3. Cesser de poursuivre les bénédictions
En 1994, ma mère croyait au Seigneur Jésus. En trois mois, sa maladie coronarienne a été guérie, ce qui m’a montré la toute-puissance de Dieu et Sa bénédiction. Je pensais que tant que je croyais sincèrement en Dieu, Il protégerait notre famille et nous préserverait de la maladie et des calamités. C’est ainsi que j’ai suivi ma mère en croyant au Seigneur. Dès lors, j’ai activement participé aux réunions et j’ai aussi pu constater les bénédictions du Seigneur dans le cadre de mes activités commerciales. J’en étais très reconnaissante.
Le 1er juin 2002, j’ai entendu l’Évangile de l’arrivée du Seigneur Jésus et j’ai découvert que Dieu était redevenu chair pour accomplir Son œuvre et sauver les gens une dernière fois. Je me disais que j’étais vraiment bénie et que je devais saisir cette ultime opportunité et faire mon devoir avec application. En novembre 2002, j’ai abandonné mon activité dans l’industrie du bois et ai consacré tout mon temps à faire mon devoir. Je me suis dit : « Tant que je crois sincèrement en Dieu, que je m’active çà et là et que je me dépense pour Lui, Il me bénira et S’assurera que tout aille bien. » Donc, je m’affairais du matin au soir à l’église, je ne me lassais jamais ni ne fatiguais. En 2012, j’ai amené mon fils dans la maison de Dieu. Après cela, mon fils faisait son devoir avec moi à l’Église. Je me suis dit : « Durant toutes ces années, mon fils et moi avons tout abandonné et avons consacré tout notre temps à nous dépenser pour Dieu. Nous obtiendrions forcément la protection et les bénédictions de Dieu. » Mais alors que je me dépensais avec passion pour recevoir de plus grandes bénédictions, un incident soudain a fait voler en éclats mon rêve d’obtenir des bénédictions.
Le 17 octobre 2020, peu après 18 h, mon fils m’a appelée. D’une voix triste, il a dit : « Maman, je suis tombé malade, viens vite ! » À ce moment-là, je n’y ai pas vraiment cru et j’ai répondu : « Quand je t’ai vu à midi, tu avais l’air en forme. C’était il y a quelques heures seulement, alors comment peux-tu être malade tout à coup ? » Mon fils a dit d’un ton impatient : « Maman, cette maladie est très grave ! Viens tout de suite ! » Je me suis dépêchée et j’ai pris un taxi pour me rendre là où était mon fils. Dès que je suis rentrée dans la chambre, mon fils a dit : « Maman, je ne peux pas me lever. Je ne ressens plus le bas de mon corps. » J’ai vu mon fils qui était incapable de bouger, et mon esprit s’est figé. Le jeune frère qui était à côté de lui a dit précipitamment : « Nous devons l’amener à l’hôpital tout de suite ! » J’ai alors repris mes esprits. Le jeune frère et moi avons soulevé mon fils. Nous étions sur le point de descendre les escaliers, mais les jambes de mon fils étaient toutes flasques, et il ne pouvait pas faire un seul pas. Nous étions impuissants, nous avons donc appelé le numéro d’urgence et il a été amené à l’hôpital. Le docteur a dit : « Ces symptômes évoquent le syndrome de Guillain-Barré, mais cette maladie n’est pas facile à soigner. Il y a peu, nous avons diagnostiqué cette même maladie à l’une de nos infirmières. Bien qu’elle ait dépensé 60 000 ou 70 000 yuans, elle n’a pas été guérie et est quand même morte. » Ça a été un énorme choc. Et d’un seul coup, mes jambes ont faibli. J’étais très nerveuse et je me suis dit : « Comment mon fils a-t-il pu contracter soudainement cette terrible maladie ? Mon fils et moi avons quitté notre maison et sommes venus ici pour faire notre devoir. Comment une chose pareille peut-elle nous arriver ? Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il pas protégés ? » Je n’osais pas y croire. Le médecin nous a dit de nous rendre immédiatement dans un hôpital de province, car les chances de guérir de cette maladie seraient plus grandes là-bas. Une lueur d’espoir a illuminé mon cœur. Mais une fois de retour dans la chambre d’hôpital de mon fils, lorsque je l’ai vu allongé là, mon cœur s’est serré. Je n’avais que 20 000 yuans, et ce n’était pas assez pour le soigner ! Je n’ai pas pu m’empêcher de rejeter en partie la faute sur Dieu : cela faisait plusieurs années que je faisais mon devoir loin de chez moi. Je n’ai jamais dit « non » à aucun devoir que l’Église prévoyait pour moi. C’est ainsi que je me dépensais. Comment Dieu a-t-Il pu laisser cela arriver à mon fils ? Allongée dans mon lit, je ne cessais de me retourner, incapable de dormir. Je me répétais sans cesse dans ma tête : « Dieu ne laissera pas mon fils mourir, n’est-ce pas ? C’est peut-être une épreuve de Dieu. Sans doute est-Il en train de tester notre foi ? Ou alors, peut-être que mon fils ira mieux quand le soleil se lèvera ? » Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Mon cerveau a ainsi tourné en boucle jusqu’au lendemain. J’ai très vite confié mon devoir à quelqu’un d’autre et emmené mon fils à l’hôpital de province. Après que le médecin de garde a examiné l’état de mon fils, il m’a dit : « Au premier abord, les symptômes ressemblent à ceux du syndrome de Guillain-Barré, mais nous devons attendre le diagnostic demain avant de combattre la maladie avec un traitement. Vous devez rester en alerte ce soir : il est probable qu’il meure si sa respiration se bloque. » En entendant cela, j’étais sous le choc. Mon fils pourrait-il réellement ne pas échapper à la mort ? J’avais vraiment peur que mon fils ne passe pas la nuit. Plus je réfléchissais, plus j’avais peur et je me hâtais de prier Dieu en silence : « Dieu ! Je T’en prie, sauve mon fils. Tu es tout-puissant, et si Tu apportais Ton aide, il pourrait survivre. Dieu, je ne Te demande rien d’autre : tout ce que je souhaite, c’est que Tu protèges mon fils et que Tu le laisses vivre… » Après avoir prié, mon cœur était légèrement plus calme. Cette nuit-là, j’ai prié Dieu sans relâche et je n’ai pas lâché mon fils des yeux. Dès que je l’entendais respirer avec difficulté, je le réveillais immédiatement. J’avais peur qu’il s’étouffe. Le matin du troisième jour, on lui a diagnostiqué une myélite transverse aiguë. Le médecin-chef a dit : « S’il ne meurt pas, il deviendra certainement paraplégique ou finira dans un état végétatif. » En entendant les mots du médecin, j’étais au bord de la crise de nerfs. Je me suis dit : « S’il devient paraplégique ou un légume, c’est comme si sa vie était finie, non ? » Alors, le médecin qui s’occupait de mon fils m’a dit qu’utiliser un traitement hormonal serait très risqué, et il m’a fait signer un formulaire de consentement. À ce moment-là, j’avais l’impression que mes mains tremblaient. Je craignais que, si je signais le document, le traitement ait des effets secondaires, et que la vie de mon fils prenne fin. Mais ne pas le signer équivalait à abandonner l’idée de le soigner et à attendre qu’il meure. À ce moment-là, j’étais assez hésitante et je me disais : « Dieu est tout-puissant, et toutes les choses sont entre Ses mains, notamment la maladie de mon fils. Je devrais me calmer et confier tout cela à Dieu. » Et j’ai donc signé le document. Après que mon fils a pris le traitement hormonal, il a commencé à sentir un peu ses jambes et ses pieds le deuxième jour. Le troisième jour, il pouvait un peu bouger. J’étais à fleur de peau et je ne cessais de remercier Dieu dans mon cœur. Mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’au matin du quatrième jour, alors que je passais mon téléphone à mon fils, sa main perde brusquement toute force et que le téléphone tombe sur le lit en faisant un bruit sourd. En voyant la scène, je me suis figée : que se passait-il ? Pourquoi la maladie s’était-elle aggravée soudainement ? Je me suis hâtée de faire venir le médecin, et il a dit : « Ce virus paralysera la partie du corps qu’il envahit. Là, il a envahi les membres supérieurs et, s’il