12. Réflexions après avoir perdu mon devoir

Par Arabella, Corée du Sud

Il y a quelque temps, les dirigeants avaient organisé une formation pour que je m’exerce à réciter les paroles de Dieu. J’ai été très heureuse d’apprendre cette nouvelle, sentant que cette opportunité était assez rare. Cependant, en repensant à ma formation en récitation quelques années auparavant, concernant les aspects de l’expression du ton, ainsi que la vitesse, le phrasé et l’emphase, j’avais rencontré des problèmes à divers degrés. À l’époque, j’avais le sentiment que ces problèmes étaient difficiles à résoudre, et je vivais dans la difficulté, me définissant toujours comme incapable et pensant que je n’étais pas faite pour la récitation. De plus, chaque jour où j’avais pratiqué, mes lacunes avaient été exposées, et mes frères et sœurs avaient souligné mes problèmes. J’avais donc l’impression que faire ce devoir me faisait paraître trop incompétente, et j’étais devenue encore plus négative et passive dans mon coeur. Je n’avais aucune intention de faire des efforts pour résoudre ces problèmes, mais je ne pratiquais que de manière superficielle. En conséquence, après plus de six mois de pratique, je n’avais fait aucun progrès significatif, et finalement, j’avais été réaffectée à un autre devoir. Lorsque j’ai pensé avoir à affronter ces problèmes à nouveau, je me suis sentie dépassée. Non seulement ma chair allait souffrir, mais il était également incertain que je puisse finalement m’améliorer. Penser à cela m’a troublé. Une sœur a échangé avec moi : « C’est précisément parce que nous avons des insuffisances et des lacunes que nous devons intensifier notre formation. Il y a un besoin urgent de personnes pour effectuer ce travail. Ta prononciation est assez bonne et ta voix a également un timbre agréable. Tu dois chérir ces conditions et ces opportunités ! » Après avoir écouté l’échange de la sœur, j’ai été quelque peu touchée dans mon cœur et j’ai pensé, « Oui, j’ai une belle voix – c’est une grâce de Dieu. Maintenant, il est temps pour moi de faire ma part. Je ne peux pas vivre dans la difficulté ; je dois m’efforcer de progresser et m’efforcer de m’améliorer dès que possible, afin que je puisse mener à bien ce devoir ! »

À partir de ce moment, je me suis activement investie dans la pratique. Sœur Zoe, la superviseuse, a écouté un extrait de récitation que j’avais enregistré et m’a offert sa direction et son aide à ce sujet. Elle a dit : « Le phrasé et l’emphase de certaines parties de ta lecture ne sont pas tout à fait appropriés. Est-ce que tu t’es entraînée trop peu de temps ? De plus, ta respiration est également irrégulière, et ta voix manque de consistance. Tu dois travailler davantage sur ta respiration. » Elle a également souligné quelques problèmes détaillés. Après avoir écouté ses paroles, je me suis sentie un peu contrariée, pensant : « Il y a tellement de problèmes dans ma récitation ; c’est vraiment épouvantable. Et la respiration n’est pas quelque chose qu’on peut améliorer rapidement. Cela exige un long processus de pratique et de répétition ! » En repensant aux détails techniques qu’elle avait mentionnés, je me suis sentie dépourvue de tout mérite, et la chaleur m’est montée au visage. J’ai pensé : « Si je suis aussi mauvaise, pourquoi devrais-je même lire ? Combien de temps me faudra-t-il pratiquer pour corriger autant de problèmes ? D’autres sœurs lisent relativement bien. Peu importe combien je pratique, je ne peux pas les égaler. Même si je parvenais tout juste à accomplir ce devoir à l’avenir, je vivrais toujours dans l’ombre des autres, et je serais toujours “l’élève inférieure”, pas même capable de faire sentir sa présence. » En réfléchissant à tout cela, j’ai perdu l’envie de faire ce devoir. Par hasard, j’avais d’autres travaux à faire les jours suivants, et je n’ai donc pas pratiqué, et chaque fois que j’avais un peu de temps, je me reposais un moment.

