43. Après le décès de ma femme

Par Zhanqi, Chine

Ma femme et moi avons accepté, l’un après l’autre, l’œuvre de Dieu des derniers jours à l’automne 2007. En lisant les paroles de Dieu, j’ai acquis la certitude que Dieu Tout-Puissant était le vrai Dieu, devenu chair pour sauver l’humanité des désastres. Je pensais qu’avoir la chance d’accepter le salut de Dieu à notre âge avancé était une incroyable bénédiction et une occasion unique que nous ne pouvions pas rater. Nous avons tous les deux assumé un devoir peu après avoir accepté l’Évangile. Je partageais l’Évangile et j’abreuvais les nouveaux venus et ma femme restait à la maison pour s’occuper de l’hébergement. Nous coulions des jours heureux. En peu de temps, les problèmes d’estomac de ma femme, sa bronchite, et quelques autres affections dont elle souffrait, se sont améliorés tout seuls. Dieu nous avait accordé Sa grâce et nous avait bénis. Notre foi en Dieu a grandi et j’ai eu davantage d’énergie pour partager l’Évangile. En 2012, j’ai été arrêté alors que je partageais l’Évangile et on m’a emmené au commissariat du canton. Après m’avoir relâché, la police a continué à nous harceler, par moments, à cause de notre foi. La police nous a également menacés en disant que si nous conservions notre foi, les perspectives d’avenir de nos enfants et petits-enfants en pâtiraient. Notre belle-fille a cru aux mensonges du PCC concernant notre foi et elle nous a mis à la porte, ma femme et moi, durant les fêtes du Nouvel An chinois. Nous n’avions nulle part où aller et nous nous sommes sentis malheureux et faibles. Nous nous réconfortions et nous nous encouragions mutuellement en disant : « Il s’agit là d’un épurement de Dieu, c’est une épreuve que nous devons supporter. Nous ne pouvons pas nous décourager. Nous pouvons nous passer d’absolument tout, mais nous ne pouvons pas vivre sans Dieu. » Après ça, nous avons vécu dans une maison abandonnée, en faisant un devoir d’hébergement. Nous y sommes restés huit ans et même si la maison était délabrée, personne ne nous ennuyait jamais à cause de notre croyance ou parce que nous mangions et buvions les paroles de Dieu. Nous avions donc le cœur libre.

En septembre 2022, l’angine dont ma femme souffrait depuis des années s’est mise à faire des siennes et ma femme a eu des crises plusieurs fois par jour. La douleur devenait également de plus en plus fréquente. Dans les réunions, elle ne pouvait même pas s’agenouiller pour prier. Parfois, son angine de poitrine se réveillait alors qu’elle se débarbouillait. Quand elle avait vraiment mal, elle devait simplement se tenir là, et elle finissait de se laver le visage quand la douleur s’estompait. Voir l’état de ma femme se détériorer de jour en jour me contrariait et m’inquiétait, mais je me disais que nous étions croyants et que nous avions donc l’affection et la protection de Dieu. Dieu est tout-puissant, Il peut ramener les morts à la vie et il n’y a rien qu’Il ne puisse faire. Ma femme avait souffert de nombreuses maladies auparavant, mais son état s’était complètement amélioré quand elle avait gagné la foi, alors quelle importance avait ce petit problème de santé ? J’en faisais peu de cas et je réconfortais ma femme en lui disant : « Ne crains rien, nous avons Dieu, Il nous protégera. » Plus tard, j’ai remarqué que ma femme souffrait encore davantage, et prendre plus de médicaments ne la soulageait pas du tout. J’ai pensé que Dieu faisait un travail concret et qu’Il protégeait les gens, mais que nous devions, nous aussi, coopérer de façon concrète. Puis j’ai emmené ma femme à l’hôpital en toute hâte. Les examens ont montré que son foie, ses reins et ses poumons étaient tous atteints. Le médecin l’a envoyée directement dans une unité de soins intensifs, en disant que sa vie courait un danger immédiat et que je devais signer un avis d’état critique. J’ai été abasourdi en voyant cet avis d’état critique et je me suis pratiquement effondré. Je ne pouvais tout simplement pas accepter cette réalité. Je n’arrivais pas à y croire. Comment ce genre de chose pouvait-il arriver ? Nous étions des croyants, avec la protection de Dieu, cela n’aurait donc pas dû nous arriver. J’ai imploré le médecin, en lui demandant de trouver le moyen de guérir ma femme, d’utiliser n’importe quel médicament qui pourrait marcher. Le médecin a répondu qu’il ne pouvait rien garantir. L’entendre dire ça m’a fait souffrir encore davantage. J’ai pensé que je ne pouvais pas compter sur ce médecin et que j’allais donc m’appuyer sur Dieu. Quand j’ai regagné la chambre de ma femme, j’ai fait appel à Dieu en prière : « Mon Dieu ! Ma femme est gravement malade et le médecin ne sait pas quoi faire. Je Te la confie. Tu es le médecin tout-puissant qui peut même ramener les morts à la vie. Rien n’est impossible pour Toi. Je ne T’accuserai pas, même si elle ne peut être guérie. » Je savais que Dieu n’accomplissait pas d’œuvre surnaturelle, à présent, mais j’ai réfléchi aux témoignages d’expérience de certains frères et sœurs. Ils étaient tombés gravement malades, puis s’étaient appuyés sur Dieu, et leur état s’était miraculeusement amélioré. J’espérais encore qu’un miracle sauve ma femme, que son état pourrait s’améliorer. Mais à ma grande surprise, le matin du troisième jour, elle ne pouvait même plus parler et n’arrivait plus à