63. Qui dit qu’un tempérament arrogant ne peut pas être changé ?

Par Zhao Fan, Chine

Les paroles de Dieu disent : « Les hommes ne peuvent pas changer leur propre tempérament ; ils doivent subir le jugement, le châtiment, la souffrance et l’épurement des paroles de Dieu, ou être traités, disciplinés et émondés par Ses paroles. C’est alors seulement qu’ils peuvent atteindre l’obéissance et la fidélité à Dieu, et ne plus être négligents à Son égard. C’est sous l’épurement des paroles de Dieu que le tempérament des gens change. C’est seulement par l’exposition, le jugement, la discipline et le traitement de Ses paroles qu’ils n’oseront plus agir imprudemment, mais à la place deviendront calmes et posés. Le point le plus important, c’est qu’ils sont capables de se soumettre aux paroles actuelles de Dieu et à Son œuvre et, même si ce n’est pas conforme aux notions humaines, ils peuvent mettre ces dernières de côté et se soumettre délibérément » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les gens dont les tempéraments ont changé sont ceux qui sont entrés dans la réalité des paroles de Dieu). Les paroles de Dieu sont si pratiques ! Sans leur jugement et leur châtiment, leur émondage et leur traitement, on ne pourrait pas modifier nos tempéraments sataniques ni vivre comme des humains. J’étais très arrogante. Au travail, je me sentais toujours meilleure que les autres, alors je pensais qu’ils devaient m’écouter. Après avoir gagné la foi, j’ai encore souvent révélé un tempérament arrogant. Je voulais toujours avoir le dernier mot et je rabaissais les autres en leur parlant avec condescendance. C’était étouffant et douloureux pour mes frères et sœurs. C’est grâce au jugement, au châtiment, à l’émondage et au traitement de Dieu que j’ai un peu compris ma nature arrogante et pu me repentir et me détester. Plus tard, j’ai été plus modeste dans mes interactions au travail. J’ai appris à chercher consciemment la vérité et à accepter les suggestions. Alors seulement j’ai un peu vécu comme un humain.

Je me souviens qu’on m’a choisie comme dirigeante en 2015. J’ai été très heureuse. Je me suis dit : « Si tant de gens votent pour moi, c’est que je suis la meilleure. Je vais devoir travailler dur pour que les frères et sœurs voient qu’ils ont choisi la bonne personne. » Après ça, je me suis démenée. Quand je voyais qu’un frère ou une sœur avait un problème, je cherchais des passages des paroles de Dieu pertinents pour les aider à le résoudre. Le temps passant, la vie de notre église s’est développée. Il y avait beaucoup à faire, mais je gérais tout soigneusement. Quand j’ai vu que notre église était meilleure que d’autres, ça m’a fait plaisir. Plus tard, quand les dirigeants ont vu que notre église s’en sortait bien, ils ont même dit à d’autres églises de nous imiter. En plus, l’Église voulait me faire participer à un travail important. Je me suis dit : « Même les dirigeants ont une haute opinion de mes capacités. On dirait bien que je suis d’un bon calibre, meilleure que la plupart ! » Je suis vite devenue imbue de moi-même. Je croyais pouvoir tout faire et tout comprendre. Quand mes collaborateurs faisaient une suggestion, je ne leur accordais presque aucune attention. Je me sentais supérieure à eux et je leur donnais des ordres. Quand ils ne faisaient pas ce que je voulais, je ne pouvais pas m’empêcher de les critiquer et de les sermonner. Un jour, une collaboratrice devait répondre à une question. Comme ça lui semblait difficile, elle a voulu en parler avec moi. J’ai pensé : « Qu’y a-t-il à discuter ? Ce n’est pas une question difficile. C’est pour ça que je te laisse y répondre. Si tu n’es pas capable de résoudre un si petit problème, tu n’es pas à la hauteur. Moi, je l’aurais résolu en un rien de temps. » Alors je lui ai dit sur un ton hautain : « Ne te tracasse pas, je répondrai. » Cette sœur s’est sentie étouffée et elle n’a plus osé me demander conseil. Une autre fois, j’ai recommandé sœur Wang pour une certaine tâche. Sœur Chen a dit : « C’est une tâche très importante. Nous devons savoir comment sœur Wang se comporte d’habitude avant de nous décider. » Je me suis sentie un peu offensée. J’ai pensé : « J’ai souvent géré ce genre de chose et tu crois que je ne sais pas m’y prendre ? En plus, je suis souvent en contact avec elle. Et je ne la comprendrais pas ? Tu veux que j’interroge tout le monde à son sujet, mais ça ne fera que nous retarder. » J’ai répondu sèchement : « Arrêtons de perdre notre temps et passons à autre chose. » Sœur Chen s’est tue face à mon insistance. J’ai vu qu’elle était un peu étouffée, mais je m’en moquais. À partir de là, quand un frère ou une sœur faisait une suggestion, j’avais toujours l’impression qu’ils n’étaient pas assez doués ou mûrs, alors j’employais toutes les excuses possibles pour rejeter leurs points de vue, puis j’exprimais ce que je prenais pour des idées brillantes et j’essayais de commander tout le monde. Ils se sont sentis de plus en plus étouffés et ils ont de moins en moins parlé quand on discutait du travail. J’ai fini par ne presque plus discuter avec eux. J’avais l’impression que ce n’étaient qu’une formalité et une perte de temps. Ainsi, j’ai accompli mon devoir selon mon tempérament arrogant, ce qui m’a rendue de plus en plus téméraire et arbitraire.

