98. Les leçons tirées d’un acharnement à se venger

Par Xiaowen, Espagne

L’année dernière, Sœur Liu et moi étions chargées du travail de vidéo de l’Église. Comme elle avait plus de compétences professionnelles et d’expérience que moi, je sollicitais son aide chaque fois que je rencontrais un problème. Nous nous entendions plutôt bien. Une fois, en travaillant sur une vidéo, j’ai fait une erreur assez basique, et elle est venue à mon aide aussi vite qu’elle l’a pu. En même temps, elle m’a demandé : « Tu fais ça depuis un bon moment, alors comment as-tu pu faire une erreur aussi simple ? » J’ai senti une certaine résistance interne, songeant qu’elle me parlait comme ça, d’emblée, comme si j’étais vraiment nulle. Elle devait me mépriser. Par la suite, j’ai résolu le problème, mais avec une attitude de défi. Quelques jours après, des frères et des sœurs ont eu des problèmes similaires, et en les résumant au cours d’une réunion, Sœur Liu s’est servie de mon erreur comme exemple. Je me suis sentie encore plus résistante. Je me disais que je faisais partie des superviseurs, donc, qu’est-ce qu’on allait penser de moi si elle parlait de mon erreur devant tout le monde ? Est-ce qu’on me respecterait encore ? Je me suis dit qu’elle voulait donner de moi une mauvaise image. Après ça, je me suis mise à l’ignorer et je n’ai plus voulu l’interroger sur les problèmes que je m’efforçais de résoudre. Dans nos discussions de travail, je repartais dès qu’on avait fini, n’ayant rien d’autre à lui dire ni à entendre d’elle. Quand elle me parlait de son état, je me forçais à dire quelques mots et je ne pouvais pas attendre qu’elle termine.

Par la suite, j’ai été démise de mon poste parce que je poursuivais un statut au lieu d’accomplir un vrai travail, et j’ai eu un autre devoir dans l’équipe. Au bout d’un moment, Sœur Liu m’a demandé comment ça se passait pour moi, et je me suis ouverte sur mes propres réflexions depuis ma destitution. J’ai cru qu’elle allait me réconforter et m’encourager, mais à ma grande surprise, elle m’a dit : « Tu as été plus proactive dans ton devoir dernièrement, mais ta compréhension est superficielle. Tu n’as pas vraiment réfléchi à la cause de tes échecs. J’en ai parlé à Sœur Wang, et elle est d’accord… ». C’était embarrassant de l’entendre mentionner mes problèmes de façon si directe. J’ai eu l’impression qu’elle ne tenait pas compte de mes sentiments, et qu’en disant ça devant d’autres frères et sœurs, elle portait délibérément atteinte à mon image. Après ça, je n’ai plus rien écouté de ce qu’elle me disait. Je lui a fait une brève réponse, mais je retenais beaucoup de colère. Je me disais que je ne lui confierais plus mes vrais sentiments et que je lui rendrais la monnaie de sa pièce à la première occasion. À partir de ce moment, en dehors des choses dont il fallait discuter concernant le travail, j’ai fait de mon mieux pour ne pas lui parler. Je ne voulais même plus entendre le son de sa voix.