ouvrir les yeux. Je voyais bien que non seulement son état ne s’était pas amélioré, mais qu’il s’aggravait de plus en plus. J’en ai vraiment eu le cœur brisé et j’ai fait appel à Dieu dans mon cœur, encore et encore : « Ô Dieu ! Il est clair que ma femme ne va pas bien. C’est une vraie croyante, qui Te suit depuis plus de dix ans. Elle a souffert et a été opprimée à cause de sa foi, alors, s’il Te plaît, fais un miracle pour qu’elle aille mieux. Tu pourrais la guérir, ce qui rendrait notre évangélisation et notre témoignage plus convaincants. » Mais j’ai été choqué quand, le quatrième jour, elle a cessé de respirer. J’étais complètement désespéré. Je ne peux pas décrire la souffrance que j’ai ressenti. J’étais en larmes et je n’ai pu m’empêcher de me mettre à accuser Dieu : « Mon Dieu, quoi qu’il en soit, ma femme était une croyante. Elle a souffert et trimé pour Te suivre, et elle a eu beau être malade, elle ne T’a jamais blâmé pour cela. Pourquoi ne l’as-Tu pas protégée ? Maintenant qu’elle n’est plus là, je me retrouve seul, sans personne à qui m’adresser. Comment puis-je continuer à vivre ? Nous mourons tous, malgré tout, que nous soyons croyants ou non, n’est-ce pas ? Moi aussi je vieillis, et mon jour viendra, tôt ou tard. Quel espoir y a-t-il, en tant que croyant ? » Ensuite, j’ai considéré la situation comme désespérée et je n’ai même plus voulu lire les paroles de Dieu. Mes prières se limitaient à quelques mots, je n’avais pas grand-chose à dire. Chaque fois que je songeais à quel point ma femme et moi avions compté l’un sur l’autre, et aux scènes émouvantes que nous avions vécu à des moments difficiles, en mangeant et en buvant les paroles de Dieu, en échangeant ensemble et en nous encourageant mutuellement, je ne pouvais tout simplement pas retenir mes larmes. D’ordinaire, c’était ma femme qui s’occupait de moi, et maintenant qu’elle était partie, il n’y avait personne pour le faire. Je rencontrais toutes sortes de difficultés et je me sentais vraiment seul. La vie étant si pénible, à quoi bon vivre ? J’avais envie de mourir et d’en finir. Ma vie a été remplie de souffrance et de détresse durant cette période. J’étais incapable de manger ou de dormir. J’avais l’impression qu’une pierre s’était logée dans mon cœur. Ma santé déclinait de jour en jour. Ma tension artérielle a augmenté, mon rythme cardiaque a beaucoup baissé, et j’ai été hospitalisé. Ce n’est qu’alors que j’ai compris que continuer dans cette voie serait vraiment dangereux, alors j’ai dit une prière : « Ô Dieu ! Maintenant que ma femme est partie, j’ai du mal à faire face et je me sens seul. Je n’ai pas la force de continuer et j’espère mourir. Je sais que ce genre de pensées n’est pas conforme à Ta volonté, mais je n’arrive pas à renoncer à moi-même, malgré tout. S’il Te plaît, donne-moi la foi, pour que je puisse rester ferme et ne pas chuter dans cette épreuve. »

Un soir, alors que j’allais m’endormir, certaines paroles de Dieu me sont soudain venues à l’esprit : « Quelle est l’essence de ton amour pour Dieu ? Si tu M’aimes, tu ne Me trahiras pas. » J’ai compris qu’il s’agissait là de l’éclairage et de la direction de Dieu, alors j’ai vite cherché dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Comme Je l’ai déjà dit, ceux qui Me suivent sont légion, mais ceux qui M’aiment vraiment sont peu nombreux. Certains diront peut-être : “Aurais-je payé un si grand prix si je ne T’aimais pas ? Est-ce que je T’aurais suivi jusqu’ici si je ne T’aimais pas ?” Assurément, tu as de nombreuses raisons et, assurément, ton amour est très grand, mais quelle est l’essence de ton amour pour Moi ? “L’amour”, comme on l’appelle, désigne une affection pure, sans tache, où ton cœur te sert à aimer, ressentir et être attentionné. L’amour ne tolère aucune condition, aucun obstacle et aucune distance. Dans l’amour, il n’y a pas de suspicion, pas de tromperie et pas de ruse. Dans l’amour, il n’y a pas de transaction et rien d’impur. Si tu aimes, tu ne trompes pas, ne te plains pas, ne trahis pas, ne te rebelles pas, n’exiges pas ni ne cherches à recevoir quelque chose ou un certain montant. Si tu aimes, tu te sacrifies et endures les difficultés avec joie, et tu es compatible avec Moi. Tu renonces à tout pour Moi : à ta famille, ton avenir, ta jeunesse, ton mariage. Sinon, ton amour n’est pas de l’amour, mais une tromperie et une trahison ! Quel genre d’amour est le tien ? Est-ce un amour sincère ? Ou est-il faux ? Qu’as-tu abandonné ? Qu’as-tu sacrifié ? Quelle quantité d’amour ai-Je reçue de toi ? Le sais-tu ? Hommes, votre cœur déborde de mal, de trahison et de tromperie. Alors, quelle quantité d’impureté y a-t-il dans votre amour ? Vous croyez avoir déjà assez sacrifié pour Moi ; vous croyez que votre amour pour Moi est déjà suffisant. Mais pourquoi donc vos paroles et vos actions s’accompagnent-elles toujours de rébellion et de tromperie ? Vous Me suivez, mais vous ne reconnaissez pas Ma parole. Est-ce là de l’amour ? Vous Me suivez, mais vous Me mettez à l’écart. Est-ce là de l’amour ? Vous Me suivez, mais vous vous méfiez de Moi. Est-ce là de l’amour ? Vous Me suivez, mais vous n’acceptez pas Mon existence. Est-ce là de l’amour ? Vous Me suivez, mais vous ne Me traitez pas comme Je le mérite et rendez les choses difficiles pour Moi à chaque occasion. Est-ce