100. Comment j’ai échappé à l’emprise des émotions

Par Li Yi, Chine

En novembre de l’année dernière, j’ai reçu une lettre d’un dirigeant pour m’expliquer que la façon dont ma mère, croyante depuis de nombreuses années, participait aux réunions n’était pas correcte. Elle était toujours occupée à gagner de l’argent et quand elle assistait à des réunions ici ou là, elle s’assoupissait souvent. Elle lisait rarement les paroles de Dieu, n’écoutait pas les sermons, avait les mêmes opinions que les non-croyants, et sa façon d’agir était assez clairement celle d’une non-croyante. Comme l’Église était en train d’examiner son cas pour décider si elle devait être exclue, on m’a demandé de fournir une évaluation. J’étais assez choquée et je me suis dit : « Le dirigeant de l’Église n’aurait-il pas fait une erreur ? Au moins en apparence, il semble que ma mère ait fait preuve de passion et d’enthousiasme dans sa foi ces dernières années. Parfois, elle aide même d’autres frères et sœurs lorsqu’ils rencontrent des problèmes dans leur vie. Elle n’en est sûrement pas arrivée au point de mériter l’exclusion ? » Mais ensuite, il m’est revenu à l’esprit que lorsque l’Église exclut des gens, c’est toujours conformément aux principes, et qu’elle prend toujours cette décision en fonction du comportement général et de la nature-essence de la personne ; elle ne traiterait jamais personne injustement. Mes devoirs m’avaient éloignée de la ville pendant plusieurs années, et je n’étais donc pas sûre de la façon dont ma mère s’était comportée dans l’Église. Je devais d’abord accepter et me soumettre.

Après quoi, j’ai commencé à réfléchir sur la façon dont ma mère se comportait quand nous étions ensemble. Chaque fois que je rentrais à la maison et que je lui posais des questions sur son état, elle évitait délibérément de répondre à mes interrogations. Par ailleurs, il était rare qu’elle lise les paroles de Dieu ou qu’elle écoute des sermons. Quand j’échangeais avec elle sur l’importance de lire les paroles de Dieu, elle disait qu’elle était d’accord, mais ensuite, elle se contentait de reprendre ses habitudes. Elle n’assistait même pas aux réunions de façon régulière, afin de gagner encore plus d’argent. Bien que j’aie échangé avec elle à plusieurs reprises, elle n’avait pas réussi à changer de comportement, en disant qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même pour améliorer son destin. De plus, elle se disputait souvent avec mon père sur des sujets insignifiants. Chaque fois que mon père adoptait un ton plus dur avec elle et blessait sa fierté, elle se montrait rancunière, et pour apaiser sa colère, elle pestait souvent contre lui comme s’il s’agissait d’un incroyant. Quand j’échangeais avec elle sur la façon de vivre une humanité normale, elle ne m’écoutait pas et disait qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher. Par la suite, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Il y a des gens dont la foi n’a jamais été reconnue dans le cœur de Dieu. En d’autres termes, Dieu ne reconnaît pas qu’ils sont Ses disciples, parce qu’Il ne loue pas leurs croyances. Pour ces gens, peu importe combien d’années ils ont suivi Dieu, leurs idées et leurs points de vue n’ont jamais changé. Ils sont comme les incroyants, adhérant aux principes et aux méthodes d’interaction des incroyants, adhérant aux lois de survie et à la foi des incroyants. Ils n’ont jamais accepté la parole de Dieu comme leur vie, jamais cru que la parole de Dieu est la vérité, jamais eu l’intention d’accepter le salut de Dieu et jamais reconnu Dieu comme leur Dieu. Pour eux, croire en Dieu est une sorte de passe-temps pour amateur, Le traitant comme un simple moyen spirituel de subsistance ; ainsi, ils ne croient pas qu’il vaille la peine d’essayer de comprendre le tempérament de Dieu ou l’essence de Dieu. On pourrait dire que tout ce qui correspond au vrai Dieu n’a rien à voir avec ces gens. Ils ne sont pas intéressés et ne se soucient guère d’y prêter attention, car au fond de leur cœur, une voix forte leur répète constamment : “Dieu est invisible et intangible et n’existe pas.” Ils croient qu’essayer de comprendre ce genre de Dieu ne vaut pas l’effort, et que s’ils l’essayaient, ils se tromperaient. Ils croient qu’en reconnaissant Dieu en paroles seulement sans prendre une position réelle et sans s’engager dans des actions réelles, ils sont très intelligents. Comment Dieu