86. Qui a vraiment déchiré ma famille ?

Par Fang Xia, Chine

J’étais enseignante, et mon mari était ingénieur. Notre relation avait toujours été excellente depuis notre mariage, et notre fille était intelligente et bien élevée. Tous nos amis et collègues nous admiraient. Puis, en décembre 2006, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. En lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que notre Sauveur, Dieu Tout-Puissant, avait exprimé de nombreuses vérités pour purifier et sauver l’humanité. Avoir la foi, lire les paroles de Dieu, gagner la vérité et se débarrasser du péché et de nos tempéraments corrompus est le seul moyen d’être protégé par Dieu à travers les grands désastres, et d’entrer finalement dans Son royaume. J’ai aussi appris que pour chacun de nous, notre vie venait de Dieu et que c’était Dieu qui nous avait donné tout ce que nous possédons. En tant qu’êtres créés, nous devons faire notre devoir. Plus tard, j’ai commencé à prêcher l’Évangile et à abreuver les nouveaux arrivants. Chaque journée était vraiment gratifiante. Mon mari avait remarqué que depuis que j’étais croyante, j’avais toujours le sourire, et il m’avait dit joyeusement : « Avant, tu étais toujours complètement épuisée après une journée de travail et je m’inquiétais pour toi. Maintenant que tu es croyante, tu es aussi occupée chaque jour, mais tu vas de mieux en mieux. Apparemment, avoir la foi, c’est formidable ! » Mais les meilleures choses ont une fin. Peu de temps après, il a commencé à m’accabler et à faire obstacle à ma foi.

Un jour, en mars 2007, il est rentré de son travail et m’a dit sévèrement, dès qu’il est arrivé : « Aujourd’hui, notre patron a organisé une réunion générale des cadres de chaque service et il a déclaré que ces dernières années, il y avait de plus en plus de fidèles de Dieu Tout-Puissant, ce qui semait la panique au sein du Parti. Ils ont répertorié l’Église de Dieu Tout-Puissant comme cible nationale majeure, et tous les fidèles de Dieu Tout-Puissant sont susceptibles d’être arrêtés par le Parti communiste. C’est pire pour les fonctionnaires : quiconque se révèle être croyant ou avoir un membre de sa famille dans l’Église sera renvoyé, sans exception ! Puisque personne dans ton école n’est encore au courant de ta foi, renonces-y avant qu’il soit trop tard. Tu seras arrêtée si ton patron l’apprend ! » Je me suis dit qu’avoir la foi était la bonne voie et n’enfreignait aucune loi, alors pourquoi le Parti voudrait-il m’arrêter ? Je lui ai donc répondu : « Quand la Chine a rejoint l’OMC, n’a-t-elle pas déclaré qu’il y avait la liberté de croyance ici ? Pourquoi cette répression maintenant ? Qu’est-ce qui ne va pas avec ma foi ? » Il s’est vraiment mis en colère et m’a répondu : « Je sais que c’est bien d’avoir la foi, mais le Parti ne le permet pas, alors que pouvons-nous faire ? Un bras ne fait pas le poids devant une jambe. Si tu gardes ta foi, tu risques d’être arrêtée et emprisonnée à tout moment. Si tu étais arrêtée, cela ne détruirait-il pas notre famille ? Il faut que tu renonces à ta foi, pour le bien de cette famille ! » Entendre cela de sa part m’a indignée. Je n’avais pas imaginé que dans ses efforts pour empêcher les gens de croire en Dieu, le Parti utiliserait leurs patrons pour faire pression sur eux, mais cela expliquait le brusque revirement de mon mari. Je me suis demandé si le Parti me laisserait tranquille s’il découvrait ma foi. Pourquoi est-ce si dur d’être croyant en Chine ? Puis je me suis rappelé ce passage des paroles de Dieu, qu’une sœur m’avait lu un jour : « Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans ce pays, ceux qui croient en Dieu sont donc soumis à l’humiliation et à l’oppression, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, en ce groupe de personnes. Parce qu’elle est entreprise sur une terre qui s’oppose à Dieu, toute l’œuvre de Dieu se heurte à de terribles obstacles, et l’accomplissement de nombre de Ses paroles demande du temps ; ainsi, les hommes sont épurés grâce aux paroles de Dieu, ce qui constitue également un élément de souffrance. Il est extrêmement difficile pour Dieu d’accomplir Son œuvre dans le pays du grand dragon rouge. Cependant, c’est grâce à cette difficulté que Dieu accomplit une étape de Son œuvre : rendre manifestes Sa sagesse et Ses prodigieuses réalisations, et saisir cette occasion pour rendre complet ce groupe de personnes » (« L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ? », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Je me suis rappelé qu’elle avait aussi expliqué : « Le Parti communiste est un parti athée. Il hait Dieu et il s’oppose à Lui. En tant que croyants dans un pays gouverné par le Parti communiste, nous sommes condamnés à être opprimés et humiliés. Le Seigneur Jésus a dit un jour : “Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux !(Matthieu 5:10). Dieu utilise ces environnements oppressants pour perfectionner la foi des gens. Être capable de tenir bon dans un environnement aussi oppressant et pénible est ce que Dieu approuve le plus ! » Cela m’a donné la foi. Je savais que je ne pouvais pas renoncer à cause de l’oppression du Parti. Mon mari avait beau se dresser sur mon chemin, j’étais déterminée à croire.

