16. Comment j’ai résolu ma fourberie et ma malhonnêteté

Par Frank, Philippines

Je me suis toujours considéré comme une personne honnête. Je me croyais digne de confiance, en paroles et en actes, et c’était ce que disaient de moi les gens qui me connaissaient. Je pensais être quelqu’un d’honnête et de fiable. Après avoir gagné la foi, je n’avais presque jamais menti aux frères et sœurs ni trompé les autres à dessein. J’avais donc toujours cru que, même si je n’étais pas une personne parfaitement honnête, je n’étais pas une personne fourbe et malhonnête, au moins. Puis, grâce à ce que les faits ont révélé, j’ai gagné une certaine connaissance de ma nature sournoise et vu mon vrai visage.

Un jour, ma partenaire, Sœur Ashley, m’a envoyé un message pour me demander si j’avais assuré le suivi d’une tâche et si celle-ci avait progressé. J’ai subitement pris conscience que je ne m’étais pas du tout tenu informé depuis quelques jours, alors j’ignorais si cette tâche avait progressé. J’ai d’abord songé à le dire à Ashley, puis j’ai hésité. J’ai pensé : « J’ai toujours donné l’impression d’être fiable, alors pensera-t-elle que je suis irresponsable dans mon devoir si je lui dis de but en blanc que j’ai oublié de me tenir informé ces derniers temps ? Je lui ferais une impression négative et je perdrais de la crédibilité à ses yeux. Non, je ne peux pas répondre tout de suite. Je vais me dépêcher de me renseigner sur la situation auprès de la sœur qui gère ce projet, puis je répondrai à Ashley. Alors, quels que soient les progrès, je montrerai au moins que je suis à la page. » J’ai donc fait comme si je n’avais pas vu le message et j’y ai répondu après m’être renseigné. Ashley ne m’a fait aucune remarque sur le coup, mais ça m’a mis mal à l’aise et rendu anxieux. Puis j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). J’ai eu honte en lisant ces paroles de Dieu. Je n’avais pas l’air d’avoir menti, mais j’avais révélé par ma tournure d’esprit et mes raisons d’agir un désir de dissimuler ma négligence dans mon devoir, parce que je craignais que Ashley me perce à jour. Quand j’avais fait comme si je n’avais pas vu son message, puis m’étais empressé d’interroger la sœur responsable du projet avant de répondre pour faire croire à tort à Ashley que je m’étais tenu informé du travail, n’avais-je pas été trompeur et créé une fausse impression ? N’était-ce pas un comportement fourbe et trompeur ? Concernant un problème dérisoire, ma pensée avait été très compliquée, j’avais eu l’intention de cacher la vérité et employé des tactiques pour le faire. En quoi était-ce être honnête ? En quoi était-ce être sérieux ? Quand j’en ai pris conscience, j’ai vu que je n’étais pas aussi honnête et sincère que je le croyais et qu’il m’arrivait aussi d’employer des ruses et de tromper les autres. La fois suivante, je devrais dire la vérité, être une personne honnête et ne plus cacher des choses pour tromper les autres.

À peine quelques jours plus tard, Ashley m’a informé que notre dirigeante viendrait vérifier notre travail le surlendemain. Mon cœur s’est affolé. J’ai pensé : « La dirigeante ne vient pas nous voir à l’improviste, d’habitude, alors pourquoi le fait-elle cette fois ? A-t-elle découvert un problème dans notre travail ? Ces derniers temps, j’ai été occupé par le travail d’abreuvement, alors je ne me suis pas tenu informé et je n’ai pas fait grand-chose dans la production de vidéos dont je suis responsable. Que dois-je dire si la dirigeante m’interroge là-dessus ? » Alors j’ai essayé de deviner les questions qu’elle risquait de poser sur ce qui m’avait échappé pour vite trouver une solution. Sinon, si elle posait des questions auxquelles je ne pouvais pas répondre, n’aurais-je pas l’air de ne pas faire de travail concret ? J’étais assez inquiet et anxieux. Après y avoir pensé un peu plus, je me suis rendu compte qu’il était normal qu’un dirigeant vérifie le travail. Est-ce que je réfléchissais trop ? Non seulement je me demandais ce que la dirigeante voulait, mais je me creusais la tête pour chercher des moyens de masquer mes problèmes, de peur qu’elle les voie et qu’elle m’émonde parce que je ne faisais pas de travail concret et qu’elle dise que j’étais un faux dirigeant. N’essayais-je pas de dissimuler des choses ? Il était tout à fait normal qu’un dirigeant se renseigne sur le travail. J’aurais dû y faire face calmement et procéder à des changements si on trouvait des problèmes ou des déviations. Pourquoi fallait-il que je réfléchisse autant ? Étais-je fourbe ? Je me suis souvenu de ces paroles de Dieu : « Je me délecte en ceux qui ne se méfient pas des autres et J’aime beaucoup aussi ceux qui acceptent volontiers la vérité ; envers ces deux genres de gens, Je manifeste une grande sollicitude, car, à Mes yeux, ce sont des gens honnêtes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Matthieu 5:37). Ces paroles de Dieu sont claires. Les gens honnêtes devraient appeler un chat un chat et parler franchement, or ma pensée était alambiquée. Comme je voulais masquer la vérité, j’élaborais des pensées tortueuses. Alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je pratique la vérité et l’honnêteté, et que je sois parfaitement franc, quelles que soient les questions de la dirigeante.