monte un peu plus, il envahira le cerveau. Si c’est le cas, votre fils finira sans doute dans un état végétatif. Vous devez vous y préparer. » En entendant ces mots, j’ai eu l’impression qu’une bombe avait explosé dans ma tête. Je me suis dit : « S’il devient un légume, c’est comme s’il était mort, non ? » J’étais terrifiée et je me suis dépêchée de prier Dieu en silence : « Dieu, mon fils est encore si jeune. Ces dernières années, il a passé son temps à faire son devoir à l’Église. Je T’en prie, protège-le. Je Te confie mon fils. C’est Toi qui décides s’il meurt ou s’il vit. »
Plus tard, le pronostic vital de mon fils n’était plus engagé et on a empêché le virus d’envahir son cerveau. J’ai repris espoir et en pleurs, j’ai exprimé ma gratitude envers Dieu par la prière. Les choses ont continué ainsi pendant deux semaines, puis le médecin a suggéré qu’on le transfère dans un centre de rééducation afin qu’il retrouve ses fonctions corporelles. Quand nous sommes arrivés au centre de rééducation, le médecin a dit : « C’est dans les trois premiers mois que la rééducation est la plus efficace. Au vu de la gravité de la maladie de votre fils, ses chances de se lever à nouveau sont faibles. S’il ne peut pas se lever dans les trois prochains mois, il ne se lèvera plus jamais. » Un jour, j’ai accompagné mon fils à une séance de rééducation et quand je l’ai vu allongé sur le lit, paralysé, l’air anxieux, je me suis sentie encore plus mal. Je me suis dit : « J’ai cru en Dieu avec tant de joie et tout ce que j’espérais, c’était qu’Il nous protège, mon fils et moi. Je n’aurais jamais cru que mon fils s’effondrerait tout à coup et qu’il serait incapable de bouger. Et maintenant, nous ne sommes même pas sûrs qu’il puisse se lever un jour. Quand tout cela va-t-il se terminer ? » J’ai pensé à quelque chose qu’une sœur m’avait rappelé : « Ce n’est pas par accident que ton fils est tombé grièvement malade tout à coup. Parfois, Dieu utilise une circonstance particulière pour purifier le tempérament corrompu qui réside en nous. » Je me suis demandé quelle pouvait être précisément l’intention de Dieu, j’ai pris mon téléphone et j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que Je les guérisse. Si nombreux sont ceux qui croient en Moi seulement pour que J’utilise Mes pouvoirs afin de chasser les esprits impurs de leur corps. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour que Je leur confère la paix et la joie. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour Me demander une plus grande richesse matérielle. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour passer cette vie en paix et être sains et saufs dans le monde à venir. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour éviter les souffrances de l’enfer et recevoir les bénédictions du ciel. Si nombreux sont ceux qui ne croient en Moi que pour avoir du confort temporaire et qui, pourtant, ne cherchent pas à gagner quoi que ce soit dans le monde à venir. Lorsque J’ai fait descendre Ma fureur sur l’homme et Me suis emparé de toute la joie et de toute la paix qu’il possédait à l’origine, l’homme s’est mis à douter. Quand J’ai fait voir à l’homme la souffrance de l’enfer et repris les bénédictions du ciel, la honte de l’homme s’est transformée en colère. Quand l’homme M’a demandé de le guérir, que Je ne lui ai pas prêté attention et que J’ai ressenti de l’aversion envers lui, il s’est éloigné de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine mauvaise et de la sorcellerie. Quand Je lui ai enlevé tout ce qu’il M’avait demandé, l’homme a disparu sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que l’homme a foi en Moi parce que J’accorde trop de grâce et qu’il y a beaucoup trop à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Chacune de ces paroles de Dieu a résonné dans tout mon cœur. Il a exposé le fait que les visions des gens dans