84. Une foi inébranlable

Par Meng Yong, Chine

Je suis par nature une personne honnête, c’est pourquoi j’ai toujours été harcelé par les autres. En conséquence, j’ai goûté la froideur du monde de l’homme et senti ma vie vide et sans signification. Après que j’ai commencé à croire en Dieu Tout-Puissant, grâce à la lecture des paroles de Dieu et en vivant la vie de l’Église, j’ai joui d’une paix et d’une joie dans mon cœur que je n’avais jamais ressenties auparavant. Voir les frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant s’aimer les uns les autres comme une famille m’a fait réaliser que seul Dieu est juste et que c’est seulement dans l’Église de Dieu Tout-Puissant qu’est la lumière. Après plusieurs années d’expérience personnelle de l’œuvre de Dieu Tout-Puissant, j’en suis venu à vraiment apprécier la valeur des paroles de Dieu Tout-Puissant qui peuvent effectivement changer les hommes et les sauver. Dieu Tout-Puissant est amour et Il est salut. Pour qu’un plus grand nombre de gens puissent jouir de l’amour de Dieu et recevoir le salut de Dieu, mes frères et sœurs et moi nous sommes efforcés de faire de notre mieux pour répandre l’Évangile, mais nous ne nous attendions jamais à être capturés et persécutés par le Parti communiste.

En décembre 2012, plusieurs frères et sœurs et moi sommes allés répandre l’Évangile quelque part, et nous avons finalement été dénoncés par des méchants. Peu de temps après, le gouvernement du comté a demandé à des agents de divers services chargés de l’application de la loi, comme la brigade des mœurs, les forces de sécurité nationale, l’escouade antidrogue, les forces de police armées et le service de police local de venir dans plus de 10 véhicules de police pour nous arrêter. Au moment où nous nous préparions à partir en voiture, un frère et moi, nous avons vu sept ou huit policiers qui brandissaient des matraques et battaient furieusement un autre frère. À ce moment-là, quatre policiers se sont précipités et ont intercepté notre voiture. L’un des policiers a pris les clés de la voiture sans aucune explication et nous a ordonné de rester dans la voiture et de ne pas bouger. À ce moment-là, j’ai vu que ce frère avait déjà été battu au point de rester assis par terre sans plus pouvoir bouger. Je n’ai pas pu m’empêcher d’être rempli d’une vertueuse indignation et je me suis précipité hors de la voiture pour mettre fin à leur violence, mais les policiers m’ont fait barrage. Par la suite, ils nous ont emmenés au poste de police et notre voiture a également été saisie de force.

