83. Victorieuse à travers les tentations de Satan

Par Chen Lu, Chine

C’était le matin du 21 décembre 2012. Plus d’une douzaine de frères et sœurs étaient réunis au domicile d’un hôte lorsqu’il y a eu un tonnerre de coups et de cris à la porte : « Ouvrez la porte ! Ouvrez la porte ! Inspection de la maison ! » Juste au moment où une sœur ouvrait la porte, six ou sept policiers qui brandissaient des matraques sont entrés de force. Ils nous ont brutalement séparés et ont commencé à fouiller dans les tiroirs. Une jeune sœur s’est présentée devant eux et leur a demandé : « Nous passons du temps chez notre amie et nous n’avons pas enfreint la loi. Pourquoi fouillez-vous la maison ? » Les policiers ont répondu férocement : « Faites attention ! Si nous vous demandons de rester là, restez-y. Si nous ne vous demandons pas de parler, taisez-vous ! » Puis, ils l’ont brutalement jetée par terre et ont crié agressivement : « Si tu veux résister, nous allons te battre ! » Son ongle était cassé et son doigt saignait. En voyant les visages vicieux de ces policiers, j’ai ressenti à la fois de la haine et de la peur, alors j’ai prié Dieu en silence de me donner force et confiance, de me protéger pour que je tienne ferme dans le témoignage. Après avoir prié, mon cœur s’est considérablement calmé. Les policiers ont confisqué de nombreux documents d’évangélisations et des recueils de paroles de Dieu, puis ils nous ont fait monter dans des véhicules de police.

Dès que nous sommes arrivés au poste de police, ils ont confisqué tout ce que nous avions et nous ont demandé nos noms et adresses, ainsi que l’identité des dirigeants de l’Église. Je n’ai rien dit ; une autre sœur n’a rien dit non plus, alors les policiers nous ont considérées comme les chefs du groupe et se sont préparés à nous interroger séparément. J’avais très peur à ce moment-là. J’avais entendu dire que la police était particulièrement brutale avec des personnes qui n’étaient pas de la région, et j’avais été classée comme cible d’interrogatoire. Cela signifiait sans doute plus de férocité, moins de chance. Juste au moment où j’étais dans un état terrible et plongée dans la peur, j’ai entendu ma sœur qui était très près de moi prier : « Ô, mon Dieu, Tu es notre rocher, notre refuge. Satan est sous Tes pieds, et je suis prête à vivre selon Tes paroles et à témoigner pour Te satisfaire ! » Après avoir entendu cela, mon cœur s’est illuminé. Je me suis dit : C’est vrai, Dieu est notre rocher, Satan est sous Ses pieds, de quoi ai-je peur donc ? Tant que je compte sur Dieu, Satan peut être vaincu ! Tout à coup, je n’avais plus peur, mais j’avais honte. J’ai pensé à la réaction de la sœur face à cette situation ; elle avait pu prier Dieu et compter sur Lui, et n’avait pas perdu confiance en Dieu, mais j’avais été timide et lâche. Je n’avais même pas eu une once du courage, pour quelqu’un qui croit en Dieu. Grâce à l’amour de Dieu et à la prière de cette sœur qui m’avait motivée et aidée, je n’avais plus peur du pouvoir despotique de la police. Je me suis résolue tranquillement : Même si j’ai été arrêtée aujourd’hui, je suis déterminée à témoigner pour satisfaire Dieu. Je ne serai absolument pas une lâche qui déçoit Dieu !

