Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie ?
Quel aspect de la vérité avez-vous le plus envie d’entendre aujourd’hui ? Je vais vous donner quelques sujets et nous échangerons sur celui de votre choix. Voici la première question : comment se connaître ? Quel est le chemin pour se connaître ? Pourquoi devrait-on se connaître ? La deuxième question est : depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie ? As-tu suivi la parole de Dieu et la vérité, ou as-tu suivi des tempéraments et des philosophies sataniques ? Quel comportement démontre que tu vis selon la parole de Dieu et la vérité ? Si tu vis selon des tempéraments et des philosophies sataniques, comment ta corruption se révélera et se manifestera-t-elle ? La troisième question est : qu’est-ce qu’un tempérament corrompu ? Nous avons déjà parlé de six aspects des tempéraments corrompus, et J’aborderai donc les états à travers lesquels ces tempéraments corrompus se manifestent spécifiquement. Maintenant, c’est à vous de choisir. Quelle est la question que vous comprenez le moins, mais que vous voulez le plus comprendre, et que vous trouvez la plus difficile à saisir ? (Nous choisissons la deuxième question.) Alors nous allons échanger sur ce sujet. Prenez un temps de réflexion. Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie, et quels éléments ce sujet implique-t-il ? Le point clé de cette phrase est le mot « quoi ». Que recouvre ce « quoi » ? Qu’est-ce que vous en comprenez ? Ce qui est compris dans ce « quoi », ce sont les choses que vous pensez les plus importantes, qui doivent être pratiquées quand on croit en Dieu, et qui doivent être possédées par tous les êtres humains. Quelles que soient les choses avec lesquelles vous entrez en contact dans la vie quotidienne, quelles que soient les choses que votre calibre et vos capacités de compréhension vous permettent de saisir, les choses que vous trouvez positives, que vous pensez proches de la vérité et qui lui correspondent, que vous pensez être la réalité des choses positives, et que vous pensez être conformes aux intentions de Dieu, ce sont les choses sur lesquelles vous avez fondé votre vie dans votre croyance en Dieu, et en accomplissant votre devoir au fil des ans. Nous pouvons les mettre en avant et échanger à leur sujet. Quelles sont les choses qui vous viennent à l’esprit ? (Je pense que dans ma croyance en Dieu, je dois simplement souffrir, payer le prix et obtenir des résultats dans mon devoir pour gagner le salut de Dieu.) Tu trouves que cette vision est positive. Alors, quelle est la différence entre cette vision et celle de Paul ? Leur essence n’est-elle pas la même ? (Si.) Leur essence est la même. L’essence de cette vision n’est-elle pas qu’un produit de l’imagination ? (Si.) Depuis des années, tu vis selon ce produit de l’imagination et ce que tu penses juste. Tu t’es également appuyé sur elle pour croire en Dieu, accomplir ton devoir et vivre la vie de l’Église. C’est une situation. Tout d’abord, tu dois confirmer si oui ou non, tes pensées et ta vision des choses sont correctes et fondées sur la parole de Dieu. Si tu penses qu’elles sont correctes, fondées et que tu pratiques en effet la vérité, mais qu’en fait tu as tort, c’est ce dont nous allons discuter pendant notre échange d’aujourd’hui.
Le plus simple, pour échanger sur l’aspect de la vérité qui concerne précisément ce sur quoi les gens ont fondé leur vie, c’est de commencer par un sujet compréhensible de tous, le cas de Paul, puis de le rapporter à votre propre état. Pourquoi parler de Paul ? La plupart des gens connaissent son histoire. Quelles histoires ou quels thèmes retrouve-t-on dans la Bible à propos de Paul ? Par exemple, quels sont ses formules les plus connues, ses caractéristiques, sa personnalité, ses talents ? Dites-Moi. (Paul a été instruit par le docteur de la loi Gamaliel, dont il a retiré grand crédit, l’équivalent d’un diplôme d’une université prestigieuse.) Pour le dire en termes modernes, Paul s’apparente à un étudiant en théologie qui aurait obtenu un diplôme d’une prestigieuse école de théologie. Cela répond au premier thème relativement représentatif à propos de Paul, concernant son milieu, son niveau de formation et son statut social. Et sur le deuxième thème, quelle est sa formule la plus connue ? (« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » [2 Timothée 4:7-8].) C’est cela qui l’a poussé à courir çà et là. En termes modernes, Paul a souffert et payé le prix. Il a œuvré et prêché l’Évangile, mais sa motivation était de remporter une couronne. Voilà le deuxième thème. Tu peux continuer. (Paul a dit : « Pour moi, vivre c’était le Christ, et la mort m’est un gain » [Philippiens 1:21].) C’est une autre de ses formules bien connues. C’est le troisième thème. Nous venons d’en mentionner trois. Le premier est que Paul a été l’étudiant du docteur de la loi Gamaliel, l’équivalent actuel d’un diplômé de séminaire. Il connaissait sans aucun doute mieux la Bible que les gens ordinaires. Paul connaissait bien l’Ancien Testament, du fait de son diplôme issu d’une telle école. Tel était le bagage académique de Paul. Comment cela a-t-il joué sur ses prêches ultérieurs et le fait qu’il a soutenu des Églises ? Cela a peut-être eu des bénéfices – mais cela a-t-il eu des conséquences néfastes ? (Oui.) Est-ce que l’apprentissage théologique est conforme à la vérité ? (Non.) L’apprentissage théologique n’est que paroles spécieuses, que théories creuses. Ce n’est pas concret. Quel était le deuxième thème ? (Paul a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée. ») Paul a vécu selon ces paroles. Il a fondé sa poursuite sur elles. Peut-on dire alors qu’elles étaient l’intention et l’objectif des souffrances de Paul et du prix qu’il a payé ? (Oui.) Son intention, pour le dire simplement, était d’être récompensé, et c’est la raison pour laquelle il a fait ce qu’il avait à faire, il a payé le prix et a combattu son bon combat en échange d’une couronne de justice. Cela prouve que durant des années, la quête de Paul avait pour but de lui octroyer des récompenses et une couronne de justice. Si cela n’avait pas été son intention et son but, aurait-il été capable de subir tant de souffrance et de payer un tel prix ? Aurait-il été capable d’accomplir son travail et de verser le prix qu’il a payé du seul fait de ses propres qualités morales, de ses ambitions et de ses désirs ? (Non.) Imaginons que le Seigneur Jésus lui ait dit à l’avance : « Quand J’œuvrais sur terre, tu M’as persécuté. Les gens comme toi sont punis et maudits. Quoi que tu fasses, tu ne peux racheter de telles erreurs. Quelle que soit la façon dont tu te repens, Je ne te sauverai pas. » Quelle attitude Paul aurait-il eue ? (Il aurait abandonné Dieu et cessé de croire.) Non seulement il n’aurait pas cru en Dieu, mais il L’aurait nié, il aurait nié que le Seigneur Jésus est Christ, et nié l’existence de Dieu au ciel. Alors sur quoi Paul a-t-il fondé sa vie ? Il n’aimait pas Dieu sincèrement, et il n’était pas quelqu’un qui se soumettait à Lui. Alors pourquoi a-t-il persisté à prêcher l’Évangile dans une telle adversité ? On peut avancer qu’il était avant tout mû par son désir de bénédictions. C’est cela qui lui a donné la force. De plus, quand Paul avait vu la vive lumière de Dieu sur la route de Damas, il avait été aveuglé. Il était tombé à plat ventre sur le sol, tremblant de tous ses membres. Il avait senti la grandeur de Dieu et Sa noblesse et avait craint que Dieu ne le frappe, alors il n’avait pas osé refuser le mandat de Dieu. Il lui fallait continuer à prêcher l’Évangile, quelles que soient les difficultés. Il ne se risquerait pas à céder au laisser-aller. C’est l’une des raisons. Mais la raison principale était son désir excessif d’être béni. Aurait-il agi ainsi sans désir d’être béni, sans cette lueur d’espoir ? Certainement pas. Le troisième thème est que Paul a témoigné que pour lui, vivre, c’est Christ. Tout d’abord, regardons le travail accompli par Paul. Il avait de grandes connaissances religieuses. Il jouissait d’une certaine notoriété et avait une formation tout à fait singulière. On peut dire qu’il était plus instruit que les gens ordinaires. Alors sur quoi s’appuyait-il pour accomplir son travail ? (Sur ses dons et ses talents, et sa connaissance de la Bible.) Il donnait l’impression de prêcher l’Évangile et de témoigner du Seigneur Jésus, mais en fait, il ne témoignait que du nom du Seigneur Jésus. Il ne témoignait pas vraiment du fait que le Seigneur Jésus était une manifestation de Dieu à l’œuvre, ou que le Seigneur Jésus était Dieu Lui-même. Alors de qui Paul faisait-il le témoignage ? (Il témoignait de lui-même. Il a dit : « Pour moi, vivre c’était le Christ, et la mort m’est un gain. ») Qu’est-ce que ses mots insinuent ? Que c’était Paul le Christ, le Seigneur et Dieu, et non le Seigneur Jésus. Paul était capable de courir çà et là et de prêcher ainsi en raison de ses intentions et de ses ambitions. Quelle était son ambition ? Faire croire à tout le monde, ceux à qui il prêchait et ceux qui entendaient parler de lui, qu’il vivait comme Christ et comme Dieu. C’est un aspect des choses, il vivait selon ses désirs. Mais encore, le travail de Paul était fondé sur ses connaissances bibliques. Ses prêches et ses paroles montrent tous qu’il connaissait la Bible. Il ne parlait pas de l’œuvre et de l’éclairage du Saint-Esprit ou des vérités-réalités. On ne trouve pas mention de ces sujets dans ses lettres et il n’avait certainement pas ce type d’expérience. À aucun moment de son travail, Paul ne témoigne des paroles du Seigneur Jésus. Si l’on prend par exemple l’enseignement du Seigneur Jésus sur la façon de pratiquer la confession et le repentir, ou les nombreuses paroles d’enseignement que le Seigneur Jésus a dites aux gens : Paul ne les a jamais prêchées. Rien, dans le travail de Paul n’avait à voir avec les paroles du Seigneur Jésus et tout ce qu’il a prêché provenait des apprentissages et théories théologiques de ses études. En quoi consistent ces apprentissages et théories théologiques ? Ce sont des notions, des imaginations, des philosophies et des inférences humaines, des expériences et des leçons que les gens synthétisent, et ainsi de suite. Pour faire court, tout naît de la pensée humaine, et reflète des idées et des vues humaines. Rien de tout cela n’est la vérité, et encore moins conforme à la vérité. Tout cela contredit la vérité.
Après avoir écouté l’exemple de Paul, comparez-vous à lui. Le thème dont nous parlons aujourd’hui, « Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie », vous rappelle-t-il certains de vos états et de vos comportements ? (Cela me fait penser que je crois que si je ne fonde pas de famille, que je ne trahis jamais le mandat de Dieu, que je ne me plains pas de Dieu quand je rencontre de grandes épreuves, à la fin, Dieu ne me laissera pas mourir.) C’est prendre ses désirs pour des réalités. Cela se rapproche du thème de l’échange du jour et cela touche à un véritable état. C’est une vision de la poursuite concrète dans la vie réelle. Quelqu’un d’autre ? (Oui, moi. Je pense que tant que je suis Dieu jusqu’au bout dans ma foi, je serai béni et j’obtiendrai un résultat et une destination magnifiques.) De nombreuses personnes voient les choses de la même façon, n’est-ce pas ? C’est le genre de vision sur laquelle tout le monde peut plus ou moins s’accorder. Est-ce que quelqu’un voit les choses différemment ? Exprimez-vous ! Je vais attirer votre attention sur quelque chose. Certaines personnes croient en Dieu depuis de nombreuses années. Et à partir de leur expérience personnelle, de leur imagination ou de certaines choses vécues ou d’exemples tirés de la lecture de livres spirituels, elles résument certaines approches relatives à la pratique. Par exemple, la façon dont les croyants en Dieu doivent agir pour devenir spirituels, et dont ils doivent se comporter pour pratiquer la vérité, et autre. Elles pensent pratiquer la vérité, et qu’en faisant ces choses, elles peuvent satisfaire les intentions de Dieu. Par exemple, quand les gens sont malades, il leur faut rechercher les intentions de Dieu et la vérité. C’est une des choses les plus fondamentales à savoir pour les croyants en Dieu. Mais comment pratiquent-ils ? Ils disent : « Cette maladie a été orchestrée par Dieu, et je dois fonder ma vie sur la foi. Donc je ne prendrai pas de médicaments, je ne ferai pas de piqûres, et je n’irai pas à l’hôpital. Que penses-tu de ma foi ? Elle est forte, n’est-ce pas ? » Pensez-vous que cette personne a la foi ? (Oui.) Vous êtes d’accord avec cette vision et c’est aussi ainsi que vous pratiquez. Vous pensez que si vous êtes malades, ne pas faire de piqûre, ne pas prendre de médicaments, et ne pas aller chez le médecin revient à pratiquer la vérité pour satisfaire les intentions de Dieu. Alors sur quoi vous basez-vous pour dire que c’est la pratique de la vérité ? Est-ce correct de pratiquer ainsi ? Sur quoi cela est-il fondé ? L’avez-vous vérifié ? Vous n’êtes pas certains. Puisque vous ne savez pas si c’est en accord avec la vérité ou non, pourquoi insister pour pratiquer de cette façon ? Si vous êtes malades, vous persistez simplement à prier Dieu, vous ne recevez pas d’injection, vous ne prenez pas de médicament, vous ne voyez pas de médecin, vous vous contentez de vous en remettre à Dieu intérieurement, vous Le priez, vous Lui demandez de vous débarrasser de cette maladie ou vous vous mettez à Sa merci. Est-il correct de pratiquer ainsi ? (Non.) Comprenez-vous seulement maintenant que c’est incorrect, ou le saviez-vous déjà ? (Un jour je suis tombé malade, et je pensais que voir un médecin ou prendre un médicament était une méthode externe, que c’était une expression de manque de foi. Alors je m’en suis remis à la prière ou à d’autres méthodes pour gérer le problème.) De ton point de vue, cela suppose-t-il que si Dieu te donne une maladie et que tu la soignes et en guéris, tu as trahi Dieu et tu ne te soumets pas à Ses arrangements ? (C’était effectivement mon point de vue.) Alors, penses-tu que cette vision des choses est juste ou fausse ? Ou bien tu es encore confus, tu ne sais pas si c’est juste ou non, et tu penses qu’en fin de compte, tu as toujours agi ainsi et personne ne t’a dit que c’était mal et tu ne te sens pas coupable. Alors tu continues de pratiquer de cette façon. (J’ai toujours pratiqué ainsi, et je ne ressentais rien de particulier.) Alors, sentez-vous un peu de confusion à agir ainsi ? Mettons de côté le fait de savoir si vous avez raison ou tort. On peut être sûr d’au moins une chose : pratiquer ainsi n’est pas en accord avec la vérité. Parce que si c’était le cas, vous sauriez au moins quelle vérité-principe vous suiviez et quel principe recouvrait cette pratique. Mais aujourd’hui, quand on y pense, on voit que les gens agissent ainsi en se basant sur leur propre imagination. C’est une contrainte qu’ils s’imposent à eux-mêmes. De plus, les gens se donnent ce standard à partir de leur propre imagination. Ils pensent devoir agir ainsi quand ils sont malades, mais ils ne savent pas réellement ce que Dieu exige ou ce qu’Il veut dire. Ils se contentent d’agir selon une méthode qu’ils inventent et déterminent eux-mêmes, sans savoir quel sera le résultat de ces agissements. Sur quoi fondent-ils leur vie quand ils sont dans cet état ? (Sur leur propre imagination.) Y a-t-il une notion dans cette imagination ? Quelle est leur notion ? (Qu’ils peuvent gagner l’approbation de Dieu en pratiquant ainsi.) C’est une notion. Est-ce ainsi qu’il faut comprendre cette question ? (Non.) Ici, on arrive à une définition et à un résultat : quand on fonde sa vie sur une telle notion et sur une telle imagination, on ne pratique pas la vérité.