leur croyance en Dieu sont incorrectes, et que tous ont des intentions et des buts qui leur sont propres. Ils adressent à Dieu des demandes et des sollicitations afin d’obtenir de Lui la grâce et des avantages. J’étais précisément ce genre de personne. Au début, j’ai constaté qu’après que ma mère a commencé à croire au Seigneur, sa grave maladie coronarienne a été guérie. Ce n’est qu’après avoir vu les bénédictions de Dieu de mes propres yeux que j’ai commencé à croire en Lui, à renoncer et à me dépenser pour Lui. Je voulais également que Dieu me protège, qu’Il me préserve et qu’Il S’assure que tout aille bien. Qu’importe ce à quoi j’étais confrontée, maladie, calamité ou difficulté en tout genre, j’implorais toujours l’aide de Dieu. J’avais considéré Dieu comme un refuge. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’étais encore plus disposée à m’activer et à me dépenser pour lui, me disant que si je continuais ainsi, je recevrais sans doute de plus grandes bénédictions de Dieu. Mais quand mon fils a contracté une maladie grave et a été confronté à la paralysie et même à la mort, je n’arrivais pas à l’accepter et je me plaignais de Dieu, je Le raisonnais et Lui demandais des comptes. Je calculais le temps que j’avais passé à me dépenser pour Lui par le passé et l’utilisais comme un capital pour demander à Dieu de soigner la maladie de mon fils, considérant comme normal qu’Il le fasse. J’étais exactement comme ces personnes religieuses qui se considéraient comme des bébés entre les mains de Dieu. Je considérais Dieu comme un Dieu qui répondait à chaque doléance et qui ne faisait qu’accorder la grâce et des bénédictions aux gens. Tant que je Lui demandais quelque chose, Il était censé me satisfaire. Même si je suivais Dieu Tout-Puissant, ma façon de croire n’était-elle pas similaire à celle de ces personnes religieuses ? Comme lors de l’ère de la Grâce, quand le Seigneur Jésus a nourri ces 5 000 personnes avec cinq miches de pain et deux poissons. Ces gens-là voulaient seulement bénéficier d’avantages de la part de Dieu. Ils ne connaissaient pas Dieu et la vérité qu’Il exprimait ou l’œuvre qu’Il accomplissait ne les intéressaient pas. Dieu ne prêtait aucune attention à ces personnes-là, ne satisfaisant que leurs besoins charnels et ne faisant aucune œuvre de salut sur elles. Lors des derniers jours, Dieu ne guérit pas les malades, ne chasse pas les démons, mais Il exprime des vérités afin de juger et de purifier les gens, les menant à se débarrasser de leur corruption et à atteindre le salut de Dieu. Mais moi, j’avais cru en Dieu durant toutes ces années juste pour recevoir des bénédictions et bénéficier d’avantages. Ce genre de recherche va à l’encontre de l’œuvre de Dieu, alors comment pouvais-je être sauvée ? À ce moment-là, j’ai compris que la maladie de mon fils a été permise par Dieu, qu’elle avait pour but de m’aider à rechercher et à entrer dans la vérité. Cependant, je n’ai pas compris l’œuvre de Dieu et je n’ai pas cherché l’intention de Dieu pour obtenir la vérité. Tout ce que je voulais, c’était qu’Il protège mon fils et qu’Il le soigne le plus rapidement possible. J’étais comme ces personnes religieuses qui cherchaient du pain pour satisfaire leur faim. Mon essence était celle d’un incrédule ! Je devais arrêter d’adresser des demandes déraisonnables à Dieu. Peu importe si la maladie de mon fils s’aggravait, j’étais disposée à me soumettre et à faire l’expérience de l’œuvre de Dieu.
Dès lors, mon fils devait faire six types de séances de rééducation chaque jour. Dès qu’il en finissait une, il était en nage. Après environ deux semaines, il a retrouvé des sensations dans ses bras et ses jambes. J’ai vu la lumière au bout du tunnel et, tous les jours, j’espérais qu’un miracle ait lieu, espérant qu’un jour mon fils puisse à nouveau se lever. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi.