là de l’amour ? Vous Me suivez, mais vous essayez de Me duper et de Me tromper en toutes choses. Est-ce là de l’amour ? Vous Me servez, mais vous n’avez pas peur de Moi. Est-ce là de l’amour ? Vous vous opposez à Moi à tous égards et en toutes choses. Tout cela est-il de l’amour ? Vous avez sacrifié beaucoup, c’est vrai, mais vous n’avez jamais pratiqué ce que Je vous demande. Cela peut-il être de l’amour ? A y regarder de près, il n’y a pas le moindre soupçon d’amour pour Moi en vous. Après toutes ces années de travail, et toutes les paroles que J’ai données, qu’y avez-vous gagné, en fait ? Cela ne mérite-t-il pas que vous reconsidériez attentivement votre conduite ? Je vous avertis : ceux que J’appelle à Moi ne sont pas ceux qui n’ont jamais été corrompus ; ceux que Je choisis sont plutôt ceux qui M’aiment vraiment. Par conséquent, vous devez être vigilants en ce que vous dites et ce que vous faites, et examiner vos intentions et vos pensées afin qu’elles ne transgressent pas. En ces temps des derniers jours, faites de votre mieux pour présenter votre offrande d’amour devant Moi, de peur que Ma colère ne s’abatte à jamais sur vous ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus). Dieu jugeait mon cœur avec chacune de Ses questions, j’avais honte de moi et j’étais incapable de répondre. En lisant, je n’ai pu retenir des larmes de regrets. Dieu avait toutes ces exigences à mon égard, mais je ne répondais à aucune d’elles. Mon amour pour Dieu n’était pas un véritable amour, mais un amour factice, impur et transactionnel. Pourtant, je croyais encore avoir de l’amour pour Dieu. Je n’avais vraiment pas la moindre connaissance de moi-même. En général, quand j’affrontais des difficultés ou la maladie, et que j’obtenais l’affection et la protection de Dieu, ou quand je me disais que j’avais l’espoir d’être sauvé et d’entrer dans le royaume, je remerciais Dieu et j’avais une énergie sans limites. Quand avoir la foi était difficile et douloureux, comme lorsque j’avais été arrêté par le grand dragon rouge, opprimé et rejeté par mes enfants, raillé et calomnié par des parents et des voisins, j’arrivais à faire face à toutes ces épreuves. J’aurais préféré fuir de chez moi, mendier pour vivre et errer dans les rues plutôt que de trahir Dieu. Je croyais que cela signifiait que j’avais un amour authentique pour Dieu, que je Lui étais authentiquement soumis, et qu’en fin de compte, je serais sauvé par Dieu et que je resterais. Mais quand quelque chose de réel était arrivé et que la mort de ma femme avait appuyé là où ça faisait mal, ce qui m’avait laissé seul, isolé, dans la douleur, sans personne sur qui compter, et ce qui avait également fait voler en éclats mon rêve d’entrer dans le royaume avec ma femme, j’avais été complètement exposé. Non seulement je reprochais à Dieu de n’avoir pas protégé ma femme, mais je doutais également de Lui, et je voulais mourir pour aller L’affronter. Je n’avais aucune obéissance. Je n’avais pas le moindre amour pour Dieu. Dieu S’était incarné à deux reprises pour le salut de l’humanité, endurant toutes sortes de souffrances, exprimant la vérité pour nous abreuver et nous guider pendant des années, payant un prix énorme pour que nous puissions comprendre la vérité. Quelle que soit ma rébellion et ma résistance, Dieu S’était montré patient, tolérant et miséricordieux vis-à-vis de moi, encore et encore, me laissant la possibilité de me repentir. Dieu avait veillé tant de fois sur nous, à travers les périls et les difficultés, nous mettant à l’abri du danger. Quand je m’étais senti faible et négatif, les paroles de Dieu m’avaient soutenu et nourri, me donnant de la force, renforçant mon esprit. Dieu m’avait guidé pas à pas jusqu’à maintenant. L’amour de Dieu est vraiment très concret et authentique. Il est sans adultérations et sans conditions. Mais mon amour pour Dieu était si impur et transactionnel. Je m’écriais sans cesse que les paroles de Dieu devaient régner en maître dans mon cœur, mais dès que ma femme était morte, je n’avais plus pu penser qu’à elle. Mon amour pour ma femme surpassait mon amour pour Dieu. Dieu n’avait aucune place dans mon cœur. J’ai compris que mon soi-disant amour n’était qu’un slogan, une doctrine. Je menais Dieu en bateau et je Le trompais. Mon amour ne pouvait pas résister à un test, il était complètement factice ! Comprenant cela, j’ai regretté d’être aussi rebelle et de n’avoir aucune conscience. Alors, je suis venu devant Dieu pour prier et me repentir : « Mon Dieu ! Après avoir lu Tes paroles, je me sens redevable à Ton égard. Pendant toutes les années où je T’ai suivi, Tu m’as abreuvé, guidé, soutenu et nourri, en payant un prix si élevé. Ton amour pour moi est tellement authentique, mais mon amour pour Toi n’est qu’un slogan, un mot. Tout cela était factice, c’était de la tromperie. Je ne suis pas digne de venir devant Toi. Je ne veux plus Te blesser. Quelles que soient les difficultés ou les situations que je rencontrerai à l’avenir, peu importe à quel point les choses deviennent pénibles, je ne T’accuserai plus. Je suis prêt à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements. » Les jour suivants, je me suis calmé, j’ai mangé et bu les paroles de Dieu, j’ai regardé des vidéos et écouté des hymnes. Ainsi, je n’ai plus autant souffert qu’avant.