À ce stade, vous avez déjà beaucoup réfléchi sur le thème « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie », et vous savez plus ou moins quelle sera la teneur des échanges à ce sujet. Alors, évoquons quelques sortes d’états. Écoutez attentivement et réfléchissez en même temps. Quel est le but de cette réflexion ? Comparer les états dont Je parle avec les vôtres, les saisir, savoir que vous avez ces types d’états et de problèmes, et chercher la vérité pour les résoudre, essayer de vivre conformément à la vérité au lieu de vivre selon des choses diverses et variées qui n’ont rien à voir avec elle. « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie » est un sujet qui touche à bien des choses, alors commençons par les dons. Certains savent parler clairement et avec éloquence. Ils discutent et interagissent avec désinvolture, ce sont de beaux parleurs, à la pensée particulièrement agile. Ils savent exactement quoi dire dans chaque situation. Dans la maison de Dieu, ils accomplissent leurs devoirs avec leur rapidité d’esprit et leurs beaux discours. Leurs paroles fausses, mais jolies, transforment des problèmes ordinaires en non-sujets. Ils semblent capables de résoudre bien des problèmes. Avec leur esprit brillant, leur expérience en société et leur sagacité, ils comprennent ce qui se passe à la moindre chose ordinaire qui leur arrive. Quelques mots d’eux, et le problème est réglé. Les autres les admirent et pensent : « Ils savent gérer les choses avec une telle facilité ! Pourquoi pas moi ? » De plus, ils sont très satisfaits d’eux-mêmes et pensent : « Dieu m’a donné mon éloquence et mon discours enjôleur, mon intelligence, ma perspicacité et ma vitesse de réaction, si bien que je peux tout faire ! » Et c’est là qu’apparaît le problème. Quelqu’un d’enjôleur et de vif pourra peut-être employer ses talents et ses capacités à certains devoirs et, ce faisant, résoudre quelques problèmes et accomplir certaines choses pour la maison de Dieu. Mais si on examine de près tout ce qu’il fait, on est incapable de déterminer si tout est conforme à la vérité et aux vérités-principes, et si cela satisfait les intentions de Dieu. Ces personnes ne comprennent que rarement la vérité, ou la façon d’agir en accord avec la vérité, mais elles accomplissent malgré tout leurs devoirs. Cependant, même si elles accomplissent bien leurs devoirs, sur quoi s’appuient-elles ? Quelle est l’origine de l’accomplissement de leurs devoirs ? Leur pensée, leur sagacité, et leurs beaux discours. Y a-t-il de ces personnes parmi vous ? (Oui.) La personne qui fonde sa vie sur son esprit, son QI élevé ou ses beaux discours sait-elle si ce qu’elle fait est conforme aux vérités-principes ? (Non.) Avez-vous des principes quand vous agissez ? Ou, pour le dire autrement, quand vous agissez, le faites-vous selon des philosophies sataniques, votre propre esprit, votre propre intelligence et votre sagesse – ou selon les paroles de Dieu et les vérités-principes ? Si vous agissez toujours selon des philosophies sataniques, selon vos propres préférences et idées, alors il n’y a aucun principe à vos actions. Mais si vous êtes capables de rechercher la vérité et d’agir selon les paroles de Dieu et les vérités-principes, c’est cela, agir avec des principes. Y a-t-il quelque chose dans votre façon actuelle de parler et d’agir qui va à l’encontre de la vérité ? Vous arrive-t-il d’aller à l’encontre des principes ? Si oui, le savez-vous ? (Parfois.) Que faites-vous dans ces cas-là ? (Nous prions Dieu, nous renforçons notre détermination à nous repentir, et nous jurons à Dieu de ne plus jamais agir ainsi.) Et quand quelque chose de similaire vous arrive de nouveau, agissez-vous de même et renforcez-vous votre détermination une fois de plus ? (Oui.) Vous vous retrouvez toujours à renforcer votre détermination dès que quelque chose vous arrive. Et une fois votre détermination renforcée, mettez-vous réellement la vérité en pratique ? Agissez-vous vraiment selon des principes ? Est-ce clair pour vous ? Bien des gens ne recherchent pas la vérité quand quelque chose leur arrive. Ils s’appuient sur leurs dispositifs mesquins, sur leurs dons. Avoir une tête bien faite et savoir parler, est-ce le seul genre de don qui existe ? De quelle autre façon se manifeste le fait de fonder sa vie sur ses dons ? Par exemple, certains aiment beaucoup chanter, et ils peuvent chanter une chanson entière après l’avoir entendue deux ou trois fois. Ils ont donc des devoirs dans ce domaine, et ils pensent qu’ils leur sont donnés par Dieu. Ce sentiment est correct et juste. Au fil des ans, ils apprennent de nombreux cantiques, et plus ils chantent, meilleurs ils sont. Mais il y a un problème dont ils n’ont pas conscience. Quel est-il ? Leur chant ne cesse de s’améliorer et ils pensent que ce don est leur vie. N’est-ce pas faux ? Ils fondent leur vie sur ce don tous les jours, et comme ils chantent des cantiques quotidiennement, ils croient avoir gagné la vie, mais n’est-ce pas qu’une illusion ? Même si le chant t’émeut, que les autres l’apprécient et qu’ils en bénéficient, cela prouve-t-il que tu aies gagné la vie ? C’est dur à dire. Cela dépend de l’étendue de ta compréhension de la vérité, de ta capacité à pratiquer la vérité, de l’existence ou non de principes qui président à tes actions et à ton devoir, et de l’authenticité de ton témoignage d’expérience. Seuls ces aspects permettent de juger si les gens possèdent les vérités-réalités. Si c’est le cas, ils ont la vie, en particulier ceux qui craignent Dieu et s’éloignent du mal, ainsi que ceux qui aiment véritablement et se soumettent véritablement à Dieu. Si une personne a des dons et des talents, et qu’elle obtient de bons résultats dans son devoir, mais qu’elle ne recherche pas la vérité et qu’elle fonde sa vie sur ses dons, qu’elle se vante de ses capacités et qu’elle n’obéit jamais à personne, peut-elle posséder la vie ? Pour savoir si une personne a la vie ou non, la clé est de savoir si elle possède les vérités-réalités. Comment une personne douée et talentueuse peut-elle gagner la vérité ? Comment peut-elle vivre sans se reposer sur ses dons ? Comment peut-elle échapper à cette façon de vivre ? Elle doit chercher la vérité. Tout d’abord, il faut qu’elle comprenne bien la différence entre les dons et la vie. Lorsque quelqu’un est doué ou a un talent, cela veut dire qu’il est fondamentalement meilleur à quelque chose, ou qu’il excelle en la matière par rapport aux autres. Par exemple, peut-être que tu réagis un peu plus vite que les autres, que tu comprends les choses un peu plus vite qu’eux, que tu as acquis certaines compétences professionnelles, que tu parles avec éloquence, ou autre. Ce sont là des dons, des talents qu’une personne peut avoir. Si tu as certains talents, certaines forces, ta façon de les comprendre et de les gérer est très importante. Si tu te penses irremplaçable parce que personne n’a tes talents et tes dons, et qu’en les utilisant dans le cadre de ton devoir, tu pratiques la vérité, ta vision des choses est-elle vraie ou fausse ? (Fausse.) Pourquoi dis-tu que c’est faux ? Que sont exactement les talents et les dons ? Comment les comprendre, les utiliser et les gérer ? Le fait est que peu importe le don ou le talent que tu aies, cela ne veut pas dire que tu as la vérité et la vie. Si l’on a des dons et des talents, il est correct de les utiliser dans l’accomplissement d’un devoir donné, mais cela ne veut pas dire qu’on pratique la vérité, ou qu’on agit en accord avec les principes. Par exemple, si tu es né avec un don pour le chant, ta capacité à chanter représente-t-elle la pratique de la vérité ? Cela veut-il dire que tu chantes selon les principes ? Non. Disons par exemple que tu as un talent naturel pour les mots et que tu écris bien. Si tu ne comprends pas la vérité, ton écriture peut-elle être en accord avec elle ? Cela veut-il dire que tu as forcément un témoignage d’expérience ? (Non.) Ainsi, les dons et les talents sont différents de la vérité et ne peuvent y être comparés. Quel que soit ton don, si tu ne recherches pas la vérité, tu n’accompliras pas bien ton devoir. Certains font beaucoup étalage de leurs dons, et se pensent meilleurs que les autres, si bien qu’ils prennent les gens de haut et ne veulent pas coopérer dans l’accomplissement de leur devoir. Ils veulent toujours être les décideurs, si bien qu’ils violent souvent les principes dans l’accomplissement de leurs devoirs. Ils sont également très peu efficaces dans leur travail. Leurs dons les ont rendus arrogants et suffisants, ils les poussent à prendre les autres de haut et à leur faire sentir qu’ils sont meilleurs qu’eux, et que personne n’est à leur niveau. À cause de cela, ils deviennent prétentieux. Leurs dons ne sont-ils pas leur ruine ? En effet. Les gens doués et talentueux sont les plus susceptibles de se montrer arrogants et suffisants. Ne pas poursuivre la vérité et toujours fonder sa vie sur ses dons est une chose dangereuse. Quel que soit le devoir qu’une personne accomplit dans la maison de Dieu, quel que soit son talent, si elle ne poursuit pas la vérité, elle échouera certainement dans son devoir. Quels que soient les dons et les talents d’une personne, elle doit toujours bien accomplir le type de devoir qui y est associé. Si, en plus, elle comprend la vérité et agit selon les principes, alors ses dons et ses talents auront un rôle à jouer dans l’accomplissement de ce devoir. Ceux qui n’acceptent pas la vérité et ne cherchent pas les vérités-principes, qui se reposent sur leurs dons pour agir n’obtiendront pas de résultat dans l’accomplissement de leurs devoirs et risquent l’élimination. Prenons un exemple : certains sont doués pour l’écriture, mais ne comprennent pas la vérité, et l’on ne retrouve aucune vérité-réalité dans ce qu’ils écrivent. Cela peut-il édifier les autres ? Une personne sans instruction mais qui comprend la vérité, aura plus d’effet en parlant de son témoignage. De nombreuses personnes vivent parmi les dons et pensent être des figures utiles à la maison de Dieu. Mais, dites-Moi, si elles ne se mettent jamais à la poursuite de la vérité, ont-elles encore une valeur ? Si une personne a des dons et des talents, mais qu’elle n’a pas les vérités-principes, peut-elle bien accomplir un devoir ? Quiconque voit vraiment clair dans cette question et comprend son sens saura comment traiter les dons et les talents. Si dans ton état, tu te vantes sans cesse de tes dons et que tu penses que tu as la vérité-réalité, que tu es meilleur que les autres et qu’en ton for intérieur, tu les prends de haut, que dois-tu faire ? Il te faut chercher la vérité ; voir clairement l’essence de l’acte de se vanter de ses dons. N’est-ce pas le summum de la bêtise et de l’ignorance que de se vanter de ses dons ? Être un beau-parleur, cela signifie-t-il avoir la vérité-réalité ? Avoir des dons signifie-t-il avoir la vérité et la vie ? N’est-ce pas être effronté que de se vanter de ses dons sans avoir la moindre réalité ? Si une telle personne était au clair avec ces choses-là, elle ne se vanterait pas. Autre question : quel est le plus grand défi pour ces personnes plutôt douées et talentueuses ? Avez-vous déjà fait l’expérience d’une telle chose ou y avez-vous déjà été confrontés ? (Leur plus grand défi, c’est qu’elles se pensent toujours meilleures que les autres, qu’elles sont bonnes en tout. Elles sont si arrogantes et prétentieuses ; elles méprisent tout le monde. Ce n’est pas facile pour ces personnes d’accepter et de pratiquer la vérité.) C’est un aspect. Qu’y a-t-il d’autre ? (Il leur est difficile d’abandonner leurs dons et leurs talents. Elles pensent pouvoir résoudre de nombreux problèmes à l’aide de leurs dons et de leurs talents. Elles ne savent tout simplement pas voir les choses en accord avec la vérité.) (Les personnes douées pensent qu’elles sont toujours capables de gérer les choses par elles-mêmes. Alors, quand des choses leur arrivent, elles ont du mal à s’en remettre à Dieu et sont réticentes à chercher la vérité.) Ce que vous dites là, ce sont les faits et rien que les faits. Les gens qui sont doués et talentueux pensent qu’ils sont très intelligents, qu’ils comprennent tout, mais ils ne savent pas que les dons et les talents ne représentent pas la vérité, que ces choses n’ont aucun lien avec la vérité. Quand les gens fondent leurs actes sur leurs dons et leur imagination, leurs pensées et leurs opinions vont souvent à l’encontre de la vérité, mais elles ne peuvent pas le voir, et elles pensent toujours : « Voyez comme je suis intelligent, j’ai fait des choix si judicieux ! J’ai pris de si sages décisions ! Aucun de vous ne peut m’égaler. » Elles vivent constamment dans un état de narcissisme et de contentement de soi. Il leur est difficile de faire silence dans leur cœur et de réfléchir à ce que Dieu leur demande, à ce que sont la vérité et les vérités-principes. Ainsi, il leur est difficile de comprendre la vérité, et même si elles accomplissent des devoirs, elles ne sont pas capables de pratiquer la vérité et il leur est donc aussi très difficile d’entrer dans la vérité-réalité. Pour faire court, si une personne ne peut pas poursuivre la vérité et l’accepter, alors elle ne sera pas capable de bien accomplir son devoir, quels que soient ses dons et ses talents. Cela ne fait aucun doute.
On peut considérer que les dons et les talents sont similaires. Quels sont les talents qui existent ? Certaines personnes sont particulièrement à l’aise avec tel ou tel type de technologie. Par exemple, certains hommes aiment jouer avec des gadgets, et d’autres sont assez habiles avec l’électronique, ils sont tout à fait dans leur élément avec les codes informatiques internes ou les programmes de logiciel. Ils les maîtrisent et s’en souviennent très rapidement. Leur capacité à comprendre ces choses et à les mémoriser est extraordinaire. Voilà un talent. D’autres personnes sont douées pour les langues. Quelle que soit la langue, elles l’apprennent très vite et elles disposent d’une mémoire supérieure aux gens ordinaires. D’autres sont douées pour le chant, pour la danse, l’art. Certains sont doués pour le maquillage et la comédie, d’autres pour la réalisation, et ainsi de suite. Quel que soit le talent, tant que cette personne entreprend un travail, cela a à voir avec le sujet « Sur quoi les gens comptent-ils exactement pour vivre leur vie ». Pourquoi devons-nous disséquer les dons et les talents humains ? Parce que les gens aiment fonder leur vie sur leurs dons et leurs talents, qu’ils voient comme un capital, la source de leur subsistance, la vie, et la valeur, le but de la poursuite et la signification de leur vie. Les gens pensent qu’il est naturel de fonder leur vie sur ces choses, et les voient comme une part indispensable de la vie humaine. Aujourd’hui, presque tout le monde fonde sa vie sur ses dons et ses talents. Et vous, sur quels dons fondez-vous votre vie ? (Je crois que j’ai un don pour m’exprimer. Grâce à ce don, je répands l’Évangile. Quand je parle avec quelqu’un qui s’intéresse au vrai chemin, j’arrive à l’attirer et ce que j’ai à dire l’intéresse.) Et que tu aies ce don, est-ce bon ou mauvais ? (Maintenant que j’ai entendu les échanges de Dieu, je pense que ce don peut se mettre en travers de ma recherche des vérités-principes.) Tu dis qu’il n’est pas bon d’être doué pour s’exprimer et que tu ne souhaites plus utiliser ce don ? (Non.) Alors que veux-tu dire ? Vous devez comprendre à présent sur quoi porte la discussion du jour ; lesquels de vos problèmes elle résoudra, ce qui est mauvais et ce qui est bon dans le fait de fonder sa vie sur ces dons. Vous devez être au clair sur ces choses. Si vous ne les comprenez pas, et qu’en fin de compte, après avoir tant discuté, vous pensez que les bonnes choses sont les mauvaises et que les mauvaises le sont aussi, et que tout ce que vous faites est mauvais, aurez-vous résolu le problème de fonder sa vie sur ses dons ? (Non. En me reposant sur mon don linguistique pour répandre l’Évangile, je crois que mon intention n’est pas de bien accomplir mon devoir pour satisfaire Dieu, mais de me mettre en valeur, de m’admirer et d’être content de moi.) Tu as exprimé la raison pour laquelle fonder ta vie sur tes dons est mauvais. Tu penses que ce don est ton capital, l’accomplissement de ton amour-propre. Ces pensées et leur source sont fausses. Comment peux-tu résoudre ce problème ? (En ayant conscience que mon don n’est qu’un outil pour accomplir mon devoir. Le but de mon don est de l’utiliser pour bien accomplir mon devoir et effectuer le mandat de Dieu.) Maintenant que tu penses ainsi, seras-tu soudainement capable de pratiquer la vérité ? (Non.) Alors comment parviendras-tu à pratiquer la vérité, et à ne pas fonder ta vie sur ces dons ? Si, lorsque tu accomplis ton devoir, tu mets tes dons à profit pour mettre en avant tes compétences et tes capacités, alors tu fondes ta vie sur tes dons. Cependant, si tu emploies tes dons et ta connaissance pour bien accomplir ton devoir et montrer ta loyauté, et que tu es alors capable de satisfaire les intentions de Dieu et d’atteindre les résultats exigés par Dieu, et si tu te demandes comment parler et quoi dire pour mieux témoigner de Dieu, et mieux aider les gens à comprendre l’œuvre de Dieu et leur apporter de la clarté sur ce sujet, et que finalement tu les aides à accepter l’œuvre de Dieu, alors tu pratiques la vérité. Y a-t-il là une différence ? (Oui.) Vous êtes-vous déjà laissés aller à faire étalage de vos dons, de vos talents ou de vos capacités, en oubliant que vous étiez en train d’accomplir votre devoir, et au lieu de cela vous êtes-vous mis en valeur aux yeux des autres, comme un non-croyant ? Cela vous est-il déjà arrivé ? (Oui.) Alors, dans ces situations, quel est l’état intérieur d’une personne ? Un état d’indulgence où elle manque d’un cœur qui craint Dieu, de retenue ou de culpabilité, où les objectifs et les principes sont absents de son esprit quand elle agit, et où elle a déjà perdu la dignité et la décence élémentaires que tout chrétien doit posséder. Que se passe-t-il alors ? Il se passe qu’elle met ses compétences en avant et qu’elle vend sa personnalité. Pendant que tu accomplis ton devoir, passes-tu souvent par des états où tu ne t’intéresses qu’à faire étalage de tes talents et de tes dons, et où tu ne cherches pas la vérité ? Lorsque tu es dans un tel état, t’en rends-tu compte par toi-même ? Peux-tu faire machine arrière ? Si tu parviens à t’en rendre compte et que tu fais machine arrière, alors tu seras capable de pratiquer la vérité. Mais si tu es toujours ainsi, et que tu fais l’expérience de cet état encore et encore pendant longtemps, alors tu es quelqu’un qui fonde exclusivement sa vie sur ses dons et qui ne pratique pas du tout la vérité. D’où pensez-vous que vienne votre retenue ? Qu’est-ce qui détermine le pouvoir de votre retenue ? Il est déterminé par l’intensité de ton amour de la vérité et l’intensité de ta haine des choses malfaisantes et négatives. Quand tu auras compris la vérité, tu ne voudras plus faire le mal. Et quand tu haïras les choses négatives, tu ne voudras plus non plus faire le mal. Et c’est ainsi que vient le sens de la retenue. Il est impossible pour les gens qui n’aiment pas la vérité de haïr les choses mauvaises. C’est la raison pour laquelle ils n’ont aucun sens de la retenue. Et sans lui, ils risquent de s’abandonner à la débauche, sans retenue. Ils se montrent arbitraires et imprudents, et ils se moquent éperdument du mal qu’ils font.
Les gens qui fondent leur vie sur leurs dons répondent à un autre genre d’état. Quels que soient leurs talents, leurs dons ou leurs compétences, si les gens ne font qu’agir et fournir des efforts sans jamais avoir cherché la vérité, ni tenté de saisir les intentions de Dieu, comme si le concept de pratique de la vérité n’existait pas dans leur esprit, et que leur seul élan est de finir leur travail et leur tâche, n’est-ce pas là fonder exclusivement sa vie sur ses dons et ses talents, sur ses propres capacités et compétences ? Dans leur croyance en Dieu, ils ne veulent fournir des efforts que s’ils peuvent en retirer des bénédictions et échanger leurs propres dons et compétences contre les bénédictions de Dieu. Voilà l’état dans lequel sont la plupart des gens. La plupart nourrissent cette perspective en particulier quand la maison de Dieu leur assigne un travail de routine. Ils ne font que fournir des efforts. En d’autres termes, ils veulent compter sur les efforts qu’ils fournissent pour atteindre leurs objectifs. Tantôt en parlant ou en regardant quelque chose, tantôt en travaillant de leurs mains ou en courant çà et là. Ils pensent que ce faisant, ils contribuent beaucoup. C’est cela que signifie fonder sa vie sur ses dons. Pourquoi dit-on que fonder sa vie sur ses dons et ses talents relève de l’effort consenti et non de l’accomplissement de son devoir, sans parler de la pratique de la vérité ? Il y a une différence. Disons par exemple que la maison de Dieu t’assigne une tâche. Une fois commencée, tu te demandes comment la terminer le plus vite possible afin d’en faire part à ton dirigeant et qu’il te félicite. Peut-être que ton attitude est malgré tout assez consciencieuse et que tu planifies des étapes de travail, mais tu ne penses qu’à achever la tâche, et ce, afin que les autres puissent le voir. Ou peut-être que tu te fixes une norme en le faisant, que tu réfléchis à la façon d’accomplir la tâche de façon à en être satisfait et content, en atteignant la norme de perfection que tu t’es fixée. Quelle que soit la façon dont tu fixes les normes, si ce que tu fais n’est pas lié à la vérité, si ce n’est pas fait après avoir cherché la vérité, ni compris, ni confirmé les exigences de Dieu, et si au lieu de cela, tu le fais aveuglément et avec l’esprit confus, cela relève de l’effort consenti. C’est faire les choses en comptant sur ton esprit, tes dons, tes capacités et tes compétences, tout en nourrissant un vœu pieux. Quel est le résultat quand on fait les choses de cette façon ? Peut-être parviens-tu à finir la tâche sans que personne ne relève de problèmes. Tu es très satisfait, mais premièrement, alors que tu accomplissais ta tâche, tu n’as pas compris l’intention de Dieu, et deuxièmement, tu n’y as pas mis tout ton cœur, ton esprit et ta force. Ton cœur n’a pas cherché la vérité. Si tu avais recherché les vérités-principes et l’intention de Dieu, alors ta mise en œuvre de la tâche aurait été à la hauteur. Tu aurais été capable d’entrer dans les vérités-réalités et de comprendre correctement que tu avais agi en accord avec l’intention de Dieu. Cependant, si tu n’y mets pas tout ton cœur et que tu accomplis la tâche l’esprit confus, même si ton travail est fini et la tâche achevée, tu ne sauras pas dans ton cœur si tu as bien réussi. Tu n’auras aucune norme, tu ne sauras pas si tu as accompli la tâche en accord avec l’intention de Dieu ou avec la vérité. Dans ce cas de figure, tu n’accomplis pas ton devoir, tu rends service.
