ne te donne pas un titre pour devenir lié à celui-ci, en disant : “Je suis le dirigeant, je suis le chef d’équipe, je suis le superviseur, personne ne connaît mieux ce métier que moi, personne ne comprend mieux les compétences que moi.” Ne te laisse pas accaparer par ton titre autoproclamé. Dès que tu le ferais, tu te retrouverais pieds et poings liés et ce que tu dirais et ferais en serait affecté. Ta pensée et ton jugement normaux en seraient également affectés. Il faut que tu te libères des contraintes de ce statut. Abaisse-toi d’abord au-dessous de ce titre officiel et de cette position et tiens-toi à la place d’une personne ordinaire. Si tu fais cela, ta mentalité deviendra à peu près normale. Tu dois également admettre et dire : “Je ne sais pas comment faire ceci et je ne comprends pas cela non plus, je vais devoir faire des recherches et étudier” ou “Je n’en ai jamais fait l’expérience, donc je ne sais pas quoi faire”. Lorsque tu seras capable de dire ce que tu penses vraiment et de parler honnêtement, tu seras doté de la raison normale. Les autres te connaîtront tel que tu es vraiment et auront ainsi de toi une vision normale, tu ne seras pas obligé de jouer la comédie et il n’y aura pas non plus une grande pression sur toi, et tu seras donc en mesure de communiquer normalement avec les gens. Vivre ainsi est libre et facile : quiconque trouve la vie épuisante l’a lui-même rendue épuisante. Ne fais pas semblant et ne te dissimule pas derrière une façade. Commence par parler librement de ce que tu penses au fond de toi, de tes vraies pensées, afin que tout le monde en soit conscient et les comprenne. En conséquence, tes préoccupations et les barrières et suspicions entre les autres et toi seront toutes éliminées. Tu es également entravé par autre chose. Tu te considères toujours comme le chef de l’équipe, comme un dirigeant, comme un ouvrier, ou comme quelqu’un qui a un titre, un statut et une réputation : si tu dis que tu ne comprends pas quelque chose ou que tu ne peux pas faire quelque chose, ne te dénigres-tu pas ? Quand tu mets de côté ces entraves dans ton cœur, quand tu cesses de te considérer comme un dirigeant ou un ouvrier, que tu arrêtes de penser que tu es meilleur que les autres et que tu as le sentiment d’être une personne ordinaire semblable à toutes les autres et que tu trouves qu’il y a des domaines dans lesquels tu es inférieur aux autres, lorsque tu échanges sur la vérité et les questions liées au travail en adoptant cette attitude, l’effet est différent, tout comme l’atmosphère. Si, au fond de toi, tu as toujours des appréhensions, si tu te sens toujours stressé et entravé et que tu as envie de te débarrasser de ces choses, mais que tu n’y arrives pas, alors tu devrais prier Dieu sérieusement, réfléchir sur toi-même, voir tes lacunes et t’efforcer d’atteindre la vérité. Si tu peux mettre la vérité en pratique, tu obtiendras des résultats » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Quand j’ai lu ces paroles de Dieu, mon cœur s’est senti beaucoup plus lumineux. Je m’étais toujours mise en position de dirigeante. J’avais toujours voulu faire comme si je savais tout pour que les autres m’admirent, et je ne voulais pas que les autres voient mon vrai moi. Je croyais que pour être dirigeante, je devais être au-dessus des autres et être capable de tout, mais je me trompais. La vérité, c’est que je n’étais pas meilleure que les autres. Mes tempéraments corrompus étaient les mêmes que ceux de mes frères et sœurs, et il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas clairement voir, ni comprendre. Être dirigeante n’était qu’une chance pour moi de m’entraîner. Je devais mettre mon rang de côté, être honnête, m’ouvrir aux autres sur mon vrai moi et travailler avec tout le monde sur un pied d’égalité dans l’accomplissement de nos devoirs. Si je ne comprends pas quelque chose, je dois l’admettre et laisser davantage ceux qui comprennent échanger. De cette façon, non seulement je peux résoudre rapidement les problèmes de travail, mais je peux aussi compenser mes propres lacunes. S’il y a un problème que je ne peux pas comprendre ou résoudre, je dois le signaler rapidement pour éviter de graves conséquences d’un traitement tardif.

Maintenant, j’ai été choisie pour agir à nouveau en tant que dirigeante d’Église. J’en suis très reconnaissante et je sais que Dieu m’a donné cette opportunité pour que je puisse me repentir. Comme je ne peux pas rattraper mes transgressions passées, je veux faire de mon mieux à l’avenir lorsque j’accomplirai mon devoir. Je me suis fait ce serment : « Ô Dieu, je suis prête à faire tout ce que je peux et dois faire pour bien accomplir ce devoir. Si je me fie à mon tempérament corrompu et que je redeviens irresponsable dans mon devoir, j’espère que Tu me châtieras et que Tu me disciplineras. » Il y a maintenant de nombreuses tâches dans mon devoir dont je ne sais pas grand-chose. Parfois, lorsque des frères et sœurs viennent me voir pour discuter de travail, je ne comprends pas très bien certaines choses et je ressens toujours le désir de l’éviter et de ne pas participer. Mais quand je pense aux leçons que j’ai tirées de mes échecs précédents, j’ai un peu peur et je me hâte de prier Dieu. Je Lui demande de m’aider à être calme, à écouter attentivement et à travailler avec mes frères et sœurs pour trouver des moyens de résoudre ces problèmes. Lorsque j’assume un fardeau et que je m’engage réellement dans ces tâches, non seulement je peux comprendre quel est le problème, mais je peux parfois faire des suggestions raisonnables. Lorsqu’il y a des problèmes de principe impliqués que je ne peux pas clairement voir, ni résoudre, je les signale aux dirigeants de niveau supérieur et je demande de l’aide. De cette façon, le travail n’est pas retardé et le problème est rapidement résolu.

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