Un après-midi, une sœur de notre équipe m’a écrit qu’elle devait me parler de toute urgence. Je travaillais sur une vidéo et je n’ai pas vu le message à temps, ce qui a retardé notre travail. Sœur Liu l’a vu et m’a appelée pour savoir pourquoi je n’avais pas répondu rapidement, puis elle m’a dit : « Je vois que tu as toujours le même problème. Tu ne réponds pas rapidement aux messages, et parfois on ne peut pas te joindre. Ce projet que tu gères est vraiment important : il ne souffre aucun retard. » Mais j’ai été vraiment résistante et n’ai pas voulu accepter du tout ce qu’elle disait. J’avais le sentiment d’avoir été irresponsable, à ne me soucier que de mon travail, mais d’avoir commencé à changer après ma destitution. Me dire ça, n’était-ce pas nier tout mon travail récent ? Est-ce qu’elle me méprisait et pensait que je ne cherchais pas la vérité ? Après ça, mon parti pris contre Sœur Liu a grandi de plus en plus. Parfois, quand elle m’envoyait un message à propos du travail, je ne voulais même pas répondre. Peu de temps après, le dirigeant m’a demandé une évaluation écrite de Sœur Liu. J’ai senti que ma chance était arrivée. Elle m’exposait toujours, mais cette fois, c’était moi qui pouvais l’exposer pour qu’elle voie ce que ça fait. J’ai donc énuméré ses problèmes en détail et me suis concentrée sur la façon dont elle méprisait mes sentiments dans ses paroles et dans ses actes, et sur la manière dont elle ne faisait pas de travail concret. Plus tard, j’ai su que le dirigeant avait lu ça et avait fait remarquer à Sœur Liu ses problèmes, et elle a fait un effort conscient pour changer. Mais je ne pouvais toujours pas me défaire de mon parti pris contre elle. Alors, une fois, j’ai profité d’une occasion d’échanger sur les paroles de Dieu en réunion pour vider mon sac contre elle.

J’ai pensé que, comme elle ignorait mes sentiments, je devais la critiquer pour que tout le monde voie qu’elle aussi avait beaucoup de problèmes et qu’elle n’était pas meilleure que moi. Subtilement, je l’ai exposée en déclarant : « Il y a une personne qui, peut-être, est superviseuse et a des compétences techniques, mais qui est irrespectueuse dans sa façon de parler et qui souligne les problèmes des autres. Parfois, elle prend même un ton très autoritaire, disant qu’il y a ceci et cela qui ne vont pas chez l’autre, si bien que celui-ci peut se sentir contraint dans son devoir. C’est freiner les gens, et de façon indirecte, perturber la vie de l’Église. Il nous faut faire preuve de discernement concernant ce genre de personne. » J’ai eu l’impression d’avoir vidé mon sac, mais un silence s’est fait pendant plusieurs minutes : plus personne n’a échangé. Sur le moment, j’ai été assez mal à l’aise. Je n’étais pas sûre que mon échange soit approprié, mais ensuite, j’ai songé que tout ce que j’avais dit était vrai et qu’il n’y avait donc là rien d’incorrect. Je n’y ai plus pensé. À ma surprise, quelques jours plus tard, le dirigeant m’a dit qu’à cette réunion j’avais jugé Sœur Liu de façon détournée et que ça revenait à l’attaquer et à la condamner. Ça pouvait être blessant pour elle et amener des frères et sœurs à prendre mon parti et à adopter un parti pris contre Sœur Liu et ne plus soutenir son travail. C’était minant et perturbateur. J’ai été vraiment nerveuse et effrayée en entendant l’analyse du dirigeant. Je savais ce que disent les paroles de Dieu, condamner quelqu’un avec désinvolture en réunion perturbe la vie de l’Église, et c’est faire le mal. Je savais que la nature d’une telle façon d’agir était grave. Après notre conversation, j’ai tout de suite trouvé des paroles de Dieu pertinentes. Dieu Tout-Puissant dit : « Partout dans les Églises, le phénomène de la condamnation arbitraire, de l’étiquetage et de la punition des gens se produit souvent. Certaines personnes entretiennent