Une fois, j’ai vu qu’un dirigeant d’équipe n’obtenait pas de grands résultats. Je me suis dit qu’il n’était pas doué et qu’il fallait le remplacer. Il aurait été raisonnable d’en discuter avec mes collaborateurs, mais j’ai pensé : « À quoi bon, puisqu’ils finiraient par être d’accord avec moi ? » Je me suis donc contentée de remplacer ce dirigeant. Quand je suis revenue, je l’ai annoncé à mes collaborateurs. Sœur Chen, abasourdie, m’a dit : « Ce dirigeant a eu des problèmes, mais il cherche la vérité. C’est un nouveau croyant qui n’a encore qu’une compréhension superficielle de la vérité. Il y a quelques défauts et quelques manques dans son travail, mais c’est normal. On devrait échanger davantage avec lui sur la vérité. Le remplacer comme ça n’est pas en accord avec les principes. » Pas très convaincue, j’ai répondu : « Je l’ai remplacé parce que j’ai vu qu’il n’était pas capable d’un travail pratique. J’ai déjà géré des problèmes similaires. M’accuses-tu de manquer de lucidité ? » Comme j’étais intraitable, sœur Chen n’a plus rien dit. Plus tard, mes collaborateurs ont examiné le problème. Ils ont estimé que je n’avais pas respecté le principe et rendu son poste au dirigeant. Le travail de l’église a été perturbé par ces changements successifs et je n’étais pas très fière de moi. J’ai vu que j’étais arrogante et que je n’avais pas respecté le principe, mais je n’ai pas cherché la vérité ni réfléchi sur moi-même.

Un mois plus tard, l’Église a eu un travail important à confier à quelqu’un de notre groupe. J’étais enchantée. Je pensais que les autres voteraient pour moi parce que je m’estimais meilleure qu’eux. À ma grande surprise, quand on a annoncé les résultats, j’ai découvert que je n’avais pas une seule voix. Mon cœur s’est serré et mon monde s’est retrouvé bouleversé. Comment était-il possible que personne n’ait voté pour moi ? N’avaient-ils aucun discernement ? Comme je voulais vraiment comprendre, je leur ai demandé quels défauts ils me trouvaient. J’ai vu que sœur Zhou hésitait à parler, alors je leur ai dit : « Si vous me trouvez des défauts, dites-le-moi franchement. » Alors sœur Zhou a trouvé le courage de dire : « Je te trouve très arrogante et tu n’acceptes pas les suggestions des autres. Tu n’arrêtes pas de nous commander. Quand on est ensemble, j’ai un peu peur de toi et je me sens étouffée. » Une autre sœur a baissé la tête et dit : « Moi aussi, je me sens étouffée. Je te trouve très arrogante. Tu prends tout le monde de haut. On dirait que tu crois être la seule capable de t’occuper du travail de l’église et pouvoir tout faire, que tu penses que tous les autres sont des bons à rien. » Sœur Chen a ajouté : « Je te trouve vaniteuse et je pense que tu ne cherches pas la vérité et les principes dans ton travail. Tu n’acceptes pas les opinions des autres et tu veux décider de tout toute seule. » L’une après l’autre, toutes les sœurs avec lesquelles je travaillais on dit que j’étais arrogante et que je les étouffais. Je ne l’ai pas accepté et j’ai pensé : « Vous dites toutes que je suis arrogante et que je vous étouffe. Pourquoi n’admettez-vous pas que vous n’avez pas assumé vos responsabilités ? Très bien. Maintenant, je ne dirai plus rien. Faites ce que vous voulez. » Ce soir-là, je n’ai pas trouvé le sommeil. J’avais toujours pensé qu’il était normal d’être un peu arrogante puisque j’étais douée. Mes frères et sœurs n’auraient pas dû me trouver aussi mauvaise. Je n’imaginais pas qu’ils me voyaient comme ça, arrogante et complètement dépourvue de raison. Je ne me doutais pas qu’ils se sentaient aussi étouffés et blessés. Plus j’y ai pensé, plus ça m’a perturbée. Je déplaisais tellement à mes frères et sœurs que j’avais l’impression de n’être qu’un rat d’égout. Il était impossible que Dieu sauve quelqu’un comme moi. Je suis devenue très négative. Dans mon angoisse, je priais constamment. Je disais : « Mon Dieu, je souffre terriblement et je ne sais pas comment le vivre. S’il Te plaît, éclaire-moi pour que je comprenne Ta volonté. »

