91. Je ne pratiquerai plus le laisser-faire

Par Li Fei, Italie

En juin 2021, j’ai supervisé la production vidéo dans mon Église. La charge de travail augmentant, on m’a demandé d’assurer le suivi d’un groupe supplémentaire. Je me suis dit : « Je suis déjà très occupée par le travail dont je suis responsable. Si je dois en gérer davantage, je vais être encore plus accaparée et fatiguée, n’est-ce pas ? » Néanmoins, je savais que les frères et sœurs de ce groupe connaissaient bien leur travail. Ils étaient tous compétents et efficaces dans leurs devoirs. Assurer un suivi n’allait donc pas me causer trop de soucis ni me prendre trop de temps et d’efforts, donc j’ai accepté. Au début, de temps à autre, je me suis informée de l’état du travail dans ce groupe, j’ai demandé si les tâches progressaient normalement, si les membres rencontraient les moindres difficultés dans leurs devoirs. Je savais que j’aurais dû examiner les choses en détails, mais je me disais que je devais aussi assurer le suivi d’autres tâches, et qu’essayer de comprendre tout ce qui se passait dans chaque groupe me donnerait trop de travail. L’avancement des tâches dans ce groupe étant normal, je n’étais pas obligée de passer mon temps à essayer de comprendre ce qui s’y passait. De plus, le chef de groupe était là pour ça, et les frères et sœurs étaient fiables et faisaient bien leurs devoirs. Il n’y avait eu aucun problème majeur au cours des années précédentes, donc je n’avais pas à m’inquiéter. Ce n’était pas grave si j’assurais un peu moins le suivi. Et donc, j’ai rarement posé de questions sur le travail de ce groupe.

Un jour, deux mois plus tard, un frère m’a rendu compte de la situation, en disant que deux vidéos produites récemment par ce groupe posaient des problèmes, et que si des sœurs ne s’en étaient pas aperçues à temps, cela aurait retardé le travail. Je n’y ai pas vraiment cru, au début, mais ensuite, ce frère m’a envoyé des captures d’écran des problèmes posés par ces vidéos, qui prouvaient qu’il y avait bien des difficultés dans le groupe. Les frères et sœurs de ce groupe rencontraient des problèmes graves dans leurs devoirs, pourquoi n’étais-je pas au courant ? Je faisais ce travail depuis plusieurs mois, mais je n’avais pas du tout vérifié comment les choses se passaient, je les avais simplement laissé suivre leur cours. J’ignorais complètement comment les membres du groupe accomplissaient leurs devoirs. J’ai compris que ces problèmes étaient dus à mon manque de travail pratique. Après avoir étudié la situation, j’ai découvert que, parce que personne n’avait supervisé le travail du groupe pendant cette période, les membres avaient fait leur devoir en se basant sur leur expérience, personne n’avait porté un fardeau, et parfois, quand il y avait eu trop de travail, ils s’étaient mis à faire dans l’à-peu-près. Deux personnes coopéraient pour contrôler les vidéos, mais elles le faisaient machinalement, donc elles ne pouvaient pas détecter les problèmes. Faire face à tout cela m’a beaucoup contrariée. Il n’aurait pas été difficile de découvrir ces problèmes. Si j’avais correctement assuré le suivi du travail de ce groupe, je les aurais détectés. J’avais été vraiment irresponsable ! J’ai continué à réfléchir sur moi-même, en me demandant pourquoi j’avais ignoré leur travail au cours des trois mois précédents.

