27. La raison pour laquelle je n’accepte pas de supervision

Par Parfait, Africa

Cela faisait plus d’un an que j’abreuvais les nouveaux dans l’Église. Dans mon devoir, j’ai progressivement maîtrisé certains principes et j’ai aussi progressé dans l’abreuvement des nouveaux venus. J’ai senti que j’avais de l’expérience dans ce devoir et que même sans aide, je pouvais bien abreuver les nouveaux venus. Quand ils avaient des problèmes et des difficultés, je pouvais les résoudre en cherchant la vérité. Je pensais donc déjà savoir bien accomplir mon devoir. Je pensais que je n’avais besoin de personne pour me guider, et qu’il n’était pas nécessaire que d’autres supervisent et suivent mon travail. Donc, je n’acceptais pas la supervision ni les conseils de mes frères et sœurs et je ne rendais pas beaucoup compte de la situation particulière des nouveaux que j’abreuvais. Je faisais juste mon travail selon ma propre idée.

Un jour, la superviseuse, Phéolie, m’a interrogé sur des nouveaux venus et m’a posé quelques questions. Par exemple, comment informais-je les nouveaux des réunions ? Pourquoi tel frère ou telle sœur n’assistaient-ils pas aux réunions ? Est-ce que j’échangeais souvent avec les nouveaux pour comprendre leur état et leurs difficultés ? En entendant ces questions, j’ai été très récalcitrant. J’ai pensé : « Pense-t-elle que je suis irresponsable dans mon devoir ? Elle ne me fait pas confiance ? » J’étais très réfractaire, je n’ai pas pu m’empêcher de montrer mon tempérament corrompu et j’ai voulu l’ignorer. Elle m’a demandé si les nouveaux venus avaient envie de venir aux réunions, j’ai répondu « oui » sans réfléchir et sans entrer du tout dans les détails. Elle m’a demandé comment je les informais des réunions, et je lui ai dit que je leur envoyais des textos, mais sans préciser comment je les informais, quelles difficultés ils rencontraient, etc. Ensuite, elle m’a demandé sur quels aspects de la vérité j’échangeais avec eux, et j’ai répondu avec impatience que je savais échanger avec les nouveaux venus, mais sans donner de détails sur ce que je leur disais, sur leurs réponses ni sur les questions qu’ils posaient. Insatisfaite de ma réponse, elle a voulu en savoir plus, savoir si je soutenais et aidais les nouveaux venus. J’ai pensé qu’elle me sous-estimait, comme si je ne savais pas faire mon devoir, et cela m’a mis très mal à l’aise. Un jour, comprenant qu’en parlant je ne tenais pas compte des sentiments des nouveaux, elle m’a dit : « Il faut que tu adoptes le point de vue des nouveaux arrivants. Si tu en étais un, est-ce que ces paroles te plairaient ? Aurais-tu envie d’y répondre ? » Ses paroles m’ont bouleversé. J’ai dit que je comprenais, mais en réalité je ne l’acceptais pas. Je ne pensais pas que ma façon de parler aux nouveaux posait un problème. Au fond de moi, je me disais : « Je sais quoi faire pour qu’ils assistent aux réunions, donc je vais le faire à ma façon. » Une autre fois, elle m’a demandé comment j’échangeais avec les nouveaux, et j’ai dit que j’envoyais un message. Elle m’a demandé de les appeler, disant que c’était plus direct, ça facilitait la compréhension des vrais problèmes et ça permettait de créer des liens. En effet. Mais à ce moment-là, je ne l’acceptais pas et je pensais que ma méthode était meilleure. Je me contentais de leur envoyer des messages et je ne voulais pas l’écouter. Dans nos discussions, ne voulant plus parler, je restais silencieux ou je faisais des réponses brèves. Dès que quelqu’un voulait qu’on discute de ma façon d’abreuver les nouveaux venus, j’étais très négatif et très troublé. J’avais le sentiment qu’on se moquait de moi, qu’on me rabaissait et qu’on me voyait comme un incapable, comme si je ne savais pas faire mon devoir et qu’on ne pouvait pas me faire confiance. Je me disais que je faisais bien mon devoir, que je savais abreuver les nouveaux venus, que j’avais mes propres méthodes de suivi, que j’étais plus doué que la superviseuse, et que je ne pouvais donc pas suivre son conseil. J’ai accepté verbalement mais j’ai rarement fait ce que j’avais promis et je me suis focalisé sur la poursuite de l’abreuvement et de l’échange avec les nouveaux croyants à ma manière.