Lors de notre réunion, la dirigeante nous a d’abord interrogés sur le travail de production vidéo. J’étais directement responsable de ce travail, mais j’avais consacré l’essentiel de mon temps et de mon énergie au travail d’abreuvement. Je n’avais pas bien suivi le travail vidéo. Quand je l’ai expliqué, elle m’a émondé parce que je ne faisais pas de travail concret, puis elle m’a demandé combien de nouveaux croyants n’assistaient pas régulièrement aux réunions. Cette question m’a fait paniquer. Je ne m’étais pas tenu informé de ces détails. Il était arrivé que je m’y intéresse, mais je ne l’avais pas pris au sérieux. Alors j’ai pensé : « Je viens juste de dire que je consacrais l’essentiel de mon énergie au travail d’abreuvement, alors si je ne peux même pas lui dire combien de nouveaux venus n’assistent pas régulièrement aux réunions, que pensera-t-elle de moi ? Elle risque de me demander ce que je fais de mes journées, pour ne même pas savoir ça, et si je fais le moindre travail concret. Il y a déjà eu tant de problèmes exposés dans le travail vidéo. Va-t-elle me renvoyer sur-le-champ si elle trouve aussi des problèmes dans le travail d’abreuvement ? » Alors je lui ai juste donné un chiffre approximatif en me disant que ce n’était pas bien grave si j’étais un peu à côté. De toute manière, comme ce n’était pas un chiffre précis, ce n’était pas vraiment un mensonge. Après la réunion, je me suis penché sur la question et j’ai découvert que mon estimation était assez loin du compte. Ҫa m’a beaucoup inquiété. Cette fois, c’était un mensonge pur et simple. J’avais été clairement trompeur. Pourquoi ne pouvais-je pas m’empêcher de mentir et de tromper ? Dans la prière, je croyais clairement à l’honnêteté. Pourquoi n’avais-je pas pu me retenir de mentir dans cette situation ? Je m’en suis beaucoup voulu. Pendant deux jours, le mot « tromperie » m’a trotté dans la tête. J’avais l’impression d’avoir vraiment fait quelque chose de honteux.

J’ai prié Dieu pour chercher sur mon problème. Alors que je réfléchissais sur moi-même, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La vie n’est-elle pas épuisante pour les gens malhonnêtes ? Ils passent leur temps à mentir, puis ils mentent davantage pour dissimuler leurs mensonges précédents, et ils se livrent à la tromperie. Ils s’épuisent eux-mêmes. Ils savent qu’il est épuisant de vivre ainsi : alors pourquoi veulent-ils tout de même se montrer sournois et ne veulent-ils pas être honnêtes ? Avez-vous déjà réfléchi à cette question ? C’est ce qui arrive quand les gens sont trompés par leur nature satanique, celle-ci les empêche de renoncer à ce genre de vie, à ce genre de tempérament. Ces gens sont prêts à accepter d’être trompés de la sorte et à vivre ainsi. Ils ne veulent pas pratiquer la vérité ni marcher sur le chemin de la lumière. Tu penses qu’il est épuisant de vivre ainsi et qu’agir de cette façon n’est pas nécessaire, mais les gens malhonnêtes pensent que c’est absolument nécessaire. Ils pensent que ne pas le faire leur causerait une humiliation, que cela nuirait à leur image, à leur réputation et à leurs intérêts, également, et qu’ils perdraient trop. Ils chérissent ces choses, ils chérissent leur image, leur réputation et leur statut. Voilà le vrai visage des gens qui n’aiment pas la vérité. En bref, quand les gens ne sont pas disposés à être honnêtes et à pratiquer la vérité, c’est parce qu’ils n’aiment pas la vérité. Dans leur cœur, ils chérissent des choses comme la réputation et le statut, ils aiment suivre les tendances du monde et vivent sous le pouvoir de Satan. C’est là un problème lié à leur nature. Il y a des gens, à présent, qui croient en Dieu depuis des années, qui ont entendu de nombreux sermons, qui savent parfaitement ce que croire en Dieu veut dire. Pourtant, ils ne pratiquent toujours pas la vérité et n’ont pas changé le moins du monde. