90. Affronter la maladie une nouvelle fois

Par Yang Yi, Chine

J’ai commencé à croire au Seigneur Jésus en 1995. Quand je suis devenue croyante, une maladie du cœur dont je souffrais depuis des années a miraculeusement disparu. J’étais très reconnaissante envers le Seigneur et je donnais souvent l’aumône. Trois ans plus tard, j’ai reçu une encore plus grande bénédiction de Dieu quand j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours et accueilli le retour du Seigneur. En lisant les paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu exprimait la vérité et accomplissait l’œuvre du jugement dans les derniers jours pour purifier et sauver l’humanité, guidant les gens vers une belle destination. J’ai pensé que je devais me dépenser, souffrir, faire des sacrifices et bien travailler pour Dieu si je voulais Ses bénédictions et atteindre une bonne destination. Alors j’ai commencé à répandre l’Évangile, j’ai hébergé des gens à l’occasion et j’ai fait de mon mieux tout ce dont j’étais capable. Je donnais même tout l’argent dont je n’avais pas besoin aux frères et sœurs en difficulté. Un jour, alors que je répandais l’Évangile, j’ai été arrêtée par la police, torturée et même condamnée à une peine de prison. Je n’ai jamais trahi Dieu et ne suis jamais devenue un Judas, même à ce moment-là. Je pensais que j’avais fait tant de bonnes actions que Dieu me bénirait certainement. Puis, en 2018, ma maladie du cœur, qui s’était déclarée vingt ans plus tôt, est réapparue subitement. J’ai fait de l’hypertension et j’ai été hospitalisée deux fois. J’ai pensé que je ne pouvais pas me plaindre, quoi qu’il arrive. Je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. À ma grande surprise, je me suis rétablie en à peine deux semaines et j’ai pu quitter l’hôpital. J’ai été profondément reconnaissante envers Dieu. Je pensais que, puisque je ne m’étais pas plainte malgré une maladie grave, et que j’avais même continué à accomplir mon devoir après ma sortie de l’hôpital, j’étais vraiment loyale et obéissante envers Dieu.

Puis, en février 2019, ma maladie et mon hypertension ont réapparu du jour au lendemain. Bien plus qu’avant. Peu après, on a découvert que j’avais le diabète et une grave hernie discale. Je ne pouvais plus m’occuper de moi-même. Je devais manger couchée et il fallait que ma belle-fille me porte jusqu’aux toilettes. J’étais alitée toute la journée et j’avais à peine la force de parler ou de cligner des yeux. Une nuit, mon état a brusquement empiré. J’avais si mal à la poitrine que j’avais peur de respirer, craignant que mon inspiration suivante soit la dernière. J’ai souffert pendant environ une demi-heure et j’ai cru que j’allais mourir d’un instant à l’autre. Je souffrais terriblement et j’ai pensé : « Je suis si malade que j’ai à peine la force de cligner des yeux. Est-ce la fin ? Si je meurs, comment entrerai-je dans le royaume ? Je ne jouirai jamais des bénédictions du royaume et je n’aurai même pas un aperçu de son paysage fabuleux. Est-ce terminé pour moi ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. J’ai prié, mais je n’arrivais pas à saisir l’intention de Dieu. Au fil du temps, la douleur incessante de ma maladie m’a fait perdre l’envie de vivre. Mais je savais aussi que l’intention de Dieu n’était pas que je meure. Je ne savais pas quoi faire. Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à exiger des choses de Dieu : « Quand irai-je mieux ? Toutes les sœurs de mon âge que je connais sont en meilleure santé que moi, alors que je ne me suis pas moins dépensée et que je n’ai pas moins contribué qu’elles. J’ai tant donné à Dieu… J’ai dépensé le moins d’argent possible pour en donner aux frères et sœurs dans le besoin. J’ai accompli résolument tous les devoirs dont j’étais capable. Je n’ai jamais renié ni trahi Dieu, même quand j’ai été arrêtée et jetée en prison, où j’ai beaucoup souffert. N’ai-je pas fait assez de bonnes actions ? Pourquoi Dieu ne me bénit-Il pas, ne me protège-t-Il pas et ne me donne-t-Il pas un corps vigoureux ? » Je me plaignais sans arrêt et mon cœur était dans un endroit obscur.