Vers dix heures, deux policiers m’ont menottée et m’ont amenée dans une pièce pour m’interroger seule. Un policier m’a parlé en dialecte local. Je n’ai pas compris, et quand je lui ai demandé ce qu’il avait dit, contre toute attente, cette question les a mis en colère. Un policier s’est précipité et m’a agrippée par les cheveux, me secouant dans tous les sens. J’avais le vertige et j’étais ballottée dans toutes les directions. J’avais l’impression qu’on me décollait le cuir chevelu et qu’on m’arrachait les cheveux. Juste après, un autre flic s’est précipité vers moi et m’a crié : « Alors, on doit jouer les durs ? Parle ! Qui t’a demandé de prêcher l’Évangile ? » J’étais emplie de colère et j’ai répondu : « Prêcher l’Évangile est mon devoir. » À la seconde où j’ai dit cela, le premier flic m’a de nouveau agrippée par les cheveux, m’a giflée visage et m’a frappée en criant : « Je vais te faire prêcher davantage ! Je vais te faire prêcher davantage ! » Il m’a frappée jusqu’à ce que mon visage devienne tout rouge et endolori et commence à enfler. Quand il s’est fatigué de me battre, il m’a lâchée, puis il a pris le téléphone portable et le lecteur MP4 qu’ils avaient trouvés sur moi et m’a demandé des renseignements sur l’Église. Je comptais sur la sagesse pour les affronter. De nulle part, un flic a demandé : « Tu n’es pas d’ici. Tu parles si bien le mandarin, tu n’es certainement pas une personne ordinaire. Sois honnête ! Pourquoi es-tu venue ici ? Qui t’a envoyée ici ? Qui est votre dirigeant ? » En entendant ses questions, mon cœur s’est mis à battre violemment et j’ai demandé à Dieu de me donner confiance et force. Grâce à la prière, mon cœur s’est lentement apaisé et j’ai répondu : « Je ne sais rien. » Quand ils m’ont entendu dire cela, ils ont tapé sur la table avec fureur et ont crié : « Attends, dans un instant on verra ce que tu ressens ! » Puis ils ont pris mon lecteur MP4 et ont appuyé sur le bouton « lecture ». J’avais très peur. Je ne savais pas quels moyens ils emploieraient pour s’occuper de moi, alors j’ai lancé un cri urgent à Dieu. Je n’avais pas imaginé que le fichier dont la lecture venait d’être lancée était un enregistrement des récitations d’un passage des paroles de Dieu : « Je n’accorderai plus de miséricorde à ceux qui M’ont été complètement infidèles en périodes de tribulation, car Ma miséricorde a ses limites. En outre, Je n’ai pas d’affection pour quiconque M’a déjà trahi et souhaite encore moins M’associer avec ceux qui trahissent les intérêts de leurs amis. Voilà Mon tempérament, quelle que soit la personne. Je dois vous dire ceci : quiconque brise Mon cœur n’aura pas droit à Ma clémence une seconde fois et quiconque M’a été fidèle restera toujours dans Mon cœur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). En entendant ces paroles de Dieu, j’ai ressenti un accès de douleur dans mon cœur. Je ne pouvais m’empêcher de penser que pendant le ministère du Seigneur Jésus sur terre, ceux qui Le suivaient et jouissaient de Sa grâce étaient nombreux, mais lorsqu’Il a été cloué sur la croix et que les soldats romains arrêtaient les chrétiens à droite et à gauche, beaucoup de personnes ont fui par peur. Cela a provoqué une grande douleur chez Dieu ! Mais alors, quelle différence y avait-il entre moi et ces ingrats ? Quand je jouissais de la grâce et des bénédictions de Dieu, j’étais pleine de confiance en suivant Dieu, mais quand je faisais face à des adversités qui exigeaient de moi que je souffre et paie un prix, j’étais timide et effrayée. Comment cela pouvait-il réconforter le cœur de Dieu ? J’ai pensé au fait que Dieu savait clairement qu’être incarné en Chine, ce pays dirigé par des athées, présenterait de grands dangers, mais pour nous sauver, nous, êtres humains corrompus, Il est quand même venu à ce lieu de démons sans hésitation, tolérant leur poursuite et leur condamnation, et Il nous a personnellement conduits sur le chemin de la poursuite de la vérité. Voyant que Dieu était prêt à tout sacrifier, à tout abandonner