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est parce qu’ils n’aiment pas la vérité. Même s’ils comprennent un peu la vérité, ils ne sont pas capables pour autant de la mettre en pratique. Pour de telles personnes, croire en Dieu est vain, même quand elles croient depuis des années » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). « Certains ne disent jamais la vérité à personne. Tout ce qu’ils disent est mûrement réfléchi et peaufiné dans leur esprit avant qu’ils ne parlent aux gens. Dans leurs propos, tu ne peux pas discerner le vrai du faux. Ils disent une chose un jour et une autre le lendemain, ils disent une chose à une personne et autre chose à une autre. Tout ce qu’ils disent se contredit. Comment peut-on croire des gens comme ça ? Avec eux, il est très difficile d’avoir une idée précise des faits et tu ne peux pas tirer une parole sincère de ces gens. De quel tempérament s’agit-il ? Il s’agit de malhonnêteté. Un tempérament malhonnête est-il facile à changer ? C’est le plus difficile à changer. Tout ce qui touche aux tempéraments est lié à la nature d’une personne et rien n’est plus difficile à changer que ce qui concerne la nature des gens. Le proverbe qui dit : “Un léopard ne peut pas changer ses taches” est absolument exact ! Quoi qu’ils disent et quoi qu’ils fassent, les gens malhonnêtes ont toujours leurs propres objectifs et intentions. S’ils n’en ont aucun, ils ne diront rien. Si tu essaies de comprendre quels sont leurs objectifs et leurs intentions, ils se fermeront comme des huîtres. S’ils laissent échapper accidentellement quelque chose de vrai, ils feront tout pour trouver un moyen de le déformer, pour te confondre et t’empêcher de connaître la vérité. Quoi que les gens malhonnêtes fassent, ils ne laisseront personne connaître toute la vérité au sujet de leurs actes. Quel que soit le temps qu’on passe avec eux, personne ne sait ce qui se passe réellement dans leur tête. Telle est la nature des gens malhonnêtes. Quoi que dise une personne malhonnête, les autres ne sauront jamais quelles sont ses intentions, ni ce qu’elle pense vraiment, ni ce qu’elle essaie d’accomplir exactement. Même ses parents ont du mal à le savoir. Il est extrêmement difficile de comprendre les gens malhonnêtes, personne n’arrive à comprendre ce qui occupe leurs pensées. Voilà comment les gens malhonnêtes parlent et agissent : ils ne disent jamais ce qu’ils pensent ou ne font jamais part de ce qui se passe réellement. C’est là un type de tempérament, n’est-ce pas ? Quand tu as un tempérament malhonnête, ce que tu dis ou ce que tu fais importe peu, ce tempérament est sans cesse en toi, il te contrôle, te fait jouer à des jeux et t’adonner à des ruses, manipuler les gens, dissimuler la vérité et faire semblant. Voilà ce qu’est la malhonnêteté » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la connaissance des six catégories de tempéraments corrompus est la véritable connaissance de soi). Ces paroles de Dieu m’ont montré que je n’avais pas pu m’empêcher de mentir, de tromper et de cacher la vérité parce que j’étais sournois et que je chérissais mon image et mon statut. Afin de protéger ces choses, je réfléchissais bien à ce que je voulais dire, je le répétais encore et encore dans ma tête et, même si c’était épuisant, je ne voulais pas être franc. J’avais prié Dieu pour qu’Il m’aide à être une personne honnête. Pourtant, quand la dirigeante m’avait interrogé sur le travail précis que je ne maîtrisais pas, j’avais pensé que si je disais franchement que je ne savais pas, elle se dirait que je ne faisais pas de travail concret, que je n’étais pas fiable et, au pire, elle pourrait me renvoyer. Pour protéger mon statut, je n’avais pas voulu que la dirigeante voie les problèmes et les déviations dans mon devoir, alors j’avais cherché des moyens de maquiller la vérité. Je ne savais vraiment pas combien de nouveaux venus ne venaient pas régulièrement aux réunions, mais j’avais sournoisement inventé un chiffre approximatif pour que la dirigeante pense que je comprenais bien tous les aspects de mon travail et que je pouvais faire un travail concret. Je me suis rendu compte que j’étais prêt à employer des ruses et à être malhonnête à propos d’une chose aussi simple, rien que pour protéger ma renommée et mon statut. C’était si fourbe ! En réalité, le fait qu’il y ait des problèmes et des déviations quand on accomplit un devoir n’a rien d’extraordinaire. Tant que les choses sont vite corrigées après avoir été découvertes, tout va bien. Il n’y a aucun besoin de dissimuler ni d’être malhonnête. Mais afin de protéger ma réputation et mon