Plus tard, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Les faux dirigeants ne se tiennent jamais au courant et n’assurent jamais le suivi du statut du travail de ceux qui supervisent les groupes, de même qu’ils ne se tiennent pas au courant, n’assurent pas le suivi et ne s’assurent pas de la maîtrise de la situation concernant l’entrée dans la vie ni de l’attitude vis-à-vis du travail et du devoir et l’attitude vis-à-vis de la croyance en Dieu, de la vérité et de Dieu, des superviseurs et du personnel responsable de travaux importants. Les faux dirigeants ne s’informent pas de leurs transformations, de leurs progrès, ni des divers problèmes qui se présentent au cours de leur travail, en particulier en ce qui concerne l’incidence, sur le travail de l’Église et sur les élus de Dieu, des erreurs et des dérapages qui se sont produits au cours de diverses étapes du travail. Les faux dirigeants ne savent pas du tout si ces erreurs et ces dérapages ont été corrigés. Ne sachant rien de ces détails, ils deviennent passifs quand des problèmes apparaissent. Cependant, quand les faux dirigeants travaillent, ils ne se soucient pas du tout de ces détails. Ils se contentent d’arranger des superviseurs de groupe, puis supposent que leur tâche est terminée après avoir remis le travail. Ils pensent qu’ainsi, leur travail est fait, et que tout problème ultérieur n’a rien à voir avec eux. Parce que les faux dirigeants ne supervisent pas, ne guident pas et ne surveillent pas les superviseurs de chaque groupe, parce qu’ils n’assument pas leurs responsabilités dans ces domaines, le travail est anéanti. Voilà ce que signifie être négligent en tant que dirigeant ou ouvrier. Dieu observe au plus profond de l’homme : comme les gens n’ont pas cette capacité, lorsqu’ils travaillent, ils doivent être plus diligents, ils doivent faire plus attention et ils doivent souvent se rendre là où le travail est effectué pour vérifier les choses, superviser et fournir des conseils, car ainsi seulement ils peuvent s’assurer que le travail de l’Église progresse normalement. De toute évidence, les faux dirigeants sont irresponsables dans leur travail. Ils sont irresponsables dès le début, lorsqu’ils organisent le travail. Jamais ils ne supervisent, ne surveillent ni ne donnent des conseils. En conséquence, certains superviseurs, étant incapables de résoudre divers problèmes lorsqu’ils se présentent, et n’étant simplement pas équipés pour réussir dans leur travail, restent dans leurs rôles de superviseurs. En fin de compte, le travail est retardé à plusieurs reprises, toutes sortes de problèmes restent non résolus et le travail est ruiné. C’est le résultat de l’incapacité des faux dirigeants à comprendre, à superviser et à assurer le suivi avec les superviseurs. C’est entièrement causé par le manquement au devoir des faux dirigeants » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Dans cette parole de Dieu, j’ai vu que les faux dirigeants négligeaient leurs devoirs et qu’ils ne faisaient aucun travail pratique, parce qu’ils pensaient que chaque groupe avait un superviseur, et qu’ils pouvaient donc pratiquer le laisser-faire, ce qui faisait que des problèmes apparaissaient dans le travail de l’Église. En apparence, les faux dirigeants ne font pas le mal de façon flagrante, mais parce qu’ils se montrent irresponsables vis-à-vis du travail de l’Église, ils affectent gravement l’avancement et l’efficacité de diverses tâches, ce qui, indirectement, perturbe le travail de l’Église. Dieu demande aux dirigeants et ouvriers de suivre et superviser le travail dans les meilleurs délais, pour garantir l’avancement régulier et ordonné du travail de la maison de Dieu. Voilà la responsabilité et le devoir des dirigeants et des ouvriers. Mais depuis que j’avais pris en main le travail de ce groupe, je m’étais dit que, le chef de groupe étant là, tout devait se dérouler normalement, alors, naturellement, j’avais pratiqué le laisser-faire, sans jamais vérifier ni suivre le travail du groupe, sans examiner en détail les failles dans les méthodes de travail, et je n’avais pas remarqué que les membres s’étaient laissés aller et avaient fait dans l’à-peu-près dans leurs devoirs. Pendant tout ce temps, en me basant sur mes propres notions et idées, j’avais cru qu’ils faisaient leurs devoirs de façon pratique et sérieuse, qu’ils étaient dignes de confiance. Je m’étais donc dit qu’il n’était pas nécessaire que je supervise et suive leur travail. Résultat, cela nuisait à mon devoir et le perturbait. Grâce à la parole de Dieu, j’ai vu que j’avais été négligente dans mon devoir et que j’étais effectivement une fausse dirigeante. Même si je n’avais pas voulu faire le mal, parce que je n’avais assumé aucun travail pratique, des déviations et des problèmes, qui auraient pu être détectés, n’avaient jamais été résolus, et maintenant, des problèmes étaient apparus dans la production vidéo, parce que j’avais fait dans l’à-peu-près et que je m’étais montrée irresponsable dans mon devoir. Même si ces problèmes avaient été détectés par d’autres, à temps pour éviter des dégâts et des conséquences plus graves, corriger ces problèmes en refaisant le travail avait, malgré tout, nécessité beaucoup d’efforts. J’ai vu que j’avais fait dans l’à-peu-près et recherché la facilité. Ne pas superviser ni suivre le travail m’avait permis d’économiser beaucoup de temps et d’énergie, mais cela avait eu pour effet direct de retarder l’avancement du travail de l’Église, et mes frères et sœurs avaient perdu du temps en refaisant des tâches. J’avais fait le mal, et j’avais aussi interrompu et perturbé le travail de l’Église ! Quand je l’ai compris, j’ai eu très peur, et je n’ai pu m’empêcher de réfléchir sur moi-même. Pourquoi avais-je été capable de pratiquer le laisser-faire pendant aussi longtemps sans m’en rendre compte ?