Tous ceux qui croient en Dieu doivent comprendre Ses intentions. Seuls ceux qui accomplissent bien leur devoir peuvent satisfaire Dieu. Et ce n’est qu’en respectant Son mandat que l’accomplissement d’un devoir peut être satisfaisant. L’accomplissement du mandat de Dieu a un standard. Le Seigneur Jésus a dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. » « Aimer Dieu » est un aspect des exigences de Dieu. Où cette exigence doit-elle se manifester ? Dans le fait de remplir le mandat de Dieu. En termes pratiques, c’est bien accomplir son devoir en tant qu’humain. Et quel est le standard pour bien accomplir son devoir ? Dieu exige que tu accomplisses bien ton devoir en tant qu’être créé, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Cela devrait être facile à comprendre. Afin d’obéir aux exigences de Dieu, il te suffit de mettre ton cœur dans ton devoir. Si tu peux y mettre ton cœur, alors il te sera facile d’agir de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Si tu accomplis ton devoir en te reposant uniquement sur ton imagination et sur tes dons, peux-tu remplir les exigences de Dieu ? En aucun cas. Alors, quel est le standard à atteindre pour mener à bien le mandat de Dieu et bien accomplir son devoir avec loyauté ? C’est d’accomplir son devoir avec tout son cœur, toute son âme, toute sa pensée et toute sa force. Si tu tentes de bien accomplir ton devoir sans un cœur qui aime Dieu, cela ne marchera pas. Si ton cœur qui aime Dieu gagne en force et en sincérité, alors tu seras naturellement capable de bien accomplir ton devoir de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Tout ton cœur, toute ton âme, toute ta pensée et toute ta force ; la force vient en dernier, et le cœur en premier. Si tu ne fais pas ton devoir de tout ton cœur, comment pourrais-tu y mettre toute ta force ? Voilà pourquoi se contenter d’essayer d’accomplir son devoir de toute sa force ne donne pas de résultats – et n’est pas non plus à la hauteur des principes. Quelle est l’exigence la plus importante de Dieu ? (De tout son cœur.) Quel que soit le devoir ou la chose que Dieu te confie, si tu te contentes de fournir des efforts, de courir çà et là et de fournir des efforts, peux-tu être en accord avec les vérités-principes ? Peux-tu agir conformément aux intentions de Dieu ? (Non.) Alors, comment s’accorder aux intentions de Dieu ? (Avec tout notre cœur.) Les paroles « avec tout ton cœur » sont faciles à dire, et les gens le font souvent. Alors, comment faire quelque chose avec tout son cœur ? Certains disent : « C’est lorsque tu fais les choses avec un peu plus d’effort et de sincérité, que tu réfléchis plus, que tu ne laisses rien d’autre occuper ton esprit et que tu te concentres exclusivement sur la façon d’accomplir ta tâche du moment. » Est-ce aussi simple ? (Non.) Alors, parlons de quelques principes fondamentaux de pratique. Selon les principes que vous pratiquez ou observez généralement, que faire en premier lieu pour faire les choses de tout votre cœur ? Vous devez employer tout votre esprit, votre énergie et votre cœur à faire les choses, au lieu d’être superficiels. Si une personne est incapable de faire des choses de tout son cœur, alors elle a perdu son cœur, ce qui revient à perdre son âme. Ses pensées errent quand elle parle, elle ne met jamais son cœur dans le travail, et quoi qu’elle fasse, elle est distraite. En conséquence, elle ne sera pas capable de bien gérer les choses. Si tu n’accomplis pas ton devoir avec tout ton cœur et que tu n’y mets pas tout ton cœur, tu l’accompliras mal. Même si tu l’accomplis pendant plusieurs années, tu ne seras pas capable de le faire de façon adéquate. On ne peut rien faire bien si l’on n’y met pas son cœur. Certains ne sont pas appliqués, ils sont toujours instables et capricieux, ils visent trop haut et ne savent pas où ils ont laissé leur cœur. Ces personnes ont-elles un cœur ? Comment pouvez-vous dire si une personne a un cœur ou non ? Si quelqu’un qui croit en Dieu ne lit que rarement les paroles de Dieu, a-t-il un cœur ? S’il ne prie jamais Dieu, quoi qu’il arrive, a-t-il un cœur ? S’il ne recherche jamais la vérité, quelles que soient les difficultés auxquelles il fait face, a-t-il un cœur ? Certains accomplissent leurs devoirs pendant des années sans obtenir de résultats clairs, ont-ils un cœur ? (Non.) Les personnes qui n’ont pas de cœur peuvent-elles bien accomplir leur devoir ? Comment accomplir son devoir de tout son cœur ? Tout d’abord, tu dois réfléchir à tes responsabilités. « C’est ma responsabilité, je dois l’assumer. Je ne peux pas me défiler maintenant qu’on a le plus besoin de moi. Je dois bien accomplir mon devoir et en rendre compte à Dieu. » Cela veut dire que tu as une base théorique. Mais est-ce qu’avoir une base théorique signifie que tu fais ton devoir de tout ton cœur ? (Non.) Tu es encore loin de remplir les exigences de Dieu pour entrer dans la vérité-réalité et faire ton devoir de tout ton cœur. Alors que veut dire faire son devoir de tout son cœur ? Comment parvient-on à faire ses devoirs de tout son cœur ? Tout d’abord, tu dois te demander : « Pour qui est-ce que j’accomplis ce devoir ? Est-ce que je le fais pour Dieu, pour l’église, ou pour quelqu’un ? » Cette question doit trouver une réponse claire. Mais encore : « Qui m’a confié ce devoir ? Dieu ? Un dirigeant ? L’église ? » Cela aussi doit être clarifié. Cela peut sembler n’être qu’un détail, mais il n’en faut pas moins chercher la vérité pour le résoudre. Dites-Moi, était-ce un dirigeant, un ouvrier ou une église qui vous a confié votre mandat ? (Non.) C’est bien, tant que tu en es sûr dans ton cœur. Tu dois confirmer que c’est bien Dieu qui t’a confié ton devoir. Il peut te donner l’impression de venir d’un dirigeant d’église, mais en réalité, tout vient de l’arrangement de Dieu. Il peut arriver qu’il vienne clairement de la volonté humaine, mais même dans ce cas, tu dois d’abord l’accepter de Dieu. C’est la bonne façon d’en faire l’expérience. Si tu l’acceptes de Dieu, et que tu te soumets délibérément à Son arrangement, et que tu te présentes pour accepter Son mandat – si tu en passes par là de cette façon, tu auras la guidance et l’œuvre de Dieu. Si tu crois sans cesse que tout est fait par l’homme et vient de l’homme, si tu fais l’expérience des choses ainsi, alors tu n’auras pas les bénédictions de Dieu ni Son œuvre, car tu es trop sournois pour cela. Tu manques trop de compréhension spirituelle. Tu n’as pas le bon état d’esprit. Si tu considères toutes les questions avec des notions humaines à travers l’imagination humaine, tu n’auras pas l’œuvre du Saint-Esprit parce que c’est Dieu qui règne sur toute chose. Quelle que soit la personne que la maison de Dieu charge d’une tâche quelconque, cela vient de la souveraineté et de l’arrangement de Dieu, et elle renferme la bonne volonté de Dieu. Tu dois d’abord savoir cela. Il est très important de voir cela clairement, comprendre la doctrine ne suffit pas. Tu dois confirmer dans ton cœur : « Ce devoir m’a été confié par Dieu. J’accomplis mon devoir pour Dieu, pas pour moi ni pour qui que ce soit. C’est mon devoir en tant qu’être créé, et c’est Dieu qui me l’a confié. » Puisque ce devoir t’a été confié par Dieu, comment Dieu te l’a-t-Il confié ? Est-ce que cela implique de faire les choses avec tout ton cœur ? Est-il nécessaire de chercher la vérité ? Tu dois chercher la vérité, les exigences, les standards et les principes du devoir que Dieu t’as confié, et ce que dit la parole de Dieu. Si Ses paroles sont claires, alors il est temps pour toi de réfléchir à la façon de les pratiquer et de les rendre réelles. Tu dois aussi échanger avec des personnes qui comprennent la vérité, et agir selon les exigences de Dieu. Voilà ce que signifie faire les choses avec tout ton cœur. De plus, supposons qu’avant d’accomplir ton devoir, tu cherches l’intention de Dieu, que tu en viens à comprendre la vérité, et que tu sais quoi faire, mais que lorsqu’il s’agit d’agir, des divergences et des contradictions se présentent entre tes pensées et les vérités-principes. Dans un tel cas de figure, que dois-tu faire ? Tu dois t’accrocher au principe de faire ton devoir avec tout ton cœur et de te soumettre et satisfaire Dieu, de tout ton cœur, sans altérations personnelles, et ne surtout pas agir de ton propre chef. Certains disent : « Je me moque de ces choses. Ce devoir m’a été confié, donc c’est à moi que revient la décision finale. J’ai le droit d’agir à ma propre initiative, je ferai ce que je crois nécessaire. Je fais bien mon devoir de tout mon cœur, alors quels défauts pourrais-tu pointer du doigt ? » Puis, ils font des efforts pour trouver quoi faire. Bien qu’à la fin, l’œuvre soit faite, cette façon de pratiquer et cet état sont-ils corrects ? Est-ce ainsi qu’on pratique de tout son cœur ? (Non.) Quel est le problème, ici ? C’est l’arrogance, faire sa propre loi, se montrer arbitraire et imprudent. Est-ce cela, accomplir ses devoirs ? (Non.) C’est là s’impliquer dans une entreprise personnelle, et non accomplir ses devoirs. Ils ne font que ce qu’ils ont envie de faire, ce qui les satisfait, ce qui est conforme à leur volonté. Ils n’accomplissent pas leurs devoirs de tout leur cœur.
Je viens de parler principalement des talents et des dons. La connaissance relève-t-elle de ces talents et de ces dons ? Y a-t-il une différence entre la connaissance et les talents ? Un talent se réfère à une compétence. Il peut s’agir d’un domaine où une personne excelle plus que d’autres, d’une partie de ton calibre qui se démarque, de ce pour quoi elle est la meilleure, ou d’une compétence qu’elle a perfectionnée et qu’elle maîtrise bien. Ce sont autant de talents et de dons. Qu’est-ce que la connaissance ? À quoi exactement fait-elle référence ? Si un intellectuel a étudié pendant de nombreuses années, lu de nombreux classiques, étudié en profondeur une certaine profession ou un domaine de connaissance, et qu’il a obtenu des résultats et possède une maîtrise spécifique et précise, est-ce que cela a à voir avec les talents et les dons ? La connaissance peut-elle être incluse dans la catégorie des talents ? (Non.) Si une personne emploie ses talents dans son travail, il est possible qu’elle soit rustre et rustique, qu’elle n’ait pas d’instruction approfondie, qu’elle n’ait pas lu de livres célèbres, et qu’elle ne comprenne même pas la Bible. Mais elle peut quand même avoir un petit calibre et parler avec éloquence. S’agit-il d’un talent ? (Oui.) Cette personne possède ce talent. Cela veut-il dire qu’elle a de la connaissance ? (Non.) Alors que signifie la connaissance ? Comment la définir ? Disons que si une personne a étudié la pédagogie, par exemple, a-t-elle la connaissance de cette profession ? Comment instruire les autres, leur transmettre des connaissances, quelle connaissance transmettre, et ainsi de suite ? Elle a des connaissances dans ce domaine, mais est-elle une intellectuelle dans ce domaine ? Peut-on dire d’elle que c’est un individu talentueux qui possède des connaissances à ce sujet ? (Oui.) Prenons donc l’exemple d’une personne intellectuelle impliquée dans la pédagogie. Que fera généralement cette personne si elle travaille ou si elle dirige l’église ? Quelles sont ses pratiques habituelles ? Parle-t-elle à tout le monde comme un professeur à un étudiant ? Le ton de sa voix n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce qu’elle instille et apprend aux autres. Elle fonde sa vie sur ces connaissances depuis de nombreuses années. C’est devenu une partie de sa vie, au point que dans chaque aspect de son comportement ou de sa vie, on peut voir qu’elle possède ces connaissances et qu’elle manifeste ces connaissances acquises. On voit souvent cela. Alors sur quoi ces gens s’appuient-ils souvent pour faire leur travail ? Les connaissances qu’ils ont acquises. Disons par exemple que cette personne entend quelqu’un dire : « Je ne peux pas lire les paroles de Dieu. Je les ai ici, mais je ne sais pas les lire. Comment saurai-je ce qu’est la vérité, si je ne peux pas lire les paroles de Dieu ? Comment pourrai-je comprendre Ses intentions si je ne peux pas lire Ses paroles ? » Elle lui répond : « Je sais comment faire. J’ai ces connaissances et je vais t’aider. Ce chapitre est divisé en quatre paragraphes. En général, si l’article est une narration, il comprend six éléments : la date, le lieu, les personnages, la cause de l’événement, le développement et la conclusion. La date de publication de ce chapitre de la parole de Dieu se trouve à la fin : octobre 2011. C’est le premier élément. Pour ce qui est des personnages, ce chapitre de la parole de Dieu mentionne “Je”, donc la première personne est Dieu. Puis Dieu mentionne “vous”, ce qui se réfère à nous. Puis, il dissèque les états de certaines personnes. Certains états sont rebelles et arrogants, ce qui se réfère aux personnes arrogantes et rebelles, qui ne font pas de travail concret et sèment la discorde. Ces personnes sont mauvaises et malfaisantes. Le développement décrit les choses mauvaises que font les gens. D’autres choses parlent encore de différents aspects. » Que pensez-vous de cette méthode de travail ? C’est une bonne chose que d’aider si gentiment les autres, mais quelle est la base de cette façon d’agir ? (La connaissance.) Pourquoi est-ce que Je prends cet exemple ? Pour aider les gens à mieux comprendre ce qu’est la connaissance. Certaines personnes ont reçu une instruction et ont peut-être eu de bons résultats dans les matières littéraires à l’école, mais elles ne savent pas lire la parole de Dieu. Elles peuvent lire une page de la parole de Dieu et dire : « Ce chapitre de la parole de Dieu est si bien exprimé ! Dans la première partie, Dieu parle directement et dans la deuxième, le ton exprime un peu de majesté et de colère. Dans la troisième partie, tout est exposé précisément et clairement. Voilà comment la parole de Dieu devrait être. Dans la quatrième partie, le résumé général donne aux gens le chemin de la pratique. La parole de Dieu est parfaite ! » Leur conclusion et leur résumé de la parole de Dieu viennent-ils de leurs connaissances ? (Oui.) Même si cet exemple n’est pas totalement pertinent, qu’est-ce que Je veux vous faire comprendre en disant ceci ? Je veux que vous voyiez clairement à quel point il est laid d’employer la connaissance pour approcher la parole de Dieu. C’est écœurant. Ces personnes s’appuient sur leurs connaissances pour lire la parole de Dieu, alors sont-elles capables de s’appuyer sur la vérité pour faire des choses ? (Non.) En aucun cas.
Quelles sont les caractéristiques des choses faites par les gens qui fondent leur vie sur leurs connaissances ? Tout d’abord, quels avantages pensent-ils posséder ? Leurs connaissances et leurs apprentissages, le fait que ce sont des intellectuels et qu’ils ont une expérience professionnelle dans des secteurs d’activité où des connaissances sont nécessaires. Ils ont un style, des caractéristiques et des habitudes typiques des intellectuels quand ils font quelque chose. Ils ne peuvent s’empêcher de donner un air intellectuel aux choses qu’ils font, ce qui fait que les autres les admirent. C’est ainsi que les intellectuels font les choses : ils se concentrent sur cet air intellectuel. Bien qu’ils aient l’air fragiles et doux, ce qu’ils ont à l’intérieur n’est ni doux ni fragile, et ils ont toujours leurs propres idées sur tout. En toute chose, ils veulent se mettre en avant, employer leurs petits dispositifs, analyser et gérer les choses en fonction de leurs idées, de leurs attitudes, et de leurs schémas de pensée tournés vers la connaissance. La vérité leur est extérieure et ils ont énormément de mal à l’accepter. Ainsi, la première attitude d’une telle personne sur la vérité est de l’analyser. Quelle est la base de leur analyse ? La connaissance. Je vais vous donner un exemple. Les personnes qui ont étudié les métiers de l’image en ont-elles la connaissance ? Que tu étudies les métiers de l’image systématiquement par les livres ou par la pratique en travaillant dans ce domaine, pour faire court, tu as une certaine connaissance de ce sujet. Que tu aies étudié les métiers de l’image en profondeur ou non, si dans le monde des non-croyants, tu étais impliqué professionnellement dans ce domaine, la connaissance que tu y as acquise ou tes expériences en la matière seront très utiles et de grande valeur. Cependant, est-ce que posséder ce genre de connaissances suppose que tu seras forcément bon dans le travail audiovisuel de la maison de Dieu ? Les connaissances que tu as acquises peuvent-elles vraiment t’aider à témoigner de Dieu par les films ? Pas forcément. Si tu continues à mettre en avant ce que les livres t’ont appris ainsi que les règles et exigences de ton domaine d’activité, peux-tu bien accomplir ton devoir ? (Non.) N’y a-t-il pas un problème ou un conflit ici ? Quand les vérités-principes entrent en contradiction avec cet aspect de la connaissance, comment la résoudre ? Acceptes-tu d’être guidé par la connaissance, ou par les principes de la vérité ? Peux-tu garantir qu’aucun plan, aucune scène et aucun film ne sera altéré, ou alors qu’ils seront juste un peu altérés, par tes connaissances ? Qu’ils seront complètement en accord avec les standards et les principes requis par la maison de Dieu ? Si tu n’en es pas capable, alors aucune des connaissances que tu as acquises n’est utile dans la maison de Dieu. Pose-toi la question : quelle est l’utilité de la connaissance ? Quelle connaissance est utile ? Quel genre de connaissance contredit la vérité ? Qu’apporte la connaissance aux gens ? Quand les gens acquièrent plus de connaissances, deviennent-ils plus pieux, possèdent-ils un cœur qui craint plus encore Dieu ? Ou deviennent-ils plus arrogants et suffisants ? Quand ils ont acquis beaucoup de connaissances, les gens deviennent compliqués, dogmatiques et arrogants. Il est une autre chose fatale qu’ils n’ont peut-être pas compris : quand les gens maîtrisent de nombreuses connaissances, ils deviennent chaotiques intérieurement, et dénués de principes, et plus ils maîtrisent de connaissances, plus ils sont chaotiques. En matière de connaissances, peut-on trouver des réponses à la question de savoir pourquoi l’on vit, ou quels sont la valeur et le sens de l’existence humaine ? Peut-on conclure quelque chose quant à savoir d’où viennent et où vont les gens ? La connaissance peut-elle te dire que tu viens de Dieu et que c’est Lui qui t’a créé ? (Non.) Alors, qu’est-ce que couvre exactement l’étude de la connaissance ou que la connaissance instille chez les gens ? Des choses matérielles, des choses athées, des choses que les gens peuvent voir et des choses de l’esprit qu’ils peuvent reconnaître, parmi lesquelles un grand nombre sont issues de leur imagination et ne sont tout simplement pas concrètes. La connaissance inculque aussi des philosophies, des idéologies, des théories, des lois naturelles, et autres, mais il y a beaucoup de choses qu’elle ne peut pas expliquer clairement. Par exemple, comment se forment le tonnerre et les éclairs, ou pourquoi les saisons changent. La connaissance peut-elle te donner de vraies réponses ? Comment se fait-il que le climat soit actuellement en train de changer et de devenir anormal ? La connaissance peut-elle l’expliquer clairement ? Peut-elle résoudre ce problème ? (Non.) Elle ne peut rien te dire à propos des questions qui concernent la source de toutes les choses, si bien qu’elle ne peut pas résoudre ces problèmes. D’autres encore se demandent : « Pourquoi certains reviennent à la vie après leur mort ? » La connaissance t’a-t-elle donné la réponse à cela ? (Non.) Alors, qu’est-ce que la connaissance t’apprend ? Elle apprend aux gens de nombreuses coutumes et règles. Par exemple, l’idée qu’on doit élever des enfants et être loyal envers ses parents est une sorte de connaissance de la vie humaine. D’où vient cette connaissance ? Elle est enseignée par la culture traditionnelle. Mais alors, qu’apporte cette connaissance aux gens ? Quelle est l’essence de la connaissance ? Dans ce monde, de nombreuses personnes ont lu les classiques, ont reçu un haut niveau d’éducation, sont cultivées ou maîtrisent un champ spécifique de connaissances. Alors, sur le chemin de la vie, ces personnes suivent-elles la bonne direction, les bons objectifs ? Ont-elles une ligne de conduite et des principes ? Et savent-elles qu’il faut vénérer Dieu ? (Non.) Pour aller un peu plus loin, connaissent-elles un seul élément de la vérité ? (Non.) Alors, qu’est-ce que la connaissance ? Qu’est-ce qu’elle offre aux gens ? Les gens ont probablement un peu d’expérience à ce propos. Par le passé, quand ils ne possédaient pas la connaissance, les relations entre les gens étaient simples. Sont-elles toujours simples maintenant que les gens ont gagné en connaissances ? La connaissance rend les gens plus compliqués et leur fait perdre leur pureté. La connaissance prive les gens de leur humanité normale et de leurs buts de vie. Plus les gens acquièrent de connaissances, plus ils s’éloignent de Dieu. Plus ils acquièrent de connaissances, plus ils nient la vérité et la parole de Dieu. Plus les gens ont de connaissances, plus ils deviennent extrêmes, têtus et absurdes. Et quel est le résultat ? Le monde est de plus en plus sombre et malfaisant.
Nous avons discuté à l’instant de la résolution des conflits entre l’application de la connaissance et les vérités-principes quand ceux-ci apparaissent. Que faites-vous lorsque vous êtes dans une telle situation ? Certains d’entre vous auraient recours à la doctrine : « En quoi est-ce difficile de pratiquer selon les vérités-principes ? Que ne peut-on pas abandonner ? » Mais lorsque quelque chose vous arrive, vous continuez comme avant, selon votre propre volonté, vos notions et votre imagination. Et bien que par moments, vous vouliez pratiquer la vérité et agir en accord avec les principes, vous ne semblez jamais y parvenir, quoi que vous fassiez. Tout le monde sait qu’en termes de doctrine, il est juste d’agir selon les vérités-principes. On sait aussi que la connaissance ne s’aligne pas avec les vérités-principes et que lorsque les deux entrent en conflit ou en lutte, il faut commencer par pratiquer selon les vérités-principes et abandonner sa connaissance. Mais dans les faits, est-ce si simple ? (Non.) Non, ce n’est pas si simple. Alors quelles sont les difficultés durant la pratique ? Comment doit-on pratiquer pour agir en accord avec les vérités-principes ? Ce sont là des problèmes concrets, n’est-ce pas ? Comment les résoudre ? D’abord, il faut avant tout se soumettre. Mais les gens ont des tempéraments corrompus et parfois, ils ne parviennent pas à se soumettre. Ils disent : « “On peut mener un cheval à l’abreuvoir, mais non le forcer à boire.” Essayer de me forcer à me soumettre, c’est la même chose, non ? Pourquoi est-ce mauvais d’agir selon la force de mes connaissances ? Si tu insistes pour que j’agisse selon les vérités-principes, je ne me soumettrai pas. » Que fais-tu dans ces moments où un tempérament rebelle est sûr de poser problème ? (Je prie.) La prière ne permet pas toujours de résoudre le problème. Ton attitude et ton état d’esprit en bénéficieront peut-être un peu, et tu parviendras peut-être à changer un peu d’état. Mais si tu ne comprends pas, ou si tu manques de clarté sur les vérités-principes concernées, ta soumission ne sera peut-être rien de plus qu’une simple formalité. Dans ces moments-là, tu dois comprendre la vérité, chercher les vérités pertinentes, et t’efforcer de savoir en quoi ce que tu fais bénéficie à la maison de Dieu, au témoignage de Dieu et à la diffusion de Ses paroles. Tu dois être au clair dans ton cœur sur ces choses. Quel que soit ton devoir, quoi que tu fasses, tu dois d’abord penser au travail et aux intérêts de la maison de Dieu, à répandre les paroles de Dieu, ou à ce que l’accomplissement de ton devoir doit permettre. C’est la priorité. Il n’y a jamais de place en la matière pour l’ambiguïté ou le compromis. Si tu fais des compromis dans ces moments-là, tu n’accomplis pas ton devoir sincèrement, et tu ne pratiques pas la vérité. Et pire, on peut dire que tu fais fructifier tes propres affaires. Tu fais les choses pour toi au lieu d’accomplir le devoir d’un être créé. Si l’on remplit le mandat de Dieu et que l’on accomplit bien son devoir d’homme, la vérité que l’on doit d’abord comprendre et pratiquer est le devoir de satisfaire les intentions de Dieu. Telle est la vision que tu dois avoir. Accomplir un devoir n’a rien à voir avec faire les choses pour toi, ou faire fructifier tes affaires, et encore moins avec le fait de témoigner de toi-même et de te mettre en valeur. Cela n’a rien à voir non plus avec la gloire, le profit ou un statut. Ce n’est pas là ton objectif. Ton but, c’est plutôt de bien accomplir ton devoir et de témoigner de Dieu. C’est de prendre tes responsabilités et de satisfaire Dieu. C’est de vivre la conscience et la raison d’une humanité normale, de vivre dans la ressemblance d’un être humain, et de vivre devant Dieu. Avec ce type d’état d’esprit correct, on peut facilement franchir l’obstacle de vivre selon sa connaissance. Même si quelques défis subsistent, ils vont graduellement changer pendant le processus et les circonstances évolueront favorablement. Alors, comment vivez-vous ces choses actuellement ? Constatez-vous une amélioration ? Est-ce que vous stagnez ? Si vous agissez toujours selon vos connaissances et votre cerveau et que vous ne cherchez jamais les vérités-principes, serez-vous capables de grandir dans la vie ? Êtes-vous parvenus à une conclusion à ce sujet ? Il apparaît que vous êtes encore assez confus sur la question de l’entrée dans la vie, et que vous n’avez pas de principes spécifiques en la matière. Cela veut dire qu’il vous manque une expérience plus profonde ou plus sincère des vérités-principes et un chemin pour pratiquer la vérité. Certaines personnes agissent en fonction de leurs connaissances, quoi qu’il leur arrive. Elles se contentent de quelques vérités-principes pour avoir une vue d’ensemble sur les questions simples. Elles laissent leurs connaissances prendre le dessus tout le temps, et relèguent les vérités-principes au second plan. Ils adoptent ainsi une pratique intermédiaire et fondée sur le compromis. Ils ne s’astreignent ni à la soumission totale ni aux actes qui sont en accord total avec les vérités-principes. Ont-ils raison ou non ? Quel est le danger de ce type de pratique ? Ne représente-t-il pas un risque de s’éloigner du chemin ? De résister à Dieu et d’offenser Son tempérament ? Voilà ce que les gens doivent comprendre en priorité. Pour vous, la différence entre accomplir un devoir dans la maison de Dieu et trouver un travail dans le monde et avancer machinalement dans la vie est-elle claire ? En avez-vous pleinement conscience dans votre cœur ? Vous devriez penser à ce problème et y réfléchir souvent. Quelle est la plus grande différence entre les deux ? Le savez-vous ? (Quand on accomplit un devoir dans la maison de Dieu, c’est pour gagner la vérité et faire changer un tempérament corrompu. Trouver un travail dans le monde, c’est vivre selon la chair.) Presque, mais il reste une chose que vous n’avez pas mentionnée : accomplir un devoir dans la maison de Dieu, c’est vivre selon la vérité. Quel est le sens de vivre selon la vérité ? Pour les gens, cela veut dire que leur tempérament peut changer, et qu’à la fin, ils pourront être sauvés. Pour Dieu, cela veut dire qu’Il peut te gagner, en tant qu’être créé, et reconnaître que tu es Sa création. Mais alors, selon quoi les gens qui trouvent un emploi dans le monde vivent-ils ? (Sur les philosophies de Satan.) Les philosophies de Satan. Pris dans leur ensemble, cela signifie qu’ils vivent selon le tempérament corrompu de Satan. Que tu cherches la gloire, le profit ou un statut, la richesse, ou seulement à avancer jour après jour et à survivre, c’est la même chose. Tu vis selon un tempérament corrompu. Quand tu trouves un travail dans le monde, tu dois te creuser la cervelle pour essayer de gagner de l’argent. Pour gravir les échelons de la gloire, du profit et du statut, tu dois entièrement dépendre de choses telles que la compétition, la combativité, la lutte, la cruauté, la malveillance, et le meurtre. C’est le seul moyen de rester debout. Pour accomplir un devoir dans la maison de Dieu, tu dois vivre selon Ses paroles et comprendre la vérité. Les choses négatives de Satan sont non seulement inutiles, mais tu dois aussi t’en débarrasser. Aucune chose satanique n’est défendable. Si une personne vit selon des choses sataniques, elle doit être jugée et châtiée. Si une personne vit selon des choses sataniques et se montre déterminée à ne pas se repentir, elle doit être éliminée et abandonnée. C’est la plus grande différence entre l’accomplissement d’un devoir dans la maison de Dieu et trouver un travail dans le monde.