statut, j’avais été malhonnête et j’avais dissimulé mes problèmes, sacrifiant mon caractère et ma dignité. N’était-ce pas stupide ? Ҫa m’a permis de comprendre que même si j’avais l’air honnête, je n’étais pas honnête dans mes paroles et dans mes actes, et mes pensées n’étaient pas simples. Ce que je révélais, c’était un tempérament entièrement satanique. J’étais sournois, malhonnête et infâme. J’étais vraiment fourbe, immonde et corrompu. Je me dégoûtais moi-même, alors comment était-il possible que je ne dégoûte pas Dieu, qu’Il ne me déteste pas ? Je m’étais toujours pris pour une personne honnête qui n’était presque jamais trompeuse. Et je n’avais jamais rien fait pour tromper Dieu ou travailler contre Lui, alors je pensais qu’Il me voyait comme un homme bon et honnête. Je pensais même que je n’avais pas besoin de pratiquer la vérité de l’honnêteté, que je pouvais continuer à faire mon devoir et à suivre Dieu de cette manière, et que je finirais par être sauvé. Je n’avais vraiment aucune connaissance de moi-même. Si la réalité ne m’avait pas montré les faits, et sans le jugement et l’exposition des paroles de Dieu, je ne me serais pas du tout compris. J’ai enfin vu que j’étais très loin d’être une personne honnête.

Après ça, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quand les antéchrists sont exposés et émondés, la première chose qu’ils font, c’est de chercher diverses raisons pour se justifier, de chercher toutes sortes d’excuses pour essayer de se tirer d’affaire, et ils atteignent ainsi leur but, qui est de fuir leurs responsabilités et d’être pardonnés. Ce que les antéchrists craignent le plus, c’est que les élus de Dieu percent à jour leur personnalité, leurs faiblesses et leurs failles, leur talon d’Achille, leur vrai calibre et leur capacité de travail. Et donc, ils font leur maximum pour jouer la comédie et dissimuler leurs déficiences, leurs problèmes et leurs tempéraments corrompus. Lorsque leur malfaisance devient manifeste, la première chose qu’ils font, ce n’est pas de l’admettre ou l’accepter, ni de faire leur maximum pour rattraper et compenser leurs erreurs, mais d’essayer de trouver un moyen de couvrir ces erreurs, de confondre et leurrer ceux qui sont au courant de leurs actes, afin que les élus de Dieu ne puissent pas connaître la vérité sur cette affaire, ni savoir à quel point leurs actes ont nui à la maison de Dieu, à quel point ils ont interrompu et perturbé le travail de l’Église. Bien sûr, ce qu’ils craignent le plus, c’est que le Supérieur ne le découvre, parce qu’une fois que le Supérieur en aura connaissance, ils seront traités selon les principes, et c’en sera fini d’eux, ils seront contraints au renvoi et voués au bannissement. Et donc, quand les antéchrists commettent le mal et sont exposés, la première chose qu’ils font n’est pas de se demander où ils ont fait une erreur, en quoi ils ont violé les principes, pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait, par quel tempérament ils ont été dominés, quelles étaient leurs motivations, quel était leur état à ce moment-là, si cela était dû à de l’entêtement ou à des motivations corrompues. Au lieu de disséquer ces choses-là, ou tout au moins d’y réfléchir, ils se torturent l’esprit pour trouver un moyen de dissimuler les faits réels. En même temps, ils font leur maximum pour rationaliser face aux élus de Dieu, afin de les berner, en essayant de minimiser ce qu’ils ont fait, de s’en sortir à l’esbroufe, afin de pouvoir demeurer dans la maison de Dieu, tout en agissant avec impunité, en abusant de leur pouvoir, afin d’être toujours capables de tromper et de contrôler les gens, de faire en sorte qu’ils les admirent et qu’ils fassent ce qu’ils leur demandent, dans le but de satisfaire leurs ambitions et leurs désirs fous » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 11). Ces paroles de Dieu m’ont beaucoup inquiété. Surtout en lisant les mots « antéchrists », « essayer de trouver un moyen de couvrir ces erreurs », « leurrer » et « confondre », j’ai eu l’impression que Dieu me jugeait et m’exposait en personne. J’ai pensé au moment où Ashley m’avait demandé si j’avais assuré le suivi d’un projet. Je n’avais pas immédiatement admis que je ne l’avais pas fait. Je