78. Les leçons tirées d’un cancer du foie

Par Li Yong, Chine

Depuis que je suis chrétien, j’ai été arrêté plusieurs fois par le PCC, mais je n’ai jamais trahi le Seigneur. J’ai accepté l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant il y a quelques années et, qu’il pleuve ou qu’il vente, j’ai toujours ardemment prêché l’Évangile et fait mon devoir. Je croyais que je serais toujours loyal envers Dieu, quoi que je doive endurer. Ce n’est que quand j’ai souffert d’une maladie qui m’a confronté à ma mortalité que j’ai commencé à comprendre ce qui me motivait dans ma foi pour obtenir des bénédictions.

Un jour, en octobre 2014, alors que je rentrais d’un échange, je me suis senti faible et j’ai vacillé. J’ai pensé que c’était à cause du froid et que j’avais juste besoin de prendre un médicament. Je n’étais pas trop inquiet. Mais, un peu plus tard, mes oreilles, mes doigts et mes orteils sont devenus noirs et je me suis mis à maigrir. J’ai commencé à penser que j’avais peut-être quelque chose de sérieux, mais je me suis dit que j’avais fait assez d’efforts dans mon devoir au fil des ans pour que Dieu me protège. Ça ne pouvait pas être trop grave. J’étais sûr que ça s’arrangerait tout seul. Mais, à ma grande surprise, je ne me suis pas senti mieux après avoir pris des médicaments. Ma femme et mes filles m’ont emmené à l’hôpital pour des examens. Quand on a obtenu les résultats, j’ai découvert que j’avais une anémie importante et une hépatite B. Les médecins ont dit que ça deviendrait incurable si ça s’aggravait. Quand j’ai entendu ça, mes forces m’ont abandonné. Je ne pouvais pas accepter cette nouvelle. J’ai pensé : « J’ai fait tant de sacrifices pendant des années ! J’ai beaucoup souffert pour mon devoir. J’ai été arrêté et menacé par le PCC, mais je n’ai jamais trahi Dieu et j’ai repris mon devoir quand j’ai été relâché. Comment ai-je pu tomber malade ? Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégé ? À quoi auront servi tous mes sacrifices si je ne peux pas guérir ? J’ai cru en Dieu pendant toutes ces années sans recevoir Ses bénédictions, et voilà que je suis malade. Je devrais arrêter de me donner autant de mal dans mon devoir. Toutes mes souffrances ne serviront à rien. » À cette époque, j’ai continué à faire mon devoir, mais sans enthousiasme. Pendant les réunions, je n’interrogeais pas mes frères et sœurs sur leurs problèmes. Je lisais les paroles de Dieu, mais je ne voulais pas échanger. Pendant ce temps, ma maladie s’aggravait. Mon corps ne se soutenait plus et j’avais des vertiges toute la journée. Mon dirigeant m’a mis en congé pour que je me repose et que je reprenne des forces chez moi. Je voyais mes frères et sœurs faire leur devoir avec joie et dynamisme. Et moi ? J’étais maintenant si malade que je ne pouvais plus faire mon devoir du tout. J’ai pensé que Dieu avait peut-être décidé de ne pas me sauver. Plus j’y pensais, plus j’étais triste et plus je souffrais. Je me suis présenté devant Dieu et mis à prier : « Mon Dieu ! J’ai été frappé par ces maladies. Je me sens très faible et je souffre terriblement. Je sais que je ne devrais pas Te blâmer, mais je ne comprends pas Ta volonté. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne. »

