54. Une bataille spirituelle

Par Yang Zhi, États-Unis

Dieu Tout-Puissant dit : « Depuis que les gens ont commencé à croire en Dieu, ils ont gardé beaucoup d’intentions incorrectes. Lorsque tu ne mets pas la vérité en pratique, tu sens que toutes tes intentions sont correctes, mais, quand quelque chose t’arrive, tu verras qu’il y a beaucoup d’intentions incorrectes en toi. Ainsi, quand Dieu rend des gens parfaits, Il les amène à se rendre compte qu’il y a beaucoup de notions en eux qui entravent leur connaissance de Dieu. Lorsque tu reconnais que tes intentions sont fausses, si tu es en mesure d’arrêter de pratiquer selon tes notions et tes intentions, et si tu es capable de témoigner en faveur de Dieu et de tenir ferme dans ta position dans tout ce qui t’arrive, cela prouve que tu t’es rebellé contre la chair. Quand tu te rebelles contre la chair, il y aura inévitablement une lutte en toi. Satan tentera de pousser les gens à la suivre, tentera de leur faire suivre les notions de la chair et de défendre les intérêts de la chair, mais les paroles de Dieu les éclaireront et les illumineront à l’intérieur, et alors, que tu suives Dieu ou Satan dépend de toi. Dieu demande aux gens de mettre la vérité en pratique principalement pour qu’ils traitent les choses à l’intérieur d’eux, avec leurs pensées et leurs notions qui ne sont pas selon le cœur de Dieu. Le Saint-Esprit touche les gens dans leur cœur, les éclaire et les illumine. Il y a donc une lutte derrière tout ce qui arrive : chaque fois que les gens mettent la vérité en pratique ou mettent l’amour de Dieu en pratique, il y a une grande lutte, et bien que tout puisse sembler calme dans leur chair, en fait, une lutte à la vie et à la mort est livrée dans les profondeurs de leur cœur. Seulement après cette lutte intense, après une profonde réflexion, la victoire ou la défaite est déclarée. On ne sait pas s’il faut rire ou pleurer. Parce que plusieurs intentions chez les gens sont fausses, ou bien parce qu’une grande partie de l’œuvre de Dieu est en désaccord avec leurs conceptions, quand les gens mettent la vérité en pratique, une grande lutte est livrée dans les coulisses. Après avoir mis cette vérité en pratique, dans les coulisses, les gens auront versé des larmes de tristesse en grande abondance avant de finalement se décider à satisfaire Dieu. C’est à cause de cette lutte que les gens endurent la souffrance et l’épurement ; cela est la vraie souffrance. Quand la lutte survient, si tu es en mesure de vraiment te tenir du côté de Dieu, tu seras en mesure de satisfaire Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai eu le sentiment profond que pratiquer la vérité n’était pas simple du tout, et qu’une bataille spirituelle était vraiment nécessaire. Il y a plusieurs années, ma belle-sœur s’est révélée être une scélérate. L’Église a voulu l’exclure, mais j’ai été sous l’emprise de mes sentiments et incapable de pratiquer la vérité. J’étais en lutte avec moi-même, et très malheureux. Finalement, grâce au jugement et aux révélations de la parole de Dieu, j’ai vu clairement le danger et les conséquences quand on agit sous le coup de ses émotions. Alors seulement, j’ai pu renoncer à la chair, faire abstraction de mes sentiments, démasquer et rejeter la scélérate, et connaître enfin la paix et la sécurité qu’apporte la pratique de la vérité.