Quelques jours plus tard, la dirigeante m’a demandé si je m’étais entraînée à la récitation. J’ai répondu avec assurance : « J’ai été assez occupée par mon devoir ces derniers jours, je n’ai pas eu le temps de m’entraîner. » La dirigeante m’a demandé : « Mais as-tu pensé à t’entraîner ? Ce devoir est urgent. Si tu ne trouves pas un moyen de dégager plus de temps pour t’entraîner, quand seras-tu capable d’assumer ce devoir ? » Je suis restée sans voix et j’ai également ressenti un pincement au cœur. En y réfléchissant, bien que j’avais été un peu occupée par mon devoir ces derniers jours, ce n’était pas comme si je n’avais pas pu trouver du temps du tout. Le souci principal était que j’estimais que mes problèmes de récitation étaient trop difficiles à résoudre. Même si j’endurais des difficultés et en payais le prix, je n’obtiendrais peut-être pas de bons résultats, et je devrais quand même être corrigée par les autres. Je n’étais pas prête à affronter cela, alors je me dérobais chaque fois que je le pouvais. La question de la dirigeante m’a percutée en plein cœur, et je me suis sentie quelque peu contrariée, prenant conscience que j’avais été trop désinvolte et irresponsable dans mon approche vis-à-vis de ce devoir. Alors, je me suis rappelée intérieurement de changer mon attitude envers l’exécution de ce devoir. Ainsi, j’ai rapidement trouvé du temps pour m’entraîner.

Après quelques jours, j’ai senti que ma récitation s’était quelque peu améliorée, alors j’ai enregistré un audio et l’ai soumis à Zoe. J’ai pensé qu’elle allait dire que j’avais fait des progrès, mais à ma grande surprise, elle a encore souligné plusieurs problèmes : respiration irrégulière, phrases disjointes, et ainsi de suite. Elle a patiemment analysé les problèmes pour moi, m’a fait m’entraîner sur place et m’a corrigée. Lorsque je ne pouvais pas corriger les problèmes après plusieurs tentatives, je devenais impatiente et me sentais un peu attristée, pensant : « Cela fait plusieurs jours que je pratique et je rencontre encore tant de problèmes. Peut-être que je n’ai tout simplement pas la compréhension ni le calibre pour cela. Je ne suis pas capable de faire ce devoir. Je ne devrais pas m’embêter davantage avec ça ; il vaudrait mieux que je prenne un autre devoir ! » J’ai commencé à avoir des idées d’évasion et je ne voulais plus continuer à m’entraîner à la récitation, mais je n’osais pas en parler, de peur que les autres ne disent que je rejetais mon devoir. Ainsi, je suis devenue négative et je me suis relâchée, ne déployant pas beaucoup d’efforts dans mon entraînement, pensant que si je ne faisais aucun progrès au fil du temps, la dirigeante pourrait ne pas me laisser continuer à m’entraîner.

