19. Mon infériorité a été éliminée

Par Ding Xin, Chine

Je suis née dans une famille ordinaire de fermiers. Comme j’étais introvertie et que je n’aimais pas parler, depuis l’enfance, ma famille et mes proches disaient souvent que j’étais incapable de m’exprimer et pas aussi avenante que ma sœur. Lorsque je travaillais à l’extérieur, je n’étais pas douée pour interagir avec les gens ou plaire à mes supérieurs, alors on me confiait toujours un travail ingrat et fatigant, et mes collègues se moquaient souvent de moi pour ma lenteur d’esprit et mon incapacité à m’adapter aux situations. Au fond de mon cœur, j’ai accepté que l’on me juge lente d’esprit et pas très maligne, et peu douée pour interagir avec les gens, alors je suis devenue encore plus renfermée. Mon élocution maladroite me rendait souvent triste ; en particulier lorsque je voyais des gens qui s’exprimaient bien et qui étaient vifs d’esprit, je les enviais, me disant que de telles personnes seraient appréciées où qu’elles aillent. Après avoir commencé à croire en Dieu, j’ai aussi été très réservée lorsque je me suis mise à assister aux réunions, inquiète à l’idée qu’à cause de mon échange maladroit, je sois la risée des frères et sœurs, mais les frères et sœurs m’encourageaient souvent à échanger davantage. J’ai vu que les frères et sœurs partageaient simplement et ouvertement leurs états et leurs problèmes, et que personne ne rabaissait ou ne méprisait ceux qui avaient des lacunes. Cela m’a beaucoup libérée. Peu à peu, j’ai commencé à prendre davantage la parole. J’aimais vraiment ce type de vie d’Église.

En février 2023, je suis devenue diaconesse d’abreuvement. La sœur que j’abreuvais, Ruijing, avait un bon calibre. J’ai assisté à des réunions avec elle à plusieurs occasions, et j’ai vu que son échange était très clair, et que sa perspicacité vis-à-vis des problèmes n’était pas pire que la mienne, alors quand j’ai de nouveau participé à des réunions avec Ruijing, je me suis sentie quelque peu contrainte, et je me suis dit que son esprit était plus vif et son calibre meilleur que le mien. J’ai estimé qu’essayer de l’abreuver était au-delà de mes capacités, alors chaque fois qu’elle avait un mauvais état, je me contentais de lui en parler brièvement, puis je changeais de sujet, inquiète à l’idée que mon échange superficiel l’amène à me dédaigner. Un jour, j’ai appris que Ruijing avait un grave tempérament arrogant et qu’elle avait tendance à contraindre verbalement les gens, alors j’ai voulu lui faire part de ce problème. Mais comme je trouvais qu’elle avait un bon calibre, qu’elle s’exprimait bien, et qu’elle était efficace dans son devoir, je me suis dit qu’un peu d’arrogance paraissait normal. D’autant que mon calibre était mauvais et mes capacités à m’exprimer n’étaient pas bonnes. Si je ne pouvais pas échanger clairement avec elle et résoudre ses problèmes, elle me ridiculiserait. Alors je me suis contentée de brièvement lui mentionner son arrogance et je suis passée à autre chose. Plus tard, à l’occasion d’une réunion, Ruijing a parlé du fait que sa famille s’opposait à sa croyance en Dieu, et qu’elle se sentait quelque peu contrainte par cela. J’avais eu des expériences similaires et je me suis dit que je pourrais échanger avec elle sur ce sujet, mais dès que j’ai prononcé quelques mots, Ruijing a dit qu’elle n’avait pas été affectée par ses attaches familiales. Mais en réalité, ses contraintes émotionnelles affectaient déjà son devoir, et je savais que je devais échanger avec elle sur ce sujet aussitôt que possible. Cependant, en l’entendant dire cela, je n’ai pas osé poursuivre l’échange, je me suis dit, « Si je continue d’échanger, Ruijing pensera-t-elle que je la harcèle et que je suis incapable de voir clair ? Je ferais mieux de ne pas me mettre davantage dans l’embarras, Ruijing a un bon calibre et n’a pas besoin que j’échange avec elle. Elle est capable de voir la vérité et de résoudre cela toute seule. » Alors je n’ai pas poursuivi mon échange. Mais par la suite, l’état de Ruijing ne s’est pas amélioré, et son devoir en a été affecté.

