14. Enfin libérée des incompréhensions
Il y a quelques années, j’ai réalisé des vidéos dans l’Église, et, à une certaine période, je n’ai pas bien fait mon devoir. Deux vidéos que j’avais produites ont alors été mises de côté, du fait de problèmes dans leur conception. À l’époque, ça m’avait attristée, parce que j’avais craint que mes frères et sœurs me regardent de haut. Pour prouver ma compétence, j’avais donc travaillé dur et passé des jours à préparer une nouvelle vidéo. Mais après avoir lu mon plan, le dirigeant m’avait fait remarquer que le concept était démodé et peu clair. Après discussion, tout le monde avait jugé qu’il était inutile de donner suite, et mon plan avait été abandonné. J’ai eu l’impression d’être une ratée. J’étais dans un état négatif, sans aucune énergie pour faire mon devoir. Un jour, j’ai appris par hasard que certains frères et sœurs disaient que j’avais l’esprit confus. En entendant ça, mon cœur s’est immédiatement serré, et mon esprit s’est mis à bouillonner : « Le dirigeant a dit que j’avais des idées confuses, et les frères et sœurs que j’avais l’esprit embrouillé. Cela ne veut-il pas dire que je suis quelqu’un de confus ? Puis-je alors comprendre la vérité et être sauvée par Dieu ? Vais-je être bannie ? » Cette pensée m’a rendue très négative et tourmentée, et j’ai voulu échapper à la situation.
Le lendemain, en pleurant, j’ai dit au dirigeant et au chef de groupe : « Mon calibre est trop faible, et ce devoir est si difficile. Confie-moi un autre devoir. » Le dirigeant a alors échangé avec moi, en disant : « Nous avons tous des défauts, il est inévitable d’essuyer des revers et des échecs dans nos devoirs. Nous devons examiner les problèmes ou déviations que nous rencontrons, chercher la vérité pour résoudre ces problèmes, puis continuer à faire des efforts. Ce devoir n’est pas forcément hors de ta portée. » Mais je ne l’ai pas compris, j’ai juste eu envie de m’en aller. Je suis donc partie, en comprenant mal Dieu et en me sentant éloignée de mes frères et sœurs. Plus tard, j’ai commencé à pratiquer la prédication de l’Évangile. Après des efforts intenses, je suis devenue très efficace dans mon devoir, et les frères et sœurs du groupe se sont adressés à moi quand ils avaient des questions à poser. J’ai eu l’impression de reprendre de l’assurance. J’étais toujours de bonne humeur, et pleine d’énergie pour faire mon devoir.
Un an plus tard, contre toute attente, pour les besoins du travail, le dirigeant a arrangé pour moi que je réalise de nouveau des vidéos. Au début, j’ai été efficace dans mon devoir, rien ne me contraignait. Mais ensuite, quand il a fallu innover en matière de production vidéo, mes idées se sont avérées dépassées et mes plans ont sans cesse été rejetés. Je suis donc retombée dans un état négatif. Je me suis cataloguée moi-même comme étant de faible calibre, confuse, incapable de faire ce devoir. Le dirigeant de groupe a vu que j’étais assez passive dans mon devoir et que je ne portais aucun fardeau, alors il a patiemment échangé sur la vérité avec moi, il m’a soutenue et aidée, et, il m’a dit : « Frère Francis et toi, vous avez commencé à réaliser des vidéos à peu près au même moment. Il est très sérieux, il étudie et résume bien les choses, il a fait des progrès dans son devoir. Tu n’obtiens pas d’aussi bons résultats, tu dois travailler davantage. » Quand j’ai entendu ça, je me suis sentie vraiment mal à l’aise. Je me suis dit : « Tu as signalé un problème dans mon devoir, donc je vais le résoudre. Mais pourquoi me comparer à Frère Francis ? Il est de bon calibre, il pense clairement, et il a toujours été cultivé. Alors que je pars dans tous les sens. Je ne suis pas au même niveau que lui, on ne peut pas comparer. » À ce moment-là, je résistais beaucoup aux suggestions du dirigeant de groupe, et je ne réfléchissais pas sur moi-même. Au bout d’une semaine environ, le dirigeant de groupe a appris que Sœur Julie et moi avions du mal à collaborer, et il a échangé avec moi : « Tu es associée à Sœur Julie. Elle est plus souple, mais tu as de meilleures compétences techniques, vous vous complétez donc. Tu devrais davantage discuter avec elle, plus tenir compte de ses opinions, et apprendre de ses points forts. C’est ainsi qu’on s’améliore. » Il a ajouté : « Ces derniers temps, tu n’obtiens pas de bons résultats dans tes devoirs, tes vidéos sont dépassées. Ne crois-tu pas que tu devrais y réfléchir ? » Entendre mon dirigeant de groupe exposer mes problèmes ainsi m’a attristée. J’ai eu l’impression qu’il me regardait de haut, qu’il me méprisait. Peu avant, il avait souligné mes problèmes, et avant même que je puisse m’en remettre, il m’exposait. Plus j’y ai songé, plus je me suis sentie mal. J’en ai pleuré de frustration. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire quelque chose que je regrette aujourd’hui encore. J’ai dit : « J’ai l’impression d’être de trop dans ce groupe. Je n’aide en rien, pourtant, tu me gardes sous la main. » Le chef de groupe a alors paru vraiment déconcerté. Il a dit : « Comment peux-tu dire ça ? Personne ne te voit comme ça ! Nous devons chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans notre devoir, nous ne pouvons pas être négatifs et y résister. » Mais le dirigeant de groupe a eu beau échanger, j’ai fait la sourde oreille. J’avais l’impression d’être confuse, que Dieu n’était pas content de moi, que mes frères et sœurs ne me faisaient pas bon accueil, que j’étais une figure marginale, et non essentielle dans le groupe. Plus j’y ai réfléchi, plus je me suis sentie lésée, et je me suis mise à vivre dans un état de négativité et d’incompréhension. Ma relation avec Dieu est devenue plus distante et ma confiance en moi s’est peu à peu dégradée. « Mon calibre est médiocre » est devenu mon mantra.