C’est en 2017 que je suis retourné dans mon Église locale pour y exercer des fonctions de dirigeant. Au cours d’une réunion, mes frères et sœurs m’ont dit que dans le cadre de ses devoirs de dirigeante d’Église, Han Bing, ma belle-sœur, lorsqu’elle échangeait dans les réunions, s’était efforcée de se mettre en avant en débitant des propos superficiels et des doctrines. Partout où elle était allée, elle avait parlé des devoirs dont elle s’était acquittée et raconté comme elle avait souffert, afin d’être adulée et écoutée. Quand les frères et sœurs lui avaient fait part de certains problèmes qu’ils rencontraient dans leurs devoirs, elle avait refusé d’échanger sur la vérité pour résoudre ces problèmes, et elle les avait sermonnés avec arrogance. Ses sermons avaient conduit certains frères et sœurs à vivre dans la négativité et à perdre tout intérêt dans leurs devoirs. Par la suite, Han Bing avait été remplacée. Après cela, elle avait refusé de réfléchir sur elle-même et avait continué à provoquer des troubles et des dissensions parmi les frères et sœurs, perturbant la vie de l’Église. Les dirigeants de l’Église avaient échangé plusieurs fois avec elle, ils l’avaient aussi traitée et critiquée, mais elle n’avait rien voulu savoir. Elle était restée désobéissante et insatisfaite, et avait continué à répandre de la négativité, provoquant une grave perturbation de la vie d’Église… J’ai été furieux d’apprendre que Han Bing s’était comportée de cette manière. Je me suis rappelé ces paroles de Dieu : « Ceux qui, dans l’Église, épanchent leur conversation venimeuse, ceux qui, parmi les frères et sœurs, répandent des rumeurs, fomentent la disharmonie et forment des cliques, ceux-là devraient avoir été expulsés de l’Église. Cependant, parce qu’aujourd’hui est une ère différente de l’œuvre de Dieu, ces gens sont limités, car ils sont voués à une élimination certaine. Ceux qui ont été corrompus par Satan ont tous un tempérament corrompu. Certains n’ont rien d’autre qu’un tempérament corrompu, tandis que d’autres ne sont pas comme cela : non seulement ils ont un tempérament satanique corrompu, mais leur nature est également malveillante à l’extrême. Non seulement leurs paroles et leurs actes révèlent leur tempérament satanique corrompu, mais en outre, ces gens sont eux-mêmes le vrai diable Satan. Leur conduite interrompt et dérange l’œuvre de Dieu, elle perturbe l’entrée dans la vie des frères et sœurs, et elle nuit à la vie normale de l’Église. Tôt ou tard, ces loups déguisés en brebis doivent être chassés : il faut adopter une attitude impitoyable, une attitude de rejet à l’égard de ces laquais de Satan. Ce n’est qu’en faisant cela que l’on se tient du côté de Dieu, et ceux qui ne peuvent pas le faire sont en collusion avec Satan » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Quand je me suis rappelé ce passage des paroles de Dieu, j’ai compris clairement qu’à l’aune des paroles de Dieu, la nature et l’essence de Han Bing étaient bien celles d’une scélérate. Les dirigeants et les collaborateurs de l’Église ont analysé sa conduite au regard des paroles de Dieu. Ils ont déclaré que même si elle pouvait se priver, se dépenser, souffrir et payer un prix en s’acquittant de ses devoirs, elle était arrogante et suffisante et n’acceptait pas du tout la vérité, elle était abusive et irréfléchie, perturbait la vie d’Église et refusait de corriger ses erreurs, même quand on le lui demandait. Cela faisait d’elle une scélérate. D’après le règlement des modalités de travail de la maison de Dieu, de telles personnes doivent être exclues. En entendant tant de frères et sœurs dire qu’elle devait être exclue de l’Église, j’étais très partagé : lorsque j’examinais sa conduite, je me rendais compte qu’elle était vraiment une scélérate et qu’il fallait l’exclure, mais elle était la petite sœur de ma femme, et mes beaux-parents me traitaient bien et étaient très attentionnés envers ma famille. S’ils apprenaient que j’avais voté pour son exclusion, ne se diraient-ils pas que j’étais impitoyable, ingrat et peu reconnaissant envers la famille ? Comment pourrais-je les regarder en face après avoir fait cela ? Cependant, en tant que dirigeant de l’Église, si je n’agissais pas selon les principes, si je savais parfaitement qu’il y avait une scélérate dans l’Église mais que je ne l’excluais pas, et que je continuais à la laisser perturber la vie d’Église et nuire aux élus de Dieu, est-ce que je ne serais pas le complice d’une scélérate et l’ennemi de Dieu ? Continuer à y penser me faisait peur. À ce moment-là, j’avais l’impression d’être pris entre le marteau et l’enclume. Je ne savais pas quoi faire. Le sœur Zhou a vu que j’étais troublé et m’a dit : « Frère Yang, Han Bing a perturbé la vie de l’Église sans arrêt, et elle ne montre pas le moindre signe de repentance. D’après les principes, elle devrait être exclue de l’Église. Il s’agit de protéger le travail de l’Église. C’est la chose la plus importante ! Nous devons tenir compte de la volonté de Dieu et ne pas agir sous le coup de nos émotions et de nos sentiments personnels. » Après l’avoir entendue, j’étais encore plus troublé.

