46. Les personnes complaisantes peuvent-elles être louées par Dieu ?

Par Liu Yi, Chine

Avant de devenir croyante, je prenais toujours soin de n’offenser personne et je m’entendais bien avec tout le monde. J’aidais les gens qui traversaient des moments difficiles, alors j’avais l’impression d’avoir de l’humanité, d’être une bonne personne. Ce n’est qu’en éprouvant le jugement et le châtiment des paroles de Dieu que j’ai compris que je ne faisais que protéger mes relations et que je n’avais aucun sens de la justice. Je n’étais jamais capable de défendre les principes de la vérité ni de protéger les intérêts de la maison de Dieu quand c’était crucial. J’ai vu que j’étais une hypocrite égoïste et malhonnête qui dégoûtait Dieu. Pleine de regrets et me haïssant, je me suis concentrée sur la recherche de la vérité et j’ai commencé à changer.

Je travaillais avec Sœur Li quand je dirigeais l’équipe d’abreuvement de l’Église. Après quelque temps, je me suis aperçue qu’elle ne portait aucun fardeau dans son devoir et ne travaillait pas avec rigueur. Elle n’aidait presque jamais les frères et sœurs à résoudre leurs problèmes et il arrivait qu’elle se trompe dans les horaires des réunions. J’avais envie de le lui faire remarquer, mais j’ai pensé qu’elle ne faisait pas ce devoir depuis très longtemps. Si je disais quelque chose, elle risquait de penser que j’étais trop exigeante et trop stricte. Elle avait une très bonne opinion de moi. Baisserais-je dans son estime si je lui en parlais ? J’ai décidé d’échanger avec elle le soir même, en privé, pour qu’elle ne perde pas la face. Pendant notre échange, au lieu de communiquer la vérité pour résoudre ses problèmes, je l’ai conseillée avec tact : « Tu n’as pas été très efficace dans ton devoir, ces derniers temps. Y as-tu réfléchi ? Si tu vis dans un mauvais état dont il faudrait s’occuper, en plus de t’empêcher de bien faire ton devoir, il risque d’entraver ton entrée dans la vie. » En réalité, je savais qu’elle était négligente et inattentive dans son devoir. J’aurais dû la traiter, l’exposer et échanger sur la vérité avec elle pour disséquer la nature de son problème afin qu’elle le comprenne. Mais, si j’étais trop dure et qu’elle ne l’acceptait pas, ça pouvait gâcher notre relation et elle risquait de m’en vouloir. Alors je me suis contentée d’échanger patiemment avec elle.

Plus tard, je me suis rendu compte que Sœur Li était très compétitive dans son devoir et voulait toujours faire mieux que les autres. Elle sombrait dans la négativité quand elle n’obtenait pas l’admiration des gens. J’ai échangé en tête-à-tête avec elle plusieurs fois. Elle a eu l’air de très bien le prendre, mais rien n’a jamais changé. J’ai pensé à faire part de la situation aux dirigeants, mais j’avais peur que ça revienne à lui donner un coup de poignard dans le dos. Comment nous entendrions-nous, après ça, si je l’offensais ? On se connaissait depuis longtemps et je sentais qu’il y avait des avantages à bien se connaître. Je me suis dit que je continuerais de l’aider et que je pourrais toujours en parler aux dirigeants plus tard si elle ne changeait pas.

Les performances de Sœur Li dans son devoir ont continué à se dégrader et elle était incapable de résoudre les problèmes des frères et sœurs. Un jour, pour tenter de résoudre les problèmes d’un nouveau croyant dans une réunion, elle a fait un échange complètement hors-sujet. Je le lui ai fait remarquer mais, plus tard, elle a refait le même mauvais échange quand elle a été confrontée au même problème. Non seulement elle ne résolvait pas les problèmes des nouveaux croyants, mais elle les égarait. Je m’en suis vraiment voulu quand je l’ai découvert et j’ai eu envie d’exposer Sœur Li, de lui dire qu’elle faisait son devoir de manière perturbatrice, mais je gardais ma langue dans ma poche quand je la voyais. Je ne faisais qu’effleurer le problème et lui disais qu’elle n’avait pas échangé correctement avec les frères et sœurs. Je restais vague et je tournais autour du pot, de peur de la contrarier et de perdre son estime si j’étais trop dure. Du coup, elle n’a gagné aucune compréhension d’elle-même. Je voyais bien qu’elle comprenait mal les choses et qu’elle ne convenait pas au devoir d’abreuvement. D’après les principes, je devais en parler aux dirigeants le plus vite possible pour qu’on lui confie un autre devoir. Mais j’ai changé d’avis parce que j’avais peur de l’offenser et qu’on devienne des ennemies après avoir travaillé ensemble aussi longtemps. Au bout du compte, je n’ai pas défendu les principes de la vérité et j’ai remis à plus tard le fait d’en parler aux dirigeants. Comme je ne mettais pas la vérité en pratique, je me suis retrouvée dans un état horrible moi-même et j’ai cessé de voir les problèmes dans mon travail. Je me suis habituée à la performance de Sœur Li et je me satisfaisais du fait qu’on s’entende bien superficiellement. Je ne songeais pas à défendre le travail de la maison de Dieu et je n’ai pas dit aux dirigeants ce qui se passait vraiment.