pour nous sauver, pourquoi ne pouvais-je pas, moi qui jouissais de la grâce de Son salut, payer un petit prix pour Lui ? Dans ma conscience, je me sentais réprimandée et je détestais d’être si égoïste, si indigne. Je sentais très profondément que Dieu était plein d’espérance et de sollicitude pour moi. Je sentais qu’Il savait bien que j’étais immature en stature et craintive face au despotisme de Satan ; Il me permettait d’entendre cela à travers cet enregistrement des récitations diffusé par les policiers, me faisant comprendre Sa volonté, afin qu’au milieu de l’adversité et de l’oppression je puisse témoigner pour Dieu et Le satisfaire. Pendant un moment, j’ai été tellement émue par l’amour de Dieu que des larmes ont coulé sur mon visage, et j’ai dit en silence à Dieu : « Ô mon Dieu ! Je ne veux pas Te trahir. Peu importe comment Satan me torture, je suis déterminée à témoigner et à réconforter Ton cœur. »

Puis, il y a eu un coup soudain quand un policier a éteint le lecteur, s’est précipité vers moi et m’a dit avec haine : « Si tu ne veux toujours pas parler, je vais te torturer ! » Puis les policiers m’ont ordonné de me tenir debout sur le sol pieds nus et m’ont menotté la main droite à un anneau de fer au milieu d’un bloc de béton. Je devais me tenir courbée parce que le bloc était si petit. Ils ne m’ont pas permis de m’accroupir, et ils ne m’ont pas permis non plus d’utiliser ma main gauche pour soutenir mes jambes. Je ne pouvais plus continuer à rester debout après un certain temps et je voulais m’accroupir, mais les policiers sont venus me crier dessus : « Reste debout ! Si tu veux moins souffrir, dépêche-toi et passe aux aveux ! » Tout ce que je pouvais faire, c’était me serrer les dents et supporter la douleur. Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé. Mes pieds étaient comme de la glace, mes jambes étaient endolories et engourdies, et quand je ne pouvais vraiment plus rester debout, je me suis accroupie. Les policiers m’ont relevée, ont apporté une tasse d’eau froide et me l’ont versée dans le cou. J’avais si froid que j’ai commencé à frissonner. Ils ont ensuite enlevé mes menottes, m’ont poussée sur une chaise en bois, m’ont menottée aux extrémités opposées de la chaise ; ils ont ensuite ouvert les fenêtres et ont mis le climatiseur en marche. Il y a eu un soudain coup de vent froid qui m’a frappée et je tremblais de froid. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir une faiblesse dans le cœur, mais au milieu de cette souffrance, je priais sans cesse, implorant Dieu de me donner la volonté et la force de supporter cette douleur, de me permettre de surmonter la faiblesse de la chair. À ce moment précis, les paroles de Dieu m’a guidée de l’intérieur : « Même si ton corps peut endurer quelque souffrance, ne cultive aucune idée de Satan. […] La foi est comme un pont à tronc d’arbre unique : ceux qui se cramponnent totalement à la vie auront du mal à la traverser, mais ceux qui sont prêts à se sacrifier pourront traverser d’un pas assuré et sans inquiétude » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que Satan voulait torturer ma chair pour me faire trahir Dieu, et si je prêtais la moindre attention à la chair, je deviendrais la proie de sa ruse. J’ai continué à repasser ces deux phrases dans mon esprit, me disant que je devais prendre garde contre la ruse de Satan et refuser ses idées. Plus tard, les policiers ont pris une grande marmite d’eau froide et me l’ont versée entièrement dans le cou. Tous mes vêtements étaient complètement trempés. À ce moment-là, j’avais l’impression d’être tombée dans une glacière. Me voyant frissonner terriblement, un des policiers m’a saisie par les cheveux et m’a levé la tête de force pour que je regarde le ciel par la fenêtre, puis il m’a dit sur un ton moqueur : « Tu n’as pas froid ? Alors, que ton Dieu vienne te sauver ! » Les policiers ont vu que je ne réagissais pas, alors ils ont de nouveau versé une grande marmite d’eau froide sur moi et ont réglé le climatiseur à