Après ma prière, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Toute l’œuvre que Dieu accomplit dans l’homme a ses propres objectifs et sa propre signification ; Dieu n’accomplit pas une œuvre qui n’a pas de sens et Il ne fait pas non plus une œuvre qui n’est pas bénéfique à l’homme. L’épurement ne signifie pas éloigner les gens de Dieu ni les détruire en enfer. Cela signifie plutôt changer le tempérament de l’homme pendant l’épurement, changer ses intentions, ses positions, changer son amour pour Dieu et changer sa vie tout entière. L’épurement est un véritable test de l’homme et une forme d’entraînement réel, et ce n’est que pendant l’épurement que son amour peut servir sa fonction inhérente » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). J’ai médité soigneusement les paroles de Dieu et j’ai compris que la volonté de Dieu, en me faisant tomber malade, n’était pas de m’éliminer, mais de me faire comprendre que ma foi avait des mobiles impurs et de m’inciter à changer de perspective pour que je puisse L’aimer et Lui obéir vraiment. Dieu essayait de me purifier et de me sauver. En comprenant cela, j’ai vraiment eu honte de moi. Être confronté à cette maladie, c’était l’amour de Dieu. Je n’avais pas essayé de comprendre la volonté de Dieu, mais au contraire, j’avais mal interprété Ses intentions et je L’avais blâmé. J’étais si déraisonnable ! Je ne pouvais pas vivre dans la négativité et la douleur. Je devais obéir, chercher la vérité, réfléchir sur moi-même et me connaître.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Les gens considèrent simplement l’acquisition de la grâce et la jouissance de la paix comme des symboles de foi, et voient la quête de bénédictions comme le fondement de leur croyance en Dieu. Très peu de gens cherchent à connaître Dieu ou essaient de changer leur tempérament. Dans leur foi, les gens cherchent à faire en sorte que Dieu leur donne une destination appropriée et toute la grâce dont ils ont besoin, qu’Il soit leur serviteur, qu’Il entretienne une relation pacifique et amicale avec eux pour qu’à aucun moment il n’y ait de conflit entre eux. C’est-à-dire que leur croyance en Dieu exige qu’Il promette de satisfaire à toutes leurs exigences et de leur accorder tout ce qu’ils demandent en prière, selon les paroles qu’ils ont lues dans la Bible : “J’écouterai toutes vos prières.” Ils attendent de Dieu qu’Il ne juge ou ne traite personne, car Il a toujours été le miséricordieux Sauveur Jésus, qui entretient une bonne relation avec les gens en tout temps et en tout lieu. Voici comment les gens croient en Dieu : ils ne font qu’adresser effrontément des demandes à Dieu, croyant que, qu’ils soient rebelles ou obéissants, Il Se contentera de tout leur accorder aveuglément. Ils ne font que “recouvrer des dettes” auprès de Dieu, croyant qu’Il doit les “rembourser” sans aucune résistance, et, en plus, payer le double ; ils croient que, que Dieu ait obtenu quelque chose d’eux ou non, Il ne peut être que manipulé par eux et qu’Il ne peut arbitrairement orchestrer les gens, et encore moins révéler aux gens Sa sagesse et Son tempérament juste, qui ont été cachés pendant de nombreuses années, quand Il le souhaite et sans leur permission. Ils confessent simplement leurs péchés à Dieu, croyant que Dieu Se contentera de les absoudre, qu’Il ne Se lassera pas de faire cela et que cela continuera pour toujours. Ils ne font que donner des ordres à Dieu, croyant qu’Il leur obéira simplement, parce qu’il est écrit dans la Bible que Dieu n’est pas venu pour que les humains Le servent, mais pour les servir, et qu’Il est là pour être leur serviteur. N’avez-vous pas toujours cru de cette manière ? Chaque fois que vous ne pouvez rien gagner de Dieu, vous voulez vous enfuir ; quand vous ne comprenez pas quelque chose, vous devenez pleins de ressentiment et vous allez même jusqu’à Lui lancer toutes sortes d’injures. Vous ne permettez tout simplement pas que Dieu Lui-même exprime pleinement Sa sagesse et Sa splendeur ; à la place, vous voulez simplement jouir d’une facilité et d’un confort temporaires. Jusqu’à