57. Dénoncer ou ne pas dénoncer

Par Yang Yi, Chine

Dieu Tout-Puissant dit : « Pour le bien de votre destin, vous devez chercher l’approbation de Dieu. C’est-à-dire que puisque vous reconnaissez que vous êtes membres de la maison de Dieu, vous devriez alors apporter la tranquillité d’esprit à Dieu et Le satisfaire en toutes choses. En d’autres termes, il faut avoir des principes pour ses actions et se conformer à leur vérité. Si cela te dépasse, alors Dieu te détestera et te rejettera et chaque homme te repoussera. Une fois que tu es tombé dans une telle situation, tu ne peux pas faire partie de la maison de Dieu, ce qui est précisément ce que signifie ne pas être approuvé par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). Dieu exige que nous agissions selon des principes et en accord avec la vérité. C’est notre obligation en tant que croyants et le seul moyen d’obtenir l’approbation de Dieu. Autrefois, j’étais toujours tenue par mon tempérament corrompu. Je parlais et agissais sans principe. Quand je découvrais de faux dirigeants ou collaborateurs de l’Église, je n’osais pas les exposer ni les dénoncer, ce qui retardait le travail de la maison de Dieu. L’expérience m’a appris à quel point il est important de respecter des principes.

L’été dernier, notre dirigeant d’Église m’a confié un devoir d’écriture. Je devais aider le chef d’équipe. Comme on m’avait démise de mes fonctions précédentes trois mois plus tôt, j’ai remercié Dieu du fond du cœur de m’offrir cette nouvelle chance. Je la chérissais vraiment et j’avais l’intention de m’en remettre à Dieu dans ce travail. Le chef d’équipe m’a expliqué ce qu’il fallait faire et je me suis aperçue que l’équipe était trop petite pour traiter tous les documents. Ça la freinait. J’ai proposé les noms de quelques frères et sœurs susceptibles de pouvoir accomplir ce devoir. Le dirigeant a répondu : « Il n’y a pas d’urgence. Prends ton temps. Commence par préparer quelques documents, et on verra. » Sa nonchalance m’a mise mal à l’aise. Il n’y avait pas assez de gens d’un bon niveau et qui comprenaient la vérité dans l’équipe. Ça nuisait déjà au travail. Comment pouvait-il dire : « Prends ton temps » ? N’était-ce pas irresponsable ? Il me semblait que je devais insister. Mais j’ai pensé : « C’est lui qui décide. Il fait ce travail depuis plus longtemps que moi et il comprend mieux les principes. Il doit savoir comment organiser les choses. Je viens d’entrer dans l’équipe et tout est nouveau pour moi. Si j’insiste, ne dira-t-il pas que je suis arrogante et importune ? Laisse tomber et attends de voir. »

Après quelque temps, je me suis aperçue qu’il était vraiment laxiste dans la formation des membres de l’équipe et qu’il assignait les tâches sans obéir aux principes. Certains frères et sœurs faisaient un certain devoir et il les plaçait arbitrairement dans une autre équipe, sans se soucier de la situation générale ni des points forts et des talents de chacun. Ça nous freinait et ça nuisait au travail de la maison de Dieu. Je lui ai signalé que ses arrangements n’obéissaient à aucun principe, mais ça n’a rien changé. J’avais envie d’échanger avec lui pour disséquer et révéler la nature de ce qu’il faisait. Mais je me suis dit : « Je suis nouvelle dans l’équipe. Si je passe mon temps à faire des suggestions, ne dira-t-il pas que je suis tyrannique et déraisonnable ? » Je n’ai pas osé en reparler.

Peu après, j’ai reçu une lettre d’un dirigeant d’Église qui me demandait si nous avions trouvé des collaborateurs et si je m’entendais bien avec le chef d’équipe. Ça m’a mise mal à l’aise. Je ne savais pas comment répondre. Si le chef d’équipe découvrait que j’avais dit au dirigeant d’Église qu’il ne faisait pas de travail concret, pourrions-nous continuer à travailler ensemble ? En plus, je ne savais pas ce que les autres membres de l’équipe pensaient de lui. Si je me trompais, le dirigeant d’Église ne dirait-il pas que j’étais trop pointilleuse et que j’avais des préjugés ? Mais j’avais le sentiment que je ne serais pas honnête et que je ne protègerais pas les intérêts de la maison de Dieu si je me taisais. Après y avoir beaucoup réfléchi, j’ai décidé de commencer par découvrir ce que les autres pensaient de lui. Je répondrais à la lettre ensuite.

