Les souffrances sont des bénédictions de Dieu

28 octobre 2019

Par Wang Gang, Chine

Je suis fermier et, comme ma famille est pauvre, j’ai toujours dû voyager partout pour trouver des emplois temporaires afin de gagner de l’argent ; je pensais que je pouvais mener une belle vie grâce à mon travail manuel. Cependant, en réalité, j’ai compris qu’il n’y avait pas de garantie concernant les droits légaux des travailleurs migrants comme moi ; mon salaire était souvent retenu sans aucune raison. J’étais constamment trompé et exploité par les autres. Après une année de dur labeur, je n’ai pas reçu ce que j’étais censé recevoir. J’ai ressenti que ce monde était vraiment sombre ! Les êtres humains se traitent comme des animaux, le fort s’en prend au faible ; ils luttent entre eux, se battent au corps à corps et je ne souhaitais pas vivre ainsi. Dans la douleur et la dépression extrêmes de mon esprit, et quand j’avais perdu foi en la vie, un ami m’a parlé du salut de Dieu Tout-Puissant. Depuis, je me suis régulièrement joint aux frères et sœurs, j’ai prié et chanté avec eux ; nous avons communiqué la vérité et utilisé nos forces pour compenser les faiblesses de chacun. J’étais très heureux et me sentais libéré. Dans l’Église de Dieu Tout-Puissant, j’ai vu que les frères et sœurs n’essayaient pas de se montrer plus malins que les autres ni de faire des distinctions sociales ; ils étaient tous simplement accessibles et s’entendaient bien les uns avec les autres. Ils étaient tous là pour rechercher assidûment la vérité afin de se débarrasser de leur tempérament corrompu, et vivre comme des êtres humains et obtenir le salut. Cela m’a permis de faire l’expérience du bonheur et de comprendre le sens et la valeur de la vie. C’est pourquoi, j’ai décidé que je devais propager l’évangile et permettre à plus de gens vivant dans les ténèbres de venir à Dieu afin de recevoir Son salut et voir à nouveau la lumière. Par conséquent, j’ai rejoint les rangs de ceux qui proclament l’Évangile et témoignent de Dieu. Mais, de façon inattendue, j’ai été arrêté par le gouvernement du PCC pour avoir prêché l’évangile, j’ai été torturé avec une extrême brutalité, traité cruellement et emprisonné.

C’était pendant l’après-midi de l’hiver 2008, alors que deux sœurs et moi témoignions de l’œuvre de Dieu dans les derniers jours à une cible de l’évangile, nous avons été dénoncés par des personnes malveillantes. Six policiers ont prétexté la nécessité de contrôler nos titres de séjour pour pénétrer dans la maison de la cible de l’évangile. En passant la porte, ils ont crié : « Pas un geste ! » Deux des policiers malfaisants se sont jetés sur moi, l’air complètement fou ; l’un d’eux a empoigné les habits sur ma poitrine et l’autre a attrapé mes bras et utilisé toute sa force pour les mettre dans mon dos, puis il a demandé furieusement : « Que faites-vous ? D’où êtes-vous ? Comment vous appelez-vous ? » J’ai demandé en retour : « Que faites-vous ? Pourquoi m’arrêtez-vous ? » Quand ils m’ont entendu dire cela, ils se sont vraiment énervés et m’ont dit de manière agressive : « Peu importe la raison, tu es celui que nous recherchons et tu viens avec nous ! » Après cela, les policiers nous ont attrapés, les deux sœurs et moi, et nous ont poussés dans le véhicule de police.

Une fois arrivés au Bureau de la Sécurité publique, les policiers m’ont emmené et m’ont enfermé dans une petite pièce ; ils m’ont ordonné de m’accroupir au sol et ont demandé à quatre personnes de me surveiller. Comme j’étais accroupi depuis longtemps, j’étais si fatigué que je ne pouvais plus le supporter. Dès que j’ai voulu me lever, les policiers ont accouru et appuyé sur ma tête pour m’empêcher de me lever. Peu après, j’ai entendu les hurlements effrayants de quelqu’un qui était torturé dans la pièce d’à côté et, à ce moment, j’ai commencé à avoir très peur : je ne sais pas quelle torture et quel traitement cruel ils m’infligeront ensuite ! J’ai immédiatement commencé à prier Dieu dans mon cœur : « Oh Dieu Tout-Puissant, j’ai maintenant très peur, je Te demande de me donner la foi et la force, rends-moi ferme et courageux, je suis prêt à Te rendre témoignage. Si je ne peux pas supporter leur torture et leur traitement cruel, j’aimerais me suicider en me mordant la langue plutôt que de Te trahir comme Judas ! » Après ma prière, j’ai senti de la force monter en moi et ma peur a diminué.