Plus tard, j’ai réalisé une vidéo avec ma partenaire. Chaque fois qu’elle avait un point de vue différent du mien, je faisais des compromis, et je disais : « Mon calibre est médiocre et mes idées ne sont pas bonnes. Tu vois le problème avec précision, il vaut mieux que tu suives tes idées. » Et j’effaçais ma propre proposition. Ma partenaire s’inquiétait beaucoup quand elle voyait ça, elle disait : « Pourquoi as-tu fait ça ? J’ai des tas de défauts, et je ne vois pas forcément les problèmes avec précision. » Plus tard, elle est venue me parler de son état. Elle a dit qu’elle avait un tempérament arrogant quand elle travaillait avec moi, qu’elle me prenait de haut, et qu’elle devait réfléchir sur elle-même. Après l’avoir écoutée, je suis restée calme, en apparence, mais cela m’a vraiment tourmentée, et je n’ai pas voulu parler en profondeur avec elle, alors je me suis forcée à dire : « Que tu fasses preuve d’arrogance est pardonnable, qui n’en ferait pas de même en accomplissant son devoir avec quelqu’un d’un calibre aussi médiocre que le mien ? À ta place, je ferais la même chose. » À ce moment-là, elle s’est sentie perdue et n’a pas sur quoi me dire. Et donc, j’ai vécu dans un état de négativité et d’incompréhension. Mon cœur était tourmenté et plein de souffrances, et j’avais beaucoup de mal à faire mon devoir. En particulier quand une vidéo était finie, et qu’il fallait expliquer son concept et demander à tout le monde de faire des commentaires, je parlais rarement, et je n’osais pas participer aux discussions. Dans ce genre de circonstances, je me tournais vers ma partenaire. La nuit, quand je n’arrivais pas à dormir, je me disais : « Pourquoi est-ce que je me retiens autant quand je fais mon devoir, pourquoi n’ai-je aucune confiance en moi ? Pourquoi ai-je toujours peur qu’on me regarde de haut ? Pourquoi la vie est-elle un tourment pareil pour moi ? » Je n’ai plus voulu être déprimée de la sorte. Je voulais vivre dans un état positif, comme les autres, être capable d’accomplir mon devoir normalement, mais je n’arrivais pas à me débarrasser de cet état négatif. Je ne pouvais qu’appeler Dieu pour qu’Il me sauve et m’aide à échapper à cette situation difficile.
Peu après, lors d’une réunion, j’ai entendu le dirigeant lire un passage des paroles de Dieu, qui m’a fait comprendre mon problème et permis de transformer mon état. Dieu dit : « Quand les gens s’éloignent de Dieu, quand ils vivent dans un état dans lequel ils comprennent mal Dieu, ou Lui résistent, s’opposent à Lui et argumentent avec Lui, alors ils ont totalement abandonné l’attention et la protection de Dieu, ils ont complètement quitté la lumière de la présence de Dieu. Quand les gens vivent dans un tel état, ils ne peuvent s’empêcher de vivre selon leurs propres sentiments. Une pensée anodine peut te perturber au point de te couper l’appétit ou t’empêcher de dormir, un commentaire insouciant peut te plonger dans le doute et la confusion, même un simple cauchemar peut te rendre négatif et te conduire à une mauvaise compréhension de Dieu. Une fois que ce type de cercle vicieux a pris forme, les gens déterminent que c’en est fini d’eux, qu’ils ont perdu tout espoir d’être sauvés, que Dieu les a abandonnés, qu’Il ne les sauvera pas. Plus ils réfléchissent de cette manière et plus ils éprouvent ce genre de sentiments, plus ils sont plongés dans la négativité. La vraie raison de ces sentiments, c’est que les gens ne cherchent pas la vérité et ne pratiquent pas suivant les vérités-principes. Et quand quelque chose leur arrive, parce que les gens ne cherchent pas la vérité et ne pratiquent pas la vérité, parce qu’ils font toujours comme bon leur semble et vivent selon leurs plans mesquins, passant leurs journées à se comparer aux autres et à rivaliser avec eux, jalousant et haïssant quiconque est meilleur qu’eux, raillant et moquant quiconque leur semble inférieur à eux, vivant dans le tempérament de Satan, n’agissant pas selon les vérités-principes, et refusant d’accepter les exhortations de quiconque, cela finit par conduire à toutes sortes d’illusions, de spéculations et de jugements, et ils se rendent eux-mêmes inquiets en permanence. N’est-ce pas de leur faute ? Seuls les hommes sont capables de se charger d’un fruit si amer et ils le méritent vraiment. Quelle est la cause de tout cela ? C’est parce que les gens