considère-t-Il ces gens ? Il les voit comme des incroyants » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Comment connaître le tempérament de Dieu et les fruits que Son œuvre portera). En lisant ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que les non-croyants n’acceptent que verbalement une croyance en Dieu sans jamais pratiquer la vérité. Ils sont d’une nature-essence hostile à la vérité, et Dieu n’a jamais reconnu leur foi. Ma mère n’avait jamais accepté un tant soit peu la vérité au cours de ses années passées dans la croyance et elle croyait, pensait, parlait et agissait comme une personne dénuée de foi ; cela ne faisait-il pas d’elle une non-croyante ? Je devais fournir une description honnête de son comportement. Par ailleurs, ma mère m’avait toujours soutenue dans ma foi et, même lorsque d’autres membres de la famille s’y opposaient ou s’en prenaient à moi, elle me protégeait toujours afin que je puisse remplir mes devoirs en paix. Elle m’avait également soutenue financièrement tout au long des années pendant lesquelles j’avais accompli mes devoirs à l’extérieur de la ville. Quand je suis tombée malade, elle m’avait emmenée à l’hôpital et des allers-retours dans les escaliers pour m’enregistrer et aller chercher mes médicaments. Chaque fois que je rentrais à la maison, elle m’achetait de la nourriture et des vêtements… En me rappelant tout cela, je ne pouvais tout simplement pas me résoudre à écrire l’évaluation. J’étais vraiment angoissée et en conflit avec moi-même : « C’est ma mère, mon évaluation a donc beaucoup de poids. Si je devais fournir une description honnête de son comportement, elle serait encore plus susceptible d’être exclue. Ne serait-ce pas la fin de son parcours dans la foi ? Apprendre que j’avais écrit sur ses comportements de non-croyante lui briserait le cœur, et elle se dirait à coup sûr que je suis ingrate et sans cœur. » Cette pensée m’a fait l’effet d’un coup de couteau dans le cœur, et j’ai fondu en larmes. Dans ma souffrance, j’ai prié Dieu, je L’ai supplié de me guider afin d’adopter la bonne position et de m’y tenir.

Après ma prière, je me sentais bien plus calme. C’est à ce moment-là que je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Tu devrais savoir que tout ce qui t’arrive est une grande épreuve et le moment où Dieu a besoin que tu portes témoignage. Même si elles pourraient ne pas sembler très importantes de l’extérieur, quand ces choses se produisent, elles montrent si oui ou non tu aimes Dieu. Si tu L’aimes, tu seras en mesure de tenir ferme dans ton témoignage en Sa faveur, et si tu n’as pas mis Son amour en pratique, cela montre que tu n’es pas quelqu’un qui met la vérité en pratique, que tu es sans la vérité et sans vie, que tu es une paille ! Tout ce qui arrive aux gens se produit quand Dieu a besoin qu’ils tiennent ferme dans leur témoignage en Sa faveur. Même si rien d’important ne t’arrive en ce moment et que tu ne portes pas un grand témoignage, chaque détail de ta vie quotidienne est une question de témoignage en faveur de Dieu. Si tu peux gagner l’admiration de tes frères et sœurs, des membres de ta famille et de tous ceux qui t’entourent ; si, un jour, les non-croyants viennent et admirent tout ce que tu fais et voient que tout ce que Dieu fait est merveilleux, alors tu auras porté témoignage. […] Bien que tu sois incapable de faire un grand travail, tu es en mesure de satisfaire Dieu. D’autres ne peuvent pas mettre leurs notions de côté, mais tu le peux ; d’autres ne peuvent pas rendre témoignage à Dieu au cours de leurs expériences réelles, mais tu peux utiliser ta stature réelle et tes actions pour rendre à Dieu Son amour et porter un témoignage retentissant en Sa faveur. Seulement cela compte comme aimer Dieu réellement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). En méditant ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que si l’on m’avait demandé d’écrire cette évaluation sur ma mère, c’était au nom des vérités-principes. Dans cette affaire, j’aurais dû accepter l’examen de Dieu et Lui obéir. Au lieu d’écouter mes sentiments, j’aurais dû décrire objectivement la situation réelle de ma mère. Or, du fait de mon lien affectif avec elle, et craignant qu’elle soit exclue de l’Église et qu’elle perde sa chance de salut, j’étais réticente à rédiger l’évaluation, alors même que j’étais parfaitement consciente qu’elle présentait bon nombre de comportements de