des préjugés envers les autres, si bien qu’elles exposent et analysent les autres sous la bannière de l’échange sur la vérité. Leurs intentions et leurs objectifs, ce faisant, sont erronés. Si la communication de la vérité a vraiment pour but de témoigner de Dieu, et aussi de faire du bien aux autres, vous devez communiquer sur vos propres expériences, réfléchir sur vous-mêmes et vous connaître, et faire du bien aux autres en vous analysant vous-mêmes. Ce sera plus efficace, et les élus de Dieu approuveront. Si c’est fait dans le but d’exposer, d’attaquer et de rabaisser les autres pour vous élever, alors Dieu n’approuvera pas, et vos frères et sœurs n’en bénéficieront en aucune façon. Si l’intention de quelqu’un est de condamner et de punir les autres, cette personne est un malfaiteur qui a commencé à accomplir de mauvaises actions. Les élus de Dieu doivent être capables de discerner les méchants. Si quelqu’un expose et rabaisse délibérément les autres à cause de son tempérament corrompu, il doit être aidé avec amour ; s’il ne peut pas accepter la vérité et persiste dans ces actions malgré des tentatives répétées de lui enseigner le contraire, alors c’est une autre affaire. Cependant, concernant ces personnes perverses qui, souvent et arbitrairement, condamnent, étiquettent et punissent les gens, elles doivent être complètement exposées afin que tout le monde puisse les discerner, puis elles doivent être contraintes. C’est nécessaire, car de telles personnes perturbent la vie de l’Église et dérangent le travail de l’Église, et elles sont susceptibles de tromper les gens et de semer le chaos dans l’Église » (Identifier les faux dirigeants). « L’attaque et la vengeance sont un type d’action et de révélation qui vient d’une nature satanique malveillante. C’est aussi une sorte de tempérament corrompu. Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil avec moi, alors je ne serai pas juste avec toi ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser vengeresse ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, ce type de perspective n’est-il pas viable ? Cela ne tient-il pas la route ? “Je n’attaquerai que si je suis attaqué ; si je suis attaqué, je contre-attaquerai certainement” et “Voici la monnaie de ta pièce” : les incroyants disent souvent de telles choses. Chez eux, ce sont autant de raisonnements qui tiennent la route et sont totalement conformes aux notions humaines. Cependant, comment ceux qui croient en Dieu et recherchent la vérité doivent-ils considérer ces paroles ? Ces idées sont-elles correctes ? (Non.) Pourquoi ne sont-elles pas correctes ? Comment les caractériser ? D’où viennent ces choses ? (De Satan.) Elles proviennent de Satan, cela ne fait aucun doute. De quel tempérament de Satan viennent-elles ? Elles viennent de la nature malicieuse de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent le vrai visage de Satan dans toute sa malice et sa laideur. Elles contiennent l’essence même de cette nature. Quelle est la nature des perspectives, des pensées, des expressions, du discours et même des actions qui contiennent l’essence de cette nature ? Ces aspects n’appartiennent-ils pas à Satan ? Ces aspects de Satan sont-ils conformes aux paroles de Dieu ? Sont-ils conformes à la vérité ? Sont-ils basés sur les paroles de Dieu ? (Non.) Est-ce que ce sont les actions que les croyants devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient avoir ? (Non.) Lorsque tu as ces pensées, lorsque tu connais un déferlement de ces pensées, ces pensées et ce déferlement sont-ils conformes à la volonté de Dieu ? Puisque ces choses viennent de Satan, sont-elles conformes à l’humanité normale, à la conscience humaine et à la raison ? (Elles ne le sont pas.) » (« Seule la résolution de ton tempérament corrompu peut te libérer d’un état négatif », dans