ne cherchent pas la vérité, qu’ils sont trop arrogants et vaniteux. Ils agissent suivant leurs propres inclinations, ils se vantent et se comparent constamment aux autres, ils essaient de se faire remarquer en permanence, ils ont sans cesse des exigences déraisonnables à l’égard de Dieu, et ainsi de suite. Tout cela fait que les hommes s’éloignent peu à peu de Dieu, s’opposent à Dieu et défient la vérité encore et encore. Au final, ils plongent dans l’obscurité et la négativité. En de tels moments, les hommes sont dans l’incapacité d’avoir une compréhension pure de leur propre rébellion et de leur propre résistance, et il leur est encore moins possible d’avoir la bonne attitude. À la place, ils se plaignent de Dieu, ils Le comprennent mal, essaient de Le remettre en cause. C’est alors que les hommes se rendent finalement compte que leur corruption est très profonde et qu’ils sont très problématiques, alors ils déterminent qu’ils s’opposent à Dieu et ils ne peuvent s’empêcher d’être plongés dans la négativité, incapables de s’en sortir. Ils croient ceci : “Dieu me déteste et me rejette, Dieu ne veut pas de moi. Je suis trop rebelle, je mérite mon sort. Assurément, Dieu ne me sauvera plus.” Ils croient qu’il s’agit de faits, que tout cela est vrai. Ils décident que les choses au sujet desquelles ils se sont interrogés dans leur cœur sont des faits. Quelles que soient les personnes qui échangent avec eux sur la vérité, cela ne sert à rien, ils ne peuvent l’accepter. Ils se disent : “Dieu ne me bénira pas, Il ne me sauvera pas, alors à quoi bon croire en Dieu ?” Quand le chemin de leur foi en Dieu en est arrivé à ce point, les gens sont-ils encore capables de croire ? Non. Pourquoi ne peuvent-ils plus continuer ? Il existe une explication. Quand la négativité atteint un certain point chez les gens, quand leur cœur est empli d’opposition et de plaintes, et qu’ils désirent couper tout contact avec Dieu, alors ce n’est plus aussi simple que lorsqu’ils ne craignent pas Dieu, n’obéissent pas à Dieu, n’aiment pas la vérité, et n’acceptent pas la vérité. Dans ce cas, que se passe-t-il ? Dans leur cœur, ils ont fait le choix d’abandonner leur foi en Dieu. Ils trouvent cela honteux d’attendre passivement d’être bannis, qu’il est plus digne de décider d’abandonner, et ils prennent alors l’initiative de rompre d’eux-mêmes. Ils condamnent la foi en Dieu comme mauvaise, ils condamnent la vérité pour son incapacité à changer les gens, et ils condamnent Dieu pour Son injustice en se demandant, contrariés, pourquoi Dieu ne les a pas sauvés : “J’ai fait tant de sacrifices, j’ai fait preuve de tant de sincérité, j’ai travaillé si dur, j’ai souffert tellement plus que les autres et fait tellement plus d’efforts que quiconque, et pourtant, Dieu ne m’a pas béni. À présent, je vois que Dieu ne m’aime pas, que Dieu n’est pas impartial.” Ils ont l’audace de transformer leurs doutes au sujet de Dieu en condamnation et blasphème à Son égard. Quand de telles choses font surface, peuvent-ils poursuivre sur le chemin de la foi en Dieu ? Parce qu’ils se rebellent contre Dieu et s’opposent à Lui, et qu’ils n’acceptent pas la vérité ou qu’ils ne réfléchissent pas du tout sur eux-mêmes, ils sont perdus » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (17)). Il m’a semblé que chaque parole prononcée par Dieu constituait un rappel, une analyse ou même un avertissement qui m’étaient destinés, en particulier quand Dieu disait : « La vraie raison de ces sentiments, c’est que les gens ne cherchent pas la vérité et ne pratiquent pas suivant les vérités-principes. » En examinant ces paroles, j’ai commencé à réfléchir sur moi-même, et j’ai finalement découvert qu’après tout ce temps, je n’avais jamais cherché la vérité face à ces situations, sans parler de pratiquer selon les vérités-principes. J’avais entièrement vécu en fonction de mon imagination et de mes spéculations. Je me suis souvenue que, lorsque je n’étais pas parvenue à réaliser des vidéos, et que j’avais entendu mes frères et sœurs dire que mon esprit était confus, je n’avais pas réfléchi à mes propres problèmes. J’avais préféré m’enfuir et vivre dans la négativité et l’incompréhension. Quand j’avais recommencé à réaliser des vidéos, je n’avais pas tenu compte de mes échecs passés. À la place, j’avais fait mon devoir avec une mentalité passive et sur