Plus tard, en lisant la parole de Dieu, j’ai mieux compris pourquoi je n’avais fait aucun travail pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Les faux dirigeants ne s’intéresseront pas aux superviseurs qui ne font pas de travail réel ou qui négligent leurs responsabilités. Ils croient qu’ils n’ont qu’à choisir un superviseur et que tout ira bien : par la suite, le superviseur s’occupera de tout ce qui concerne le travail, il n’aura qu’à organiser une réunion de temps en temps, il n’aura pas besoin de surveiller les travaux ni de demander comment ça se passe, il ne sera pas nécessaire qu’il intervienne. […] Les faux dirigeants sont incapables de faire un travail réel, et ils n’abordent pas non plus le travail des chefs de groupe et des superviseurs avec le moindre sérieux. Leur point de vue sur les gens se base uniquement sur leurs propres impressions et sur leur imagination. En voyant quelqu’un bien s’acquitter de son devoir un moment, ils croient que cette personne sera compétente à jamais, qu’elle ne changera pas ; ils ne croient pas ceux qui disent qu’il y a un problème chez cette personne, et quand quelqu’un fait remarquer quelque chose au sujet de cette personne, ils l’ignorent. Ne pensez-vous pas que les faux dirigeants sont stupides ? Ils sont stupides et insensés. Qu’est-ce qui les rend stupides ? Ils ont allègrement fait confiance aux gens, croyant que parce que lorsqu’ils ont choisi cette personne, que cette personne a prêté serment, fait une promesse et prié avec des larmes coulant sur son visage, cela signifie qu’elle est fiable et qu’il n’y aura jamais de problèmes avec elle à l’avenir. Les faux dirigeants n’ont aucune compréhension de la nature des gens. Ils ignorent la véritable situation de l’humanité corrompue. Ils disent : “Comment quelqu’un pourrait-il changer une fois qu’il a été choisi comme superviseur ? Comment quelqu’un qui semble si sérieux et fiable pourrait-il se dérober à son travail ? Il ne le ferait pas, n’est-ce pas ? Il a beaucoup d’intégrité.” Parce que les faux dirigeants ont de telles idées et font trop confiance à leur propre intuition, cela les rend finalement incapables de résoudre en temps opportun les nombreux problèmes qui surviennent dans le travail de l’Église, et cela les empêche de remplacer et de réaffecter rapidement le superviseur impliqué. Ce sont d’authentiques faux dirigeants. Et quel est le problème ici ? L’approche des faux dirigeants vis-à-vis de leur travail a-t-elle quelque chose à voir avec la négligence et la superficialité ? D’une part, ils voient le grand dragon rouge procéder à des arrestations avec rage, alors pour se protéger, ils choisissent au hasard quelqu’un pour être responsable, croyant que cela résoudra le problème et qu’ils n’ont pas besoin d’y accorder plus d’attention. À quoi pensent-ils dans leur cœur ? “C’est un environnement tellement hostile, je devrais me cacher pendant un moment.” C’est de l’avidité pour le confort physique, n’est-ce pas ? Les faux dirigeants ont également un défaut majeur : ils ont vite fait de faire confiance aux gens en se fondant sur leur propre imagination. Et c’est dû au fait qu’ils ne comprennent pas la vérité, n’est-ce pas ? Comment la parole de Dieu révèle-t-elle l’essence de l’humanité corrompue ? Pourquoi devraient-ils faire confiance aux gens, alors que Dieu ne leur fait pas confiance ? Au lieu de juger les gens sur les apparences, Dieu sonde constamment leur cœur : alors, pourquoi les faux dirigeants devraient-ils être si désinvoltes lorsqu’ils jugent les autres et placent leur confiance en eux ? Les faux dirigeants sont trop vaniteux, n’est-ce pas ? Voici ce qu’ils pensent : “Je n’avais pas tort quand j’ai repéré cette personne. Rien ne pouvait mal tourner : elle n’est certainement pas quelqu’un qui fait l’idiot, qui aime s’amuser et déteste le travail assidu. Elle est absolument fiable et digne de confiance. Elle ne changera pas. Si elle changeait, cela voudrait dire que je me suis trompé à son sujet, n’est-ce pas ?” Quel genre de logique est-ce donc ? Es-tu une sorte d’expert ? As-tu une vision aux rayons X ? Est-ce ta compétence particulière ? Tu aurais beau vivre avec cette personne pendant un ou deux ans, serais-tu capable de voir qui elle est vraiment, sans un environnement approprié pour mettre entièrement à nu sa nature et son essence ? Si elle n’était pas exposée par Dieu, tu pourrais vivre côte à côte avec elle pendant trois, voire cinq ans, et tu aurais encore du mal à voir quel genre de nature et d’essence elle a. Et n’est-ce pas encore plus vrai quand tu ne la vois que rarement, que tu es rarement avec elle ? Tu lui fais allègrement confiance en te fondant sur une impression fugace ou sur l’appréciation positive qu’en a quelqu’un d’autre, et tu te permets de confier le travail de l’Église à une telle personne. En cela, n’es-tu pas extrêmement aveugle ? N’es-tu pas impétueux ? Et