Un jour, alors que j’accompagnais mon fils à l’une de ses séances, il a déféqué dans son pantalon. À l’époque, être témoin d’une scène pareille était très choquant. Même si la vie de mon fils n’était plus en danger, il avait quand même une poche urinaire et des couches tous les jours. Que c’était douloureux de vivre ainsi ! Mon fils venait de fêter ses 30 ans, il était encore jeune, comment pouvait-il continuer ainsi dans le futur ? Le découragement a envahi mon cœur et je me suis présentée devant Dieu, Le priant en silence : « Dieu ! Si mon fils ne peut pas se débrouiller tout seul, comment s’en sortira-t-il dans le futur ? Dieu, je crois en Ton pouvoir. Si mon fils arrive à nouveau à se lever, je travaillerai plus dur et ferai mon devoir avec application, c’est certain. » Je me suis rendu compte qu’une telle prière n’était pas conforme à la volonté de Dieu. J’ai donc réfléchi sur moi-même. J’avais dit que j’étais disposée à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, alors pourquoi avais-je de nouveau adressé une demande à Dieu ? À ce moment-là, je me suis souvenu des paroles de Dieu : « Vous désirez grandement que Dieu Se réjouisse en vous, pourtant, vous êtes loin de Dieu. Quel est le problème, ici ? Vous n’acceptez que Ses paroles, mais pas Son émondage, et vous êtes encore moins capables d’accepter chacun de Ses arrangements, d’avoir une foi complète en Lui. Quel est donc le problème, ici ? Au bout du compte, votre foi est une coquille vide qui ne peut jamais faire éclore un oisillon. Car votre foi ne vous a pas apporté la vérité ou donné la vie, mais vous a donné à la place un sens illusoire de subsistance et d’espérance. C’est ce sens de subsistance et d’espérance, et non la vérité et la vie, qui est l’objectif de votre foi en Dieu. Ainsi Je dis que la trajectoire de votre foi en Dieu n’a été autre qu’une tentative de vous attirer les bonnes grâces de Dieu à travers la servilité et l’impudence, et ne peut d’aucune façon être considérée comme une vraie foi. Comment un oisillon pourrait-il naître d’une telle foi ? En d’autres termes, que peut accomplir une telle foi ? Le but de votre foi en Dieu est de L’utiliser afin de réaliser vos propres objectifs. N’est-ce pas un fait supplémentaire de votre offense contre le tempérament de Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment connaître le Dieu sur terre). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai senti mes joues me brûler. Ces paroles me donnaient l’impression que Dieu me jugeait en personne. Quand le médecin a dit que mon fils n’allait probablement pas guérir, j’avais placé tous mes espoirs en Dieu, prononçant des paroles agréables afin de flatter Dieu et m’attirer Ses bonnes grâces. Quand Dieu a protégé mon fils et l’a éloigné des portes de la mort, je L’ai remercié avec joie. Mon fils s’était accroché à la vie, mais quand il était confronté à la paralysie ou qu’il risquait d’entrer dans un état végétatif, à nouveau, j’ai demandé à Dieu d’empêcher mon fils de devenir un légume, même, avidement, j’ai dit à Dieu que s’Il permettait à mon fils de se débrouiller tout seul, je ferais à coup sûr mon devoir avec application et que je Lui rendrais Son amour. J’ai vu que ma tentative éhontée de m’attirer les bonnes grâces de Dieu avait pour seul but d’atteindre mes propres objectifs. J’étais tellement méprisable ! Je voyais Dieu comme je voyais l’humanité corrompue, pensant qu’Il aimait la flatterie. Je pensais que tant que je disais des paroles agréables, Dieu serait content et qu’ensuite, Il m’accorderait des avantages et que la maladie de mon fils serait guérie. Dieu est saint et fidèle, et il veut que les gens L’adorent avec leur cœur et avec honnêteté, qu’Il le considèrent avec un cœur sincère. Pourtant, j’avais flatté Dieu et avais tenté de m’attirer Ses bonnes grâces pour satisfaire mes objectifs personnels. C’était-là quelque chose que Dieu détestait. Cette fois-ci, j’avais vécu l’expérience de la gentillesse de Dieu directement. S’Il n’avait pas arrangé de telles circonstances, je n’aurais jamais compris que, durant toutes ces années, ma croyance ne m’avait servi qu’à obtenir sécurité et bénédictions. Même si je croyais en Dieu de cette façon toute ma vie, je n’obtiendrais jamais la vérité et la vie. Pour moi, ces circonstances ont été un salut immense et une preuve de miséricorde. En me rendant compte de cela, j’ai versé des larmes de