la défensive. Quand j’avais entendu le dirigeant de groupe complimenter les autres, puis souligner les problèmes dans mon devoir, j’étais devenue encore plus négative, j’avais eu l’impression d’avoir un calibre médiocre, d’être confuse. J’avais soupçonné mes frères et sœurs de me mépriser, et j’avais encore plus mal compris Dieu, ce qui avait engendré plus de souffrances et d’obscurité dans mon cœur, et m’avait rendue inefficace dans mon devoir. Je m’étais retenue en toutes choses, je m’étais sentie vraiment contrainte. Ce n’est qu’alors que j’ai clairement vu que les gens et les choses qui m’entouraient ne posaient aucun problème et que Dieu ne me traitait pas défavorablement. Je n’avais pas cherché la vérité, et quant aux réprimandes, à la discipline et à l’émondage par Dieu, j’y avais toujours résisté, je m’en étais éloignée et j’en avais éprouvé du ressentiment. Ma désobéissance et ma résistance à Dieu étaient trop fortes, elles m’avaient fait sombrer dans l’obscurité et la souffrance, et rendu ma relation avec Dieu plus distante. À qui la faute sinon à moi quand je ne faisais pas bien mon devoir ? J’ai finalement compris ce que signifiait « se retenir ». J’ai également vu clairement que même si je croyais en Dieu, et si je renonçais et me dépensais, je n’acceptais pas vraiment la vérité, et je ne reconnaissais pas que la vérité que Dieu exprime pouvait sauver les gens. Quand j’avais essuyé des échecs et des revers dans mon devoir, j’avais résisté, agi déraisonnablement, je m’étais cataloguée comme étant de calibre médiocre. Je m’étais même dit que Dieu ne sauvait pas les gens comme moi. J’avais souvent été insatisfaite, et cru que je pouvais supporter les épreuves et faire des sacrifices dans mon devoir. Je n’avais pas moins souffert que les autres. Alors pourquoi avais-je sans cesse été révélée comme faisant ce devoir aussi mal ? Pourquoi Dieu ne s’était-Il pas montré bienveillant à mon égard ? N’avais-je pas renié la justice de Dieu ? C’était là blasphémer ! Plus j’y ai réfléchi, plus j’ai eu peur. J’ai pensé que mon état était bien trop dangereux. Si je ne me ressaisissais pas, si je ne me repentais pas sincèrement, j’allais forcément être bannie par Dieu. Chaque état décrit dans l’analyse de Dieu a touché mon cœur. Voyant à quel point mon problème était grave, j’ai beaucoup pleuré. Je me suis détestée pour ne pas avoir poursuivi la vérité, ne pas avoir accepté les paroles de Dieu, et m’être nui à moi-même. J’ai éprouvé de profonds remords, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne veux plus être aussi rebelle et entêtée, et je ne veux plus vivre dans l’incompréhension ni blesser Ton cœur à nouveau. Je veux me repentir ! »
Ensuite, le dirigeant et le dirigeant de groupe sont venus échanger avec moi. Ils ont exposé et souligné ma propension à la négativité, et ils m’ont lu la parole de Dieu. Ça m’a beaucoup émue. Dieu Tout-Puissant dit : « À chaque étape ‒ que ce soit quand Dieu te discipline et te corrige, ou quand Il te rappelle à l’ordre et t’exhorte ‒ dès lors qu’un conflit s’est produit en Dieu et toi et qu’au lieu de changer d’attitude, tu continues à te cramponner à tes propres idées, à tes points de vue et à tes attitudes, alors, même si tes pas te mènent en avant, le conflit entre toi et Dieu, tes incompréhensions à Son sujet, tes plaintes et ton insoumission à Son égard ne sont pas résolues, et ton cœur n’opère pas de revirement. Alors Dieu, de Son côté, te bannira. Même si tu n’as pas abandonné ton devoir en cours, et que tu conserves toujours ton devoir et possèdes un peu de loyauté pour ce que Dieu a commissionné, et que les gens considèrent cela comme étant acceptable, le conflit entre Dieu et toi a formé un nœud permanent. Tu n’as pas utilisé la vérité pour le résoudre et acquérir une vraie compréhension de la volonté de Dieu. En conséquence, ta mauvaise compréhension de Dieu s’accentue et tu continues de penser que Dieu a tort et que tu es traité injustement. Cela signifie que tu n’as pas fait de revirement. Ta rébellion, tes notions et ta mauvaise compréhension de Dieu persistent encore, ce qui te conduit à avoir une mentalité désobéissante, à te rebeller continuellement contre Dieu et à t’opposer à Lui. Une personne de ce genre n’est-elle pas quelqu’un qui se rebelle contre Dieu, résiste à Dieu et refuse obstinément de se repentir ? Pourquoi Dieu accorde-t-il une telle importance au fait que les gens opèrent un revirement ? Quelle attitude un être créé devrait-il adopter quand il considère le Créateur ? Une attitude qui reconnaît que le Créateur a raison, quoi qu’Il fasse. Si tu ne reconnais pas cela, que le Créateur soit la vérité, le chemin et la vie ne sera que des paroles creuses pour toi. Si c’est le cas, peux-tu encore atteindre le salut ? Non. Tu ne serais pas qualifié pour cela ; Dieu ne sauve pas les gens comme toi. […] En opérant un revirement et en mettant de côté tes idées et tes intentions ; une fois que tu auras cette détermination, ton attitude deviendra naturellement elle aussi une attitude de soumission. Cependant, pour être un peu plus précis, tout cela concerne les gens qui opèrent un revirement dans leur attitude envers Dieu, le Créateur ; c’est une reconnaissance et une affirmation du fait que le Créateur est la vérité, le chemin et la vie. Si tu peux te reprendre en main, cela prouve que tu es capable de mettre de côté ces choses dont tu penses qu’elles sont justes, ou ces choses dont l’humanité, qui est corrompue, pense collectivement qu’elles sont justes ; et, à la place, que tu reconnais que les paroles de Dieu sont la vérité et qu’elles constituent des choses positives. Si tu peux adopter cette attitude, cela prouve que tu reconnais l’identité du Créateur et Son essence. C’est ainsi que Dieu envisage le problème, et Il considère donc le revirement de l’homme comme particulièrement important » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut s’engager sur le bon chemin de la croyance en Dieu que si l’on résout ses notions (3)). En contemplant cette parole de Dieu, j’ai compris pourquoi Dieu considérait qu’il était essentiel que les gens se reprennent en main. Dans l’œuvre de Dieu pour sauver les gens, la somme de travail que quelqu’un abat ne compte pas, ni la souffrance qu’il endure, ce que Dieu regarde, c’est le cœur des gens. Il examine si les gens admettent que Dieu est la vérité, le chemin, et la vie, et s’ils obéissent à Dieu. Quand une personne révèle une grande corruption, quand ses actes vont à l’encontre de la vérité, quand elle ne réfléchit jamais à ses problèmes et n’accepte pas la vérité, qu’elle nourrit des incompréhensions au sujet de Dieu, même si, en apparence, une telle personne peut endurer des souffrances et faire des sacrifices, aux yeux de Dieu, elle Lui résiste encore et Le trahit. En fin de compte, les gens comme ça seront tous bannis et ne pourront être sauvés. J’ai réfléchi à la façon dont, au fil des années, j’avais toujours mal compris Dieu, et eu des doutes à Son sujet, sans jamais résoudre ces problèmes. Je m’étais simplement anesthésiée en me plongeant dans mon devoir. Quand des problèmes avaient été exposés dans mon devoir, qu’il avait été révélé que j’avais de nombreuses insuffisances, et que cela avait froissé mon ego, je m’étais cataloguée en termes négatifs, et j’avais même dit des choses en me plaignant de Dieu et en Le comprenant mal. Au fil du temps, le ressentiment s’était renforcé dans mon cœur, je m’étais encore plus éloignée de Dieu, et mon état n’avait cessé d’empirer. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander : « Même si je me plonge chaque jour dans mon devoir, et que je n’ai jamais rien fait de vraiment malfaisant, mon cœur est loin de Dieu, je Le repousse sans cesse, et je Le comprends mal. Comment pourrait-on dire de moi que je crois en Dieu ? Dieu approuverait-Il une croyance pareille ? Je vis souvent dans l’incompréhension et la négativité, sans jamais me sentir soulagée. Même en faisant mon devoir, il m’est difficile de recevoir l’œuvre du Saint-Esprit. Je peux seulement avancer laborieusement, en me fiant à mes expériences précédentes. Comment aurais-je pu grandir ainsi ? Qu’aurais-je pu gagner en croyant de cette manière ? » C’est alors que j’ai compris clairement à quel point il était important de se débarrasser des incompréhensions portant sur Dieu et d’avoir un cœur véritablement repentant. Pendant ces trois dernières années, je n’avais jamais pu oublier que mes frères et sœurs disaient que j’avais l’esprit confus. Je n’avais jamais cherché la vérité à ce sujet, ni réfléchi sur moi-même à la lumière de la parole de Dieu. Désormais, je savais que je devais chercher la vérité pour résoudre ce problème.