Passé 21 h ce soir-là, deux policiers sont venus m’interroger. Quand ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas obtenir de moi des informations utiles, ils sont devenus agités et exaspérés, grinçant des dents de colère tout en proférant des injures : « Merde ! On s’occupera de toi plus tard ! » Ils m’ont ensuite enfermé dans la salle d’interrogatoire. À 23 h 30, deux policiers m’ont emmené dans une pièce sans caméras de surveillance. J’avais le sentiment qu’ils allaient être violents avec moi, alors j’ai commencé à prier Dieu sans cesse dans mon cœur, L’implorant de me protéger. À ce moment-là, un policier nommé Jia est venu m’interroger : « Es-tu monté dans une Volkswagen Jetta ces jours-ci ? » J’ai répondu non, et il a crié furieusement : « D’autres personnes t’ont déjà vu, mais tu continues à le nier ? » Après avoir dit cela, il m’a giflé violemment en pleine face. Tout ce que je ressentais, c’était la douleur brûlante sur ma joue. Puis, il a rugi très fort : « Voyons si tu es si coriace ! » Tout en parlant, il a pris une large ceinture et m’a fouetté le visage sans arrêt. Je ne sais pas combien de fois j’ai été fouetté, mais je n’ai pas pu m’empêcher de hurler de douleur à maintes reprises. En voyant cela, ils m’ont bâillonné avec la ceinture. Quelques policiers m’ont ensuite mis une couverture sur le corps avant de me frapper furieusement avec leurs matraques, ne s’arrêtant que pour reprendre leur souffle lorsqu’ils étaient trop fatigués. J’ai été tellement battu que ma tête tournait et mon corps me faisait mal comme si tous mes os avaient été écartelés. À ce moment-là, je ne savais pas pourquoi ils me traitaient de cette façon, mais, plus tard, j’ai découvert qu’ils avaient mis une couverture sur moi pour empêcher les coups de laisser des marques sur ma chair. Me mettre dans une pièce sans surveillance, me bâillonner et me couvrir d’une couverture, c’était parce qu’ils craignaient que leurs mauvais actes soient révélés. Je n’aurais jamais pensé que la digne « police du peuple » pouvait être aussi perfide et vicieuse ! Quand tous les quatre ont été fatigués de me battre, ils ont changé de méthode de torture : deux policiers ont tordu l’un de mes bras en arrière et l’ont tiré avec force vers le haut, tandis que deux autres policiers ont passé mon autre bras par-dessus l’épaule vers le dos et l’ont tiré fortement vers le bas. Mais, malgré tous leurs efforts, mes deux mains ne pouvaient pas se serrer l’une contre l’autre, alors ils m’ont donné un vicieux coup de genou dans le bras. J’ai seulement entendu un « clic » et j’ai senti que mes deux bras avaient été arrachés. J’avais tellement mal que j’ai failli mourir. Ils appelaient ce type de méthode de torture « porter une épée dans le dos », une méthode que les personnes normales ne pourraient pas du tout supporter. Il ne m’a pas fallu longtemps pour perdre la sensation dans mes deux mains. Ce n’était pas encore suffisant pour qu’ils abandonnent, alors ils m’ont ordonné de m’agenouiller pour ajouter à ma souffrance. J’avais tellement mal que tout mon corps s’est mis à transpirer des gouttes de sueur froide, ma tête sonnait et je commençais à perdre connaissance. Je me suis dit : « J’ai vécu pendant tant d’années ; même si j’ai été constamment malade, je n’ai jamais eu le sentiment d’être incapable de m’empêcher de perdre connaissance. Suis-je sur le point de mourir ? » Plus tard, je n’en pouvais vraiment plus, alors j’ai pensé à chercher un soulagement par la mort. À ce moment-là, la parole de Dieu m’a éclairé de l’intérieur : « Aujourd’hui, la plupart des gens n’ont pas cette connaissance. Ils croient que la souffrance est sans valeur […]. La souffrance de certaines personnes atteint un degré extrême, et leurs pensées se tournent vers la mort. Ce n’est pas le véritable amour pour Dieu ; ces gens sont des lâches, ils ne sont pas persévérants, ils sont faibles et impuissants ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont soudainement réveillé et m’ont fait réaliser que ma façon de penser n’était pas conforme aux intentions de Dieu et ne ferait que rendre Dieu triste et déçu, car au milieu de cette douleur et de cette souffrance, ce que Dieu veut voir, ce n’est pas que je cherche la mort, mais que je peux avaler l’humiliation et porter le lourd fardeau, que je peux compter sur Sa direction pour combattre Satan, pour rendre témoignage à Dieu, et rendre Satan honteux et vaincu. Chercher la mort serait tomber dans le complot de Satan, signifiant que je ne pourrais pas rendre témoignage et deviendrais plutôt un signe de honte. Après avoir compris les intentions de Dieu, j’ai prié Dieu en silence : « Ô mon Dieu ! La réalité a montré que ma nature est trop faible. Je n’ai pas la volonté et le courage de souffrir pour Toi et je voulais mourir juste à cause d’une petite douleur physique. Maintenant, je ne veux plus y échapper et je dois Te rendre témoignage et Te satisfaire, peu importe la souffrance que je devrai endurer. Mais en ce moment, mon corps physique est dans une douleur extrême et affaibli et je sais qu’il est très difficile de surmonter tout seul les coups de ces démons. Je T’en prie, donne-moi plus de confiance et de force afin que je puisse compter sur Toi pour vaincre Satan. Je jure sur ma vie que je ne Te trahirai pas et que je ne dénoncerai pas mes frères et sœurs. » Comme je priais Dieu sans cesse, mon cœur s’est lentement apaisé. Les policiers ont vu que je respirais à peine et craignaient d’avoir à porter la responsabilité de ma mort, alors ils sont venus m’enlever les menottes. Mais mes bras s’étaient déjà raidis, et les menottes étaient si serrées qu’il était très difficile de les défaire. Les quatre policiers ont mis plusieurs minutes à ouvrir les menottes avant de me ramener dans la salle d’interrogatoire.