J’ai vu Frère Yang à une réunion. Il m’a dit qu’il était dans l’équipe depuis plusieurs mois et que le chef d’équipe n’avait jamais été très responsable. Il ne se tenait pas au courant du travail, ne respectait pas les délais et n’aidait pas les frères et sœurs à entrer dans les principes. Il n’avait pas assigné dans les temps certains documents urgents et il prenait à la légère les problèmes qu’on lui soumettait. Frère Yang m’a aussi dit qu’il ne parlait presque jamais, pendant les réunions, de la manière dont il réfléchissait sur lui-même et pratiquait les paroles de Dieu quand il avait un problème. Il ne faisait que réciter la doctrine. C’était un beau parleur, mais il ne travaillait pas vraiment. J’ai pensé : « On dirait qu’il brasse du vent sans vraiment travailler. Il n’accepte ni la vérité ni les suggestions des autres. N’est-ce pas la définition d’un faux dirigeant ou collaborateur ? S’il continue à être responsable d’un devoir aussi important, le travail de la maison de Dieu pourrait en pâtir gravement. » Ça m’a fait prendre conscience de l’importance du problème. Je devais en parler au dirigeant d’Église au plus vite. Mais je me suis dit : « Si je le dénonce et qu’il n’est pas remplacé, il risque de me rendre la vie difficile ou de me démettre de mes fonctions. Je fais des dévotions et je réfléchis sur moi-même depuis trois mois. Ce devoir est nouveau pour moi. S’il me le retire, m’en confiera-t-on un autre ? Comme dit le proverbe : “Le clou qui est bien rivé tient mieux.” Il vaut mieux que je me taise. Je vais attendre que quelqu’un le dénonce avant d’en faire autant. Comme ça, je ne me ferai pas remarquer. »

Je voulais continuer comme ça, en regardant à moitié ailleurs, mais Dieu voit dans nos cœurs. Je me suis sentie très mal à l’aise en rentrant chez moi. Ma conscience me démangeait. Je sentais que le Saint-Esprit me réprimandait. J’ai prié Dieu et Lui ai demandé de m’éclairer pour que je me connaisse. Après ma prière, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour l’amour de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Je n’avais pas de réponse à ça et je me sentais très mal. Je parlais toujours de respecter la volonté de Dieu et de défendre le travail de l’Église, mais quand il se passait quelque chose qui violait la vérité et nuisait à la maison de Dieu, je ne défendais que mon propre intérêt. Je savais que le chef d’équipe était négligent dans son devoir et qu’il ne travaillait pas vraiment, ce qui avait déjà nui au travail de l’Église, et que je devais le dire au dirigeant d’Église. Je ne faisais que me protéger, de peur qu’il se venge ou que je perde même mon devoir. Je me défilais au moment décisif et je faisais semblant de ne pas voir ce qu’il se passait. Je ne défendais pas du tout les intérêts de la maison de Dieu. J’étais égoïste et méprisable, dépourvue d’humanité et de raison !