Alors j’ai cherché des passages pertinents de la parole de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Quand Dieu te qualifie de stupide, Il ne te demande pas d’accepter une affirmation, une parole ou une définition, Il te demande de comprendre la vérité que cette qualification comporte. Donc, quand Dieu qualifie quelqu’un de stupide, quelle vérité cela contient-il ? On comprend tous le sens superficiel du mot “stupide”. Mais la plupart du temps, les gens ne sont pas au clair sur ces questions : quelles sont les manifestations et les tempéraments d’une personne stupide, qu’est-ce qui est stupide et qu’est-ce qui ne l’est pas dans ce que font les gens, pourquoi Dieu expose les gens de cette manière, les gens stupides ont-ils la possibilité de venir ou non devant Dieu, peuvent-ils ou non agir selon les principes, sont-ils capables ou non de comprendre ce qui est bien et mal, sont-ils aptes ou non à discerner ce que Dieu chérit ou déteste. Les gens trouvent ces choses-là ambiguës et floues, et complètement indécelables. Par exemple : la plupart du temps, les gens ne savent pas – ce n’est pas clair pour eux – si faire quelque chose d’une certaine manière, c’est simplement suivre les règles ou pratiquer la vérité. Ils ne savent pas non plus – et ce n’est pas clair non plus pour eux – si quelque chose est chéri ou détesté par Dieu. Ils ne savent pas si pratiquer d’une certaine manière, c’est imposer des contraintes, ou échanger sur la vérité et aider les gens normalement. Ils ne savent pas si les principes selon lesquels ils agissent envers les autres sont corrects et s’ils essaient de se faire des alliés ou d’aider les autres. Ils ne savent pas si agir d’une certaine façon, c’est se conformer aux principes et tenir ferme dans leur position, ou être arrogant et prétentieux et se vanter. Quand les gens n’ont rien d’autre à faire, certains aiment se regarder dans un miroir ; ils ne savent pas s’il s’agit de narcissisme et de vanité, ou si c’est normal. D’autres font des crises de colère et sont un peu étranges ; sont-ils capables de dire si c’est lié à leur mauvais tempérament ? Les gens ne parviennent même pas à discerner ces choses communément vues, communément rencontrées, et pourtant, ils continuent à dire qu’ils ont beaucoup gagné de leur croyance en Dieu. Cela n’est-il pas stupide ? Alors, pouvez-vous accepter d’être qualifiés de stupides ? (Oui.) […] Et voulez-vous être stupides toute votre vie ? (Non.) Personne ne veut être stupide. En fait, échanger et analyser de cette façon n’a pas pour but d’essayer de te cataloguer comme étant stupide. Quelle que soit la manière dont Dieu te définit, quoi qu’Il révèle de toi, quelle que soit la façon dont Il te juge, te châtie, ou t’émonde, le but ultime est de te permettre d’échapper à ces états, de comprendre la vérité, d’obtenir la vérité et d’essayer de ne pas être stupide. Donc, que dois-tu faire si tu ne veux pas être stupide ? Tu dois rechercher la vérité. Tout d’abord, tu dois savoir dans quels domaines tu es stupide, dans quels domaines tu prêches toujours des doctrines, tu t’égares toujours dans des paroles et des doctrines, et tu as le regard dans le vague quand tu es confronté aux faits. Quand tu résoudras ces problèmes et seras au clair sur chaque aspect de la vérité, tu seras moins souvent stupide. Quand tu auras une compréhension claire de chaque vérité, quand tu ne seras pas pieds et poings liés dans tout ce que tu fais, quand tu ne seras pas bridé ou limité, quand, confronté à une situation, tu seras capable de trouver les principes adéquats pour pratiquer et seras vraiment capable d’agir selon les principes après avoir prié Dieu, cherché la vérité ou trouvé quelqu’un avec qui échanger, alors tu ne seras plus stupide. Si quelque chose t’apparaît clairement et que tu es capable de pratiquer correctement la vérité, tu ne seras alors pas stupide concernant cette chose-là. Les gens n’ont qu’à comprendre la vérité pour que leur cœur soit naturellement éclairé » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Dieu explique très clairement le comportement des gens confus. Ces gens ont l’esprit embrouillé dans tout ce qu’ils font. Ils n’ont ni opinions ni principes, ils ignorent ce que Dieu aime ou déteste, ils manquent de discernement quant aux personnes et aux circonstances. Ils ne voient pas clairement leurs insuffisances ou la corruption qu’ils révèlent. Quand des évènements surviennent, ils ne savent pas distinguer le vrai du faux, et ils n’ont ni principe ni chemin de pratique. Quand j’ai mis en pratique ces paroles de Dieu, des scènes passées de mon devoir me sont venues à l’esprit. Je m’étais seulement focalisée sur le fait de travailler dur, mais jamais sur le fait de lire les paroles de Dieu, et je n’avais pas cherché les vérités-principes. Quand mes frères et sœurs m’avaient fait des suggestions au sujet du montage des vidéos, je n’y avais guère réfléchi. Parfois, je n’avais même pas compris ce qu’ils voulaient dire, et j’avais agi aveuglément, en pensant que souffrir prouvait ma loyauté envers Dieu. J’avais révélé tant de corruption et d’insuffisances dans mon devoir, mais je n’étais pas venue devant Dieu pour chercher la vérité et résoudre ce problème. À la place, j’avais vécu dans un état négatif pendant des années, j’avais été particulièrement indifférente. Je n’avais pas vu la gravité de mon problème et à quel point il était dangereux de continuer ainsi. J’avais été sans cesse confuse et j’avais fait dans l’à-peu-près chaque jour. Ces comportements n’étaient-ils pas ceux d’une personne à l’esprit embrouillé ? Je n’avais compris qu’alors que ce que mes frères et sœurs disaient de moi était vrai. Mais j’avais refusé de l’admettre, j’avais cru qu’ils me méprisaient tous, j’avais eu des préjugés contre eux, je m’étais éloignée d’eux. Je n’aurais vraiment pas dû faire ça ! Pendant toutes ces années, mes frères et sœurs m’avaient souvent soutenue et aidée, ils ne m’avaient jamais regardée de haut. Quant à moi, j’avais été outrancière, déraisonnable, et j’avais refusé la vérité. En y réfléchissant, j’ai finalement pu me détacher du passé. Je me suis profondément détestée pour avoir été aussi confuse et ne pas avoir cherché la vérité. Je me suis méprisée pour avoir été aussi déraisonnable.