C’est alors que des frères et sœurs m’ont dit : « Han Bing croit en Dieu depuis très longtemps, elle a renoncé à sa famille et à sa carrière pour accomplir ses devoirs, et elle a beaucoup souffert. Nous pensons qu’il faut lui laisser encore une chance de se repentir. » En entendant ces paroles, je savais bien que ces frères et sœurs ne disaient cela que parce qu’ils avaient été trompés par l’impression que donnait Han Bing de faire de bonnes actions, et que je devais échanger avec eux sur la vérité pour analyser sa conduire afin qu’ils puissent discerner sa nature et son essence. Mais ensuite, je me suis dit : « Han Bing est la fille préférée de mes beaux-parents, ma belle-mère croit en Dieu de façon brouillonne, et ma femme est très émotive. Si je décidais d’exclure Han Bing et de révéler et expliciter sa mauvaise conduite à mes frères et sœurs, est-ce que je n’offenserais pas, de façon éhontée, toute la famille de ma femme ? Si je disais aux frères et sœurs du bien de Han Bing et que j’échangeais ensuite avec elle pour lui demander de se repentir et de ne plus provoquer de perturbations, alors il y aurait peut-être une possibilité de ne pas l’exclure de l’Église, et ainsi, je ne serais pas obligé d’offenser la famille de ma femme. » Cette idée m’a rendu moins anxieux. J’ai donc dit à mes frères et sœurs : « Han Bing a vraiment commis de mauvaises actions et des transgressions, mais c’est la volonté de Dieu que de sauver les gens le plus possible, donc nous devons lui laisser encore une chance de se repentir. Si elle agit mal à nouveau, il sera toujours temps de l’exclure, et on pourra faire en sorte qu’elle l’accepte sans réserve. » Quand la sœur Zhou m’a entendu prononcer ces paroles spécieuses, elle a semblé vouloir dire quelque chose, mais elle est finalement restée silencieuse. Personne n’a rien ajouté, et je me suis senti quelque peu soulagé. Je me suis dit que, finalement, je n’avais plus à craindre d’offenser mes beaux-parents. Mais le surlendemain, j’ai soudain développé trois ulcères buccaux. J’avais la bouche en feu : ça me brûlait horriblement. C’était parfois si douloureux que je ne pouvais plus parler ni manger, et cela me réveillait même la nuit. Au milieu de mes souffrances, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je sais que ces ulcères insoutenables ne sont pas apparus dans ma bouche et sur ma langue par hasard : c’est Toi qui me châties et me disciplines. Ô Dieu ! Je désire me repentir devant Toi. »

Plus tard, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Dieu est toujours dans le cœur de ceux qui croient véritablement en Lui, et ceux-là portent toujours en eux un cœur qui révère Dieu, un cœur qui aime Dieu. Ceux qui croient en Dieu devraient faire les choses avec un cœur attentif et prudent, et tout ce qu’ils font devrait être conforme aux exigences de Dieu et pouvoir satisfaire Son cœur. Ils ne devraient pas être obstinés, faisant tout ce qu’ils veulent ; cela ne convient pas à un saint. Les gens ne doivent pas faire n’importe quoi, exhiber la bannière de Dieu et tout dévaster avec elle, se pavanant et dérobant en tout lieu ; faire cela est la conduite la plus rebelle. Les familles ont des règles et les nations ont des lois ; n’en est-il pas d’autant plus ainsi dans la maison de Dieu ? La maison de Dieu n’a-t-elle pas des normes plus strictes encore ? N’a-t-elle pas encore davantage de décrets administratifs ? Les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais les décrets administratifs de Dieu ne peuvent être modifiés à volonté. Dieu est un Dieu qui ne permet pas aux gens de L’offenser ; Il est un Dieu qui met les gens à mort. Les gens ne le savent-ils pas déjà ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). Ces paroles de Dieu m’ont fait trembler de peur. J’ai compris que Son tempérament est saint, juste et ne souffre aucune offense. Dans la maison de Dieu, Christ et la vérité détiennent le pouvoir. Vis-à-vis des scélérats qui perturbent et dérangent le travail de l’Église, Dieu n’éprouve que mépris et dégoût. Et envers ceux