L’après-midi suivant, les policiers m’ont arbitrairement accusé d’une « infraction criminelle » et m’ont ramené chez moi pour une descente, puis m’ont envoyé dans un centre de détention. Dès que je suis entré dans le centre de détention, quatre agents de correction ont confisqué ma veste en coton, mon pantalon, mes bottes et ma montre, ainsi que les 1 300 yuans en liquide que j’avais sur moi. Ils m’ont obligé à porter leur uniforme de prison et m’ont forcé à dépenser 200 yuans pour acheter une couverture d’eux. Par la suite, les agents de correction m’ont enfermé avec des voleurs à main armée, des meurtriers, des violeurs et des trafiquants de drogue. Quand je suis entré dans ma cellule, j’ai vu douze prisonniers chauves me regarder avec hostilité. L’atmosphère était lugubre et terrifiante, et j’ai senti mon cœur commencer à battre violemment. Deux des chefs de cellule sont venus me voir et m’ont demandé : « Pourquoi es-tu ici ? » J’ai dit : « Pour avoir répandu l’Évangile. » Sans un mot de plus, l’un d’eux m’a giflé deux fois en pleine face et m’a dit : « Tu es un “évêque”, n’est-ce pas ? » Les autres prisonniers se sont tous mis à rire sauvagement et à se moquer de moi en me demandant : « Pourquoi ne laisses-tu pas ton Dieu te sauver d’ici ? » Au milieu des railleries et des moqueries, le chef de cellule m’a encore giflé en pleine face quelques fois. Dès lors, ils m’ont surnommé « l’Évêque » et me moquaient et m’humiliaient souvent. L’autre chef de cellule a vu les pantoufles que je portais et a crié avec arrogance : « Tu ne connais pas du tout ta place. Es-tu digne de porter ces chaussures ? Enlève-les ! » En le disant, il m’a forcé à les enlever et à porter plutôt une paire de leurs propres pantoufles usées. Ils ont aussi donné ma couverture aux autres prisonniers pour qu’ils la partagent. Ces prisonniers se sont battus pour ma couverture et, à la fin, ils m’ont laissé une vieille couverture mince, déchirée, sale et puante. À l’instigation des agents de correction, ces prisonniers m’ont soumis à toutes sortes de privations et de tourments. La lumière était toujours allumée dans la cellule la nuit, mais un chef de cellule m’a dit avec un sourire malveillant : « Éteins cette lumière pour moi. » Vu que je ne pouvais pas le faire (il n’y avait même pas d’interrupteur), ils se sont mis à se moquer de moi de nouveau. Le lendemain, quelques jeunes prisonniers m’ont forcé à me tenir dans un coin et à mémoriser le règlement de la prison, me menaçant en ces termes : « Tu vas voir si tu ne le mémorises pas dans les deux jours. » Je ne pouvais m’empêcher d’être terrifié, et plus je pensais à ce que j’avais vécu ces derniers jours, plus j’étais effrayé. J’ai donc invoqué Dieu et L’ai supplié sans cesse de me protéger afin que je puisse tenir ferme. À ce moment-là, un hymne de la parole de Dieu m’a illuminé : « Lorsque des épreuves se présentent, tu continues d’aimer Dieu ; face à l’emprisonnement, à la maladie, aux railleries ou aux calomnies des autres, ou s’il te semble qu’il n’y a pas d’échappatoire, tu continues d’aimer Dieu. Cela signifie que ton cœur s’est tourné vers Dieu » (« Ton cœur s’est-il tourné vers Dieu ? », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). La parole de Dieu m’a donné la puissance et m’a montré un chemin pour que je puisse pratiquer – chercher à aimer Dieu et tourner mon cœur vers Dieu ! À ce moment-là, les choses devinrent soudainement on ne peut plus claires dans mon cœur : en permettant que cette souffrance m’atteigne, Dieu ne voulait pas me tourmenter ou me faire souffrir intentionnellement, mais Il voulait m’entraîner à tourner mon cœur vers Lui dans un tel environnement afin que je puisse résister au contrôle des influences ténébreuses de Satan et que mon cœur puisse encore être proche de Dieu et aimer Dieu, sans jamais me plaindre et toujours obéir aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Ayant cela à l’esprit, je n’avais plus peur. Quelle que soit la façon dont les policiers et les détenus me traiteraient, tout ce qui m’importerait, ce serait de me donner à Dieu ; je ne céderais jamais à Satan.