Puis, un jour, Sœur Li a découvert qu’elle était surveillée par des informateurs du PCC. Si elle continuait à faire son devoir, elle risquait d’impliquer d’autres frères et sœurs. Mon cœur s’est affolé quand je l’ai appris. Sachant que c’était un problème très grave, j’ai enfin parlé de sa situation aux dirigeants. Les dirigeants m’ont envoyé une réponse très sévère : « Sœur Li est négligente dans son devoir et sa compréhension est erronée. Tu ne nous en as pas parlé alors que ça perturbe le travail depuis longtemps. Tu ménageais la chèvre et le chou et suivais les principes des gens qui veulent plaire à tout le monde. Ça a retardé et perturbé le travail de la maison de Dieu. Il faut vraiment que tu réfléchisses sur toi-même et que tu te connaisses. » La lettre contenait aussi un extrait d’un sermon du Supérieur : « Ceux qui n’aiment pas déplaire n’emploient pas leur discernement. Ils connaissent bien les principes de la vérité, mais ils ne les défendent pas. Si quelque chose nuit à leurs intérêts personnels, ils rejettent même les principes de la vérité pour préserver leur propre gain. Quand ces gens voient une personne mauvaise commettre des actes mauvais, ils savent que ces actes compromettent le travail de la maison de Dieu et perturbent la vie de l’Église, mais ils ne disent rien par peur d’offenser ceux qui les commettent. Ils ne les exposent pas et ne les dénoncent pas. Ils n’ont aucun sens de la justice ni de la responsabilité. Les gens de cette sorte ne sont pas à même d’effectuer un devoir dans l’Église. Ce sont des bons à rien. Ils ont l’air d’être honnêtes, les autres pensent que ce sont de braves gens qui ont une bonne humanité et il arrive même que certains dirigeants et collaborateurs les encouragent. C’est tout à fait insensé. Il ne faut jamais encourager quelqu’un qui n’aime pas déplaire parce qu’il ne peut rien accomplir. Fondamentalement, ils n’aiment pas la vérité et ne l’acceptent pas, pour ne rien dire du fait de la mettre en pratique. Voilà pourquoi Dieu hait ceux qui n’aiment pas déplaire par-dessus tout. Si les gens de cette sorte ne se repentent pas sincèrement, ils seront éliminés. » (Arrangements de Travail). J’ai été bouleversée d’être aussi durement émondée et traitée par les dirigeants, surtout quand ils m’ont accusée de vouloir plaire à tout le monde. Je n’ai pas pu retenir mes larmes. Comment était-ce possible ? Dieu déteste les gens comme ça. Ils ne sont bons à rien et seront éliminés. J’étais terriblement malheureuse et je n’arrivais pas à admettre que j’étais une personne de ce genre, même si mon comportement le prouvait. Tout en pleurant, j’ai fait cette prière à Dieu : « Ô Dieu, j’ai perturbé le travail de Ta maison en ne pratiquant pas la vérité. J’ai fait du mal et les dirigeants ont eu raison de me traiter, mais je ne me comprends pas encore vraiment. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je me connaisse. »