Ce n’est que plus tard, quand mon cœur m’a encore plus fait souffrir, que je me suis présentée devant Dieu pour prier et chercher. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, mon problème cardiaque s’est subitement aggravé. Je ne saisis pas Ton intention et je ne sais pas comment je dois faire cette expérience. Cher Dieu, je ne veux pas me rebeller contre Toi ni m’opposer à Toi. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que j’apprenne de cette expérience. » Après ma prière, un passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit : « Comment doit-on vivre l’apparition d’une maladie ? Vous devez vous présenter devant Dieu pour prier et chercher à comprendre Sa volonté, et examiner simplement ce que vous avez fait de mal et quelles sont les corruptions qui se trouvent à l’intérieur de vous et qui ne sont pas encore résolues. Vous ne pouvez résoudre vos tempéraments corrompus sans douleur. Les gens doivent être tempérés par la douleur ; ce n’est qu’alors qu’ils cesseront d’être débauchés et vivront devant Dieu à tout moment. Lorsqu’ils sont confrontés à la souffrance, les gens prient toujours. Ils n’accordent pas d’importance à la nourriture, aux vêtements ou au plaisir ; dans leur cœur, ils prient et examinent s’ils ont fait quelque chose de mal durant cette période. La plupart du temps, quand les gens sont frappés par une pathologie grave ou une quelconque maladie inhabituelle, et que cela leur cause une forte douleur, ces choses-là ne se produisent pas par hasard ; que tu es malade ou en bonne santé, la volonté de Dieu est derrière tout cela » (« Vois toutes choses à travers les yeux de la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après avoir médité les paroles de Dieu, j’ai compris Son intention plus clairement. Dieu ne se servait pas de cette maladie pour prendre ma vie ni pour me faire souffrir sans raison. Cette maladie était au contraire Sa manière d’exposer mon tempérament corrompu et de m’enseigner une leçon, Sa manière de me sauver. Je ne devais pas blâmer Dieu ni mal le comprendre. Je devais vraiment réfléchir sur moi-même.