maintenant, votre attitude dans votre croyance en Dieu n’a été constituée que des mêmes vieilles idées. Si Dieu vous montre juste un petit peu de majesté, vous devenez malheureux. Voyez-vous maintenant exactement la taille de votre stature ? Ne partez pas du principe que vous êtes tous fidèles à Dieu quand, en réalité, vos anciens points de vue n’ont pas changé. Quand rien de mal ne t’arrive, tu crois que tout se passe sans heurts et ton amour pour Dieu atteint des sommets. Mais quand quelque chose de mineur t’arrive, tu tombes dans l’Hadès. Est-ce ainsi que tu es loyal envers Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais mettre de côté les bénédictions du statut et comprendre la volonté de Dieu d’apporter le salut à l’homme). Les paroles de Dieu m’ont révélé mon véritable état. Je ne faisais pas des sacrifices pour gagner la vérité. Au lieu de ça, je faisais des sacrifices pour gagner la grâce et les bénédictions de Dieu. J’essayais de Le tromper et de négocier avec Lui. Quand tout allait bien et que je recevais la grâce de Dieu, je faisais mon devoir avec passion. J’étais toujours content d’aider et d’échanger avec mes frères et sœurs, même s’ils étaient loin, si je devais travailler dur ou s’il faisait mauvais temps. Mais, maintenant que j’étais malade et ne jouissais plus de la grâce, je me sentais lésé, je me plaignais et je blâmais Dieu. Je Lui résistais et je me disputais avec Lui. Surtout depuis que ma maladie s’aggravait, je perdais ma foi en Dieu et j’étais négligent dans mon devoir. Je ne croyais pas en Dieu pour la recherche de la vérité ni de la vie. Je me servais toujours de Dieu pour satisfaire mon désir de bénédictions. Je le faisais dans mon propre intérêt. Ma foi en Lui n’était pas sincère. J’étais si égoïste et méprisable ! Même si je jouissais de bénédictions matérielles, si je continuais à croire de cette manière et ne changeais pas mon tempérament de vie, je finirais par être éliminé par Dieu.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « L’épurement est le meilleur moyen par lequel Dieu rend les gens parfaits ; seuls l’épurement et les rudes épreuves peuvent faire ressortir le véritable amour que les gens ont pour Dieu dans leur cœur. Sans difficulté, les gens manquent d’un véritable amour pour Dieu ; s’ils ne sont pas mis à l’épreuve à l’intérieur et ne sont pas vraiment soumis à l’épurement, alors leur cœur sera toujours un peu perdu à l’extérieur. Ayant été épuré à un certain degré, tu verras tes propres faiblesses et difficultés, tu verras combien il te manque et que tu es incapable de surmonter les nombreux problèmes que tu rencontres, et tu verras combien ta désobéissance est grande. Ce n’est que pendant les épreuves que les gens sont en mesure de connaître véritablement leur état réel, et les épreuves rendent les gens plus aptes à être perfectionnés » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). Les paroles de Dieu m’ont aidé à comprendre Sa volonté, à comprendre que me laisser tomber malade était la manière dont Dieu me purifiait de ma corruption. Je n’avais pas trahi Dieu quand j’avais été emprisonné. Je ne L’avais jamais blâmé quand j’avais rencontré des difficultés. Je croyais être loyal envers Dieu et que ma foi en Lui était solide. Si je n’étais pas tombé malade, je n’aurais jamais découvert mon tempérament corrompu ni les intentions impures qui motivaient mon désir de bénédictions, j’aurais encore moins été capable de poursuivre la vérité et d’être transformé. L’apparition de cette maladie était la manière dont Dieu me sauvait. C’était l’amour que Dieu avait pour moi ! Quand je l’ai saisi, j’ai arrêté de mal comprendre et de blâmer Dieu. Quelle que soit l’évolution de ma maladie, j’étais décidé à obéir aux orchestrations de Dieu et à renoncer à mon intention de gagner les bénédictions. Ensuite, j’ai pris mon traitement et je m’en suis remis à Dieu sans cesser de chercher Son orientation. Tous les jours, je faisais mon devoir de mon mieux. Alors que je ne m’y attendais pas, ma maladie a guéri en un rien de temps ! Mon cœur était plein de gratitude envers Dieu !