qui ont du discernement mais continuent de se tenir du côté des scélérats et de parler pour eux, Dieu éprouve un dégoût et une colère extrêmes. Ayant refusé de pratiquer la vérité, provoqué des troubles, perturbé et dérangé le travail de l’Église, Han Bing était précisément le type de scélérate que démasque l’œuvre de Dieu et qui devait être exclue. Mais pour protéger mes relations avec la famille de ma femme, j’ai agi contre ma conscience en trahissant les principes de la vérité. J’ai couvert une scélérate et je lui ai trouvé des excuses. Je me suis tenu de son côté, et je l’ai protégée. Est-ce que cela n’a pas fait de moi le complice d’une scélérate ? Dieu m’a honoré en me confiant une tâche de dirigeant, mais je ne Lui ai témoigné aucune révérence. J’ai compris clairement la vérité, mais au lieu de la pratiquer, je me suis lancé délibérément dans la tromperie pour garder une scélérate dans l’Église, où elle avait perturbé la vie d’Église et nui à mes frères et sœurs. J’offensais sciemment et délibérément le tempérament de Dieu ! Mes actions pouvaient tromper les autres, mais pas Dieu. Dieu lit dans nos cœurs. Comment aurait-Il jamais pu tolérer quelqu’un comme moi, qui avais agi de façon si arbitraire et inconsidérée ? J’avais déjà commis une transgression, et je savais que si je ne me repentais pas, Il m’éliminerait. Je me suis donc hâté de Le prier pour me repentir. Après en avoir discuté avec plusieurs collaborateurs, nous avons dressé la liste des méfaits de Han Bing et avons demandé son exclusion de l’Église. Quand j’ai eu la volonté de me retourner vers Dieu, les ulcères dans ma bouche ont mystérieusement guéri.

Le surlendemain, je suis allé chez ma belle-mère pour quelque raison, et Han Bing était là. Quand elle m’a vu, elle m’a lancé un regard sévère, puis m’a tourné le dos et est sortie. Ma belle-mère m’a dit avec colère : « Ta belle-sœur croit en Dieu depuis de nombreuses années et elle a beaucoup souffert pour diffuser l’Évangile. Qui n’a pas un tempérament corrompu ? Si l’Église l’exclue, est-ce qu’elle ne perdra pas sa chance d’obtenir le salut de Dieu ? Tu ne peux pas être aussi impitoyable avec elle ! » Ma femme est intervenue, elle aussi, pour défendre Han Bing. Voyant qu’elles étaient dans l’émotion et manquaient de discernement vis-à-vis de Han Bing, j’ai échangé avec elles sur sa mauvaise conduite. Mais ma belle-mère ne m’a pas écouté du tout. Elle m’a crié dessus avec colère, le visage inondé de larmes. En voyant comme elle était en colère, ma femme m’a aussi fait des reproches. Face à cette situation, j’étais si abattu et malheureux que je ne pouvais même plus manger. Cette nuit-là, je me suis retourné dans mon lit sans parvenir à m’endormir. D’un côté, il fallait que j’exclue cette scélérate pour protéger le travail de l’Église, mais d’un autre côté, il y avait les accusations de ma femme et de ma belle-mère. Qu’est-ce que je devais faire ? En congédiant ma belle-sœur, j’offenserais toute la famille de ma belle-mère, ce qui aurait une incidence sur ma relation avec ma femme et risquerait de provoquer l’éclatement de ma propre famille. Mais permettre à cette scélérate de rester dans l’Église pouvait mettre en danger la vie d’Église et porter atteinte à la vie de mes frères et sœurs. En songeant à tout cela, j’étais très malheureux et perplexe. Tout ce que je pouvais faire, c’était prier Dieu sincèrement : « Ô Dieu, je me sens très fragile. Pour ce qui est d’exclure Han Bing, je ne souhaite pas T’offenser, mais je suis sous l’emprise de mes émotions et j’ai du mal à mettre la vérité en pratique. Je T’en supplie, donne-moi la force et guide-moi pour que je triomphe des forces des ténèbres et que je puisse rester ferme et témoigner pour Toi. »