non-croyants. N’étais-je pas en train d’échouer à adopter la bonne position et à témoigner ? Je n’étais pas disposée à me tenir du côté de la vérité dans ma foi et à protéger le travail de l’Église, et j’étais même allée jusqu’à protéger ma mère en raison de notre lien affectif ; où était donc mon cœur qui craint Dieu ? Dans le passé, je m’étais occupée activement et avec enthousiasme de ceux qui se révélaient être des antéchrists, des malfaiteurs et des non-croyants, j’avais échangé avec mes frères et sœurs sur l’importance du travail de purification de l’Église et j’avais parlé avec la force de la justice en exposant les choses négatives afin de protéger le travail de l’Église. Pourtant, confrontée au problème de ma mère, j’étais sous l’influence de mon lien affectif avec elle et j’étais incapable d’agir conformément aux principes. Je n’avais pas une once de vérité-réalité et mes affects étaient trop forts ! Ayant pris conscience de tout cela, j’étais moins tourmentée et je me suis tout de suite mise à travailler sur l’évaluation, que j’ai envoyée au dirigeant immédiatement après l’avoir terminée.

Le lendemain, j’ai lu dans un sermon que même si quelqu’un est croyant depuis plusieurs années sans chercher la vérité, s’il n’a causé aucune perturbation ni interruption, il peut échapper temporairement à l’exclusion. Une lueur d’espoir est entrée dans mon cœur. Ma mère ne cherchait pas la vérité, mais elle n’avait pas causé de perturbations ni d’interruptions manifestes dans le travail de l’Église. Dans sa situation particulière, elle avait probablement encore une chance de se repentir. Je pensais qu’il était possible que le dirigeant de l’Église ne comprenne pas sa situation. Peut-être pouvais-je mettre en avant dans ma lettre la manière dont ma mère avait aidé ses frères et sœurs avec enthousiasme, ou bien leur demander d’échanger davantage avec elle. Il valait certainement mieux pour elle qu’elle continue à rendre service à l’Église. J’avais hâte d’écrire ma lettre au dirigeant de l’Église locale, mais juste au moment où j’allais commencer à écrire, j’ai douté : « Je ne comprends pas bien le comportement actuel de ma mère. Si elle ne parvient vraiment pas à lire régulièrement les paroles de Dieu et qu’elle s’assoupit pendant les réunions, cela n’aurait-il pas une influence sur les autres frères et sœurs dans les réunions ? Ne suis-je pas juste en train d’écrire cette lettre en raison de mon attachement affectif à ma mère et par souci de la protéger ? Mais si elle est effectivement exclue, elle n’aura jamais la possibilité d’obtenir le salut. » Dans mon malheur, je me suis hâtée de prier Dieu, et de Lui demander de me guider pour comprendre mon état inapproprié et apprendre à m’abstenir d’agir sous le coup de l’émotion. Après ma prière, je suis tombée sur ces deux passages des paroles de Dieu : « Quels sont les problèmes liés aux émotions ? Le problème numéro un est la façon dont vous évaluez les membres de votre propre famille, dont vous réagissez à ce qu’ils font. “Ce qu’ils font” comprend les moments où ils interrompent et perturbent le travail de l’Église, où ils portent des jugements sur les gens dans leur dos, où ils agissent comme des non-croyants, et ainsi de suite. Pourrais-tu être impartial vis-à-vis de ces choses que font les membres de ta famille ? Si l’on te demandait d’évaluer ta famille par écrit, le ferais-tu de manière objective et juste, en laissant tes propres émotions de côté ? Ceci est lié à la façon dont tu dois faire face aux membres de ta famille. Et es-tu sentimental avec ceux avec qui tu t’entends bien ou qui t’ont déjà aidé ? Te montrerais-tu objectif, impartial et précis concernant leurs actions et leur comportement ? Les signalerais-tu ou les exposerais-tu immédiatement, si tu découvrais qu’ils interrompent et perturbent le travail de l’Église ? Par ailleurs, es-tu sentimental avec ceux qui te sont proches ou qui partagent des intérêts similaires aux tiens ? Ton évaluation, ta définition et ta réponse à leurs actions et à leur comportement seraient-elles impartiales et objectives ? Et comment réagirais-tu si les principes dictaient à l’Église de prendre des mesures à l’encontre d’une personne avec qui tu aurais un lien émotionnel, et que ces mesures étaient en contradiction avec tes propres notions ? Obéirais-tu ? Resterais-tu en contact avec cette personne en secret, te laisserais-tu encore entraîner par