Un jour, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu et ce n’est qu’alors que j’ai compris que je n’arrivais pas à lâcher prise face à la mort de ma femme et si je nourrissais des reproches et des incompréhensions à l’égard de Dieu, c’était parce que mon point de vue sur la poursuite était erroné. Les paroles de Dieu disent : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par les désastres, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Lire ces paroles de Dieu m’a fait comprendre que ma foi ne visait pas la poursuite de la vérité, mais le fait d’être béni, d’obtenir des avantages et de gagner la paix. J’essayais de conclure un marché avec Dieu. Depuis que ma femme et moi avions accepté la nouvelle œuvre de Dieu, j’avais cru que nous avions la foi, que nous suivions Dieu et que nous étions capables de souffrir et de payer un prix pour Lui, et donc qu’Il assurerait notre paix et notre santé, et que lorsque Son œuvre prendrait fin, nous pourrions entrer ensemble dans le royaume pour jouir de ses bénédictions. Nous avions activement assumé un devoir dès que nous étions devenus croyants, afin de gagner une bonne destination. J’avais vu ma femme se remettre subitement d’assez nombreux problèmes de santé graves. Nous recevions la bénédiction et la grâce de Dieu. Cela m’avait encore plus motivé, et même si nous avions subi une arrestation du grand dragon rouge et l’oppression de notre famille, et même si nous avions été chassés de la maison par nos enfants, nous n’avions jamais renoncé, quelles que soient les difficultés, déterminés à suivre Dieu jusqu’au bout. Je croyais que c’était là rester ferme dans notre témoignage et être dévoués à Dieu, et qu’en fin de compte, nous serions sauvés et resterions. Que ma femme tombe malade ne correspondait pas à mes notions, et j’avais exigé que Dieu fasse un miracle pour la guérir. Je m’étais servi de mes souffrances et de mon oppression passées comme d’un capital pour essayer de conclure un marché avec Dieu, pour poser des conditions. Le décès de ma femme avait fait voler en éclats mon rêve d’entrer avec elle dans le royaume et de profiter de ses bénédictions. J’avais immédiatement fait volte-face et exigé de savoir pourquoi Dieu n’avait pas protégé ma femme. J’avais même voulu mourir pour aller affronter Dieu, j’avais douté de Sa justice, et j’avais eu l’impression qu’avoir la foi n’avait aucun sens. J’ai alors vu que, dans ma foi, j’étais exactement comme ceux qui sont dans la religion et exigent d’être rassasiés. Tout cela était destiné à gagner des bénédictions et la paix. Quand j’étais béni, je remerciais et louais Dieu, et je faisais l’éloge de Sa justice. Quand je n’étais pas béni, j’accusais Dieu, j’argumentais avec Lui et je faisais des histoires. Dans ma foi, tout ce que je voulais, c’était gagner la grâce et les bénédictions de Dieu, tout en affirmant que j’aimais Dieu et que je me soumettais à Lui. N’était-ce pas là Le tromper et Le manipuler ? Ma vie et tout ce que je possédais étaient accordés par Dieu. Mon mariage avait aussi été arrangé par Dieu. Dieu m’avait donné une telle grâce et de telles bénédictions, mais je n’étais toujours pas satisfait. J’avais complètement changé et je m’étais plaint quand quelque chose n’avait pas tourné en ma faveur. Où était ma conscience ? Étais-je même un être humain ? J’étais pire qu’un chien ! Un chien peut garder la maison de son maître et lui être fidèle, mais en tant que croyant et disciple de Dieu, j’avais tant accepté de l’abreuvement et de la direction de Dieu, et profité de Sa grâce abondante, pourtant je n’avais pas voulu rendre à Dieu Son amour, je L’avais même trompé et j’avais essayé de conclure des marchés avec Lui. Je n’avais absolument aucune humanité ! J’ai compris que je n’avais la foi que pour gagner des bénédictions, et non pour gagner la vérité, pour poursuivre un changement dans mon tempérament de vie ou pour mener une vie ayant du sens. Après toutes ces années de foi, je n’avais toujours pas la moindre vérité-réalité. À la moindre occasion, je raisonnais avec Dieu et je posais mes conditions, pleines de désirs extravagants. Pourtant, je m’attendais encore à entrer dans le royaume et à profiter de ses bénédictions. C’était vraiment prendre mes désirs pour des réalités ! Quel rêve délirant ! Sans l’exposition opérée par cette situation, j’aurais continué à ne pas me connaître moi-même et à ne pas voir à quel point j’étais dépourvu de conscience et de raison. Auparavant, j’avais toujours pensé qu’étant croyant depuis des années, priant et lisant les paroles de Dieu chaque jour, ne reculant jamais face à l’oppression, j’avais une certaine stature et j’étais dévoué à Dieu, et que donc, le moment venu, je serais certainement sauvé et j’entrerais dans le royaume. Mais alors, j’ai appris que si je voulais parvenir au salut, l’essentiel était de mettre la vérité en pratique et de vivre la vérité-réalité. Si je ne changeais pas ma poursuite visant à obtenir des bénédictions, je pourrais croire jusqu’au bout, mais en l’absence de changement de tempérament, je serais banni, détruit par Dieu.