Un soir, j’ai soudainement vu un message de la dirigeante, qui disait : « Tu n’as plus besoin de t’entraîner à la récitation. » En voyant ce message, j’ai ressenti un vide soudain dans mon cœur, accompagné d’une gêne indescriptible. Perdre ce devoir n’avait pas apporté le soulagement ou la satisfaction que j’avais imaginés ; au contraire, j’ai eu l’impression profonde de reproches et j’avais le cœur lourd. À ce moment-là, j’ai pensé à deux passages des paroles de Dieu et je les ai rapidement recherchés et lus. Dieu dit : « C’est parce que ce qui reflète de la façon la plus perceptible ce qui te lie à Dieu, c’est la façon dont tu traites les affaires que Dieu te confie, le devoir qu’Il t’assigne et l’attitude que tu adoptes. Ce qui est le plus observable et le plus concret, c’est cet aspect. Dieu attend. Il veut voir ton attitude. À cet instant crucial, tu devrais te dépêcher de faire connaître ta position à Dieu, d’accepter Sa commission et de bien accomplir ton devoir. Quand tu auras saisi ce point crucial et rempli la commission que Dieu t’a donnée, ta relation avec Lui sera normale. Si, quand Dieu te confie une tâche ou te dit d’accomplir un certain devoir, ton attitude est hâtive et apathique et tu ne prends pas cela au sérieux, est-ce qu’au lieu d’y mettre tout ton cœur et toutes tes forces, tu ne fais pas précisément le contraire ? Peux-tu accomplir ton devoir correctement de cette façon ? Certainement pas. Tu n’accompliras pas ton devoir de façon satisfaisante. Lorsque tu accomplis ton devoir, ton attitude est donc de la plus haute importance, tout comme la méthode et le chemin que tu choisis. Peu importe le nombre d’années pendant lesquelles ils ont cru en Dieu, ceux qui ne réussissent pas à accomplir leurs devoirs correctement seront éliminés » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Il y a des gens qui ne veulent pas souffrir du tout dans leurs devoirs, se plaignent toujours chaque fois qu’ils rencontrent un problème et refusent d’en payer le prix. Quel genre d’attitude est-ce là ? C’est une attitude négligente. Si tu accomplis ton devoir de façon négligente et que tu l’abordes avec une attitude irrévérencieuse, quel sera le résultat ? Tu accompliras mal ton devoir, alors que tu as la capacité de l’accomplir correctement : le résultat ne sera pas à la hauteur, et Dieu sera très insatisfait de l’attitude que tu as vis-à-vis de ton devoir. Si tu avais pu prier Dieu, rechercher la vérité et y mettre tout ton cœur et ton esprit, si tu avais pu coopérer de cette manière, alors Dieu aurait tout préparé pour toi à l’avance, si bien que lorsque tu t’occuperais d’affaires, tout se mettrait en place et les résultats seraient bons. Tu n’aurais pas besoin d’employer une grande quantité d’énergie : quand tu aurais fait de ton mieux pour coopérer, Dieu aurait déjà tout arrangé pour toi. Si tu es fuyant et que tu te relâches, que tu ne t’occupes pas correctement de ton devoir et que tu suis toujours le mauvais chemin, Dieu n’agira pas sur toi : tu auras perdu cette chance et Dieu dira : “Tu n’es pas bon, Je ne peux pas t’utiliser. Écarte-toi. Tu aimes être rusé et te relâcher, n’est-ce pas ? Tu aimes être paresseux et être détendu, n’est-ce pas ? Eh bien sois détendu pour toujours !” Dieu donnera cette grâce et cette chance à quelqu’un d’autre. Qu’en pensez-vous : est-ce une perte ou un gain ? (Une perte.) C’est une perte énorme ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai ressenti le tempérament juste de Dieu m’envahir, surtout lorsque j’ai lu ces paroles de Dieu : « Tu n’es pas bon, Je ne peux pas t’utiliser. Écarte-toi. Tu aimes être rusé et te relâcher, n’est-ce pas ? Tu aimes être paresseux et être détendu, n’est-ce pas ? Eh bien sois détendu pour toujours ! » J’ai senti que mes paroles, mes actions et mes pensées étaient toutes sous l’examen de Dieu. Même si je n’avais pas explicitement exprimé ma réticence à faire le devoir de récitation, mon attitude à son égard avait été particulièrement désinvolte, sans chercher à m’améliorer, et j’avais passivement attendu que la dirigeante me dise d’arrêter. Dieu exige que les gens fassent leur devoir de tout leur cœur et de toutes leurs forces, mais Il ne force jamais personne. Puisque j’avais moi-même choisi d’éviter mon devoir, Dieu m’avait traitée selon mon choix. En conséquence, j’avais perdu ce devoir, et l’Église avait pris des dispositions pour que quelqu’un d’autre s’y entraîne, ce qui signifie que Dieu a donné cette opportunité de faire un devoir à quelqu’un d’autre. On pourrait dire que j’avais atteint mon souhait d’être relevée de ce devoir, mais pourquoi ne me sentais-je pas soulagée dans mon cœur ? Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai pris conscience qu’en choisissant de fuir cette question, j’étais devenue la risée de Satan, et j’étais tombée dans les ténèbres. Je me suis dit : « Ce devoir est-il vraiment si difficile ? Ces problèmes sont-ils vraiment insolubles ? » Dieu dit que lorsque les gens donnent tout leur cœur et toutes leurs forces, Il ouvrira un chemin pour les guider et les aider à résoudre leurs difficultés. Dieu ne complique pas les choses pour les gens ni ne leur donne des fardeaux qu’ils ne peuvent pas porter. Tant qu’une personne a le calibre de base et les conditions pour effectuer un devoir et s’efforce de progresser selon les exigences de Dieu, les problèmes peuvent être résolus. Les frères et les sœurs avaient maintes fois échangé sur l’importance de ce devoir, m’exhortant à y consacrer des efforts. Cependant, dès que je rencontrais un problème, je m’embourbais dans sa difficulté, peu disposée à faire d’efforts pour le résoudre, et j’étais même devenue négative et négligente, attendant que la dirigeante me dispense de ce devoir. J’avais été si rebelle ! En y réfléchissant, j’ai ressenti un profond regret et des remords.