Il y a quelques passages des paroles de Dieu qui m’ont aidée à mieux comprendre mon état de cette époque. « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mes pouvoirs afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’ai fait descendre Ma fureur sur l’homme et Me suis emparé de toute la joie et de toute la paix qu’il possédait à l’origine, l’homme s’est mis à douter. Quand J’ai fait voir à l’homme la souffrance de l’enfer et repris les bénédictions du ciel, la honte de l’homme s’est transformée en colère. Quand l’homme M’a demandé de le guérir, que Je ne lui ai pas prêté attention et que J’ai ressenti de l’aversion envers lui, il s’est éloigné de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine mauvaise et de la sorcellerie. Quand Je lui ai enlevé tout ce qu’il M’avait demandé, l’homme a disparu sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que l’homme a foi en Moi parce que J’accorde trop de grâce et qu’il y a beaucoup trop à gagner » (« Que connais-tu de la foi ? », dans La Parole apparaît dans la chair). « La relation de l’homme avec Dieu n’est qu’une affaire d’intérêt personnel. C’est une relation entre un bénéficiaire et un donateur de bénédictions. Pour le dire simplement, c’est semblable à la relation entre employé et employeur. L’employé travaille seulement pour recevoir les récompenses accordées par l’employeur. Dans une telle relation, il n’y a pas d’affection, seulement une transaction ; il n’y est pas question d’aimer ni d’être aimé, seulement de charité et de miséricorde. Il n’y a pas de compréhension, il n’y a que de l’indignation et de la tromperie refoulées. Il n’y a pas d’intimité, seulement un gouffre infranchissable » (« L’homme ne peut être sauvé que dans le cadre de la gestion de Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). « Tout ce temps, J’ai gardé pour l’homme une norme stricte. Si votre loyauté est motivée par des intentions et des conditions, alors Je préférerais Me passer d’une telle loyauté, car Je déteste violemment ceux qui Me trompent par leurs intentions et M’extorquent par leurs conditions. Je souhaite seulement que l’homme Me soit absolument loyal, et qu’il fasse toute chose pour un seul mot et afin de prouver un seul mot : “foi” » (« Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ? », dans La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de jugement de Dieu m’ont fait l’effet d’un coup de poignard dans le cœur. J’ai éprouvé une grande honte et retrouvé ma lucidité sur-le-champ. J’ai commencé à réfléchir sur moi-même. Quel avait été mon véritable but pendant toutes mes années de foi ? Parce que, depuis que j’étais croyante, j’aidais mes frères et sœurs en difficulté, j’accomplissais n’importe quel devoir du mieux possible et je n’avais pas trahi Dieu quand j’avais été arrêtée, emprisonnée et torturée par le PCC, je croyais avoir vraiment bien travaillé. Mais, grâce à la révélation des paroles de Dieu et exposée par les faits, j’ai compris que je ne m’étais pas dépensée et n’avais pas donné pour me soumettre à Dieu et Le satisfaire, mais pour obtenir Sa grâce et Ses bénédictions, conserver un corps en bonne santé et finir par atteindre une bonne destination. Du coup, la première fois que je suis tombée malade, j’ai pensé que je m’étais tant dépensée pour Dieu qu’Il ne me laisserait pas mourir et je ne L’ai pas blâmé. La deuxième fois, quand j’ai été si malade que je ne pouvais plus m’occuper de moi, en affrontant une souffrance prolongée et la menace de la mort, je me suis rendu compte que mes chances d’obtenir les bénédictions du royaume des cieux étaient minces et j’ai regretté de m’être dépensée dans le passé. Je me suis même servie de mes sacrifices et de mes dépenses pour me disputer avec Dieu. Je négociais avec Dieu, je Le trompais et je me servais de Lui… J’étais loin de vraiment me dépenser pour Lui ! Je me suis demandé pourquoi j’avais été si déraisonnable. Comme les paroles de Dieu l’avaient révélé, je croyais à tort que Dieu devait me bénir parce que je m’étais dépensée et avais donné pour Lui, qu’Il devait me donner un corps robuste et une bonne destination, comme dans le monde laïc on trouve juste de rémunérer les gens en fonction de leur travail. Je considérais ma souffrance et mes sacrifices comme un capital que je pouvais donner à Dieu en échange d’une bonne destination. Comme je n’obtenais pas ce que je voulais, mon cœur s’est rempli de reproches et de protestations. Que j’étais déraisonnable ! Dieu est saint et juste. Il veut qu’on donne sincèrement. Mais j’avais des intentions méprisables et je voulais conclure un marché avec Dieu. Je Le trompais et je Lui résistais. Si je ne me repentais pas vite, je dégoûterais Dieu et Il m’éliminerait.