Après ma prière, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Certains hommes se vantent toujours de posséder une bonne humanité, prétendant n’avoir jamais rien fait de mal, n’avoir jamais volé ou convoité les biens d’autrui. Ils vont même jusqu’à permettre aux autres de profiter à leurs propres frais lorsqu’il y a un conflit d’intérêts, préférant subir une perte, et ils ne disent jamais rien de mal sur quiconque simplement pour que les autres pensent qu’ils sont bons. Cependant, quand ils accomplissent leurs devoirs dans la maison de Dieu, ils sont astucieux et fuyants, complotant toujours à leur propre avantage. Ils ne pensent jamais aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne considèrent jamais comme étant urgent ce que Dieu considère comme étant urgent, ne pensent jamais comme Dieu et ne mettent jamais de côté leurs propres intérêts pour accomplir leurs devoirs. Ils ne renoncent jamais à leurs propres intérêts. Même quand ils voient des malfaiteurs commettre le mal, ils ne les dénoncent pas ; ils n’ont absolument aucun principe. Voilà qui n’est pas un exemple de bonne humanité. N’accordez aucune attention à ce que dit une telle personne ; vous devez voir ce qu’elle vit, ce qu’elle révèle et quelle est son attitude quand elle accomplit ses devoirs, et aussi ce qu’est son état intérieur et ce qu’elle aime. Si son amour de sa propre gloire et de sa propre fortune l’emporte sur sa fidélité envers de Dieu, si son amour de sa propre gloire et de sa propre fortune l’emporte sur les intérêts de Dieu, ou si son amour de sa propre gloire et de sa propre fortune l’emporte sur la considération qu’elle montre pour Dieu, alors elle n’est pas une personne avec de l’humanité » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « De nombreuses personnes croient qu’être une bonne personne est vraiment facile et exige simplement de parler moins et de faire plus, d’avoir bon cœur et de ne pas avoir de mauvaises intentions. Elles croient que cela assurera qu’elles prospéreront partout où elles iront, que les gens les aimeront et qu’il est suffisant d’être ce genre de bonne personne. Elles vont même jusqu’à vouloir poursuivre la vérité ; elles se contentent simplement d’être de bonnes personnes. Elles pensent que le problème que pose la poursuite de la vérité et le fait de servir Dieu est tout simplement trop compliqué ; cela exige la compréhension de nombreuses vérités, pensent-elles, et qui peut accomplir cela ? Elles veulent simplement emprunter un chemin plus facile – être de bonnes personnes et accomplir leurs devoirs – et pensent que cela suffira. Cette position est-elle tenable ? Être une bonne personne est-il si simple ? Vous trouverez beaucoup de personnes bonnes dans la société parlant haut et fort, et, même si elles ne semblent pas avoir réalisé un mal important, au fond, elles sont trompeuses et fuyantes. En particulier, elles sont capables de voir d’où le vent souffle et elles sont douces et mondaines dans leur éloquence. Selon Moi, une telle “bonne personne” en est une fausse, hypocrite ; une telle personne fait seulement semblant d’être bonne. Tous ceux qui s’en tiennent à un juste milieu sont les plus sinistres. Ils essaient de n’offenser personne, ils aiment plaire aux gens, ils s’adaptent aux choses, et personne ne peut les démasquer. Une personne comme celle-ci est un Satan vivant ! » (« Seule la pratique de la vérité peut rejeter les liens d’un tempérament corrompu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Tout, dans les paroles de Dieu, frappait juste. J’ai été entièrement convaincue. J’ai compris que j’essayais de plaire à tout le monde, que j’étais vraiment une personne « gentille ». Je marchais sur des œufs dans mon travail avec Sœur Li pour protéger notre relation. Quand j’ai vu qu’elle ne portait pas de fardeau dans son devoir, qu’elle n’arrêtait pas de faire des erreurs, qu’elle cherchait toujours la gloire et le gain et qu’elle perturbait le travail de la maison de Dieu, j’aurais dû échanger avec elle et le lui faire remarquer immédiatement. Mais je n’ai fait qu’effleurer le problème par peur de l’offenser. Ce n’était pas une réaction utile ni aimante : c’était nuisible. Alors que je savais que sa compréhension était erronée et qu’elle ne convenait pas au devoir d’abreuvement, je n’ai pas voulu la blesser ou perdre son estime et j’ai tardé à en parler aux dirigeants. J’ai permis à une personne négligente, à la compréhension biaisée, d’accomplir le devoir d’abreuvement. J’ai nui au travail de la maison de Dieu. J’étais devenue un suppôt de Satan et j’ai gravement perturbé le travail de la maison de Dieu. J’avais l’apparence de la foi parce que j’avais renoncé à ma famille et ma carrière, parce que je travaillais jour et nuit et payais un prix mais, quand les problèmes se présentaient, je songeais à mes intérêts et ne protégeais pas du tout ceux de la maison de Dieu. Je croyais en Dieu, mais je n’étais pas d’un seul cœur et d’un seul esprit avec Lui. Comment pouvais-je me considérer comme une croyante ? Je ne méritais pas de vivre devant Dieu ! J’ai été accablée par le chagrin et remplie de regret à l’idée que je n’avais pas défendu les principes de la vérité ni protégé les intérêts de la maison de Dieu.