En mai 2015, j’ai assumé le devoir d’abreuvement. Je l’ai vraiment chéri. Je passais mon temps à méditer les paroles de Dieu et, quand mes frères et sœurs avaient des problèmes, j’y cherchais des passages des paroles de Dieu qui pouvaient les aider. Après quelque temps, la vie de l’Église s’est améliorée. Mes frères et sœurs étaient plus motivés pour accomplir leurs devoirs et avaient la foi pour témoigner dans les épreuves et l’oppression. J’étais ravi. J’ai pensé que Dieu m’avait béni en me rendant plus efficace dans mon devoir, ce qui prouvait qu’Il louait mes efforts.

Mais cette même année, le 5 juin, j’ai eu un vertige soudain alors que je m’apprêtais à aller à une réunion. J’ai eu l’impression que le monde chavirait. J’étais trempé de sueur et j’avais une terrible migraine. C’étaient les mêmes symptômes que la première fois que j’étais tombé malade, mais en pire. Je me suis senti mourant. Je me suis demandé : « Comment cette maladie est-elle revenue ? Je fais mon devoir avec application tous les jours. Pourquoi Dieu ne me protège-t-Il pas ? Ne suis-je pas encore assez loyal envers Lui ? » Ma femme s’est aperçue de mon état et mes filles et elle m’ont conduit à l’hôpital en urgence. Quand les résultats sont arrivés, le médecin m’a évité et s’est adressé à mes filles. À ce moment-là, j’ai su que, si ce n’était pas un cancer, c’était une autre maladie grave. J’ai commencé à m’inquiéter, puis je me suis dit : « J’ai déjà eu ces symptômes et ils ont fini par disparaître ! Ce qu’il se passe aujourd’hui est aussi entre les mains de Dieu. Puisque je fais toujours mon devoir, ça ne peut pas être trop grave. » Cette pensée m’a un peu calmé. Quelques instants plus tard, mes deux filles se sont approchées en sanglotant et ont dit à ma femme : « Le médecin dit que papa a un cancer du foie… » Ma femme a été abasourdie. Elles se sont toutes les trois serrées dans leurs bras en pleurant.

Mon esprit s’est affolé et j’ai ressenti une douleur accablante. Comment pouvais-je avoir un cancer du foie ? C’était presque impossible à soigner et je pouvais mourir d’un jour à l’autre. Si je mourais, que deviendraient ma femme et mes filles ? Était-ce donc le résultat de toutes mes années d’efforts et de sacrifice ? Allais-je me voir refuser les bénédictions du royaume des cieux ? Sur le coup, j’ai été terrassé par le chagrin et le désespoir. Ma femme m’a dit en pleurant : « Si tu as cette maladie, c’est parce que Dieu l’a permis. Dieu est juste. Nous ne devons pas nous tromper sur Lui ni Le blâmer. Nous devons essayer de comprendre Sa volonté. » Les paroles de ma femme m’ont rappelé que oui, Dieu est juste. Je devais chercher Sa volonté sans me plaindre. En voyant le chagrin de ma femme, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer aussi. Les yeux emplis de larmes, j’ai prié Dieu en silence : « Mon Dieu ! Tu ne fais rien sans raison. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ta volonté. » Je me suis senti bien plus calme après ma prière. Je savais qu’il n’existait pas de traitement pour ma maladie. Comme je ne voulais pas imposer une pression financière à ma famille, j’ai demandé à être renvoyé chez moi pour m’y reposer.