reconnaissance et de culpabilité. Je regrettais de m’être rebellée contre Dieu, d’avoir essayé d’attirer Ses bonnes grâces, de L’avoir utilisé. Je ne L’avais pas considéré comme Dieu. Cependant, Dieu ne m’a pas traitée en fonction de ce que j’avais fait, et Il a utilisé Ses paroles pour me guider et me permettre de comprendre Son intention. À ce moment-là, j’avais encore plus honte d’avoir reçu l’amour et le salut de Dieu. J’ai prié Dieu en silence : « Dieu, que mon fils puisse se débrouiller seul ou pas dans le futur, je suis disposée à me soumettre, à chercher la vérité, à vivre l’expérience de Tes paroles et de Ton œuvre, et à tirer une leçon de ces circonstances. »
Un jour, alors que j’accompagnais mon fils à une de ses séances, je me suis mise inconsciemment à passer en revue tous les souvenirs de ma foi en Dieu : quand la maladie coronarienne de ma mère a été guérie, j’ai demandé des bénédictions du Seigneur. Quand je faisais des affaires, j’ai aussi espéré que le Seigneur fasse en sorte que tout se passe sans accroc. Après avoir accepté cette étape de l’œuvre de Dieu, j’ai renoncé et je me suis un peu dépensée, mais c’était toujours dans le but d’obtenir de Lui la grâce et des bénédictions. Alors, je me suis rappelé un passage des paroles de Dieu : « Le tempérament de l’homme est devenu extrêmement vicieux et sa raison terriblement engourdie, tandis que sa conscience a été complètement piétinée par le malin et a depuis longtemps cessé d’être sa conscience originelle. L’homme n’a non seulement aucune reconnaissance envers Dieu incarné pour avoir accordé tant de vie et de grâce à l’humanité, mais il est même devenu aigri envers Dieu pour lui avoir donné la vérité. Il est aigri envers Dieu parce qu’il n’a pas le moindre intérêt pour la vérité. L’homme est incapable de donner sa vie pour Dieu incarné, mais il essaie tout de même d’en soutirer des faveurs et revendique un intérêt qui est des dizaines de fois plus grand que ce qu’il a donné à Dieu. Les gens possédant une telle conscience et une telle raison estiment que cela n’est pas important et croient toujours qu’ils se sont beaucoup dépensés pour Dieu qui leur a donné trop peu. Il y a des gens qui M’ont donné un bol d’eau, puis M’ont tendu la main et exigé que Je leur rende deux bols de lait, ou qui M’ont donné une chambre pour une nuit, puis M’ont demandé de payer pour plusieurs nuits. Avec une telle humanité et une telle conscience, comment pourriez-vous encore vouloir gagner la vie ? Quels misérables indignes vous êtes ! C’est à cause de cette humanité et de cette conscience de l’homme que Dieu incarné erre à travers la terre, sans le moindre endroit où S’abriter. Ceux qui sont dotés de conscience et d’humanité doivent adorer et servir Dieu incarné de tout cœur, non pas pour la quantité de travail qu’Il a accompli, mais même s’Il n’avait pas du tout œuvré. C’est ce que devraient faire ceux qui sont sains de raison et c’est le devoir de l’homme. La plupart des gens parlent même de conditions dans leur service à Dieu : il leur importe peu qu’Il soit Dieu ou un homme et ils ne parlent que de leurs propres conditions et ne cherchent qu’à satisfaire leurs propres désirs. Quand vous cuisinez pour Moi, vous exigez une commission de service. Quand vous courez pour Moi, vous exigez d’être dédommagé. Quand vous travaillez pour Moi, vous exigez un salaire. Quand vous lavez Mes vêtements, vous exigez des honoraires de blanchissage. Quand vous subvenez aux besoins de l’Église, vous exigez des coûts de recouvrement. Quand vous parlez, vous exigez d’être payé. Quand vous distribuez des livres, vous exigez des frais de distribution. Quand vous écrivez, vous exigez des frais d’écriture. Même ceux que J’ai émondés exigent de Moi des récompenses, tandis que ceux qui ont été renvoyés chez eux exigent des dédommagements pour les préjudices contre leur nom. Ceux qui sont célibataires exigent une dot ou une compensation pour leur jeunesse perdue. Ceux qui tuent un poulet exigent des honoraires de boucher. Ceux qui font frire la nourriture exigent des honoraires de friture et ceux qui font la soupe demandent un paiement pour cela aussi… Voilà votre noble et grande humanité, ainsi que les actions dictées par votre conscience enthousiaste. Où est votre raison ? Où est votre humanité ? Je vais vous le dire ! Si vous continuez ainsi, Je cesserai d’œuvrer parmi vous. Je n’œuvrerai pas parmi un troupeau