49. Pourquoi est-il si difficile d’admettre ses erreurs ?

Par Li Fei, Italie

Je suis responsable du travail vidéo dans mon Église. Un jour, une de mes sœurs m’a appelée, très pressée. Elle n’avait pas vérifié correctement une vidéo et celle-ci avait dû être retravaillée, ce qui avait entraîné des retards et nous avait coûté de la main-d’œuvre et des ressources. Quand j’ai entendu le nom de la vidéo, j’ai réalisé que j’avais également aidé à la vérifier mais que je n’avais pas non plus remarqué de problèmes. Après cet appel, je me suis dépêchée de découvrir de quoi il s’agissait, et j’ai vu que le nom de la vidéo avait été mal orthographié. Bien sûr, les erreurs au travail doivent être signalées au dirigeant ou mises en évidence pour que, à l’avenir, tout le monde évite des problèmes similaires. Mais ensuite, je me suis dit que j’avais fait une erreur vraiment élémentaire et je me suis demandé comment le dirigeant allait me considérer après ça. Penserait-il que je n’étais pas sérieuse ou fiable dans mon devoir ? Si c’était le cas, je perdrais mon poste de responsable. Ensuite, j’ai pensé à la façon dont j’ai toujours insisté, auprès de mes frères et sœurs, sur l’importance de l’attention dans la réalisation de vidéos. Si tout le monde apprenait que j’avais fait cette erreur, penseraient-ils que je n’étais pas apte à diriger ? Qu’en serait-il alors de ma réputation ? Mais à l’époque, je n’avais pas conscience de ça. Je me suis trouvé des excuses : « On n’a pas été délibérément négligents. On a vérifié ce qu’on devait vérifier. Je ne pouvais pas prévoir ces circonstances particulières. Les dégâts causés ne peuvent pas être réparés, mais tant que je suis plus prudente à l’avenir, ça ira. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à avoir vérifier cette vidéo. Même si tout le monde découvre ce qui s’est passé, je ne suis pas la seule à blâmer. Cette affaire peut s’arrêter là. Toutes les personnes concernées sont au courant, et ça suffit. » Je n’ai donc rien dit au dirigeant, ni aux autres frères et sœurs du groupe. Même si je me sentais mal à l’aise et que je savais que j’évitais toute responsabilité, quand j’ai pensé à ce que cette erreur pourrait faire à ma réputation, et même à ma position, j’ai continué comme si de rien n’était.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les êtres humains corrompus sont doués pour simuler. Quoi qu’ils fassent, quelle que soit la corruption qu’ils manifestent, ils sont toujours en train de simuler. Si quelque chose tourne mal ou s’ils font quelque chose de mal, ils rejettent la faute sur les autres. Ils veulent s’attribuer le mérite des bonnes choses, et rejeter la faute sur les autres pour les mauvaises choses. Une telle simulation n’est-elle pas abondamment présente dans la vie réelle ? Elle est bien trop présente. Faire des erreurs ou simuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La simulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, le mal et la tricherie ; elle est particulièrement méprisée par Dieu. En fait, quand tu simules, tout le monde comprend ce qui se passe, mais tu penses que les autres ne le voient pas, et tu fais tout ton possible pour argumenter et te justifier, afin de sauver la face et de faire croire à tout le monde que tu n’as rien fait de mal. N’est-ce pas stupide ? Qu’en pensent les autres ? Comment se sentent-ils ? Malades et dégoûtés. Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et l’analyser, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actions et ton comportement. Mais si tu essaies de simuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et mal avisé. Si tu n’essaies pas de trouver des prétextes ou des excuses, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras au clair sur les tempéraments corrompus des gens, et sur l’essence et le vrai visage de la corruption de l’homme, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne reprocheras pas non plus aux autres leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu seras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras une personne sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en étant secrètement sournois. C’est écœurant à voir. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour d’autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment » (« Les principes que l’on doit suivre dans sa conduite », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que faire semblant, dissimuler et ne pas admettre son erreur sont des actions beaucoup plus graves que de simplement faire une erreur. Elles sont fourbes et perfides ! À l’inverse, lorsqu’une personne se met à nu et assume la responsabilité d’une erreur, non seulement les autres ne la mépriseront pas, mais ils la respecteront pour avoir dit la vérité simplement et ouvertement. On fait tous des erreurs de temps en temps. Dieu ne condamne pas les gens nonchalamment pour leurs erreurs : Il voit s’ils peuvent sincèrement se repentir par la suite. Mais je n’avais pas saisi ça. Je pensais qu’il était honteux de faire des erreurs, surtout en tant que superviseuse. Je pensais que, si je commettais des erreurs élémentaires, les gens allaient me mépriser. Ils penseraient que je ne valais pas mieux que mes frères et sœurs, et je pourrais même être remplacée. Alors, lorsqu’une erreur était découverte dans une vidéo que j’avais vérifiée, je n’osais pas l’avouer et je persistais à la dissimuler. J’agissais comme si rien ne s’était passé afin d’éviter toute responsabilité et de balayer l’affaire sous le tapis. Je me sentais coupable, mais je n’étais toujours pas disposée à dire la vérité à tout le monde. J’étais tellement fourbe ! J’avais clairement nui au travail de l’Église, mais je n’avais pas dit un mot et j’avais essayé de dissimuler mon erreur. J’avais laissé le dirigeant et mes frères et sœurs ne voir que mon bon côté, pas mon erreur. De cette façon, tout le monde penserait que j’étais sérieuse et pragmatique dans mon travail. Je pouvais préserver mon image et ma position de superviseuse. C’était une façon si méprisable d’agir ! Je craignais que les gens ne découvrent mon erreur, alors j’avais tout fait pour me cacher. J’avais dissimulé mon mauvais côté, trompé les gens et leur avais caché la vérité. Je vivais sans caractère ni dignité. Je ne pouvais pas continuer à dissimuler mon erreur et à tromper les autres. Alors, j’ai écrit à mon dirigeant, l’informant de la situation, et je me suis ouverte à tout le monde sur ma corruption. Je leur ai dit la vérité, afin qu’ils puissent apprendre de mon exemple. Après avoir fait ça, je me suis sentie un peu plus à l’aise.

Mais quand j’ai ouvert notre liste de travail, j’ai découvert qu’une autre vidéo avait peut-être été faite deux fois. Je ne pouvais pas croire que c’était vrai. Je gardais une trace des personnes à qui je confiais chaque tâche. Alors, comment pouvait-il y avoir une autre erreur ? Mais quand j’ai vérifié, la vidéo avait bel et bien été faite deux fois. Sur le coup, j’ai été tétanisée. C’était grave. Je venais juste d’admettre mon erreur au dirigeant et, avant même qu’il ne puisse comprendre la situation en détail, j’avais encore fait des bêtises. Qu’allait-t-il penser de moi ? Penserait-il que je me trompais toujours et que je n’étais pas apte à diriger ? Et si les autres frères et sœurs l’apprenaient, penseraient-ils que je n’étais pas digne de confiance ? Si ces erreurs élémentaires continuaient à se produire, alors la prochaine fois que j’échangerais sur le fait d’être consciencieux et responsable dans nos devoirs, le prendraient-ils toujours au sérieux ? Non ! Je devais découvrir exactement quelle était la raison de cette erreur, et j’espérais que je n’étais pas la principale responsable. Même si j’avais ma part de responsabilité, il fallait qu’elle soit minime. De cette façon, je ne perdrais pas la face, et mon statut serait protégé. Finalement, après une inspection minutieuse, j’ai découvert qu’après avoir attribué la tâche, je ne l’avais enregistrée que sur une ancienne liste de travail, ce qui avait conduit le chef de groupe à l’attribuer de nouveau. Il n’y avait aucun doute, j’étais la principale responsable. Quand j’ai réalisé cela, j’ai été pétrifiée. Comment avais-je pu être aussi malchanceuse ? Je rencontrais tous ces problèmes qui n’auraient pas dû arriver. Quelle malchance ! J’étais complètement perdue. Devais-je informer le dirigeant de cette erreur ou pas ? Si tout le monde apprenait que j’avais fait deux de ces erreurs élémentaires d’affilée, que penseraient-ils alors de moi ? J’ai pensé à ces paroles de Dieu que j’ai lues un peu plus tôt : les mensonges et la tromperie sont beaucoup plus graves que les erreurs, et Dieu les déteste encore plus. Dans mon cœur, j’avais peur. J’ai dû serrer les dents et raconter cette erreur au dirigeant, mais je ne pouvais pas me libérer de mes peurs. J’étais remplie d’appréhension. Mon cœur était lourd, comme alourdi par une pierre. Je me sentais préoccupée quand je faisais mon devoir et je ne pouvais pas dormir la nuit. Je savais que cet état n’était pas bon, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour me connaître moi-même.