À partir de ce moment-là, chaque fois que Ruijing était présente à une réunion, je me sentais très contrainte, inquiète à l’idée que mon échange médiocre l’amènerait à me dédaigner. Je me sentais très tourmentée et négative, parce que je ne pouvais pas échanger ce que je devais, et que je ne pouvais pas assumer mes responsabilités. J’avais l’impression de vivre une vie pathétique. Je ne cessais de me demander : « Pourquoi est-ce que je vis si péniblement ? » Je blâmais même Dieu pour ne pas m’avoir octroyé un bon calibre, et je voulais échapper à cette situation et changer de devoir. Je savais que mon état n’était pas bon, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je suis en ce moment très contrainte dans mon devoir, je me sens très fatiguée et pleine d’amertume, et je ne sais pas comment résoudre cet état. Puisses-Tu m’éclairer et me guider afin de me connaître et de sortir de ce mauvais état. » Après avoir prié, j’ai cherché des paroles de Dieu pertinentes pour les lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Il y a des gens qui, dans leur enfance, avaient une apparence ordinaire, étaient incapables de s’exprimer clairement et n’étaient pas très vifs d’esprit, ce qui a amené les autres membres de leur famille et de leur environnement social à donner d’eux une appréciation plutôt défavorable en disant des choses comme : “Cet enfant est stupide, lent et maladroit dans sa façon de parler. Regardez les enfants des autres, qui parlent si bien qu’ils peuvent embobiner les gens. Alors que cet enfant fait la moue toute la journée. Il ne sait pas quoi dire lorsqu’il rencontre des gens, il ne sait pas comment s’expliquer ou se justifier après avoir fait quelque chose de mal et il ne sait pas amuser les gens. Cet enfant est un idiot.” Ses parents le disent, les proches et les amis le disent et ses professeurs le disent aussi. Cet environnement exerce une certaine pression invisible sur ces individus. En faisant l’expérience de ces environnements, ils développent inconsciemment un certain état d’esprit. Quel état d’esprit ? Ils pensent qu’ils ne sont pas beaux, pas très sympathiques et que les autres ne sont jamais contents de les voir. Ils croient qu’ils ne sont pas aptes à étudier, qu’ils sont lents, et ils se sentent toujours gênés d’ouvrir la bouche et de parler devant les autres. Ils sont trop gênés pour dire merci quand les gens leur donnent quelque chose. Ils se disent : “Pourquoi suis-je toujours si muet ? Pourquoi les autres sont-ils de si beaux parleurs ? C’est que je suis stupide, tout simplement !” Inconsciemment, ils pensent qu’ils ne valent rien, mais ils ne veulent toujours pas reconnaître qu’ils ne valent rien, qu’ils sont aussi stupides. Dans leur cœur, ils se demandent toujours : “Suis-je vraiment stupide à ce point ? Suis-je vraiment aussi désagréable ?” Leurs parents ne les aiment pas, pas plus que leurs frères et sœurs, leurs professeurs ou leurs camarades de classe. Et parfois les membres de leur famille, leurs proches et leurs amis disent d’eux : “Il est petit, il a des yeux et un nez minuscules et avec une telle apparence, il ne réussira pas quand il sera grand.” Ainsi, lorsqu’ils se regardent dans le miroir, ils voient qu’ils ont effectivement de petits yeux. Dans cette situation, la résistance, l’insatisfaction, la réticence et le refus au plus profond de leur cœur se transforment progressivement en acceptation et en reconnaissance de leurs propres lacunes, défauts et problèmes. Bien qu’ils puissent accepter cette réalité, une émotion persistante surgit au plus profond de leur cœur. Comment s’appelle cette émotion ? C’est l’infériorité. Les gens qui se sentent inférieurs ne savent pas quels sont leurs points forts. Ils pensent simplement qu’ils ne sont pas aimables, se sentent toujours stupides et ne savent pas comment gérer les choses. Bref, ils ont le sentiment qu’ils ne peuvent rien faire, qu’ils ne sont pas attirants, qu’ils ne sont pas intelligents et qu’ils ont des réactions lentes. Ils sont insignifiants par rapport aux autres et n’obtiennent pas de bonnes notes au cours de leurs études. Quand ils ont grandi dans un tel environnement, cet état