Le lendemain, j’ai allumé mon ordinateur et écouté une lecture des paroles de Dieu : « Échouer et tomber de nombreuses fois n’est pas une mauvaise chose, être exposé non plus. Que tu aies été traité, émondé ou exposé, tu dois te souvenir de ceci à tout moment : être exposé ne signifie pas que tu es condamné. Être exposé est une bonne chose ; c’est ta meilleure chance de te connaître toi-même. Ton expérience de vie peut en acquérir un changement de vitesse. Autrement, tu n’auras ni l’occasion, ni la condition, ni le contexte pour comprendre la vérité de ta corruption. Si tu parviens à connaître tout ce qu’il y a en toi, tous les aspects de ce qui est difficile à reconnaître et à dénicher au plus profond de toi, c’est une bonne chose. Devenir capable de vraiment te connaître toi-même est ta meilleure chance de corriger ton attitude et de devenir une nouvelle personne ; c’est la meilleure occasion pour toi d’obtenir une nouvelle vie. Une fois que tu te connaîtras vraiment, tu pourras voir que c’est une chose précieuse que la vérité devienne ta vie, et tu auras soif de la vérité et entreras dans la réalité. C’est si extraordinaire ! Si tu peux saisir cette occasion, réfléchir sérieusement sur toi-même et acquérir une véritable connaissance de toi-même chaque fois que tu échoues ou tombes, alors, au milieu de la négativité et de la faiblesse, tu pourras te relever. Une fois ce seuil franchi, tu pourras faire un grand pas en avant et entrer dans la réalité-vérité » (« Pour obtenir la vérité, tu dois apprendre des gens, des situations et des choses autour de toi », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ces paroles m’ont tellement émue que j’en ai pleuré. J’ai compris que Dieu n’avait pas créé cet environnement, dans lequel mes frères et sœurs m’émondaient et me traitaient sévèrement, pour m’éliminer ou m’embarrasser. À la place, comme j’étais vraiment arrogante et butée, Dieu S’en est servi comme d’un châtiment pour me réveiller juste à temps et me forcer à réfléchir sur moi-même, afin que je me repente et que je change. Dieu me sauvait. Quand je m’en suis rendu compte, j’ai compris Dieu et je me suis sentie libérée. J’ai prié, bien décidée à saisir cette occasion de réfléchir sur moi-même et de me connaître.