Ce soir-là, passé 19h, ils m’ont menotté les bras derrière le dos, m’ont emmené dans la salle d’interrogatoire à l’étage supérieur et m’ont précipité au sol. J’ai vu toutes sortes d’instruments de torture comme des cordes, des bâtons de bois, des matraques, des fouets, etc. Un policier a pris dans ses mains un bâton électrique faisait d’étranges bruits et il m’a menacé pour obtenir des renseignements : « Il y a combien de personnes dans votre Église ? Où se trouve votre lieu de réunion ? Qui est le responsable ? Combien de personnes prêchent l’évangile dans la région ? Parle ! Sinon, tu auras ce que tu mérites ! » J’ai regardé le danger imminent du bâton électrique et j’ai regardé à nouveau la pièce remplie d’instruments de torture ; je ne pouvais m’empêcher d’être nerveux et d’avoir peur. Je ne savais pas si je serais capable de surmonter cette torture. J’ai alors invoqué Dieu sans cesse. Constatant que je ne disais rien, le policier s’est énervé et m’a violemment frappé le côté gauche de ma poitrine avec le bâton électrique. Il m’a envoyé une décharge pendant près d’une minute. J’ai eu immédiatement l’impression que mon sang s’était mis à bouillir ; j’éprouvais une douleur insupportable de la tête aux pieds et je me suis roulé par terre en criant sans arrêt. Il ne voulait toujours pas abandonner et a soudain commencé à me traîner et à utiliser son bâton pour me soulever par le menton, en criant : « Parle ! Tu ne veux rien avouer ? » Face au tourment insensé de ces démons, j’avais uniquement peur de trahir Dieu si je ne parvenais pas à supporter leurs supplices. À ce moment-là, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Ceux qui sont au pouvoir peuvent sembler vicieux de l’extérieur, mais n’ayez pas peur, car vous avez peu de foi. Tant que votre foi grandit, rien ne sera trop difficile » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 75). Les paroles de Dieu m’ont donné la foi et la force, et j’ai reconnu que même si les policiers devant moi étaient fous et incontrôlables, ils étaient tous dans les mains de Dieu. Sans la permission de Dieu, ils ne pouvaient pas prendre ma vie. Tant que je m’appuyais sur ma foi et sur Dieu et que ne leur cédais pas, ils finiraient par échouer dans l’humiliation. En y pensant, j’ai invoqué toute la force de mon corps et j’ai répondu d’une voix forte : « Pourquoi m’avez-vous emmené ici ? Pourquoi m’électrocutez-vous avec un bâton électrique ? Quel crime ai-je commis ? » Le policier est soudain devenu comme un cerf aveuglé par les feux d’une voiture, accablé par sa mauvaise conscience. Il a bredouillé et n’a rien pu dire, puis il est parti la queue entre les jambes. En voyant la situation honteuse du dilemme de Satan, j’ai été ému aux larmes. Face à cette situation délicate, j’ai véritablement ressenti le pouvoir et l’autorité des paroles de Dieu Tout-Puissant. Tant que je mettais la parole de Dieu en pratique, je voyais les actes de Dieu. Deux policiers sont arrivés cinq ou six minutes plus tard, mais cette fois-ci, ils ont essayé une autre tactique. Un policier maigre m’a dit chaleureusement : « Joue juste un peu la coopération. Réponds à nos questions, sinon nous ne pourrons pas te laisser partir ». Je n’ai pas dit un mot. Il m’a apporté un papier à signer. En voyant les mots « rééducation par le travail » écrits dessus, j’ai refusé de signer. L’autre policier m’a flanqué brutalement une gifle sur mon oreille gauche, presque assez forte pour m’envoyer au sol. Mon oreille a sonné et il m’a fallu un certain temps pour retrouver la clarté. Puis, ils m’ont menotté de nouveau et m’ont enfermé dans la petite pièce.