d’esprit d’infériorité prend progressivement le dessus. Cela se transforme en une sorte d’émotion persistante qui s’emmêle avec ton cœur et remplit ton esprit. Indépendamment du fait que tu sois déjà adulte, sorti dans le monde, marié et établi dans ta carrière et quel que soit ton statut social, il t’est impossible de te débarrasser de ce sentiment d’infériorité qui s’est implanté dans ton environnement au cours de ta croissance. Même après avoir commencé à croire en Dieu et avoir rejoint l’Église, tu penses toujours que tu as une apparence quelconque, que tu as un faible calibre intellectuel, que tu ne sais pas bien t’exprimer et que tu ne sais rien faire. Tu te dis : “Je vais faire ce que je peux. Je n’ai pas besoin d’aspirer à devenir dirigeant, je n’ai pas besoin de poursuivre des vérités profondes, je me contenterai d’être le moins important et de laisser les autres me traiter comme ils le souhaitent.” […] Ce sentiment d’infériorité n’est peut-être pas inné en toi, mais à un autre niveau, du fait de ton environnement familial et de celui dans lequel tu as grandi, tu as subi des chocs modérés ou des jugements inappropriés et cela a fait naître en toi un sentiment d’infériorité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que si je me trouvais souvent dans un état réprimé et abattu, c’était principalement parce que je vivais dans des sentiments négatifs d’infériorité. Depuis l’enfance, je n’avais pas été douée pour m’exprimer ; que ce soit chez moi ou lorsque je travaillais dehors, mes proches et mes collègues disaient tous que je ne m’exprimais pas bien et que j’étais incapable de plaire aux gens, alors j’avais le sentiment que j’étais maladroite dans ma manière de parler, que j’étais lente d’esprit, et inférieure aux autres à tous égards. Peu à peu, je me suis sentie de plus en plus inférieure. Après avoir commencé à croire en Dieu, c’était pareil. Je me sentais inférieure, surtout lorsque je voyais des frères et sœurs qui étaient meilleurs que moi, et je vivais souvent dans des émotions négatives. Lorsque j’interagissais avec Ruijing, je voyais que Ruijing était vive et éloquente, et j’avais l’impression que mes capacités à m’exprimer et mon calibre étaient inférieurs aux siens, ainsi, lors de réunions avec elle, je me sentais contrainte et incapable de me sentir libérée. Même lorsque je la voyais dans un mauvais état, je n’osais pas échanger avec elle. Je vivais constamment dans des sentiments négatifs d’infériorité. J’étais bien consciente que dans la maison de Dieu, il n’y avait aucune distinction entre supérieur et inférieur, pourtant je ne pouvais m’empêcher d’admirer les gens qui avaient des dons et un bon calibre, et j’étais incapable de corriger mes points de vue et mes propres lacunes. Cela me contraignait souvent dans mon devoir et m’empêchait de gagner l’œuvre et la direction du Saint-Esprit. Je savais qu’il était dangereux de continuer sur cette voie et je voulais rapidement inverser cet état.

J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Quoi qu’il leur arrive, quand les gens lâches rencontrent des difficultés, ils reculent. Pourquoi font-ils cela ? L’une des raisons est que c’est dû à leur sentiment d’infériorité. Parce qu’ils se sentent inférieurs, ils n’osent pas passer devant les autres, ils ne peuvent même pas assumer les obligations et les responsabilités qu’ils devraient assumer, ni assumer ce qu’ils sont réellement capables de réaliser dans le cadre de leurs propres capacités et calibres, et dans le cadre de l’expérience de leur propre humanité. Ce sentiment d’infériorité affecte tous les aspects de leur humanité, il affecte leur personnalité et, bien sûr, il affecte également leur caractère. […] Ton cœur est rempli de ce sentiment d’infériorité et ce sentiment existe depuis longtemps, ce n’est pas un sentiment temporaire. Au contraire, il contrôle étroitement tes pensées du plus profond de ton âme, il te scelle étroitement les lèvres et ainsi, même si tu comprends correctement les choses et quels que soient tes points de vue et tes opinions sur les gens, les évènements et les choses, tu n’oses que penser et ressasser les choses dans ton cœur, sans