elle, serais-tu, même, incité par elle à lui trouver des excuses, à justifier ce qu’elle fait et à la défendre ? Te sacrifierais-tu pour venir en aide à ceux qui ont été gentils avec toi, en ignorant les vérités-principes et sans souci des intérêts de la maison de Dieu ? Tout cela concerne divers problèmes liés aux émotions, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (2)). « Disons, par exemple, que tes proches ou tes parents croient en Dieu, mais que, en raison de mauvaises actions, de perturbations, ou de refus de la vérité, ils sont exclus. Toutefois, tu n’as pas de discernement à leur égard, tu ne sais pas pourquoi ils ont été exclus, tu en es extrêmement affecté et tu te plains sans cesse que la maison de Dieu est dépourvue d’amour et qu’elle est injuste envers les gens. Tu devrais prier Dieu et chercher la vérité, puis simplement évaluer le genre de personnes que sont ces proches en te basant sur les paroles de Dieu. Si tu comprends vraiment la vérité, tu seras capable de les définir précisément, et tu verras que tout ce que Dieu fait est juste, et qu’Il est un Dieu juste. Ainsi, tu ne te plaindras pas, tu seras en mesure de te soumettre aux arrangements de Dieu, et tu n’essaieras pas de défendre tes proches ou tes parents. Il ne s’agit pas ici de rompre vos liens de parenté, mais simplement de définir quel genre de personnes ils sont et de faire en sorte que tu aies du discernement à leur égard et que tu saches pourquoi ils ont été bannis. Si ces choses sont vraiment claires pour toi dans ton cœur et que ta perception est correcte et conforme à la vérité, alors tu seras en mesure de te tenir du même côté que Dieu et ta perception des choses sera parfaitement compatible avec les paroles de Dieu. Si tu es incapable d’accepter la vérité ou de considérer les gens selon les paroles de Dieu et que tu te tiens toujours du côté des relations et des perspectives de la chair lorsque tu considères les gens, alors tu ne pourras jamais chasser cette relation charnelle et tu considéreras toujours ces personnes comme tes parents – plus proches de toi encore que les frères et sœurs de l’Église, auquel cas, il y aura une contradiction entre les paroles de Dieu et la perception que tu as de ta famille par rapport à ces choses-là –, un conflit, même, et dans de telles circonstances, il te sera impossible de te tenir du côté de Dieu, et tu auras des notions et des incompréhensions à propos de Dieu. De ce fait, si les gens souhaitent être compatibles avec Dieu, tout d’abord, leurs perceptions doivent être conformes aux paroles de Dieu, ils doivent être capables de considérer les gens et les choses en se basant sur les paroles de Dieu, d’accepter les paroles de Dieu comme étant la vérité, et de mettre de côté les notions traditionnelles humaines. Quels que soient les choses ou les gens auxquels tu es confronté, tu dois être capable de conserver les mêmes perspectives et perceptions que Dieu, et tes perspectives et perceptions doivent être en harmonie avec la vérité. De cette manière, tes perceptions et ta façon d’aborder les gens ne seront pas hostiles à Dieu, et tu seras en mesure d’obéir à Dieu et d’être compatible avec Dieu. De telles personnes ne pourront probablement jamais Lui résister ; c’est le type même de personne que Dieu désire gagner » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment identifier la nature-essence de Paul). Ces paroles de Dieu révèlent que ceux qui sont liés par leurs affections charnelles ne peuvent pas pratiquer la vérité ni évaluer de manière impartiale et juste leurs propres parents, et encore moins agir selon les vérités-principes. Au contraire, ils protègent, préservent et défendent constamment leurs proches, sans la moindre pensée pour les intérêts de l’Église. Grâce aux paroles de Dieu, je suis parvenue à une certaine compréhension de mon état. J’étais bien consciente que la nature-essence de ma mère était celle d’une non-croyante et qu’elle était déjà devenue une source d’interruption dans la vie de l’Église. Je devais pratiquer la vérité et exposer les comportements de ma mère pour protéger le travail de l’Église. Néanmoins, je ne pouvais pas me détacher de mes liens d’affection et je craignais qu’en étant exclue, elle perde complètement la possibilité d’obtenir le salut. De ce fait, j’avais envie de plaider en sa faveur et, surtout quand je pensais à quel point elle avait toujours été bonne avec moi, je cherchais