J’ai ensuite cherché des passages dans lesquels Dieu parle du tempérament arrogant des hommes. Dieu dit : « Si tu possèdes réellement la vérité, le chemin que tu emprunteras sera naturellement le bon chemin. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu avais de l’arrogance et de la vanité, tu trouverais cela impossible de t’empêcher de défier Dieu ; tu te sentirais obligé de Le défier. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu t’affiches constamment, et, pour finir, que tu t’assoies à la place de Dieu et te rendes témoignage à toi-même. En fin de compte, tu transformerais tes propres idées, ta propre pensée et tes propres notions en vérités à adorer. Vois combien de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (« Seulement en cherchant la vérité peux-tu obtenir des changements dans ton tempérament », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu. Même si, extérieurement, certains peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa règle et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir sur les autres. Ce genre de personne ne vénère pas Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui » (L’échange de Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, je me suis sentie très mal à l’aise et j’ai pris peur. J’ai compris que j’obéissais à mon tempérament arrogant, que j’étouffais les gens et étais incapable d’interagir convenablement avec eux, mais surtout qu’il n’y avait pas de place pour Dieu dans mon cœur et que je ne Le vénérais pas. J’avais tendance à faire le mal et à Lui résister. Depuis que j’étais dirigeante, je croyais être capable de faire beaucoup de choses et j’avais une haute opinion de moi-même. Quand je travaillais avec d’autres, je me croyais supérieure à eux, je leur donnais des ordres et je les étouffais. Quand mes collaborateurs faisaient une suggestion, je ne cherchais jamais les principes de la vérité. Je pensais juste que mon expérience et mon discernement me permettraient de les convaincre de faire ce que je disais. Comme je prenais mon point de vue pour la vérité, je m’attendais à ce que tout le monde m’obéisse. J’étais encore plus effrayée par le fait que les autres étaient si étouffés qu’ils n’osaient pas exprimer leur opinion. Je ne m’en rendais absolument pas compte. Je croyais qu’ils me soutenaient. J’avais une si haute opinion de moi-même et de mes capacités, je me plaçais tellement au-dessus des autres que j’étais allée jusqu’à remplacer un dirigeant sans en discuter avec personne. Quand ma sœur en a parlé, j’ai protesté. J’ai compris que j’avais été très arrogante. Je n’avais pas la moindre soumission pour Dieu et je ne m’étais pas demandé si c’était bénéfique au travail de la maison de Dieu. Mon tempérament arrogant m’a fait agir arbitrairement, perturber le travail de la maison de Dieu et blesser mes frères et sœurs. En quoi était-ce accomplir mon devoir ? Je me croyais responsable dans mon travail, mais je n’étais qu’une dictatrice arrogante qui satisfaisait sa soif de pouvoir. Je faisais le mal et je résistais à Dieu ! Alors je me suis demandé encore et encore comment j’avais pu être assez arrogante pour m’engager sur la voie du mal et résister à Dieu. En réfléchissant sur moi-même, j’ai compris que j’étais dominée par des poisons sataniques comme : « Je suis mon propre seigneur à travers le ciel et la terre » et « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres », au point que j’aimais dominer les autres depuis que j’étais petite. Dans tout ce que j’avais fait, j’avais essayé d’être au centre de l’attention. Je croyais que c’était la seule manière de montrer ce que je valais et la seule bonne manière de vivre. J’avais enfin découvert que c’était parce que j’obéissais à ces poisons sataniques que j’avais perdu le contrôle de ma nature arrogante et que je vivais sans aucune humanité. Non seulement j’avais étouffé et blessé des gens, mais j’avais perturbé le travail de l’Église. Alors seulement j’ai compris que « Je suis mon propre seigneur à travers le ciel et la terre » et « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres », ces poisons de Satan, sont des erreurs. Ils sont absurdes et mauvais et ne peuvent que blesser et corrompre les gens. J’avais toujours pensé qu’être supérieure et au centre de tout était appréciable. Je voyais enfin clairement qu’obéir à ces poisons sataniques était vivre comme un fantôme. Personne ne voulait s’approcher de moi. J’agaçais les gens et Dieu me méprisait encore plus. C’étaient les fruits amers de l’obéissance aux poisons de Satan ! J’ai pensé à la manière dont l’archange avait été très arrogant et avait essayé de tout contrôler pour égaler Dieu. Il a fini par offenser le tempérament de Dieu, être maudit et déchu. En étouffant mes frères et sœurs, en pensant qu’ils devaient toujours m’écouter, n’avais-je pas le même tempérament que l’archange ? J’ai brusquement compris qu’il était terrifiant d’avoir un tempérament arrogant. Si Dieu n’avait pas créé cet environnement, je travaillerais encore en étant gouvernée par mon arrogance et je ne sais pas combien de péchés j’aurais commis avant d’offenser le tempérament de Dieu et d’être punie. Quand j’ai compris ça, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je ne veux plus obéir à mon tempérament arrogant et Te résister. Je veux chercher la vérité pour résoudre mon arrogance et me repentir sincèrement. »