Une fois rentrée chez moi, j’ai demandé à Dieu : « Qu’est-ce qui m’a empêchée de pratiquer la vérité et de défendre le travail de l’Église ? » J’ai ensuite lu ce passage des paroles de Dieu : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : ils ne possèdent pas en eux la vie de la vérité. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes méchantes et malfaisantes qui commettent des méfaits, ou de faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, occasionnant ainsi un préjudice dans le travail de la maison de Dieu et nuisant aux élus de Dieu : ils ont perdu le courage de se lever et de s’exprimer. Que signifie ne pas avoir de courage ? Qu’on est timide ou inintelligible ? Ou bien, qu’on ne comprend pas parfaitement et qu’on manque donc de confiance pour prendre la parole ? Ni l’un ni l’autre : cela signifie qu’on est sous l’emprise de plusieurs sortes de tempéraments corrompus. Un de ces tempéraments est la fourberie. On pense d’abord à soi, on se dit : “Si je m’exprime, qu’est-ce que cela va m’apporter ? Si je m’exprime et que je déplais à quelqu’un, comment allons-nous nous entendre dans l’avenir ?” C’est là une mentalité fourbe, n’est-ce pas ? N’est-ce pas la conséquence d’un tempérament fourbe ? […] Tu es sous l’emprise de ton tempérament satanique et corrompu : tu n’es même pas le maître de tes propres lèvres. Même si tu veux faire entendre des paroles honnêtes, tu es incapable et tu as peur de les dire. Tu n’es même pas capable de t’en tenir au dix-millième des choses que tu devrais faire et que tu devrais dire, ni à la responsabilité que tu devrais assumer ; tu es pieds et poings liés par ton tempérament satanique et corrompu. Tu n’es pas responsable du tout. Ton tempérament satanique et corrompu te dit comment parler, et tu parles de cette manière ; il te dit quoi faire, et donc, tu le fais. […] Tu ne cherches pas la vérité, mais tu pries simplement en secret tout le temps, renforçant ta détermination, prenant des résolutions et prêtant des serments. Et d’où vient tout cela ? Tu restes un béni-oui-oui : “Je ne vais provoquer ni offenser personne. Si un problème ne me regarde pas, je ne m’en mêlerai pas ; je ne dirai rien concernant des choses qui n’ont rien à voir avec moi, et il n’y aura pas d’exception. Si quelque chose porte atteinte à mes propres intérêts, à ma fierté ou à mon amour propre, je n’y prêterai malgré tout aucune attention et j’aborderai tout cela avec circonspection ; je ne dois pas agir de manière irréfléchie. Le clou qui dépasse appelle le marteau, et je ne suis pas si stupide !” Tu es totalement sous l’emprise de tes tempéraments corrompus de malhonnêteté, de fourberie, d’insensibilité et de haine de la vérité. Ils t’épuisent et te deviennent plus pénibles encore à supporter que l’anneau d’or que portait le Roi des singes. Vivre sous l’emprise d’un tempérament corrompu est vraiment épuisant et insoutenable ! » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu révélaient de manière incisive mes tempéraments sataniques rusés et mauvais. Au début, quand j’avais dit qu’il manquait des gens dans l’équipe, j’avais bien vu que le chef d’équipe s’en moquait et n’était pas responsable. Je savais très bien que ça nuirait au travail de l’Église. Mais je n’ai pas insisté par peur qu’il me prenne en grippe parce que je marchais sur ses plates-bandes. Ensuite, j’ai vu qu’il intervertissait les gens sans principe, déshabillant Pierre pour habiller Paul et nuisant à notre travail. J’en ai encore fait abstraction. Je savais que c’était contre-productif, mais j’ai eu peur de le traiter et de l’exposer. Quand Frère Yang m’a parlé de lui, j’ai acquis la certitude qu’il ne faisait pas de travail concret et n’acceptait pas la vérité, que c’était un faux dirigeant et que je devais le dénoncer au dirigeant d’Église immédiatement. Mais j’ai eu peur qu’il me retire mon devoir, alors j’ai encore fait profil bas pour protéger ma position et mes perspectives. J’étais si égoïste et sournoise ! À chaque fois que j’ai remarqué l’un de ses problèmes, je n’ai pas osé l’exposer ni en parler au dirigeant d’Église. Du coup, le travail de la maison de Dieu a été perturbé. J’obéissais à des poisons sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Le clou qui est bien rivé tient mieux », « La force fait le droit », et « L’officiel assis sur son siège du comté ne peut pas diriger les gens comme celui ici. » Mon point de vue était absurde et je suis devenue de plus en plus égoïste et sournoise. J’étais sur mes gardes et je marchais sur des œufs pour protéger mes propres intérêts et parce que j’avais peur que les problèmes me retombent dessus. Je ne supportais pas l’idée d’y perdre quelque chose. Je n’arrivais pas à exprimer la vérité, à dire ce qu’il se passait vraiment. Je n’avais pas le courage de dénoncer et exposer un faux dirigeant. J’étais enchaînée et contrôlée par ces poisons et tempéraments sataniques, à la fois physiquement et mentalement. Je ne pouvais pas dire la vérité et je n’avais aucune droiture. C’était une manière de vivre très lâche. J’ai compris à quel point ces poisons sataniques étaient absurdes. Tout ce que je faisais en leur obéissant s’opposait à la vérité et à Dieu. Je n’avais aucune ressemblance humaine.