quand ils agissent ainsi, les faux dirigeants ne sont-ils pas extrêmement irresponsables ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Cette parole de Dieu révélait que les faux dirigeants étaient paresseux, ignorants et stupides. Ils n’examinaient pas les gens et les choses en se basant sur la parole de Dieu, mais sur leurs notions et idées, pourtant ils se croyaient capables de voir les gens et les choses clairement. Ils faisaient confiance aux autres avec désinvolture, et leur laissaient le soin de faire tout le travail, pendant qu’ils pratiquaient le laisser-faire et profitaient avidement des avantages du statut. Grâce aux révélations de la parole de Dieu, j’ai finalement vu que j’étais la fausse dirigeante paresseuse et stupide que Dieu décrivait. Du fait de ma nature paresseuse, je me disais sans cesse que j’étais responsable de trop de travail, que ce serait trop fatiguant de suivre le travail de chaque groupe, alors j’assurais le suivi d’un seul groupe et je faisais confiance au chef de groupe pour le reste du travail, et je pensais que si ce travail progressait normalement, je n’avais pas à consacrer du temps à en assurer le suivi. J’ai vu que j’évitais le plus possible de faire des efforts dans mon devoir. J’avais le titre de superviseuse, mais je pratiquais le laisser-faire. J’étais vraiment irresponsable ! J’étais également très vaniteuse. En me basant sur mes propres notions et mon imagination, je pensais que tous les membres du groupe faisaient bien leurs devoirs, que je n’avais donc pas à m’inquiéter, et qu’ils allaient continuer à le faire, même si je n’assurais pas le suivi de leur travail. Je ne m’étais donc pas tenue informée de leur travail, je ne l’avais pas surveillé pendant plusieurs mois, et, de ce fait, des problèmes étaient apparus. Je ne comprenais pas la vérité et je ne voyais pas les choses clairement, mais je croyais beaucoup à moi, et je pensais que ceux à qui je faisais confiance ne pouvaient se tromper. J’étais vraiment arrogante et stupide. En y pensant, j’ai éprouvé des remords. J’ai compris que traiter les gens, et mon devoir, selon les paroles de Dieu était essentiel. J’ai cherché des passages pertinents de la parole de Dieu pour trouver comment faire mon devoir.

Je suis vite tombée sur ce passage de la parole de Dieu. « Parce que les faux dirigeants ne comprennent pas l’état d’avancement du travail, ils sont incapables d’identifier rapidement – et à plus forte raison de résoudre – les problèmes qui se présentent dans le travail, ce qui entraîne souvent des retards répétés. Dans certains travaux, les gens ne maîtrisant pas les principes et parce qu’il n’y a personne qui soit compétent pour les présider, ceux qui font le travail sont souvent dans un état de négativité, de passivité et d’attente, ce qui affecte sérieusement l’avancement du travail. Si le dirigeant s’était acquitté de ses responsabilités, s’il avait pris en charge le travail, s’il l’avait fait avancer, s’il avait fait accélérer les choses et s’il avait trouvé quelqu’un qui comprenne le type de travail à réaliser pour guider les autres, le travail aurait progressé plus rapidement au lieu de souffrir de retards répétés. Pour les dirigeants, il est donc vital de comprendre et de maîtriser l’état réel du travail. Bien entendu, il est grandement nécessaire que les dirigeants comprennent et maîtrisent l’avancement du travail : en effet, cet avancement est lié à l’efficacité du travail et aux résultats que ce dernier est censé produire. Si un dirigeant n’a même pas la maîtrise de l’avancement du travail et ne le vérifie pas ou ne le surveille pas, alors la plupart des personnes qui accomplissent un devoir auront une attitude négative et passive, seront gravement apathiques et n’auront aucun sens du fardeau, ils seront négligents et superficiels, et ainsi le travail ne pourra progresser que lentement. S’il n’y a personne qui ait le sens de la charge et qui sache travailler pour fournir des conseils et de la supervision – et pour discipliner et traiter les gens – alors l’efficience et l’efficacité du travail seront naturellement très faibles. Si les dirigeants et les ouvriers ne peuvent même pas voir cela, ils sont stupides et aveugles. Il est donc de la plus haute importance que les dirigeants et les ouvriers soient prompts à s’informer, à en assurer le contrôle et à se familiariser avec l’avancement des travaux. Les gens sont indolents, donc à défaut de conseils, d’incitations et de suivi de la part des dirigeants et des ouvriers qui ont la maîtrise et la compréhension en temps réel de l’avancement du travail, ils sont susceptibles de se laisser aller, de paresser et d’être négligents : si c’est là leur attitude vis-à-vis du travail, l’avancement de ce travail en sera gravement affecté, de même que son efficacité. Compte tenu de ces circonstances, les dirigeants et ouvriers qui sont qualifiés devraient se