à la protéger, à la préserver et à ne pas révéler ses comportements. Après avoir lu ce sermon, je ne pouvais pas accepter purement et simplement les principes qui sous-tendaient l’expulsion et l’exclusion des gens de la maison de Dieu, alors j’ai trouvé une échappatoire. Je voulais que l’Église adopte une attitude d’indulgence envers elle et lui permette de rester, afin qu’elle ait peut-être encore une chance d’atteindre le salut. La maison de Dieu effectue le travail d’épuration pour la pureté de l’Église et pour donner à nos frères et sœurs un environnement positif pour la vie de l’Église, exempt des perturbations de Satan. Pourtant, en protégeant ma mère sans la moindre considération pour le travail de l’Église ni pour la façon dont cela pourrait nuire à la vie de mes frères et sœurs, je laissais mes liens d’affection prendre le dessus sur moi. J’étais tellement égoïste et méprisable ! J’avais été profondément corrompue par Satan et je vivais selon des philosophies sataniques comme celles qui disent que « Le sang est plus épais que l’eau » et « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il être sans émotions ? » Je pensais que puisque ma mère avait bien pris soin de moi au cours de ma croissance et qu’elle m’avait soutenue dans l’accomplissement de mes devoirs, toute mauvaise conduite de sa part devait être tolérée. Étant sa fille, je considérais qu’il serait très irrespectueux de ma part de rester les bras croisés devant son exclusion. Tant qu’il y avait le moindre espoir, je devais lutter pour trouver un moyen de la faire rester dans l’Église. N’étais-je pas en train de défier à Dieu ? Au cours de ses années passées dans la croyance, ma mère n’avait jamais chéri les paroles de Dieu ni assisté régulièrement aux réunions, ni pratiqué les paroles de Dieu. Elle préférait s’investir dans la poursuite des choses mondaines et de l’argent, et elle disait même : « Je ne peux pas me donner la peine de chercher la vérité. Gagner de l’argent est mon meilleur espoir. » Une fois, un vieux couple qui était croyant depuis plus d’une décennie ayant été exclu pour avoir mal agi et interrompu le travail de l’Église, elle a dit aux frères et sœurs : « Rares sont ceux d’entre nous qui réussiront dans leur foi ; ils sont exclus. Tôt ou tard, je le serai moi aussi. » À l’époque, j’ai échangé avec elle sur la façon dont l’Église exclut les gens conformément aux principes et en fonction de leur comportement général et de leur nature-essence. Je lui ai également dit qu’elle semait la négativité avec de tels commentaires. Pourtant, elle n’a pas réfléchi sur elle-même et s’est montrée complètement indifférente. Je me suis rendu compte que ma mère n’avait jamais accepté la vérité pendant toutes ses années passées dans l’Église et qu’elle n’avait même pas véritablement la foi en Dieu : elle n’était qu’une non-croyante. Je n’avais pas su voir son essence réelle conformément aux paroles de Dieu, et je m’accrochais même obstinément à ma vision erronée des choses. Je croyais que même si elle n’avait pas recherché la vérité, tant qu’elle ne perturbait ni n’interrompait ouvertement les choses, elle pouvait continuer à rendre service à l’Église, et aurait peut-être ainsi encore une chance de salut. Je ne me rendais pas compte que même si, en apparence, les non-croyants ne semblent pas accomplir de mauvaises actions, leur nature-essence ne chérit pas la vérité, mais la déteste. Quel que soit le nombre d’années qu’ils passent dans l’Église, ils ne parviendront jamais à une transformation de leur tempérament de vie et n’obtiendront jamais le salut. L’œuvre de Dieu dans les derniers jours consiste à exprimer la vérité pour purifier et sauver l’humanité. Si les gens n’aiment pas la vérité, ils ne seront jamais débarrassés de leurs tempéraments corrompus, et tôt ou tard, ils seront bannis. Je me suis aperçue que je n’avais pas compris la vérité et que ma vision des choses et mes opinions étaient vraiment absurdes. Il m’est également venu à l’esprit que les non-croyants sèment au sein de l’Église leurs idées profanes, lesquelles sont en totale contradiction avec les paroles et les exigences de Dieu. Les frères et sœurs de petite stature qui n’ont pas compris la vérité manquent de discernement : ils se laissent facilement perturber et induire en erreur par de telles idées. Cela peut les amener à se complaire dans la faiblesse et la négativité, et dans certains cas extrêmes, faire