Au cours d’une réunion, j’ai lu les paroles de Dieu et j’ai enfin accédé à une certaine compréhension de moi-même. Dieu dit : « Certaines personnes violent souvent les principes lorsqu’elles agissent. Elles n’acceptent pas d’être émondées ou traitées, elles savent dans leur cœur que les choses que les autres disent sont conformes à la vérité, mais elles ne les acceptent pas. De telles personnes sont vraiment arrogantes et présomptueuses ! Pourquoi dire qu’elles sont arrogantes ? Si elles n’acceptent pas d’être émondées ou traitées, alors elles ne sont pas obéissantes, et la désobéissance n’est-elle pas de l’arrogance ? Elles pensent bien se débrouiller et ne pas faire d’erreurs, ce qui signifie qu’elles ne se connaissent pas elles-mêmes, ce qui est de l’arrogance » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Une nature arrogante est à la racine de la résistance de l’homme à Dieu). « Que personne ne se croie parfait, distingué, noble ou différent des autres : tout cela est provoqué par le tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours à part, cela est dû à un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, cela est dû à un tempérament arrogant. Ne jamais permettre aux autres d’être plus élevés ou plus forts que soi, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’être supérieurs à soi ou meilleurs que soi, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’avoir de meilleures pensées, de meilleures suggestions ou de meilleurs points de vue que soi et, quand on découvre que les autres sont meilleurs que soi, devenir négatif, ne pas vouloir parler, être affligé, découragé et troublé, tout cela est dû à un tempérament arrogant. Un tempérament arrogant peut te pousser à protéger ta réputation et te rendre incapable d’accepter les corrections des autres, de confronter tes défauts et d’accepter tes propres échecs et tes erreurs. En outre, quand quelqu’un est meilleur que toi, cela peut faire émerger de la haine et de la jalousie dans ton cœur et tu peux te sentir contraint, au point de ne plus avoir envie de faire ton devoir et de devenir superficiel en l’accomplissant. Un tempérament arrogant peut faire émerger en toi ces comportements et ces pratiques. Si vous êtes capables, peu à peu, de vous plonger plus profondément dans tous ces détails, de réussir des percées et de mieux les comprendre, et si vous êtes ensuite capables d’abandonner progressivement ces pensées, ces notions, ces points de vue et même ces comportements erronés, s’ils ne vous limitent pas et si, dans l’accomplissement de votre devoir, vous êtes capables de trouver le rang qui vous convient, d’agir selon des principes et d’accomplir le devoir que vous pouvez et devez accomplir, alors, avec le temps, vous serez capables de mieux accomplir vos devoirs. Cela constitue l’entrée dans la réalité de la vérité. Si tu peux entrer dans la réalité de la vérité, tu auras l’air d’avoir une apparence humaine et on dira : « Cette personne se comporte selon son rang et elle accomplit son devoir de façon rationnelle. Elle ne s’appuie pas sur le naturel, l’impétuosité ni sur son tempérament corrompu et satanique pour accomplir son devoir. Elle agit avec retenue, elle a un cœur qui vénère Dieu, elle aime la vérité, et son comportement et ses expressions montrent qu’elle a renoncé à sa propre chair et à ses propres préférences. » Comme il est merveilleux de se comporter d’une telle manière ! Lorsqu’il arrive qu’on mentionne tes défauts, non seulement tu es capable de les accepter, mais tu es optimiste, tu fais face à tes défauts et tes faiblesses avec assurance. Ton état d’esprit est tout à fait normal, libre de tout extrême et de toute impétuosité. Avoir une apparence humaine, n’est-ce pas cela ? Seules de telles personnes ont du bon sens » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Dans le passé, je ne pensais pas être arrogant, mais grâce aux révélations de la