n’avais même pas saisi cette occasion de réfléchir sur moi-même et de chercher comment corriger mes déviations. J’avais fait semblant de ne pas voir son message et je m’étais empressé de me renseigner avant de lui répondre. Comme ça, Ashley n’avait pas su que je ne m’étais pas tenu informé du projet, que je n’avais pas porté de fardeau ni assumé de responsabilité dans mon devoir. Elle avait continué à penser que j’étais fiable, quelqu’un de confiance. Puis, quand la dirigeante était venue vérifier mon travail, y avait trouvé des déviations et des problèmes, et m’avait émondé, non seulement je ne l’avais pas accepté et n’avais pas réfléchi sur moi-même, en reconnaissant que je n’avais pas fait de travail concret, que j’avais été négligent et irresponsable dans mon devoir, mais j’avais été malhonnête, j’avais menti et maquillé la vérité. Je m’étais même dit : « Je dois travailler plus dur à l’avenir pour être sûr de pouvoir vite répondre à n’importe quelle question de la dirigeante, afin qu’elle ne découvre pas les erreurs et les oublis dans mon travail, et qu’elle me trouve méticuleux et responsable. » Je m’étais creusé la tête pour protéger ma renommée et mon statut, terrifié à l’idée que les gens me percent à jour et craignant de perdre ma bonne image de dirigeant « consciencieux, responsable, loyal et fiable ». Mon but n’était-il pas que les autres m’apprécient et aient une haute opinion de moi ? J’ai vu que le tempérament que je révélais était vraiment celui d’un antéchrist. Quand un antéchrist est émondé ou exposé, il ne se soumet pas et ne réfléchit pas sur lui-même, il fait de son mieux pour se justifier, se soustraire à sa responsabilité et cacher ses problèmes. Les antéchrists n’ont aucune honte. Ils ne montrent aucun désir d’accepter la vérité et ne font que manigancer, en paroles et en actes, de manière à protéger leur statut et leur renommée. N’avais-je pas agi exactement comme ça ? Je n’avais pas fait de travail concret et ne m’étais pas dévoué à mon devoir, alors j’aurais dû me sentir coupable et redevable. Mais en plus de n’avoir aucune perception, j’avais fait de mon mieux pour me dissimuler et me protéger. J’étais vraiment malhonnête et sournois, méprisable et mauvais. J’ai eu l’impression d’avoir été complètement mis à nu, exposé à la lumière du jour, et que Dieu jugeait et condamnait mes actions. J’ai aussi senti que le tempérament de Dieu était juste et ne tolérait aucune offense, et j’ai pris peur. J’ai su que je devais me repentir et changer tout de suite.

Alors j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Ce n’est qu’en cherchant à être honnêtes que les gens peuvent savoir à quel point ils sont profondément corrompus, s’ils ont vraiment ou non la moindre ressemblance humaine, et s’ils peuvent prendre clairement la mesure de leurs lacunes et les percevoir. Ce n’est qu’en pratiquant l’honnêteté qu’ils peuvent prendre conscience du nombre de mensonges qu’ils racontent et à quel point leur supercherie et leur malhonnêteté sont profondément dissimulées. Ce n’est qu’en faisant l’expérience de la pratique de l’honnêteté que les gens peuvent découvrir petit à petit la vérité au sujet de leur propre corruption et connaître leur propre nature-essence, et ce n’est qu’alors que leurs tempéraments corrompus seront constamment purifiés. Ce n’est qu’au cours de la purification constante de leurs tempéraments corrompus que les gens seront capables de gagner la vérité. Prenez votre temps pour faire l’expérience de ces paroles. Dieu ne perfectionne pas ceux qui sont fourbes. Si ton cœur n’est pas honnête – si tu n’es pas une personne honnête – alors tu ne seras pas gagné par Dieu. De même, tu ne gagneras pas la vérité, et tu seras également incapable de gagner Dieu. Qu’est-ce que cela signifie si tu n’obtiens pas Dieu ? Si tu ne gagnes pas Dieu et que tu n’as pas compris la vérité, alors tu ne connaîtras pas Dieu, et il n’y aura donc aucun moyen pour toi d’être compatible avec Dieu, auquel cas tu es l’ennemi de Dieu. Si tu es incompatible avec Dieu, Dieu n’est pas ton Dieu ; et si Dieu n’est pas ton Dieu, tu ne peux pas être sauvé. Si tu ne cherches pas à obtenir le salut, pourquoi crois-tu en Dieu ? Si tu ne peux pas obtenir le salut, tu seras à jamais un