7. « Préparation à une réunion »

Par Xiaoli, Chine

En février 2023, j’ai été élue dirigeante d’Église, principalement responsable du travail d’abreuvement. Au début, je pouvais également prendre en charge certains travaux dont la sœur avec laquelle je travaillais était responsable. Plus tard, les résultats du travail d’abreuvement se sont fortement détériorés et je suis devenue un peu anxieuse. Je me disais : « Je suis responsable du travail d’abreuvement. Les résultats médiocres me sont directement imputables. Les dirigeants supérieurs penseront-ils que je manque de capacité de travail, que je ne peux rien faire de bon et que je suis incapable de prendre en charge le travail ? » Pour éviter que les dirigeants ne me méprisent, j’ai consacré toutes mes pensées et toute mon énergie au travail d’abreuvement, et je ne me suis guère impliquée dans le travail dont la soeur était responsable. J’ai aussi compris qu’en agissant ainsi, je travaillais de façon indépendante, sans collaboration harmonieuse. Mais lorque je pensais au fait que j’étais principalement responsable du travail d’abreuvement, et au fait que la médiocrité des résultats affecterait ma réputation et mon statut, j’ai cessé de me préoccuper de quoi que ce soit d’autre.

Un jour, j’ai reçu une lettre des dirigeants supérieurs me demandant de participer à une réunion le lendemain. J’étais anxieuse, et je me disais : « C’est pas bon. Les dirigeants me poseront certainement des questions sur divers travaux de l’Église. Ce mois-ci, hormis le suivi du travail d’abreuvement, je ne me suis intéressée à aucun autre travail. Je n’ai aucune idée des problèmes rencontrés dans les diverses tâches ou de la façon dont elles progressent. Si les dirigeants posent des questions et que je ne sais pas y répondre, que penseront-il de moi ? Penseront-ils que je n’ai pas le sens du fardeau dans mes devoirs et se forgeront-ils une mauvaise impression de moi ? S’ils découvrent que je n’ai fait que suivre mon propre travail d’abreuvement et ignoré les autres tâches, ils diront certainement que je suis extrêmement égoïste et méprisable, et que je me préoccupe uniquement de mes intérêts personnels et pas du travail de l’Église d’une manière générale, et que je poursuis uniquement la réputation et le statut. S’ils finissent par m’émonder ou me congédier, cela ne serait-il pas embarassant ? » Je pensais qu’à la réunion du lendemain, les dirigeants commenceraient certainement par poser des questions sur le travail d’évangélisation, alors je suis immédiatement allée voir la soeur avec laquelle je travaillais pour m’informer sur l’avancement du travail d’évangélisation, de façon à ne pas être complètement désemparée lorsque les dirigeants me poseraient des questions à ce sujet le lendemain. Mais le travail d’évangélisation comportait de nombreux détails qui ne pouvaient pas être expliqués clairement en seulement quelques mots, et comme je disposais de peu de temps, je n’ai pas appris grand-chose. J’étais anxieuse, et je suis restée longtemps allongée sur mon lit incapable de trouver le sommeil, l’esprit rempli de pensées à propos de la réunion du lendemain. Le jour de la réunion, je suis arrivée tôt et j’ai eu le plaisir de constater que les dirigeants n’étaient pas encore arrivés en raison d’autres problèmes, et j’ai pensé que je pourrais utiliser ce temps pour consulter les rapports de chacun des groupes afin de comprendre l’avancée de chaque tâche et déterminer où se situaient les problèmes, de façon à pouvoir répondre à certaines questions que les dirigeants pourraient poser. Alors j’ai parcouru rapidement les rapports de travail de chaque groupe, et même si j’ai pu me faire une idée seulement approximative du déroulement du travail, il restait plusieurs détails que je n’avais pas saisis. J’ai également pensé qu’à la réunion, les dirigeants ne poseraient pas seulement des questions à propos du travail, mais qu’ils ne manqueraient pas non plus de se renseigner sur nos récentes expériences et nos gains, ainsi que sur la connaissance que nous avions acquis sur nous-mêmes. J’étais déjà