jamais oser parler à haute voix. Que d’autres approuvent ce que tu dis ou qu’ils te corrigent et te critiquent, tu n’oseras pas faire face à un tel résultat ni le voir. Pourquoi cela ? C’est parce que ton sentiment d’infériorité est en toi, te disant : “Ne fais pas ça, tu n’es tout simplement pas à la hauteur. Tu n’as pas ce genre de calibre, tu n’as pas ce genre de réalité, tu ne dois pas faire ça, ce n’est tout simplement pas toi. Ne fais rien et ne pense à rien maintenant. Tu ne seras vraiment toi-même qu’en vivant dans l’infériorité. Tu n’es pas qualifié pour poursuivre la vérité, ni pour ouvrir ton cœur, dire ce que tu veux et entrer en contact avec les gens comme le font les autres. Et c’est parce que tu n’es pas bon, tu n’es pas aussi bon qu’eux.” Ce sentiment d’infériorité guide la pensée des gens dans leur esprit : il les empêche de remplir les obligations qu’une personne normale devrait assumer et de mener la vie d’humanité normale qu’ils devraient mener, alors qu’il dirige également les voies et moyens, la direction et les objectifs de la façon dont ils considèrent les gens et les choses, dont ils se comportent et dont ils agissent » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que lorsque les gens vivent dans des sentiments d’infériorité, leurs points de vue sur les gens et les choses, ainsi que leur comportement et leurs actes, ne sont pas basés sur les paroles de Dieu, ils n’assument pas leurs responsabilités, et leur calibre intrinsèque ne peut pas être utilisé. En continuant ainsi, non seulement leur propre entrée dans la vie est entravée, mais dans les cas les plus graves, cela peut aussi affecter leur devoir et entraver le travail de l’Église. En y repensant, j’ai accepté les évaluations externes que l’on faisait de moi depuis l’enfance, et j’ai vécu dans des sentiments d’infériorité. Je me sentais toujours inférieure aux autres, sans oser souligner ou discuter des problèmes lorsque je les discernais. Quand j’intéragissais avec Ruijing, je voyais son grave tempérament arrogant, et que ses mots et ses actes contraignaient les frères et sœurs ; j’aurais alors dû échanger avec elle et attirer son attention là-dessus, mais j’avais le sentiment que mon calibre n’était pas aussi bon que le sien, ce qui m’avait rendue hésitante à l’idée d’échanger avec elle, car je me disais que c’était présomptueux. J’ai vu que ses affections avaient un impact sur son devoir, et même si j’avais une certaine expérience dans ce domaine, j’avais l’impression que mon calibre était mauvais, alors je n’ai pas osé échanger. J’ai bien vu que j’étais totalement sous le contrôle de mes sentiments d’infériorité, ma bouche semblait scellée, incapable de formuler les mots qui devaient être dits. J’ai observé la manière dont Ruijing vivait dans un tempérament corrompu et je n’ai pas osé échanger avec elle, incapable de mener à bien mon devoir pour protéger le travail de l’Église. Je vivais dans un état de tourment et de négativité, incapable de gagner la moindre libération. C’était vraiment dangereux à la fois pour les autres et pour moi-même ! J’ai lu les paroles de Dieu : « Cette émotion n’est pas seulement négative, pour être plus précis, elle est en fait en opposition avec Dieu et la vérité. Tu pourrais penser qu’il s’agit d’une émotion au sein de l’humanité normale, mais aux yeux de Dieu, ce n’est pas seulement une simple question d’émotion, mais une méthode d’opposition à Dieu. C’est une méthode marquée par des émotions négatives que les gens utilisent pour résister à Dieu, aux paroles de Dieu et à la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). En repensant à mon parcours jusque là, comme j’avais souvent vécu dans des sentiments d’infériorité, j’avais connu la vérité sans la pratiquer, allant jusqu’à blâmer Dieu de ne pas m’avoir octroyé un bon calibre. J’avais été négative et passive dans mon devoir, et j’avais même voulu l’abandonner. Ces comportements étaient une forme de résistance passive à l’encontre de Dieu. J’avais l’impression d’être en grand danger, et j’étais prête à m’enremettre à Dieu pour me débarrasser de mes émotions négatives et trouver un chemin de pratique et d’entrée.