Quand les gens fondent leur vie sur leurs connaissances, dans quel genre d’état sont-ils ? Qu’expérimentent-ils le plus profondément ? Dès que tu apprends quelque chose dans un domaine, tu te sens compétent, tu te crois génial ; pourtant, le résultat, c’est que tu te retrouves enchaîné par la connaissance. Tu considères la connaissance comme ta vie, et lorsque quelque chose t’arrive, c’est cette connaissance qui émerge pour te dicter de faire ceci ou cela. Tu aimerais t’en débarrasser, mais tu n’en es pas capable, parce qu’elle est gravée dans ton cœur, et que rien ne peut la remplacer. C’est le sens de l’expression « la première impression est la bonne ». Certains domaines de connaissance feraient mieux de ne pas être étudiés. Les avoir étudiés est un frein et une nuisance. La connaissance comprend de nombreux domaines : la pédagogie, le droit, la littérature, les mathématiques, la médecine, la biologie, et autres, tous dérivés de l’expérience pratique des gens. Ce sont des formes de connaissances concrètes. On ne peut pas vivre sans et il faut les étudier. Mais certaines formes de connaissances sont un poison pour l’humanité. Ce sont des poisons sataniques, ils viennent de Satan. Prenons les sciences sociales, par exemple, dont les enseignements regroupent l’athéisme, le matérialisme et l’évolutionnisme, ainsi que le confucianisme, le communisme, et autres superstitions féodales : ce ne sont là que des formes de connaissance négatives qui viennent de Satan, et leur objectif premier est d’infester, de ronger et de tordre la pensée humaine. Elles enchaînent et contrôlent les pensées des gens, dans le but de les corrompre, de leur faire du mal et de les détruire. Perpétuer un nom de famille par exemple, la loyauté filiale, glorifier sa famille, et la formule qui dit : « Se cultiver, mettre de l’ordre dans sa famille, gouverner la nation et apporter la paix à tous » sont des enseignements de la culture traditionnelle. Mais on trouve également toutes les théories théologiques, qui ont cours dans la société civile, du bouddhisme, du taoïsme et de la religion moderne. Tout cela relève du domaine de la connaissance. Il existe par exemple des gens qui ont servi comme pasteurs ou prêcheurs, ou qui ont étudié la théologie. Sur quoi débouche le fait d’avoir acquis ces connaissances ? Est-ce une bénédiction ou une malédiction ? (Une malédiction.) En quoi est-ce une malédiction ? Tant ces personnes ne parlent pas, ce n’est pas un problème, mais dès qu’elles ouvrent la bouche, ce sont leurs doctrines religieuses qui en sortent. Elles ne cessent de prêcher leur doctrine spirituelle. Elles instillent aux gens les manières hypocrites des pharisiens, au lieu de les laisser comprendre la vérité. La connaissance théologique est avant tout une théorie théologique. Quel est le trait le plus caractéristique de la théorie théologique ? Elle ancre chez les gens des choses qu’ils pensent être spirituelles. Une fois qu’ils ont assimilé ces choses pseudo-spirituelles, ils pensent que cette première impression est la bonne. Même si tu as écouté les paroles que Dieu exprime, tu ne seras pas capable de les comprendre à ce moment, et tu seras contraint par la connaissance et les théories des pharisiens. C’est très dangereux. N’est-ce pas difficile pour ce genre de personnes d’accepter la vérité ? Pour résumer, si tu fondes ta vie sur la doctrine et la connaissance, et si tu t’appuies sur tes dons pour accomplir ton devoir et agir, tu parviendras peut-être à faire quelques bonnes choses, du moins en apparence. Mais quand tu vis dans un tel état, en as-tu conscience ? Peux-tu reconnaître que tu fondes ta vie sur tes connaissances ? Peux-tu sentir les conséquences du fait de fonder sa vie sur ses connaissances ? N’as-tu pas un vide dans ton cœur, l’impression qu’une telle vie n’a pas de sens ? Et pourquoi est-ce le cas, exactement ? Ces questions doivent être clarifiées. Voilà où nous en sommes au sujet de la connaissance.
Nous venons de parler des problèmes liés à la connaissance et aux dons. Il reste un problème : de nombreuses personnes sont passées de leur croyance initiale en Dieu à celle d’aujourd’hui sans jamais savoir ce qu’est la vérité, ou comment la pratiquer et la rechercher. Depuis tout ce temps, ils s’appuient sur une conviction, sur des notions humaines ou l’imagination humaine. Pour le dire simplement, ils fondent leur vie sur des choses qu’ils croient vraies. Ils brandissent ces choses avec obsession, et vont même jusqu’à les prendre pour la vérité. Ils pensent que tant qu’ils persistent à pratiquer jusqu’à la fin, ils sortiront vainqueurs et pourront survivre. Ils croient en Dieu à travers cette notion. Ils peuvent souffrir, abandonner leur famille et leur carrière, et abandonner les choses qu’ils aiment. Ils avancent ainsi en résumant les choses par quelques règles qu’ils pratiquent comme si elles étaient la vérité même. Par exemple, s’ils voient que quelqu’un traverse un mauvais moment, ou qu’une famille traverse une période difficile, ils prendront l’initiative de les contacter pour les aider. Ils prendront des nouvelles, ils prendront soin d’eux et s’en occuperont. S’il y a un travail salissant ou difficile à faire, ils prendront les devants et s’en chargeront. La saleté et les difficultés ne les dérangent pas. Ils ne sont pas difficiles. Ils ne se disputent pas avec les autres, et font de leur mieux pour trouver un terrain d’entente avec tout le monde. Ils ne se chamaillent pas et apprennent à être bienveillants et tolérants avec les autres, à tel point que ceux qui passent du temps avec eux disent que ce sont des gens bien et de véritables croyants. Pour ce qui est de Dieu, ils font tout ce qu’Il leur demande et vont là où Il les envoie. Ils ne résistent pas. Sur quoi fondent-ils leur vie ? (Le zèle.) Ce n’est pas une simple forme de zèle. Ils fondent leur vie sur une conviction qu’ils pensent juste. Ces personnes ne comprendront toujours pas la vérité, même après des années de croyance en Dieu, ni ne sauront ce qu’est pratiquer la vérité, se soumettre à Dieu, ou satisfaire Dieu, chercher la vérité et les vérités-principes. Ils n’apprendront rien de tout cela. Ils ne sauront même pas ce qu’est une personne honnête ni comment en être une. Ils pensent : « Tout ce que j’ai à faire, c’est continuer à vivre ainsi. Quels que soient les sermons de la maison de Dieu, je m’en tiendrai à mes façons de faire. Quelle que soit la façon dont Dieu me traite, je n’arrêterai pas de croire en Lui et je ne L’abandonnerai pas. Je peux accomplir tous les devoirs qu’on me donnera. » Ils ont l’impression qu’ils pourront être sauvés en pratiquant ainsi. Pourtant, quel dommage qu’après des années à entendre des sermons et sans rencontrer de sérieux problèmes d’attitude, ils ne comprennent toujours aucune vérité ! Ils ne comprennent pas la vérité de la soumission ni la façon de la pratiquer. Ils ne comprennent pas la vérité d’être une personne honnête. Ils ne comprennent pas l’accomplissement loyal de son devoir, ou ce que signifie être superficiel. Ils ne savent pas s’ils mentent ou s’ils se montrent malhonnêtes. Ne doit-on pas prendre une telle personne en pitié ? (Si.) Sur quoi fonde-t-elle sa vie ? Pourrait-on dire qu’elle fonde sa vie sur le cœur pur d’un enfant ? Et si oui, pourquoi ? Parce qu’elle croit et se dit : « Mon cœur est à nu devant l’univers. Ce n’est pas clair pour les gens, ils ne le voient pas. Mais le Ciel le sait. » Voilà la « sincérité » de son cœur : personne ne peut le comprendre, il est hors de portée de qui que ce soit. Pourquoi appeler cela le cœur pur d’un enfant ? Parce que ces personnes sont dans un état d’esprit, un sentiment personnel ou un vœu pieux qu’elles utilisent pour interpréter ce qu’un croyant doit faire et ce qu’est un devoir. Elles se servent aussi de ces sentiments pour codifier les exigences de Dieu. Elles croient et se disent : « En fait, Dieu n’exige rien des gens. Ni qu’ils soient particulièrement doués ou qu’ils comprennent bien la vérité. Il suffit d’avoir le cœur pur d’un enfant. Il est si simple de croire en Dieu. Il suffit de puiser la force dans son cœur pur d’enfant. » Et pourtant, ni leurs mensonges, ni leur résistance, ni leur rébellion, ni leurs notions, ni leur trahison ne s’arrêtent. Quoi qu’elles fassent, ces personnes n’ont pas l’impression que cela importe. Elles se disent : « J’ai un cœur qui aime Dieu. Personne ne peut rompre ma relation avec Dieu, personne ne peut estomper mon amour pour Dieu, et personne ne peut empiéter sur ma loyauté envers Dieu. » Quel est ce genre de mentalité ? N’est-ce pas absurde ? C’est une mentalité absurde et pitoyable. Voilà l’état d’esprit d’une telle personne : desséché, appauvri et pitoyable. Pourquoi « desséché » ? Parce que quand elle est confrontée à quelque chose de simple – avoir dit un mensonge, par exemple –, elle ne s’en rend pas compte. Elle ne s’en veut pas, elle ne ressent rien. Elle a suivi Dieu jusqu’à présent sans aucun critère rigoureux d’évaluation de ses actes. Elle ne sait pas le genre de personne qu’elle est, si elle est malhonnête, ou si elle est parvenue à être vraiment honnête, ou encore si elle est capable de se soumettre aux exigences de Dieu. Elle ne sait rien de tout cela. Elle est aussi pitoyable que cela, et son esprit est desséché. Pourquoi dire qu’elle est desséchée dans son esprit ? Parce qu’elle ne sait pas ce que Dieu exige d’elle, ni pourquoi elle croit en Dieu, ou quel genre de personne elle devrait chercher à être. Elle ne sait pas quels sont les actes qui manquent de raison ni ceux qui violent les vérités-principes. Elle ne sait pas quelle attitude adopter avec les personnes malfaisantes ni celle qu’il convient d’adopter avec les gens de bien. Elle ne sait quelles sont les personnes qu’elle devrait fréquenter ou dont elle devrait se rapprocher. Quand elle devient négative, elle ne sait même pas dans quels états elle est tombée. Voilà ce que c’est d’avoir l’esprit desséché. Êtes-vous ainsi ? (Oui.) Je n’aime pas vous entendre dire cela, mais c’est le genre d’état dans lequel vous êtes. Vous êtes toujours émotifs, et qui sait quand cela changera.
Qu’est-ce qu’être émotif ? Nous allons prendre un exemple. Certaines personnes pensent aimer beaucoup Dieu. Elles se sentent notamment très honorées et doublement bénies d’être nées durant les derniers jours, d’avoir accepté cette étape de l’œuvre de Dieu, et d’être capables d’entendre Ses paroles de leurs propres oreilles et de faire l’expérience de Son œuvre en personne. Si bien qu’elles pensent qu’elles devraient trouver une façon d’exprimer leur cœur pur d’enfant. Et comment font-elles cela ? Leurs émotions remontent à la surface, leur ardeur leur monte à la tête, elles cèdent à une certaine irrationalité et leurs émotions deviennent anormales. Et de tout cela émerge de la laideur. Lorsqu’elles étaient chez elles, en Chine continentale, elles étaient dans un environnement hostile à la croyance en Dieu, et elles menaient une vie d’oppression. Elles avaient de l’ardeur à l’époque, et elles auraient voulu crier : « Dieu Tout-Puissant, je T’aime ! », mais ce n’était possible nulle part, elles ne le pouvaient pas, de peur de se faire arrêter. Maintenant qu’elles sont à l’étranger et qu’elles peuvent croire, elles ont enfin un espace où épancher leur cœur pur d’enfant. Elles ont besoin d’exprimer combien elles aiment Dieu. Alors, elles vont dans la rue et cherchent un endroit peu fréquenté pour crier autant qu’elles le veulent. Mais avant de passer à l’acte, elles ont la sensation de ne pas avoir l’assurance nécessaire. Elles regardent autour d’elles, et leur cri ne vient pas. Que leur passe-t-il par la tête ? « Ça ne marchera pas. Avoir un cœur pur d’enfant ne suffit pas. Je n’ai pas encore un cœur qui aime Dieu. Ce n’est pas étonnant que je n’aie rien à crier. » Alors, attristées et pleines de douleur, elles rentrent chez elles et prient Dieu, en larmes : « Ô, Dieu, je n’osais pas crier “Je T’aime” quand j’étais dans un lieu où c’était interdit. Mais maintenant que je suis dans un lieu qui me le permet, je n’ai toujours pas l’assurance nécessaire pour le faire. Mon cri ne sort pas. Il semble que ma stature et mon assurance sont bien dérisoires. Je n’ai pas la vie. » Alors, elles prient à ce sujet, elles se préparent avec application. Elles lisent régulièrement les paroles de Dieu et en sont émues aux larmes. Leurs émotions et leur enthousiasme mûrissent et s’accumulent dans leur cœur, jusqu’au jour où elles se sentent suffisamment pleines d’émotions pour aller sur une place où transitent plusieurs milliers de personnes et crier à la foule : « Je T’aime, Dieu Tout-Puissant. » Mais quand elles arrivent sur la place et qu’elles voient tous les gens, leur cri ne sort pas. Peut-être n’ont-elles pas encore laissé sortir leur cri. Mais qu’elles y soient parvenues ou non, quel en serait le sens ? Est-ce pratiquer la vérité que de crier ainsi ? Est-ce là témoigner de Dieu ? (Non.) Alors pourquoi sont-elles déterminées à crier ainsi ? Elles croient que leur cri serait plus puissant et efficace que toute autre méthode pour diffuser les paroles de Dieu et témoigner de Lui. Voilà ce que signifie être une personne avec un cœur pur d’enfant. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose que d’avoir de telles émotions ? Est-ce normal ou anormal ? Peut-on les classer dans le cadre de l’humanité normale ? (Non.) Pourquoi cela ? Quel est le but de Dieu quand Il fait accomplir des devoirs aux gens et qu’Il leur fait comprendre et pratiquer la vérité ? Est-ce pour exalter l’amour qu’ils ressentent pour Lui ou leur émotion lors de l’accomplissement de leur devoir ? (Non.) Ressentez-vous parfois ces émotions ? Ou souvent ? (Oui.) Quand c’est le cas, trouves-tu qu’elles apparaissent soudainement ou de manière anormale, ou qu’elles sont difficiles à réprimer ? Tu dois les réprimer, aussi difficile que ce soit. Tout le reste mis à part, ce ne sont que des émotions. Elles n’ont rien à voir avec les résultats que les gens obtiennent quand ils comprennent et pratiquent la vérité, ou quand ils suivent la voie de Dieu. C’est un état anormal. Cet état anormal peut-il être considéré comme une forme radicale d’obstination ? Cela dépend des cas. Il y a divers degrés. Certains peuvent être qualifiés de la sorte, d’autres vont même jusqu’à l’absurde. Il est normal de déverser un peu de cette humeur, de temps en temps. Donc, quelles manifestations de ces états sont anormales ? Faire quelque chose sous le coup d’une émotion irrépressible. Quand on mène sa vie de tous les jours et qu’on s’agite au nom de cette chose, qu’on lit les paroles de Dieu qu’on répand l’Évangile pour elle, et qu’on remplit n’importe quel devoir en son nom, quand tout tourne autour d’elle et qu’elle devient la valeur et le sens de l’existence et de la vie, les ennuis ne sont plus très loin. Les objectifs et le but de cette personne sont biaisés. Il y a de la laideur chez les gens qui fondent leur vie sur leur cœur pur d’enfant. Il y a quelque chose d’obstiné en eux, et leurs émotions sont anormales. Quiconque fonde sa vie sur ces choses, et se retrouve souvent dans un tel état, peut-il comprendre la vérité ? (Non.) S’il ne peut comprendre la vérité, quel est son état d’esprit quand il écoute des sermons ? Quelle est son intention quand il lit les paroles de Dieu ? Quelqu’un qui croit toujours en Dieu avec un cœur pur d’enfant et un cérémonial religieux peut-il comprendre et gagner la vérité ? (Non.) Pourquoi cela ? Parce qu’aucun de ses actes n’est basé sur la vérité, mais sur des théories religieuses, des notions et des choses imaginaires. Il ne s’agit pas non plus de poursuivre et de pratiquer la vérité. Ces personnes se moquent éperdument de ce qu’est vraiment la vérité ou de ce que disent des paroles de Dieu. Cela ne les intéresse pas, exactement comme si tout ce qu’il fallait à quelqu’un pour croire en Dieu, c’était un cœur pur d’enfant. Comme si tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de gérer les choses et de fournir des efforts pour l’église. Pour elles, c’est aussi simple que cela. Elles ne saisissent pas ce que c’est que de comprendre et de pratiquer la vérité, ni quoi poursuivre pour être sauvées. Il peut leur arriver de penser à ces choses, mais elles ne parviennent pas à les démêler. Elles ne font que penser : « Tant que je fais preuve de zèle, que j’accède à des émotions intenses et que je peux persévérer jusqu’à la fin, je serai peut-être sauvé. » Par conséquent, portées par leurs vives émotions, elles ne font que des choses sans queue ni tête, des choses qui vont à l’encontre des vérités-principes. Elles finissent par être révélées et éliminées. En fin de compte, il semblerait bien que les émotions intenses ne soient pas si souhaitables que cela.