incapable de parler en détail du travail, et si je ne pouvais pas parler correctement de mon entrée dans la vie ou échanger sur quoi que ce soit, les dirigeants penseraient certainement que j’avais mal fait tant au niveau du travail que de mon entrée dans la vie, et diraient quelque chose comme : « Tu ne peux rien faire correctement ; comment une personne comme toi peut-elle être dirigeante d’Église ? » Et ils me mépriseraient. J’ai donc lu rapidement les paroles de Dieu et j’ai bien réfléchi à mon état, en cherchant des passages à manger et à boire pour résoudre mon tempérament corrompu, en craignant que le moment venu, si je ne parvenais pas échanger correctement, les dirigeants finiraient par me percer à jour. Mais je n’arrivais simplement pas à calmer mon cœur, ou à me concentrer sur les paroles de Dieu. Plus je m’efforçais de réfléchir sur moi-même et de me connaître, plus mon esprit devenait confus, et je ne parvenais pas à ressentir l’éclairage ou la direction du Saint-Esprit. J’ai pris conscience que mon état était mauvais. N’ai-je pas été fourbe ? Je me suis alors calmée et j’ai prié Dieu : « Dieu, mon état est terrible. Je suis anxieuse et mal à l’aise, et mes pensées sont vraiment confuses. Je sais que je suis dans le mauvais état. Je veux calmer mon coeur devant Toi, chercher Ton intention, et sortir de ce mauvais état. »

À ce moment, je me suis souvenue de certaines paroles de Dieu : « Penses-tu à Moi quand tu établis tes objectifs et choisis tes intentions ? Tes paroles sont-elles toutes prononcées et toutes tes actions accomplies en Ma présence ? J’examine toutes tes pensées et toutes tes idées. Ne te sens-tu pas coupable ? Tu portes un masque devant les autres et tu prends calmement un air de suffisance ; tu fais cela pour te protéger. Tu fais cela pour dissimuler ta méchanceté et tu imagines même des manières de projeter cette méchanceté sur quelqu’un d’autre. Quelle malhonnêteté habite dans ton cœur ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Plus tard, j’ai aussi lu ces paroles de Dieu : « Les antéchrists sont particulièrement perfides et rusés. Tout ce qu’ils disent est mûrement réfléchi ; personne n’est plus habile à faire semblant qu’eux. Mais une fois que le pot aux roses est découvert, une fois que les gens ont vu réellement ce qu’ils sont, ils font tout leur possible pour se défendre, et ils réfléchissent aux moyens de remédier à la situation et de bluffer pour sauver leur image et leur réputation. Les antéchrists vivent chaque jour uniquement pour la réputation et le statut, ils ne vivent que pour profiter des avantages du statut : voilà tout ce à quoi ils pensent. Même quand ils endurent parfois de légères souffrances ou paient un prix insignifiant, c’est dans le but d’obtenir statut et réputation. Poursuivre le statut, détenir le pouvoir et avoir une vie facile sont les principales choses pour lesquelles les antéchrists conspirent dès lors qu’ils croient en Dieu, et ils s’y attachent tant qu’ils n’ont pas atteint leurs objectifs. Si jamais leurs actes malfaisants sont exposés, ils paniquent, comme si le ciel allait leur tomber sur la tête. Ils ne parviennent pas à manger ou à dormir, et ils semblent être en transe, comme s’ils souffraient de dépression. Quand on leur demande ce qui s’est passé, ils mentent et disent : “Hier, j’ai été si occupé que je n’ai pas dormi de la nuit, et je suis très fatigué.” Mais en réalité, rien de cela n’est vrai, tout cela n’est que tromperie. Ils se sentent comme ça parce qu’ils sont constamment en train de réfléchir : “Les mauvaises choses que j’ai faites ont été exposées, alors comment puis-je rétablir ma réputation et mon statut ? Quels moyens puis-je employer pour me racheter ? Quel ton puis-je employer avec tout le monde pour expliquer cela ? Que puis-je dire pour empêcher les gens de voir dans mon jeu ?” Pendant longtemps, ils ne savent pas quoi faire, et ils sont donc déprimés. Parfois, leur regard fixe, dans le vide, un unique point, et personne ne sait ce qu’ils regardent. Ils se creusent la tête, explorent chacune de leurs pensées et