Pendant un certain temps, il y a eu des réunions presque tous les jours à son travail, où il était souligné qu’il ne pouvait y avoir de croyants parmi les salariés ou les membres de leur famille. En rentrant à la maison, mon mari me sermonnait presque tous les jours sur cette idéologie. Un soir, alors que je revenais d’une réunion, il m’a dit d’un air grave : « Tu es encore allée à une réunion ? Combien de fois t’ai-je dit que tu ne peux pas aller à des réunions, pourquoi n’écoutes-tu pas ? Ce n’est pas comme si tu ne savais pas que le Parti interdit la religion. Notre patron n’a pas arrêté de nous dire que le Parti n’allait pas laisser les fidèles de Dieu Tout-Puissant s’en sortir facilement ! Garder la foi dans un moment aussi critique, n’est-ce pas chercher les ennuis ? » Je lui ai répondu : « Avoir la foi n’enfreint aucune loi. Quel droit a le Parti de ne pas permettre ça ? » Sa réponse a été : « Le Parti se fiche de savoir si tu enfreins les lois ou non. Les fidèles de Dieu Tout-Puissant sont considérés comme des criminels politiques. Si tu es arrêtée par le Parti à cause de ta foi, non seulement ça ruinera ta réputation, mais ta vie sera menacée et ta famille sera impliquée. » J’ai dit à mon mari : « Tu sais très bien que le Parti est opposé à Dieu, mais tu es de son côté, à me faire obstacle. N’as-tu pas peur de la punition ? » Il m’a répondu avec mépris : « La punition n’est pas importante : il est important de comprendre dans quelle direction le vent souffle. Le Parti communiste est au pouvoir maintenant, donc si tu veux survivre sous son règne, ne dois-tu pas faire ce qu’il dit ? Je reçois de l’argent du Parti, donc je dois parler et agir en son nom. Toi aussi, tu travailles et touches un salaire sous l’égide du Parti, alors pourquoi te laisserait-on suivre Dieu plutôt que le Parti ? Il faut être conscient de ce qui est en jeu ! Est-ce que tu suis le Parti, ou Dieu Tout-Puissant ? Aujourd’hui, il faut que tu choisisses ! » À ce moment-là, j’étais vraiment partagée. Si je décidais de garder ma foi, mon patron pourrait l’apprendre à tout moment. Je perdrais alors mon poste et je serais probablement arrêtée par la police. Cela faisait plus de dix ans que j’occupais cet emploi. Jusque-là, j’avais travaillé dur et j’avais été promue professeure de rang intermédiaire. J’avais gagné l’admiration des élèves, le respect de leurs parents, suscité l’envie de mes collègues et obtenu la reconnaissance et l’approbation de mon patron. Partout où j’allais, les membres de la famille et les amis me traitaient très bien. Si je perdais mon emploi, je serais confrontée au rejet de ma famille, aux moqueries des autres et au dédain de mes collègues. J’avais peur que ma réputation soit ruinée si cela arrivait. Puis j’ai pensé : « L’œuvre du jugement de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours est la dernière étape de Son œuvre pour sauver l’humanité. Le seul moyen d’être libéré de la corruption est de subir le jugement et la purification de Dieu, alors nous pourrons survivre aux désastres sous la protection de Dieu et être emmenés vers une merveilleuse destination. Manquer cette chance sera un regret pour la vie. » J’ai pensé à quelque chose que Dieu dit : « Si tu as une haute position, une réputation honorable, possédant de grandes connaissances, détenteur d’actifs abondants et soutenu par beaucoup de gens, ces choses ne t’empêchent pas pour autant de venir devant Dieu pour accepter Son appel et Son mandat, ni de faire ce qu’Il te demande, alors tout ce que tu feras relèvera de la cause la plus significative sur terre et de l’entreprise la plus juste de toute l’humanité. Si tu rejettes l’appel de Dieu pour ton statut et tes propres objectifs, tout ce que tu fais sera maudit et même méprisé par Lui » (« Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Penser à ces paroles de Dieu a illuminé mon cœur. Avoir la foi, poursuivre la vérité et faire le devoir d’un être créé est la seule chose qui ait de la valeur et du sens. Mais face à un choix entre la foi et le travail, j’étais contrainte