La vie en prison est quasiment l’enfer sur terre. Les gardiens de prison trouvaient sans cesse des moyens de me torturer : j’étais serré par plusieurs autres prisonniers quand je dormais la nuit. Même se retourner au lit était difficile. Je devais même dormir à côté de la toilette. Après mon arrestation, je n’ai pas dormi pendant plusieurs jours et j’avais tellement sommeil que je ne parvenais plus à le supporter et je m’assoupissais. Les prisonniers de garde venaient me harceler, me frappant sur la tête jusqu’à ce que je me réveille avant qu’ils ne s’en aillent. Un détenu m’a réveillé intentionnellement et m’a arraché le caleçon long. Le lendemain, après le petit déjeuner, le chef de cellule m’a aussi ordonné de laver le sol tous les jours. C’étaient les jours les plus froids de l’année et il n’y avait pas d’eau chaude. Donc, je ne pouvais utiliser que de l’eau froide pour mouiller le torchon. Le chef de cellule m’a aussi ordonné de frotter ainsi tous les jours. Puis, plusieurs voleurs à main armée m’ont fait mémoriser le règlement de la prison. Quand je ne pouvais pas le mémoriser, ils me frappaient et me donnaient des coups de poing et de pied ; les gifles en pleine face étaient encore plus fréquentes. Dans un tel environnement, j’étais extrêmement malheureux. La nuit, je tirais ma couverture au-dessus de ma tête et je priais en silence : « Ô mon Dieu, Tu as permis que je vive dans cet environnement, alors Tes bonnes intentions doivent s’y trouver. Je T’en prie, révèle-moi Tes intentions. » À ce moment-là, les paroles de Dieu m’ont éclairé : « J’admire les lys qui fleurissent dans les collines. Les fleurs et l’herbe s’étendent sur les pentes, mais les lys ajoutent un lustre à Ma gloire sur terre avant l’arrivée du printemps. L’homme peut-il en faire autant ? Pourrait-il témoigner pour Moi sur terre avant Mon retour ? Pourrait-il se consacrer à Mon nom dans le pays du grand dragon rouge ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 34). Oui, les fleurs et l’herbe et moi faisons tous partie de la création de Dieu. Dieu nous a créés pour Le manifester, pour Le glorifier. Les lys sont capables d’ajouter du lustre à la gloire de Dieu sur terre avant le début du printemps, ce qui signifie qu’ils ont assumé leur responsabilité en tant que création de Dieu. Mon devoir aujourd’hui est d’obéir à l’orchestration de Dieu et de témoigner de Dieu devant Satan. Ce n’est pas parce que j’ai commis un crime que j’endure toute cette souffrance et cette humiliation maintenant, mais c’est pour le nom de Dieu. Endurer cette souffrance est glorieux. Plus Satan m’humilie, plus je dois me tenir du côté de Dieu et aimer Dieu. De cette façon, Dieu peut gagner la gloire, et j’aurai accompli le devoir que j’aurai dû accomplir. Tant que Dieu est heureux et satisfait, mon cœur aussi recevra du réconfort. Je suis prêt à endurer la souffrance finale pour satisfaire Dieu et laisser Dieu tout orchestrer. Quand j’ai commencé à penser de cette façon, je me suis senti particulièrement ému dans mon cœur et, une fois de plus, je n’arrivais plus à contrôler mes larmes : « Ô mon Dieu, Tu es trop adorable ! Je T’ai suivi pendant tant d’années, mais je n’ai jamais ressenti Ta tendre affection comme aujourd’hui ni ne me suis senti si près de Toi qu’aujourd’hui. » J’ai complètement oublié ma propre souffrance et je me suis immergé dans ce sentiment émouvant pendant très, très longtemps…