vaciller leur foi et les éloigner de Dieu. Les non-croyants ne sont pas du tout membres de la maison de Dieu, ils ne sont pas nos frères et sœurs ; ils appartiennent essentiellement au diable Satan et sont ennemis de Dieu. S’ils ne sont pas rapidement exclus de l’Église, ils ne feront qu’engendrer un désastre. Ma mère était croyante depuis de nombreuses années, mais elle ne lisait toujours pas régulièrement les paroles de Dieu, et encore moins les pratiquait-elle. J’avais beau échanger avec elle, elle poursuivait toujours les choses mondaines, gagnait de l’argent et détestait la vérité par nature. Elle répandait souvent ses idées et ses notions de non-croyante et perturbait la vie de l’Église. Même si on lui donnait une autre chance, elle ne se repentait pas vraiment. Le fait que d’avoir essayé de protéger ce membre de l’acabit du diable et d’avoir voulu plaider en sa faveur pour qu’elle puisse rester dans l’Église a montré que j’étais vraiment obtuse et que je ne savais pas distinguer le bien du mal.

Par la suite, je suis tombée sur un autre passage des paroles de Dieu : « Dieu a créé ce monde et y a amené l’homme, un être humain à qui Il a donné la vie. Ensuite, l’homme a eu des parents et une famille, et n’a plus été seul. Depuis que l’homme a jeté son regard pour la première fois sur ce monde matériel, il a été destiné à exister dans l’ordination de Dieu. Le souffle de vie de Dieu soutient chaque être vivant tout au long de sa croissance et jusqu’à l’âge adulte. Pendant ce processus, personne ne réalise que l’homme grandit sous les soins de Dieu, mais au contraire, les gens croient que l’homme le fait sous les soins bienveillants de ses parents, et que c’est son propre instinct de vie qui régit sa croissance. C’est parce que l’homme ne sait pas qui lui a donné la vie ni d’où elle est venue, et encore moins comment instinct de vie crée des miracles. Il sait seulement que la nourriture est la base sur laquelle sa vie continue, que la persévérance est la source de son existence et que les croyances de son esprit sont le capital dont dépend sa survie. L’homme est complètement inconscient de la grâce et de la provision qui viennent de Dieu, et c’est ainsi qu’il gaspille, en vain, la vie que Dieu lui a accordée… Pas un seul homme de cette humanité que Dieu entoure de soins jour et nuit ne prend l’initiative de L’adorer. Dieu continue seulement d’œuvrer en l’homme – duquel Il n’attend rien – comme Il l’a prévu. Il le fait dans l’espoir, qu’un jour, l’homme s’éveillera de son rêve et comprendra soudain la valeur et le sens de la vie, le prix que Dieu a payé pour tout ce qu’Il lui a donné et l’ardente sollicitude avec laquelle Dieu attend que l’homme retourne à Lui » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). J’ai été profondément touchée par ces paroles de Dieu. Dieu est la source de la vie de l’homme et tout ce dont je dispose me vient de Lui. C’est Dieu qui a pris soin de moi et m’a nourrie jusqu’à l’âge adulte. Après quoi, Dieu m’a fait grâce, il m’a permis de me présenter devant Lui et d’accepter l’abreuvement et la nourriture de Ses paroles, afin de pouvoir comprendre la vérité, connaître le sens de la vie, savoir comment me conduire et choisir le bon chemin. C’était là tout l’amour et le salut de Dieu. Dieu avait ordonné que ma mère soit ma tutrice et m’élève dans le monde matériel. Je devais accepter qu’elle s’occupe de moi, car cela venait de Dieu, et je devais la respecter et remplir mon rôle de fille. Cependant, pour ce qui est des affaires relatives à la vérité-principe, je ne pouvais pas me laisser influencer par mes liens d’affection, je devais pratiquer la vérité et exposer tous les comportements de non-croyant de ma mère. Ainsi seulement, j’agirais consciencieusement et rationnellement, et conformément à la vérité-principe. Si je laissais mes affections charnelles influencer la façon dont je me conduisais, apportant amour, compassion, préservation et protection à une non-croyante comme ma mère, sans accorder la moindre considération au travail de l’Église ni à la façon dont la vie d’Église de mes frères et sœurs risquait d’être perturbée, en sacrifiant les vérités-principes pour protéger ma relation avec ma mère, ce serait me rebeller et résister à Dieu. Dans ce cas de figure, je serais véritablement sans conscience et ingrate. Arrivée à cette prise de conscience, je me sentais beaucoup plus libre et sans entraves.