n’ont pas faim ni soif. Malgré tout, ils continuent de faire croire qu’ils se soucient du travail d’Église, et ils demandent aux gens : “Comment se porte le travail d’évangélisation ? Le travail de prêche est-il efficace ? Les frères et sœurs ont-ils gagné un peu d’entrée dans la vie récemment ? Quelqu’un a-t-il provoqué des interruptions ou des perturbations ?” Leurs questions au sujet du travail de l’Église sont une mise en scène destinée aux autres. S’ils étaient mis au courant de problèmes, ils n’auraient aucun moyen de les résoudre, donc leurs questions ne sont qu’une simple formalité, que les autres sont susceptibles de considérer comme une attention portée au travail de l’Église » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Le jugement des paroles de Dieu m’a bouleversée et contrariée. J’ai juste constaté à quel point j’étais fourbe. J’ai vraiment été égoïste dans mon devoir, je me suis concentrée uniquement sur mon propre travail dans l’intérêt de ma réputation et de mon statut, tout en ne me renseignant quasiment jamais sur d’autres travaux. Je n’ai fait aucun réel travail. Je savais que mes actions n’étaient pas conformes aux intentions de Dieu, et que je n’avais pas l’esprit d’équipe, mais je ne cherchais pas les vérités-principes pour résoudre ces problèmes. De plus, je savais qu’habituellement, je ne prêtais guère attention à mon entrée dans la vie, ni ne savais beaucoup échanger sur la réelle connaissance expérientielle. Lorsque les dirigeants ne m’avaient pas invitée à participer à une réunion, je ne m’en étais guère préoccupée, ayant le sentiment que même si j’avais des problèmes, les dirigeants ne le sauraient pas, aussi n’étais-je pas pressée de les résoudre. Mais dès que j’ai appris que les dirigeants allaient m’inviter à une réunion, je suis immédiatement devenue nerveuse, craignant que mes problèmes ne soient exposés à la réunion, et que dès que les dirigeants les auraient découverts, ils penseraient sûrement que je manquais de sens du fardeau dans mes devoirs, que je ne faisais aucun réel travail, et que mon calibre et mon entrée dans la vie étaient médiocres. Comme je venais juste de commencer mon devoir de dirigeante, les dirigeants supérieurs ne me connaissaient pas très bien, si je leur faisais mauvaise impression au cours de notre première réunion, ils ne m’apprécieraient certainement pas à ma juste valeur à l’avenir et pourraient même me renvoyer. Pour préserver ma réputation et mon statut, j’ai essayé par tous les moyens de dissimuler mes problèmes. Avant la réunion, je me suis précipitée auprès de la soeur avec laquelle je travaillais pour regarder le travail en détail, et je voulais aussi me déguiser et tromper les dirigeants en parcourant à l’avance les rapports pour me familiariser avec le travail. Je voulais donner la fausse impression que j’avais de solides capacités de travail et que je prêtais particulièrement attention à mon entrée dans la vie, de sorte que les autres me fassent une bonne évaluation. Je manquais déjà du sens du fardeau dans mon devoir et je ne poursuivais pas la vérité, cependant, je craignais en permanence que les autres me percent à jour, alors j’ai construit une fausse image de moi et je me suis déguisée. N’était-ce pas une tromperie flagrante et éhontée ? J’ai compris que j’étais vraiment fourbe. J’agissais juste comme un antéchrist. Les antéchrists sont particulièrement rusés, et ils utilisent tout ce qui est à leur disposition pour préserver leur réputation et leur statut lorsqu’ils les voient mis à mal. N’était-ce ce que je faisais ? Lorsque les choses ne portaient pas atteinte à ma réputation ou à mon statut, j’ignorais le reste du travail de l’Église et je ne prêtais aucune attention à mon entrée dans la vie. Mais dès que quelque chose affectait mon statut et ma réputation, je me mettais dans tous mes états, en lisant les paroles de Dieu et en essayant de comprendre le travail, en donnant l’impression de faire preuve de diligence dans ma poursuite. J’étais vraiment rusée et fourbe. N’était-ce pas le tempérament d’un antéchrist que j’ai révélé ?