Une fois retourné dans la petite pièce, brisé et battu, la douleur était insupportable. Mon cœur ne pouvait s’empêcher de produire un sentiment de tristesse et de faiblesse : Je prêchais l’évangile avec la bonne intention de permettre aux gens de rechercher la vérité et d’être sauvés, et, de façon inattendue, j’avais subi ces persécutions. En y pensant, je ne me suis senti plus à l’aise à cause de l’idée que j’avais été lésé. Dans ma souffrance, j’ai prié Dieu en silence : « Oh Dieu, ma stature est trop petite et je suis trop faible. Dieu, je suis prêt à m’appuyer sur Toi et témoigner pour Toi. Guide-moi, je T’en prie. » Plus tard, j’ai pensé à un hymne des paroles de Dieu : « Ne te décourage pas, ne sois pas faible, et Je rendrai les choses claires pour toi. La route vers le royaume n’est pas si lisse ; rien n’est si simple ! Tu veux que les bénédictions viennent à toi facilement. Aujourd’hui, tout le monde aura des épreuves amères à affronter. Sans de telles épreuves, le cœur aimant que vous avez pour Moi ne deviendra pas plus fort et vous n’aurez pas un amour vrai pour Moi. Même si ces épreuves sont constituées simplement de circonstances mineures, tout le monde doit passer à travers ; c’est juste que la difficulté des épreuves variera d’une personne à une autre. Les épreuves sont une bénédiction de Ma part, et combien d’entre vous viennent souvent devant Moi quémander à genoux Mes bénédictions ? Vous pensez toujours que quelques paroles propices comptent comme Ma bénédiction, mais vous ne reconnaissez pas que l’amertume est l’une de Mes bénédictions » (« La douleur des épreuves est une bénédiction de Dieu », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). C’est vrai. Si je faisais face à cette persécution et à ces tourments, c’était pour que Dieu puisse perfectionner ma foi et mon amour. Cet environnement était la bénédiction de Dieu. Comment pouvais-je me plaindre et blâmer Dieu ? J’ai été arrêté et torturé, mais pendant toute l’épreuve, Dieu me guidait par Ses paroles ; c’était l’amour de Dieu. J’ai chanté cet hymne dans mon cœur, et plus je le chantais, plus je me sentais revigoré. Cela a également restauré ma foi et j’ai juré devant Dieu : « Ô Dieu, peu importe comment les policiers me torturent, je suis prêt à témoigner de Toi et ne jamais Te trahir. Je suis déterminé à Te suivre jusqu’à la fin. »