par la renommée et le statut, craignant que le Parti communiste ne me retire mon travail à cause de ma foi, ce qui ruinerait ma réputation. Ce qui comptait le plus pour moi, c’était encore ma carrière et ma renommée. Mais qu’est-ce que ces choses pouvaient m’apporter ? Elles ne feraient que flatter temporairement ma vanité, elles ne m’aideraient jamais à gagner la vérité ni à me débarrasser de mon tempérament corrompu. Et quel sens y a-t-il à se faire admirer ? Et puis aussi, je savais que le Parti communiste était l’ennemi de Dieu. Pour conserver mon emploi et jouir d’un bon statut et d’une bonne réputation, si j’abandonnais ma foi, en vivant une existence ignoble sous la direction du Parti, ne serait-ce pas trahir Dieu ? Je ne pouvais pas être ce genre de personne. Et donc, j’ai dit très calmement à mon mari : « Je n’abandonnerai jamais ma foi. » Il m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit d’un ton sévère : « Si tu gardes ta foi, je te dénoncerai à la police et je te ferai arrêter. » Tout en parlant, il a commencé à composer un numéro. Sur le moment, j’ai été totalement abasourdie. Il savait que le Parti communiste opprimait les croyants, mais il allait quand même me livrer à lui. N’était-ce pas juste me jeter aux loups ? Afin de servir ses propres intérêts, il faisait fi de notre amour conjugal et voulait me dénoncer à la police pour me faire renoncer à ma foi. Je ne pouvais pas lui céder. Puis il m’a demandé encore et encore : « Tu as pris une décision ? » Je lui ai répondu : « Même si je suis arrêtée et que je fais de la prison, je garde ma foi ! » Mon mari a blêmi et il a jeté le téléphone par terre de colère.

Je me rappelle qu’un soir, son expression avait immédiatement changé quand il m’avait vu lire les paroles de Dieu, et il avait déclaré : « Combien de fois te l’ai-je dit ? En Chine, tu ne peux tout simplement pas suivre un chemin de foi ! De l’administration centrale aux collectivités locales, de la direction aux salariés, les choses sont surveillées et exécutées à tous les niveaux. Si tu continues à croire en Dieu, le Parti finira par t’avoir ! » Entendre mon mari dire cela tout le temps, et aussi penser au danger constant d’être arrêtée en tant que croyante dans le pays du Parti, me faisait peur. Je me demandais si je pourrais supporter la torture si j’étais arrêtée un jour. Et s’ils me battaient jusqu’à la mort ou l’invalidité ? Si je ne pouvais pas supporter la souffrance et devenais un Judas, trahissant Dieu, ne serait-ce pas la fin de ma vie ? Je savais que je n’étais pas dans un bon état, alors j’ai rapidement dit une prière à Dieu dans mon cœur, Lui demandant la foi afin de ne pas perdre mon témoignage à cause de cette oppression et de ces épreuves. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Lorsque les hommes sont prêts à sacrifier leur vie, tout devient insignifiant, et personne ne peut l’emporter sur eux. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que la vie ? Ainsi, Satan devient incapable de faire plus chez les hommes, il ne peut rien faire avec l’homme » (« Interprétations des mystères des “paroles de Dieu à l’univers entier” », chap. 36, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Ces paroles de Dieu sont si bien dites. Lorsque nous sommes prêts à mettre notre vie en jeu et que nous ne sommes pas contraints par la mort, Satan a les mains liées. J’avais peur d’être battue à mort par la police, principalement parce que je manquais de foi. J’accordais trop d’importance à ma propre vie. Tout est sous le commandement de Dieu, y compris notre vie et notre mort. Je devais me donner à Dieu et me soumettre à Ses orchestrations et arrangements. Même si j’étais battue à mort, ce serait une persécution dans l’intérêt de la justice, ce qui aurait de la valeur. Grâce à la confiance que ces paroles de Dieu m’ont donné, j’en ai lu quelques-unes à mon mari : « Nous croyons qu’aucun pays ou pouvoir ne pourra se dresser sur le chemin de ce que Dieu souhaite accomplir. Ceux qui entravent Son œuvre, résistent à Sa parole et perturbent et