Quand j’ai compris que j’avais l’esprit confus, j’ai aussi réfléchi à la façon dont je m’étais souvent définie moi-même comme étant de calibre médiocre. C’était un autre problème que je devais résoudre en cherchant la vérité. Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Si Dieu t’a rendu stupide, alors il y a une signification à ta stupidité ; s’Il t’a rendu brillant, alors il y a une signification à ta brillance. Quelle que soit le talent que Dieu te donne, quels que soient tes points forts, quel que soit ton QI, tout cela a un but pour Dieu. Toutes ces choses ont été préordonnées par Dieu. Le rôle que tu joues dans ta vie et le devoir que tu accomplis ont été ordonnés par Dieu il y a longtemps. Certains voient que d’autres possèdent des points forts qu’ils n’ont pas et en sont mécontents. Ils veulent changer les choses en apprenant plus, en voyant plus et en étant plus diligents. Mais il y a une limite à ce que leur diligence peut accomplir, et ils ne peuvent pas surpasser ceux qui ont des dons et de l’expertise. Tu auras beau lutter, cela ne servira à rien. Dieu a ordonné ce que tu seras, et personne ne peut rien faire pour changer cela. Quel que soit le domaine dans lequel tu es bon, c’est là que tu dois faire un effort. Quel que soit le devoir auquel tu es apte, c’est ce devoir que tu dois accomplir. N’essaie pas de te forcer dans des domaines qui sortent de tes compétences, et n’envie pas les autres. À chacun sa fonction. Ne pense pas pouvoir tout faire bien, ne pense pas être plus parfait ou meilleur que les autres, en désirant toujours les remplacer et te mettre en valeur. C’est là un tempérament corrompu. Il y a ceux qui pensent qu’ils ne peuvent rien faire de bien et qu’ils n’ont aucune compétence. Si c’est ton cas, tu dois simplement être une personne qui écoute et obéit de manière terre-à-terre. Fais ce que tu peux et fais-le bien, de toutes tes forces. C’est assez. Dieu sera satisfait. Ne cherche pas toujours à dépasser tout le monde, à faire tout mieux que les autres et à émerger de la foule à tout point de vue. Quel est ce genre de tempérament ? (Un tempérament arrogant.) Les gens possèdent toujours un tempérament arrogant, et même s’ils veulent s’efforcer d’atteindre la vérité et de satisfaire Dieu, ils ne sont pas à la hauteur. Être contrôlé par un tempérament arrogant rend les gens extrêmement susceptibles de s’égarer. Par exemple, il y a des gens qui veulent toujours s’afficher en exprimant leurs bonnes intentions au lieu des exigences de Dieu. Dieu louerait-Il ce genre d’expression de bonnes intentions ? Pour être attentif à la volonté de Dieu, tu dois suivre les exigences de Dieu, et pour accomplir ton devoir, tu dois te soumettre aux arrangements de Dieu. Les gens qui expriment de bonnes intentions ne sont pas attentifs à la volonté de Dieu, au contraire, ils essaient toujours de jouer de nouveaux tours et disent toujours des paroles qui sonnent bien. Dieu ne demande pas que tu sois attentif de cette manière. Certains disent que c’est parce qu’ils ont un esprit de compétition. En soi, avoir un esprit de compétition est quelque chose de négatif. C’est une révélation – une manifestation – du tempérament arrogant de Satan. Lorsque tu as un tempérament comme ça, tu essaies toujours de maintenir les autres en état d’infériorité, de les devancer, de rivaliser et d’arracher quelque chose aux autres. Tu es très envieux, tu ne cèdes à personne et tu essaies toujours de te distinguer de la foule. Cela pose problème : c’est ainsi qu’agit Satan. Si tu désires vraiment être une créature de Dieu acceptable, alors ne poursuis pas tes propres rêves. Essayer d’être supérieur et plus capable que tu ne l’es pour atteindre tes objectifs est mauvais. Tu devrais apprendre à te soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et ne pas dépasser ton rang. Seul cela fait preuve de raison » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Ces paroles de Dieu sont si claires ! Pourquoi avais-je dit sans cesse que j’étais de calibre médiocre ? Parce que ma nature était en fait très arrogante. J’avais toujours eu des ambitions et des désirs, j’avais voulu être supérieure aux autres, et quand je n’y étais pas parvenue, j’étais devenue négative, outrancière, et je m’étais cataloguée moi-même. Mon désir d’obtenir réputation et statut avait été vraiment puissant. Dans tous les groupes, j’avais craint d’être méprisée, j’avais sans cesse voulu être admirée. Mais en fait, bon nombre de mes propres problèmes et insuffisances était apparu. Et quand j’avais fait l’expérience de l’émondage, des revers et des échecs, j’avais cru mon image entachée et ma réputation remise en cause. Je n’avais pas affronté la situation correctement. J’avais pensé que mon calibre était trop faible, que j’avais l’esprit confus. Je m’étais également souvent comparée aux autres. Quand j’avais vu que d’autres membres du groupe avaient des qualités et que leur calibre était supérieur au mien, je m’étais sentie peu douée et quelconque. Je n’avais pas accepté cette réalité, alors je m’étais sentie constamment déprimée et inférieure. Ce n’était qu’alors que j’avais compris que ce que je voulais, c’était