Les températures étaient très basses le sixième jour, dans le centre de détention. Étant donné que les policiers m’avaient confisqué mon manteau de coton, je portais uniquement un ensemble de caleçons longs et j’ai fini par attraper un rhume. J’ai été terrassé par une forte fièvre et je n’arrêtais pas de tousser. La nuit, je me suis enveloppé dans une couverture usée, endurant le tourment de la maladie tout en pensant aux mauvais traitements et abus sans fin des prisonniers envers moi. Je me sentais très affligé et impuissant. Juste au moment où ma misère atteignait un certain degré, la prière sincère de Pierre devant Dieu m’est venue à l’esprit : « Si Tu me donnes la maladie et m’enlèves ma liberté, je peux continuer à vivre, mais si un jour, Ton châtiment et Ton jugement me quittaient, je n’aurais aucun moyen de continuer à vivre. Si j’étais sans Ton châtiment et Ton jugement, j’aurais perdu Ton amour, un amour trop profond pour que je le décrive avec des mots. Sans Ton amour, je vivrais sous le domaine de Satan et ne serais pas capable de voir Ton visage glorieux. Comment pourrais-je continuer à vivre ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Ces paroles m’ont donné la foi et la force. Pierre ne pensait pas à la souffrance physique. Ce qu’il chérissait, ce qui lui tenait vraiment à cœur, c’étaient le jugement et le châtiment de Dieu. Ce qu’il recherchait, c’était de faire l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu pour pouvoir être purifié et finalement atteindre l’obéissance jusqu’à la mort, et l’amour ultime pour Dieu. Je savais que je devais adopter la même poursuite que Pierre, et que c’était Dieu qui m’avait permis d’être placé dans cette situation. Même si je souffrais physiquement, c’était l’amour de Dieu venant sur moi. Dieu voulait perfectionner ma foi et ma détermination face à la souffrance. J’ai été vraiment ému une fois que j’ai compris les intentions sincères de Dieu, et j’ai détesté cette lâcheté et cet égoïsme dont j’avais fait preuve. J’ai senti que j’avais une énorme dette envers Dieu pour ne pas avoir tenu compte de Sa volonté, et j’ai juré que, quelle que soit l’ampleur de ma souffrance, je témoignerais et satisferais Dieu. Le lendemain, ma forte fièvre a miraculeusement diminué. J’ai rendu grâce à Dieu dans mon cœur.

Un soir, un vendeur est venu à la fenêtre et le chef de cellule a acheté beaucoup de jambon, de viande de chien, de cuisses de poulet, etc. À la fin, il m’a ordonné de payer. J’ai dit que je n’avais pas l’argent, alors il a répondu cruellement : « Si tu n’as pas l’argent, je te tourmenterai lentement ! » Le lendemain, il m’a fait laver les draps, les vêtements et les chaussettes. Les agents de correction du centre de détention m’ont aussi fait laver leurs chaussettes. Au centre de détention, je devais endurer leurs coups presque tous les jours. Chaque fois que je ne pouvais pas supporter la souffrance, je pensais à ces paroles de Dieu : « Pendant ton temps sur la terre, tu dois accomplir ton dernier devoir pour Dieu. Dans le passé, Pierre a été crucifié la tête en bas pour Dieu ; cependant, tu devrais satisfaire Dieu à la fin et épuiser toute ton énergie pour Lui. Que peut faire un être créé pour Dieu ? Tu devrais donc t’offrir en sacrifice pour Dieu le plus tôt possible, afin qu’Il S’occupe de toi comme bon Lui semble. Tant que Dieu est heureux et satisfait, alors laisse-Le faire ce qu’Il veut avec toi. Quel droit les hommes ont-ils de parler pour se plaindre ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 41). Les paroles de Dieu m’ont donné la force. Même si de temps en temps je subissais encore les attaques, l’humiliation, la condamnation et les coups des prisonniers, grâce à la direction des paroles de Dieu j’ai été intérieurement réconforté et je n’ai plus ressenti la douleur.