altèrent Son plan seront finalement punis par Lui. Celui qui défie l’œuvre de Dieu sera envoyé en enfer ; tout pays qui défie l’œuvre de Dieu sera détruit ; toute nation qui s’élève pour s’opposer à l’œuvre de Dieu sera exterminée de cette terre et cessera d’exister » (« Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). J’ai témoigné à mon mari du tempérament juste de Dieu qui ne tolère aucune offense. Le Parti communiste qui arrête et persécute les croyants fait le mal et résiste à Dieu, et il sera puni par Dieu. En se tenant aux côtés du Parti et en me détournant de ma foi, il faisait le mal avec lui. Après m’avoir écouté, il m’a dit, impuissant : « Tu penses que je veux ça ? C’est le parti communiste qui fait en sorte que cela se produise. Si je ne t’empêche pas de croire en Dieu, je risque de perdre mon revenu, moi aussi. Tu ne peux pas penser à moi ? Si tu es arrêtée et emprisonnée parce que tu es croyante, et s’ils ne te tuent pas, au minimum ils te blesseront dans ta chair. Comment pourrais-je te voir souffrir ? Que puis-je faire pour que tu renonces à ta foi ? » Je lui ai dit : « Dieu Tout-Puissant est l’unique vrai Dieu, et jamais je ne renoncerai à ma foi ! » Incroyablement, quand il a vu que je ne céderais pas, il s’en est pris à moi physiquement. Fou de rage, il m’a dit : « Si tu es arrêtée à cause de ta foi, il n’y a plus d’issue. Tu ne fais qu’insister pour te retrouver entre leurs mains. Mais dis-moi, à quoi pourras-tu croire si tu es morte ? » Après cela, il m’a clouée sur le lit comme un fou, m’a serré fort le cou et m’a dit : « Je vais t’étrangler, et tu vas voir si tu peux croire ! » Il m’étranglait, je ne pouvais plus respirer et je luttais aussi fort que je pouvais, mais en vain. Je me suis évanouie. À mesure que je reprenais conscience, j’ai pensé à la façon dont mon mari, qui ne m’avait jamais frappée pendant des années de mariage, était devenu si méchant envers moi pour protéger son statut et son travail, m’étouffant presque à mort. J’étais anéantie. Je détestais encore plus le Parti communiste. Si le Parti n’avait pas menacé les emplois et l’avenir des membres de la famille des croyants, mon mari n’aurait jamais été aussi impitoyable.

Chaque fois que mon mari subissait plus de pressions au travail, il intensifiait ses persécutions contre moi. Un jour qu’il rentrait d’une réunion, il m’a de nouveau sermonnée sur l’idéologie et m’a dit que, sous le pouvoir du PCC en Chine, si une personne était croyante, toute sa famille souffrait, et que je ne pouvais donc pas garder ma foi ou nous perdrions tous les deux notre travail, et les études et la carrière de notre fille en seraient affectées. Il m’a demandé comment notre fille pourrait jamais garder la tête haute si j’étais emprisonnée à cause de ma foi, et il m’a dit que même si je ne pensais pas à nous deux, je devais penser à elle. Je me suis dit que si le Parti communiste privait mon mari de son travail et ruinait l’avenir de ma fille à cause de ma foi, ne me haïraient-ils pas tous les deux à jamais ? J’étais vraiment affligée à ce moment-là, alors j’ai silencieusement fait appel à Dieu, Lui demandant de me guider. Je me suis souvenue de ceci, dans les paroles de Dieu : « Pour tout ce qui se produit dans l’univers, J’ai toujours le dernier mot. Y a-t-il quelque chose qui ne soit pas dans Mes mains ? Tout ce que Je dis est accompli et qui, parmi les êtres humains, peut changer Ma pensée ? […] N’est-ce pas Moi qui ai personnellement fait ces arrangements ? » (« Les paroles de Dieu à l’univers entier », chap. 1, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Toutes choses sont entre les mains de Dieu. Que mon mari et moi perdions ou non notre emploi, que les études de ma fille soient affectées et qu’elle obtienne ou non un emploi, tout cela était arrangé par Dieu. Dieu seul peut déterminer toutes choses, pas le Parti communiste. À cette pensée, j’ai dit à mon mari : « Le destin des gens se trouve entre les mains de Dieu, sous Sa loi. Tu penses que si tu écoutes le Parti communiste, ton emploi est garanti ? Le