parole de Dieu, j’ai vu que j’étais très arrogant. Quand la superviseuse me donnait de bons conseils pour abreuver les nouveaux, je ne l’acceptais pas du tout. Quand elle me demandait comment je les abreuvais, je restais muet ou faisais des réponses brèves, ne voulant pas perdre la face ni laisser voir mes insuffisances dans l’abreuvement des nouveaux venus. Je voulais qu’on voie que tout allait bien chez moi, que rien ne clochait dans mon devoir et que je pouvais l’accomplir sans être supervisé ni aidé. J’étais vraiment trop arrogant. Je pensais aussi que j’étais plus doué que la sœur qui supervisait mon travail, que je savais abreuver les nouveaux venus, que j’avais mes propres méthodes et qu’elles étaient efficaces, et j’étais donc réticent à accepter ses suggestions. Au fond de moi, je croyais que si j’acceptais ses conseils, cela voudrait dire que j’étais moins apte qu’elle. Ce serait embarrassant. Qu’est-ce que les autres penseraient de moi ? J’étais donc apparemment d’accord avec ses suggestions, mais je les suivais rarement. Mon tempérament arrogant me tenait éloigné de la vérité, m’empêchait d’accepter les conseils des autres et me faisait m’accrocher à mes propres idées. C’était une rebellion contre Dieu. Après, je me suis calmé et j’ai songé à la suggestion de ma sœur. Je me suis dit qu’elle avait vu juste et que ça valait la peine d’essayer. J’ai donc téléphoné aux nouveaux venus. J’ai trouvé qu’au téléphone, il était plus facile de communiquer avec eux, de comprendre leurs problèmes et de les aider rapidement. En mettant ses conseils en pratique, j’ai vu que mon travail d’abreuvement des nouveaux venus était plus efficace et j’ai eu très honte. Sur ce sujet, j’ai vu que, bien qu’ayant longtemps accompli mon devoir, j’avais encore beaucoup de lacunes. Sans l’aide et les conseils de ma sœur, les résultats de mon travail ne se seraient pas améliorés. J’ai aussi compris que je n’étais pas meilleur que les autres et que je ne pouvais pas bien faire mon devoir tout seul.

Un jour, la superviseuse m’a interrogé sur la situation d’un nouveau venu et m’a demandé pourquoi il ne venait plus aux réunions depuis plusieurs jours. Je le lui ai expliqué, puis elle m’a posé d’autres questions, voulant connaître plus de détails sur ma façon de faire mon devoir. J’ai été embarrassé et très réfractaire. Je n’ai voulu répondre à aucune de ses questions, car je ne voulais pas accepter sa supervision ni sa remise en question de mon travail. J’ai compris que c’était de nouveau mon tempérament corrompu, j’ai donc prié Dieu dans mon cœur pour qu’Il m’aide à apprendre à obéir à de tels environnements, à reconnaître ma corruption et à accepter la supervision et les conseils des autres. Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les antéchrists interdisent l’intervention, les demandes d’informations ou la supervision des autres dans tout ce qu’ils font. Cette interdiction se manifeste de plusieurs façons. L’une est le refus pur et simple. « Cesse d’interférer, de poser des questions et de me superviser quand je travaille. Tout travail que j’accomplis est ma responsabilité, je sais comment faire et je n’ai pas besoin qu’on me gère ! » C’est un refus direct. Une autre manifestation consiste à donner l’impression d’être réceptif, en disant : « D’accord, échangeons pour voir comment le travail doit être fait », mais quand les autres commencent vraiment à poser des questions et à essayer d’en savoir plus sur le travail de l’antéchrist, ou quand ils pointent quelques erreurs et font des suggestions, quelle est son attitude ? (Il n’est pas réceptif.) En effet, il refuse simplement de l’accepter, trouve des prétextes et des excuses pour rejeter les suggestions d’autrui. Il change le faux en vrai et le vrai en faux. Mais en fait, dans son cœur, il sait qu’il tord la logique, qu’il prononce des paroles grandiloquentes, que ce qu’il dit n’est que théorique, que