Alors est venu le moment où l’Église devait décider de ses arrangements de travail. On nous a rappelé qu’on devait dénoncer ceux qui faisaient le mal, les antéchrists, les faux dirigeant et collaborateurs et ceux dont le travail n’était pas concret, pour protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est la responsabilité de tous les élus de Dieu. Je me suis sentie terriblement coupable face à cette exigence de la maison de Dieu. J’étais bien consciente que nous avions un faux dirigeant dans l’équipe, mais je n’avais pas osé le dénoncer. En quoi étais-je digne de faire partie des élus de Dieu ? J’ai cherché des paroles de Dieu pertinentes dans ma situation et j’ai trouvé ceci : « Quelle attitude les gens doivent-ils avoir en ce qui concerne la manière de traiter un dirigeant ou un ouvrier ? Si ce qu’il fait est juste, alors tu peux lui obéir ; si ce qu’il fait est mal, alors tu peux l’exposer et même t’opposer à lui et faire entendre une opinion différente. S’il est incapable de faire un travail concret et s’il apparaît qu’il est un faux dirigeant, un faux ouvrier ou un antéchrist, alors tu peux refuser sa direction, et tu peux aussi le dénoncer et l’exposer. Cependant, certains élus de Dieu ne comprennent pas la vérité et sont particulièrement lâches, si bien qu’ils n’osent rien faire. Ils disent : “Si le dirigeant m’éjecte, je suis fini ; s’il fait en sorte que tout le monde m’expose ou me renie, alors je ne pourrai plus croire en Dieu. Si je quitte l’Église, alors Dieu ne voudra pas de moi et ne me sauvera pas. L’Église représente Dieu !” Ces façons de penser n’ont-elles pas une incidence sur l’attitude de la personne envers ces choses-là ? Pourrait-il être vrai que si le dirigeant t’exclue, tu ne peux plus être sauvé ? La question de ton salut dépend-elle de l’attitude de ton dirigeant vis-à-vis de toi ? Pourquoi tant de gens ont-ils peur à ce point ? Si, aussitôt qu’un faux dirigeant ou un antéchrist te menace, tu n’oses pas le rapporter à la hiérarchie et tu garantis même que, désormais, tu seras sur la même longueur d’onde que le dirigeant, est-ce que tu n’es pas fait comme un rat ? Est-ce là le genre de personne qui poursuit la vérité ? Non seulement tu n’oses pas exposer une conduite aussi mauvaise, digne d’antéchrists sataniques, mais au contraire, tu lui obéis, tu prends ses paroles pour la vérité et tu t’y soumets. N’est-ce pas le summum de la stupidité ? » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (1) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu m’ont réconfortée. J’avais eu peur de dénoncer le dirigeant d’équipe parce que je craignais qu’il me rende la vie difficile ou me retire mon devoir si je l’offensais. C’était comme si je croyais qu’il pouvait déterminer mon devoir ou mon destin. C’était une manière absurde de prendre les choses. Mon devoir et mon destin étaient entre les mains de Dieu. Aucun humain n’avait le dernier mot. Les faux dirigeants et les antéchrists n’ont aucun contrôle là-dessus. La maison de Dieu n’est pas comme le monde. La vérité et la justice y règnent. Les faux dirigeants et les antéchrists ne peuvent pas s’implanter dans la maison de Dieu. Ils peuvent avoir du pouvoir un certain temps, mais ils finiront tous par être exposés et éliminés. L’Église a renvoyé et éliminé plusieurs faux dirigeants et antéchrists dans le passé. Je le savais bien, mais quand j’ai repéré quelqu’un dans mon cercle que j’aurais dû dénoncer pour protéger les intérêts de la maison de Dieu, je me suis défilée. J’ai préféré être un petit laquais de Satan. J’étais faible et lâche. Je ne comprenais pas le tempérament juste de Dieu ni qu’Il régissait et voyait tout. J’avais peur d’offenser un homme, mais pas d’offenser Dieu. En quoi était-ce faire une place à Dieu dans mon cœur ?