Un jour, un agent de correction m’a emmené à son bureau. J’ai vu plus d’une douzaine de personnes qui me regardaient avec des yeux bizarres. L’un d’eux tenait une caméra vidéo devant moi à ma gauche, tandis qu’un autre est venu vers moi avec un micro, me demandant : « Pourquoi crois-tu en Dieu Tout-Puissant ? » C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une entrevue avec les médias, donc j’ai répondu avec une fière humilité : « Depuis que je suis tout petit, j’ai souvent été victime de harcèlement et des personnes qui m’ignorent, et j’ai vu des hommes se tromper mutuellement et profiter les uns des autres. Je sens que cette société est trop ténébreuse, trop périlleuse ; les hommes mènent des vies vides et sans défense, sans rien à espérer et sans objectifs de vie. Plus tard, quand quelqu’un m’a prêché l’Évangile de Dieu Tout-Puissant, j’ai commencé à y croire. Depuis que je crois en Dieu Tout-Puissant, je sens que les autres croyants me traitent comme un membre de la famille. Personne dans l’Église de Dieu Tout-Puissant ne complote contre moi. Ils sont tous compréhensifs et attentionnés les uns envers les autres. Ils s’occupent les uns des autres et n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent. Dans la parole de Dieu Tout-Puissant, j’ai trouvé le but et la valeur de la vie. Je pense que croire en Dieu, c’est très bien. » Le journaliste a ensuite demandé : « Sais-tu pourquoi tu es ici ? » J’ai répondu : « Depuis que je crois en Dieu Tout-Puissant, je me suis moins soucié des noms et profits de ce monde, et j’estime que ces choses sont vides et dénuées de sens. Ce n’est qu’en étant une bonne personne et en empruntant le droit chemin que je pourrai vivre d’une façon juste. Mon cœur se tourne de plus en plus vers la bonté et je suis de plus en plus disposé à être une bonne personne. Voyant comment la parole de Dieu Tout-Puissant peut vraiment changer les hommes et les conduire sur le droit chemin, j’ai pensé que si toute l’humanité croit en Dieu, alors notre pays serait beaucoup plus ordonné et le taux de criminalité baisserait également. J’ai donc décidé de dire cette bonne nouvelle à d’autres personnes, mais je n’ai jamais pensé qu’une telle bonne action serait interdite en Chine. J’ai donc été arrêté et amené ici. » Le journaliste a vu que mes réponses n’étaient pas avantageuses pour eux, alors il a immédiatement arrêté l’entrevue et s’est retourné et est parti. À ce moment-là, le chef adjoint de la Brigade de sécurité nationale était tellement furieux qu’il n’arrêtait pas de piétiner. Il m’a regardé avec méchanceté, grinçant des dents et chuchotant : « Tu ne perds rien pour attendre ! » Mais je n’avais pas du tout peur de ses menaces ou de ses intimidations. En revanche, je me sentais profondément honoré d’avoir pu témoigner de Dieu en une telle occasion. De plus, j’ai rendu gloire à Dieu pour l’exaltation du nom de Dieu et la défaite de Satan. Le matin, un agent de correction a livré spécifiquement une feuille de journal. Les prisonniers arboraient affreusement un large sourire en lisant avec un ton moqueur des mots du journal calomniant et blasphémant Dieu Tout-Puissant. J’étais tellement furieux au fond de moi que j’ai commencé à grincer des dents. Les prisonniers sont venus me demander de quoi il s’agissait, et j’ai dit à haute voix : « C’est une calomnie du Parti communiste ! » En écoutant ces prisonniers qui suivaient tous la foule, qui salissaient la vérité et blasphémaient Dieu en parlant le même langage que le diable, je semblais voir leur fin arriver. Puisque le blasphème contre Dieu ne sera jamais pardonné, quiconque offense le tempérament de Dieu recevra la punition et la rétribution les plus lourdes ! Ce faisant, le Parti communiste condamne tous les Chinois à leur ultime condamnation, exposant complètement son vrai visage de démon mangeur d’âmes !