Deux jours plus tard, mes frères et sœurs m’ont rendu visite et demandé comment je me sentais. En les voyant et en pensant à la gravité de ma maladie, je me suis mis à pleurer. J’ai dit : « Que vous soyez tous là, à vous soucier de moi, est l’amour de Dieu. Mais je ne serai plus parmi vous très longtemps avec cette maladie. Je ne pourrai plus faire mon devoir comme avant et je ne vivrai pas assez longtemps pour voir la réalisation du royaume de Dieu. » Une sœur m’a réconforté et m’a dit avec patience : « Mon frère, cette maladie est une facette de l’amour de Dieu. Tu dois prier davantage, chercher la vérité, saisir la volonté de Dieu et témoigner, même en étant malade ! » Plus tard, elle m’a donné quelques passages des paroles de Dieu. L’un d’eux m’a profondément marqué : « Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens cherchent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers des épreuves. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié, ce sont des aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la servitude de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où tu es encore soumis à l’esclavage de Satan et quels que soient les aspects où tu as encore tes propres désirs et tes propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels tu devrais souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable d’acquérir la vérité et de comprendre la volonté de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience d’épreuves pénibles. Personne ne peut comprendre la volonté de Dieu, reconnaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou apprécier le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (« Comment satisfaire Dieu au milieu des épreuves », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Après avoir lu ça, j’ai réfléchi sur moi-même. Quand j’étais tombé malade, j’étais capable de me soumettre en recherchant la vérité. Je croyais avoir tenu bon et abandonné mon intention d’obtenir des bénédictions. Mais maintenant que ma maladie était revenue, sous une forme encore plus grave, j’étais de nouveau exposé. J’ai compris que mon intention de gagner des bénédictions était profondément enracinée et que je n’avais pas réussi le test de Dieu. Si ma santé ne s’était pas à nouveau détériorée, cette intention profonde d’obtenir des bénédictions et mes désirs extravagants auraient été difficiles à voir, et encore plus difficiles à changer et à purifier. En même temps, j’ai vu le tempérament saint et juste de Dieu. Parce qu’Il scrute le cœur de l’homme, Il a vu en moi la corruption et les adultérations. Il S’est servi de ma maladie pour me forcer à réfléchir sur moi-même, à chercher la vérité et à résoudre mon tempérament corrompu. Voilà ce qu’est l’amour de Dieu ! Plus tard, j’ai réfléchi sur mon comportement. Je me suis demandé pourquoi j’avais mal interprété et blâmé Dieu quand j’étais tombé malade. N’essayais-je pas encore de négocier avec Dieu ? Ne voulais-je pas toujours les bénédictions de Dieu sans être prêt à accepter ce qu’Il avait arrangé pour moi ? J’essayais toujours de passer des marchés avec Dieu, mais quelle en était la cause ?

Un peu plus tard, j’ai lu des paroles de Dieu : « Tous les hommes vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : tel est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour eux-mêmes ; ils abandonnent des choses, se dépensent pour Lui et Lui sont fidèles, mais toujours est-il qu’ils font toutes ces choses pour eux-mêmes. En somme, tout cela est fait dans le but d’obtenir des bénédictions pour eux-mêmes. Dans le monde, tout est destiné au profit personnel ; croire en Dieu ne sert qu’à obtenir des bénédictions. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et que peuvent supporter beaucoup de souffrances. Tout cela est une preuve empirique de la nature corrompue de l’homme » (« La différence entre les changements externes et les changements dans le tempérament », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Rien n’est plus difficile à aborder que les exigences des hommes envers Dieu. Si rien de ce que Dieu fait ne correspond à ta pensée, et s’Il n’agit pas conformément à ta pensée, alors tu vas probablement résister, ce qui démontre que, par nature, l’homme s’oppose à Dieu. Il faut utiliser la poursuite de la vérité afin de connaître et de résoudre ce problème. Ceux qui sont dépourvus de vérité ont beaucoup d’exigences envers Dieu, tandis que ceux qui comprennent vraiment la vérité n’ont pas d’exigences. Ils n’ont que le sentiment de n’avoir pas suffisamment satisfait Dieu, de n’être pas suffisamment obéissants. Le fait que les gens ont toujours des exigences envers Dieu quand ils croient en Lui reflète leur nature corrompue. Si tu considères ce problème à la légère, si tu ne le considères pas comme important, alors ton chemin sera périlleux et semé de dangers cachés. Tu es en mesure de surmonter la plupart des choses, mais quand il s’agit de ton sort, de tes perspectives et de ta destination, tu en es incapable. À ce moment-là, si tu ne possèdes pas la vérité, tu risques de revenir à tes anciennes habitudes, auquel cas tu deviendrais un de ceux qui seront détruits » (« Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