dépêcher d’assurer un suivi de chaque partie du travail et rester informés de la situation concernant le personnel et le travail ; ils devraient absolument ne pas être comme les faux dirigeants » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Cette parole de Dieu indiquait un chemin de pratique pour être qualifié dans son devoir. En tant que dirigeants ou superviseurs, nous devons porter un fardeau dans notre devoir et ne pas désirer les conforts de la chair, assumer la responsabilité de notre travail, et suivre, examiner, surveiller et vérifier les choses dans les meilleurs délais. Pour ce qui est de ceux qui font le travail, nous devons nous tenir au courant de leurs états et des détails de leurs devoirs, pour pouvoir détecter les problèmes à temps et inverser les déviations. Comme les gens n’ont pas encore été perfectionnés, ils ont tous des tempéraments corrompus, de sorte que, lorsque leurs états sont bons, ils peuvent faire leurs devoirs consciencieusement, de façon responsable et avec efficacité, mais cela ne signifie pas qu’ils sont entièrement fiables. Quand leurs états sont anormaux, ou s’ils vivent selon des tempéraments corrompus, ils font dans l’à-peu-près involontairement et font des choses qui perturbent le travail de l’Église. Donc, quand les gens accomplissent leurs devoirs, les dirigeants, ouvriers et superviseurs doivent vérifier et suivre leur travail, et quand ces derniers détectent des problèmes, ils doivent les résoudre à temps. Il en va de leur responsabilité. Quand j’ai compris ces nécessités, j’ai commencé à assurer le suivi du travail des membres de ce groupe et à l’examiner de près, je suis allée régulièrement à leurs réunions pour corriger leurs déviations, et quand je détectais des problèmes, j’en parlais au chef de groupe dans les meilleurs délais. Ensuite, j’ai aussi discuté avec lui du programme de travail et des progrès du groupe, et les tâches se sont trouvées achevées dans les temps prévus. Nous avons réduit les effectifs, pour qu’ils correspondent à la charge de travail, et afin de pouvoir arranger pour les membres restants qu’ils fassent des devoirs là où on avait davantage besoin d’eux. Après avoir pratiqué de cette façon, je me suis sentie bien plus à l’aise. En même temps, j’ai assuré le suivi du travail qui relevait de ma responsabilité plus assidûment qu’avant. J’ai alors eu l’impression de pratiquer la vérité et d’avoir opéré un changement, mais quand un nouvel événement a eu lieu, j’ai été révélée une fois de plus.

Rapidement, ma charge de travail a augmenté, il me fallait beaucoup de temps pour finir la moindre tâche dans mon devoir. Je pensais avoir assuré en détail le suivi du travail de chaque groupe, et que la situation était désormais stabilisée. Il m’aurait fallu beaucoup de temps et d’efforts pour continuer à m’informer en détail sur chaque groupe, ce qui aurait saturé mon emploi du temps et m’aurait fait subir trop de pression. Je me suis demandé si je pouvais déléguer une partie du travail dans l’un des groupes, pour ne pas avoir à m’inquiéter autant. J’ai pensé à un groupe, au sein duquel deux chefs de groupe se montraient très dynamiques dans leurs devoirs et capables de payer un prix. Si je leur confiais le travail à faire dans le groupe, en leur demandant d’assurer un suivi détaillé, j’aurais juste à surveiller le tour que prenaient les choses et à assister aux réunions de travail. Il n’y aurait sans doute pas beaucoup de problèmes si je les laissais s’occuper du reste. Et comme ça, d’un coup, mon vieux problème a ressurgi. Je me suis plongée dans mon nouveau travail, sans vraiment m’informer en détail du travail de ce groupe. Je me disais que les chefs de groupe étaient capables de s’en occuper, et que, s’il y avait des problèmes, il me suffisait d’attendre qu’ils m’en parlent. Un jour, l’un des chefs de groupe a fait remarquer que je n’avais pas assuré correctement le suivi des tâches, et que je ne m’étais pas informée en détail de leur travail. Certains membres tergiversaient et se montraient paresseux, et je n’avais pas résolu le problème, ce qui affectait l’avancement du travail. J’ai résisté à ce que j’entendais. Je me suis dit : « Vous êtes chefs de groupe, vous ne pouvez pas vous en occuper ? J’ai d’autres choses à faire, en ce moment. Si je me montre méticuleuse et que chaque tâche me prend beaucoup de temps, pourrais-je jamais terminer mon travail ? Vous m’en demandez trop, n’est-ce pas ? » Mais ces arguments me mettaient un peu mal à l’aise. Puis je me suis souvenue que j’avais rarement assuré un suivi détaillé de leur travail. L’état des frères et sœurs, qu’ils fassent ou non leur devoir avec principe, et la qualité de leur travail, échappaient complètement à mon entendement. À ce stade, j’ai commencé à réfléchir : j’avais déjà commis une transgression en pratiquant le laisser-faire, alors, pourquoi faisais-je de nouveau la même chose ?