Lors d’une dévotion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si, lorsqu’il t’arrive des difficultés particulières ou que tu rencontres des environnements particuliers, ton attitude est toujours de les éviter ou de les fuir, d’essayer désespérément de les rejeter et de t’en débarrasser – si tu ne veux pas te mettre à la merci des orchestrations de Dieu, que tu n’es pas disposé à te soumettre à Ses orchestrations et arrangements et que tu ne veux pas laisser la vérité prendre ton contrôle – si tu veux toujours prendre les devants et contrôler tout ce qui te concerne, conformément à ton tempérament satanique, alors les conséquences seront qu’à coup sûr, tôt ou tard, Dieu te mettra de côté ou te livrera à Satan. Si les gens comprennent cette question, ils doivent rapidement faire volte-face et suivre leur chemin de vie selon le chemin correct que Dieu exige. Ce chemin est le bon et quand le chemin est le bon, cela signifie que la direction est la bonne. Il peut y avoir des cahots sur la route et des difficultés pendant cette période, ils peuvent trébucher ou parfois être un peu mécontents et devenir négatifs pendant plusieurs jours. Tant qu’ils peuvent persister dans l’accomplissement de leurs devoirs et ne pas retarder les choses, ces problèmes seront tous insignifiants, mais ils doivent rapidement réfléchir sur eux-mêmes, chercher la vérité pour résoudre ces problèmes, et ils ne doivent absolument pas s’atermoyer, délaisser leur travail, ni abandonner leurs devoirs. C’est crucial. […] Lorsqu’un devoir t’incombe et t’est confié, ne cherche pas à éviter de faire face aux difficultés : si quelque chose est difficile à gérer, ne le mets pas de côté et ne l’ignore pas. Tu dois t’y confronter. Tu dois à tout moment te rappeler que Dieu est avec les gens, qu’il leur suffit de Le prier et de Le rechercher en cas de difficultés et qu’avec Dieu rien n’est difficile. Il faut que tu aies cette foi. Puisque tu crois que Dieu est le Souverain de toutes choses, pourquoi as-tu quand même peur quand il t’arrive quelque chose et sens que tu n’as rien sur quoi t’appuyer ? Cela prouve que tu ne comptes pas sur Dieu. Si tu ne Le prends pas comme soutien et comme Dieu, alors Il n’est pas ton Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Quand j’ai été confrontée à des difficultés, je ne suis pas venue devant Dieu pour chercher Son intention, mais j’ai toujours vécu selon mes propres notions et imaginations pour me délimiter. Surtout lorsque les problèmes liés à la récitation sont devenus nombreux et difficiles, et que je ne voyais pas de bons résultats après avoir travaillé dur pendant deux jours, j’en avais conclu que ces problèmes étaient totalement insolubles, et que tout effort supplémentaire serait inutile. Ainsi, même si je m’entraînais, je le faisais de manière désinvolte, juste pour m’en sortir, et je n’y avais pas mis tout mon cœur. J’ai pensé à Sœur Zoe. Elle avait commencé à s’entraîner encore plus tard que moi et avait également rencontré pas mal de problèmes, et j’ai même pensé qu’elle n’était pas aussi douée que moi à certains égards. Je n’avais pas une haute opinion d’elle, mais cette sœur prenait son devoir très au sérieux, faisait face activement à ses insuffisances et s’efforçait de pratiquer. Grâce à un entraînement continu, elle s’est rapidement améliorée, et ses résultats en récitation étaient plutôt bons. En y réfléchissant, j’ai pris conscience que si je m’appuie sur Dieu et fais des efforts pour m’entraîner avec diligence face aux difficultés, les problèmes peuvent être résolus. Dans la mesure où les gens coopèrent, Dieu accomplit Son œuvre. En repensant à ces années, j’avais vraiment perdu mon temps. J’ai suivi Dieu, mais je ne Lui ai pas fait pas confiance, et face aux choses, je ne me suis pas appuyée sur Dieu ni recherché son intention, mais je me suis accrochée à mes propres points de vue. En conséquence, les autres progressaient alors que je stagnais. J’ai été vraiment stupide !