Plus tard, j’ai vu des frères et sœurs, qui ont partagé quelques passages des paroles de Dieu avec moi concernant mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Si la naissance a été destinée par la vie antérieure, alors la mort marque la fin de cette destinée. Si la naissance est le début d’une mission dans cette vie, alors la mort marque la fin de cette mission. Puisque le Créateur a déterminé une série fixe de circonstances pour la naissance d’une personne, il va sans dire qu’Il a également arrangé une série fixe de circonstances pour sa mort. En d’autres termes, personne ne naît par hasard, la mort d’aucun homme n’arrive brusquement et la naissance ainsi que la mort sont nécessairement liées à ses vies antérieures et présentes. Les circonstances de la naissance et de la mort sont toutes deux prédéterminées par le Créateur ; c’est la destinée d’une personne, le destin d’une personne. Puisqu’il y a de nombreuses explications à la naissance d’une personne, il est également vrai que la mort d’une personne se produit naturellement selon un ensemble particulier de diverses circonstances propres à cette mort. Cela explique les différentes durées de vie des gens et les différentes manières et heures de leur mort. Certaines personnes sont fortes et en bonne santé, mais meurent jeunes ; d’autres sont faibles et maladives, mais vivent jusqu’à un âge avancé et meurent paisiblement. Certains meurent d’une mort non naturelle, d’autres de mort naturelle. Certains finissent leur vie loin de chez eux, d’autres ferment les yeux pour la dernière fois avec leurs proches à leur côté. Certaines personnes meurent en plein ciel, d’autres sous la terre. Certains sont submergés par les eaux, d’autres disparaissent dans des désastres. Certains meurent le matin, d’autres la nuit… Tout le monde veut une illustre naissance, une vie brillante et une mort glorieuse, mais personne ne peut outrepasser son propre destin, personne ne peut échapper à la souveraineté du Créateur. C’est le destin humain. L’homme peut faire toutes sortes de plans pour son avenir, mais personne ne peut prévoir la manière et le moment de sa naissance et de son départ de ce monde. Bien que les gens fassent de leur mieux pour éviter l’arrivée de la mort et y résister, à leur insu, la mort s’approche quand même tout doucement. Personne ne sait quand et comment il mourra, encore moins le lieu de sa mort. De toute évidence, le pouvoir de vie et de mort ne relève pas de l’humanité ni d’un être du monde naturel, mais du Créateur dont l’autorité est unique. La vie et la mort de l’humanité ne sont pas le produit d’une loi du monde naturel, mais une conséquence de la souveraineté de l’autorité du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). « Dans cette vie, les gens n’ont qu’un temps limité pour passer de la compréhension des choses à l’obtention de cette opportunité, à la possession de ce calibre et à la satisfaction des conditions pour s’engager dans un dialogue avec le Créateur, afin d’atteindre une véritable compréhension, connaissance et crainte du Créateur et de suivre le chemin de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Si maintenant tu veux que Dieu t’emmène rapidement, alors tu n’es pas responsable de ta propre vie. Pour être responsable, tu dois travailler plus dur afin de te doter de la vérité, de réfléchir davantage sur toi-même lorsqu’il t’arrive des choses et de compenser rapidement tes propres lacunes. Tu dois arriver à pratiquer la vérité, à agir en accord avec les principes, à entrer dans la vérité-réalité, à en savoir plus sur Dieu, à pouvoir connaître et comprendre la volonté de Dieu et à ne pas vivre ta vie en vain. Tu dois arriver à savoir où se trouve le Créateur, quelle est Sa volonté et comment le Créateur exprime Sa joie, Sa colère, Son chagrin et Son bonheur, même si tu ne peux pas parvenir à une conscience plus profonde ou à une connaissance complète, tu dois au moins posséder une compréhension de base de Dieu, ne jamais trahir Dieu, être fondamentalement compatible avec Dieu, faire preuve de considération envers Dieu, offrir une consolation fondamentale à Dieu et faire ce qui est approprié et fondamentalement réalisable pour un être créé. Ce ne sont pas des choses faciles. Dans le processus d’accomplissement de leurs devoirs, les gens peuvent progressivement se connaître eux-mêmes et ainsi connaître Dieu. Ce processus est en fait une interaction entre le Créateur et les êtres créés, et ce doit être un processus qui mérite d’être rappelé tout au long de sa vie. Ce processus est quelque chose que les gens doivent pouvoir apprécier, plutôt qu’un processus douloureux et difficile. Par conséquent, les gens devraient chérir les jours et les nuits, les années et les mois passés à remplir leurs devoirs. Ils devraient chérir cette phase de la vie et ne devraient pas la considérer comme une charge ou un fardeau. Ils devraient savourer et acquérir une connaissance expérientielle de cette étape de leur vie. Alors, ils atteindront une compréhension de la vérité et vivront une ressemblance humaine, ils posséderont un cœur qui craint Dieu et feront de moins en moins le mal. Tu comprends une grande partie de la vérité, tu ne fais pas des choses qui affligent ou irritent Dieu. Lorsque tu te présentes devant Dieu, tu as le sentiment que Dieu ne te hait plus. C’est merveilleux ! Une fois que quelqu’un y est parvenu, ne serait-il pas en paix même s’il devait mourir ? Alors, que se passe-t-il chez ces gens qui supplient de mourir maintenant ? Ils veulent