Il existe un autre état assez scandaleux quand on fonde sa vie sur un cœur pur d’enfant, à savoir que certaines personnes s’appuient toujours sur leur enthousiasme pour croire en Dieu. Le feu de leur cœur ne s’éteint jamais, elles pensent que pour croire en Dieu, elles n’ont besoin de rien de plus qu’un cœur pur d’enfant. « Je n’ai pas besoin de comprendre la vérité, je n’ai pas besoin de m’examiner, et je n’ai pas besoin de venir devant Dieu pour confesser mes péchés et me repentir ; et je n’ai certainement pas besoin non plus d’accepter le moindre jugement, le moindre châtiment, le moindre émondage, la moindre censure ou critique de quiconque. Je n’ai besoin de rien de tout cela. Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un cœur pur d’enfant. » Tel est le principe de leur croyance en Dieu. Elles pensent : « Je n’ai pas à accepter les jugements ou les châtiments. Être satisfait de moi-même suffit. Je n’ai pas de doute sur le fait que Dieu en sera satisfait. Si je suis heureux, Dieu est heureux, voilà tout. Si je crois en Dieu ainsi, je serai sauvé. » N’est-ce pas terriblement naïf que de penser ainsi ? Vous êtes déjà passés par ce genre d’état, n’est-ce pas ? (Oui.) Si vous vivez ainsi jusqu’à la fin, incapables du moindre changement, alors il est juste de dire que vous ne comprenez rien à la vérité. La vérité n’a aucun effet sur vous. Vous ne comprenez pas le but ni la signification du salut de l’homme par Dieu, et vous ne comprenez pas le sens de la croyance en Dieu. Quelle est la différence entre avoir foi en Dieu et croire en la religion ? Tout le monde pense que l’on croit en la religion quand on n’a pas de moyens de subsistance, ou quand on rencontre des difficultés. Ou alors c’est qu’on cherche quelque chose sur quoi se reposer, une nourriture spirituelle. La croyance religieuse est rarement plus qu’un moyen de pousser les gens à bien se conduire, à être bienfaisants, à aider les autres, à être gentils avec les autres, à faire plus de bonnes actions pour accumuler de la vertu, à ne pas tuer ou incendier, à ne pas violer la loi ou commettre des délits, à ne pas mal agir, à ne pas frapper ou insulter les gens, à ne rien voler ou dérober, à ne pas tricher et escroquer. Voilà le concept de « croyance dans la religion » tel qu’il existe dans l’esprit de tous. À quel point le concept de croyance dans la religion existe-t-il dans vos cœurs aujourd’hui ? Ces choses associées à la croyance en la religion sont-elles conformes à la vérité ? D’où viennent-elles, exactement ? Le savez-vous ? Si vous croyez en Dieu avec un cœur qui croit en la religion, quel en sera le résultat ? Est-ce la bonne façon de croire en Dieu ? Y a-t-il une différence entre l’état de croyance dans la religion et l’état de foi en Dieu ? Quelle est la différence entre la croyance en la religion et la foi en Dieu ? Quand tu as commencé à croire en Dieu, tu as peut-être eu l’impression que croire en la religion et avoir foi en Dieu étaient la même chose. Mais aujourd’hui, après plusieurs années passées dans la croyance en Dieu, que penses-tu vraiment de la foi, au juste ? Y a-t-il une quelconque différence avec la croyance en la religion ? Croire en la religion signifie suivre certains rituels religieux afin d’apporter bonheur et réconfort à son esprit. Cela n’a rien à voir avec les questions de savoir quel chemin les gens empruntent, ou comment ils mènent leur vie. Il n’y a aucun changement dans ton monde intérieur ; tu restes toi-même et ta nature-essence reste la même. Tu n’as pas accepté les vérités qui viennent de Dieu et tu n’en as pas fait ta vie, tu t’es contenté de réaliser quelques bonnes actions ou de suivre des cérémonies et des règlements. Tu t’es contenté de t’engager dans certaines activités liées à la croyance en la religion – rien de plus, c’est tout. Alors, à quoi fait référence la foi en Dieu ? Cela signifie un changement dans ta façon de vivre, cela signifie qu’il y a déjà eu un changement dans la valeur de ton existence et de tes objectifs dans la vie. À l’origine, tu vivais pour des choses telles qu’honorer tes ancêtres, te distinguer des autres, avoir une bonne vie et rechercher la gloire et la fortune. Aujourd’hui, tu as abandonné ces choses-là. Tu ne suis plus Satan, et tu souhaites renoncer à lui, abandonner cette mauvaise tendance. Tu suis Dieu, ce que tu acceptes est la vérité, et le chemin que tu parcours est celui de la poursuite de la vérité. La direction que prend ta vie a complètement changé. Depuis que tu crois en Dieu, tu abordes la vie différemment, tu as adopté un mode de vie différent, tu suis le Créateur, tu acceptes Sa souveraineté et Ses arrangements et tu t’y soumets, tu acceptes Son salut et tu acceptes de devenir finalement un véritable être créé. N’est-ce pas là changer de mode de vie ? C’est tout le contraire de ta quête et de ton mode de vie précédents et des motivations et significations qui se cachaient derrière tout ce que tu faisais ; tout cela est complètement à l’opposé, ça ne s’en rapproche même pas. Nous nous arrêterons ici sur la différence entre foi en Dieu et croyance dans la religion. Vous reconnaissez-vous dans l’état d’avoir un cœur pur d’enfant dont nous avons parlé ? (Oui.) Alors, fondez-vous votre vie sur ce cœur pur d’enfant la plupart du temps ou n’avez-vous cet état que par moments ? S’il est occasionnel, cela prouve que tu l’as déjà exclu, que tu as commencé à poursuivre la vérité et que tu as commencé à sortir de cet état. Si tu fondes encore ta vie sur ce cœur pur d’enfant la majorité du temps, et que tu ne sais pas comment fonder ta vie sur les paroles de Dieu, sur la vérité, ni comment exclure les contraintes d’un tel cœur pur d’enfant et comment sortir de cet état, cela prouve que tu ne vis pas devant Dieu, que tu ne sais pas encore ce qu’est la vérité ni comment la rechercher. La distinction est-elle importante ? (Oui.) Si tu continues à vivre ainsi, sans rien comprendre à la vérité, tu es en danger. Tu devras être éliminé, tôt ou tard. Et pour savoir comment ce cœur pur d’enfant est arrivé, tu devras chercher la vérité, disséquer cet état et le changer. Pourquoi certains ont-ils ce cœur pur d’enfant ? Quelles seront les conséquences de vivre selon une croyance fervente en Dieu ? Peux-tu gagner la vérité en croyant ainsi en Dieu ? Est-ce que cela renforcera ta foi en Dieu ? Tu dois être clair en ton cœur sur ces questions. Pour cela, il faut que tu te compares, que tu réfléchisses, et que tu recherches la résolution.
Un type de personnes est enthousiaste du fond du cœur dans sa croyance en Dieu. Tout devoir leur convient, ainsi que quelques difficultés, mais leur caractère est instable. Ils sont émotifs et capricieux, irréguliers. Ils agissent uniquement selon leur humeur. Une telle personne, quand elle est contente, effectue bien le travail qu’on lui a assigné, et s’entend bien avec ses partenaires et ceux avec qui elle est associée, quels qu’ils soient. Elle est prête à prendre en charge plus de devoirs. Quel que soit son devoir, elle s’en sent responsable. C’est ainsi qu’elle agit quand elle est dans un état favorable. Il peut y avoir une raison à cet état favorable : peut-être a-t-elle été félicitée pour avoir fait du bon travail concernant son devoir, et peut-être a-t-elle gagné l’estime et l’approbation du groupe. Ou peut-être que son travail est apprécié d’un grand nombre, et qu’ainsi elle a gonflé comme un ballon qui se remplit de plus en plus à chaque compliment. Ainsi, elle continue à accomplir le même devoir tous les jours, mais ce faisant, elle ne saisit jamais les intentions de Dieu et ne cherche pas les vérités-principes. Elle s’appuie toujours sur la force de son expérience. L’expérience est-elle la vérité ? Est-il fiable d’agir par expérience ? Est-ce en accord avec les vérités-principes ? Agir par expérience n’est pas en accord avec les principes ; il y aura forcément des moments où cela échouera. Il arrive donc un jour où cette personne n’accomplit pas bien son devoir. Plusieurs choses se passent mal, et elle est émondée. Le groupe est mécontent d’elle. Elle devient alors négative : « Je n’accomplirai plus ce devoir. Je le fais mal. Vous êtes tous meilleurs que moi. C’est moi qui ne suis pas bon. Si quelqu’un veut le faire, allez-y ! » Quelqu’un échange avec elle sur la vérité, mais cela ne l’atteint pas, et elle ne comprend pas. Elle demande : « À quoi bon échanger à ce sujet ? Peu m’importe si c’est la vérité ou non : je ferai mon devoir quand je serai content, et je m’abstiendrai quand je ne le suis pas. Pourquoi compliquer les choses ? Je ne ferai rien maintenant. J’attendrai un jour où je serai content. » Elle est constamment ainsi. Que ce soit en accomplissant son devoir, en lisant les paroles de Dieu, en écoutant des sermons et en participant aux réunions ou dans ses interactions avec les autres – dans tous les aspects de sa vie, ce qu’elle révèle est nuageux par moments et ensoleillé à d’autres, élevé un instant et déprimé le suivant, froid puis chaud, négatif puis positif. En bref, son état, qu’il soit bon ou mauvais, est toujours très prononcé. On peut le voir en un regard. Elle est irrégulière dans tout ce qu’elle fait, et se laisse aller à son caractère. Quand elle est contente, elle travaille mieux et quand elle ne l’est pas, elle bâcle son travail. Elle peut même arrêter ce qu’elle est en train de faire et s’en tenir là. Quoi que ce soit, elle le fait en fonction de son humeur, de son environnement, de ses exigences. Elle n’a aucune volonté pour supporter la difficulté. Elle est choyée et gâtée, hystérique, insensible à la raison et ne fait rien pour lutter contre. Personne n’a le droit de l’offenser. Quiconque s’y risque est la cible de son mauvais caractère, qui arrive comme une tempête. Dès qu’elle est passée, elle est négative et abattue. En plus, elle fait tout selon ses préférences. « Si j’aime ce devoir, je le ferai. Mais si je ne l’aime pas, je ne le ferai pas, et ne le ferai jamais. Ceux qui le veulent peuvent le faire. Ça ne me concerne pas. » De quel genre de personne s’agit-il ? Quand elle est contente et que son état est bon, son cœur est échauffé et elle dit vouloir aimer Dieu. Elle est si échauffée qu’elle pleure. De chaudes larmes coulent sur son visage, elle sanglote bruyamment. Son cœur est-il un cœur qui aime véritablement Dieu ? Aimer Dieu dans son cœur est un état normal. Mais quand on regarde son tempérament, ses comportements et ses révélations, on croirait voir un enfant d’une dizaine d’années. Son tempérament, sa façon de vivre, est de l’ordre du caprice. Elle n’est pas fiable, elle est déloyale, irresponsable et inefficace dans tout ce qu’elle entreprend. Elle n’endure jamais de souffrances et refuse de prendre des responsabilités. Quand elle est contente, elle veut bien tout faire, accepte quelques difficultés, et si ses intérêts sont heurtés, ce n’est pas grave non plus. Mais si elle est mécontente, elle ne fera rien. Quelle sorte de personne est-ce ? Cet état est-il normal ? (Non.) Ce problème dépasse celui d’un état anormal. C’est la manifestation d’un caprice extrême, d’une bêtise et d’une ignorance extrêmes, et d’une puérilité extrême. Quel est le problème de quelqu’un de capricieux ? Certains diront : « C’est une instabilité de caractère. Cette personne est trop jeune et n’a vécu que trop peu de souffrances, et sa personnalité n’est pas encore fixée, alors son comportement est souvent capricieux. » Mais en fait, être capricieux ne dépend pas de l’âge : les quadragénaires et les septuagénaires sont eux aussi capricieux par moments. Comment l’expliquer ? C’est en fait un problème de tempérament, et en plus un problème extrêmement grave ! Si elle accomplit un devoir important, cela peut retarder ce devoir et l’avancée du travail et causer des dommages aux intérêts de la maison de Dieu. Cela peut aussi affecter l’accomplissement des devoirs ordinaires, et entraver les choses. Rien de tout cela ne bénéficie aux autres, à elle-même ou au travail de l’Église. Les petites tâches qu’elle accomplit et le prix qu’elle paie entraînent des pertes nettes. Les gens particulièrement capricieux sont inaptes à accomplir des devoirs dans la maison de Dieu, et ils sont nombreux. Un caractère capricieux est la manifestation la plus commune parmi les tempéraments corrompus. Presque tout le monde a ce genre de tempérament. Et quel est-il ? Naturellement, tout tempérament corrompu est une variété des tempéraments de Satan, et un caractère capricieux est un tempérament corrompu. Pour le dire gentiment, c’est ne pas aimer ou accepter la vérité. En étant moins gentil, c’est avoir de l’aversion pour la vérité et la haïr. Les personnes capricieuses peuvent-elles se soumettre à Dieu ? Certainement pas. Elles en sont capables par moments, quand elles sont contentes et qu’elles en profitent. Mais quand elles sont mécontentes et qu’elles n’en profitent pas, elles sont prises de rage et osent résister à Dieu et Le trahir. Elles se disent : « Je me moque de savoir si c’est la vérité ou non. Ce qui m’importe, c’est d’être heureux et satisfait. Si je suis malheureux, rien de ce qu’on pourrait me dire ne saurait m’aider ! À quoi bon la vérité ? À quoi bon Dieu ? C’est moi le patron ! » Quel genre de tempérament corrompu est-ce ? (La haine de la vérité.) C’est un tempérament qui hait la vérité, qui l’a en aversion. Y a-t-il un élément d’arrogance et de suffisance ? Un élément d’intransigeance ? (Oui.) Il y a un autre état choquant ici. Quand elle est de bonne humeur, elle est gentille avec tout le monde et responsable dans l’accomplissement de son devoir. Les gens pensent que c’est une bonne personne, soumise, prête à payer le prix et qui aime vraiment la vérité. Mais dès qu’elle devient négative, elle arrête de travailler, se plaint, et est même insensible à la raison. Son côté vicieux émerge. Elle n’accepte de reproches de personne. Elle ira même jusqu’à dire : « Je comprends toutes les vérités, mais je ne les pratique pas. Être à l’aise avec moi-même suffira ! » Quelle est ce tempérament ? (Le vice.) Ces personnes malfaisantes sont non seulement prêtes à se défendre face à quiconque susceptible de les émonder, elles seraient capables de leur faire mal et de les blesser, comme un démon malfaisant. Personne n’oserait les embêter. N’est-ce pas terriblement capricieux et vicieux de leur part ? Est-ce un problème lié à la jeunesse ? Ne seraient-elles pas capricieuses si elles étaient plus âgées ? Seraient-elles plus réfléchies et rationnelles si elles étaient plus âgées ? Non. Il n’est pas question de leur personnalité ou de leur âge. Un tempérament corrompu se cache bien profondément en elles. Il les gouverne, et elles vivent selon lui. Une personne qui vit selon un tempérament corrompu est-elle capable de soumission ? Peut-elle chercher la vérité ? Y a-t-il une part d’elle qui aime la vérité ? (Non.) Non, rien de tout cela. Avez-vous tous eu un état capricieux ? (Oui.) Auriez-vous eu conscience que c’était un problème si nous n’avions pas échangé à ce sujet ? (Non.) Maintenant que nous avons échangé à ce propos, pensez-vous que c’est un grave problème ? (Oui.) Certains caprices occasionnels naissent de causes objectives. Ce n’est pas un problème de tempérament. Tous les problèmes de tempérament et toutes les révélations d’un tempérament corrompu dans les actions de quelqu’un ont des conséquences négatives. Voilà un exemple d’une cause objective : imaginons que quelqu’un a très mal au ventre aujourd’hui. Il a tellement mal qu’il a à peine la force de parler. Il veut juste s’allonger un moment. À ce moment, quelqu’un vient le trouver et échange quelques mots avec lui, et sa réponse est un peu sèche. S’agit-il d’un problème de tempérament ? Non. Il ne se comporte ainsi que parce qu’il est malade et qu’il souffre. S’il était ce genre de personne dans son état normal, quelqu’un qui s’exprime ainsi, ce serait un problème de tempérament. Dans le cas présent, son discours prend un mauvais ton parce que sa douleur a passé un certain seuil. C’est normal. S’il y a une cause objective et que tout le monde reconnaît que parler ou agir de cette façon est pardonnable et raisonnable, compte tenu des circonstances, et que c’est juste la nature humaine, alors c’est un comportement et une révélation d’humanité normale. Prenons l’exemple d’une personne qui a perdu un proche et qui commence à pleurer de chagrin. C’est tout à fait normal. Et pourtant, certains la jugeraient et diraient : « Cette personne est sentimentale. Elle croit en Dieu depuis des années, mais elle n’est pas capable de se défaire de son affection pour sa famille. Elle pleure même quand un membre de sa famille meurt. Quelle idiotie ! » Puis, lorsque la mère de la personne qui parle meurt, elle pleure plus fort que quiconque. Comment doit-on considérer ceci ? On ne peut pas appliquer aveuglément des règlements et faire des généralités à ce propos. Certaines choses ont des causes objectives, ce sont des comportements et des révélations d’humanité normale. Ce qui est un comportement et une révélation d’humanité normale et ce qui ne l’est pas varie selon les circonstances. Quand on parle des choses sur lesquelles on s’appuie pour vivre, ce qui est dit touche d’une part aux problèmes de tempérament des gens, et d’autre part, aux problèmes de point de vue des gens, leur mode de poursuite et leur chemin de poursuite. Il n’est pas du tout question de leur caractère ou de leur personnalité, ou de leur façon extérieure de faire les choses.
Il existe un autre genre d’état, et c’est de vivre selon les philosophies des relations mondaines. La plupart des gens recherchent la renommée, le profit, et le statut dans leur croyance en Dieu, et ne se concentrent pas sur la poursuite de la vérité. Tant que quelqu’un a un peu de calibre et quelques idées, il possède un assortiment de philosophies de Satan et de règles de vie de Satan. Il a des « tours dans son sac » pour mener une vie heureuse, pour vivre d’une façon où il se distingue et honore son nom de famille, et pour s’attirer les éloges de tous. Quels sont ces tours ? Ce sont des philosophies des relations mondaines « suprêmes ». On peut trouver cette association amusante : « suprême » et « philosophies des relations mondaines » ne vont pas ensemble. C’est une association étrange. Alors pourquoi utilise-t-on le mot « suprême » ici ? En règle générale, une personne qui suit une philosophie des relations mondaines croit que pour vivre, elle doit être équipée de quelques règles d’existence, c’est-à-dire des secrets de survie. Elle pense que c’est la seule façon d’atteindre ses objectifs de vie. Elle tient ces règles d’existence, qui sont des philosophies des relations mondaines, pour les principes les plus importants, comme ces devises que les gens disent souvent. Elle respecte et s’accroche à sa philosophie des relations mondaines comme si c’était la vérité, sans même exclure le peuple élu de Dieu de ce traitement. Elle se dit : « Aucun humain ne peut se séparer des affaires mondaines. Vous croyez en Dieu, non ? Vous suivez les principes, non ? Vous comprenez la vérité, non ? Eh bien, j’ai une philosophie des relations mondaines qui s’applique à vous. Vous êtes méticuleux, non ? Vous suivez des vérités-principes, non ? Bon, je ne comprends pas les vérités-principes, mais je peux tout de même faire en sorte que vous soyez bien disposés envers moi et vous mener par le bout du nez. Vous resterez tous dans mon orbite : vous direz que je suis une bonne personne, et personne ne dira de mal de moi dans mon dos. J’émettrai même des jugements sur vous en votre absence, je vous ferai des crasses et je vous trahirai, et jamais vous ne me suspecterez. » Cette personne vit selon les philosophies des relations mondaines. Que contiennent ces philosophies des relations mondaines ? Des subterfuges, des tromperies, des tactiques ainsi que des approches et des méthodes. Par exemple, quand elle voit quelqu’un qui a un statut, qui pourrait lui être utile, elle est très polie, révérencieuse et elle chante ses louanges. Avec ceux dont elle pense qu’ils n’ont rien à offrir, qu’ils ne sont pas aussi bons qu’elle, elle parle avec condescendance, les regarde de haut, ce qui fait que ces personnes pensent qu’elle doit être supérieure et doit toujours être admirée. Dans son monde intérieur, elle a un système pour jouer et manipuler les gens et une façon spécifique de traiter chaque type de personne. Quand elle rencontre quelqu’un, elle sait en un coup d’œil quel genre de personne c’est, comment elle doit le traiter et s’associer avec lui. Son esprit trouve la formule en un instant. Elle est sophistiquée et elle l’a pratiquée. Elle n’a pas besoin de réfléchir à comment mettre ces philosophies des relations mondaines en place. Elle n’a pas besoin de dessin explicatif ou des instructions de quiconque. Elle a ses propres méthodes. Elle en a inventé certaines toute seule, d’autres lui ont appris des autres, ou elle les a observées chez les autres, ou elle les a gagnées de l’influence des autres. Il se peut que personne ne lui ait parlé de ces méthodes, elle peut en deviner les tenants et les aboutissants. Ainsi, elle apprend ses philosophies pour les relations mondaines, ses techniques, ses approches et ses méthodes, ses manigances et ses calculs. Les gens qui vivent selon ces choses ont-ils la vérité ? Peuvent-ils vivre selon la vérité ? (Non.) Ils en sont incapables. Alors, quel impact ont-ils sur les autres ? Ils les trompent et les bernent souvent, les utilisent et les traitent comme des jouets, etc. Ces philosophies des relations mondaines ne sont pas uniquement l’apanage des intellectuels ou de certains groupes de personnes. Le fait est qu’elles sont présentes chez tout le monde.