Après avoir prié, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Dans chaque étape du travail que Dieu fait à l’intérieur des gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une interférence humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu. Considérez quand Job a été éprouvé, par exemple : dans les coulisses, Satan faisait un pari avec Dieu, et ce qui est arrivé à Job est venu des actions des hommes et de l’ingérence des hommes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : Es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes émotions de côté et exposer Satan pour l’amour de Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient accomplies en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui fait Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Chaque question réprobatrice dans les paroles de Dieu me remplissait de douleur et de tristesse. J’y voyais la sincérité pressante de Sa volonté et de Ses exigences. Dieu espérait que je m’occuperais d’exclure la scélérate sans me laisser guider par mes émotions ni par mes sentiments personnels, que, sans faillir, je me tiendrais de Son côté et pratiquerais la vérité pour satisfaire Sa volonté. J’ai pensé à Job face à ses épreuves, et au fait qu’à première vue, ses biens lui étaient ôtés, ses enfants mouraient, ses serviteurs étaient tués et sa femme et trois de ses amis l’assaillaient, mais que c’était le pari entre Satan et Dieu qui était derrière tout cela. Job subissait les tentations de Satan. Finalement, Job a été capable de se tenir du côté de Dieu grâce à sa foi et à sa révérence pour Lui. Il a infligé à Satan l’humiliation et l’échec absolus et a rendu à Dieu un témoignage fort et retentissant. Ce qui semblait une pression supplémentaire exercée sur moi par ma belle-mère était en réalité une bataille dans le domaine spirituel. C’était la ruse de Satan. C’était sa tentative de m’empêcher de pratiquer la vérité en exploitant mes liens émotionnels, de telle sorte que la scélérate puisse rester et continuer de perturber et détruire le travail de l’Église. Mais c’était aussi le moyen par lequel Dieu m’éprouvait, pour voir si je me soumettrais à Satan à cause des pressions de ma femme et de ma belle-mère, ou si je maintiendrais ma moralité, pratiquerais la vérité et agirais conformément aux principes. Si je choisissais de satisfaire ma chair et de me tenir aux côtés de Satan, est-ce que cela ne signifierait pas que j’avais cédé devant sa ruse ? Dans ce cas, je perdrais le témoignage en présence de Dieu.

En songeant à tout cela, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même : Durant tout ce temps, face à un tel choix, pourquoi m’étais-je senti entre le marteau et l’enclume et avais-je trouvé cela si malheureux ? Je comprenais bien qu’il fallait protéger le travail de l’Église, mais pourquoi est-ce que je continuais à agir selon mes sentiments et à trouver difficile de pratiquer la vérité et de suivre les principes ? Par la suite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement empoisonné par la société. Il a été influencé par l’éthique féodale et formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés ont tous gravement envahi le cœur de l’homme, ainsi que sérieusement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus vicieux chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui Lui obéisse de bon gré, ni, par ailleurs, une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, sous le domaine de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Grâce à la parole de Dieu, j’ai compris que je vivais dans mes émotions, incapable de pratiquer la vérité et dans une situation de rébellion et de résistance à Dieu, tout cela parce que j’avais été corrompu par Satan. Satan, le roi des démons, utilisait l’endoctrinement social et mon éducation scolaire pour m’inculquer des philosophies sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Le sang est plus épais que l’eau » et « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il être sans émotions ? » afin que je considère mes sentiments pour les autres comme la chose la plus importante dans la vie, que je m’imagine que les gens préservent leurs relations et sont sensibles aux sentiments des autres et que je croie qu’en faisant autrement, je serais sans foi ni loi et on me le reprocherait. Je prenais ces philosophies sataniques pour des choses