son niveau maximum, puis m’ont soufflé dessus. Des rafales d’air glacial transperçant mes os déferlaient sur moi et des coups de vent froid me frappaient. J’avais tellement froid que je m’étais enroulée en boule et j’étais pratiquement gelée. J’avais l’impression que mon sang avait gelé dans mes veines. Je ne pouvais m’empêcher de nourrir des pensées folles : la journée est si froide, mais ils me trempent dans de l’eau froide et mettent le climatiseur en marche. Essaient-ils de me congeler vivante ? Si je meurs ici, mes parents ne le sauront même pas. Au moment même où je sombrais dans les ténèbres, j’ai soudain pensé à la souffrance endurée par Jésus pendant Sa crucifixion pour la rédemption de l’humanité. Et j’ai aussi pensé à ces paroles de Dieu : « L’amour qui a connu l’épurement est fort, et non pas faible. Peu importe quand et comment Dieu te soumet à Ses épreuves, tu es capable d’exprimer tes préoccupations au sujet de ta vie et de ta mort, de mettre volontiers tout de côté pour Dieu et de supporter avec joie toutes choses pour Dieu – et donc ton amour sera pur et ta foi réelle. C’est alors seulement que tu seras quelqu’un qui est vraiment aimé par Dieu et qui a vraiment été rendu parfait par Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment galvanisée. Oui ! Ce jour-là, ma capacité de témoigner pour Dieu était le fruit de mon élévation par Lui ; comment pouvais-je prêter attention à la chair ? Même si cela signifiait perdre ma vie, j’étais déterminée à être fidèle à Dieu. Petit à petit, je ne ressentais plus tellement le froid. De midi jusqu’à environ dix-neuf heures, les policiers ont continué à m’interroger. Ils ont vu que je ne disais rien, alors ils m’ont enfermée dans la salle d’interrogatoire et ont continué à souffler de l’air glacial sur moi.

Après le dîner, les policiers ont davantage musclé leur interrogatoire. Ils m’ont méchamment menacée en disant : « Dis-nous ! Qui est le dirigeant de votre église ? Si tu ne nous le dis pas, nous avons d’autres moyens : nous pouvons te faire boire du jus de piments forts ou de l’eau savonneuse, te faire manger des excréments, te mettre à nue, te jeter au sous-sol et te faire geler à mort ! » Quand les policiers ont dit cela, j’ai vraiment vu que je n’avais pas du tout affaire à des êtres humains, mais à une horde de démons en chair humaine. Plus ils me menaçaient ainsi, plus je les détestais dans mon cœur, et plus j’étais déterminée à ne jamais me soumettre à eux. Quand ils ont constaté que je refusais de céder, ils ont trouvé un sac en tissu, l’ont trempé dans de l’eau et m’en ont couvert la tête. Ils l’ont pressé sur ma tête et m’ont empêchée de bouger, puis ils l’ont serré. Je ne pouvais pas du tout bouger parce que mes mains étaient menottées à la chaise. Peu de temps après, j’étais sur le point d’étouffer ; je sentais que tout mon corps était devenu raide. Mais cela ne suffisait toujours pas à dissiper leur haine. Ils ont pris une marmite d’eau froide et me l’ont versée dans le nez, me menaçant en disant que si je ne parlais pas, je serais étouffée. Le sac mouillé lui-même ne laissait pas passer d’air et, en plus, ils me versaient de l’eau dans le nez. La respiration était si difficile, et j’avais l’impression que la mort se rapprochait de moi. J’ai prié Dieu en silence : « Ô mon Dieu, c’est Toi qui m’as donné le souffle et aujourd’hui je devrais vivre pour Toi. Peu importe à quel point les policiers me torturent, je ne Te trahirai pas. Si Tu me demandes de sacrifier ma vie, je suis prête à obéir à Tes desseins et à Tes arrangements sans la moindre plainte… » Ils ont continué à me torturer. Juste au moment où je commençais à perdre conscience et que j’allais arrêter de respirer, ils m’ont soudainement lâchée. Je ne pouvais m’empêcher de continuer à rendre grâce à Dieu dans mon cœur. Même si j’étais tombée entre les mains des policiers, Dieu leur avait permis de torturer uniquement ma chair, mais ne leur avait pas permis de s’emparer de ma vie. Après cela, ma confiance s’est accrue.