ses paroles n’ont pas la réalité de celles des autres. Et pourtant, pour protéger son statut – tout en sachant très bien qu’il a tort et que les autres ont raison –, il tourne malgré tout ce qui est correct des autres en erreurs, et tourne ses propres erreurs en quelque chose de correct, et continue à procéder de la sorte, sans permettre l’introduction ou la mise en œuvre de choses correctes ou en accord avec la vérité là où il se trouve. […] Quel est leur objectif ? Ne pas accepter que d’autres personnes interviennent, s’informent ou supervisent, et faire croire aux frères et sœurs que leur action est justifiée, correcte, conforme à l’organisation du travail de la maison de Dieu, et en accord avec les principes d’action, et qu’en tant que dirigeant, ils respectent les principes. En réalité, seules quelques personnes dans l’Église comprennent la vérité ; la majorité est sans doute incapable de discernement, ne peut pas voir cet antéchrist pour ce qu’il est vraiment, et est naturellement induite en erreur par lui(La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). « Quand Satan agit, il ne permet à personne d’intervenir. Il souhaite avoir le dernier mot dans tout ce qu’il fait, et tout contrôler. Personne ne peut le superviser ou lui poser des questions. Si quelqu’un s’en mêle ou intervient, il l’accepte encore moins. C’est ainsi qu’un antéchrist agit. Quoi qu’il fasse, personne n’a le droit de lui poser des questions. Quelle que soit la façon dont il opère en coulisses, personne n’a le droit d’intervenir. Voilà le comportement d’un antéchrist. Il agit ainsi parce que, d’une certaine façon, il a un tempérament extrêmement arrogant, et qu’en plus, il manque cruellement de raison. Il manque totalement de soumission et ne permet à personne de le superviser ou d’inspecter son travail. Ce sont vraiment les actes d’un démon, actes qui sont complètement différents de ceux d’une personne normale. Tous ceux qui travaillent ont besoin que les autres coopèrent avec eux, ils ont besoin de l’aide, des suggestions et de la coopération d’autrui, et même lorsque quelqu’un les supervise ou les surveille, ce n’est pas une mauvaise chose, c’est nécessaire. Si des erreurs sont commises dans une partie du travail, et que ces erreurs sont identifiées par les personnes qui surveillent et rapidement corrigées, et que cela évite que l’œuvre subisse des pertes, n’est-ce pas d’une grande aide ? Et donc, quand des personnes intelligentes agissent, elles aiment être surveillées, observées, et qu’on leur pose des questions. Si jamais une erreur est commise, et que ces personnes sont capables de la signaler, et que l’erreur est promptement corrigée, n’est-ce pas un résultat tout à fait souhaitable ? Personne dans ce monde ne peut se passer de l’aide des autres. Seules les personnes souffrant d’autisme ou de dépression aiment être seules et ne pas être en contact ou communiquer avec les autres. Les personnes souffrant d’autisme ou de dépression ne sont plus normales. Elles ne peuvent plus se contrôler. Si l’esprit et la raison des gens sont normaux, mais que ces gens ne veulent tout simplement pas communiquer avec les autres, qu’ils ne veulent pas que les autres sachent ce qu’ils font, qu’ils veulent agir en secret, en privé, et opérer en coulisses, qu’ils n’écoutent rien de ce qu’on leur dit, alors ce sont des antéchrists, n’est-ce pas ? Oui, ce sont des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). J’ai eu le sentiment que ces paroles étaient le jugement de Dieu pour moi. J’ai compris que je me comportais comme Dieu le révélait. Il m’était très difficile d’accepter les conseils et la supervision des autres dans mon devoir. Même quand j’avais des difficultés, je ne les exposais jamais ni ne les faisais savoir car je pensais que ce travail m’ayant été confié, j’étais responsable, j’avais le dernier mot et je pouvais le faire à ma manière. Je trouvais que je savais