Plus tard, j’ai continué à réfléchir. Dans le passé, j’avais affronté de nombreuses difficultés, tant dans mes études que dans ma vie quotidienne, mais je n’avais jamais conclu facilement que j’étais incapable, ni avais-je n’abandonné avant même d’avoir essayé. Tout comme lorsque je rêvais autrefois de devenir avocate, d’atteindre à la fois la gloire et la fortune, à cette époque, le taux de réussite à l’examen national de droit n’était que d’environ 7%, et mes résultats scolaires n’étaient pas très bons, mais je n’ai pas reculé simplement parce que c’était difficile. Pour réaliser mon rêve, je me suis isolée pendant plus de deux mois, et j’ai étudié intensément chaque jour sans trouver cela pénible. L’idée d’atteindre la gloire et la fortune et de recevoir l’admiration des autres m’a grandement motivée. Au final, j’ai réellement réussi l’examen. En réfléchissant à nouveau à la raison pour laquelle je me sentais incapable de résoudre les problèmes liés au devoir de récitation et pourquoi je voulais toujours fuir et me dérober, j’ai compris que c’était parce que j’étais trop égoïste. Je faisais des choses qui m’étaient bénéfiques et j’évitais celles qui ne l’étaient pas. Pendant une dévotion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné un peu de perspicacité quant à mon problème. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists n’ont ni conscience, ni raison ni humanité. Non seulement ils sont éhontés, mais ils ont aussi une autre caractéristique : ils sont exceptionnellement égoïstes et vils. Le sens littéral de leur “égoïsme et vilenie” n’est pas difficile à saisir : ils sont aveugles à tout, sauf à leurs propres intérêts. Tout ce qui concerne leurs propres intérêts capte entièrement leur attention : ils seront prêts à souffrir pour cela, à payer le prix, à s’y absorber et à s’y dédier. Ils ignoreront et ne remarqueront pas tout ce qui est sans lien avec leurs propres intérêts. Les autres pourront agir comme bon leur semble, peu importe aux antéchrists si quelqu’un provoque des interruptions ou des perturbations, et pour eux, cela ne les concerne pas. Pour le dire avec tact, ils s’occupent de leurs propres affaires. Mais il est plus juste de dire que ce genre de personne est vile, basse et sordide ; nous les définissons comme étant “égoïstes et vils”. Comment se manifestent l’égoïsme et la vilenie des antéchrists ? […] quel que soit le devoir que les antéchrists font, tout ce à quoi ils pensent est de savoir si cela leur permettra d’accéder au devant de la scène. Tant que cela peut améliorer leur réputation, ils se creusent les méninges pour trouver un moyen d’apprendre à le faire, à le mener à bien. Tout ce qui les intéresse, c’est de savoir si cela les distinguera. Quoi qu’ils fassent ou qu’ils pensent, ils ne se préoccupent que de leur propre réputation, gain et statut. Quel que soit le devoir qu’ils font, ils ne font que rivaliser pour savoir qui est au-dessus ou au-dessous, qui gagne et qui perd, qui a la meilleure réputation. Ils ne se soucient que du nombre de personnes qui les vénèrent et les admirent, du nombre de personnes qui leur obéissent et du nombre de leurs partisans. Ils n’échangent jamais sur la vérité et ne résolvent jamais de réels problèmes. Ils ne réfléchissent jamais à la façon de faire les choses selon le principe lorsqu’ils font leur devoir et ne se demandent jamais s’ils ont été loyaux, s’ils ont rempli leurs responsabilités, s’il y a eu des écarts ou des oublis dans leur travail, ou s’il existe des problèmes, ou ne prêtent pas non plus la moindre attention à ce que demande Dieu, ni aux intentions de Dieu. Ils n’accordent pas la moindre attention à toutes ces choses. Ils ne font que baisser la tête et faire des choses pour la réputation, le gain et le statut, pour satisfaire leurs propres ambitions et désirs. C’est la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie, n’est-ce pas ? Cela expose pleinement la façon dont leur cœur déborde de leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. Tout ce qu’ils font est régi par leurs ambitions et leurs désirs. Quoi qu’ils fassent, la motivation et le point de départ sont leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. C’est la manifestation archétypale de l’égoïsme et de la vilenie » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mes intentions et le point de départ de mes agissements étaient complètement erronés, semblables à ceux des antéchrists. Tout ce que je faisais était motivé par des intérêts personnels, et pour les choses qui pouvaient satisfaire mon désir de gloire et de fortune, et me valoir l’admiration des autres, je me creusais les méninges et me donnais beaucoup de mal pour les réaliser, sans craindre de souffrir. En revanche, pour des choses qui ne m’étaient pas bénéfiques, même si elles avaient du sens et de la valeur, je n’étais pas disposée à les faire, et encore moins à fournir des efforts et à souffrir et à payer le prix pour les réaliser. Lorsque j’ai passé le concours de la magistrature, j’avais la détermination d’un « esprit combattif », car réussir cet examen allait me permettre de devenir avocate, de gagner l’admiration des autres, et de gagner beaucoup d’argent, atteignant ainsi à la fois la gloire et la fortune. Cette motivation m’a poussée à endurer les pires difficultés et à viser le succès. Cependant, mon attitude vis-à-vis du devoir de récitation était complètement différente. J’avais l’impression que remplir ce devoir ne consistait qu’à être révélée, que cela ne me rapporterait ni gloire ni reconnaissance et ne m’offrait aucune opportunité de démontrer ma valeur. Ainsi, je n’étais pas disposée à souffrir ou à payer le prix pour ce devoir, et j’étais même réticente à le faire. Les frères et sœurs ont échangé à maintes reprises l’intention urgente de Dieu, dans laquelle Dieu espère que davantage de personnes puissent entendre Ses paroles et recevoir Son salut. Ils m’ont exhortée à m’entraîner rapidement afin que je puisse assumer ce devoir, mais je ne pensais qu’à ma propre réputation et à mon statut. Je n’ai pas du tout écouté les conseils des frères et sœurs, j’ai ignoré l’intention de Dieu, et j’ai fermé les yeux, peu importe à quel point le travail était urgent et important. J’étais trop égoïste et méprisable ! Plus j’y pensais, plus j’étais affligée. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié, « Dieu, Je Te suis depuis de nombreuses années mais je n’ai pas été sincère. Dans tout ce que je fais, je considère mes propres intérêts et je planifie pour ma chair, laissant de nombreux regrets dans mon devoir. Je ne veux plus vivre ainsi, je veux changer. Puisses-tu me scruter ! » Après avoir prié, j’ai commencé à réfléchir à la manière dont j’avais été négligente et superficielle dans mon devoir actuel, et comment je pouvais changer cette attitude envers l’exécution de mon devoir. Au bout d’une demi-journée, j’ai soudain reçu un message. La dirigeante m’a dit que j’aurai une autre chance de continuer à m’entraîner la récitation. Au moment où j’ai lu ce message, j’ai eu du mal à en croire mes yeux. J’ai clairement pris conscience qu’il s’agissait de la miséricorde de Dieu, qui me donnait une chance de me repentir et de me rebeller contre ma chair pour pratiquer la vérité. Mon cœur était rempli de gratitude, et je ne savais pas quoi dire. Toutes mes paroles se sont transformées en une seule phrase : Merci Mon Dieu ! À ce moment-là, je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Le tempérament de Dieu est vital et vivement apparent, et Il change Ses pensées et Ses attitudes en fonction de la façon dont les choses se déroulent. La transformation de Son attitude envers les Ninivites indique à l’humanité qu’Il a Ses propres pensées et Ses propres idées ; Il n’est pas un robot ou une statuette d’argile, mais le Dieu vivant Lui-même. Il pourrait être en colère contre les habitants de Ninive, tout comme Il pourrait pardonner leur passé à cause de leurs attitudes. Il pourrait décider d’apporter le malheur aux Ninivites et Il pourrait aussi changer Sa décision à cause de leur repentance » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique II). J’ai pris conscience que Dieu était à mes côtés, observant chacune de mes paroles et chacune de mes actions, et que lorsque j’étais prête à me repentir, Dieu m’offrait une nouvelle chance.