Le lendemain, vers midi, plusieurs policiers m’ont emmenée avec une autre sœur dans un véhicule de police à la maison de détention. L’un d’eux m’a dit de façon intimidante : « Tu n’es pas d’ici. On t’enfermera pendant 6 mois, puis on te condamnera à 3-5 ans, en tout cas personne ne le saura. » « Me condamner ? » Dès que j’ai appris que j’allais être condamnée, je n’ai pas pu m’empêcher de devenir faible. Je pensais que comment je pourrais montrer mon visage si j’étais vraiment condamnée à faire de la prison et, comment les autres me verraient. Mes compagnes de cellule étaient toutes des sœurs qui croyaient en Dieu Tout-Puissant. Même si elles se trouvaient dans ce repaire de démons, elles ne montraient aucun signe de peur. Elles s’encourageaient et se soutenaient mutuellement, et quand elles ont vu que j’étais faible et négative, elles m’ont raconté leurs expériences personnelles et ont rendu témoignage, ce qui a augmenté ma confiance en Dieu. Elles ont également chanté l’hymne de l’expérience pour m’encourager : « Dieu s’est fait chair pour sauver l’humanité. Il guide l’homme et marche dans les églises, dit la vérité et abreuve l’homme avec soin. Il le purifie et Il le perfectionne. Dieu a vu tant d’étés, Il a vu tant de printemps, d’automnes et d’hivers, prenant la douceur et l’aigreur. Il sacrifie tout sans jamais aucun regret, Il donne Son amour sans compter. J’ai goûté à l’amertume des épreuves et subi le jugement de Dieu. La douceur remplace l’aigreur et ma corruption s’efface. J’offre mon cœur à Dieu, mon corps en sacrifice, pour Le remercier, pour Le remercier. Des proches m’ont abandonné, d’autres m’ont diffamé. Mais mon amour pour Dieu est inébranlable. Je suis totalement dévoué à suivre Sa volonté. Je supporte la persécution et les épreuves, je savoure le meilleur, j’endure aussi le pire. Peu importe ce que je subis dans ma vie, peu importe si ma vie est emplie d’amertume, je dois suivre Dieu et témoigner de Lui » (« Rendre à Dieu Son amour et être Son témoin », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). En pensant à cette chanson, j’ai été grandement encouragée. C’était vrai, nous suivions le vrai Dieu et marchions sur le bon chemin de vie dans un pays sous le règne d’un parti athée qui voyait Dieu comme l’ennemi. Nous étions destinées à subir de nombreuses épreuves, mais tout cela avait un sens, et même se retrouver en prison était une chose glorieuse parce que nous étions persécutées à cause de notre volonté de poursuivre la vérité et de suivre la voie de Dieu. C’était complètement différent du cas des gens du monde qui étaient emprisonnés pour avoir commis des crimes terribles. J’ai alors pensé à toutes les générations de tant de saints qui avaient souffert les persécutions et les humiliations pour avoir tenu au vrai chemin. Mais maintenant, j’avais reçu gratuitement un si grand volume de la parole de Dieu, je comprenais la vérité que des générations d’hommes n’avaient pas pu comprendre, je connaissais des mystères que des générations n’avaient pas connus, alors pourquoi ne pouvais-je pas supporter un peu de souffrance pour rendre témoignage à Dieu ? Quand j’y ai pensé, je suis de nouveau sortie doucement de mon état de faiblesse, mon cœur était plein de confiance et de force, et je me suis résolue à compter sur Dieu et à faire face aux tortures et aux demandes d’aveux du lendemain avec la tête haute.