Parti ne comprend même pas son propre destin, alors comment peut-il contrôler le destin des autres ? » Alors, furieux, il a rétorqué : « Si tu es déterminée à être croyante, le Parti va t’attraper. Ils envoient à la mort les croyants qu’ils trouvent. Il vaut mieux que tu meures de mes mains. » Avant que j’aie pu réagir, il a couru dans la cuisine, comme s’il avait perdu la tête, a attrapé un couteau, s’est dressé devant moi, puis m’a dit sévèrement, en levant le couteau : « Tu as l’intention d’être croyante, ou d’avoir une vie agréable ? Si tu persistes à être croyante, je te tranche la gorge ! » À la fois en colère et effrayée, j’ai invoqué Dieu avec insistance dans mon cœur. Juste à ce moment-là, notre fille est soudainement sortie de sa chambre. Elle s’est placée devant moi et a hurlé : « Papa ! Si tu veux tuer maman, tu devras me tuer d’abord ! » Il en a été décontenancé et les muscles de son visage se sont figés alors qu’il avait les yeux fixés sur elle. Il a lentement baissé la main qui tenait le couteau. J’ai éprouvé un sentiment inexplicable de perte et de douleur dans mon cœur, tout en versant des larmes de chagrin et d’indignation. Je n’aurais jamais imaginé que mon mari menacerait ma vie parce que je croyais en Dieu. Ce n’était pas l’homme que j’avais épousé. C’était clairement un démon !

Un jour, dans mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Pourquoi un mari aime-t-il sa femme ? Pourquoi une femme aime-t-elle son mari ? Pourquoi les enfants sont-ils respectueux de leurs parents ? Et pourquoi les parents adorent-ils leurs enfants ? Quelles sortes d’intentions les gens entretiennent-ils réellement ? Leur intention n’est-elle pas de poursuivre leurs propres plans et leurs propres désirs égoïstes ? Veulent-ils vraiment agir dans l’intérêt du plan de gestion de Dieu ? Agissent-ils vraiment dans l’intérêt de l’œuvre de Dieu ? Leur intention est-elle d’accomplir le devoir d’un être créé ? » (« Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Toute personne qui ne reconnaît pas Dieu est un ennemi ; autrement dit, toute personne dans ou en dehors de ce courant qui ne reconnaît pas Dieu incarné est un antéchrist ! Qui est Satan, qui sont des démons et qui sont les ennemis de Dieu, sinon des résistants qui ne croient pas en Dieu ? Ne sont-ce pas ces gens qui désobéissent à Dieu ? » (« Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). J’ai pensé aux paroles de Dieu. Les images successives de mon mari en train de m’accabler me traversaient l’esprit comme un film. Pourquoi mon mari, qui ne m’avait jamais crié dessus ni frappée, faisait-il tout ce qu’il pouvait pour me persécuter depuis que j’étais croyante ? Pourquoi toutes ces années de mariage s’effondreraient-elles face à un gain personnel ? Il n’y a pas de véritable amour entre les êtres humains, les gens ne font que s’utiliser les uns les autres. Avant, mon mari était bon avec moi parce que je pouvais aller travailler, gagner de l’argent et lui faire des enfants. À ses yeux, j’étais utile. Mais maintenant que j’avais choisi la foi, ce qui affectait ses intérêts, il ne se souciait plus des sentiments entre nous. Pour m’empêcher de croire en Dieu, il voulait me dénoncer à la police, il m’étranglait jusqu’à ce que je m’évanouisse, et me menaçait même avec un couteau. Il insistait sur le fait qu’il ne voulait pas que j’aie la foi parce qu’il pensait à moi et qu’il avait peur que je sois arrêtée, mais c’était tout pour lui. Il faisait passer sa carrière et sa réputation avant tout le reste. Pour protéger sa propre subsistance, il était prêt à être le toutou du Parti communiste, son laquais, me forçant sur une voie sans issue. Il utilisait même toutes sortes de tactiques viles et perverses pour m’empêcher de croire en Dieu. En fait, il était un démon qui détestait Dieu et Lui résistait. Puis j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu. « Comme des personnes normales qui sont en quête de l’amour pour Dieu, l’entrée dans le royaume afin de faire partie du peuple de Dieu constitue votre véritable avenir et une vie qui est d’une extrême valeur et d’une grande signification ; personne n’est plus béni que vous. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que ceux qui ne croient pas en Dieu vivent pour la chair, et ils vivent pour Satan, mais aujourd’hui vous vivez pour Dieu et vivez pour faire la volonté de Dieu. C’est pourquoi Je dis que vos vies sont de la plus haute signification. Seul ce groupe de personnes, celles qui ont été choisies par Dieu, sont en mesure de vivre une vie de la plus grande signification : personne d’autre sur terre n’est capable de vivre une vie d’une telle valeur et d’une telle signification » (« Connaître la plus nouvelle œuvre de Dieu et suivre Ses pas », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment inspirée et m’ont permis de voir le sens de la vie. Avoir la foi, poursuivre la vérité et faire le devoir d’un être créé est la seule façon de vivre une vie qui ait un sens et une valeur. Je m’étais épuisée au travail dans ce monde et je m’étais un peu fait un nom, mais je me sentais vide et malheureuse à l’intérieur. J’étais tombée malade d’épuisement, et ma voix, qui était parfaite, était devenue si rauque que je pouvais à peine parler. À ce moment-là, j’ai vraiment senti que tous les certificats d’honneur et toute l’admiration que je pouvais récolter ne remédieraient jamais à ma maladie ni à mon vide spirituel. La réputation que j’avais recherchée et que j’avais pendant toutes ces années ne pouvait pas m’aider à obtenir la vérité ni me sauver de la corruption et du mal de Satan. En plus de cela, pendant mes années d’enseignement, j’inculquais aux étudiants toutes sortes de choses qui nient Dieu. J’avais tout le temps chanté les louanges du Parti communiste. Si cela continuait, il n’y avait aucun moyen que j’obtienne un bon résultat. Il fallait que je cesse de servir le Parti. J’ai prié Dieu dans mon cœur, Lui demandant de me donner une issue. Plus tard, quand je suis allée faire un bilan de santé, le médecin m’a dit : « Votre gorge est dans un état lamentable. Elle a entièrement changé de couleur et elle est vraiment gorgée de sang. Elle est tellement enflée que cela affecte vos cordes vocales. Compte-tenu de votre métier, si vous n’arrêtez pas d’utiliser votre voix, vous risquez fort de perdre totalement la capacité de parler. » Puis il m’a proposé un congé maladie de six mois. J’ai remercié Dieu du fond du cœur. J’ai pensé que j’aurais plus de temps pour lire les paroles de Dieu et faire mon devoir, mais mon mari a commencé à utiliser une tactique encore plus ignoble pour se mettre en travers de mon chemin.

Un jour, en février 2009, il a demandé à deux de mes camarades de classe et à mon jeune frère de venir. Ils m’ont forcée à monter dans une voiture et m’ont emmenée dans un hôpital psychiatrique. Mais comme il n’y avait rien d’anormal chez moi, l’hôpital n’a pas voulu me garder. Mon mari m’a dit : « Tu sais que le Parti arrête les croyants et que c’est une condamnation à mort, mais tu persistes à être croyante. Seule une personne ayant un trouble mental n’a pas peur de la mort. Ils sont limités dans les tests qu’ils peuvent faire dans cet hôpital. L’hôpital psychiatrique provincial a de meilleures installations et des médecins plus compétents. Je vais t’y emmener pour un contrôle, pour voir si tu n’as pas une maladie mentale. » En colère, j’ai répondu : « Je pense que c’est toi qui as un problème mental. Ce n’est pas que je n’aie pas peur de mourir. Je choisis de croire même si cela signifie la mort, parce que je sais que Dieu Tout-Puissant est la venue du Sauveur. Il a exprimé énormément de vérités et peut sauver l’homme du péché et des désastres. Les incroyants qui n’acceptent pas le jugement et la purification de Dieu mourront tous dans les désastres. » Mais il ne voulait pas écouter. Tôt le lendemain matin, il m’a fait aller à l’hôpital psychiatrique provincial. Nous sommes montés au deuxième étage et j’ai vu une folle recroquevillée en boule sur le sol du couloir, enchaînée à l’aide d’une chaîne très lourde. Un homme d’âge moyen se tenait à une