ennemi acharné de Dieu, et ta fin sera fixée. Ainsi, si les gens souhaitent être sauvés, alors ils doivent commencer par être honnêtes. Au bout du compte, ceux qui sont gagnés par Dieu sont marqués d’un signe. Savez-vous ce que c’est ? Il est écrit dans l’Apocalypse, dans la Bible : “Et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles” (Apocalypse 14:5). Qui représente ce “ils” ? Ce sont ceux qui sont sauvés, perfectionnés et gagnés par Dieu. Comment Dieu décrit-Il ces gens-là ? Quelles sont les caractéristiques et les expressions de leur conduite ? Ils sont irrépréhensibles Ils ne racontent pas de mensonges. Vous pouvez probablement tous comprendre et saisir ce que ne pas raconter de mensonge signifie : cela signifie être honnête. À quoi fait référence “irrépréhensible” ? Cela signifie ne pas faire de mal. Et sur quel fondement ne fait-on pas de mal ? Sans aucun doute, sur le fondement de la crainte de Dieu. Être sans tache signifie donc craindre Dieu et s’éloigner du mal. Comment Dieu définit-Il quelqu’un qui est irrépréhensible ? Aux yeux de Dieu, seuls ceux qui craignent Dieu et s’éloignent du mal sont parfaits ; ainsi, les gens qui sont sans tache sont ceux qui craignent Dieu et s’éloignent du mal, et seuls ceux qui sont parfaits sont sans tache. C’est tout à fait exact » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que les gens sournois mentaient en permanence. Ils vivent selon un tempérament entièrement satanique et sont des ennemis de Dieu. Ils appartiennent à Satan et ne peuvent pas être sauvés par Dieu. J’ai vu que mes mensonges et ma tromperie m’avaient mis en grand danger. Je n’avais honte de rien ! Sans ces exemples d’exposition, je n’aurais jamais mesuré l’étendue de mes mensonges et de ma tromperie, ni la gravité de mon tempérament satanique fourbe et sournois. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Je devais reconnaître mes erreurs, pratiquer la vérité et être une personne honnête.

J’ai songé à envoyer un message à la dirigeante pour lui dire ce qui s’était vraiment passé, mais j’ai hésité. J’ai pensé : « Si je lui dis que j’ai menti, que pensera-t-elle de moi ? Ne pensera-t-elle pas que je suis une personne sournoise, qui a trop réfléchi sur un problème simple, qui a même menti, et que je ne suis pas digne de confiance ? Je ne vais peut-être rien dire cette fois-ci, mais je serai franc et honnête la prochaine fois et ça comptera comme du repentir. » Je me suis réconforté en me disant que je ne mentirais plus jamais, mais ma conscience m’accusait et je me sentais coupable. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « De nombreux problèmes pratiques surgissent au fur et à mesure que les gens font l’expérience de l’honnêteté. Parfois, ils parlent sans réfléchir, ils se trompent momentanément et disent un mensonge parce qu’ils sont gouvernés par une mauvaise motivation ou un mauvais but, ou par leur vanité et leur orgueil et par conséquent, ils devront continuer à dire de plus en plus de mensonges pour couvrir celui-ci. Au bout du compte, ils ne se sentent pas sereins dans leur cœur, mais ils ne peuvent pas retirer ces mensonges, ils n’ont pas le courage de corriger leurs erreurs, d’admettre qu’ils ont menti, si bien que leurs erreurs ne cessent de s’accumuler. Après cela, c’est toujours comme si une pierre leur appuyait sur le cœur. Ils veulent toujours trouver une occasion de faire leur mea culpa, d’admettre leur erreur et de se repentir, mais ils ne mettent jamais cela en pratique. Finalement, ils y réfléchissent et se disent : “Je me rattraperai quand je ferai mon devoir à l’avenir.” Ils disent toujours qu’ils vont se rattraper, mais ils ne le font jamais. Ce n’est pas aussi simple que de seulement s’excuser après avoir menti : peux-tu réparer le tort et les conséquences de tes mensonges et de ta malhonnêteté ? Si, dans le contexte d’une formidable haine de toi-même, tu es capable de pratiquer la repentance et de ne plus jamais refaire ce genre de choses, alors il se peut que tu bénéficies de la tolérance et de la miséricorde de Dieu. Si tu prononces des paroles mielleuses et dis que tu rattraperas tes mensonges à l’avenir, mais que tu ne te repens pas vraiment et que par la suite, tu continues à mentir et à tromper