de bêtes en tenue humaine, Je ne souffrirai pas ainsi pour un tel groupe de gens dont le beau visage cache un cœur féroce, Je ne souffrirai pas pour une telle bande d’animaux qui n’a pas la moindre chance de salut. Le jour où Je vous tournerai le dos sera le jour où vous mourrez. Ce sera le jour où les ténèbres viendront sur vous et où vous serez abandonnés par la lumière. Laissez-Moi vous dire que Je ne serai jamais bienveillant envers un groupe comme le vôtre, qui est même inférieur aux animaux ! Il y a des limites à Mes paroles et à Mes actions. Or, vu l’état de votre humanité et de votre conscience, Je n’œuvrerai plus, car vous manquez de conscience, vous M’avez causé trop de douleur et votre méprisable comportement Me dégoûte trop. Les gens qui manquent autant d’humanité et de conscience n’auront jamais de chance de salut. Je ne sauverais jamais de tels hommes, insensibles et ingrats » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Avant, quand je lisais ce passage des paroles de Dieu, je ne l’appliquais jamais à moi, et je prenais même ces gens de haut. Je pensais que les personnes qui demandaient des choses à Dieu et règlaient leurs comptes avec Lui devaient avoir peu d’humanité ! En lisant ces paroles aujourd’hui, mes joues se sont enflammées. C’était comme si j’avais reçu une gifle, c’était très humiliant. N’étais-je pas exactement ce genre de personne ? Après avoir commencé à croire en Dieu, je pensais que Dieu protégerait ma famille et la préserverait du désastre. J’ai renoncé à tout pour obtenir de plus grandes bénédictions. Je faisais mon devoir de bon cœur, quel qu’il soit, et je croyais que, puisque je me dépensais, Dieu m’accorderait la grâce et des bénédictions. C’était comme si j’achetais une assurance pour me protéger dans le monde. Si j’utilisais mon capital pour m’assurer, mes intérêts personnels seraient protégés et je devrais recevoir les bonus que je méritais. De la même manière, tant que je me dépensais pour Dieu, Il devait satisfaire toutes mes demandes. J’ai transformé le devoir que je faisais en tant qu’être créé en capital pour adresser des demandes à Dieu, et il fallait même que les bénédictions soient de nombreuses fois supérieures au temps que j’avais dépensé. Quand mon fils est tombé malade, j’ai calculé le temps que j’avais dépensé au fil des années, et je croyais dur comme fer que Dieu allait guérir la maladie de mon fils. Aussi, avidement, j’ai demandé que Dieu accomplisse un miracle afin que mon fils puisse à nouveau se lever et se débrouiller tout seul. Je pensais que tant que je croyais en Dieu, Il devrait prendre soin de moi et satisfaire toutes mes demandes. Sinon, Dieu aurait été injuste. C’est ainsi que j’ai éhontément contraint Dieu et que je Lui ai adressé des demandes avec une assurance effrontée. Je n’avais pas une once d’humanité et de raison. J’ai pensé à Paul pendant l’ère de Grâce, lorsqu’il a subi des souffrances considérables en répandant l’Évangile sans poursuivre la vérité ni chercher à changer de tempérament. Il a transformé sa souffrance, le prix qu’il a payé et son dur labeur en une condition et en un genre de capital pour entrer dans le royaume des cieux et demander une couronne de justice à Dieu. Il a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Paul pensait que si Dieu ne lui accordait pas cette couronne, c’est qu’Il n’était pas juste. Il s’est prononcé publiquement contre Dieu et, par conséquent, il a offensé le tempérament de Dieu et a été puni. Le chemin que je suivais n’était-il pas le même que celui de Paul ? Ce chemin n’était pas celui de la poursuite de la vérité ni du changement de tempérament, c’était seulement celui de la poursuite de l’obtention de grâce et de bénédictions. J’ai vu que j’utilisais mes années passées à renoncer, à me dépenser et à travailler dur, mais aussi le fait que mon fils ait renoncé à sa jeunesse et au mariage après avoir cru en Dieu comme un capital pour contraindre Dieu. Quand Dieu ne satisfaisait pas mes désirs, je Le remettais en question, j’étais hostile envers Lui et je me prononçais contre Lui. J’étais vraiment sans vergogne ! Plus j’y pensais, plus je me rendais compte que mon comportement avait offensé le tempérament de Dieu et avait provoqué Sa fureur. J’avais peur, car si je ne me repentais toujours pas, je devrais certainement faire face à la punition de Dieu, à l’instar de Paul. J’ai vite prié Dieu et je me suis repentie : « Dieu, durant toutes ces années, je ne T’ai pas adoré sincèrement. Je T’ai toujours considéré comme un objet à utiliser et je T’ai demandé de satisfaire mon désir de bénédictions. Je suis tellement méprisable ! Dieu ! Je souhaite me repentir auprès de Toi. Qu’importe si mon fils vit ou meurt, qu’il soit paralysé, je ne me plaindrai plus jamais de Toi, et je suis disposée à me soumettre à toutes les circonstances que Tu orchestres et à agir comme un être créé avec raison et humanité pour Te rendre Ton amour et réconforter Ton cœur ! »