La révélation des paroles de Dieu m’a aidé à comprendre que mes tentatives de négocier avec Dieu étaient basées sur des poisons sataniques comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Aucun avantage, sans se lever tôt ». Quoi que je fasse, je me demandais d’abord comment ça pouvait m’être utile et m’apporter des bénédictions. Même dans mon devoir, j’avais toujours eu des mobiles cachés et des souillures. En repensant au chemin que j’empruntais, j’ai compris que je n’avais fait que des sacrifices superficiels à l’œuvre de Dieu. En réalité, j’essayais d’échanger ces petits sacrifices contre de grandes bénédictions. N’importe quelle souffrance me semblait justifiée si c’était pour gagner les bénédictions de Dieu. Mais, quand mes désirs n’ont pas été satisfaits et que je suis tombé malade plusieurs fois, au point que ma mort semblait certaine, le fait que je comprenais mal Dieu, Le blâmais, Lui résistais et Le trahissais a été révélé. Je faisais mon devoir pour atteindre ma destination. Je me servais de Dieu et je Le trompais. J’avais perdu ma conscience et ma raison. J’avais été maléfique et méprisable ! Si les orchestrations de Dieu ne m’avaient pas exposé à plusieurs reprises, je n’aurais jamais vu à quel point j’étais égoïste et malhonnête. Ma recherche de bénédiction me paraissait normale et les exigences de Dieu passaient bien après. Tout ce que j’avais fait et tous mes sacrifices étaient sans importance. Dieu ne pouvait pas louer une telle conduite. Si je ne cherchais pas la vérité, si je continuais à vouloir des bénédictions pour moi-même, Dieu me détesterait et me punirait. Je suis reconnaissant envers les paroles de Dieu de m’avoir éclairé, permis de me connaître à travers cette maladie et amené à renoncer à mes folles exigences. C’était le salut de Dieu pour moi ! Plus j’y pensais, plus je sentais l’immensité de l’amour de Dieu. J’ai prié Dieu : « Mon Dieu ! Mon cancer est le fruit de Ta bonne volonté. Ma vie et ma mort sont entre Tes mains. Je T’obéirai et je témoignerai pour Te satisfaire. »

Après ma prière, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Tu subis les épreuves de Job, et en même temps, tu subis les épreuves de Pierre. Quand Job a été testé, il a porté témoignage et, à la fin, l’Éternel S’était révélé à lui. Il a été digne de voir la face de Dieu seulement après avoir témoigné. Pourquoi est-il dit : “Je Me cache de la terre de souillure, mais Je Me fais voir au saint royaume” ? Cela signifie que tu ne peux être digne de voir la face de Dieu que lorsque tu es saint et tu témoignes. Si tu ne peux pas Lui porter témoignage, tu ne peux pas être digne de voir Sa face. Si, face aux épurements, tu bats en retraite ou tu te plains de Dieu, manquant ainsi de Lui porter témoignage et devenant la risée de Satan, tu ne gagneras pas alors l’apparition de Dieu. Si tu es comme Job, qui, au milieu des épreuves, maudit sa propre chair et ne se plaignit pas de Dieu, qui put détester sa propre chair sans se plaindre ou pécher par ses paroles, tu porteras alors témoignage. Lorsque tu subis des épurements à un certain degré et que tu peux encore être comme Job, totalement obéissant devant Dieu et sans rien exiger de Lui ou sans tes propres idées, alors Dieu t’apparaîtra » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Les paroles de Dieu m’ont montré Sa sainteté et Sa justice. Dieu n’apparaît qu’à ceux qui témoignent alors qu’ils sont mis à l’épreuve et épurés. Quand Dieu a mis Job à l’épreuve, Satan lui a pris sa fortune, ses enfants, sa santé et son bonheur. Le corps de Job s’est retrouvé couvert d’ulcères. Mais il ne s’est pas plaint et n’a pas blâmé Dieu. Il s’est juste haï et maudit lui-même. Face à cette grande épreuve, il est resté capable d’obéir à la souveraineté de Dieu et d’exalter Son nom dans sa position d’être créé. Il a même dit : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté » (Job 1:21). Ces mots sont un témoignage beau et retentissant à Dieu face à Satan et, finalement, Dieu est apparu à Job. Voilà quelle valeur a eue la vie de Job. J’étais soumis à cette maladie parce que Dieu témoignait d’une bonté particulière envers moi. Je devais obéir aux orchestrations de Dieu, comme Job l’avait fait. Je ne devais pas me laisser entraver par mon cancer. Je devais remettre ma vie à Dieu et Lui porter un témoignage ferme et retentissant devant Satan pour réconforter Son cœur. J’ai ignoré mes inquiétudes, je m’en suis remis à la souveraineté de Dieu et ma santé s’est vite améliorée. La nourriture a retrouvé du goût, j’ai pu me déplacer normalement et faire mon devoir dans la mesure de mes moyens. Plus tard, mes filles m’ont emmené à l’hôpital pour un bilan de santé. Le médecin n’en est pas revenu. Il a dit que les patients comme moi étaient rares et que c’était un miracle que j’aie survécu sans avoir été soigné dans un hôpital ! Alors j’ai su que Dieu m’avait protégé. J’ai senti que ma vie était entre les mains de Dieu et éprouvé Sa souveraineté sur toutes choses.