J’ai lu un passage des paroles de Dieu qui dit : « Une nature arrogante te rend indiscipliné. Quand les gens ont ce tempérament indiscipliné, ne sont-ils pas enclins à être arbitraires et irréfléchis ? Comment, alors, te débarrasses-tu de ton arbitraire et de ton irréflexion ? Quand tu as une idée, tu en fais part aux autres et tu dis ce que tu penses et crois à ce sujet, puis tu en parles à tout le monde. D’abord, tu peux éclairer ton point de vue et chercher la vérité ; c’est la première étape que tu mets en pratique pour surmonter ce tempérament d’arbitraire et d’irréflexion. La deuxième étape survient quand d’autres personnes expriment des opinions divergentes : quelle pratique peux-tu mettre en place pour éviter d’être arbitraire et irréfléchi ? Tu dois d’abord avoir une attitude d’humilité, mettre de côté ce que tu crois être juste et laisser tout le monde échanger. Même si tu crois que ta façon de faire est la bonne, tu devrais arrêter d’insister. Cela, avant tout, est une forme d’amélioration ; cela démontre une attitude de recherche de la vérité, de négation de soi et de satisfaction de la volonté de Dieu. Une fois que tu as cette attitude, en même temps que tu n’adhères pas à ta propre opinion, tu pries. Comme tu ne fais pas la différence entre le bien et le mal, tu permets à Dieu de te révéler et de te dire quelle est la chose la meilleure, la plus convenable à faire. Comme tout le monde participe à l’échange, le Saint-Esprit vous apporte à tous l’éclairage » (L’échange de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont fourni une voie de pratique : quelle que soit la situation, je devais vénérer Dieu et me soumettre à Lui. Je devais d’abord prier et chercher la vérité, puis présenter mes idées à mes frères et sœurs pour qu’on échange tous ensemble. Même si je pensais avoir raison, je devais consciemment renoncer à moi-même, plus écouter les opinions de mes frères et sœurs et me demander ce qui s’accordait le mieux avec la vérité et servait le plus le travail de l’Église. Ensuite, dans une réunion, je me suis ouverte à mes frères et sœurs, leur ai révélé ma corruption et leur ai présenté mes excuses pour le mal que je leur avais fait. Ils n’en ont pas fait un drame. Ils ont échangé avec moi et je me suis sentie libérée d’un grand poids. Après ça, dans les discussions de travail, j’incitais les autres à exprimer leur point de vue. Quand il y avait plusieurs suggestions, nous échangions jusqu’à parvenir à un accord. Mes frères et sœurs se sont sentis de moins en moins étouffés et notre coopération est devenue plus harmonieuse.

Un jour, j’ai parlé à une sœur avec laquelle je faisais équipe. Elle m’a dit qu’elle avait l’intention d’écrire une lettre aux dirigeants sur certains problèmes de l’église, pour leur parler de nos difficultés et de la manière dont nous les avions affrontés. Alors mon tempérament arrogant s’est réveillé. J’ai pensé : « Il suffit d’en parler en réunion. Il n’est pas nécessaire d’écrire une lettre. » Alors que j’allais la prendre de haut, je me suis souvenue de mon arrogance passée, que je voulais toujours que les autres m’écoutent, que mes frères et sœurs se sentaient étouffés et que je n’avais aucune ressemblance humaine. Alors j’ai prié silencieusement et renoncé à moi-même. Je ne voulais plus obéir à mon tempérament arrogant. Je devais pratiquer la vérité. Après ça, j’ai compris qu’il était bon que cette sœur ait pris la responsabilité de parler de notre travail aux dirigeants. Je ne devais pas la dissuader, mais l’aider à écrire la lettre. Quand j’ai compris ça, mon ton s’est adouci. J’ai pu discuter patiemment avec elle de nos problèmes et écouter davantage son point de vue. Parfois, je la trouvais un peu à côté de la plaque, mais je me suis interdit de la juger. J’ai compris que je devais chercher avant de parler. Alors je me suis rendu compte qu’elle avait soulevé certains problèmes auxquels je n’avais jamais pensé. J’ai eu honte. J’ai compris qu’en étant arrogante, en étouffant mes frères et sœurs, je les avais empêchés de participer à l’accomplissement de nos devoirs. Ils avaient tous des points forts. S’ils n’avaient pas travaillé avec moi, je n’aurais pas pu accomplir nos devoirs toute seule. Alors nous avons fait une liste des problèmes, nous avons soigné la lettre et nous l’avons envoyée. Après ça, quand ma nature arrogante réapparaissant, je priais Dieu, je renonçais à moi-même et j’échangeais plus avec les autres. Notre coopération s’est améliorée et je me sentais à l’aise et soulagée. Il était vraiment bon d’accomplir mon devoir de cette manière. Qu’une personne arrogante comme moi change un peu est le fruit du jugement et du châtiment des paroles de Dieu.

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