Au centre de détention, les policiers ont continué à utiliser sur moi toutes sortes de méthodes de torture et incitaient fréquemment les prisonniers à me battre. Dans l’hiver froid et glacial, ils ont ordonné aux prisonniers de renverser des seaux d’eau froide sur moi et m’ont forcé à prendre une douche froide. Je tremblais de froid de la tête aux pieds. J’avais des palpitations et des sueurs et mon cœur me faisait si mal que mon dos aussi était à l’agonie. Là-bas, les prisonniers étaient des machines à faire de l’argent pour le PCC et n’avaient aucun droit légal. Ils n’avaient pas d’autre choix que de subir la pression des gardes de prison et d’être exploités comme des esclaves. Les gardes de prison m’ont forcé à imprimer de la monnaie papier utilisée comme offrande à brûler pour les morts toute la journée Au début, ils ont établi que je devais imprimer 1.000 exemplaires par jour, puis ils ont augmenté à 1.800 exemplaires par jour, et finalement à 3.000 exemplaires. Cette quantité était impossible à atteindre pour une personne expérimentée, a fortiori pour quelqu’un d’inexpérimenté comme moi. En fait, ils faisaient en sorte que je ne puisse pas l’atteindre afin d’avoir une excuse pour me faire souffrir et me tourmenter. Tant que je ne parvenais pas à atteindre le quota, les policiers posaient des poids de cinq kilos sur mes jambes, et attachaient mes mains et mes pieds avec des chaînes. Tout ce que je pouvais faire c’était attendre, baisser la tête et tordre ma ceinture, à part ça, je ne pouvais pas bouger. De plus, ces policiers inhumains et sans cœur ne se souciaient pas de mes besoins primaires. Même si les toilettes étaient dans la cellule de la prison, j’étais totalement incapable de marcher jusque-là et de les utiliser ; je ne pouvais que supplier mes compagnons de cellule de me porter jusqu’aux toilettes. S’ils étaient des prisonniers plus bienveillants, ils m’aidaient alors à me relever ; si personne ne m’aidait, je ne devais que me forcer de me contenir. Le moment le plus pénible était celui du repas, parce que mes mains et mes pieds étaient menottés ensemble. Je ne pouvais que baisser ma tête de toutes mes forces et lever mes mains et mes pieds. C’était le seul moyen de mettre un petit pain dans ma bouche. Je dépensais beaucoup d’énergie à chaque bouchée. Les menottes frottaient mes mains et mes pieds me causant une douleur immense. Après un long moment, mes poignets et mes chevilles avaient développé de dures callosités sombres et brillantes. Souvent, je ne pouvais pas manger quand j’étais enfermé et, à de rares occasions, les prisonniers me donnaient deux petits pains. La plupart du temps, ils mangeaient ma portion et tout ce que j’avais c’était un ventre vide. On me donnait encore moins à boire ; au départ, tout le monde recevait deux bols d’eau par jour, mais j’étais enfermé et ne pouvais pas bouger, donc je ne pouvais que rarement boire de l’eau. Ce supplice inhumain était indescriptible. J’ai été soumis à ce genre de torture inhumaine à quatre reprises, pendant dix jours au total. Même dans ces conditions, les policiers m’ont fait effectuer le quart de nuit. Parce que j’ai passé beaucoup de temps sans pouvoir manger à ma faim, j’ai souvent eu des palpitations, des nausées et une oppression dans la poitrine. J’étais aussi devenu maigre comme une allumette. Au moment où j’avais faim jusqu’au point où je ne pouvais plus le supporter, j’ai pensé à ce que le Seigneur Jésus avait rétorqué à Satan lors au milieu de la tentation : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4). Ça m’a réconforté, et j’étais prêt à vivre personnellement ces paroles de Dieu au milieu de la persécution de Satan. J’ai fait silence devant Dieu pour prier et méditer Ses paroles, sans me rendait compte, ma douleur et ma faim ont diminué. Un jour, un prisonnier m’a dit : « Il y avait un jeune qui était menotté comme ça et qui mourait de faim. J’ai vu que tu n’as pas beaucoup mangé depuis plusieurs jours, mais tu as toujours de l’enthousiasme. » En entendant cela, j’ai rendu grâce à Dieu silencieusement. Je savais que c’était la puissance de la vie dans les paroles de Dieu qui me soutenait. Je me sentais vraiment que la parole de Dieu est la vérité, le chemin et la vie, et elle est ma base de survivre. Ma foi en Dieu s’est augmentée peu à peu. Dans cet environnement de souffrance, j’ai vraiment pu ressentir la réalité de la vérité selon laquelle « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » C’est vraiment la plus précieuse richesse de vie que Dieu m’a accordée et c’est aussi mon unique présent. De plus, je n’aurais jamais pu obtenir cela dans un environnement où je n’avais pas à me soucier de nourriture ou de vêtements. Désormais, mes souffrances avaient tellement plus de sens et de valeur !

Cette expérience de persécution et de tourment a intensifié la haine que j’avais dans mon cœur pour le PCC. J’ai été arrêté et soumis à toutes sortes de tortures pour la seule raison que je croyais en Dieu. C’était un abus inhumain ; c’était complètement diabolique ! J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant : « Le visage de l’abîme est chaotique et sombre, alors que les gens du commun qui souffrent une telle affliction crient vers le ciel et se plaignent à la terre. Quand l’homme pourra-t-il garder la tête haute ? L’homme est rachitique et émacié, comment pourrait-il lutter contre ce démon cruel et tyrannique ? Pourquoi ne donne-t-il pas sa vie à Dieu dès qu’il le peut ? Pourquoi vacille-t-il encore ? Quand pourra-t-il terminer l’œuvre de Dieu ? Ainsi intimidé et opprimé sans raison, il aura finalement vécu toute sa vie en vain. Pourquoi se presse-t-il tellement d’arriver, pourquoi est-il dans une telle hâte de partir ? Pourquoi ne réserve-t-il pas quelque chose de valeur à donner à Dieu ? A-t-il oublié les millénaires de haine ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Cette expérience m’a montré la véritable essence du PCC en tant qu’ennemi de Dieu et de la vérité. Elle a renforcé ma détermination à témoigner pour Dieu.