extrémité de la chaîne, tirant dessus très fort, traînant la femme sur le sol. Elle avait les deux bras tendus de peur, se tenait à la chaîne, luttait de toutes ses forces et criait fort. La voir avec ses cheveux qui ressemblaient à de la paille et son expression terrifiée et entendre ses cris déchirants était une expérience glaçante. À cet instant, j’ai été submergée par un sentiment de douleur et d’injustice. J’ai trouvé que c’était une énorme insulte à ma dignité et j’ai tout de suite eu envie de faire demi-tour, de descendre et de sortir de cet endroit maudit, mais je ne le pouvais pas. Mon mari me suivait à tout moment. Puis je me suis rappelé quelque chose dans les paroles de Dieu. « Nombreuses sont les nuits sans sommeil que Dieu a endurées pour le bien de l’œuvre de l’humanité. De très haut au plus bas, Il est descendu dans l’enfer dans lequel l’homme vit dans le but de passer Ses journées avec l’homme, Il ne S’est jamais plaint de la pauvreté de l’homme et Il ne lui a jamais reproché sa désobéissance, mais endure la plus grande humiliation tout en accomplissant personnellement Son œuvre. Comment Dieu pourrait-Il appartenir à l’enfer ? Comment pourrait-Il passer Sa vie en enfer ? Mais, pour le bien de l’humanité tout entière, pour que toute l’humanité puisse trouver le repos plus tôt, Il a enduré l’humiliation et subi l’injustice en venant sur terre et en entrant personnellement dans “l’enfer” et “le séjour des morts”, dans l’antre du tigre, afin de sauver l’homme. En quoi l’homme est-il qualifié pour s’opposer à Dieu ? Quelle raison a-t-il pour se plaindre de Dieu ? Comment peut-il avoir le culot de regarder Dieu ? » (« L’œuvre et l’entrée (9) », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Pour sauver l’humanité, Dieu S’est incarné dans les derniers jours et est venu dans cette Chine gouvernée par des athées, apparaissant et œuvrant dans cet endroit le plus maléfique et le plus anti-Dieu, subissant l’oppression et la condamnation par le Parti communiste et le monde religieux et endurant de grandes humiliations, mais Dieu accepte tout cela sans mot dire. Il est le Seigneur de la création, si suprême et honorable, mais Il est venu vivre parmi les êtres humains corrompus, supportant d’énormes humiliations, exprimant des vérités parmi les hommes et accomplissant en silence l’œuvre de salut de l’humanité. Mais moi, humain corrompu, voyant que je devais être associée aux malades mentaux, j’avais l’impression que ma dignité était blessée et que c’était humiliant pour moi. Je voulais m’échapper. Je n’avais pas la moindre résolution de souffrir pour l’amour de la vérité. J’étais gênée à cette pensée et j’ai adressé à Dieu une prière silencieuse, jurant que quoi que je devrais affronter ensuite et quelles que soient les humiliations que je subirais, je ne céderais jamais à Satan. Le médecin m’a donné avec désinvolture quelques sachets de médicaments et m’a renvoyée chez moi. Plus tard, quand mon mari a vu qu’il ne pouvait vraiment pas m’éloigner de ma foi, il m’a simplement ignorée, et j’ai repris en charge un devoir. Puis, en octobre 2012, quand un Judas nous a dénoncés, la police a découvert que je pouvais être une dirigeante d’Église et a commencé à me faire suivre par des agents en civil. J’ai dû quitter la maison et aller dans une autre région pour faire mon devoir, afin de ne pas être arrêtée. Plus tard, j’ai appris que le lendemain de mon départ, la police était venue chez moi pour m’arrêter. Ils ont également arrêté trois autres frères et sœurs pour leur demander où je me trouvais, et ont lancé une chasse à l’homme en utilisant ma photo. Deux mois plus tard, la Brigade de la sécurité nationale a fouillé ma maison et a confisqué quelques livres de paroles de Dieu, et ils ont dit à mon mari qu’ils m’attraperaient même si je courais jusqu’au bout du monde. Le Bureau de l’Éducation s’est également rendu chez moi pratiquement tous les jours, forçant mon mari à me chercher. J’étais alors pratiquement en haut de la liste des personnes les plus recherchées par le Parti communiste.