Plus tard, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Beaucoup de gens derrière Mon dos convoitent les bénéfices du statut, ils se gavent de nourriture, ils aiment dormir et prêter toute leur attention à la chair, toujours craintifs que la chair ne puisse jamais s’en sortir. Ils ne remplissent pas leur fonction appropriée dans l’Église, mais vivent aux crochets de l’Église, ou bien ils admonestent leurs frères et sœurs avec Mes paroles, dominant sur les autres depuis des positions d’autorité. Ces gens continuent de dire qu’ils font la volonté de Dieu et disent toujours qu’ils sont les intimes de Dieu : n’est-ce pas absurde ? Si tes intentions sont bonnes, mais que tu es incapable de servir en accord avec la volonté de Dieu, alors tu es stupide ; mais si tes intentions ne sont pas bonnes et que tu dis quand même que tu sers Dieu, alors tu es quelqu’un qui s’oppose à Dieu et tu dois être puni par Dieu ! Je n’ai aucune sympathie pour de tels individus ! Dans la maison de Dieu, ils en profitent, convoitent toujours le confort de la chair et ne prennent jamais en considération les intérêts de Dieu. Ils cherchent toujours ce qui est bon pour eux et ne prêtent aucune attention à la volonté de Dieu. En tout ce qu’ils font, ils refusent l’examen de l’Esprit de Dieu. Ils manipulent et trompent toujours leurs frères et sœurs, et ils sont des êtres à deux visages, comme un renard dans une vigne, qui vole toujours les raisins et piétine le vignoble. De tels hommes pourraient-ils être les intimes de Dieu ? Es-tu apte à recevoir les bénédictions de Dieu ? Tu n’assumes aucun fardeau pour ta vie et pour l’Église. Es-tu apte à recevoir le mandat de Dieu ? Qui oserait faire confiance à quelqu’un comme toi ? Quand tu sers comme cela, Dieu pourrait-Il te confier une plus grande tâche ? L’œuvre n’en serait-elle pas retardée ? » (« Comment servir en harmonie avec la volonté de Dieu », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Oublie quels sont tes talents, ton calibre et ton niveau d’éducation ; ce qui compte, c’est de savoir si tu accomplis ou non un travail réel et si tu t’acquittes des responsabilités d’un dirigeant. Au cours de ton mandat de dirigeant, as-tu pris part à chaque travail particulier dans le cadre de ta responsabilité ? Combien de problèmes survenus au cours des travaux as-tu résolus avec efficacité ? Combien de personnes, grâce à ton travail, à ta direction, à ton orientation, ont compris les principes de la vérité, et dans quelle mesure le travail de l’Église a-t-il avancé et progressé ? Voilà ce qui importe. Oublie le nombre de mantras que tu peux répéter, toutes les paroles et les doctrines que tu connais, oublie combien d’heures tu passes à travailler dur chaque jour, combien tu es épuisé, et oublie le temps que tu as passé sur la route, le nombre d’Églises que tu as visitées, les risques que tu as pris, combien tu as souffert : oublie tout cela. Examine simplement à quel point le travail qui relève de ta responsabilité a été efficace, s’il a produit des résultats, combien d’arrangements de la maison de Dieu et de cibles que tu étais censé atteindre ont été des réussites, combien d’entre eux ont porté des fruits grâce à toi, quelle a été la qualité de ces fruits, dans quelle mesure le suivi de tout cela a été assuré, combien de problèmes liés à des erreurs, des déviations ou des violations du principe qui sont apparus dans le travail tu as résolu, corrigé, compensé, et combien de problèmes liés aux ressources humaines, à l’administration ou à diverses tâches spécialisées tu as contribué à résoudre, et si tu les as résolus selon le principe et les exigences de la maison