Un mois plus tard, la police du PCC m’a inculpé pour « suspicion de trouble à l’ordre public et obstruction de la mise en application de la loi » ; j’ai été condamné à un an de redressement par le travail. Une fois que je suis entré au camp de travail, les policiers m’a forcé de travailler tous les jours. Pendant que j’étais dans l’atelier à compter les sacs, je devais compter 100 sacs et les nouer ensuite entre eux. Les prisonniers venaient toujours intentionnellement prendre un ou plusieurs sacs parmi ceux que j’avais comptés, puis ils disaient que j’avais mal compté et s’en servaient de prétexte pour me donner des coups de poing et des coups de pied. Lorsque le capitaine de l’équipe me voyait me faire battre, il venait me demander hypocritement ce qui se passait et les prisonniers présentaient de fausses preuves que je ne comptais pas assez de sacs. Ensuite, je devais subir des critiques sévères de la part du capitaine de l’équipe. Chaque fois que je me sentais lésé et que je souffrais, je chantais un hymne des paroles de Dieu pendant que je travaillais : « Au cours de ces derniers jours, vous devez rendre témoignage à Dieu. Quelle que soit votre souffrance, vous devez marcher jusqu’au bout, et même à votre dernier souffle, vous devez toujours être fidèles à Dieu et être à la merci de Dieu ; ce n’est que de cette façon qu’on aime vraiment Dieu et qu’on laisse un témoignage fort et retentissant » (« Cherche à aimer Dieu, quelle que soit ta souffrance », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). En chantant cette chanson, je me suis senti ému et inspiré, et je n’ai pas pu empêcher les larmes de couler sur mes joues. J’ai pris la résolution de témoigner pour Dieu, quelle que soit l’ampleur de mes souffrances. Il y avait un autre frère d’environ mon âge qui se trouvait être enfermé avec moi à l’époque. Nous n’avions pas le droit de parler pendant la journée lorsque nous travaillions, mais la nuit, nous écrivions secrètement des passages des paroles et des hymnes de Dieu que nous avions mémorisés et nous les échangions entre nous. Au bout d’un certain temps, nous avons été affectés à un travail commun, donc nous communiquions discrètement, nous nous aidions et nous nous encouragions mutuellement. Cela a vraiment aidé à soulager ma souffrance.