De quelles autres façons se manifestent les philosophies sataniques ? Certains parlent très bien. Ils savent faire naître bonheur et satisfaction chez les autres, qui se sentent apaisés de les avoir écoutés, mais ils ne font aucun travail effectif. Quel genre de personne est-ce ? Le genre qui manipule les autres avec de belles paroles. Certains dirigeants et certains ouvriers travaillent pour un temps puis se disent : « Est-ce que le Supérieur me comprend ? Dieu a-t-Il connaissance de moi ? Je dois rapporter quelques problèmes afin que le Supérieur sache que je travaille. Si le Supérieur voit que les problèmes que je rapporte sont suffisamment réels et substantiels, que ce sont des problèmes clefs, le Supérieur aura peut-être de l’estime pour moi, car Il verra que mon travail est réel. » Et ainsi, ils trouvent une occasion de mentionner des problèmes. Le fait de les mentionner est justifié, c’est du bon sens et leur travail l’exige. Mais cela ne devrait pas être souillé de leur but personnel. Voyez-vous l’intention qu’ils ont en rapportant ces problèmes ? Quel est le vrai problème avec leur intention ? Cette question demande de la réflexion et du discernement. S’ils mentionnaient ces problèmes pour bien accomplir leur devoir et satisfaire Dieu, cela serait justifié. Cela voudrait dire qu’ils sont responsables, qu’ils font du travail réel. Mais il y a actuellement des dirigeants et des ouvriers qui ne font pas de travail réel. Ils sont opportunistes et prennent des raccourcis, mentent à leurs supérieurs et cachent des choses à ceux dont ils sont responsables. Et pourtant, ils ont quand même envie de bien passer, et de satisfaire tout le monde. En pratiquant de la sorte, ne vivent-ils pas selon des philosophies sataniques ? Si c’est le cas, comment résoudre le problème ? Quelles vérités rechercher, comment le comprendre et le discerner ? Ces choses doivent être parfaitement claires avant de pouvoir résoudre le problème de leur intention corrompue. Prenons un autre exemple. Deux personnes sont mises en équipe pour accomplir un devoir. Elles doivent se rendre dans une église d’une autre zone pour y régler un problème. Les conditions de vie y sont assez précaires, la sécurité publique n’est pas idéale, et l’endroit est un peu dangereux. L’une de ces personnes dit : « Les gens de cette église ne m’aiment pas. Même si j’y allais, il n’y a aucune garantie que je puisse résoudre leur problème. Mais ils t’aiment tous bien. Ce qui serait productif, c’est que tu y ailles pour résoudre le problème. » L’autre personne est d’accord et se met en route. N’y a-t-il déjà pas un problème avec le fait de se trouver des raisons et des excuses de ne pas y aller ? Que ses excuses et ses raisons soient valides ou non, pratique-t-elle la vérité en agissant ainsi ? Pense-t-elle à ses frères et sœurs ? Non, elle ment. Elle utilise de belles paroles pour parvenir à ses propres fins. N’est-ce pas une technique ? Si tu penses ainsi et agis ainsi, tu ne t’es pas rebellé contre la chair. Tu vis toujours selon les philosophies sataniques. Mais imagine, si tu pouvais te rebeller contre toi-même et que tu ne vivais pas selon les philosophies sataniques ? Tout d’abord, tu n’aurais pas envie de te rendre à cette église pour régler ses problèmes, mais tu y réfléchirais : « Ce n’est pas bien. Le fait que je pense ainsi montre que je suis une mauvaise personne, que je suis immoral. Je dois reprendre ce que j’ai dit aussi vite que possible. Je dois lui présenter mes excuses et être ouvert sur la corruption que j’ai révélée. Je dois m’y rendre aujourd’hui, même si je dois mourir là-bas. » Il n’est même pas sûr que tu mourras là-bas. Depuis quand la mort vient-elle si facilement ? La vie et la mort sont prédéterminées par Dieu. Pour résumer, dans un tel cas, tu dois avoir la détermination et la capacité de te rebeller contre toi-même. Ce n’est qu’alors que tu pourras vivre selon la vérité. Je vais vous donner un autre exemple. Deux personnes sont mises en équipe pour accomplir un devoir. Elles ont toutes les deux peur d’en prendre la responsabilité, et commencent une joute d’esprit. L’une dit : « Tu vas t’en occuper. » L’autre répond : « C’est mieux si c’est toi qui t’en occupes. Mon calibre est moins bon que le tien. » Mais ce qu’elles pensent réellement, c’est : « Il n’y aura pas de récompenses à bien le faire, et si c’est mal fait, je serai émondé. Je n’irai pas – je ne suis pas si bête ! Je sais ce que tu es en train de faire. Arrête d’essayer de me forcer à y aller. » Quel est le résultat de leur discussion ? Aucune d’entre elles n’y va et résultat, le travail prend du retard. N’est-ce pas immoral ? (Si.) Un retard de travail n’est-il pas une conséquence grave ? C’est un mauvais résultat. Selon quoi vivent ces deux-là ? Ils vivent tous deux selon des philosophies sataniques. Ils sont contraints et enchaînés par des philosophies sataniques et leur propre ruse. Ils ont échoué à pratiquer la vérité, et en tant que tel, l’accomplissement de leur devoir n’est pas au niveau. C’est superficiel, et il n’y a aucun témoignage en cela. Mettons que deux personnes sont mises ensemble pour accomplir un devoir. L’une d’entre elles essaie de prendre la position dominante en toute chose et veut toujours avoir le dernier mot. L’autre peut penser : « C’est lui qui est fort, il veut être le chef. Eh bien, qu’il prenne tout en main, et quand il y aura un problème, c’est lui qui sera émondé. “L’oiseau qui sort la tête se fait tirer dessus !” Je ne me distinguerai pas. Il se trouve que j’ai un mauvais calibre, je n’aime pas les ennuis. Il aime être le chef, non ? S’il y a quelque chose à faire, je le laisserai s’en occuper ! » Une personne qui dirait de telles choses aime être une personne complaisante, un suiveur. Que pensez-vous de sa façon d’accomplir un devoir ? Selon quoi vit-il ? (Les philosophies des relations mondaines.) Il pense à autre chose en plus. « Ne sera-t-il pas en colère si je lui vole la vedette ? N’y aura-t-il pas des différends entre nous deux par la suite ? Si cela devait affecter notre relation, nous aurions du mal à nous entendre. Je ferais mieux de le laisser faire comme il l’entend. » N’est-ce pas une philosophie des relations mondaines ? Sa façon de vivre lui évite des problèmes. Elle lui permet d’éviter de prendre des responsabilités. Il suit le mouvement dans tout ce qu’on lui demande de faire, sans avoir à prendre les choses en charge, ou à se distinguer, et sans avoir à penser au moindre problème. Tout est pris en charge par quelqu’un d’autre, et il ne se fatiguera pas. Sa volonté d’être un suiveur prouve qu’il n’a aucun sens des responsabilités. Il vit selon des philosophies des relations mondaines. Il n’accepte pas la vérité et ne suit pas les principes. Ce n’est pas une coopération harmonieuse. C’est être un suiveur, une personne complaisante. Pourquoi n’est-ce pas de la coopération ? Parce qu’il refuse toute responsabilité. Il n’agit pas de tout son cœur et de tout son esprit, et il se peut qu’il n’agisse pas de toutes ses forces, non plus. Voilà pourquoi Je dis qu’il vit selon des philosophies des relations mondaines, plutôt que selon la vérité. Encore un autre exemple : une personne fait une mauvaise chose dans l’accomplissement de son devoir, quelque chose qui cause du tort aux intérêts de la maison de Dieu. Tu t’en rends compte, mais tu te dis : « Ce n’est pas mon problème. Mes intérêts ne sont pas en cause. Et de plus, ce n’est pas moi le responsable. Que suis-je en train de faire, mettre le nez dans les affaires des autres ? Quelqu’un d’autre peut s’en occuper, s’il le souhaite. Tout ce que j’ai à faire, c’est de rester à jour dans mon propre travail. Si les autres font des erreurs, cela ne me concerne pas. Cela ne change rien si je m’en rends compte, je m’en moque si la personne s’est égarée. Si l’Église subit un dommage, cela n’a rien à voir avec moi. » N’est-ce pas une philosophie des relations mondaines ? (Si.) Les intentions de cette personne sont-elles bonnes ? (Non.) Elle vit selon des philosophies sataniques. Certaines personnes agissent ainsi à l’occasion, dans certaines circonstances. D’autres le font fréquemment, sans jamais chercher la vérité ni réfléchir sur elles-mêmes et ne résolvent jamais leur tempérament corrompu. Ces deux types de personnes sont dans des situations différentes. Mais qu’il s’agisse d’incidents isolés ou généralisés, il est question d’un problème de tempérament corrompu. Ce n’est pas seulement un problème de méthode, c’est vivre selon des philosophies sataniques. Quelles autres philosophies des relations mondaines voit-on souvent ? Avec lesquelles est-on en contact ? (Soudoyer les autres avec des faveurs insignifiantes, satisfaire les préférences des autres, leur faire des compliments, céder à leurs caprices.) Satisfaire les préférences des autres est une technique, une philosophie des relations mondaines. Quoi d’autre ? (Ne pas parler directement après avoir vu des agissements qui violent les principes, par peur de heurter les sentiments de la personne en question.) Être indirect dans son discours, tourner autour du pot, toujours choisir des paroles plaisantes qui n’impliquent pas les principes ou le problème essentiel. C’est une autre sorte de philosophie des relations mondaines. D’autres idées ? (Flatter et s’attirer les faveurs de quiconque a un statut.) C’est se faire bien voir, et c’est aussi une sorte de philosophie des relations mondaines. Il y a des gens qui, par nature, tentent toujours de manipuler les autres et de profiter d’eux. Ils sont particulièrement traîtres. Il y a des gens qui savent agir sans heurts où qu’ils aillent. Ce qu’ils disent dépend de la personne à qui ils le disent. Leur esprit réagit très vite. Ils savent comment gérer une personne dès qu’ils l’ont regardée dans les yeux. De telles personnes sont extrêmement rusées. Elles ne peuvent pas vivre selon la vérité. De quelles autres façons se manifestent les philosophies des relations mondaines ? (Ne pas oser signaler un problème de peur d’être tenu pour responsable s’il s’agit d’une erreur, regarder ce que les autres disent et font et n’exprimer une opinion que lorsque la majorité a déjà parlé.) Les gens ont tendance à suivre le mouvement, car ils pensent que si tout le monde est coupable, la loi ne peut être appliquée. Quel genre de problème est-ce ? Quel genre de tempérament ? N’est-ce pas un tempérament malhonnête ? Ne pas oser appliquer les vérités-principes parce qu’on veut être une personne complaisante et qu’on craint de vexer quelqu’un, tout en ayant peur d’être exposé et éliminé, car on ne pratique pas la vérité. C’est un gros dilemme ! C’est le sort pitoyable de ceux qui veulent être une personne complaisante. Quand les gens ne pratiquent pas la vérité, telles sont les horribles conditions selon lesquelles ils vivent : ils portent tous la ressemblance démoniaque de Satan. Certains de ces gens sont insidieux, d’autres sont traîtres, d’autres méprisables, d’autres ignobles, d’autres méprisables, et d’autres pitoyables. Vivez-vous selon les philosophies sataniques ? Flatter quiconque est un dirigeant tout en ignorant les anciens dirigeants, remplacés ou éliminés, être mielleux avec la moindre personne choisie comme dirigeant, dire toutes sortes de choses écœurantes : « Mon Dieu, que tu es jolie et bien faite ! L’image même de la beauté. Quand tu parles, on dirait une présentatrice de télévision, et quand tu chantes, une alouette » pour s’attirer des faveurs, les flatter à la moindre occasion, les soudoyer à l’aide de petits services, avoir l’œil sur ce qu’ils disent et font et réfléchir à des moyens de les satisfaire quand vous voyez qu’ils aiment quelque chose. Avez-vous ces tactiques ? (Oui. Parfois, je vois qu’un dirigeant ou un ouvrier a des problèmes ou des lacunes et je n’ose rien dire par peur d’être accusé et qu’il soit mal disposé à mon égard.) C’est un manque de principes. Sais-tu alors, si tu as bien identifié ces problèmes et si les soulever bénéficierait au travail de l’Église ? (Un peu.) Tu en sais un peu. Alors que dois-tu faire pour être aligné avec les vérités-principes ? Si tu es sûr d’avoir découvert un problème, et que tu comprends dans ton cœur que ce problème doit être résolu, sans quoi le travail prendra du retard, mais que tu n’es pas capable d’adhérer aux principes et que tu as peur d’offenser les autres, quel problème est en jeu ? Pourquoi aurais-tu peur d’adhérer aux principes ? C’est une question de nature sérieuse, il s’agit de savoir si tu aimes la vérité et si tu as le sens de la justice. Tu dois exprimer ton opinion, même si tu ne sais pas si elle est correcte. Si tu as une opinion ou une idée, tu dois la dire et laisser les autres l’évaluer. Tu y trouveras des avantages, et cela contribuera à résoudre le problème. Si tu te dis : « Je ne m’implique pas. Si ce que je dis est juste, on ne m’en attribuera pas le mérite, et si c’est faux, je serai émondé. Ça n’en vaut pas la peine », n’est-ce pas égoïste et méprisable de ta part ? Les gens se soucient toujours de leurs propres intérêts et sont incapables de pratiquer la vérité. C’est pour eux la chose la plus difficile. N’avez-vous pas tous, en vous, un grand nombre de ces philosophies des relations mondaines et de plans ? Il y a pas mal d’éléments des philosophies de Satan en toute personne, et elles en sont depuis longtemps envahies. Il n’est donc pas étonnant que les gens écoutent des sermons pendant des années sans comprendre la vérité, que leur entrée dans la vérité-réalité soit lente et que leur stature reste toujours si petite. La raison en est que de telles choses corrompues les gênent et les dérangent. Selon quoi les gens vivent-ils lorsqu’ils ont besoin de pratiquer la vérité ? Ils vivent selon ces tempéraments corrompus, selon des notions, de l’imagination et des philosophies des relations mondaines, ainsi que selon des dons. Vivant de ces choses, il est très difficile pour les gens de venir devant Dieu. Pourquoi cela ? Leur charge est trop grande et leur joug trop lourd. La vie des hommes avec ces choses-là est très éloignée de la vérité. Ces choses t’empêchent de comprendre la vérité et de pratiquer la vérité. Si tu ne comprends pas la vérité, ta foi en Dieu grandira-t-elle ? (Non.) Ta foi en Dieu ne grandira pas et encore moins ta connaissance de Dieu. C’est là une chose bien lamentable et bien effrayante.
Les choses selon lesquelles les gens vivent sont liées à leurs points de vue sur les choses, ainsi qu’à leur tempérament. Certains s’efforcent en permanence d’atteindre leurs rêves et leurs désirs. Il s’agit de gens qui ont des rêves. Certains vivent constamment selon leurs désirs. Quelles sortes de désirs ? Le désir de travailler et de se faire connaître, et le désir de se mettre en avant. Par exemple, certains aiment le statut. Sans cela, ils ne croiront pas en Dieu. Sans statut, ils n’ont envie de rien faire, et croire en Dieu les ennuie aussi. Ils vivent selon leur désir d’atteindre un statut, et ils avancent de jour en jour, dominés par ce désir. Quel que soit leur statut, il leur est précieux. Ils ne font rien pour autre chose que leur statut : le maintenir, le consolider, étendre leur juridiction… Tout ce qu’ils font, à tous égards, concerne leur désir. Ils vivent en fonction du désir. D’autres vivent des vies pitoyables dans le monde. Ils sont candides et se font sans cesse malmener, ils viennent de mauvais foyers, d’un mauvais environnement social et ne peuvent compter sur personne. Ils sont seuls et personne ne s’occupe d’eux, jusqu’au moment où ils se mettent à croire en Dieu, et dès lors, ils sentent qu’ils ont enfin trouvé un pilier qui les soutient. Ils ont une aspiration qui les guide dans leur croyance en Dieu. Leur aspiration n’a jamais changé, même jusqu’à présent. Ils pensent : « En croyant en Dieu, je vis avec dignité et j’ai de la force de caractère. Je peux relever la tête et les épaules au-dessus des autres et vivre une vie supérieure à celle des autres. Quand je serai au Ciel, vous serez tous obligés de me tenir en haute estime. Plus personne ne me prendra de haut. » Ce vœu, cet espoir qu’ils ont est très creux et vague. Ils trouvent qu’ils ont vécu une vie misérable dans le monde du fait de leurs circonstances familiales ou pour une autre raison. En vivant dans la maison de Dieu, ils peuvent compter sur quelque chose. Les frères et les sœurs ne les malmènent pas. Ils ne sont plus misérables, ils ont un pilier qui les soutient. En plus de cela, leur plus grand espoir est de pouvoir gagner une destination merveilleuse après leur mort ou dans cette vie, où ils seront capables de se tenir la tête haute. Voilà leur objectif. Ils vivent selon cette aspiration. Partout et en toute chose, ils utilisent cette pensée, ce souhait comme motivation. Il leur est difficile de vivre selon la vérité. De telles personnes ont une vie pitoyable. D’autres ont le désir de se mettre en avant et de se faire connaître. En raison de cela, ils aiment bien vivre au sein d’un groupe, faire ceci et cela pour que les autres personnes du groupe les tiennent en haute estime, ce qui satisfait leur vanité. Ils croient : « Je ne suis peut-être pas un dirigeant, mais tant que je peux faire valoir mes talents au groupe et que je semble briller avec éclat, nimbé d’un halo, cela vaut le coup pour moi de croire en Dieu. C’est pour cela que je vis. Ce n’est pas pire que d’être dans le monde. » Et c’est pour cela qu’ils vivent, à partir de ce moment-là. Ils vivent tous les jours, et toutes les années ainsi, sans jamais changer leur intention originelle. Est-ce ainsi qu’on vit selon la vérité ? En aucun cas. Ils vivent selon leurs rêves et leurs désirs, comme les non-croyants. Ce problème est en rapport avec les points de vue de chacun, ainsi que leur tempérament corrompu. Si ce problème n’est pas résolu, il est impossible de comprendre ou de pratiquer la vérité et il est très difficile de vivre selon la vérité.