juste s’échapper et ne veulent pas souffrir. Ils veulent juste une fin rapide à cette vie, pour pouvoir aller se présenter devant Dieu. Tu veux te présenter devant Dieu, mais Dieu ne veut pas encore de toi. Pourquoi te présenterais-tu devant Dieu avant même qu’Il ne t’appelle ? Ne te présente pas devant Lui avant ton heure. Ce n’est pas une bonne chose. Si tu vis une vie qui a du sens et qui est précieuse et que Dieu t’emmène, c’est une chose merveilleuse ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Évangéliser est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Après avoir lu ces deux passages des paroles de Dieu, mon cœur s’est considérablement éclairci. Auparavant, j’avais pensé que, puisque ma femme avait été croyante pendant des années et qu’elle ne Lui avait rien reproché, même au seuil de la mort, Dieu n’aurait pas dû la laisser mourir aussi tôt. Il aurait dû la laisser vivre pour nous permettre d’entrer ensemble dans le royaume et d’avoir une bonne destination et une bonne fin. C’était pour cette raison que je n’avais pu lâcher prise face à sa mort et que mon cœur avait été plein de reproches et d’incompréhensions à l’égard de Dieu. Lire les paroles de Dieu m’a montré qu’avoir la foi ne garantit pas qu’une personne ne mourra pas. La naissance, la vieillesse, la maladie et la mort sont des choses que personne ne peut éviter. L’âge que les gens atteignent, quel qu’il soit, est entièrement prédéterminé par Dieu. La naissance et la mort de ma femme avaient été affectées par ses vies précédentes et sa vie récente, et Dieu avait arrangé tout cela avant même sa naissance. Le moment de sa naissance, sa trajectoire dans la vie, la mission prévue de sa vie, l’âge qu’elle allait atteindre et le moment de sa mort, rien de tout cela n’était dû au hasard. Les gens disent souvent que notre destin est déterminé par le Ciel. Voilà une loi divine que personne ne peut enfreindre. Quand la vie de ma femme était arrivée à son terme, ma femme était partie naturellement, et personne n’aurait pu changer cela. J’avais cru que, puisque ma femme était morte, elle ne pourrait plus être sauvée. Mais je sais ceci maintenant : que quelqu’un meurt ou non n’a rien à voir avec son salut. La clef de son salut est s’il poursuit ou non la vérité, s’il vit ou non la réalité des paroles de Dieu. Ceux qui obéissent à Dieu et qui poursuivent et gagnent la vérité verront leur âme sauvée après la mort. Prenez Abraham, Job et Pierre, leurs corps se sont tous éteints, mais leurs âmes ont été sauvées après la mort et ils ont eu une bonne fin et une bonne destination. Certains croyants n’ont pas une véritable foi et ils sont exactement comme des non-croyants. Même s’ils sont vivants à l’heure actuelle, ils ne peuvent être sauvés. Ma femme avait cru en Dieu pendant des années, mais je ne pouvais pas savoir si sa foi était véritable ou factice. Quelle que soit la façon dont Dieu avait arrangé sa fin, qu’Il l’ait envoyée en enfer ou au ciel, Dieu était juste et Il ne ferait rien de mal. En tant qu’être créé, je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Je devais avoir ce genre de raison. J’avais manqué de clarté, auparavant, et je n’avais pas été disposé à me soumettre à la loi et aux arrangements de Dieu. Quand ma femme était morte, j’avais voulu mourir et en finir. Mais désormais, je comprenais que la mort de ma femme avait été ordonnée par Dieu et qu’Il l’avait autorisée. De plus, vouloir mourir, c’était défier Dieu, ce n’était pas se soumettre à Lui. C’était se rebeller contre Lui. La mort de ma femme avait provoqué ma souffrance et ma détresse, mais derrière cette mort, se cachait la bonne volonté de Dieu. D’abord, cette mort avait exposé ma corruption, et elle avait pu purifier ma tendance à vouloir conclure des marchés avec Dieu en échange de bénédictions. Elle m’avait également aidé à connaître le tempérament juste de Dieu. Il s’agissait là de l’amour et du salut de Dieu. Dieu me permettait de continuer à vivre à mon âge avancé. Je devais chérir ce moment et poursuivre assidûment la vérité dans l’environnement que Dieu avait arrangé, pour comprendre ma corruption et l’œuvre de Dieu, pour parvenir à me soumettre à Dieu et à L’adorer, et cesser de me rebeller contre Lui et de Le blesser. Quoi que Dieu fasse à l’avenir, quel que soit l’environnement qu’Il arrange, je devais L’écouter, vivre ma vie correctement, diffuser l’Évangile et rendre témoignage à Dieu, vivre pour faire le devoir d’un être créé, et me soumettre à la loi et aux arrangements de Dieu. Je ne pouvais pas décevoir Ses bonnes intentions. Je devais cesser de penser à mettre fin à mes jours. Alors j’ai prié Dieu avec sincérité : « Mon Dieu ! Je ne veux pas la grâce ou des bénédictions. Il me manque la vérité, alors je ne demande rien d’autre, juste la vérité. J’ai un tempérament corrompu, satanique, et j’ai besoin de Ton jugement et de Ton châtiment, pour être surveillé et ne pas agir de manière indisciplinée. » Grâce à cette compréhension, j’ai senti que tout mon corps se détendait. J’ai pu de nouveau apprécier mes repas et bien dormir. Vu les circonstances, je ne pouvais pas me réunir avec les frères et sœurs, mais je faisais malgré tout régulièrement mes dévotions, et je mangeais et buvais les paroles de Dieu. Ses paroles m’abreuvaient et me nourrissaient, et je me sentais calme, en paix et libre. Peu à peu, j’ai également recouvré la santé. Les villageois qui me croisaient disaient que j’avais l’air vigoureux pour un septuagénaire. J’ai remercié et loué Dieu dans mon cœur !