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous devez suivre le bon chemin en croyant en Dieu et dans votre conduite, et ne pas vous engager dans des voies tortueuses et malfaisantes. Qu’est-ce qu’une voie tortueuse et malfaisante ? Ceux qui croient en Dieu veulent toujours s’appuyer sur de petites combines, sur des jeux trompeurs et rusés et sur des tours de passe-passe pour couvrir leur propre corruption, leurs défauts, leurs fautes et des problèmes comme la médiocrité de leur propre calibre. Ils traitent toujours les choses selon des philosophies sataniques, ce qui ne leur semble pas trop mal. En ce qui concerne les questions superficielles, ils se montrent serviles devant Dieu et devant leurs dirigeants, mais ils ne pratiquent pas la vérité et n’agissent pas selon les principes. Ils pèsent soigneusement les paroles et les expressions des autres, se demandant toujours : “Quel a été mon niveau de performance ces derniers temps ? Est-ce que tout le monde me soutient ? Dieu est-Il au courant de toutes les bonnes choses que j’ai faites ? S’Il est au courant, me félicitera-t-Il ? Quelle est ma position dans le cœur de Dieu ? Y suis-je important ?” Cela implique la chose suivante : en tant que personne qui croit en Dieu, obtiendra-t-elle des bénédictions ou sera-t-elle éliminée ? Réfléchir sans arrêt à ces questions n’est-il pas une voie tortueuse et malfaisante ? Il s’agit en effet d’une voie tortueuse et malfaisante, et non du bon chemin. Alors, quel est donc le bon chemin ? (Poursuivre la vérité et le changement de tempérament.) C’est exact. Pour ceux qui croient en Dieu, le seul chemin qui soit le bon est de poursuivre la vérité, d’obtenir la vérité et de parvenir à un changement de tempérament. Seul le chemin par lequel Dieu conduit les gens à atteindre le salut est le vrai chemin, le bon chemin » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis sentie complètement jugée. J’ai constaté que j’essayais toujours de ruser pour dissimuler mes problèmes dans mes devoirs. C’était une manière tortueuse et malfaisante de faire les choses et je n’empruntais pas le juste chemin. En réalité, c’était parfaitement normal pour des dirigeants de m’inviter à une réunion pour faire un point sur le travail. Je devais juste dire comme je procédais habituellement. S’ils me font remarquer à quel point j’ai des lacunes ou que je ne suis pas à la hauteur dans certains domaines, je devrais compenser les choses dans mes futurs devoirs, et même si je suis émondée, cela m’aidera à réfléchir et à entrer dans la vie et me permettra de mieux faire mon devoir. Cependant, j’ai eu recours à la fourberie, et j’ai fait tout ce que j’ai pu pour dissimuler mes problèmes, bluffer et tromper les dirigeants. Je ne voulais pas qu’ils voient ma corruption et mes insuffisances. En agissant ainsi, n’étais-je pas en train de me livrer à des pratiques tortueuses et malfaisantes ? Lorsqu’une personne poursuit vraiment la vérité, elle prend conscience qu’elle est égoïste et méprisable et uniquement concernée par ses propres tâches dans son devoir, elle est capable de chercher rapidement la vérité pour résoudre ses états. Lorsque les dirigeants se renseignent à propos de son travail, elle peut y faire face calmement et corriger ses écarts. De plus, les gens qui se concentrent vraiment sur leur entrée dans la vie doivent prêter attention à leurs pensées et à leurs idées dans la vie quotidienne, et chercher la vérité pour les résoudre en temps utile, au lieu de se contenter de s’équiper des paroles de Dieu lorsqu’une réunion avec les dirigeants est imminente. Mais j’ai essayé de créer une façade pour duper les dirigeants. Ce faisant, je me suis livrée à la fourberie et à la ruse. N’étais-je pas en train d’essayer de tromper Dieu et de m’attirer les faveurs des dirigeants ? J’ai compris que je n’étais pas du tout une personne qui pratiquait ou poursuivait la vérité.