Sermons de Christ des derniers jours). En comparant aux paroles de Dieu la manière dont je m’étais comportée, j’ai vraiment eu peur. Dans mes interactions avec Sœur Liu, quand elle mentionnait mes problèmes en privé sans nuire à mon statut ni à mon image devant les autres, je pouvais l’accepter, mais par la suite, quand elle a analysé mes erreurs devant tout le monde, j’ai eu le sentiment d’être humiliée. L’idée que les autres puissent avoir une mauvaise opinion de moi m’a fait la haïr et ne plus vouloir lui parler. Dans nos discussions de travail, je l’ai tout simplement ignorée. Quand elle a vu mes problèmes et a été si directe à ce sujet, et qu’elle a parlé de moi de cette manière à une autre superviseuse, j’ai été très en colère. J’ai eu le sentiment qu’en un instant, elle ruinait la bonne image que j’avais travaillé si dur à établir, et j’ai ressenti une telle résistance que je n’ai même pas voulu entendre le son de sa voix. Quand elle a dit que je n’avais pas répondu à temps à des messages et qu’elle m’a prévenue que je ne devais plus retarder le travail, j’ai eu le sentiment qu’elle me limitait, niant le fait que j’aie changé et me rendant les choses difficiles. J’évacuais ma frustration par le biais de mon devoir, en évitant exprès de lui répondre. Mon parti pris contre Sœur Liu s’est intensifié à mesure que j’étais pleine de ressentiment envers elle. Dans mon évaluation pour le dirigeant, j’ai utilisé ça comme un grief personnel, soulignant ses lacunes pour que le dirigeant la traite ou même, la renvoie, et que cela me libère. Voulant me venger d’elle, je jugeais, en échangeant en réunion, qu’elle était d’une mauvaise humanité et je tentai d’obtenir que les autres la discernent et l’isolent, ainsi je pourrais évacuer ma colère. Je révélais là un tempérament malveillant, sans la moindre humanité ni raison. Quand Sœur Liu abordait ces sujets et me critiquait, elle se montrait responsable du travail de la maison de Dieu et m’aidait à me connaître, mais j’étais loin de l’accepter. J’étais morveuse et j’utilisais mon devoir pour évacuer ma frustration, me servant même des paroles de Dieu pour l’attaquer et la fustiger. J’essayais de former une clique, perturbant la vie de l’Église et sabotant le travail de la maison de Dieu. Quelques paroles de Sœur Liu ont porté atteinte à mon sens du statut, donc je l’ai fustigée, voulant me venger. C’était effrayant, de ma part. Même un incroyant raisonnable n’agirait pas ainsi. Les paroles de Dieu disent : « Si le discours et la conduite d’un croyant sont toujours aussi désinvoltes et immodérés que ceux d’un incroyant, alors il est encore plus mauvais que l’incroyant ; il est le démon typique » (« Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité », dans La Parole apparaît dans la chair). Je suis une personne de foi. J’avais beaucoup mangé et bu les paroles de Dieu, mais je ne pouvais même pas accepter quelques suggestions. Étais-je seulement humaine ? Je suivais ces philosophies sataniques : « Si tu n’es pas gentille, je ne serai pas juste ! » « Nous n’attaquerons pas à moins d’être attaqués ; si nous sommes attaqués, nous contre-attaquerons certainement. » Je ne faisais qu’exprimer mon mécontentement, sans aucune crainte pour Dieu. Je n’avais aucune ressemblance humaine. Comme je me sentais vraiment coupable et troublée, j’ai prié Dieu dans la repentance, voulant me défaire de mon parti pris contre Sœur Liu. Pendant quelques jours, quand mon devoir me laissait du temps, j’ai songé que nous nous entendions bien quand j’avais commencé, me demandant pourquoi j’étais devenue si irritable vis-à-vis d’elle. Je savais que ses critiques étaient justifiées, et peut-être était-elle dure et un peu trop directe, mais ce n’était pas grave. Pourquoi ne pouvais-je pas l’accepter et étais-je après elle, à la fustiger en retour ?