Lors de la pratique suivante, les sœurs ont souligné certains problèmes. Au début, j’ai pu les traiter correctement et j’ai cherché activement des solutions, mais lorsque les difficultés sont devenues un peu plus grandes, je suis retombée dans le découragement et j’ai révélé des pensées d’envie de fuite. Une fois, après m’être entraînée assidûment, une sœur a dit que ma récitation semblait mécanique et que j’avais en fait régressé au lieu de m’améliorer. Je me suis sentie très mal à l’aise face à un tel commentaire. J’avais espéré que mon entraînement donnerait de meilleurs résultats, mais ils semblaient au contraire empirer. J’ai perdu toute motivation pour enregistrer, et j’ai commencé à penser : « Ce devoir est trop difficile ; je n’y arrive pas. » À ce moment-là, j’ai vu ces paroles de Dieu : « Actuellement, rendre témoignage à l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et propager les paroles de Dieu est une affaire significative. C’est un devoir très important et personne parmi vous ne devrait sous-estimer cela. Votre fardeau n’est pas léger. Ce n’est pas une mince affaire, ce n’est pas un problème uniquement lié aux expériences personnelles. Le champ d’application de cette question est très large, il se rapporte au salut de l’humanité et à la diffusion de l’Évangile du Règne. Si vous ne comprenez pas cette question et que vous ne sentez pas son importance, que vous agissez malgré tout avec irritabilité, que vous avez des accès de colère puérils, ou que vous êtes mécontents quand vous faites votre devoir, alors tout cela est problématique, car vous n’êtes pas capables d’entreprendre ce travail. Le niveau de tes compétences professionnelles et ta capacité de travail dépendent de ton calibre et de ton expérience professionnelle, c’est secondaire. Le plus important est d’avoir un cœur honnête, d’être capable de se soumettre à Dieu, d’être prêt à payer un prix et d’être loyal en faisant son devoir » (L’échange de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont rappelé que le devoir que je faisais n’était pas une tâche simple. Il s’agissait de diffuser les paroles de Dieu et de témoigner de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, et cela ne pouvait pas être traité à la légère selon ma propre volonté. En y pensant, je me suis sentie éclairée et revigorée. À partir des paroles de Dieu, j’ai également trouvé le moyen de m’entraîner. Les compétences et le calibre sont secondaires ; la chose la plus importante est d’avoir un cœur droit, d’être loyale et capable de rester fidèle à son devoir ; c’est ce que Dieu veut voir. Je me suis calmée et j’ai prié Dieu, « Dieu, Je ne veux pas faire mon devoir avec mon propre tempérament corrompu. Je dois faire des efforts et payer le prix pour ce devoir, vivre à la hauteur de l’opportunité que Tu m’as donnée de porter ce devoir. S’il Te plaît, guide-moi. » Après avoir prié, j’ai réfléchi à la manière de résoudre les problèmes soulevés par la sœur. J’ai pris conscience que le principe de la récitation est d’être calme dans les paroles de Dieu, de lire, réfléchir et comprendre le sens des paroles de Dieu avec sincérité, et de réciter sur cette base, plutôt que de lire le texte de manière mécanique. Alors, j’ai apaisé mon esprit et j’ai lu les paroles de Dieu, les comprenant à la lumière de mon propre état. Après avoir récité de cette manière, la sœur a dit que l’effet était bien meilleur. J’ai pris conscience qu’il s’agissait de la direction de Dieu et je me suis sentie très heureuse. Après m’être entraînée pendant un certain temps, j’ai trouvé des moyens d’améliorer les résultats de ma récitation, et les problèmes avec ma récitation se sont quelque peu améliorés. Merci à Dieu de m’avoir donné une telle expérience !

Précédent: 11. L’arrestation de ma fille m’a révélée

Suivant: 13. Mon débat avec des pasteurs

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

11. J’ai retrouvé le Seigneur

Par Li Lan, Corée du SudDieu Tout-Puissant dit : « Christ des derniers jours apporte la vie et apporte le chemin durable et éternel de la...

38. Un genre de salut différent

Par Huang Lin, ChineJ’étais une croyante ordinaire de l’Église pentecôtiste et je n’avais jamais manqué un service depuis que j’avais...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Entrez les mots clés de votre recherche.

Contactez-nous par WhatsApp
Contenu
Paramètres
Livres
Chercher
Vidéo