de Dieu, et ainsi de suite… tout cela constitue des normes qui permettent de tester si un dirigeant ou un ouvrier assument ses responsabilités » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que vis-à-vis de ceux qui désiraient profiter des avantages du statut, qui étaient fourbes, qui trichaient, et qui ne tenaient compte que de leurs intérêts charnels, Dieu éprouvait une profonde détestation et un profond dégoût. Ces gens ne peuvent jouer aucun rôle positif dans leur devoir, ils ne peuvent pas non plus découvrir rapidement les déviations dans leurs devoirs ni les corriger, ils peuvent même nuire à leurs devoirs, du fait de leur irresponsabilité, et interrompre et perturber le travail de l’Église. Ces gens manquent complètement de sincérité dans leurs devoirs et ils sont indignes de la commission de Dieu. S’ils ne se repentent pas, ils finiront par être détestés et bannis par Dieu. Le critère dont Dieu use pour évaluer les dirigeants et les ouvriers ne repose pas sur le nombre de routes qu’ils empruntent ou la somme de travail qu’ils abattent, il s’agit de savoir s’ils font un travail pratique et obtiennent de véritables résultats grâce à leur devoir. Ce que cette parole de Dieu révélait m’a fait honte. L’Église avait arrangé pour moi que je m’occupe d’une tâche importante : réaliser des vidéos. Elle m’avait demandé de porter davantage un fardeau, et elle m’avait promue et formée, mais je n’avais eu aucune humanité, j’avais complètement refusé de souffrir dans mon devoir. Quand ma charge de travail avait un peu augmenté, je n’avais songé qu’à moins souffrir et à moins m’inquiéter, j’avais eu peur que les soucis supplémentaires m’épuisent charnellement. Quand mes frères et sœurs avaient souligné que je ne faisais aucun travail pratique dans mon devoir, j’avais cherché toutes sortes d’excuses dans mon cœur pour me justifier. J’étais exactement comme Dieu le décrivait : « Dans la maison de Dieu, ils en profitent, convoitent toujours le confort de la chair et ne prennent jamais en considération les intérêts de Dieu. Ils cherchent toujours ce qui est bon pour eux. » En tant que superviseuse, j’aurais dû suivre et surveiller tout travail entrant dans mes attributions, dans les meilleurs délais, et résoudre les déviations et les failles quand j’en découvrais, pour garantir l’avancement normal du travail de l’Église. C’était là mon devoir. Mais j’avais été rusée comme un renard, j’avais triché, j’avais été fourbe et irresponsable dans mon devoir, j’avais occupé un poste de superviseuse sans réellement en faire le travail, et je n’avais pas assuré un suivi détaillé des tâches. De ce fait, je n’avais pas découvert ni résolu les problèmes du groupe à temps, et les tâches étaient devenues inefficaces, ce qui avait affecté l’avancement normal du travail de l’Église. En fait, je n’avais pas du tout accompli mon devoir. Clairement, j’avais occupé mon poste sans me rendre utile. De façon flagrante, j’avais trompé tout le monde, sans faire aucun travail pratique. J’avais vraiment été peu digne de confiance ! L’Église avait arrangé un travail pour moi et m’avait demandé d’en assumer la responsabilité, mais j’avais pratiqué le laisser-faire. Je n’avais vraiment pas mérité un devoir aussi important. Si je continuais à traiter mon devoir en me montrant aussi irresponsable, si je continuais à ne faire aucun travail pratique, en fin de compte, je ne pourrais qu’être détestée et bannie par Dieu ! J’ai eu un peu peur en y réfléchissant, alors j’ai prié Dieu pour Lui demander de m’aider à changer mon état incorrect, et pour Lui dire que je souhaitais travailler méticuleusement et assumer mes responsabilités.