Plus tard, j’ai lu davantage des paroles de Dieu : « Alors, comment s’évaluer correctement, se connaître et rompre avec le sentiment d’infériorité ? Tu dois prendre les paroles de Dieu comme base pour acquérir une connaissance de toi-même et apprendre à quoi ressemblent ton humanité, ton calibre et ton talent et quels sont tes points forts. Par exemple, supposons que tu aimes chanter et que tu chantes bien, mais que certaines personnes n’arrêtent pas de te critiquer et de te rabaisser, en disant que tu n’as pas d’oreille et que tu chantes faux. Tu as alors le sentiment que tu ne peux pas bien chanter et tu n’oses plus chanter devant les autres. Parce que ces gens mondains, ces personnes confuses et médiocres ont formulé des évaluations et des jugements inexacts à ton sujet, les droits que ton humanité mérite ont été restreints et ton talent a été étouffé. En conséquence, tu n’oses même plus chanter une chanson et tu es seulement assez courageux pour lâcher prise et chanter à haute voix lorsqu’il n’y a personne dans les parages ou que tu es seul. Parce que tu te sens d’ordinaire si horriblement réprimé, quand tu n’es pas seul, tu n’oses pas chanter une chanson : tu n’oses chanter que lorsque tu es seul, profitant du moment où tu peux chanter haut et fort, et combien ce moment est merveilleux et libérateur ! N’en est-il pas ainsi ? À cause du mal que les gens t’ont fait, tu ne sais pas, ou tu ne peux pas voir clairement ce que tu peux réellement faire, ce en quoi tu es bon et ce en quoi tu n’es pas bon. Dans ce genre de situation, tu dois faire une évaluation correcte et prendre la bonne mesure de toi-même conformément aux paroles de Dieu. Tu dois établir ce que tu as appris et où se trouvent tes points forts, et aller faire tout ce que tu peux faire. Quant à ces choses que tu ne peux pas faire et quant à tes défauts et lacunes, tu dois y réfléchir et les connaître, et tu dois également évaluer avec précision et savoir à quoi ressemble ton calibre, et s’il est bon ou mauvais » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que pour me débarrasser des sentiments négatifs d’infériorité, je devais avant tout m’évaluer et me mesurer correctement sur la base des paroles de Dieu. Les paroles de Dieu sont la vérité, et les utiliser pour mesurer les personnes, les événements et les choses est la méthode la plus précise. Par le passé, je m’étais mesurée sur la base des évaluations que les non-croyants faisaient de moi, ce qui m’avait poussée à vivre dans des émotions sombres et mélancoliques, et à être incapable de m’en extirper. Je voyais à présent que je devais chercher la vérité et me voir correctement sur la base des paroles de Dieu. Je me suis donc demandé : « J’ai toujours l’impression que mon calibre est médiocre. Alors, quel est la norme selon laquelle Dieu évalue un mauvais calibre et un bon calibre ? » J’ai lu les paroles de Dieu : « Comment évaluer le calibre des gens ? La manière appropriée de le faire est d’examiner leur attitude à l’égard de la vérité et de voir s’ils peuvent ou non comprendre la vérité. Il y a des personnes qui peuvent apprendre très rapidement certaines spécialités, mais lorsqu’elles entendent la vérité, elles sont perdues et cessent vite d’être attentives. Dans leur cœur, elles deviennent confuses, rien de ce qu’elles entendent ne rentre, et elles ne comprennent pas ce qu’elles entendent ; c’est ce qu’on appelle un calibre médiocre. Quand tu leur dis qu’elles sont de mauvais calibre, certaines personnes ne sont pas d’accord. Elles pensent que le fait d’être très instruites et d’avoir beaucoup de connaissances signifie qu’elles sont de bon calibre. Est-ce qu’une bonne éducation est la preuve d’un bon calibre ? Non. Comment doit-on évaluer le calibre des personnes ? Il devrait être évalué en fonction de