Après cela, j’ai dit à mon fils : « Corrigeons notre état d’esprit et prenons les choses comme elles viennent. Nous ne pouvons pas demander à Dieu de guérir ta maladie, alors tirons une leçon de soumission. Même si tu finis paralysé et que tu ne peux plus jamais te lever, nous ne devons pas nous plaindre. » Il a répondu : « Tu as raison. La naissance et la mort des gens sont entre les mains de Dieu. Il a déjà déterminé cela. Je suis disposé à me soumettre à Lui ! » Après cela, mon fils et moi n’éprouvions plus autant de souffrances, et je n’ai plus demandé à Dieu que mon fils aille mieux plus rapidement. Nous avons vécu les choses comme elles sont venues. Contre toute attente, assez vite, l’état de mon fils s’est mis à s’améliorer de jour en jour. Un jour, mon fils faisait, comme à son habitude, des allers-retours dans le couloir sur son fauteuil roulant. J’avais un peu envie de dormir à ce moment-là, je suis donc allée dans la chambre pour me reposer un moment. Je venais tout juste de m’allonger quand j’ai entendu quelqu’un crier dans le couloir en disant : « Regardez ça, cet homme vient de se lever ! » Quand j’ai entendu ce cri, j’ai poussé la porte et j’ai regardé. Il s’avérait que c’était mon fils qui s’était levé. J’avais l’impression de rêver. Je ne croyais pas la scène qui se déroulait sous mes yeux. Dans mon cœur, je ne cessais de dire : « Dieu ! Merci, Dieu ! Loué sois-Tu ! Si mon fils peut se lever, c’est grâce à Ton pouvoir, c’est de Ton fait ! » Petit à petit, mon fils a pu contrôler sa miction et sa défécation. Il pouvait même aller tout seul aux toilettes avec son fauteuil roulant. Un jour, le parent d’un patient m’a dit avec envie : « Mon enfant et votre fils ont la même maladie. On a dépensé plus d’un million de yuans et il ne s’est toujours pas levé ! » Je me suis dit : « Si mon fils peut se lever aujourd’hui, c’est grâce à l’action de Dieu, et seul Dieu a ce genre de pouvoir ! » Quelqu’un a également dit : « Votre enfant est un cas exceptionnel, un sur un million, à avoir pu autant guérir de cette maladie. Vous avez beaucoup de chance ! » J’ai souri et acquiescé et, sans cesse, j’ai remercié Dieu dans mon cœur ! Quelques jours plus tard, nous sommes partis de l’hôpital et sommes retournés à la maison.
Je suis Dieu Tout-Puissant depuis 21 ans. Quand j’y repense, Dieu m’a accompagné tout au long de ce processus pas à pas. Le problème, c’est que j’étais trop rebelle et j’ai relié ma foi en Dieu à des conditions supplémentaires. J’ai fait des transactions avec Dieu afin d’obtenir la grâce et des bénédictions. Si Dieu n’avait pas utilisé la maladie de mon fils pour m’exposer et faire voler en éclats mon rêve d’obtenir des bénédictions, je ne me serais pas rendu compte de cette vision fallacieuse dans ma foi en Dieu. J’ai compris que la raison de ma croyance en Dieu était vraiment affreuse et méprisable ! Vivre l’expérience de cette œuvre de Dieu m’a donné l’impression que la maladie de mon fils avait été un énorme salut pour nous. L’amour de Dieu ne réside pas seulement dans la grâce et les bénédictions. Au contraire, Son véritable amour réside dans la maladie et la douleur, le jugement et le châtiment, les épreuves et l’épurement, et tout cela dans le but de me purifier et de me changer. La maladie de mon fils m’a aussi permis de faire l’expérience de la belle, bonne et juste essence de Dieu. À présent, mon fils s’est plutôt bien remis de la maladie. Je pense au médecin qui a condamné mon fils à mort, et aujourd’hui, non seulement mon fils peut se débrouiller tout seul, mais en plus, il peut m’aider à faire quelques tâches. Et cela, je n’avais pas osé l’espérer. Je vois que Dieu exerce Sa souveraineté sur tout et arrange toutes choses, que l’autorité sur la vie et la mort d’un homme repose entre Ses mains, et qu’Il commande tout. Toute la gloire soit rendue à Dieu !