Un peu plus tard, ma maladie est revenue. Ma femme et mes filles m’ont emmené à l’hôpital. Voyant la gravité de ma maladie, le médecin-chef a demandé à un spécialiste de m’ausculter. Quand il a reçu les résultats des analyses, le spécialiste a dit qu’ils n’avaient pas l’équipement nécessaire pour me soigner. Il a suggéré qu’on paie plus de 200 000 yuans pour que je sois transféré à l’hôpital de la province, où l’on pourrait peut-être me soigner. Ma fille a dit à ma femme en pleurant : « As-tu entendu comment il a dit ça ? Personne ne pourra soigner papa. Plus de trente personnes ont eu un cancer dans notre village ces dernières années et elles sont toutes mortes… » Ma femme s’est mise à pleurer. Je me suis senti condamné. Une fois de plus, la mort s’approchait de moi et je n’ai pas pu m’empêcher de m’interroger : comment cette maladie avait-elle pu revenir et être encore si grave ? Mais, cette fois, c’est à moi que j’ai fait des reproches. Je m’en suis voulu pour ma désobéissance envers Dieu. J’ai pensé à toutes les fois où j’avais frôlé la mort et où Dieu m’avait protégé et gardé en vie. J’avais clairement vu la souveraineté de Dieu, alors comment était-il possible que je ne Le comprenne pas vraiment ? Dieu seul décide de la vie et de la mort, pas ces médecins ! Alors je me suis présenté devant Dieu et j’ai prié. J’ai dit : « Cher Dieu, une fois de plus, je fais face à ma propre mort. Je sais que c’est le fruit de Ta bonne volonté. Ma vie et ma mort sont entre Tes mains. Je T’obéirai et je témoignerai pour Te satisfaire ! »