Plus tard, le policier chargé de mon dossier m’a interrogé de nouveau. Cette fois, il n’a pas eu recours à la torture pour essayer d’extorquer des aveux, mais il a plutôt affiché un visage « gentil » pour me demander : « Qui est ton dirigeant ? Je te donne une autre chance. Si tu nous le dis, tout ira bien. Je vais te montrer une grande clémence. Tu étais innocent au début, mais d’autres t’ont balancé. Alors, pourquoi les protéger ? Tu as l’air si bien élevé. Pourquoi donner ta vie pour eux ? Si tu nous le dis, tu pourras rentrer chez toi. Pourquoi rester ici et souffrir ? » Ces hypocrites ont constaté que l’approche dure ne fonctionnait pas, donc ils ont décidé d’essayer l’approche douce. Ils sont vraiment pleins de ruses et sont de vieux maîtres des machinations et de la manipulation ! Voir son visage hypocrite m’emplissait le cœur de haine pour ces démons. Je lui ai dit : « Je t’ai dit tout ce que je savais. Je ne sais rien d’autre. » En voyant ma détermination, il a compris qu’il ne pouvait rien obtenir de moi, alors il est parti découragé.

Après avoir été détenu au centre de détention pendant deux semaines, j’ai été libéré seulement après que la police a demandé à ma famille de payer une caution de 8 000 yuans. Mais ils m’ont averti de n’aller nulle part, de rester à la maison et de garantir d’être d’astreinte. Le jour de ma libération, les agents de correction ont délibérément refusé de me donner à manger, tandis que les prisonniers disaient : « Ton Dieu est incroyable. Nous n’étions pas malades, mais nous sommes tous devenus malades ici. Tu es venu ici plein de maladies, mais maintenant tu pars sans aucune maladie. Bravo ! » À ce moment-là, mon cœur est devenu encore plus reconnaissant et plein de louanges envers Dieu ! Mon oncle est gardien de prison. Il n’arrêtait pas de soupçonner que ma libération était due à une relation spéciale que mon père avait avec quelqu’un de puissant, sinon il n’y aurait eu aucune chance que je sois libéré d’une prison de haute sécurité après seulement deux semaines – la durée minimale aurait été de trois mois. Toute ma famille savait très bien que cela était déterminé par la toute-puissance de Dieu et que c’était Dieu qui révélait Sa merveilleuse œuvre pour moi. J’ai vu clairement que c’était le combat entre Dieu et Satan. Peu importe à quel point Satan est sauvage et vicieux, il sera toujours vaincu par Dieu. Dès lors, j’ai acquis la conviction que tout ce à quoi j’ai fait face faisait partie de l’arrangement de Dieu. Plus tard, invoquant une accusation sans fondement de « trouble à l’ordre social », le PCC m’a fait condamner à un an de prison, avec un sursis de deux ans.

Après avoir fait l’expérience de cette persécution et de cette tribulation, j’ai compris et j’ai pu discerner le visage diabolique et l’essence démoniaque du PCC athée, et j’ai développé une haine profonde à son égard. Il utilise la violence et le mensonge pour maintenir sa propre position et sa domination ; il réprime et persécute follement les croyants en Dieu. Il utilise tous les moyens possibles pour entraver et perturber l’œuvre de Dieu sur terre et déteste la vérité à l’extrême. Il est celui qui est le plus grand ennemi de Dieu et aussi l’ennemi de tous ceux qui croient en Dieu. À travers cette tribulation, je peux voir que seule la parole de Dieu peut apporter la vie à l’homme. Lorsque j’étais au plus désespéré ou au bord de la mort, c’était la parole de Dieu qui m’a donné la foi et le courage, et qui m’a permis de survivre avec persévérance. Grâce à Dieu qui m’a soutenu pendant ces jours les plus sombres et les plus difficiles. Son amour pour moi est si grand !

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