Dans ma recherche, j’ai trouvé un passage de Dieu. « Lorsque les antéchrists sont émondés et traités, ils font souvent preuve d’une grande résistance, puis ils se mettent à faire de leur mieux pour se défendre, et utilisent le sophisme et l’éloquence pour tromper les gens. C’est assez courant. La manifestation du refus d’accepter la vérité des antéchrists expose complètement leur nature satanique de haine et de mépris de la vérité. Ils appartiennent purement et simplement à l’espèce de Satan. Peu importe ce que font les antéchrists, leur tempérament et leur essence sont exposés. Dans la maison de Dieu en particulier, tout ce qu’ils font est condamné, appelé mauvaises actions, et toutes ces choses qu’ils font confirment pleinement que les antéchrists sont Satan et qu’ils sont des démons. Par conséquent, il est certain qu’ils sont mécontents et réticents lorsqu’il s’agit d’accepter d’être émondés et traités, mais en plus de leur résistance et de leur opposition, ils détestent aussi être émondés et traités, ils détestent ceux qui les émondent et les traitent, et ils détestent ceux qui exposent la nature de leur essence et qui exposent leurs mauvaises actions. Les antéchrists pensent que quiconque les expose leur donne tout simplement du fil à retordre, alors ils donnent du fil à retordre à quiconque les expose. En raison de leur nature d’antéchrists, ils ne seront jamais gentils avec quiconque les émonde ou les traite, ni ne toléreront ni ne supporteront quiconque le fera, encore moins ressentiront-ils de la gratitude ou loueront-ils quiconque le fera. Au contraire, si quelqu’un les émonde ou les traite et leur fait perdre leur dignité et perdre la face, ils conserveront dans leur cœur de la haine envers cette personne et voudront trouver une occasion de se venger d’elle. Combien de haine éprouvent-ils pour les autres ? C’est ce qu’ils pensent et ce qu’ils disent ouvertement devant les autres : “Aujourd’hui, tu m’as émondé et traité, eh bien, maintenant notre querelle est gravée dans la pierre. Poursuis ton chemin, et je poursuivrai le mien, mais je te jure que j’aurai ma revanche ! Si tu m’avoues ta faute, incline la tête devant moi, ou agenouille-toi et supplie-moi, je te pardonnerai, sinon je ne laisserai jamais passer ça !” Peu importe ce que les antéchrists disent ou font, ils ne voient jamais ni la gentillesse de qui que ce soit qui les émonde ou qui les traite, ni l’aide sincère de qui que ce soit comme l’arrivée de l’amour et du salut de Dieu. Au lieu de cela, ils y voient un signe d’humiliation et le moment de leur plus grand embarras. Cela montre que les antéchrists n’acceptent pas du tout la vérité, et c’est là le tempérament des antéchrists » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans Exposer les antéchrists). Les paroles de Dieu m’ont montré que l’attitude des antéchrists vis-à-vis de la critique consistait à la rejeter, à trouver des prétextes, à être combatifs et même, à voir celui qui les critique comme leur ennemi et à trouver des moyens de le fustiger et de se venger. Ils détestent la vérité par nature et ne l’accepteront jamais. Je savais que tout ce que Sœur Liu disait concernant mes problèmes était vrai, donc peu importait le ton qu’elle prenait, c’était pour m’aider à me connaître, pas pour me viser intentionnellement. De façon claire, je n’étais pas sérieuse dans mon devoir et n’assumais pas mes responsabilités, ce qui entraînait des problèmes dans nos vidéos. Sœur Liu analysait et disséquait ces problèmes, et c’était pour qu’on ne refasse pas les mêmes erreurs et qu’on ne freine pas l’avancement du travail. Elle a également remarqué que ma compréhension de moi-même après mon renvoi était assez superficielle, alors elle l’a gentiment souligné. C’était pour m’aider à mieux me connaître et à vraiment me repentir. Mais alors qu’elle m’aidait maintes et maintes fois, non seulement je n’étais pas reconnaissante, mais je pensais qu’elle voulait me faire honte et porter atteinte à ma dignité. Je lui en voulais vraiment et je me suis mise à la traiter comme une ennemie, cherchant des occasions de me venger d’elle. Je voulais même que les autres l’isolent et la rejettent. J’étais aussi malintentionnée et malveillante qu’un antéchrist. Les antéchrists gobent n’importe quelle flatterie et ils aiment absolument quiconque chante leurs louanges. Mais plus quelqu’un est honnête, plus ils le fustigent. Quiconque les offense ou porte atteinte à leurs intérêts en fera les frais, et ils n’auront de cesse que cette personne n’ait son compte. Cela nuit et porte atteinte énormément au travail de l’Église et à l’entrée dans la vie des autres. Ils finissent par être définitivement éliminés par Dieu, pour avoir fait tout ce mal et offensé Son tempérament. Quelques paroles de Sœur Liu ont porté atteinte à mon sens du statut, donc je l’ai fustigée, voulant me venger. Je ne serais appaisée que lorsqu’elle reconnaîtrait ses torts et cesserait de me « provoquer ». J’étais vraiment diabolique, vraiment malveillante. Je haïssais la vérité, tout comme les malfaiteurs et les antéchrists, et j’étais sur le chemin d’un antéchrist. Si je ne changeais pas mon tempérament d’antéchrist, en accédant à des responsabilités, je savais que je m’emporterais et ferais encore plus de mal et que je finirais par être damnée et punie par Dieu. Je me rendais compte que les conséquences étaient vraiment effrayantes. J’ai prié Dieu, cherchant un chemin à pratiquer et à suivre.