Ils ont même utilisé mon enfant pour me faire revenir à la maison. Un après-midi de fin décembre 2012, j’ai reçu un appel inattendu de ma fille : « Maman, j’ai eu peur de t’appeler. La police te cherche partout, et ils ont fouillé notre maison. Je t’appelle maintenant pour te dire que les dirigeants du Bureau de l’Éducation et de ton école nous ont demandé à papa et à moi de te dire qu’ils veulent que tu renonces à ta foi et que tu reviennes à la maison, et ils promettent qu’ils ne te demanderont pas des comptes. Ils ont dit aussi que tant que tu reviens à la maison, même si tu ne vas jamais au travail, ils te paieront quand même ton salaire intégral. » En entendant cela, j’ai été indignée. Le Parti communiste utilisait le statut et l’argent pour m’inciter à renoncer à ma foi. Comme c’était méprisable ! Ce qui m’a vraiment attristée, c’est que ma fille semblait profondément faire confiance à ce que disaient le gouvernement et les chefs d’établissement. Cela m’a fait voir clairement que mon mari et ma fille étaient tous les deux trompés et utilisés par le Parti communiste. J’ai dit résolument à ma fille : « Chérie, tu vois ça trop naïvement. Tu sais ce qu’il se passerait si je venais à la maison ? Je serais comme un agneau jeté aux loups. Je ne peux pas rentrer à la maison. » Anxieuse, elle m’a répondu : « Ils ont dit que si tu ne rentrais pas à la maison, ils annuleront ta pension, sur plus de 20 années. Maman, reviens. Sinon, ils obligeront Papa à divorcer et me feront rompre mes liens avec toi. Si tu ne rentres pas à la maison, tu ne seras plus ma mère. » J’en ai été abasourdie. Non seulement le Parti communiste me privait de ma subsistance, mais il obligeait même mon mari à divorcer et ma fille à rompre ses liens avec moi. C’était méchant et ignoble ! Je haïssais le Parti de tout mon cœur. J’ai pensé aux paroles de Dieu. « Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! Qui a accueilli l’œuvre de Dieu ? Qui a donné sa vie ou versé son sang pour l’œuvre de Dieu ? De génération en génération, des parents aux enfants, l’homme esclave, sans manières, a fait de Dieu un esclave. Comment cela n’inciterait-il pas à la fureur ? Des milliers d’années de haine sont concentrés dans le cœur, des millénaires de condition pécheresse sont gravés dans le cœur. Comment cela n’inspirerait-il pas le dégoût ? Vengez Dieu, étouffez complètement Son ennemi, ne le laissez pas sévir plus longtemps et ne lui permettez pas de régner comme un tyran ! Le temps est venu. Depuis longtemps l’homme a rassemblé toutes ses forces, il a consacré tous ses efforts, payé tout le prix pour ceci : dévoiler le visage hideux de ce démon et permettre aux gens qui ont été aveuglés et ont enduré toutes sortes de souffrances et d’épreuves de s’extraire de leur douleur et de tourner le dos à ce vieux démon méchant. Pourquoi lever un tel obstacle impénétrable à l’œuvre de Dieu ? Pourquoi employer diverses astuces pour tromper le peuple de Dieu ? Où sont la vraie liberté et les droits et intérêts légitimes ? Où est l’équité ? Où est le confort ? Où est la chaleur ? Pourquoi employer des complots divers pour tromper le peuple de Dieu ? Pourquoi utiliser la force pour réprimer la venue de Dieu ? » (« L’œuvre et l’entrée (8) », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Le Parti communiste crie à la liberté de religion, mais utilise secrètement toutes sortes de tactiques ignobles pour opprimer les croyants. Cela montre clairement sa nature perverse de haine de la vérité et d’opposition à Dieu. Le Parti essayait à la fois la carotte et le bâton pour m’empêcher d’avoir la foi, il utilisait d’abord un salaire généreux comme appât, essayant d’utiliser l’argent pour m’inciter à rentrer chez moi afin qu’on puisse m’arrêter. Comme je n’étais pas tombée dans le panneau, ils allaient me retirer mon travail et mon salaire, me priver de tous mes revenus et me chasser de chez moi. Cela m’a clairement montré que le Parti n’a l’air moral et juste qu’à l’extérieur mais qu’en son cœur il est brutal et malfaisant. C’est un gang de démons pervers qui va à l’encontre de Dieu à tout bout de champ. J’en suis arrivée à le haïr et à le rejeter du fond du cœur, et j’ai juré de m’en séparer même si cela devait me coûter la vie ! Je ne suis pas rentrée chez moi. Mon mari a été forcé de divorcer et ma fille a rompu ses liens avec moi.

Avant, quand je travaillais à l’intérieur du système du Parti, je ne pouvais pas voir son essence maléfique. Je le louais tout le temps et je servais fidèlement le Parti. Après avoir subi sa persécution, j’ai finalement vu son essence maléfique de haine de la vérité et de travail contre Dieu, et j’en suis venue à le haïr complètement et à l’abandonner, jurant de ne plus jamais le suivre. J’ai aussi vu l’amour de Dieu. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont donné la foi et la force, me permettant de rester forte à travers les persécutions et les difficultés, encore et encore. Je suis vraiment reconnaissante à Dieu. Quelles que soient les difficultés du chemin qui m’attend, je suivrai Dieu Tout-Puissant jusqu’au bout, inébranlablement !

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