J’ai prié Dieu et essayé de comprendre la source du problème grâce à Ses paroles. Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : tel est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour eux-mêmes ; ils abandonnent des choses, se dépensent pour Lui et Lui sont fidèles, mais toujours est-il qu’ils font toutes ces choses pour eux-mêmes. En somme, tout cela est fait dans le but d’obtenir des bénédictions pour eux-mêmes. Dans le monde, tout est destiné au profit personnel ; croire en Dieu ne sert qu’à obtenir des bénédictions. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et que peuvent supporter beaucoup de souffrances. Tout cela est une preuve empirique de la nature corrompue de l’homme » (« La différence entre les changements externes et les changements dans le tempérament », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Quant à ce qu’est le poison de Satan, il peut être pleinement exprimé par des paroles. Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie de Satan est devenue la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils ne font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la vie et la philosophie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles de Satan sont précisément le poison de Satan, et une fois que les hommes l’ont intériorisé, il devient leur nature. La nature de Satan est exposée à travers ces paroles ; elles la représentent complètement. Ce poison devient la vie des hommes, aussi bien que le fondement de leur existence, et l’humanité corrompue a constamment été dominée par ce poison depuis des milliers d’années » (« Comment suivre la voie de Pierre », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu révélaient l’essence réelle de ma nature. Si j’avais essayé de négocier avec Dieu, L’avais trompé et m’étais servie de Lui, c’était parce que j’avais été profondément corrompue par Satan. Mes pensées et mes notions avaient toutes été influencées par le poison de Satan. J’étais gouvernée par une logique et des principes sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Tiens toujours le gros bout du bâton ». J’agissais toujours dans mon intérêt personnel et je ne me dépensais pour Dieu que pour pouvoir négocier avec Lui. J’essayais toujours d’obtenir quelque chose de Dieu et d’échanger mes petites dépenses contre Ses bénédictions. J’obéissais au poison de Satan. J’étais égoïste, mesquine et je ne me souciais que de mon intérêt personnel. J’ai même blâmé Dieu quand je n’ai pas obtenu de bénédiction ni d’avantage. Je n’avais pas une once d’humanité ! J’ai pensé à Dieu qui, pour sauver l’humanité, avait été crucifié pour racheter toute l’humanité lors de Sa première incarnation et, lors de Sa deuxième incarnation, était venu dans le pays du grand dragon rouge, où il avait été persécuté par le PCC et condamné et rejeté par le monde religieux. Malgré les énormes souffrances et les humiliations qu’Il a endurées, Dieu a exprimé la vérité pour nous abreuver et nous nourrir. Dieu ne nous a jamais rien demandé. Il S’est toujours dépensé silencieusement pour l’humanité. Pour ma part, je ne songeais pas à rendre Son amour à Dieu et j’ai même exigé qu’Il me donne Ses bénédictions et une bonne destination. Quand je n’ai pas obtenu ce que je voulais, je L’ai blâmé. Où était ma conscience ? Je méritais à peine d’être considérée comme humaine, et encore moins d’entrer au royaume de Dieu. Quand je m’en suis rendu compte, je me suis haïe et j’ai été très reconnaissante envers Dieu. Si je n’avais pas été malade, clouée au lit et proche de la mort, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même et je serais restée sur mon mauvais chemin, j’aurais été abandonnée et rejetée par Dieu sans même savoir ce qui m’arrivait. Comme Dieu a eu pitié de moi et n’a pas supporté de me laisser poursuivre sur ce chemin, Il S’est servi du jugement et du châtiment de Ses paroles et de l’épurement de la maladie pour m’éveiller et m’inciter à réfléchir sur moi-même et à me tourner vers Lui. Tout ça faisait partie du salut de Dieu et de Son amour pour moi. J’ai été très émue et j’ai prié Dieu : « Cher Dieu ! Je comprends maintenant que cette maladie fait partie de Ton salut et de Ton amour pour moi. Je veux me soumettre. Ce n’est que grâce à ce genre de jugement, de châtiment d’épreuve et d’épurement que je peux identifier ma motivation incorrecte en tant que croyante et commencer à transformer mon tempérament corrompu. Je suis disposée à changer mes buts déviants et mes notions et à accomplir mon devoir en tant que créature de Dieu. »

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : l’homme doit accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion » (« La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme », dans La Parole apparaît dans la chair). Je comprends, maintenant. Je suis un être créé. Donner et me dépenser pour Dieu est juste et convenable, c’est mon devoir. Je ne devrais rien exiger de Dieu. Pourtant, avec mes intentions méprisables, je voulais que Dieu me donne des bénédictions et une bonne destination en échange de mes dépenses. Que j’étais déraisonnable ! Dieu m’a donné la vie. Qu’Il me donne un corps robuste et une bonne destination ou non, je dois Le suivre et me dépenser pour Lui dans mes devoirs, comme un enfant doit toujours respecter ses parents, quelle que soit la manière dont ils le traitent et quoi qu’il puisse hériter d’eux. Parce que ce sont des responsabilités et des devoirs. Même si je n’étais pas guérie et me sentais encore très mal, j’avais arrêté de mal comprendre Dieu et de Le blâmer. J’étais décidée à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, que je guérisse ou non.