Plus tard, j’ai trouvé des chemins de pratique dans ces paroles de Dieu. « Les gens qui croient vraiment en Dieu accomplissent leurs devoirs volontairement, sans calculer leurs propres gains et pertes. Que tu sois ou non quelqu’un qui recherche la vérité, tu dois toujours compter sur ta conscience et ta raison et travailler vraiment dur lorsque tu accomplis ton devoir. Que signifie vraiment travailler dur ? Si tu te contentes de faire un effort symbolique et de souffrir un peu physiquement, mais que tu ne prends pas du tout ton devoir au sérieux et que tu ne recherches pas les principes de la vérité, alors tu es simplement négligent et superficiel : cela ne s’appelle pas vraiment faire des efforts. Pour faire un effort, il est essentiel d’y mettre tout son cœur, de craindre Dieu dans son cœur, d’être attentif à la volonté de Dieu, d’être terrifié à l’idée de désobéir à Dieu et de blesser Dieu, et de subir des épreuves pour bien accomplir son devoir et satisfaire Dieu : si tu as un cœur qui aime Dieu de cette manière, tu pourras accomplir ton devoir correctement. S’il n’y a pas de crainte de Dieu dans ton cœur, tu n’auras aucun fardeau lorsque tu accompliras ton devoir, tu n’y auras aucun intérêt, tu seras inévitablement négligent et superficiel et tu feras les choses machinalement, sans produire aucun effet réel : ce n’est pas ce qui s’appelle accomplir un devoir. Si tu as vraiment le sentiment que tu es chargé d’un fardeau, qu’accomplir ton devoir est ta responsabilité personnelle et que si tu ne le fais pas, tu n’es pas digne de vivre et tu es une bête, que ce n’est que si tu accomplis correctement ton devoir que tu es digne d’être appelé un être humain et que tu peux faire face à ta propre conscience – si tu as ce sens du fardeau lorsque tu accomplis ton devoir – alors tu seras capable de tout faire consciencieusement, et tu seras capable de rechercher la vérité et de faire les choses selon les principes, et ainsi, tu seras en mesure d’accomplir ton devoir correctement et de satisfaire Dieu. Si tu es digne de la mission que Dieu t’a confiée, de tout ce que Dieu a sacrifié pour toi et de Ses attentes de ta part, alors c’est cela, faire vraiment des efforts » (« Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai eu vraiment honte. Je croyais en Dieu depuis des années, et j’avais lu tant de paroles de Dieu, mais j’avais cru que travailler un peu plus me vaudrait davantage d’épuisement charnel et de soucis, alors j’avais considéré ça comme pénible et fatiguant, et j’avais pratiqué le laisser-faire. J’ai vu à quel point ma nature était égoïste et paresseuse, que je ne faisais preuve d’aucune sincérité vis-à-vis de Dieu et que je ne portais aucun véritable fardeau pour mon devoir. En tant que superviseuse, je n’avais pas fait le travail que j’étais censée faire. J’avais été négligente dans mon devoir. Même le chien d’une famille est capable de garder la maison et de se montrer loyal envers son maître. J’étais un être créé, mais je n’accomplissais pas le devoir d’un être créé. En quoi étais-je digne d’être qualifiée d’être humain ? De nombreux frères et sœurs dans l’Église étaient responsables de plus de travail que moi, ils faisaient leurs devoirs avec sincérité, en étant capables de souffrir et de payer un prix, et ils consacraient davantage de temps à leurs devoirs, et tout ça sans être effondrés de fatigue. Au contraire, plus ils tenaient compte de la volonté de Dieu, plus Dieu les bénissait, et plus ils grandissaient dans la vie. En y repensant, je me suis dit que ma charge de travail était raisonnable, qu’elle n’était pas écrasante, et que si je renonçais davantage à la chair, si je souffrais davantage et payais davantage un prix, il me serait parfaitement possible de suivre en détail le travail de chaque groupe. Ensuite, j’ai réorganisé mon emploi du temps, j’ai assuré le suivi de tout ce qui relevait de ma responsabilité en suivant ce nouveau programme, et rien dans mon devoir ne s’en est trouvé retardé.

Un jour, en lisant les messages des groupes, j’ai découvert des déviations dans le travail d’un groupe. J’ai vite analysé le problème, je l’ai examiné avec le chef de groupe, et nous avons trouvé une solution. J’ai alors été assez surprise. Faire du travail pratique ne signifie pas passer sa journée à surveiller les membres d’un groupe. On peut le faire simplement en étant un peu plus appliqué. Autrefois, je ne lisais presque jamais ces messages. Les problèmes s’y trouvaient clairement exposés, mais je ne les avais jamais remarqués. En faisant un peu plus d’efforts, j’ai pu repérer les problèmes et les déviations, et les résoudre à temps pour éviter qu’ils ne nuisent au travail. Après ça, j’ai discuté avec tous les membres du groupe, pour m’informer de leur travail, et ce faisant, j’ai découvert d’autres déviations. Le chef de groupe et moi avons échangé sur les principes avec les membres, ces déviations ont vite été résolues, et le travail est devenu plus efficace. Même si j’ai été un peu plus occupée au cours de ces journées, après avoir pratiqué ainsi, je me suis sentie très à l’aise et en paix.

J’ai été particulièrement reconnaissante à Dieu pour Son orientation. Grâce à ces expériences, j’ai pris un peu conscience de ma nature égoïste et paresseuse. J’ai également vu qu’être irresponsable et désirer le confort pouvait retarder le travail, et que, dans les cas graves, cela pouvait interrompre et perturber le travail de l’Église. En tant que superviseuse, je ne peux plus pratiquer le laisser-faire. Je dois fréquemment superviser le travail et en assurer le suivi, et identifier et résoudre les problèmes. Ce n’est qu’en faisant mon devoir de cette façon que je peux obtenir de bons résultats et satisfaire la volonté de Dieu.

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