Plus tard, j’ai réfléchi à la raison pour laquelle je pouvais tromper ouvertement, et pourquoi je ne pouvais pas accepter l’examen de Dieu. À plusieurs reprises, je savais également que je devais être honnête et vivre devant Dieu, en acceptant l’examen de Dieu, pourtant, lorsque j’étais confrontée aux situations, j’avais, involontairement, toujours recours à la fourberie. Pourquoi ça ? Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La vie n’est-elle pas épuisante pour les gens fourbes ? Ils passent leur temps à mentir, puis ils mentent davantage pour dissimuler leurs mensonges précédents, et ils se livrent à la tromperie. Ils s’épuisent eux-mêmes. Ils savent qu’il est épuisant de vivre ainsi : alors pourquoi veulent-ils tout de même se montrer fourbes et ne veulent-ils pas être honnêtes ? Avez-vous déjà réfléchi à cette question ? C’est ce qui arrive quand les gens sont trompés par leur nature satanique, celle-ci les empêche de renoncer à ce genre de vie, à ce genre de tempérament. Ces gens sont prêts à accepter d’être trompés de la sorte et à vivre ainsi. Ils ne veulent pas pratiquer la vérité ni marcher sur le chemin de la lumière. Tu penses qu’il est épuisant de vivre ainsi et qu’agir de cette façon n’est pas nécessaire, mais les gens fourbes pensent que c’est absolument nécessaire. Ils pensent que ne pas le faire leur causerait une humiliation, que cela nuirait à leur image, à leur réputation et à leurs intérêts, également, et qu’ils perdraient trop. Ils chérissent ces choses, ils chérissent leur image, leur réputation et leur statut. Voilà le vrai visage des gens qui n’aiment pas la vérité. En bref, quand les gens ne sont pas disposés à être honnêtes et à pratiquer la vérité, c’est parce qu’ils n’aiment pas la vérité. Dans leur cœur, ils chérissent des choses comme la réputation et le statut, ils aiment suivre les tendances du monde et vivent sous l’emprise de Satan. C’est là un problème lié à leur nature. Il y a des gens, à présent, qui croient en Dieu depuis des années, qui ont entendu de nombreux sermons, qui savent parfaitement ce que croire en Dieu veut dire. Pourtant, ils ne pratiquent toujours pas la vérité et n’ont pas changé le moins du monde. Pourquoi en est-il ainsi ? C’est parce qu’ils n’aiment pas la vérité. Même s’ils comprennent un peu de la vérité, ils ne sont pas capables pour autant de la pratiquer. Pour de telles personnes, peu importe depuis combien d’années elles croient en Dieu, cela est vain » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai compris que mon refus d’être une personne honnête provenait de ma nature, qui n’aimait pas la vérité et chérissait trop la réputation et le statut. Même si je savais qu’il était épuisant de vivre dans la fourberie, lorsque je réfléchissais au fait qu’être une personne honnête pouvait porter atteinte à ma réputation et à mon statut, je ne me sentais pas disposée à pratiquer la vérité, et j’étais involontairement trompée et blessée par Satan. Durant cette période, je n’ai fait aucun réel travail et je ne me suis pas concentrée sur l’entrée dans la vie. Lorsque les dirigeants m’ont invitée à une réunion, j’aurais dû être une personne honnête et y faire face calmement, me rendre compte du fait que je ne faisais pas un travail concret, et accepter la direction et l’aide des dirigeants. Mais en agissant ainsi, je craignais que les dirigeants pensent que je manquais de sens du fardeau dans mes devoirs, en leur donnant une mauvaise impression de moi et en les incitant à ne pas m’apprécier à ma juste valeur, ou même à me remplacer. En réfléchissant à tout cela, j’ai perdu le courage d’être une personne honnête, car j’avais l’impression que l’honnêteté me causerait trop de pertes. Je n’ai pas pratiqué la vérité et je ne me suis pas conduite en personne honnête, et j’essayais en permanence de préserver ma réputation et mon statut, en vivant sous l’emprise de poisons sataniques, comme « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce, » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Ces poisons s’étaient profondément enracinés dans mon cœur, ils étaient devenus ma loi de survie. Pour ne pas laisser une mauvaise impression aux dirigeants, j’ai construit une façade pour me déguiser. Je savais que j’étais négligente et fourbe envers les dirigeants, et j’étais mal à l’aise, mais pour éviter de perdre la face, je n’ai pas pu m’empêcher de recourir à la fourberie. Ces poisons sataniques étaient comme des chaînes, me ligotant fermement et m’empêchant de me libérer. Même si j’étais parfaitement consciente de la vérité, j’étais