En fait, en ce qui concerne les bonnes actions et ce qui pouvait me faire gagner la louange de Dieu, ce que j’en pensais était basé sur mes notions et mon imagination et n’était pas en accord avec la volonté de Dieu. Ce n’est que plus tard, après avoir trouvé un critère d’évaluation dans les paroles de Dieu, que j’ai compris clairement ce qui constituait une bonne action. Les paroles de Dieu disent : « Quelle est la norme suivant laquelle les actions d’une personne sont jugées bonnes ou mauvaises ? Cela dépend si, oui ou non, dans tes pensées, expressions et actions, tu possèdes le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la réalité de la vérité. Si tu n’as pas cette réalité ou ne vis pas cela, alors tu es, sans aucun doute, un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Tes pensées et tes actes extérieurs ne rendent pas témoignage à Dieu, et ils ne font pas honte à Satan et ne le vainquent pas. Ils font honte à Dieu et sont pleins de signes qui font honte à Dieu. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Qu’est-ce qu’implique “pour ton propre compte” ? Pour Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tu n’as pas accompli de bonnes actions : par ton comportement, tu as sombré dans le mal. Au lieu de rencontrer l’approbation de Dieu, tu seras condamné. Que cherche à gagner quelqu’un qui a une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Puisque tu es certain que cette voie est vraie, tu dois la suivre jusqu’à la fin ; tu devras maintenir ta dévotion à Dieu. Puisque tu as vu que Dieu Lui-même est venu sur la terre pour te rendre parfait, tu devrais Lui donner entièrement ton cœur. Maintenir ta pureté devant Dieu, c’est pouvoir Le suivre, peu importe ce qu’Il fait, même s’Il détermine pour toi un résultat défavorable à la fin. Offrir à Dieu un corps spirituel saint et une vierge pure signifie garder un cœur sincère devant Dieu. Pour l’humanité, la sincérité est la pureté, et la capacité d’être sincère envers Dieu, c’est maintenir la pureté » (« Tu devrais maintenir ta dévotion à Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu voulait que les gens soient sincères, qu’ils Lui sacrifient volontairement sans attendre de retour, qu’ils pratiquent la vérité et qu’ils témoignent pour Lui dans leurs devoirs. Voilà ce que signifie vraiment bien travailler. Je le comprenais mal, avant. Je croyais que tant que je me dépensais, souffrais et faisais des sacrifices, j’accumulais de bonnes actions dont Dieu Se souviendrait. Puis j’ai pensé au Seigneur Jésus, à l’ère de la Grâce, qui avait loué la pauvre veuve pour son offrande. Pour la plupart des gens, les quelques pièces qu’elle avait données ne valaient pas grand-chose, mais Dieu ne Se soucie pas de ce que les gens donnent, Il Se soucie de leur intention. La veuve avait sincèrement foi en Dieu. Comme elle n’essayait pas de faire un échange, elle a gagné la louange de Dieu. Je m’étais dépensée et j’avais donné bien plus que cette veuve, alors pourquoi Dieu ne me louait-Il pas ? Dieu n’était pas dégoûté par mes dépenses, Il était dégoûté par mes intentions fourbes et ma malhonnêteté. Je n’étais pas sincère avec Dieu. Mon don était une transaction. Il était impur. Quoi que je donne de cette manière, ce ne serait jamais considéré comme une bonne action. Après avoir compris la volonté de Dieu, je L’ai prié pour Lui dire que je me dépenserais sincèrement pour Lui rendre Son amour, que je guérisse et que j’aie une bonne destination ou non. Plus tard, ma hernie discale n’allait pas mieux et ma maladie du cœur revenait régulièrement, mais je n’ai plus été entravée par ma maladie ni mon désir de bénédictions. J’ai pu manger et boire les paroles de Dieu régulièrement, participer à des réunions et faire mon devoir du mieux possible.

J’ai eu l’occasion d’accepter l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et la chance d’entendre la voix de Dieu. C’est parce que Dieu a fait une exception pour m’élever. Grâce à l’exposition et au jugement des paroles de Dieu, j’ai découvert que j’avais été si corrompue par Satan que je ressemblais à peine à une humaine. Aujourd’hui seulement, j’ai gagné un peu de raison et d’obéissance devant Dieu. Maintenant que j’ai effectué ces changements, je n’aurai pas vécu pour rien, même si je meurs. Quand j’ai renoncé à mon désir de bénédictions et arrêté d’être entravée par ma maladie, je me suis sentie bien plus assurée. Plus tard, je me suis peu à peu sentie mieux sans avoir suivi de traitement. Maintenant, je peux m’asseoir et me servir d’un ordinateur et je m’entraîne à écrire des articles pour témoigner pour Dieu. Je peux aussi m’occuper de moi, à présent. Je remercie Dieu du fond du cœur d’avoir utilisé ma maladie pour m’enseigner une leçon et permis de voir Son salut et Son amour pour moi. J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens cherchent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers des épreuves. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié, ce sont des aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la servitude de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où tu es encore soumis à l’esclavage de Satan et quels que soient les aspects où tu as encore tes propres désirs et tes propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels tu devrais souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable d’acquérir la vérité et de comprendre la volonté de Dieu » (« Comment satisfaire Dieu au milieu des épreuves », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

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