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « S’il arrive souvent que ton dirigeant, la personne responsable ou les frères et sœurs qui t’entourent te supervisent, t’observent, veulent mieux te connaître et en même temps veulent t’aider et te soutenir, quelle attitude dois-tu adopter à cet égard ? Dois-tu t’y opposer, t’en méfier et y résister, ou dois-tu humblement l’accepter ? (Nous devons humblement l’accepter.) Que signifie humblement l’accepter ? Cela signifie que tu dois recevoir tout cela de Dieu et que tu ne dois jamais traiter cela avec impétuosité. Si quelqu’un découvre réellement ton problème et peut te le signaler, te permettre de le discerner et t’aider à le résoudre, il est responsable de toi et du travail qui est entre tes mains. Cela ne vient pas de Satan, ni de la méchanceté, mais d’une attitude responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. Cela provient de l’amour, et cela vient de Dieu. Tu dois recevoir cela de Dieu, et tu ne dois jamais le traiter avec impétuosité ni agir sur une impulsion, et de plus, tu ne dois y opposer aucune résistance, ni t’en prémunir, ni faire des suppositions au fond de toi. Tout cela est erroné et ne s’accorde pas avec les principes. Ce n’est pas une attitude d’acceptation de la vérité. L’attitude la plus correcte, pour toi, c’est d’accepter de Dieu toute pratique, déclaration, supervision, observation, correction et même, tout émondage et tout traitement qui te sont utiles, et ne pas être dépendant de ton impétuosité. L’impétuosité est quelque chose qui vient du malin, de Satan, pas de Dieu, et ce n’est pas l’attitude qu’une personne doit avoir vis-à-vis de la vérité » (Identifier les faux dirigeants). Ces paroles de Dieu m’ont appris qu’il n’y a pas de mal à ce que des frères et sœurs mettent en évidence mes problèmes. Ils ne se moquent pas de moi, mais sont responsables du travail de la maison de Dieu et de mon entrée dans la vie. Peu importe ce que je pourrais comprendre des problèmes qu’ils mentionnaient, je devrais essayer de l’accepter de Dieu et me soumettre, et non pas me focaliser sur qui a raison ou tort, ni être capricieuse ou vengeresse. Quand je ne comprenais pas entièrement quelque chose, je devais encore prier et continuer à réfléchir, ou trouver des frères et sœurs expérimentés avec qui chercher et échanger. Telle est l’attitude pour accepter la vérité. Je me suis rappelé qu’en réunion, j’avais critiqué Sœur Liu à la dérobée, et des frères et sœurs qui ne connaissaient pas la réalité pouvaient s’y laisser prendre, ce qui pouvait retentir sur leur coopération dans leurs devoirs. J’ai donc profité d’une occasion d’échanger sur les paroles de Dieu en réunion pour m’ouvrir, afin que les autres aient du discernement à propos de ce que j’avais fait. Sœur Liu est ensuite venue me parler du travail et je lui ai expliqué, en toute honnêteté, comment, quand elle m’offrait des suggestions, je révélais un tempérament de haine de la vérité et des motifs maléfiques. J’ai constaté que cela ne semblait pas susciter du tout de blâme ni de haine chez elle. J’ai vraiment eu honte. Sœur Liu et moi, nous nous sommes bien mieux entendues après cela. Quand elle a mentionné mes problèmes, j’ai cessé de me soucier autant de son ton de voix, mais je savais que c’était bon pour mon devoir et qu’il fallait que je l’accepte. Parfois, je manquais de conscience sur le moment, mais je priais Dieu et lâchais prise, sans me soucier de mon image et sans défendre mon propre cas, et j’y réfléchissais par la suite. Avec le temps, en travaillant avec elle de cette façon, j’ai été beaucoup plus détendue.