incapable de la mettre en pratique. Je constatais que je pratiquais souvent la fourberie dans mes devoirs, dans l’intérêt de ma réputation et de mon statut. Parfois, lorsque les dirigeants supérieurs se renseignaient sur le travail, même si je n’avais pas fait certaines tâches, je mentais en disant que je les avais faites pour entretenir une bonne image dans leur cœur, et je me démenais ensuite pour compenser. D’autres fois, lorsque je ne saisissais pas en détail le travail, je changeais rapidement de sujet lorsque les dirigeants posaient des questions, en parlant de projets à venir pour dissimuler le fait que je ne faisais pas de travail concret. J’ai constaté que même si je croyais en Dieu depuis plusieurs années, et que j’avais mangé et bu nombre de Ses paroles, j’accordais toujours plus de valeur à la réputation et au statut par-dessus tout. Même si je savais que la poursuite de ces choses dégoûtait Dieu, je m’obstinais à les poursuivre. Dans ma nature je n’aime vraiment pas la vérité et j’ai une aversion pour la vérité. J’ai également compris que pour pratiquer la vérité et être une personne honnête, il faut renoncer à ses intérêts et abandonner la poursuite de la réputation et du statut. Vivre en s’appuyant sur un tempérament fourbe, signifie que l’on ne peut pas vivre ouvertement ou avec intégrité, et qu’une personne finit par perdre sa dignité et son intégrité, et par se faire haïr par Dieu et par Le dégoûter. En prenant consicience de cela, je me suis vraiment méprisée, et je ne voulais plus vivre pour la réputation et le statut.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Aujourd’hui, la plupart des gens ont trop peur de présenter leurs actions à Dieu ; alors que tu peux tromper Sa chair, tu ne peux pas tromper Son Esprit. Tout ce qui ne tient pas devant l’observation de Dieu n’est pas en accord avec la vérité et devrait être rejeté ; agir autrement, c’est commettre un péché contre Dieu. Donc, tu dois placer ton cœur devant Dieu à tout moment, lorsque tu pries, lorsque tu parles et échanges avec tes frères et sœurs et lorsque tu accomplis ton devoir et fais tes affaires. Lorsque tu remplis ta fonction, Dieu est avec toi et tant que ton intention est correcte et qu’elle vise le travail de la maison de Dieu, Dieu acceptera tout ce que tu fais ; tu devrais sincèrement te dévouer à remplir ta fonction » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu rend parfaits ceux qui sont selon Son propre cœur). Des paroles de Dieu, j’ai compris que ceux qui croient en Dieu doivent accepter l’examen de Dieu et vivre devant Lui. Mais dans ma foi et dans mon devoir, j’avais été incapable d’accepter l’examen de Dieu. J’ai toujours voulu recourir à des moyens humains pour duper et tromper les dirigeants, et j’ai pensé que tant que les gens ne découvriraient pas mes problèmes, tout irait bien, comme si le fait de tromper les gens signifiait que Dieu ne le saurait pas, et qu’en agissant ainsi, je serais capable de préserver à la fois mon statut et mes devoirs. N’ai-je pas tenté de me tromper moi-même et de tromper les autres ? J’ai probablement donné l’impression d’essayer de tromper les dirigeants, mais par essence, j’essayais de tromper Dieu, et il n’y avait pas du tout de place pour Dieu dans mon coeur. La vérité est que Dieu scrute tout. Il scrute chacune de mes pensées, de mes idées et de mes actions, et alors que j’essayais effrontément de tromper Dieu et les gens et que je me livrais en secret à des activités sournoises, Dieu voyait tout cela clairement. Dieu savait comment je faisais mes devoirs et si je poursuivais la vérité. Si j’avais eu une place pour Dieu dans mon coeur, je me serais concentrée sur le fait de vivre devant Dieu et j’aurais accepté Son examen en toutes choses. Là où mon travail n’a pas été à la hauteur, j’aurais du le corriger immédiatement et faire face à mes insuffisances avec honnêteté. Mais en faisant mes devoirs comme je les ai faits, en négligeant divers aspects du travail et en essayant constamment de dissimuler mes problèmes par la ruse, que valait la bonne opinion que les gens avait de moi ? Les problèmes liés à mes devoirs n’ont pas été résolus et mon tempérament fourbe a persisté. Cela a dégoûté et offensé Dieu. N’était-ce pas une perte énorme et une stupidité totale ? Je ne faisais pas de travail concret dans mes devoirs, mon entrée dans la vie était médiocre, et j’ai révélé de nombreux tempéraments corrompus. J’aurais dû me concentrer sur le repentir envers Dieu et sur la manière de bien faire mes devoirs. C’est l’attitude que j’aurais dû avoir !