Dix jours plus tard, la police m’a envoyée seule au centre de détention. J’ai constaté que toutes les autres personnes y étaient détenues pour fraude, vol et activités illégales. Dès que je suis entrée, ils m’ont dit : « Tous ceux qui entrent ici n’en ressortent généralement pas. Nous attendons tous nos verdicts, et certains d’entre nous attendent depuis des mois. » En regardant ces gens, j’étais si nerveuse que mon cœur était sur le point d’éclater. J’avais peur qu’ils me traitent mal, et quand j’ai pensé au fait que la police allait me garder enfermée avec eux, j’ai pensé que j’allais très probablement recevoir la sentence d’un criminel. J’avais entendu dire que certains frères et sœurs avaient été emprisonnés pendant huit ans. Je ne savais pas combien de temps durerait ma peine, et je n’avais que 29 ans ! Pouvais-je passer ma jeunesse enfermée dans cette cellule obscure ? Comment passerais-je désormais mes journées ? À ce moment-là, j’ai eu l’impression que ma ville natale, mes parents, mon mari et mon enfant étaient soudainement tous si loin de moi. C’était comme un couteau que l’on tournait dans mon cœur, et des larmes m’ont rempli les yeux. Je savais que j’étais victime de la tromperie de Satan, alors j’ai lancé un appel vers Dieu avec ferveur, espérant qu’Il m’aide à m’échapper de cette souffrance. Au milieu de ma prière, j’ai senti une orientation claire en moi : quand tu fais face à cela, tu as la permission de Dieu. Tout comme Job lorsqu’il était mis à l’épreuve, ne te plains pas. Je me suis souvenue aussi de ces paroles de Dieu : « Le témoignage de Ma victoire sur Satan se trouve dans la loyauté et l’obéissance de l’homme, tout comme le témoignage de Ma conquête complète de l’homme. […] Souhaiterais-tu plutôt te soumettre à tous Mes arrangements (même la mort ou la destruction) ou fuir à mi-chemin pour éviter Mon châtiment ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Le jugement et le châtiment dans les paroles de Dieu m’ont rendue honteuse. J’ai vu que je n’étais pas le moins du monde sincère envers Dieu, mais je venais de dire que je voulais être un bon témoin pour Lui. Faisant face au danger d’être emprisonnée cependant, je voulais seulement m’échapper. Il n’y avait aucune disposition pratique à souffrir pour la vérité. En repensant à ce moment où j’avais été arrêtée, j’ai constaté que Dieu avait toujours été à mes côtés. En aucun moment, Il ne m’avait abandonnée par crainte que je me perde ou trébuche sur le chemin. L’amour de Dieu pour moi était tout à fait sincère et pas du tout vide. Mais j’étais égoïste et intéressée, et je pensais sans cesse à mes propres gains et pertes charnels. Je n’étais pas prête à payer n’importe quel prix pour Dieu, comment pouvais-je avoir de l’humanité ? Une conscience ? N’étais-je pas simplement un animal de sang-froid sans cœur et sans âme ? Quand j’y ai pensé, je me suis sentie pleine de regrets et redevable. J’ai prié Dieu en silence et je me suis repentie : « Ô mon Dieu ! J’avais tort. Je ne peux plus faire semblant et Te tromper. Je suis prête à vivre la réalité pour Te satisfaire. Peu importe ma sentence, je témoignerai résolument pour Toi. » À ce moment-là, il faisait très froid. Non seulement les autres détenues ne me harcelaient pas, mais elles prenaient soin de moi, me donnaient des vêtements et m’aidaient aussi dans ma corvée quotidienne. Je savais que tout cela était le dessein et l’arrangement de Dieu. Je remerciais Dieu dans mon cœur.