faire mon devoir et n’avais pas besoin d’un superviseur ni de quelqu’un pour me surveiller ou me donner des conseils. Je considérais les conseils des autres comme une condamnation de mes insuffisances et une remise en question de mes capacités, donc je ne voulais rien savoir. Maintenant j’ai vu que c’était de l’arrogance et de la stupidité. Ce n’était pas la raison qu’une humanité normale doit posséder. À cause de ma nature arrogante, je n’obéissais à personne et je n’acceptais jamais la supervision ni les conseils des autres. Je voulais toujours avoir le dernier mot et abreuver les nouveaux venus à ma guise. Dans le passé, je faisais le suivi des nouveaux venus à ma manière, simplement en leur envoyant des messages et en leur parlant rarement. Quand certains ne me répondaient pas pendant plusieurs jours, je les laissais de côté pour continuer à me réunir avec ceux qui voulaient communiquer avec moi si bien que certains d’entre eux ne pouvaient pas être abreuvés à temps. Les nouveaux venus sont très fragiles et peuvent à tout moment se retirer et cesser de croire, et certains même quittent le groupe de réunion. Mes actions n’étaient-elles pas semblables à celles d’un antéchrist ? Les antéchrists n’aiment pas être supervisés et ne suivent jamais les conseils des autres. Ils veulent tout contrôler par eux-mêmes, faire les choses à leur manière ou selon leurs propres opinions, ils n’obéissent à personne et ne coopèrent pas avec les autres pour bien faire leur travail. J’ai vu que je suivais le chemin d’un antéchrist, et j’ai eu peur. Si je continuais ainsi, je serais détesté par Dieu. La vie de ceux que Dieu déteste est sans valeur et ce sont des ennemis à Ses yeux. La parole de Dieu m’a aussi appris que tout le monde a ses lacunes et ses insuffisances et que nous avons donc besoin de l’aide des autres. Nous devons coopérer pour bien accomplir nos devoirs. La superviseuse m’aidait en suivant mon travail et en me faisant des suggestions. Je voyais bien que mettre cela en pratique était utile, mais je ne voulais pas l’accepter, et ainsi je nuisais au travail de l’Église. C’était un très grave problème.

Après cela, j’ai lu les paroles de Dieu. « Lorsque quelqu’un passe un peu de temps à te superviser ou à t’observer, ou t’interroge en profondeur, essayant d’avoir avec toi une conversation franche et de savoir quel a été ton état pendant ce moment, et parfois même lorsque son attitude est un peu plus sévère et qu’il te traite et t’émonde quelque peu, te discipline et te réprimande, tout cela est dû à son attitude consciencieuse et responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. Il ne faut pas que cela t’inspire des pensées négatives ou des sentiments négatifs. Qu’est-ce que cela signifie si tu peux accepter d’être supervisé, observé et questionné par quelqu’un ? Cela signifie que, dans ton cœur, tu acceptes l’examen de Dieu. Si tu n’acceptes pas d’être supervisé, observé et questionné par quelqu’un, si tu t’opposes à tout cela, peux-tu accepter l’examen de Dieu ? L’examen de Dieu est éminemment plus détaillé, approfondi et précis que les questions des gens ; ce que Dieu demande est éminemment plus spécifique, rigoureux et approfondi que cela. Par conséquent, si tu ne peux pas accepter d’être supervisé par les élus de Dieu, et que tu affirmes pouvoir accepter l’examen de Dieu, est-ce que ce ne sont pas des paroles creuses ? Pour que tu puisses être capable d’accepter l’examen de Dieu et l’inspection de Dieu, il faut que tu sois d’abord capable d’accepter d’être supervisé par la maison de Dieu, les dirigeants et collaborateurs, et les frères et sœurs » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). « Si tu as un cœur qui craint Dieu, tu seras naturellement capable de recevoir l’examen de Dieu, mais tu dois aussi apprendre à accepter la supervision de Ses élus, ce qui exige que tu aies de la tolérance et de l’acceptation. Si tu vois