le prestige et le statut, donc j’avais comparé mon calibre et mes dons à ceux des autres et j’avais sans cesse cherché à être admirée. Mon tempérament satanique était très grave. Les dons et le calibre ne sont pas essentiels pour déterminer si une personne peut bien faire son devoir. Être tenu en haute estime et être vénéré par les autres ne garantit pas le salut. Dieu n’a jamais dit une chose pareille. Dieu veut que nous ayons de l’humanité et que nous soyons raisonnables, que nous poursuivions la vérité de manière terre-à-terre, que nous résolvions nos tempéraments corrompus, et que nous vivions une ressemblance humaine. Voilà ce que Dieu exige des gens. J’ai pensé à ce que Dieu disait : « Peu importe si Je dis que vous êtes attardés ou de mauvais calibre – c’est un fait. Le dire ne prouve pas que J’ai l’intention de vous abandonner, que J’ai perdu espoir en vous, que Je ne suis pas, encore moins, disposé à vous sauver. Je suis venu aujourd’hui accomplir l’œuvre de votre salut, ce qui veut dire que l’œuvre que Je fais est la continuité de l’œuvre du salut. Tout le monde a une chance d’être perfectionné : pourvu que tu sois prêt, pourvu que tu poursuives, à la fin tu seras capable d’atteindre ce résultat, et personne parmi vous ne sera abandonné » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Ces paroles de Dieu sont très claires. Même quand Dieu dit que les gens sont de calibre médiocre, et qu’Il révèle qu’ils ont l’esprit confus, c’est seulement pour leur montrer leurs problèmes et pour qu’ils prennent conscience de leurs défauts, afin qu’ils puissent poursuivre correctement la vérité et changer leur tempérament de vie. Nous avons peut-être un faible calibre, mais tant que nous aimons et poursuivons la vérité, et que nous nous efforçons de répondre aux exigences de Dieu, Dieu nous éclairera et nous guidera. Mais si notre calibre est bon, et que nous ne poursuivons pourtant pas la vérité, nous serons révélés et bannis. Le fait était que j’avais un faible calibre, mais Dieu n’avait jamais dit qu’Il ne me sauverait pas ou qu’Il allait me bannir pour cela. Il m’avait, malgré tout, donné des occasions de faire mon devoir. Je devais chérir ces occasions, poursuivre la vérité, progresser de façon active, compenser mes défauts, et améliorer mon calibre.
Par la suite, quand des évènements sont survenus, je me suis concentrée sur la recherche de la vérité, et quelles que soient les circonstances, qu’il s’agisse d’émondage, de revers ou d’échecs, je me suis attachée à réfléchir sur moi-même et j’ai cherché les vérités-principes. En vivant les choses de cette façon, j’ai rapidement éprouvé la présence de Dieu, et senti que j’avais l’esprit plus clair. Quand mes frères et sœurs discutaient d’idées pour des vidéos, je ne me suis plus retenue. Parfois, les points de vue que j’exprimais étaient erronés, ou bien mes frères et sœurs me faisaient des suggestions, mais j’ai été capable d’affronter correctement ces situations, et j’ai pris les choses plus sereinement. Durant cette période, je me suis sentie très proche de Dieu. J’avais l’impression que Dieu était à mes côtés, qu’Il me donnait foi et force. Même s’il y avait de nombreuses difficultés dans mon devoir, en cherchant la volonté de Dieu grâce à la prière, en me fiant à Dieu, et en coopérant avec mes frères et sœurs, certains problèmes ont finalement été résolus, et l’efficacité de mon devoir s’est également améliorée. J’ai remercié Dieu du fond du cœur de m’avoir sauvée.
En me remémorant que j’avais mal compris Dieu et que je m’étais éloignée de Lui, j’ai éprouvé de profonds regrets. Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a beaucoup émue. Ces paroles de Dieu disaient : « Je ne veux voir personne se sentir comme si Dieu l’avait laissé pour compte, l’avait abandonné ou lui avait tourné le dos. Je voudrais seulement vous voir tous emprunter le chemin qui consiste à poursuivre la vérité et chercher à comprendre Dieu, allant hardiment de l’avant avec une volonté sans faille, sans crainte, sans fardeau. Quels que soient les torts que tu as commis, peu importe à quel point tu t’es égaré ou tu as mal agi, ne laisse pas cela devenir un fardeau ou un boulet que tu doives traîner dans ta quête de compréhension de Dieu. Poursuis ta marche en avant. Le salut de l’homme occupe toujours une place dans le cœur de Dieu. Cela ne change jamais : c’est la partie la plus précieuse de Son essence » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Je crois en Dieu depuis des années, et j’ai toujours dit que Dieu aimait les gens, mais je n’avais aucune réelle connaissance de l’amour de Dieu. Cette expérience m’a vraiment fait comprendre et ressentir l’amour de Dieu. Alors que mon cœur était endurci et rebelle, Dieu a arrangé des environnements pour que j’en fasse l’expérience. Il a attendu que je change, Il m’a éveillée avec Ses paroles, et Il m’a aidée à sortir de mon état de négativité et d’incompréhension. Le désir que Dieu a de sauver les gens est si sincère et si merveilleux ! Je suis vraiment reconnaissante à Dieu, et je ne veux rien de plus que de poursuivre la vérité, bien faire mon devoir et rendre Son amour à Dieu.