Au centre de détention, les policiers m’interrogeaient une fois tous les deux ou trois jours. Lorsqu’ils se sont rendu compte que la torture était inefficace avec moi, ils sont devenus doux. Le policier qui m’interrogeait a délibérément adopté une attitude décontractée et a discuté avec moi. Il m’a donné de la bonne nourriture et m’a dit qu’il pouvait m’aider à trouver un bon emploi. Je savais que c’était la ruse de Satan, donc chaque fois qu’il m’interrogeait, je priais Dieu, Lui demandant de me protéger et de ne pas me laisser être victime de ces ruses. Un jour, alors qu’il m’interrogeait, le policier a finalement révélé leurs intentions sinistres : « Nous n’avons aucun compte à régler avec toi, nous voulons juste sévir contre l’Église de Dieu Tout-Puissant. Nous espérons que tu te joindras à nous. » Quand j’ai entendu ces méchants mots, j’étais profondément en colère. Je me suis dit : Dieu a créé l’homme et a continué à subvenir à nos besoins et à nous guider jusqu’à maintenant. Et maintenant, Il est venu sauver ceux qu’Il a créés et nous aider à sortir de notre abîme de souffrance. Que diable y a-t-il donc de mal en cela ? Pourquoi est-ce si détesté, si vilipendé par ces démons ? Nous sommes la création de Dieu. Suivre Dieu et L’adorer est bon et juste, alors pourquoi Satan veut-il nous contrecarrer ainsi, nous enlever même la liberté de suivre Dieu ? Maintenant, ils essaient de faire de moi une marionnette dans leur tentative d’abattre Dieu. Le gouvernement du PCC est vraiment une horde de démons déterminés à défier Dieu. Ils sont de si mauvais réactionnaires ! J’avais alors une peine indescriptible dans le cœur, et tout ce que je voulais, c’était de tenir ferme dans mon témoignage à Dieu et de réconforter Son cœur. Quand les policiers ont remarqué que je ne voulais toujours pas parler, ils ont commencé à utiliser des méthodes psychologiques contre moi. Ils ont trouvé mon mari grâce à China Mobile et l’ont amené avec mon enfant pour me persuader. Mon mari était d’abord d’accord avec ma croyance en Dieu, mais après avoir été trompé par les policiers, il m’a dit à maintes reprises : « Je te supplie d’abandonner ta foi. Si tu ne peux pas le faire pour moi, pense au moins à notre enfant. Avoir sa mère en prison aura un impact terrible sur lui… » Quand mon mari s’est rendu compte que ses mots ne pouvaient pas me faire changer d’avis, il a lâché ces mots cruels : « Tu es si têtue et tu ne veux pas écouter, je vais tout simplement demander le divorce alors ! » Ce mot, « divorce », m’a profondément transpercé le cœur. Cela m’a fait détester encore plus profondément le gouvernement du PCC. C’est sa diffamation et ses graines de discorde qui avaient poussé mon mari à détester l’œuvre de Dieu de cette façon et à me dire de telles paroles insensibles. Le gouvernement du PCC est vraiment le coupable : il demande aux hommes ordinaires d’offenser le Ciel ! Il est également coupable d’avoir miné nos sentiments en tant que mari et femme ! À cette pensée, je ne voulais rien dire de plus à mon mari. J’ai juste dit calmement : « Alors, dépêche-toi et ramène notre enfant à la maison. » Quand les policiers ont vu que cette tactique n’avait pas marché, ils étaient tellement en colère qu’ils ont fait les cent pas devant leur bureau et m’ont crié dessus en disant : « Nous avons travaillé si fort et n’avons pas obtenu une seule réponse de toi ! Si tu continues à refuser de parler, nous te considérerons comme chef de cette région, comme une prisonnière politique ! Si tu ne parles pas aujourd’hui, tu n’auras pas d’autre chance ! » Mais peu importe la façon dont ils s’emportaient, je ne faisais que prier Dieu dans mon cœur, Lui demandant de fortifier ma foi.

Pendant mon interrogatoire, il y avait un cantique de la parole de Dieu qui continuait à me guider de l’intérieur : « Dans l’œuvre des derniers jours, nous avons besoin d’une très grande foi et d’un très grand amour. Nous pouvons trébucher à la moindre négligence, car cette étape de l’œuvre est différente de toutes les précédentes : ce que Dieu parfait, c’est la foi de l’humanité, qui est aussi bien invisible qu’intangible. Ce que Dieu fait, c’est de convertir les paroles en foi, en amour et en vie. Les gens doivent atteindre un point où ils ont enduré des centaines d’épurements et possèdent une foi supérieure à celle de Job. Ils doivent supporter des souffrances incroyables et toutes sortes de tortures sans jamais s’éloigner de Dieu. Quand ils sont obéissants jusqu’à la mort et ont une