les autres, alors tu es extrêmement obstiné dans ton refus de te repentir et il est certain que tu seras banni. Cela devrait être reconnu par les personnes qui sont douées de conscience et de bon sens. Après avoir menti et été malhonnête, il ne suffit pas de penser à faire amende honorable : ce qui importe le plus, c’est de vraiment te repentir. Si tu désires être honnête, tu dois résoudre le problème du mensonge et de la malhonnêteté. Tu dois dire la vérité et faire des choses concrètes. Parfois, dire la vérité aura pour conséquence de te faire perdre la face et de te faire émonder, mais tu auras pratiqué la vérité, et avoir obéi à Dieu et L’avoir satisfait cette fois-là en vaudra la peine, et ce sera quelque chose qui t’apportera du réconfort. En tout cas, tu auras enfin pu pratiquer l’honnêteté, tu auras enfin pu dire ce que tu avais sur le cœur, sans essayer de te défendre ni de te justifier, et c’est une véritable croissance. Que tu sois émondé ou remplacé, tu te sentiras ferme dans ton cœur, car tu n’as pas menti : tu te diras que puisque tu n’as pas fait ton devoir correctement, il était juste que tu sois émondé et que tu en assumes la responsabilité. C’est un état mental positif. Et pourtant, si tu es malhonnête, quelles sont les conséquences ? Après avoir été malhonnête, comment te sentiras-tu au fond de toi ? Mal à l’aise : tu ressentiras toujours qu’il y a de la culpabilité et de la corruption dans ton cœur, tu te sentiras toujours accusé : “Comment ai-je pu dire des mensonges ? Comment ai-je pu être malhonnête une fois de plus ? Pourquoi suis-je comme ça ?” Tu auras l’impression de ne pas pouvoir garder la tête haute, comme si tu avais trop honte pour faire face à Dieu. En particulier, lorsque les gens sont bénis par Dieu, lorsqu’ils reçoivent la grâce, la compassion et la tolérance de Dieu, ils sentent d’autant plus qu’il est honteux de tromper Dieu et, dans leur cœur, ils éprouvent une plus grande culpabilité et moins de paix et de joie. Quel problème cela démontre-t-il ? Que tromper les autres est la manifestation d’un tempérament corrompu, c’est te rebeller contre Dieu et Lui résister, et donc cela t’occasionnera de la douleur » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). C’était mon état que ces paroles de Dieu révélaient. J’ai eu l’impression que Dieu S’adressait directement à moi et j’ai compris qu’être malhonnête et être une personne honnête étaient des chemins diamétralement opposés. Être malhonnête n’est pas le bon chemin et ne fait pas partie de l’humanité normale. Il arrive que les gens atteignent leurs buts grâce à des mensonges et des ruses, mais ils perdent leur intégrité et leur dignité. Ҫa n’apportera que de la culpabilité et du malaise, et ils vivront dans les ténèbres, dupés et ridiculisés par Satan. J’ai vu qu’avec tous mes mensonges et ma tromperie, je recélais des secrets honteux qui ne supportaient pas la lumière du jour et j’étais, douloureusement, le jouet de Satan ! Mes mensonges et ma tromperie satisfaisaient temporairement ma vanité, mais Dieu les détestait, les condamnait et ne les approuvait pas. N’était-ce pas stupide ? À chaque moment crucial, quand il fallait dire la vérité, j’étais indulgent envers moi-même, me disant : « Je pratiquerai la vérité la prochaine fois. » J’étais toujours clément envers moi-même et je ne pratiquais pas la vérité que je comprenais. Du coup, je ne vivais jamais la réalité d’être une personne honnête et je ne renonçais jamais à mon tempérament malhonnête. Comment Dieu aurait-Il pu sauver quelqu’un comme moi ? En y réfléchissant, je me suis dit que je ne pouvais pas continuer comme ça, que la manière dont les gens me voyaient n’avait pas d’importance et que j’avais surtout besoin de vivre devant Dieu, d’accepter Son examen et d’être quelqu’un qu’Il pouvait approuver. C’était l’essentiel. Je devais être simple, ouvert et dire la vérité. Même si quelqu’un me perçait à jour et que je perdais mon image et mon statut, pratiquer la vérité et être honnête me permettraient de gagner l’approbation de Dieu, et c’est ce qui compte le plus, ce qui a de la valeur et du sens ! Aussi, je dissimulais toujours mes problèmes, et je pensais que les autres ne les découvriraient peut-être pas et que j’avais