Plus tard, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu, qui m’a aidé à mieux comprendre ma corruption. Dieu Tout-Puissant dit : « Peu importe toutes les choses qui peuvent lui arriver, l’antéchrist est un type de personne qui n’essaie jamais de les aborder en recherchant la vérité dans les paroles de Dieu, et qui essaie encore moins de voir les choses à travers les paroles de Dieu – ce qui est entièrement dû au fait qu’il ne croit pas que chaque ligne des paroles de Dieu est la vérité. Quelle que soit la façon dont la maison de Dieu échange sur la vérité, les antéchrists demeurent sourds et, par conséquent, n’ont pas le bon état d’esprit, quelle que soit la situation à laquelle ils sont confrontés. Quand il s’agit, en particulier, de leur manière d’aborder Dieu et la vérité, les antéchrists refusent obstinément de mettre leurs notions de côté. Le Dieu auquel ils croient est le Dieu qui accomplit des signes et des miracles, le Dieu surnaturel. Ils appellent Dieu quiconque peut accomplir des signes et des miracles, que ce soit Bodhisattva, Bouddha ou Mazu. […] Dans l’esprit des antéchrists, Dieu devrait être adoré en se cachant derrière un autel, en mangeant les aliments que les gens offrent, en inhalant l’encens qu’ils brûlent, en tendant la main lorsqu’ils ont des ennuis, en montrant qu’Il est tout-puissant et en proposant immédiatement de l’aide aux gens dans les limites de ce qui leur est compréhensible, et en satisfaisant leurs besoins, quand ils demandent de l’aide et sont sincères dans leurs supplications. Pour les antéchrists, seul un tel dieu est le vrai Dieu. En même temps, tout ce que Dieu fait aujourd’hui se heurte au mépris des antéchrists. Et pourquoi cela ? À en juger par leur nature-essence, ce que les antéchrists exigent, ce n’est pas l’œuvre d’abreuvement, de conduite et de salut que le Créateur accomplit sur les créatures de Dieu, mais c’est la prospérité et le succès en toutes choses, et c’est de ne pas être punis dans ce monde et d’aller au ciel quand ils meurent. Leur point de vue et leurs besoins confirment leur essence d’hostilité à la vérité » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 15 : Ils ne croient pas à l’existence de Dieu et ils nient l’essence de Christ (Partie I)). Dieu expose les antéchrists qui haïssent la vérité. Ils ont beau manger et boire les paroles de Dieu pendant des années, ils ne considèrent jamais rien selon les paroles de Dieu. Ils croient en Dieu, mais ne poursuivent pas la vérité. Ils veulent seulement des miracles. Ils exigent constamment que le Dieu qu’ils ont dans le cœur résolve leurs problèmes et qu’Il leur donne ce qu’ils veulent, que tout tourne en leur faveur dans cette vie, et qu’ils vivent à jamais dans la suivante. Leur foi vise uniquement des bénédictions. Mon point de vue sur la poursuite dans ma foi était exactement le même que celui d’un antéchrist. J’adorais Dieu comme s’Il était une idole. D’habitude, quand ma femme et moi rencontrions une difficulté ou avions un problème de santé, je disais une prière en demandant à Dieu de veiller sur nous et de résoudre nos problèmes. Je pensais que Dieu devait nous donner tout ce dont nous avions besoin, qu’Il devait répondre à nos moindres exigences. Voilà ce qu’était Dieu dans mon esprit. Quand j’exploitais Dieu pour qu’Il réponde à mes exigences, n’était-ce pas là Le tromper et Le blasphémer ? Et nous ne sommes plus à l’ère de la Grâce, donc Dieu ne fait pas l’œuvre consistant à guérir les malades et à chasser les démons. Son œuvre actuelle est celle du jugement et du châtiment. Elle vise à résoudre les tempéraments corrompus de l’humanité, à nous sauver de l’influence de Satan. Mais je n’aimais pas la vérité et je ne chérissais pas l’œuvre de Dieu. Je me contentais de continuer à exiger grâce et bénédictions de Dieu. Par essence, j’étais un non-croyant. J’avais suivi Dieu pendant des années, en profitant de l’abreuvement et de la nourriture de Sa parole, ainsi que de l’affection et de la protection de Dieu, mais je n’avais pas poursuivi la vérité ni essayé de rendre à Dieu Son amour. J’avais même eu des exigences déraisonnables à l’égard de Dieu. Ce genre de poursuite de ma part, c’était être un ennemi de Dieu, et j’aurais certainement fini par être puni par Dieu. Comprendre cela m’a effrayé. Je ne voulais pas continuer à suivre ce mauvais chemin, je voulais me confesser et me repentir.

Plus tard, en lisant des choses sur l’expérience de Job, j’ai encore plus gagné. J’ai appris comment faire face aux épreuves et comment les traverser quand elles surviennent. J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Job n’a pas négocié avec Lui, ni n’a requis ou exigé de Lui. Il louait Son nom du fait de la grande puissance et de l’autorité de Dieu régnant sur toutes choses. Cela ne dépendait pas de bénédictions qu’il avait reçues ou non, ni du fait qu’un désastre l’avait frappé ou non. Il croyait que, que Dieu bénisse les gens ou fasse s’abattre un désastre sur eux, Sa puissance et Son autorité ne changeraient pas. Ainsi, peu importe dans quelles circonstances on se trouve, le nom de Dieu devrait être loué. Si l’homme est béni par Dieu, c’est grâce à Sa souveraineté. Quand le désastre frappe l’homme, c’est aussi du fait de Sa souveraineté. La puissance et l’autorité de Dieu dominent et arrangent tout ce qui concerne l’homme. Les impondérables du sort de l’homme sont la manifestation de Sa puissance et de Son autorité. Quel que soit notre point de vue, le nom de Dieu devrait être loué. C’est ce que Job a expérimenté et appris à connaître au cours de sa vie. Toutes ses pensées et ses actions sont parvenues aux oreilles de Dieu et sont arrivées devant Lui. Dieu les a considérées comme importantes. Il chérissait cette connaissance de Job et le chérissait lui, parce qu’il avait un cœur comme le sien. Ce cœur attendait toujours l’ordre de Dieu, où qu’il soit. Il accueillait tout ce qui