Quelque temps plus tard, je suis rentrée à la maison pour m’occuper de certaines affaires et j’ai surveillé ma mère pendant que j’étais en ville. Cette nuit-là, nous avons discuté de sa situation récente et elle savait qu’elle était sur le point d’être exclue de l’Église. Quand j’ai voulu échanger avec elle, elle a simplement changé de sujet sans faire de commentaire. Voyant qu’elle n’éprouvait pas le moindre regret pour ses actes, j’étais encore plus convaincue que la décision de l’Église de l’exclure était totalement conforme aux principes. Deux mois plus tard, j’ai reçu une autre lettre du dirigeant de l’Église locale me demandant d’approfondir encore l’évaluation que j’avais faite de ma mère. Sur le moment, j’ai pensé : « Se pourrait-il que la mauvaise conduite de ma mère ne soit pas assez grave pour qu’on l’épure ? Si tel est le cas, cela signifie-t-il que, du moins pour le moment, elle ne sera pas exclue ? Là encore, ma mère ne semblait pas avoir le moindre regret lorsque j’ai échangé avec elle il y a deux mois. Dois-je en parler au dirigeant de l’Église ? » Alors que je ruminais autour de ces questions, un passage des paroles de Dieu m’est revenu à l’esprit : « Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois révéler ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli. Si tu pouvais considérer ton devoir comme ta responsabilité et ton obligation et comme la commission de Dieu, et que tu avais le sentiment que c’est nécessaire pour faire face à Dieu et à ta conscience, ne vivrais-tu pas alors dans l’intégrité et la dignité d’une humanité normale ? Tes actes et ton comportement seraient “la crainte de Dieu et l’éloignement du mal” dont Il parle. Tu accomplirais l’essence de ces paroles et vivrais leur réalité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte qu’il fallait que je sois consciente de la volonté de Dieu dans l’accomplissement de mes devoirs, que je préserve le déroulement normal de la vie de l’Église et que j’expose ceux qui, dans l’Église, se révélaient être des antéchrists, des malfaiteurs ou des non-croyants. Ainsi seulement, je remplirais mes devoirs et mes responsabilités. J’ai repensé à la façon dont, lorsque sa femme lui a demandé d’abandonner Dieu, Job a pu se tenir du côté de Dieu et réprimander sa femme en la qualifiant de « femme insensée ». Job était honnête, franc et avait les idées claires quant à ce qu’il fallait aimer et détester. Il ne laissait pas les liens d’affection influencer la façon dont il vivait sa vie. Moi aussi, je devais abandonner ma chair, exposer la vérité telle que je la voyais et renvoyer de l’Église sans délai les non-croyants. M’en étant rendu compte, j’ai noté tous les comportements que j’avais observés chez ma mère la dernière fois que je suis rentrée à la maison. Peu après, j’ai reçu une lettre m’informant que ma mère avait été exclue de l’Église. Plusieurs de ses comportements que j’avais détaillés étaient évoqués. J’étais heureuse de ne pas avoir cédé à mes émotions et de n’avoir pas perdu mon témoignage. Cela me donnait un sentiment de paix et d’assurance.

À travers cette expérience, j’ai mieux compris la façon dont Dieu décide qui sauver et qui bannir selon sa nature-essence et son comportement général. C’est là une manifestation claire du tempérament juste de Dieu. Nous ne devons pas laisser les liens d’affection régir notre façon d’agir envers les autres, nous devons asseoir nos actes sur les paroles de Dieu et sur les vérités-principes. Cela seul est conforme à la volonté de Dieu. Je suis vraiment reconnaissante à Dieu d’avoir accédé à cette nouvelle compréhension et d’avoir fait ces progrès.

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