Après avoir prié, j’ai lu des paroles de Dieu : « Qui de l’humanité tout entière ne bénéficie pas d’une attention de la part du Tout-Puissant ? Qui ne vit pas sous la prédestination du Tout-Puissant ? La vie et la mort de l’homme adviennent-elles par son propre choix ? L’homme a-t-il le contrôle de son propre destin ? Beaucoup de gens désirent la mort, mais elle est loin d’eux ; beaucoup de gens veulent être forts dans la vie et redoutent la mort, pourtant, à leur insu, le jour de leur mort approche, les plongeant dans l’abîme de la mort ; beaucoup de gens regardent vers les cieux et soupirent profondément ; beaucoup de gens pleurent énormément, gémissant en sanglots ; beaucoup de gens tombent dans des épreuves ; et beaucoup de gens deviennent prisonniers de la tentation. Bien que Je n’apparaisse pas en personne pour permettre à l’homme de bien Me voir, beaucoup de gens ont peur de voir Mon visage, craignant sérieusement que Je ne les terrasse, que Je ne les fasse mourir. L’homme Me connaît-il vraiment ou non ? Nul ne peut le dire avec certitude. N’est-ce pas vrai ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 11). Les paroles de Dieu ont du pouvoir et de l’autorité. Elles m’ont donné de l’assurance. Dieu est le Créateur et Il contrôle tout. Je savais qu’en tant qu’être créé, je devais obéir à la souveraineté du Créateur. Si je chérissais ma vie et blâmais Dieu, je Lui résisterais, Le trahirais, j’aurais honte de Lui faire face et ma vie n’aurait aucun sens. Quand j’ai compris tout ça, je ne me suis plus senti entravé par la mort ni la maladie. J’ai dit à ma femme et à mes filles : « Ne soyez pas tristes. Même si le médecin m’a condamné, je crois que ma vie et ma mort sont entre les mains de Dieu. Tout ce que Dieu fait est juste. Tant qu’il me restera un souffle de vie, je témoignerai pour Le satisfaire ! » Plus tard, je suis rentré chez moi pour me reposer. Tous les jours, je me présentais devant Dieu pour prier et je lisais Ses paroles. Je me sentais calme et en paix. Le médecin m’a donné deux boîtes de sérum à m’injecter qui coûtaient moins de dix yuans. Après un mois de traitement, mes doigts ont repris une couleur normale et j’ai retrouvé l’appétit. J’ai lentement repris des forces, jusqu’à me sentir comme avant ma maladie. Quand je suis retourné à l’hôpital pour un bilan de santé, le médecin a dit que c’était un miracle que j’aie guéri si vite. Je savais que c’était grâce à Dieu, que Lui seul avait pu me sauver. C’est comme Dieu dit : « De toute évidence, le pouvoir de vie et de mort ne relève pas de l’humanité ni d’un être du monde naturel, mais du Créateur dont l’autorité est unique. La vie et la mort de l’humanité ne sont pas le produit d’une loi du monde naturel, mais une conséquence de la souveraineté de l’autorité du Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). J’ai éprouvé la souveraineté de Dieu, Son autorité et Ses actes miraculeux. J’ai vu Son amour et Son salut. Je L’ai remercié et loué du fond du cœur. Quand les gens du village m’ont vu, ils ont tous été stupéfaits. Ils ont dit qu’ils pensaient que je ne m’en sortirais pas, qu’ils n’espéraient pas me revoir en si bonne santé et que j’avais eu beaucoup de chance d’échapper à la mort ! Mais je savais dans mon cœur que ça n’avait rien à voir avec la chance. C’étaient le pouvoir et l’autorité de Dieu. Dieu m’a sauvé ! Peu après, j’ai repris mon devoir dans l’Église. Cinq ans se sont écoulés et ma maladie n’est pas revenue. C’est plus que je n’avais osé espérer. Je remercie sincèrement Dieu pour ce qu’il s’est passé.

Grâce à cette maladie et aux révélations des paroles de Dieu, parce que j’ai été confronté aux faits, j’ai gagné une certaine compréhension de ma conception erronée de la foi et de mon tempérament corrompu. J’ai aussi connu la souveraineté de Dieu, Son tempérament juste et Sa belle essence. J’ai abandonné mon intention d’obtenir des bénédictions et appris comment vivre ma vie précieuse et pleine de sens. Je suis si reconnaissant envers Dieu pour Sa bonté !

Précédent: 77. La moisson d’une maladie

Suivant: 79. Des bénédictions tirées de la maladie

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

26. Comment concevoir son devoir

Par Zhongcheng, ChineDieu Tout-Puissant dit : « La principale condition de la croyance de l’homme en Dieu, c’est qu’il ait un cœur honnête,...

69. Revenir sur la bonne voie

Par Chen Guang, États-UnisDieu Tout-Puissant dit : « Servir Dieu n’est pas une mince affaire. Ceux dont le tempérament corrompu demeure...

Paramètres

  • Texte
  • Thèmes

Couleurs unies

Thèmes

Police

Taille de police

Interligne

Interligne

Largeur de page

Contenu

Chercher

  • Rechercher ce texte
  • Rechercher ce livre

Contactez-nous par WhatsApp