une chance de ne pas être émondé ni blâmé. Comme je n’avais aucune vraie connaissance de ma corruption et de mes défauts, je ne pouvais pas changer mon tempérament corrompu ni m’améliorer dans mon devoir. Ces choses restaient profondément enfouies dans mon cœur, comme une tumeur qui ne faisait que se développer et finirait par causer ma perte. Les frères et sœurs qui étaient ouverts et simples, quant à eux, mettaient simplement sur la table, ouvertement, les erreurs et les problèmes qu’il y avait dans leur devoir, et ils étaient parfois émondés, blâmés ou même renvoyés, mais ça les touchait vraiment dans leur cœur. Ils étaient capables de voir leurs problèmes plus tôt et de chercher la vérité pour les résoudre, ce qui leur apportait de grands progrès dans la vie. Même si être ouvert et simple pouvait avoir été embarrassant, ils gagnaient l’approbation de Dieu en pratiquant la vérité. C’est se montrer intelligent. Je m’imaginais que j’étais plein d’idées, habile, qu’il était malin de jeter de la poudre aux yeux des autres, mais j’étais un véritable imbécile, un parfait idiot ! J’étais trop malin pour mon bien. J’étais complètement ridicule ! Quand j’en ai pris conscience, j’ai arrêté de me soucier de ce que les gens pensaient de moi et j’ai juste voulu pratiquer la vérité et faire honte à Satan, au lieu de décevoir Dieu une nouvelle fois. Alors j’ai rassemblé mon courage pour dire la vérité à la dirigeante, y compris la raison pour laquelle j’avais menti et ce qu’étaient mes intentions. Après avoir envoyé le message, je me suis senti en paix et soulagé. La dirigeante a vite répondu en disant : « C’est formidable de travailler à être honnête de cette manière. Moi aussi, j’ai un tempérament sournois corrompu… » Ҫa m’a beaucoup ému et j’ai vraiment eu honte. Ce premier effort pour être une personne honnête m’a vraiment montré que c’était la seule manière convenable d’être un être humain.

Après ça, j’ai commencé à essayer délibérément de pratiquer l’honnêteté au quotidien, dans mes paroles et mes actes, et j’ai découvert que je disais beaucoup de choses qui n’étaient pas précises ou objectives. Parfois, je parlais en me basant sur mes notions et mon imagination, et il arrivait que j’exagère ou que je dise des choses incorrectes. Parfois, je donnais sciemment une fausse image de moi-même et j’étais malhonnête. Il est devenu de plus en plus évident que j’étais vraiment un menteur compulsif. Je me souviens qu’un jour, un dirigeant m’a envoyé un message pour me demander comment un projet se présentait et j’ai pensé malgré moi : « Je ne me suis pas tenu informé de la situation à temps, mais si je dis “Je ne sais pas, il faut que je me renseigne”, le dirigeant pensera-t-il que je ne suis pas pragmatique et que je ne sais que lancer des slogans ? Il vaut peut-être mieux que je ne dise rien et que je me renseigne vite sur la situation avant de répondre. Au moins, même si le projet n’a pas avancé, le dirigeant n’aura rien à me reprocher et j’aurai montré que je me tenais au courant. » Alors que je m’apprêtais à le faire, je me suis rendu compte que j’étais de nouveau trompeur dans l’intérêt de ma réputation et de mon statut. Alors j’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu, je veux me débarrasser de mes intentions sournoises et pratiquer la vérité en étant une personne honnête. S’il Te plaît, guide-moi et aide-moi. » Après ma prière, ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Dire des mensonges signifie brader sa personnalité et sa dignité. C’est se dépouiller de sa dignité et de sa personnalité : cela déplaît à Dieu, cela Le dégoûte. Cela en vaut-il la peine ? Non » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Les mots « personnalité » et « dignité » m’ont vraiment incité à dire la vérité, à arrêter de vivre comme un démon. Alors j’ai envoyé une réponse franche en disant : « Je n’ai pas les détails en tête. Il faut que je me renseigne. » J’ai senti une grande paix dans mon cœur après avoir envoyé ça. J’ai de plus en plus senti qu’être honnête était l’aspect le plus fondamental de l’humanité, son socle. Seule l’honnêteté est l’image d’une personne normale. Je rends grâce à Dieu pour m’avoir sauvé !

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