Il y a aussi des femmes qui fondent leur vie sur leur apparence, qui se trouvent toujours belles. Elles pensent que partout où elles vont, tout le monde les aime, les admire et les approuve. Où qu’elles aillent, elles entendent les compliments des autres et voient les visages souriants des gens dans leur direction. Elles sont très contentes d’elles, elles ont plutôt confiance en vivant ainsi. Elles croient alors que vivre ainsi leur donne du capital, que leur vie a beaucoup de valeur – du moins que de nombreuses personnes les apprécient. N’y a-t-il pas aussi des hommes qui fondent leur vie sur leur apparence ? Imaginons que tu es beau, et que quand tu parles avec des sœurs, tu as de l’esprit, tu es charmant et romantique. Tu es content de toi, que tout le monde te tienne en haute estime et te tourne autour. « Ce n’est pas comme si j’essayais de sortir avec quelqu’un. Je vis juste comme ça, et c’est agréable ! Pratiquer la vérité, comme c’est ennuyeux ! » D’autres vivent en se reposant sur une sorte de capital, et avoir un capital implique bien sûr qu’ils aient quelque chose de réel. De quelle sorte de choses réelles peut-il s’agir ? Par exemple, certaines personnes pensent être nées en croyant déjà en Dieu. Elles croient en Dieu depuis cinquante ans ou plus, et c’est leur capital. Quand elles voient un frère ou une sœur, elles lui demandent : « Depuis quand crois-tu en Dieu ? » L’autre répond : « Cinq ans. » Elles croient en Dieu depuis dix fois plus longtemps que cette personne et voyant cela, elles se disent : « Tu crois en Dieu depuis si peu de temps comparé à moi. Tu es si jeune. Tu as intérêt à bien te tenir, il te reste beaucoup de chemin à parcourir ! » C’est ainsi qu’elles vivent de leur capital. Quelle autre sorte de capital y a-t-il ? Certains ont servi à tous les niveaux de dirigeant et d’ouvrier. Ils sont à l’extérieur depuis longtemps, travaillant et courant en tous sens et se déplaçant dans les églises, et ils ont beaucoup d’expérience. Ils sont plutôt à l’aise avec les arrangements du travail du Supérieur, ainsi qu’avec les différentes sortes de personnes et types de travail dans l’Église. Ainsi, ils croient : « Je suis un dirigeant vétéran avec un capital de vétéran. Je travaille depuis longtemps et j’ai de l’expérience. Vous tous, que savez-vous ? Vous êtes des enfants. Combien de jours avez-vous travaillé ? Vous êtes des bleus. Vous ne savez rien. Oui, écoutez-moi ! C’est ça. » Et ils passent leur journée à prêcher, sans qu’il n’y ait rien de concret ; ce ne sont que des formules et des doctrines. Mais ils se trouvent des excuses : « Je suis de mauvaise humeur, aujourd’hui. Il y a un antéchrist qui cause des interruptions et des perturbations, et cela m’atteint. Je prêcherai correctement la prochaine fois. » Cela montre bien qui ils sont vraiment, non ? Ils vivent de leur capital de vétéran, et ils en sont très contents, en plus. Vraiment, c’est dégoûtant, écœurant ! Voilà une sorte de capital. D’autres ont été en prison pour leur croyance en Dieu, ou ont vécu une autre expérience exceptionnelle, ou ont accompli des devoirs exceptionnels. Ils ont souffert, et cela aussi, leur sert de sorte de capital. Pourquoi les gens vivent-ils toujours de leur capital ? Il y a là un problème : ils croient que ce capital est leur vie. Tant qu’ils vivent de leur capital, ils peuvent souvent s’admirer et se délecter d’eux-mêmes, et employer ce capital pour instruire et influencer les autres, ce qui leur sert à gagner leurs éloges. Ils croient qu’avec leur capital comme base, tant qu’ils poursuivent un peu la vérité, ou qu’ils font bien leur devoir et qu’ils ont fait quelques bonnes actions, alors ils pourraient, comme Paul, avoir une couronne de justice qui les attend. Ils survivront, cela ne fait pas de doute. Ils arriveront à une bonne destination, cela ne fait pas de doute. En vivant de leur capital, ils se retrouvent souvent dans un état d’immense satisfaction de soi, un état de complaisance béate. Ils pensent que Dieu est satisfait de leur capital, qu’Il est ravi d’eux et qu’Il leur permettra de rester jusqu’à la fin. N’est-ce pas cela, vivre de son capital ? Ils révèlent cet état d’esprit à la moindre occasion. Dans les choses qu’ils révèlent, dans les choses selon lesquelles ils vivent, et dans les choses qu’ils prêchent aux autres à tout moment, on peut clairement voir ce qu’ils ont en tête. D’autres ont reçu une grâce ou une attention particulière de Dieu, une chose que personne d’autre ne possède, quelque chose qui leur est unique. Alors ils se pensent spéciaux, différents des autres. Ils disent : « Votre croyance en Dieu est différente de la mienne. D’abord, Dieu vous donne de nombreuses grâces et vous guide. Puis, une fois que vous avez commencé à comprendre certaines vérités, Dieu vous émonde, vous juge et vous châtie. C’est ainsi que cela se passe pour vous. Pour moi, c’est différent : Dieu me donne une grâce spéciale. Il me traite différemment et ce traitement de faveur est mon capital. C’est mon coupon, mon ticket d’entrée pour le royaume. » Que ressens-tu quand tu les entends dire ces choses ? Ont-ils connaissance de l’œuvre de Dieu ? Ont-ils connaissance d’eux-mêmes ? Pas du tout. On peut dire qu’ils ne comprennent pas la vérité, et qu’ils pensent pouvoir être sauvés sans avoir à poursuivre la vérité, à chercher la vérité ou à accepter de jugement et de châtiment. Que sont ces personnes, qui ont ce type d’états ? De rares personnes ont eu des visions, ont reçu une protection spéciale ou ont échappé à une catastrophe. Ou elles sont mortes et revenues à la vie et ont un témoignage ou une expérience spéciale. Elles pensent que ces choses sont leur vie, la base de leur vie, et les utilisent comme substitut à la pratique de la vérité. De plus, elles pensent que ces choses sont des signes et des standards de salut. C’est du capital. Avez-vous de telles choses ? Peut-être n’avez-vous pas eu ce genre d’expérience spéciale. Mais si vous avez accompli un devoir particulier pendant longtemps et que vous avez obtenu des résultats, vous en déduirez que vous avez du capital. Mettons que tu es dirigeant depuis longtemps et que tu as produit plusieurs bonnes œuvres. Pour toi, cela prend la forme d’un capital. Tu n’en as peut-être pas encore, parce que tu n’as pas encore produit d’œuvre. Ou tu as tourné deux films que tu trouves plutôt bons, mais tu n’oses pas encore les considérer comme ton capital. Tu manques de confiance en eux, tu sens que tu n’as pas encore assez d’expérience ou de capital donc tu es précautionneux, réservé et discret. Tu n’oses pas gêner ton entourage, et encore moins te vanter et parader. Mais tu es quand même très content de toi et tu t’admires sans cesse. Tu vis selon ces choses. N’est-ce pas là la situation pitoyable de l’humanité corrompue ?
Certaines personnes ont une apparence très maléfique. Elles sont grandes, costaudes et fortes et cherchent toujours à intimider les autres. Leur façon de parler est dominante et impérieuse. Elles ne se laissent faire par personne, qui que ce soit. Alors les gens ont un peu peur quand ils les voient et les traitent avec déférence, dans l’espoir de s’attirer leurs faveurs. Cela est pour elles un grand sujet de fierté. Elles pensent que la vie est facile, et que c’est le résultat de leur talent, que personne n’oserait les intimider avec cette façon de vivre. Si on veut tenir bon dans la foule, il faut pouvoir compter sur soi-même, être autonome, être fort et dur. Voilà leur principe de vie. Pour tenir bon parmi les autres, sans que personne n’ose les malmener, jouer avec elles, les tromper ou les exploiter, elles résument les choses en un principe qui est : « Je dois être fort et dur si je veux vivre correctement. Plus je suis féroce, mieux c’est. Ainsi, personne ne pensera jamais à me malmener. » Elles vivent ainsi pendant quelques années, et de fait, il s’avère que personne n’ose les malmener. Elles ont enfin atteint leur objectif. Quel que soit le groupe où elles se trouvent, elles arborent une expression sévère, illisible, elles surjouent la gravité et jettent des regards noirs de mépris. Personne n’ose parler en leur présence ; les enfants pleurent rien qu’en les voyant. Des démons réincarnés, voilà ce qu’ils sont ! Vivre selon ses poings, quel est ce tempérament ? C’est un tempérament vicieux. Où qu’ils aillent, ils commencent par apprendre comment manœuvrer et exploiter les gens. Ils veulent également les contrôler et les maîtriser. Ils réfléchissent sans cesse à des façons de donner une bonne leçon à quiconque leur manque de respect et cherchent à punir ceux qui leur parlent impoliment avec des mots acérés. N’est-il pas vicieux de vivre selon ces choses ? En traitant tout par les poings comme ils le font, ils obtiennent un résultat : nombreux sont ceux qui les craignent, et cela leur ouvre une voie. Mais de telles personnes peuvent-elles accepter la vérité, sachant qu’elles vivent selon leur impétuosité et leur tempérament malintentionné ? Peuvent-ils vraiment se repentir ? Cela serait impossible, car ils endossent des philosophies sataniques et l’usage de la force. Ils ne vivent que selon les philosophies sataniques et l’usage de la force. Ils forcent tout le monde à leur obéir et à les craindre afin de pouvoir faire n’importe quoi, et uniquement ce qui leur plaît. Ce qui les inquiète, ce n’est pas d’avoir une mauvaise réputation, mais de ne pas avoir une réputation malfaisante. Tel est leur principe. Une fois qu’ils ont accompli leur objectif ainsi, ils pensent : « Je suis parvenu à tenir bon dans la maison de Dieu et dans ces groupes. Tout le monde me craint. Personne n’oserait m’ennuyer. Ils ont tous de la déférence pour moi. » Et ils croient avoir gagné. Mais est-il vrai que personne n’oserait les ennuyer ? Le fait de ne pas vouloir les ennuyer. C’est extérieur. Comment tout le monde voit ce genre de personnes, au fond de son cœur ? Il n’y a aucun doute là-dessus : ils en ont assez d’eux, ils en sont écœurés. Ils les haïssent, les trouvent repoussants et les évitent. Voudriez-vous avoir affaire à une telle personne ? (Non.) Pourquoi ? Parce qu’elle pensera toujours à de nouvelles façons de te tourmenter. Pourrais-tu le supporter ? Parfois, au lieu de te menacer par la force, elle emploiera des techniques pour te confondre et te menacer ensuite. Certaines personnes ne peuvent supporter la menace, et elles implorent la miséricorde et se rendent à Satan. Les personnes malfaisantes parlent et agissent en usant de tous les moyens nécessaires. Les personnes timides et craintives se rendent à elles et les suivent en discours et en action. Elles se retrouvent complices des personnes malfaisantes, non ? Que ferez-vous quand vous verrez une personne aussi malfaisante ? Tout d’abord, n’ayez pas peur. Vous devez trouver un moyen de traiter avec elle et de l’exposer. Vous pouvez aussi vous associer à des frères et sœurs qui croient vraiment en Dieu pour la dénoncer. La peur est inutile. Plus tu la craindras, plus elle te malmènera et te harcèlera. Faire équipe pour dénoncer la personne malfaisante est la seule façon de lui faire peur et de lui donner honte. Si tu es trop timide et que tu manques de sagesse, tu te feras certainement massacrer par cette personne malfaisante. Que la foi des gens est petite ! C’est pitoyable. En effet, même si une personne malfaisante se donne entièrement, que peut-elle faire aux gens ? Oserait-elle donner simplement des coups de poings et battre quelqu’un à mort ? Nous vivons actuellement dans une société de lois. Elle n’oserait pas. De plus, les personnes diaboliquement vicieuses sont une petite minorité isolée de personnes. Si quelqu’un a l’audace de malmener les autres et de bafouer totalement l’Église, il suffirait que deux ou trois personnes la dénoncent et l’exposent ensemble. Cela serait suffisant pour en venir à bout, n’est-ce pas ? Il suffit qu’une poignée de personnes élues de Dieu partagent un cœur et un esprit pour s’occuper facilement d’une personne malveillante. Tu dois croire que Dieu est un Dieu juste et tout-puissant, qu’Il hait les personnes malveillantes, et qu’Il soutiendra Son peuple élu. Tant que quelqu’un a la foi, il n’a rien à craindre d’une personne malfaisante. Et avec un peu de sagesse et de stratégie, s’il peut faire équipe avec d’autres, la personne malfaisante va naturellement céder. Si tu n’as pas vraiment foi en Dieu, que tu crains les personnes malfaisantes, et que tu as peur de tomber dans leurs griffes et qu’elles président à ton destin, alors tu es perdu. Tu n’auras pas de témoignage, rien à offrir, et tu vivras une vie veule et sordide. Que faire dans une telle situation ? Certains vivent en s’appuyant toujours sur leur petite fourberie et pensent : « Je ne sais pas où est Dieu, et je ne suis pas sûr que le Supérieur soit au courant de cette affaire. Si je fais un rapport et que la personne malfaisante l’apprend, ne me tourmentera-t-elle pas encore plus ? » Plus ils y pensent, et plus ils ont peur, et ils veulent se cacher sous la table. Une personne qui agit ainsi peut-elle encore pratiquer la vérité et agir selon les principes ? (Non.) Ce sont de pauvres petits lâches, n’est-ce pas ? La plupart d’entre vous sont ainsi. Il y a quelque temps, un antéchrist tourmentait quelques personnes, et ces personnes étaient assez lâches pour se laisser tourmenter. Être tourmenté, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Du point de vue de l’homme, c’est mauvais : cela veut dire qu’on souffre, qu’on nous cause du tort. Mais on peut en tirer une leçon et en bénéficier, et ce n’est pas une mauvaise chose, c’est une bonne chose. Mais certaines personnes manquent de sagesse et sont faibles. Quand on les tourmente ou qu’on les harcèle, ils ne résistent pas, quand bien même ils sont dans leur bon droit. Ils savent que cette personne est un faux dirigeant, un antéchrist, mais ils ne la dénoncent pas, ils n’osent pas la démentir ou l’exposer. Sales lâches ! Si quelqu’un peut être contraint à ce sujet, cela montre qu’il a une trop petite stature et que sa foi est pitoyable. Il ne sait pas s’appuyer sur Dieu et ne pense pas à préserver l’œuvre de l’Église. Il ne comprend pas les intentions de Dieu. Le peuple élu de Dieu a le droit de se dresser contre les personnes malfaisantes et les antéchrists. Dieu approuve et bénit ces actions. N’est-il pas pitoyable que tu ne mènes la guerre contre Satan et que tu ne sois pas victorieux ? Cette personne est clairement un malfaiteur, une force négative ; elle est Satan, un démon, un esprit impur et malfaisant. Et pourtant, elle te tourmente. Et il ne s’agit pas que de toi : de nombreuses personnes sont également tourmentées. N’est-ce pas de la lâcheté ? Pourquoi ne joignez-vous pas vos forces pour la combattre ? Quel manque d’intelligence et de sagesse vous avez. Trouve quelques personnes dotées de discernement qui comprennent la vérité pour disséquer le comportement de cette personne. Si tu agis ainsi, la majorité des personnes élues de Dieu seront capables de voir les choses comme elles sont et de se soulever. Le problème ne sera-t-il pas alors facile à régler ? La prochaine fois que vous vous trouverez dans une telle situation, serez-vous capables de vous soulever et de combattre les antéchrists ? (Oui.) Je voudrais voir combien d’antéchrists vous êtes capables de gérer et vous en charger. C’est le témoignage des victorieux. Vous dites que vous en êtes capables à présent, mais serez-vous capables de respecter les principes quand vous y serez vraiment confrontés ? Peut-être que tu seras de nouveau pris de peur au point de vouloir te cacher sous la table. L’apparence pitoyable et lamentable des gens qui ne comprennent pas la vérité quand quelque chose leur arrive est pénible à voir ! C’est si pitoyable. Ils n’osent pas dire quelque chose quand on les tourmente, et la peur reste en eux par la suite. Ils sont morts de peur. Quelle petite stature ont-ils, pour ne pas être capables de reconnaître une personne malfaisante quand ils en voient une ? Ils ne comprennent aucune vérité. Ne sont-ils pas pitoyables ? Les personnes malfaisantes vivent selon leur poing. Elles vivent en oppressant les autres, en harcelant les bons et en en tirant des bénéfices au détriment des autres. Elles vivent selon leur nature malintentionnée et leur tempérament vicieux, font que les autres les craignent afin qu’ils recherchent leur faveur et leur rendent hommage. Elles pensent que c’est formidable de vivre ainsi. Ne sont-elles pas des criminels en chef ? Des brigands et des bandits ? Vous n’êtes pas des personnes malfaisantes, mais avez-vous de tels états ? Ne vivez-vous pas aussi selon ces choses ? Quand certains d’entre vous sont mis en équipe avec quelqu’un de jeune, vous vous dites : « Tu ne comprends rien. Je peux te malmener et tu ne pourras rien y faire. Je suis plus fort que toi et placé plus haut. Je suis plus grand que toi et mes poings cognent plus fort, alors je peux te brutaliser. » Selon quoi vivent-ils ? Par leurs poings. Ils vivent et agissent selon un tempérament vicieux. Quand ils voient une personne candide, ils la malmènent, et face à quelqu’un d’impressionnant, ils se cachent. Ils attaquent les faibles et craignent les forts. Certaines personnes malfaisantes craignent l’isolement et quand elles sentent qu’on les exclue, elles choisissent quelques personnes candides et lâches avec qui interagir et devenir amies. Ainsi, elles augmentent leur pouvoir. Elles utilisent ces personnes candides et lâches pour tourmenter les bonnes personnes, attaquer ceux qui poursuivent la vérité et tourmenter tous ceux qui sont mécontents d’elles et insubordonnés à leur égard. Il est évident qu’une personne malfaisante a une intention et un but quand elle se lie d’amitié avec des personnes candides. Pour résumer, si tu ne peux pas accepter la vérité ou réfléchir à si oui ou non tu fais le mal ou le bien dans tes comportements et tes actes, alors peu importe que tu sois une bonne personne ou une mauvaise, et le nombre d’années que tu crois en Dieu, tu seras incapable de véritable repentance. Peut-être que ton tempérament n’est pas vicieux, que tu vis seulement selon des philosophies sataniques. Peut-être que tu n’as pas fait le mal, et peut-être même que tu as fait quelques bonnes actions, mais quand bien même, tu ne vis pas selon la vérité. Tu vis selon des choses qui n’ont rien à voir avec la vérité. Pour résumer, tant que tu as un tempérament satanique corrompu, peu importe le nombre d’années que tu crois en Dieu, tu vis peut-être selon des choses qui n’ont rien à voir avec la vérité. Ces choses peuvent être tangibles ou elles peuvent être intangibles : tu peux en avoir conscience ou ne pas en avoir conscience du tout. Elles peuvent venir de l’extérieur ou être solidement enracinées dans ton tempérament. Dans tous les cas, aucune de ces choses n’est la vérité. Elles viennent toutes de l’humanité corrompue. Plus précisément, elles trouvent leurs origines en Satan. Alors, quand les gens vivent selon ces choses sataniques, sur quelle route se trouvent-ils exactement ? Suivent-ils la voie de Dieu ? Sûrement pas. Si on ne pratique pas la vérité dans ses actions et ses comportements, alors on n’accomplit pas son devoir d’un être créé, au sens strict du terme. Ils peuvent donner l’impression d’accomplir un devoir, mais ils sont loin du niveau d’accomplissement d’un devoir, principalement parce qu’il est entaché de leurs intentions et par l’aspect transactionnel. Ils peuvent accomplir un devoir, mais ils ne sont pas loyaux et n’ont pas de principes, et en agissant ainsi, ils n’obtiennent pas de résultats concrets. Cela prouve qu’en accomplissant leur devoir, ils ont en réalité fait de nombreuses choses qui n’ont rien à voir avec la vérité. Aucune de ces choses ne touche aux vérités-principes, elles sont toutes faites en accord avec l’imagination et les préférences de cette personne. Comment accomplir un devoir de cette façon pourrait-il trouver l’approbation de Dieu ?
Nous avons échangé sur ces états dans tous leurs aspects. Êtes-vous en mesure de jauger selon quoi vous vivez ? Que ce soit dans l’accomplissement de votre devoir ou dans votre vie quotidienne, vivez-vous selon la vérité une grande partie du temps ? (Non.) Je passe Mon temps à vous exposer jusqu’au cœur dans nos échanges, et vous sentez que vous avez vécu des vies de peu de gloire. Vous avez perdu votre assurance ; vous n’êtes plus si glamour. Il y a beaucoup de choses que vous avez honte d’exprimer. Vous ne vous sentez plus si légitimes dans le fait d’être bénis ou d’arriver à une bonne destination à l’avenir. Que faire à ce propos ? Est-ce une bonne chose de vous exposer comme vous l’avez été ? (Oui.) Alors, quel est le but de vous exposer jusqu’au cœur ? Les gens doivent avoir une connaissance claire des sortes d’état dans lesquels ils vivent, et dans quels états ils vivent. Ils doivent avoir une connaissance claire du chemin qu’ils empruntent, de leur mode de vie, des comportements anormaux qu’ils ont, des choses impropres qu’ils font et de s’ils pourront gagner la vérité et se présenter devant Dieu en vivant de cette façon. Voilà, ce sont les choses les plus importantes. Tu te dis peut-être : « Ma conscience est claire quant à ma façon de vivre. Je ne me suis jamais senti gêné ou mécontent à ce propos, et je ne me suis jamais senti vide. » Mais quel en est le résultat ? Le mécontentement de Dieu. Tu ne suis pas Sa voie. Le chemin sur lequel tu te trouves n’est pas le vrai chemin de la vie humaine, celui que Dieu te montre. Au lieu de cela, tu es parti sur un chemin que tu as trouvé par tes désirs que tu prends pour des réalités, à travers ton imagination. Même si tu t’es joyeusement agité et que tu as couru en tous sens, quel sera le résultat, à la fin ? Tes intentions et tes désirs et le chemin sur lequel tu te trouves vont te faire du mal et causer ta ruine. Ta croyance en Dieu est condamnée à échouer. Quand la croyance en Dieu de quelqu’un échoue, que cela veut-il dire ? (Qu’on n’aura pas de résultat.) Si on y pense maintenant, ce sera une conséquence du fait de ne pas avoir gagné la vérité. Tu auras cru en Dieu pendant des années, mais sans te concentrer sur le fait de gagner la vérité et le jour viendra où pour une raison ou pour une autre, tu seras révélé et éliminé. Et il sera alors trop tard pour les regrets. Tu dis : « Je vis de façon raisonnable ! J’ai de l’assurance en vivant ainsi, et mon cœur est riche et plein. » Alors, cela t’aidera-t-il ? Le bien-fondé de la façon dont tu suis la voie de la croyance en Dieu, dont tu vis et les choses selon lesquelles tu vis, tout cela dépend des résultats. C’est-à-dire que cela dépend de si, en fin de compte, tu gagnes la vérité, de si tu as un témoignage véritable, de si ta vie-tempérament a changé, et de si tu as vécu une vie de valeur. Si tu as obtenu tous ces résultats, alors tu recevras l’approbation de Dieu et les éloges du peuple élu de Dieu, ce qui prouve que tu es sur la bonne voie. Si tu n’as pas obtenu ces résultats positifs, et que tu n’as ni témoignage d’expérience réel, ni de changement véritable dans ta vie-tempérament, cela prouve que tu n’es pas sur la bonne voie. Expliqué ainsi, est-ce facile à comprendre ? En bref, quelle que soit ta façon de vivre, que tu te sentes à l’aise dans ta vie, et que tu obtiennes l’approbation des autres, ce n’est pas le cœur du problème. Tu dis : « Il y a tant de choses plaisantes dans ma façon de vivre et de pratiquer. Je me sens très bien, je suis honoré et il y a des confirmations. » Ne te mens-tu pas à toi-même ? Imaginons que quelqu’un te demande : « As-tu pratiqué le fait d’être une personne honnête ? Qu’est-ce qui a été difficile pour toi dans cette pratique ? Dans quelles circonstances t’est-il difficile d’être une personne honnête ? Peux-tu en parler un peu, si tu en as l’expérience ? As-tu un témoignage d’amour pour Dieu ? As-tu fait l’expérience de L’aimer et de te soumettre à Lui ? As-tu fait l’expérience d’un changement de ton tempérament après avoir accepté le jugement, le châtiment et l’émondage ? De quelles choses spéciales as-tu fait l’expérience au long de ton chemin de développement de vie, qui ont fait que ta vie n’a cessé de se transformer et de se rapprocher du but que Dieu a fixé pour toi et qu’Il exige que tu atteignes ? » Si tu n’as pas de réponse claire à ces questions, si tu ne sais pas, cela prouve que tu n’es pas sur la bonne voie. C’est clair comme de l’eau de roche.