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel que soit le nombre de mauvaises choses qu’un antéchrist fait, quel que soit le genre de mauvaises choses qu’il fait, que ce soit détourner, gaspiller ou utiliser à mauvais escient les offrandes de Dieu, ou perturber et déranger le travail de l’Église, faire un énorme gâchis de ce travail et provoquer la colère de Dieu, il reste toujours calme, imperturbable et indifférent. Quel que soit le genre de méfait qu’un antéchrist commet ou les conséquences que cela entraîne, il ne se présente jamais devant Dieu pour confesser ses péchés et se repentir dès que possible, et il ne vient jamais devant les frères et sœurs dans une attitude qui consiste à se mettre à nu et à se confier pour admettre ses méfaits, prendre conscience de ses transgressions, reconnaître sa propre corruption et regretter ses mauvaises actions. Au lieu de cela, il se creuse la cervelle pour inventer diverses excuses afin de fuir ses responsabilités et de rejeter la faute sur les autres pour restaurer sa réputation et son statut. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas le travail de l’Église, mais de savoir si sa réputation et son statut sont endommagés ou affectés. Il ne réfléchit pas à des moyens de compenser les pertes causées à la maison de Dieu à cause de ses transgressions, et il n’essaie pas non plus de compenser sa dette envers Dieu. C’est-à-dire qu’il n’admet jamais qu’il est capable de faire quelque chose de mal ou qu’il a commis une erreur. Dans le cœur des antéchrists, admettre ses erreurs de manière proactive et fournir un compte rendu honnête des faits relève de la folie et de l’incompétence. Si leurs mauvaises actions sont découvertes et exposées, les antéchrists n’admettront qu’une erreur d’inattention momentanée, jamais leur propre manquement au devoir et leur irresponsabilité, et ils tenteront de rejeter la responsabilité sur quelqu’un d’autre pour effacer la tache dans leur dossier. Dans ces moments-là, les antéchrists ne se préoccupent pas de savoir comment réparer les dégâts causés à la maison de Dieu, comment se confier aux élus de Dieu pour admettre leurs erreurs, ou comment rendre compte de ce qui s’est passé. Ils s’attachent à trouver des moyens de faire passer les gros problèmes pour des petits, et les petits pour des problèmes qui n’en sont pas. Ils donnent des raisons objectives pour que les autres les comprennent et compatissent avec eux. Ils font tout leur possible pour rétablir leur réputation aux yeux des autres, minimiser l’influence négative de leurs transgressions sur eux-mêmes et faire en sorte que le Supérieur n’ait jamais d’eux une mauvaise impression, afin de ne jamais être tenus responsables, renvoyés, soumis à une enquête ou punis par le Supérieur. En vue de rétablir leur réputation et leur statut, afin de ne pas nuire à leurs propres intérêts, les antéchrists sont prêts à endurer n’importe quelle souffrance, et ils feront de leur mieux pour résoudre n’importe quelle difficulté. Dès le début de leur transgression ou de leur erreur, les antéchrists n’ont jamais l’intention d’assumer une quelconque responsabilité pour les mauvaises choses qu’ils font, ils n’ont jamais l’intention de reconnaître, d’exposer ou d’analyser les motifs, les intentions et les tempéraments corrompus qui se cachent derrière les mauvaises choses qu’ils font, ni d’échanger à leur sujet, et il est certain qu’ils n’ont jamais l’intention de réparer les dommages qu’ils suscitent dans le travail de l’Église et le tort qu’ils causent à l’entrée dans la vie des élus de Dieu. Par conséquent, quelle que soit la perspective sous laquelle on considère la question, les antéchrists sont des personnes qui n’admettent jamais leurs méfaits et ne se repentent jamais. Les antéchrists sont sans vergogne et ont la peau dure, au-delà de tout espoir de rédemption, et ce ne sont rien de moins que des Satan vivants » (« Section 11 », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). J’ai compris, dans ces paroles de Dieu, que les antéchrists accordent une importance particulière à leur statut et à leur réputation. Peu importe