Par la suite, j’ai travaillé sur une vidéo dans l’urgence, sans chercher le principe, si bien qu’en raison de problèmes il a fallu la refaire. Une autre superviseuse, Sœur Chen, m’a envoyé un message en privé pour me demander d’arranger ça, et ensuite, j’ai pensé que c’était réglé. Mais j’ai eu la surprise de voir qu’au cours d’une réunion de travail, mes erreurs étaient à nouveau mentionnées pour être analysées. J’ai pensé qu’elle avait parlé de moi de cette façon devant tout le monde : c’était embarrassant ! J’ai commencé à avoir un parti pris à l’encontre de Sœur Chen, qui me semblait faire tout un plat à partir de rien et ne pas tenir compte de ma dignité. J’ai voulu trouver une raison de me défendre, pour sauver la face devant tout le monde. Et puis, je me suis rendu compte que parce que j’avais été trop bousculée, il fallait refaire ce travail. Sœur Chen échangeait à ce sujet pour me transmettre un avertissement, afin que je réfléchisse à mon attitude vis-à-vis de mon devoir et que les frères et sœurs puissent aussi, grâce à cet avertissement, éviter de faire la même erreur. Elle protégait le travail de l’Église. Si j’invoquais des prétextes pour sauver la face et étais de parti pris à l’encontre de Sœur Chen, ne serait-ce pas haïr la vérité et refuser de l’accepter ? Je savais que je ne pouvais pas continuer à agir avec corruption, donc j’ai fait part à tout le monde des détails des erreurs que j’avais commises. Une fois cela fait, les gens ont échangé des moyens utiles d’envisager ce genre de problèmes, et par la suite, dans ma production de vidéos, j’ai suivi leurs suggestions et j’ai évité de refaire les mêmes erreurs. J’ai véritablement constaté qu’accepter les suggestions des frères et sœurs permettait d’éviter des soucis et d’améliorer l’efficacité. Cela peut aussi me permettre de me connaître moi-même et d’être apte à mon entrée dans la vie.

Grâce à ça, j’ai vraiment constaté qu’il était important d’avoir une attitude de soumission vis-à-vis de la critique. Si ce que disent les autres est juste et conforme à la vérité, je dois mettre de côté ma fierté et l’accepter sans conditions. Mais si je rejette ça de façon unilatérale et refuse d’être émondée et traitée, et que je deviens de parti pris ou même, que je fustige les autres, cela montre que je suis un antéchrist et je serai condamnée et éliminée par Dieu si je ne me repens pas. Avant, pratiquement personne n’était aussi direct avec moi et je ne me connaissais pas moi-même. Je pensais être d’une bonne humanité et capable d’accepter la vérité. Maintenant, je vois que je méprise la vérité et que je ne suis pas d’une bonne humanité. Ce que j’ai gagné et appris aujourd’hui, c’est entièrement grâce au jugement et au châtiment des paroles de Dieu. Je suis également prête à poursuivre cette expérience et à changer mon tempérament corrompu. Dieu soit loué !

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