quelqu’un te superviser, inspecter ton travail ou te surveiller sans que tu le saches, et si tu deviens impulsif, traites cette personne comme un ennemi et la méprises, et si tu vas jusqu’à l’attaquer et t’en occuper comme s’il s’agissait d’un traître, en ayant hâte qu’elle disparaisse, alors c’est un problème. N’est-ce pas un comportement vraiment infâme ? Quelle différence y a-t-il entre cela et un roi démoniaque ? Est-ce traiter les gens de manière équitable ? Si tu suis le bon chemin et que tu agis de la bonne manière, qu’as-tu à craindre des gens qui te surveillent ? Si tu as peur, cela montre que quelque chose est tapi dans ton cœur. Si tu sais dans ton cœur que tu as un problème, alors tu dois accepter le jugement et le châtiment de Dieu. C’est raisonnable. Si tu sais que tu as un problème, mais que tu ne permets à personne de te superviser, d’inspecter ton travail ou de rechercher ton problème, alors tu te comportes vraiment déraisonnablement, tu te rebelles contre Dieu et tu Lui résistes et dans ce cas, ton problème est encore plus grave. Si les élus de Dieu discernent que tu fais le mal ou que tu es un non-croyant, alors les conséquences seront encore plus problématiques. Par conséquent, ceux qui sont capables d’accepter la supervision, l’examen et l’inspection des autres sont les plus sensés de tous, ils ont une tolérance et une humanité normale. Lorsque tu t’aperçois que tu fais quelque chose de mal ou que tu as un tempérament corrompu, si tu es capable de t’ouvrir et de communiquer avec les gens, cela permettra à ceux qui t’entourent de garder un œil sur toi. Il est certes nécessaire d’accepter une supervision, mais l’essentiel est de prier Dieu et de s’appuyer sur Lui, en se soumettant à une réflexion constante. Surtout lorsque tu as fait fausse route ou que tu as fait quelque chose de mal, ou lorsque tu es sur le point d’agir ou de décider de quelque chose seul, et que quelqu’un à proximité le mentionne et t’alerte, tu dois accepter cela et te hâter de réfléchir sur toi-même, et admettre ton erreur, et la corriger. Cela peut t’éviter d’emprunter le chemin des antéchrists. Si quelqu’un t’aide et t’alerte de cette façon, n’es-tu pas préservé sans le savoir ? Tu l’es : c’est ta préservation » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). La parole de Dieu rend très clairs l’importance et les avantages d’une supervision. Avant, je ne comprenais pas vraiment les avantages d’une supervision, ce qui me faisait résister à ceux qui me supervisaient. Je pensais qu’ils tentaient de contrôler mon travail ou me montraient du mépris. Dans mon esprit, si quelqu’un venait me voir pour s’informer sur le travail, c’était comme s’il trouvait que j’étais irresponsable et incapable de travailler et que je ne pouvais pas bien faire mon devoir, ou pas aussi bien que les autres. Je refusais donc farouchement d’être supervisé. Mais la parole de Dieu m’a montré que mon opinion était erronée et non conforme à la vérité. J’avais des lacunes dans mon travail et j’avais besoin de l’aide de mes frères et sœurs pour progresser, mais je refusais toute supervision. De cette façon, comment pouvais-je corriger mes erreurs et mieux faire mon travail ? Il était très important que mes frères et sœurs se renseignent sur mon travail, parce qu’ils portaient le fardeau du travail et faisaient leur devoir. Je ne devais pas avoir une attitude de silence et de rejet. Je devais m’ouvrir à eux sur mes difficultés et sur la situation réelle dans mon travail. Ce serait mieux pour le travail de l’Église. En acceptant la supervision, je peux voir mes insuffisances et me demander si j’accomplis mon devoir selon les principes. Maintenant, j’ai compris la volonté de Dieu. Quand mon travail est supervisé et vérifié, cela évite que je trompe les nouveaux venus, que je les laisse tomber et que je les perde à cause de mes propres désirs. C’est vraiment la protection de Dieu pour moi.