le nombre de fautes ou d’omissions qu’ils commettent dans leur devoir, ou à quel point ils nuisent au travail de l’Église, ils n’admettent jamais leurs erreurs. Ils craignent que les autres ne voient leurs défauts et ne les méprisent. Alors, une fois qu’ils se rendent compte qu’ils ont commis une erreur qui pourrait les déshonorer, ils sont mal à l’aise, incapables de manger ou de bien dormir. Ils se creusent la cervelle et trouvent des moyens de brouiller les pistes et de restaurer leur réputation. J’avais exactement le même comportement. Je considérais mon statut et ma réputation comme étant si importants que, lorsque je découvrais un problème au travail, je n’éprouvais aucun remords pour ma négligence. Je ne réfléchissais pas à ce qui s’était passé pour éviter de futures erreurs. Je n’avais qu’une seule idée en tête : comment les autres allaient-ils me considérer quand ils apprendraient que j’avais fait des erreurs aussi élémentaires ? Allaient-ils me mépriser ou penser que je n’étais pas capable de faire mon travail ? Pour maintenir mon statut et ma réputation, je passais toute la journée mal à l’aise, au point de ne plus pouvoir dormir. Tout ce à quoi je pensais, c’était comment dissimuler mon erreur et éviter d’être découverte. Je voulais fuir ma responsabilité, cacher mes erreurs et empêcher les autres de les découvrir. Je n’avais pas le courage d’admettre ma faute. J’étais vraiment fourbe, sans caractère ni dignité ! En fait, en tant que responsable, je connaissais bien ces processus. J’étais sans aucun doute la principale responsable. Pourtant, j’espérais pouvoir m’en sortir ou trouver des preuves qui me permettraient de partager le blâme. Au final, quand j’ai réalisé que je ne pouvais pas me soustraire à mes responsabilités, j’avais persisté à jouer les victimes, mettant tout cela sur le compte de la malchance. Je ne l’ai pas reçue de Dieu. Je n’ai pas réfléchi sur moi-même. Je me plaignais juste de ma malchance. J’avais dissimulé mes erreurs et commis des tromperies pour protéger mon statut. C’était le comportement d’un antéchrist. Quand j’ai réalisé ça, j’ai eu peur. Je savais combien il était dangereux pour moi de continuer ainsi, impénitente, comme un antéchrist !

J’ai également réalisé que, si j’étais si têtue et si peu disposée à admettre ma faute, c’était en partie parce que j’avais des obligations et j’avais été contrôlée par ma position de responsable, ce qui m’amenait à mal gérer mes erreurs. J’ai trouvé quelques paroles de Dieu à ce sujet. Dieu Tout-Puissant dit : « Comment devez-vous pratiquer pour être des gens ordinaires et normaux ? Comment cela peut-il être accompli ? […] Tout d’abord, ne te donne pas un titre pour devenir lié à celui-ci. Ne dis pas : “Je suis le dirigeant, je suis le chef d’équipe, je suis le superviseur, personne ne connaît mieux ce métier que moi, personne ne comprend mieux les compétences que moi.” Ne te laisse pas étourdir par ton titre autoproclamé. Dès que tu le ferais, tu te retrouverais pieds et poings liés et ce que tu dirais et ferais en serait affecté ; ta pensée et ton jugement normaux en seraient également affectés. Il faut que tu te libères des chaînes de ce statut : abaisse-toi d’abord au-dessous de ce titre et cette position officiels et tiens-toi à la place d’une personne ordinaire. Si tu fais cela, ta mentalité deviendra normale. Tu dois également te dire : “Je ne sais pas comment faire ceci et je ne comprends pas cela non plus, je vais devoir faire des recherches et étudier” ou “Je n’en ai jamais fait l’expérience, donc je ne sais pas quoi faire.” Lorsque tu seras capable de dire ce que tu penses vraiment et de parler honnêtement, tu auras du bon sens. Les autres te connaîtront tel que tu es vraiment et auront ainsi de toi une vision normale, tu ne seras pas obligé de jouer la comédie et il n’y aura pas non plus une grande pression sur toi, et tu seras donc en mesure de communiquer normalement avec les gens. Vivre ainsi est libre et facile : quiconque trouve la vie épuisante l’a lui-même rendue épuisante » (« Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Quand quelqu’un, dans l’Église, est promu et formé pour être un dirigeant, il est seulement promu et formé au sens le plus simple ; cela ne signifie pas qu’il est déjà un dirigeant qualifié, ou un dirigeant compétent, ni qu’il est déjà capable d’entreprendre le travail d’un dirigeant et qu’il peut effectuer un vrai travail : ce n’est pas le cas. La plupart des gens ne voient pas ces choses clairement, et ils admirent ceux qui sont promus, en se fiant à leur imagination, mais c’est une erreur. Quel que soit le nombre d’années qu’ils ont pu croire, ceux qui sont promus possèdent-ils vraiment la réalité de la vérité ? Pas nécessairement. Sont-ils capables de concrétiser les arrangements de travail de la maison de Dieu ? Pas nécessairement. Ont-ils le sens des responsabilités ? Sont-ils dévoués ? Sont-ils capables de se soumettre à Dieu ? Quand ils rencontrent un problème, sont-ils capables de rechercher la vérité ? On n’en sait rien. Ces gens-là ont-ils un cœur qui craint Dieu ? Et dans quelle mesure exactement craignent-ils Dieu ? Sont-ils susceptibles de faire les choses selon leur propre volonté ? Sont-ils capables de chercher Dieu ? Pendant qu’ils accomplissent le travail des dirigeants, se présentent-ils régulièrement et fréquemment devant Dieu pour chercher à savoir quelle est Sa volonté ? Sont-ils capables de guider les gens dans l’entrée dans la réalité de la vérité ? Ils sont certainement incapables de faire de telles choses tout de suite. Ils n’ont pas reçu de formation et ont trop peu d’expérience, ils sont donc incapables de faire ces choses-là. C’est pourquoi promouvoir et former quelqu’un ne signifie pas qu’il comprend déjà la vérité, et cela ne dit pas non plus qu’il est déjà capable d’accomplir son devoir de façon satisfaisante » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’être dirigeant ou responsable ne signifie pas automatiquement être qualifié, supérieur ou meilleur que les autres. C’est une chance de développer ses compétences et de se former par le travail. La formation révèle les tempéraments corrompus des gens, et il y aura toujours des revers et des échecs. C’est parfaitement normal. Mais quand je m’étais retrouvée en position de responsable, je m’étais dit que je devais être meilleure que les autres, ne pas faire les mêmes erreurs qu’eux, ni révéler la même corruption. Alors, quand j’ai fait une erreur, je n’ai pas voulu l’admettre. J’ai continué à faire semblant et à la dissimuler. Je passais tout mon temps à m’inquiéter, à vivre une vie dure et fatigante, tout ça parce que j’accordais de l’importance à mon statut et à ma réputation. J’ai aussi réalisé que faire des erreurs et perdre la face n’étaient pas nécessairement des mauvaises choses. Comme le disent les paroles de Dieu : « Te ridiculiser toi-même est une bonne chose. Cela t’aide à voir tes propres lacunes et ton amour de la vanité. Cela te montre où se situent tes problèmes et cela t’aide à comprendre clairement que tu n’es pas une personne parfaite. Il n’y a pas de personnes parfaites, et se ridiculiser est tout à fait normal. Toutes les personnes vivent des moments où elles se ridiculisent ou sont gênées. Tout le monde échoue, connaît des revers et a des faiblesses. Se ridiculiser n’est pas une mauvaise chose. Lorsque tu te ridiculises mais que tu ne te sens pas gêné ni déprimé, cela ne signifie pas que tu es sans vergogne : cela signifie que tu ne te soucies pas de savoir si te ridiculiser affectera ta réputation et cela signifie que ta vanité n’occupe plus tes pensées. Cela signifie que tu as mûri dans ton humanité. C’est merveilleux ! N’est-ce pas une bonne chose ? C’est une bonne chose. Lorsque tu te ridiculises, ne pense pas que tu n’as pas été performant ou que tu n’as pas de chance, et ne cherche pas les causes objectives derrière cela. C’est normal » (« Comment poursuivre la vérité (2) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). En fait, après cette série d’erreurs et mes efforts honteux pour les cacher, j’ai enfin acquis une certaine connaissance de moi-même. J’ai vu que je n’étais pas meilleure que mes frères et sœurs. J’avais fait mon devoir avec insouciance, me souciant trop de ma réputation et de mon statut. Je n’ai même pas eu le courage d’admettre mon erreur. Je voulais la dissimuler et tromper tout le monde. J’étais une traître hypocrite. En fait, ce n’est pas effrayant de faire face à des problèmes quand on fait son devoir. Tant que tu es une personne ouverte et honnête et que tu fais face à tes erreurs calmement, en y réfléchissant afin d’éviter des problèmes similaires à l’avenir, tu gagneras quelque chose. C’est l’attitude et la raison que les gens devraient avoir. Dès lors que j’avais compris la volonté de Dieu, je me moquais de ce que les autres pensaient de moi. J’avais déjà affecté notre travail. Je devais faire la lumière sur ce qui avait causé ces erreurs, afin d’éviter de les refaire à l’avenir.