lui arrivait, partout et à tout moment. Job n’exigeait rien de Dieu. Il exigeait de lui-même qu’il attende tous les arrangements qui venaient de Lui, les accepte, les affronte et leur obéisse. Job croyait que c’était son devoir et précisément ce que Dieu voulait. Il ne L’avait jamais vu, ni ne L’avait entendu prononcer des paroles, donner des ordres, lui apprendre des leçons ou l’instruire de quoi que ce soit. Pour utiliser des mots actuels, le fait qu’il puisse posséder une telle connaissance et une telle attitude envers Dieu, alors qu’Il ne lui avait donné aucun éclairage, aucune direction, ni aucun apport à l’égard de la vérité, avait une grande valeur. Le fait qu’il démontre de telles choses suffisait à Dieu et son témoignage a été loué et chéri par Lui. Job ne L’avait jamais vu ni entendu personnellement lui proférer des enseignements, mais pour Dieu, son cœur ainsi que sa personne étaient beaucoup plus précieux que ces gens qui, devant Lui, étaient seulement capables de parler de théorie profonde, de se vanter et de parler d’offrir des sacrifices, sans jamais avoir eu de vraie connaissance ni de vraie crainte de Lui. Car le cœur de Job était pur et non caché à Dieu. Son humanité était honnête et bienveillante. Il aimait la justice et ce qui était positif. Seul un homme comme lui, possédant un tel cœur et une telle humanité, pouvait suivre la voie de Dieu, Le craindre et s’éloigner du mal. Un tel homme pouvait voir la souveraineté de Dieu, Son autorité et Sa puissance et était capable d’obéir à Sa souveraineté et à Ses arrangements. Seul un tel homme pouvait vraiment louer le nom de Dieu. C’est parce qu’il n’a pas cherché à savoir s’Il le bénirait ou lui causerait un désastre, qu’il savait que tout est contrôlé par Sa main et que l’inquiétude de l’homme était un signe de sottise, d’ignorance, d’irrationalité, de doute de Sa souveraineté sur toutes choses et d’un manque de crainte de Lui. La connaissance de Job était précisément ce que Dieu voulait » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Dans ces paroles de Dieu, j’ai vu que Job croyait que toutes choses, toutes affaires étaient gouvernées par Dieu. Qu’il soit béni ou qu’il subisse la calamité, tout venait de Dieu. Quand il avait été testé, la fortune de sa famille et tous ses enfants lui avaient été enlevés, et son corps s’était retrouvé couvert de furoncles. Il ne s’était absolument pas plaint, malgré tout, mais avait loué le nom de Dieu, en disant : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Il n’y avait pas de transactions ou d’exigences dans la foi de Job. Il louait la puissance de Dieu parce qu’il croyait à la souveraineté de Dieu. Il croyait que tout ce que Dieu faisait était bon. De caractère, Job était intrinsèquement honnête et gentil, ce qui m’a fait me sentir coupable et honteux. Comparé à Job, j’étais vraiment terriblement déficient. Job ne savait de Dieu que ce qu’il avait entendu dire, il n’avait pas fait l’expérience de l’abreuvement et de la nourriture des paroles de Dieu, mais, confronté à des épreuves, il n’avait pas accusé Dieu. Qu’il soit béni ou confronté au désastre, il pouvait l’accepter de Dieu et se soumettre. Si je me comparais à ça, j’avais mangé et bu nombre de paroles de Dieu, mais je ne savais pas rendre à Dieu Son amour. Quand j’avais obtenu la grâce et les bénédictions de Dieu, j’avais cru à Sa puissance et à Son autorité. Mais quand ma femme était tombée malade et qu’elle était morte, j’avais commencé à douter de la puissance et de l’autorité de Dieu. Je ne m’étais pas soumis à Dieu. J’avais également argumenté avec Lui. Il n’y avait aucune place dans mon cœur pour Dieu et je ne croyais pas à la loi et aux arrangements de Dieu. J’ai compris que mon éloge de l’autorité et de la puissance de Dieu était basé sur mon évaluation de mes propres bénédictions et calamités. J’étais incapable de me soumettre inconditionnellement à la loi et aux arrangements de Dieu. Quand une difficulté survenait, j’argumentais avec Dieu et même, je résistais et je faisais des histoires. Comparé à Job, je n’avais pas la moindre humanité ou raison. J’étais dégoûtant et odieux pour Dieu. Je n’ai plus voulu Le blesser. J’ai juré que, quelle que soit la situation que Dieu arrangerait par la suite, que je sois béni ou que le malheur me frappe, je suivrais l’exemple de Job et ne marchanderais plus jamais avec Dieu, en me soumettant pleinement à Sa loi et à Ses arrangements. Même si je ne gagnais pas la vérité et si j’étais banni, en fin de compte, je ne me plaindrais pas. Au bout d’un moment, je n’ai plus été dans une situation aussi dangereuse et j’ai pu assister de nouveau à des réunions. J’ai pu manger et boire les paroles de Dieu avec les frères et sœurs et avoir une vie d’Église. L’Église a également arrangé un devoir pour moi. Je suis vraiment heureux, maintenant.

La mort de ma femme a révélé un grand pan de ma propre rébellion. Le jugement et les révélations des paroles de Dieu m’ont permis de voir ma propre poursuite méprisable des bénédictions dans ma foi. J’ai cessé de consacrer mes efforts à ce chemin erroné. En outre, j’en suis venu à comprendre que ma femme était morte parce que sa vie était arrivée à son terme. Affronter cela de manière appropriée fait disparaître ma douleur. Ce que je dois faire, maintenant, c’est poursuivre assidûment la vérité et parvenir à un changement de tempérament. Que je sois béni ou frappé par le malheur, je dois écouter les paroles de Dieu et me soumettre à Sa loi et à Ses arrangements.

Précédent: 42. Des gains obtenus dans l’adversité

Suivant: 44. Un interrogatoire secret dans un hôtel

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

43. Perdu et retrouvé

Par Xieli, États-UnisJe suis venu aux États-Unis pour travailler aussi dur que possible en quête d’une vie heureuse et d’un niveau de vie...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Contactez-nous par WhatsApp