J’ai lu un autre passage de la parole de Dieu : « Croyez-vous qu’il existe quelqu’un de parfait ? Aussi forts, capables ou talentueux que soient les êtres humains, ils ne sont pas parfaits. Il faut l’admettre, c’est un fait. Le reconnaître est aussi l’attitude que les gens devraient avoir envers leurs mérites et leurs points forts ou leurs défauts ; voilà la rationalité que l’on devrait posséder. Avec une telle rationalité, tu peux composer correctement avec tes points forts et tes points faibles tout comme avec ceux des autres, et cela te permettra de travailler harmonieusement à leurs côtés. Si tu as compris cet aspect de la vérité et si tu parviens à pénétrer cet aspect de la réalité de la vérité, tu arriveras à vivre en harmonie et à t’entendre avec tes frères et sœurs, et tu puiseras dans les points forts des uns et des autres la capacité à compenser les faiblesses que vous pouvez avoir. De cette manière, quel que soit le devoir ou la tâche que tu accomplis, tu les feras toujours de mieux en mieux et tu auras la bénédiction de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à la parole de Dieu, j’ai compris que chacun a ses points forts et ses points faibles et que personne n’est parfait en ce monde. Aussi fort qu’on puisse être, on a tout de même des lacunes et on a besoin d’être aidé. Quel que soit le devoir qu’on accomplit dans l’Église, on ne peut se passer de l’aide et de la coopération des autres. Nous sommes si profondément corrompus par Satan que nous agissons toujours selon nos tempéraments corrompus, il nous faut donc les rappels et la supervision de nos frères et sœurs pour éviter de nous écarter des principes et limiter nos erreurs. Quand les autres venaient me voir pour comprendre mes problèmes au travail, j’aurais dû en profiter pour m’améliorer et apprendre de leurs points forts pour compenser mes faiblesses. Ç’aurait été utile au travail de l’Église et à moi-même. J’ai vu clairement que je n’étais pas meilleur qu’un autre et que la sœur qui supervisait mon travail. Je dois accepter l’orientation et les conseils des autres, corriger mes écarts et mes erreurs, et oser révéler mes faiblesses et me faire aider. Voilà ce qu’est une personne ayant une raison et une humanité normales. Sachant cela, j’ai commencé à renoncer à mes idées erronées. Je n’ai plus pensé que je pouvais abreuver les nouveaux venus sans être supervisé. J’ai plutôt senti que j’avais beaucoup de lacunes et que je n’étais pas parfait. Ensuite, j’ai commencé à accepter les conseils de ma sœur, et quand elle me posait des questions ou voulait se renseigner sur tel ou tel aspect de l’état des nouveaux, j’en discutais ouvertement et je lui disais les choses en détail. Ainsi je suis devenu plus efficace dans mon devoir.

Un jour, ma sœur m’a interrogé sur la situation des nouveaux venus. J’ai répondu à ses questions sans détours et je lui ai donné des détails sur les raisons du manque d’assiduité de certains nouveaux venus. Elle m’a rappelé quelques points essentiels, que j’ai notés et appliqués. J’ai vu que c’était une très bonne chose de suivre les conseils des autres. Lorsqu’elle soulignait mes lacunes, il arrivait que je ne puisse pas l’accepter immédiatement, mais je comprenais qu’elle était là pour m’aider, donc je ne devais pas être négatif et résister. Je devais me présenter devant Dieu pour prier et chercher, ce qui était profitable pour moi et pour le travail de l’Église. Ma responsabilité est de bien abreuver les nouveaux pour leur donner les bases sur le vrai chemin, et je suis disposé à accepter la supervision des autres et à bien accomplir mon devoir.

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