positives, j’en faisais des règles de vie et en menant ma vie conformément à ces philosophies et lois sataniques, j’étais finalement sans principes, je confondais le bien et le mal et j’étais extrêmement égoïste, ignoble, sournois et fourbe. Concernant l’exclusion de Han Bing, je craignais que mes proches me trouvent ingrat et sans cœur et que cela brise ma famille. À cause de cela, j’ai négligé le travail de l’Église et la vie de mes frères et sœurs. J’ai véritablement été égoïste et ignoble. En me comportant ainsi, j’ai vraiment été ingrat et sans cœur. Quand on y réfléchit, si notre société est si sombre et mauvaise et s’il n’y a pas d’équité ni de justice, c’est parce que tout le monde vit selon ces philosophies et lois sataniques. Dans tout groupe, les gens ne se soucient que des relations émotionnelles et charnelles. On est toujours du côté de ceux qui nous sont les plus proches. Même quand ils font quelque chose d’illégal ou commettent un crime, on cherche un moyen de les protéger et de les aider, et l’on confond le bien et le mal pour les défendre. C’est là que j’ai clairement vu que ces philosophies et ces lois sataniques, si elles semblaient raisonnables, morales et conformes aux notions humaines, étaient en réalité des idées absurdes que Satan utilise pour tromper et corrompre les gens. Elles sont en opposition avec la vérité et Dieu. Quand on vit selon ces idées, on ne peut que se rebeller contre Dieu et Lui résister, nuire aux autres et vivre une nature de démons. Dans le passé, j’ai vécu selon ces philosophies et lois sataniques, j’ai protégé la scélérate et j’ai eu ma part de responsabilité dans ses méfaits. Mais Dieu ne m’a pas tenu rigueur de mes transgressions passées et m’a laissé une chance de me repentir, et je Lui en suis très reconnaissant. Je L’ai donc prié en silence et j’ai fait ce serment : « Ô Dieu, je ne veux plus agir sous le coup de mes émotions. Je ne désire qu’aimer ce que Tu aimes et haïr ce que Tu hais, d’après Tes paroles, respecter les principes de la vérité et exclure rapidement les scélérats de l’Église. »

Le lendemain, au cours de la réunion des collaborateurs, j’ai appris que Han Bing n’avait toujours pas fait d’introspection ni montré la moindre repentance, qu’elle continuait de se livrer à des provocations et de créer des dissensions et des divisions. En entendant cela, je m’en suis voulu encore davantage. Je me suis haï d’avoir agi selon mes émotions et de ne pas l’avoir exclue à temps, la laissant perturber la vie de l’Église. Plus tard, au cours de la réunion suivante, j’ai utilisé consciencieusement les paroles de Dieu pour analyser et discerner chacune de ses mauvaises conduites, et grâce à l’échange, les frères et sœurs qu’elle avait trompés ont aussi acquis du discernement et se sont mis à la rejeter. Ma femme, ayant compris la vérité, a aussi discerné la nature et l’essence de Han Bing et a cessé d’affirmer qu’elle avait été injustement traitée. Après l’exclusion de Han Bing, l’Église n’a plus été perturbée par aucun scélérat, et les frères et sœurs ont pu à nouveau participer à des réunions et accomplir leurs devoirs. Nous avons tous loué Dieu pour Sa justice ! Cet incident m’a permis de constater que dans la maison de Dieu, Ses paroles et la vérité détiennent le pouvoir, que tout fonctionne selon les principes de la vérité et que les incroyants, les scélérats et les antéchrists ne peuvent pas rester dans la maison de Dieu. J’ai aussi constaté personnellement que vivre selon des philosophies et des lois sataniques n’apporte que de la souffrance. Ce n’est profitable ni à nous ni à personne. On ne peut être vraiment en paix et en sécurité qu’en vivant selon les paroles de Dieu. Si je ne vis plus aujourd’hui selon des philosophies et des lois sataniques et si je me suis affranchi des contraintes de mes émotions, que je peux pratiquer un peu la vérité et la justice, c’est entièrement grâce au salut de Dieu, et c’est seulement l’effet du jugement et du châtiment qui sont dans Ses paroles.

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