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Là où l’on peut être sérieux, prendre ses responsabilités et y mettre tout son cœur et toutes ses forces, le travail sera fait correctement. Parfois, tu es dans un mauvais état d’esprit et tu ne peux pas trouver ni découvrir une erreur qui est claire comme de l’eau de roche. Si tu étais dans le bon état d’esprit, alors, avec l’illumination et la direction du Saint-Esprit, tu serais en mesure d’identifier le problème. Si le Saint-Esprit t’avait guidé et t’avait donné une conscience, te permettant de sentir la clarté dans ton cœur et de savoir où réside l’erreur, tu serais alors en mesure de corriger l’écart et de chercher à suivre les principes de la vérité. Si tu étais dans un mauvais état d’esprit, distrait et négligent, serais-tu capable de remarquer l’erreur ? Tu ne le serais pas. Qu’est-ce que cela montre ? Cela montre que, pour que les gens puissent bien accomplir leur devoir, il est très important qu’ils coopèrent : leur état d’esprit est très important, et ce vers quoi ils dirigent leurs pensées et leurs intentions est très important. Dieu examine et observe dans quel état d’esprit les gens sont quand ils accomplissent leur devoir et quelle énergie ils mettent en jeu. Il est crucial que les gens mettent tout leur cœur et consacrent toute leur force à ce qu’ils font. La coopération est un élément crucial. Ce n’est que lorsque les gens s’efforcent de ne rien regretter concernant les devoirs qu’ils ont accomplis et qu’ils n’ont pas de dette envers Dieu, qu’ils agissent avec tout leur cœur et toute leur force » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu stipulent que lorsque la mentalité de quelqu’un est mauvaise, et qu’il est distrait et négligent dans son devoir, il ne peut pas voir les erreurs qui sont juste sous ses yeux. Ma situation était exactement comme celle décrite par Dieu. J’avais eu ces deux erreurs sous les yeux. Si j’avais fait un peu plus attention, je les aurais trouvées facilement. Mais je ne les avais pas remarquées. Une vidéo avait dû être retravaillée et une autre avait été faite deux fois, nous coûtant de la main-d’œuvre et des ressources. Et, en fait, cela avait beaucoup à voir avec ma mentalité à l’époque. Je pensais que j’étais chevronnée dans ce travail, et que je connaissais le flux de travail comme ma poche. Je n’étais donc pas aussi prudente que lorsque j’avais débuté. J’étais arrogante et négligente. Surtout en ce qui concernait les vérifications initiales, je pensais que c’était simple, que je pouvais les faire machinalement, en me basant sur mon expérience antérieure. Je n’avais pas fait attention, n’avais pas vérifié attentivement le travail et, au final, j’avais fait des erreurs vraiment élémentaires. Et tout cela était dû au fait que j’avais vécu dans un tempérament arrogant et fait de l’à-peu-près dans mon devoir. Plus tard, je me suis ouverte à mes frères et sœurs quant aux erreurs que j’avais commises dans mon devoir. J’ai résumé les problèmes dans notre travail et proposé quelques normes qui aideraient à éviter des problèmes similaires à l’avenir. Grâce à cela, j’ai trouvé une certaine tranquillité d’esprit.

Rapidement, j’ai eu la charge d’un nouveau projet. Mais comme je n’avais jamais fait ce genre de vidéo auparavant, je ne maîtrisais pas bien tous les tenants et aboutissants. Certains problèmes sont donc apparus lors de la production. Même si parfois je m’inquiétais de ce que les autres allaient penser, j’ai traité les problèmes avec le bon état d’esprit, sans être contrôlée par mon orgueil. J’ai enregistré chaque erreur que j’ai trouvé, et j’ai résumé les aberrations afin de trouver un moyen d’éviter que cela ne se reproduise. Après avoir fait ça, j’ai pu voir la direction de Dieu, percevant et corrigeant beaucoup de problèmes avant qu’ils ne causent des pertes à l’Église. Grâce à cette expérience, j’ai appris qu’en faisant son devoir de tout son cœur, on obtiendra la direction et la protection de Dieu. En même temps, j’ai appris que se ridiculiser suite à des erreurs ou des échecs n’est pas une mauvaise chose. Cela m’a aidé à voir mes défauts et ma corruption, à mettre de côté ma vanité et à me traiter correctement.

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