leur degré de compréhension des paroles de Dieu et de la vérité. C’est la façon la plus précise de procéder. Certaines personnes ont la langue bien pendue, l’esprit vif et sont particulièrement douées pour gérer les autres, mais lorsqu’elles écoutent les sermons, elles ne comprennent jamais rien, et lorsqu’elles lisent les paroles de Dieu, elles ne les comprennent pas. Lorsqu’elles parlent de leur témoignage d’expérience, elles expriment toujours des paroles et des doctrines, se révélant être de simples amatrices et donnant l’impression aux autres qu’elles n’ont aucune compréhension spirituelle. Ce sont des personnes de calibre médiocre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). Les paroles de Dieu nous disent que la norme pour mesurer le calibre d’une personne dépend de sa compréhension des paroles de Dieu. Certaines personnes peuvent en apparence être dotées de nombreux talents, être vives, et avoir de bonnes compétences d’expression, mais si elles sont incapables de comprendre les paroles de Dieu ou la vérité échangée par Dieu, alors de telles personnes ont un mauvais calibre. Bien que certaines personnes aient une éducation médiocre et qu’elles ne soient pas particulièrement douées pour s’exprimer, si elles sont capables de comprendre les intentions de Dieu grâce à Ses paroles et de trouver les principes de pratique, alors ces personnes ont un bon calibre. Prenons l’exemple de Paul. Bien qu’il ait eu des talents, de la connaissance, de l’éloquence, et qu’il ait diffusé l’Évangile à travers presque toute l’Europe, il n’a pas compris les paroles de Dieu lorsqu’il les a entendues, et au bout du compte, il n’a pas connu le Seigneur Jésus, et n’a jamais reconnu son essence de résistance à Jésus. Son travail assidu visait à gagner une couronne et des récompenses, et il a même clamé avec arrogance que vivre, pour lui, c’était le Christ. Cela démontrait que Paul ne pouvait pas réellement comprendre les paroles de Dieu ou la vérité. Paul était une personne de mauvais calibre. En revanche, Pierre était capable de comprendre les intentions de Dieu grâce à Ses paroles et de trouver un chemin de pratique. Il pouvait pratiquer avec précision selon les exigences de Dieu, et il a témoigné de la soumission à Dieu jusqu’à sa mort, et de son amour pour Dieu jusqu’au maximum. Ainsi, Pierre était une personne de bon calibre. En réfléchissant sur moi-même, je ne voyais pas les gens ou les choses selon les paroles de Dieu. Je considérais toujours que de bonnes compétences d’expression et la vivacité d’esprit étaient la norme d’un bon calibre, et que lorsque je ne possédais pas ces conditions inhérentes, je vivais dans des sentiments d’infériorité et de négativité, et je devenais passive et négligente dans mon devoir. Non seulement cela entravait ma propre entrée dans la vie, mais causait aussi des pertes au travail de l’Église. En réfléchissant davantage, même si mes compétences d’expression n’étaient pas très bonnes, j’étais en mesure de comprendre certaines des paroles de Dieu lorsque je les lisais, et de résoudre certains problèmes en échangeant sur la vérité, et les frères et sœurs évaluaient mon calibre comme étant moyen. Il fallait que je me discerne correctement sur la base des paroles de Dieu et des évaluations des frères et des sœurs, et non porter un jugement sur moi-même en me basant sur des notions. Lorsque j’ai pris conscience de cela, j’ai ressenti beaucoup de soulagement dans mon cœur. Plus tard, j’ai retrouvé Ruijing, j’ai souligné ses problèmes un par un, et j’ai échangé avec elle en me servant de paroles de Dieu pertinentes. Ruijing a été capable d’accepter mes conseils et mon aide, et s’est montrée disposée à chercher la vérité, à se repentir, et à changer. Après avoir pratiqué ainsi, je me suis sentie soulagée et en paix.