En plus, ils m’ordonnaient de mémoriser les « règles de conduite » chaque matin et, si je ne les mémorisais pas, j’étais battu ; ils me forçaient aussi à chanter des chansons à la gloire du parti communiste. S’ils voyaient que je ne chantais pas ou que mes lèvres ne bougeaient pas, alors, la nuit venue j’étais inévitablement battu. Ils me punissaient également en me faisant nettoyer le sol et si je ne le faisais pas à la hauteur de leurs exigences, j’étais alors violemment battu. Un jour, certains prisonniers ont soudain commencé à me frapper et à me donner des coups de pied. Après m’avoir battu, ils m’ont demandé : « Gamin, sais-tu pourquoi on te frappe ? C’est parce que tu ne t’es pas levé pour saluer le directeur quand il est venu ! » À chaque fois qu’on me battait, j’étais en colère mais n’osais rien dire ; je ne pouvais que pleurer et prier Dieu en silence, Lui exprimer le ressentiment et les plaintes dans mon cœur à cause de cet endroit irrationnel et anarchique. Là, rien n’était rationnel, il n’y avait que de la violence. Il n’y avait pas d’êtres humains, il n’y avait que des démons et des scorpions fous ! Je ressentais tellement de douleur et de pression à vivre dans cette détresse ; je ne voulais pas rester une minute de plus. Chaque fois que je ressentais faiblesse et douleur, je songeais aux paroles de Dieu Tout-Puissant : « Avez-vous déjà accepté les bénédictions qui vous ont été données ? Avez-vous déjà cherché à obtenir les promesses qui vous ont été faites ? Sous la direction de Ma lumière, vous briserez sûrement l’emprise des forces des ténèbres. Au milieu de l’obscurité, vous ne perdrez sûrement pas la lumière qui vous guide. Vous serez sûrement maîtres de toute la création. Vous serez sûrement des vainqueurs devant Satan. À la chute du royaume du grand dragon rouge, vous resterez sûrement debout au milieu des foules innombrables pour rendre témoignage à Ma victoire. Vous tiendrez sûrement ferme et serez inébranlables au pays de Sinim. Par les souffrances que vous supportez, vous hériterez de Mes bénédictions et rayonnerez sûrement Ma gloire dans l’univers entier » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 19). Les paroles de Dieu m’encourageaient. Peu importe si ce que Dieu me faisait était une grâce et une bénédiction ou une épreuve et un raffinement, tout cela était dans le but de prendre soin de moi et de me sauver, de mettre la vérité en moi et faire de la vérité ma vie. Dieu a permis que cette persécution et cette tribulation viennent sur moi. Même si elles m’ont occasionné bien des souffrances, mais elles m’ont permis de voir clairement l’essence maléfique du grand dragon rouge qui consiste à résister et à haïr Dieu, de le détester et lui tourner le dos, d’échapper complètement à l’influence de Satan, de me tourner entièrement vers Dieu et d’être transformé en vainqueur par Dieu. Elles m’ont aussi permis de véritablement ressentir que Dieu est avec moi ; elles m’ont permis de véritablement apprécier les paroles de Dieu qui sont devenues le pain de ma vie, la lampe à mes pieds et la lumière sur mon chemin, me conduisant pas à pas à travers ce sombre trou infernal. Ce sont l’amour et la protection de Dieu que j’ai appréciés et obtenus au cours du processus de ma souffrance. À ce moment-là, j’ai pu voir combien j’étais aveugle et égoïste et bien trop cupide. Dans ma croyance en Dieu, je ne savais qu’apprécier la grâce et la bénédiction de Dieu et ne recherchais en aucun cas la vérité ni la vie. Dès que ma chair éprouvait un peu de difficulté, je me plaignais sans arrêt ; je ne comprenais tout simplement pas la volonté de Dieu et ne cherchais pas à comprendre l’œuvre de Dieu. Je causais toujours de la douleur et de la tristesse à Dieu. J’étais vraiment inconscient ! Empli de remords et de culpabilité, j’ai prié Dieu en silence : « Ô Dieu Tout-Puissant, je comprends que tout ce que Tu fais est pour me sauver et m’obtenir. Je déteste tout simplement ma grande rébellion, mon grand aveuglement. Je T’ai toujours mal compris et n’ai pas pris Ta volonté en considération. Oh Dieu, aujourd’hui Ta parole a éveillé mon cœur et mon esprit engourdis et m’a fait comprendre Ta volonté. Je ne souhaite plus avoir mes propres désirs et mes propres exigences ; je ne ferai que me soumettre à Tes arrangements. Peu importe la souffrance que je devrai endurer, je suis prêt à Te rendre témoignage au milieu de la persécution de Satan. » Après avoir prié, j’ai compris les bonnes intentions de Dieu et je savais que chaque environnement dans lequel Dieu me permettait de vivre illustrait le grand amour et salut de Dieu à mon égard. C’est pourquoi, il ne serait plus question pour moi de me cacher ou de mal comprendre Dieu. Même si la situation était toujours la même, mon cœur était vraiment plein de joie et de plaisir ; je sentais que c’était un honneur et une fierté de pouvoir endurer ces difficultés et ces persécutions en raison de ma croyance en Dieu Tout-Puissant, et c’était un don unique pour moi, en tant que personne corrompue ; c’était la bénédiction et la grâce spéciales de Dieu pour moi.

Après avoir subi un an d’épreuves en prison, je me rends compte que je suis de stature très faible et que je manque de beaucoup de vérité. Dieu Tout-Puissant a vraiment compensé mes faiblesses grâce à cet environnement unique et m’a permis de grandir. Dans mon adversité, Il m’a permis d’obtenir la richesse la plus précieuse dans la vie et de comprendre de nombreuses vérités que je n’avais pas comprises par le passé et de clairement voir l’apparence répulsive de Satan, le démon, et l’essence réactionnaire de sa résistance à Dieu. J’ai reconnu ses crimes haineux de persécution de Dieu Tout-Puissant et du massacre des chrétiens. J’ai sincèrement ressenti le grand salut et la grande miséricorde que Dieu Tout-Puissant avait pour moi, une personne corrompue, et j’ai senti que le pouvoir et la vie dans les paroles du Dieu Tout-Puissant pouvaient m’apporter la lumière et être ma vie et me conduire à vaincre Satan et sortir avec détermination de la vallée de l’ombre de la mort. Grâces soient rendues à Dieu !

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