Les paroles de nos échanges ci-dessus ne sont que de simples affirmations. Il s’agit de points mineurs qui ne demandent pas une élaboration détaillée. Les gens qui font des choses grâce à leur persévérance, par exemple, ou par bonté de cœur, ou par volonté de souffrir, ou avec leurs notions et leur imagination, et ainsi de suite, rien de tout cela n’est vivre selon la vérité. Ce ne sont que des exemples de personnes qui vivent selon un vœu pieux, leur tempérament corrompu, leur bonté humaine et les philosophies de Satan. Toutes ces choses viennent du cerveau de l’homme et pour aller plus loin, de Satan. Vivre de ces choses ne peut absolument pas satisfaire Dieu. Il n’en veut pas, qu’importe à quel point elles sont bonnes, parce que ce n’est pas la pratique de la vérité. Vivre selon ces choses, c’est vivre selon les philosophies de Satan et des tempéraments corrompus. C’est une insulte à Dieu. Ce n’est pas un vrai témoignage. Si tu disais : « Je sais que ce ne sont que des actes de gentillesse, ce qui n’est pas en accord avec les vérités-principes. Ce n’est pas ainsi que je devrais pratiquer », et que tu le comprenais vraiment dans ton cœur, que tu sentais que c’est mal de se conduire ainsi, alors tu aurais la connaissance. Ton point de vue serait modifié. C’est le résultat que Dieu veut. Tu dois savoir où se trouvent tes déformations. Modifie ton point de vue, abandonne tes notions et parviens à comprendre la vérité et les intentions de Dieu. Lorsque ce sera le cas, pratique par étapes dans cette direction, et emprunte le bon chemin. C’est ton seul espoir d’atteindre l’objectif que Dieu t’a donné. Si tu ne pratiques pas, et que tu n’entres pas dans le chemin exigé par Dieu, mais que tu dis : « C’est ce que je fais. Ce n’est pas que je sois oisif : j’ai accompli mon devoir. Je sais avec certitude que je suis un être créé, et j’ai reconnu mon Créateur », cela te sera-t-il utile ? Non. Tu résistes à Dieu, intransigeant ! C’est le moment de choisir un chemin dans la vie. Ce qui est crucial, c’est ce que tu dois faire pour suivre le chemin que Dieu exige que tu empruntes. Premièrement, n’agis pas en fonction des notions et de l’imagination humaines. Deuxièmement, n’agis pas en fonction de l’aspiration humaine. Troisièmement, n’agis pas en fonction des préférences humaines. Et quatrièmement, n’agis pas en fonction de l’émotivité humaine. Encore plus important, n’agis pas en fonction d’un tempérament corrompu. Tu dois sans tarder te débarrasser de ces choses. Quel que soit ton capital, pour Dieu, tout cela est inutile, c’est de la camelote bon marché, qui est loin de la réalité. Tu dois jeter ces choses, une à une, et toutes les abandonner. Ainsi, tu comprendras de mieux en mieux que seul ce qui est gagné en s’appuyant sur la pratique de la vérité a une valeur et s’accorde avec les normes d’exigence de Dieu pour l’homme. Tout ce qui vient de l’homme n’a aucune valeur. Ce sera inutile à la fin, peu importe combien tu en apprends. Ce n’est que de la camelote bon marché, des ordures. Seule la vérité que Dieu confère à l’homme est un trésor et la vie. Cela a une valeur éternelle. Tu mets toujours tes propres affaires en avant et tu penses : « Il m’a fallu des années d’études acharnées pour acquérir mes compétences. Mes parents ont fait tant d’efforts pour moi, et dépensé tant d’argent. Ils ont payé un tel tribut de sang, de sueur et de larmes. Comment pourrais-je tout disséquer et condamner, juste comme ça ? C’est très important, une question de vie ou de mort ! Comment vivrai-je sans ces choses ? » Que tu es bête. Vis selon ces choses, et tu es bon pour l’enfer. Tu dois vivre selon les paroles de Dieu. Change ta façon de vivre pour le mieux. Laisse pénétrer les paroles de Dieu et débarrasse-toi de tes vieilles choses. Tu dois les disséquer et les connaître, t’ouvrir et les montrer à tous afin que le groupe puisse gagner en discernement. Sans t’en rendre compte, tu finiras par détester ces choses, détester les choses que tu aimais, détester les choses dont tu dépendais pour survivre, détester les choses que tu pensais être ta vie et ce que tu chérissais le plus. C’est ainsi que l’on s’isole et qu’on se défait complètement de ces choses, que l’on comprend véritablement la vérité, et que l’on emprunte la voie de la pratique de la vérité. Bien entendu, c’est un processus compliqué et difficile et de plus, douloureux. Mais c’est un processus par lequel l’homme doit passer. Impossible de s’en passer. Faire l’expérience de l’œuvre de Dieu, c’est comme être traité pour une maladie : si tu as une tumeur, la seule façon de s’en occuper, c’est sur la table d’opération. Si tu refuses de t’allonger sur cette table pour qu’un scalpel dissèque et extraie la tumeur, ta maladie ne sera pas guérie et tu n’iras pas mieux.
De nombreuses personnes prennent des gens honnêtes pour des idiots et se disent : « Ils suivent tout ce que dit Dieu. Il dit qu’il faut être une personne honnête et ils le font vraiment. Ils disent la vérité, sans une seule parole fausse. Ils sont bêtes, n’est-ce pas ? On peut être une personne honnête, mais pas jusqu’au point de souffrir des pertes et des dommages. On ne peut tout dire ! Montrer toute sa main, c’est idiot, non ? » Ils pensent qu’être une personne honnête, c’est de la stupidité. Est-ce le cas ? Une telle personne est la plus intelligente de toutes, parce qu’elle croit que « toutes les paroles de Dieu sont la vérité, et être une personne honnête, c’est la vérité. Alors pour gagner l’approbation de Dieu, les gens devraient être honnêtes. Alors, quoi que Dieu dise, je le fais. Aussi loin qu’Il me fasse aller, j’irai. Dieu exige de moi que je me soumette, alors je me soumets, et je me soumettrai à jamais. Je me moque si on dit de moi que je suis bête. L’approbation de Dieu me suffit. » Une telle personne n’est-elle pas la plus intelligente de toutes ? Elle a bien vu ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Certaines personnes ont des intentions cachées et elles pensent : « Ce serait idiot de se soumettre en toute chose, non ? Agir ainsi, c’est manquer d’autonomie. A-t-on de la dignité si on ne se possède même pas soi-même ? Il ne fait pas de doute qu’on peut maintenir un peu de dignité pour soi, non ? On ne peut pas se soumettre complètement, si ? » Et ainsi, elles pratiquent une soumission d’une façon drastiquement diminuée. Cela peut-il s’élever aux normes de la pratique de la vérité ? Non et loin de là ! Si tu ne pratiques pas la vérité en accord avec les principes, que tu optes à chaque fois pour des compromis qui ne se dirigent ni vers la vérité ni vers Satan, et que tu restes sur la voie du milieu, pratiques-tu la vérité ? C’est la philosophie de Satan, la chose que Dieu abhorre le plus. Il déteste cette attitude de l’homme envers la vérité. Il déteste que les gens doutent toujours de la vérité et de Ses paroles, qu’ils ne fassent pas confiance à Ses paroles ou qu’ils adoptent toujours une attitude discriminatoire, méprisante et impertinente. Dès que tu prends cette attitude avec Dieu, que tu doutes de Lui, que tu n’as pas confiance, que tu Le questionnes, que tu L’analyses et que tu Le comprends mal, que tu L’étudies sans cesse et que tu essaies de L’évaluer en esprit, Dieu te sera caché. Et peux-tu encore gagner la vérité, une fois que Dieu t’est caché ? « Oui ! », dis-tu. « Je lis les paroles de Dieu tous les jours, je vais tout le temps à des réunions, j’écoute des sermons toutes les semaines, j’y réfléchis et je prends des notes tous les jours qui suivent. Je chante des hymnes et je prie aussi. Je pense que le Saint-Esprit œuvre en moi. » Cela fonctionnera-t-il ? Ces façons de croire en Dieu sont acceptables, mais elles ne sont pas ce qui est essentiel. Ce qui est essentiel, c’est que tu sois le bon type de personne, et que ton cœur soit droit. Ce n’est qu’alors que Dieu cessera de te cacher Son visage. Quand Dieu ne te cachera plus Son visage, mais qu’Il t’éclairera et te guidera à chaque instant, et qu’Il t’aura fait comprendre Ses intentions et la vérité en toute chose, et qu’ainsi tu auras finalement gagné la vérité, tu seras alors grandement béni. Mais si ton cœur n’est pas droit, que tu doutes toujours de Dieu et que tu es sur la défensive avec Lui, que tu Le testes, que tu Le comprends mal à cause de ton intelligence mesquine et de tes opinions, ou à cause de tes apprentissages et des philosophies sataniques, alors tu as un problème. Certaines personnes font plus qu’être sur la défensive, tester et douter de Dieu et se méprendre sur Lui. Elles Lui résistent et rivalisent avec Lui. Elles sont devenues des Satans, et leurs problèmes sont pires. Tu ne comprendras pas la vérité simplement en comprenant le sens littéral de ses paroles et de la simple doctrine. Comprendre la vérité n’est pas une mince affaire. La plupart des gens agissent selon cette méprise et ils ne changent pas d’avis même après que l’on a insisté auprès d’eux encore et encore. Ils pensent : « Tous les jours, je lis les paroles de Dieu, j’écoute des sermons et j’échange et j’accomplis mon devoir année après année. Je suis comme une graine dans un champ. Même sans l’arroser ou la fertiliser, elle poussera toute seule avec la pluie et portera des fruits à l’automne. » Ce n’est pas ainsi que cela marche. C’est l’élément coopératif d’une personne qui est important, sa façon de coopérer, son cœur et son attitude envers la vérité et Dieu qui sont essentiels. Voilà ce qui est important et vital. Ces choses ne sont-elles pas en rapport avec ce par quoi une personne vit ? (Si.) Si tu vis toujours selon des préférences humaines et des philosophies sataniques, que tu te protèges toujours de Dieu, et que tu ne prends pas Ses paroles pour la vérité, alors Dieu ne se fatiguera plus avec toi. Et que pourras-tu gagner alors, une fois que Dieu ne se préoccupera plus de toi ? Si le Créateur t’ignore, alors tu n’es plus Son être créé. S’Il te voit comme un démon, comme Satan, seras-tu alors encore capable de venir devant Lui ? Seras-tu encore un objet de Son salut ? Auras-tu encore l’espoir d’être sauvé ? Cela serait impossible. Par conséquent, ta vie de famille, ton type de calibre, la qualité de tes dons importent peu, de même que le travail que tu fais au sein de l’Église, le devoir que tu accomplis, ou quel est ton rôle. Les transgressions que tu as commises par le passé, le genre d’état où tu es actuellement, ton degré de développement dans la vie, ou la grandeur de ta stature importent peu. Rien de tout cela n’est le plus important. Ce qui importe le plus, c’est la qualité de ta relation avec Dieu, si tu doutes de Lui en permanence, si tu te méprends à Son égard, si tu L’étudies sans cesse, et si ton cœur est droit. Ces choses sont essentielles. Comment les gens peuvent-ils connaître ces choses essentielles ? Pour ce faire, ils doivent toujours s’examiner, ne pas se laisser aller à la confusion comme le font les non-croyants, à regarder des vidéos profanes, à jouer et à s’amuser quand ils n’ont rien à faire. Comment quelqu’un peut-il accomplir son devoir si son cœur ne peut pas venir devant Dieu ? Si tu ne fais pas l’effort de venir devant Dieu, Il ne te forcera pas, parce que Dieu ne force les gens à rien. Dieu exprime la vérité pour que les gens la comprennent et l’acceptent. Si les gens ne reviennent pas devant Dieu, comment accepteront-ils la vérité ? S’ils sont toujours passifs, s’ils ne cherchent pas Dieu et qu’ils n’ont pas besoin de Lui dans leur cœur, alors comment le Saint-Esprit œuvrera-t-Il en eux ? Alors, étant donné que tu crois en Dieu, n’est-il pas essentiel que tu Le recherches de façon proactive et que tu coopères avec Lui ? C’est ton travail ! Si croire en Dieu n’est qu’un à-côté pour toi, une activité de loisir, tu as un problème ! Il y a des gens qui demeurent croyants à ce jour et qui ont écouté de nombreux sermons, mais qui croient toujours que croire en Dieu, c’est croire en la religion, que c’est une activité de loisir à faire sur leur temps libre. Quelle façon frivole de considérer la foi en Dieu ! Même aujourd’hui, à ce stade, ils ont toujours ce point de vue. Dans leur croyance en Dieu, ils n’ont pas seulement échoué à établir une relation normale avec Lui, ils n’ont aucune relation avec Lui. Si Dieu ne te reconnaît pas en tant que Son adepte, as-tu encore l’espoir d’être sauvé ? Non. C’est pourquoi il est important d’établir une relation normale avec Dieu ! Alors sur quelle base s’établit cette relation normale ? Sur la coopération des gens. Alors quelle position, quel point de vue les gens doivent-ils adopter ? Quel état devraient-ils avoir ? Quelle sorte de volonté devraient-ils avoir ? Comment traiter la vérité dans son cœur ? Avec doute ? En l’étudiant ? Sans confiance ? En la rejetant ? Votre cœur est-il droit si vous avez ces choses ? (Non.) Si tu veux être droit de cœur, quelle sorte d’attitude dois-tu avoir ? Tu dois avoir un cœur de soumission. Quoi que Dieu dise, quoi qu’Il exige, tu dois être déterminé à t’y soumettre, sans doute et sans justification. Voilà la bonne attitude. Tu dois croire, accepter et te soumettre, sans aucune concession. Est-il possible de réussir immédiatement à ne pas faire de concessions ? Non. Mais il faut essayer pour y arriver. Imagine que Dieu te dise : « Tu es malade » et que tu Lui répondes : « Non, ce n’est pas vrai. » Cela ne serait pas grave, peut-être que tu n’y crois pas. Mais si Dieu te dit : « Tu es très malade. Prends un médicament » et que tu répondes : « Je ne suis pas malade, mais autant prendre ce médicament, comme Tu le demandes. Dans tous les cas, cela ne me fera pas de mal, et si je suis bel et bien malade, tant mieux. Je vais en prendre. » Tu prends le médicament, et physiquement, tu te sens différent. Tu continues à le prendre, selon le dosage prescrit et après un certain temps, tu te sens physiquement de mieux en mieux. Alors, tu crois que la maladie dont Dieu parlait était bien réelle. Quel est le résultat de ce genre de pratique ? Tu es guéri de ta maladie parce que tu as cru les paroles de Dieu et que tu t’y es soumis. Bien que la première fois, tu n’aies pas pris la quantité prescrite par Dieu, mais qu’au lieu de cela tu te sois fait une petite concession, que tu aies manqué de confiance et que tu fus un peu rétif et réticent, tu as fini par prendre le médicament comme Il te l’avait dit. Et ensuite, tu as senti ses effets bénéfiques. Alors tu as continué à en prendre et plus tu en as pris, plus ta foi a grandi, et tu as senti de plus en plus que les paroles de Dieu étaient justes et que tu avais tort, et que tu ne devrais pas douter de Ses paroles. Et en fin de compte, quand tu as pris tout le médicament que Dieu t’avait dit de prendre, ta santé s’est trouvée restaurée. À ce moment, ta foi en Dieu ne deviendrait-elle pas encore plus sincère ? Tu saurais que les paroles de Dieu sont vraies, que tu dois te soumettre à Lui sans concession et pratiquer Ses paroles sans concession. Quel est le but de cet exemple ? Ta maladie est censée représenter le tempérament corrompu de l’homme, et le fait de prendre le médicament représente l’acceptation du jugement et du châtiment de Dieu. Son message principal, c’est que si les gens acceptent le jugement et le châtiment de Dieu, leur corruption peut être purifiée, et ils peuvent obtenir le salut. Voilà ce qu’on obtient quand on fait l’expérience de l’œuvre de Dieu. Avez-vous peur d’échouer ? Tu te dis peut-être : « Je dois viser la perfection. Dieu a dit que je devais me soumettre complètement, sans concession. Je dois donc atteindre la soumission absolue à Ses paroles dès la première fois que je les pratique. Si je n’y arrive pas cette fois, j’attendrai la prochaine opportunité, et cette fois, je me passerai simplement de pratiquer la soumission. » Est-ce une bonne façon d’être ? (Non.) Du point de vue de Dieu, il y a un processus quant à la façon dont les gens pratiquent la vérité. Il leur donne des chances. Lorsque quelqu’un a un état corrompu, Dieu l’expose et dit : « Tu as fait des concessions, tu es insoumis et rebelle. » Alors quel est le but de Dieu en l’exposant ? Il fait ceci afin que tu fasses toujours moins de concessions, que tu pratiques de plus en plus la soumission, et pour rendre ta compréhension encore plus pure et plus proche de la vérité, afin que tu te soumettes vraiment à Lui. Dieu t’a-t-Il puni en t’exposant ? Quand Il t’émonde et qu’Il te soumet à des épreuves, Il ne fait que te discipliner et te châtier. Tu es un peu exposé, tu as eu quelques reproches, et tu as senti un peu de douleur, mais Dieu t’a-t-Il pris ta vie ? (Non.) Il ne t’a pas pris ta vie, et Il ne t’a pas remis à Satan. En cela, on peut voir Ses intentions. Et quelles sont Ses intentions ? Il veut te sauver. Parfois, après quelques souffrances, les gens deviennent réticents et pensent : « Dieu ne m’aime pas. Il n’y a pas d’espoir pour moi. » Si tu te méprends toujours sur Dieu ainsi, tu as des problèmes. Tu prends tellement de retard dans ton développement dans la vie. Alors, quel que soit le moment, que tu sois faible ou fort, que ton état soit bon ou mauvais, où que tu en sois dans le développement de ta vie, tu n’as pas besoin de penser à ces choses pour le moment. Contente-toi de pratiquer les paroles prononcées par Dieu, même si tu ne fais qu’essayer de les pratiquer. C’est aussi bien. Fais de ton mieux pour coopérer et faire ce dont tu es capable. Entre dans l’état mentionné par les paroles de Dieu. Vois ce que tu ressens à pratiquer les vérités exprimées par Dieu, si tu en as bénéficié, et si tu as l’entrée dans la vie. Tu dois apprendre à faire des efforts en direction de la vérité. Les gens ne comprennent pas le processus de grandir dans la vie. Ils espèrent toujours bâtir Rome en un jour, et pensent : « Si je ne parviens pas à atteindre la soumission complète, je ne me soumettrai tout simplement pas. Je ne me soumettrai que lorsque je pourrai le faire complètement. Je ne serai pas sans vergogne à ce sujet. Cela montre que j’ai du cran, du caractère et de la dignité ! » Quel genre de cran est-ce que cela ? C’est de la rébellion et de l’intransigeance !
Pensez bien au contenu de nos échanges. Nous avons fini notre échange par quatre sous-titres à la question : « Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie ? » Ils s’appuient sur leurs dons pour vivre, sur leurs connaissances, sur leur cœur pur d’enfant et sur les philosophies de Satan. Comprenez-vous ce que vous avez entendu sur ces quatre états ? Pouvez-vous voir ce qu’il y a d’eux en vous ? Êtes-vous capables de comprendre cela ? Avons-nous déjà échangé à ce sujet ? Peut-être que vous maîtrisez certains états et que vous en savez quelque chose, mais pas d’une façon qui tient à la pratique de la vérité, ou au sujet de notre échange du jour. Aujourd’hui, nous avons échangé sur ces états selon l’angle « Depuis toutes les années qu’ils croient en Dieu, sur quoi les gens fondent-ils leur vie ? » Cela se rapproche un peu de la pratique de la vérité et de vivre selon elle. J’ai une autre question. Prenez-la en note. Il s’agit de : quelles sont les choses que tu aimes le plus ? Quelle est l’attitude de Dieu envers ces choses que tu aimes le plus ? Nous prendrons le temps d’échanger à ce propos à l’avenir. Aujourd’hui, nous avons surtout exposé plusieurs états négatifs qui viennent des choses selon lesquelles les gens vivent. Nous n’avons pas échangé sur les façons de pratiquer la vérité en ce qui concerne précisément ces états négatifs. Même si nous n’avons pas échangé à ce sujet, savez-vous où se trouvent les erreurs de ces états ? D’où viennent les problèmes ? De quels tempéraments font-ils partie ? Comment la vérité devrait-elle être pratiquée ? Quand de telles choses apparaissent, quand vous avez de tels états et de telles méthodes, savez-vous comment utiliser la vérité pour les supplanter ? Quelles vérités devriez-vous pratiquer ? Tout d’abord, la chose importante à faire est de commencer à saisir ces états et de te disséquer. Quand tu vis dans ces états, tu devrais au moins savoir dans ton cœur qu’ils sont mauvais. Les inverser est l’étape suivante. Si tu ne sais pas s’ils sont bons ou mauvais, ou où sont leurs erreurs, comment peux-tu les changer ? La première étape est donc d’être capable de discerner si ces états sont bons ou mauvais. Ce n’est qu’après que tu pourras savoir comment pratiquer l’étape suivante. Aujourd’hui, nous n’avons échangé qu’au sujet de quelques-uns des divers états corrompus de l’homme, et il y a eu tant à dire. Ainsi, pour les spécificités de comment vous pouvez arriver à vivre selon la vérité, réfléchissez davantage à ce problème de votre côté. Vous devriez être capables de produire des résultats.
Le 5 septembre 2017