Plus tard, j’ai de nouveau réfléchi et je me suis demandé quel autre tempérament corrompu pourrait se trouver derrière mes sentiments constants d’infériorité. Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists chérissent particulièrement la réputation et le statut et qu’ils considèrent la réputation et le statut comme étant aussi importants que la vie elle-même. Je me suis rendu compte que mon comportement avait été le même que celui des antéchrists. Mes pensées et mes considérations ne sont pas dirigées vers la poursuite de la vérité, mais toujours avec le souci de ma réputation et de mon statut, à m’inquiéter de gains et de pertes. Depuis l’enfance, j’avais accordé une grande importance aux opinions que les autres avaient de moi, et lorsque mes proches, mes amis et mes collègues disaient que je m’exprimais maladroitement, je parlais moins aux autres et je me renfermais afin au moins de limiter l’impact sur mon estime personnelle. Après avoir commencé à croire en Dieu, même si je savais que les frères et sœurs étaient ouverts et honnêtes les uns envers les autres, et que nos lacunes pouvaient être ouvertement révélées sans que personne ne se moque de quiconque, mon inquiétude vis-à-vis de ma réputation et de mon statut pesait trop lourd, et au cours de réunions avec des gens qui avaient un meilleur calibre et de meilleures compétences d’expression, j’étais préoccupée à l’idée que les frères et sœurs me dédaignent pour m’exprimer maladroitement, alors j’essayais de prendre la parole le moins possible afin de dissimuler mes lacunes et de maintenir ma réputation et mon statut. En tant que diaconesse d’abreuvement, il m’incombait de résoudre les problèmes de tout le monde concernant les devoirs et l’entrée dans la vie, mais j’étais inquiète à l’idée que mon discours soit perçu comme insignifiant et verbeux, amenant les frères et sœurs à me mépriser, alors je préférais mettre mon devoir de côté pour protéger ma fierté et mon propre statut. Les poisons sataniques tels que « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » sont devenus des règles selon lesquelles je vivais. Je plaçais ma fierté et mon statut au-dessus de tout le reste, allant jusqu’à négliger mes responsabilités les plus élémentaires. Je m’étais montrée si égoïste et méprisable. En quoi avais-je fait mon devoir ? J’empruntais le chemin d’un antéchrist. Si je continuais ainsi sans me repentir, non seulement je ne recevrais pas l’œuvre du Saint-Esprit, mais je serais aussi éliminée par Dieu. Dès lors, j’ai été disposée à me repentir devant Dieu et à me libérer de l’esclavage de ces émotions négatives.

Au cours d’une réunion avec de nouveaux venus, j’ai vu Sœur Yiyi échanger sur les paroles de Dieu avec clarté et une expression fluide. Les frères et les sœurs acquiesçaient tous à ce qu’elle disait, et j’ai de nouveau éprouvé un sentiment d’infériorité. Je me suis dit : « Regarde comme Yiyi est douée pour s’exprimer et à quel point son échange est éclairant. Je suis si peu douée pour m’exprimer, les frères et sœurs me ridiculiseront-ils pour ne pas être aussi éclairante dans l’échange qu’une nouvelle venue, alors que je crois en Dieu depuis si longtemps ? » J’ai donc hésité à échanger. Au moment où ces pensées m’ont traversée, je me suis rendu compte que j’étais à nouveau piégée dans des préoccupations vis-à-vis de ma réputation et de mon statut, alors j’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider afin de chasser ce mauvais état. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque les différentes émotions négatives resurgiront, tu auras de la conscience et du discernement, tu sauras quel mal elles te font et, bien sûr, tu devras aussi les abandonner progressivement. Lorsque ces émotions surviendront, tu seras en mesure de pratiquer la maîtrise de soi et d’appliquer la sagesse, et tu seras en mesure de les abandonner ou de chercher la vérité pour les résoudre et les gérer. Dans tous les cas, elles ne devraient pas t’empêcher d’adopter les manières, l’attitude et le point de vue corrects dans la façon dont tu vois les gens et les choses, et dans la manière dont tu te comportes et agis. De cette façon, les obstacles et les blocages sur ton chemin dans la poursuite de la vérité deviendront de moins en moins nombreux, tu pourras poursuivre la vérité dans le cadre de l’humanité normale requise par Dieu sans perturbation, ou avec toujours moins de perturbations, et tu résoudras les tempéraments corrompus que tu révèles dans toutes sortes de situations » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (1)). Les paroles de Dieu m’ont fourni un chemin de pratique. Lorsque des émotions négatives refont surface, je dois sciemment les discerner, puis tout simplement les abandonner. Cette période où j’ai vécu dans des émotions négatives et où j’ai constamment pris en considération ma propre fierté et mon propre statut était vraiment difficile. En m’amenant à me rassembler avec Sœur Yiyi, l’intention de Dieu n’était pas de me révéler ou nuire à mon image, mais d’utiliser la lumière de son échange pour combler mes lacunes, et pour m’aider à gagner davantage. Lorsque j’ai compris cela, je me suis sentie moins contrainte et je me suis apaisée pour écouter son échange. Au cours de son échange, j’ai trouvé un peu plus de lumière, et après son échange, j’ai moi aussi partagé ma propre compréhension. Tout le monde a bénéficié de cette réunion et les résultats étaient très bons. Grâce à cette expérience, j’ai vu que seules les paroles de Dieu sont la vérité, et j’ai compris que ce n’est qu’en voyant les gens et les choses, en se comportant, et en faisant les choses selon les paroles de Dieu, que l’on peut vivre une vie réellement libre et libérée.

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