Plus tard, j’ai commencé à chercher comment agir conformément aux intentions de Dieu. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont indiqué un chemin de la pratique. Peu importe les problèmes qui surviennent, chacun doit chercher la vérité pour les résoudre. Pour entrer dans la vérité, la première étape consiste à se montrer ouvert, et quel que soit le tempérament corrompu qui se révèle, on doit se mettre à nu et être une personne honnête devant Dieu et les autres. Une personne ne doit rien dissimuler pour préserver sa réputation ou son statut. Elle doit dire la vérité, sans fourberie ni ruse. C’est la seule façon de vivre librement et d’obtenir l’approbation de Dieu. J’ai aussi compris que le fait de vivre sous l’emprise d’un tempérament satanique et corrompu, de toujours se préoccuper des opinions des autres, de mentir et de tromper en permanence rendait la vie épuisante et indigne. Je n’ai plus voulu vivre avec le souci de la réputation, du gain et du statut. J’étais prête à accepter l’examen de Dieu et à vivre devant Lui. Sans tenir compte des points de vue ou des opinions des autres à mon égard, je voulais simplement faire mes devoirs pour satisfaire Dieu. C’est dans cet état d’esprit que mon cœur s’est rempli d’un grand sentiment d’aisance, et je ne redoutais plus le fait que les dirigeants supérieurs s’intéressent à mon travail, et je ne voulais plus essayer de tromper Dieu ou quiconque.

Le jour de la réunion, les dirigeants sont arrivés en retard et m’ont demandé comment j’avais suivi le travail d’évangélisation. Mon coeur s’est mis à battre la chamade, et je me sentais toujours un peu anxieuse, craignant que les dirigeants ne pensent du mal de moi lorsqu’ils prendraient connaissance des faits. Alors je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Mon coeur était empli d’un immense sentiment d’aisance, et je ne voulais plus faire les chose au nom de la réputation ou du statut. Alors j’ai parlé honnêtement et ouvertement aux dirigeants. J’ai reconnu que j’avais été égoïste et méprisable, et que j’avais échoué dans le suivi de l’ensemble du travail, et que, même si je n’avais pas suivi le travail, j’avais tout de même essayé de tromper les autres. Après avoir entendu ce que j’ai dit, les dirigeants ne m’ont pas émondée. Au lieu de cela, ils ont échangé avec moi sur la façon de coopérer harmonieusement pour faire le travail de l’Église correctement. En entendant leur échange, mon cœur s’est illuminé et j’ai gagné un chemin de pratique. Plus tard, lorsqu’ils ont posé des questions sur mon état, j’ai également échangé ouvertement sur le fait que j’avais travaillé pour ma réputation et pour mon statut, en vivant dans un état égoïste et méprisable, mais que j’étais prête à chercher la vérité pour faire amende honorable. Après avoir dit cela, je me suis sentie rassurée et à l’aise dans mon cœur. J’ai compris que lorsque mes pensées sont concentrées sur ce que les gens pensent de moi et sur mon statut dans leur coeur, je ne peux pas m’enpêcher de me laisser duper par Satan, de recourir à la fourberie et à la ruse, et de vivre ma vie dans la douleur et l’épuisement. Mais lorsque je ne tiens pas compte de l’opinion des gens et que je veux seulement agir conformément aux paroles de Dieu et être une personne honnête, mon état s’améliore. J’ai l’impression de vivre devant Dieu et mon cœur ressent une véritable libération.

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