J’ai ensuite lu un autre passage des paroles de Dieu : « S’il n’y a personne dans une Église qui soit prêt à pratiquer la vérité, personne qui puisse témoigner de Dieu, alors cette Église devrait être totalement ostracisée et ses liens avec d’autres Églises doivent être coupés. On appelle cela “enterrer la mort” ; c’est ce que signifie chasser Satan. S’il y a plusieurs brutes locales dans une Église, qu’elles sont suivies par des “petites mouches” qui n’ont absolument aucun discernement, et que les gens d’Église sont toujours incapables de rejeter les liens et la manipulation de ces brutes après avoir vu la vérité, alors ces imbéciles seront éliminés à la fin. Ces petites mouches n’auront peut-être rien fait de terrible, mais elles sont encore plus rusées, encore plus astucieuses et évasives, et tous ceux qui sont comme cela seront éliminés. Aucun ne restera ! Ceux qui appartiennent à Satan seront rendus à Satan, tandis que ceux qui appartiennent à Dieu iront sûrement chercher la vérité : voilà qui est déterminé par leur nature. Que tous ceux qui suivent Satan périssent ! On n’aura aucune pitié pour de telles personnes. Que ceux qui cherchent la vérité la découvrent, et qu’ils prennent plaisir à la parole de Dieu autant que le cœur leur en dit. Dieu est juste ; Il ne fait montre de favoritisme envers personne. Si tu es un diable, alors tu seras incapable de pratiquer la vérité. Si tu es quelqu’un qui cherche la vérité, alors il est certain que tu ne seras pas fait prisonnier par Satan. Cela ne fait aucun doute » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). En lisant Ses paroles, j’ai vraiment senti Son tempérament saint, juste et qui ne peut pas être offensé. Il ne supportera pas que de faux dirigeants et des antéchrists perturbent le travail de Sa maison et fassent du mal à Ses élus. Il déteste aussi ceux qui ne pratiquent pas la vérité et ne protègent pas les intérêts de Sa maison quand de telles personnes apparaissent. S’ils ne se repentent pas, eux aussi seront éliminés et punis. Je savais que le dirigeant d’équipe était un faux dirigeant, mais je n’ai pas pratiqué la vérité ni eu le courage de le dénoncer. Je n’ai agi que dans mon propre intérêt. Je me suis inclinée devant Satan plusieurs fois, j’ai pris son parti et j’ai protégé un faux dirigeant aux dépens du travail de la maison de Dieu. J’ai contribué au mal qu’il faisait. Je profitais de la vérité que Dieu nous accorde et je mangeais et buvais à Sa table. Mais au moment où Satan a semé le trouble dans la maison de Dieu, je n’ai pas été capable de protéger ses intérêts. À la place, j’ai mordu la main qui me nourrissait et favorisé un ennemi. J’ai trahi Dieu et gravement offensé Son tempérament. Quand j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Que tous ceux qui suivent Satan périssent ! » j’ai eu très peur. Je savais que je serais éliminée par Dieu avec le faux dirigeant si je ne me repentais pas. J’ai compris que ne pas dénoncer un faux dirigeant avait des conséquences graves et je me suis haïe pour avoir été aussi égoïste et méprisable. Je n’avais pas du tout protégé les intérêts de la maison de Dieu. Je n’avais aucune humanité. Je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Ô Dieu, je suis si égoïste et sournoise ! J’ai découvert un faux dirigeant dans l’Église et je ne l’ai pas dénoncé ni exposé. Je l’ai couvert et j’ai agi comme un suppôt de Satan pour protéger mes propres intérêts. Je devrais être punie. Je ne recommencerai jamais. Je veux me repentir. S’il Te plaît, donne-moi la force de pratiquer la vérité, de dénoncer et d’exposer ce faux dirigeant et de défendre le travail de l’Église. »

Le lendemain, j’ai lu ces paroles de Dieu pendant mes dévotions : « Tu dois apprendre à disséquer tes pensées et tes idées. Peu importe si les choses que tu fais sont mauvaises et peu importe si tes comportements ne plaisent pas à Dieu, tu dois être capable de les changer immédiatement et de les corriger. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en rejetant les choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Tu avais l’habitude de t’appuyer sur tes tempéraments corrompus, comme la fourberie et la malhonnêteté, mais ce n’est plus le cas : maintenant, quand tu agis, tu t’appuies sur des attitudes, des états et des tempéraments qui sont honnêtes, purs et ouverts. […] Une fois que la vérité est devenue ta vie, si quelqu’un blasphème contre Dieu, n’a pas de révérence pour Lui, est superficiel et n’accomplit son devoir que de façon mécanique ou provoque des interruptions et des dérangements dans le travail de la maison de Dieu, alors, en voyant cela, tu peux aborder la chose conformément au principe-vérité en discernant ce qui doit être discerné et en exposant ce qui doit être exposé » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont montré que les éléments de la foi les plus basiques sont d’avoir un cœur honnête, de pratiquer la vérité, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’agir selon des principes. Voilà comment nous pouvons réjouir Dieu. Je savais que je devais pratiquer la vérité et dénoncer notre dirigeant d’équipe par principe. Alors j’ai mis par écrit ce qu’il avait fait, précisément et en détail, et j’ai envoyé la lettre au dirigeant d’Église. Après avoir tout vérifié, le dirigeant d’Église a confirmé que notre chef d’équipe avait été négligent et n’avait fait aucun travail concret. C’était bien un faux dirigeant et il a été démis de ses fonctions. Je me suis sentie apaisée quand on m’en a informée. Cette expérience m’a montré à quel point Dieu est juste et que le Christ et la vérité règnent dans Sa maison. Quelles que soient l’importance de la position de quelqu’un et son ancienneté, il doit se soumettre à la vérité et aux paroles de Dieu. Ceux qui ne pratiquent pas la vérité ne pourront pas s’implanter dans la maison de Dieu. Ils finiront par être éliminés. Seules les personnes honnêtes qui pratiquent les paroles de Dieu et agissent selon les principes respectent la volonté de Dieu et obtiennent Son approbation.

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