grande foi en Dieu, alors cette étape de l’œuvre de Dieu est complète » (« Ce que Dieu rend parfaite, c’est la foi », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). En raison de la foi et de la force que j’ai reçues des paroles de Dieu, pendant mon interrogatoire, j’ai semblé très fidèle. Mais quand je suis retournée dans ma cellule, je n’ai pas pu m’empêcher de me sentir un peu faible et blessée. Il semblait que mon mari allait vraiment demander le divorce et je n’aurais plus de maison. Je ne savais pas non plus combien de temps durerait ma peine. Au milieu de cette douleur, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Maintenant, tu dois être en mesure de voir clairement le chemin précis que Pierre a choisi. Si tu le vois clairement, alors tu pourras être certain de l’œuvre accomplie aujourd’hui, et donc, tu ne te plaindras pas ni ne seras passif, ou même dans l’attente de quoi que ce soit. Tu devrais ressentir l’état d’esprit de Pierre à cette époque : il était frappé par la douleur, il ne demandait plus un avenir ou des bénédictions. Il ne cherchait pas le profit, le bonheur, la gloire, ou la fortune dans le monde ; il ne cherchait qu’à vivre une vie qui soit la plus riche de sens, ce qui revenait à rendre à Dieu Son amour et à consacrer à Dieu ce qu’il avait véritablement de plus précieux. Alors il serait satisfait dans son cœur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus). J’ai été profondément émue par les actes de Pierre, et cela a aussi stimulé ma volonté d’abandonner tout pour satisfaire Dieu. C’était vrai. Quand les souffrances de Pierre ont atteint leur paroxysme, il était encore capable de supporter la douleur et de satisfaire Dieu. Ce n’était ni pour ses propres plans, ni pour son destin, ni pour ses avantages personnels et, à la fin, quand il a été cloué à l’envers sur une croix, il a porté un témoignage bon et puissant de Dieu. Mais j’avais eu alors la chance de suivre Dieu incarné, de jouir de Sa providence infinie dans ma vie ainsi que de Sa grâce et de Ses bénédictions, mais je n’avais jamais payé un véritable prix pour Dieu. Et puis quand Il avait besoin de moi pour témoigner de Lui, je ne pouvais pas Le satisfaire cette seule fois ? Rater cette opportunité serait-il quelque chose que je regretterais toute ma vie ? Quand j’y ai pensé, j’ai déterminé ma volonté devant Dieu : « Ô mon Dieu, je suis prête à suivre l’exemple de Pierre. Quelle que soit ma fin, même si je dois divorcer ou purger une peine de prison, je ne Te trahirai pas ! » Après avoir prié, j’ai senti une vague de force monter en moi. Je ne me demandais plus si j’allais être condamnée ou non ; Je ne m’inquiétais plus de la durée de la peine, et je ne me demandais plus si je pourrais retourner à la maison et retrouver ma famille. Je pensais seulement que chaque nouveau jour passé dans ce repaire de démons était une nouvelle opportunité de tenir ferme dans mon témoignage à Dieu, et même si je restais en prison le restant de ma vie, je ne cèderais pas à Satan. Quand je me suis rendue, j’ai vraiment goûté l’amour et l’affection de Dieu. Quelques jours plus tard, un après-midi, un gardien de prison m’a soudainement dit : « Rassemble tes affaires, tu es libre de rentrer chez toi. » Je n’osais tout simplement pas en croire mes oreilles. J’étais extrêmement enthousiaste. Cette bataille dans la guerre spirituelle avait été perdue par Satan et Dieu avait été glorifié à la fin !

Après 36 jours de détention et de persécution par la police chinoise, j’ai véritablement compris la cruelle tyrannie et l’essence rebelle et réactionnaire du gouvernement du PCC. Dès lors, j’ai développé une haine profonde pour ce gouvernement. Je sais que durant ces adversités, Dieu a toujours été avec moi, m’éclairant, me guidant et me permettant de surmonter la cruauté et les épreuves de Satan à chaque étape du chemin. Cela m’a donné une vraie expérience du fait que les paroles de Dieu sont vraiment la vie et la force de l’humanité. J’ai aussi vraiment reconnu que Dieu est notre Seigneur et règne sur tout et, peu importe le nombre de ruses de Satan, il sera toujours vaincu par Dieu. Il a essayé de torturer ma chair pour me forcer à trahir Dieu, à L’abandonner, mais sa torture cruelle non seulement ne m’a pas brisée, mais elle a renforcé ma détermination et m’a permis de véritablement découvrir sa méchante face, de reconnaître l’amour et le salut de Dieu. Je rends grâce à Dieu du fond de mon cœur !

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