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie naturelle de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et qui est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies de vie qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. Imagine que tu poses la question suivante à quelqu’un qui a été actif dans la société pendant des décennies : “Étant donné que tu as vécu très longtemps dans le monde et accompli beaucoup de choses, quels sont les principaux dictons célèbres selon lesquels tu vis ?” Il répondrait peut-être : “Le plus important est celui-ci : ‘Les fonctionnaires ne rendent pas la vie dure à ceux qui leur apportent des cadeaux et ceux qui n’ont pas recours à la flatterie n’accomplissent rien.’” Ces mots ne sont-ils pas représentatifs de la nature de cet homme ? Utiliser sans scrupule n’importe quel moyen pour obtenir une position est devenu une seconde nature pour lui et être fonctionnaire est ce qui le fait vivre. Il y a encore beaucoup de poisons sataniques dans la vie des hommes, dans leur conduite et leur comportement ; ils ne possèdent presque aucune vérité. Par exemple, leurs philosophies de vie, leurs façons d’agir et leurs maximes sont toutes remplies des poisons du grand dragon rouge et elles viennent toutes de Satan. Ainsi, toutes les choses que les hommes ont dans leurs os et leur sang sont des choses de Satan. Tous ces responsables, ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui sont parvenus ont leurs propres voies et secrets de réussite. De tels secrets ne sont-ils pas parfaitement représentatifs de leur nature ? Ils ont fait de si grandes choses dans le monde, et personne ne peut percer à jour les manigances et les intrigues qu’il y a derrière elles. Cela montre tout simplement à quel point leur nature est insidieuse et venimeuse. L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut voir que la nature de l’homme est corrompue, mauvaise, réactionnaire, remplie et imprégnée des philosophies de Satan – elle est, dans son intégralité, une nature qui trahit Dieu. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ce que les paroles de Dieu révélaient m’a montré que je voulais plaire à tout le monde parce que j’étais égarée et contrôlée par des philosophies de Satan comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Un ami de plus signifie un chemin de plus », « Un visage familier apporte des avantages », « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire », « Ne giflez jamais autrui sur le visage ni ne les réprimandez-les sur leurs défauts. » Ces philosophies sataniques étaient profondément enracinées en moi et me servaient de règles. Je devenais de plus en plus égoïste et sournoise. Avant de croire en Dieu, je ne faisais jamais rien qui risquait de déplaire à quelqu’un. Dans mes affaires, je disais aux gens ce qu’ils voulaient entendre. Je pensais qu’obéir à ces philosophies sataniques était une manière de vivre intelligente et que ça prouvait ma valeur. Je m’en vantais même. Quand je suis devenue croyante, j’ai continué à obéir à ces poisons de Satan au lieu de mettre la vérité en pratique. J’ai vu que Sœur Li révélait de la corruption dans son devoir, mais je ne le lui ai pas fait remarquer dans nos échanges. Je n’osais pas exposer ou disséquer sa corruption. Je l’ai juste mentionnée en passant parce que j’avais terriblement peur d’abîmer notre relation si je disais la vérité. Quand j’ai vu qu’elle perturbait le travail de la maison de Dieu, je ne l’ai pas signalé à nos dirigeants parce que j’ai pensé que ce serait la trahir, la poignarder dans le dos. Que c’était absurde ! Signaler un problème, c’est défendre le travail de la maison de Dieu. C’est bien, correct et juste. Ça aurait aussi permis à l’Église de confier à Sœur Li un devoir adapté à son calibre et à sa stature. Ç’aurait été dans l’intérêt de Sœur Li et dans celui de l’Église, mais j’ai pensé que c’était une mauvaise chose. J’ai pris conscience de tout le mal que ces poisons sataniques faisaient aux gens. Ils m’avaient tant trompée et corrompue que mon point de vue sur les choses était déformé et que je ne savais plus distinguer le bien du mal. J’étais égoïste et méprisable, et je ne servais que mes propres intérêts. J’agissais sans aucun principe, sans assise. Je n’avais pas de sens de la justice et je ne vivais absolument pas comme un véritable être humain. Quand je l’ai compris, j’ai été remplie de dégoût et de haine pour ces philosophies sataniques et mon désir de faire plaisir aux gens. Du fond du cœur, j’ai haï ma manière d’agir et j’ai voulu en changer. Je ne voulais plus que Satan se joue de moi et me fasse du mal. J’ai aussi senti à quel point il était précieux de pratiquer la vérité et j’ai tout de suite commencé à la chercher pour résoudre mon problème.

Au cours de ma recherche, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Il doit y avoir une norme pour “avoir une bonne humanité”. Cela n’implique pas de prendre le chemin de la modération, de ne pas s’en tenir aux principes, de s’efforcer de n’offenser personne, de chercher à s’attirer des faveurs partout où l’on va, d’être doux et doucereux avec tous ceux qu’on rencontre ni de faire en sorte que chacun se sente bien. Ce n’est pas la norme. Alors, quelle est la norme ? Elle inclut de traiter Dieu, les autres personnes et les événements avec un cœur sincère, d’être capable d’assumer des responsabilités et de faire tout cela d’une manière flagrante que tout le monde peut voir et ressentir. De plus, Dieu sonde le cœur des hommes et les connaît tous » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Quelqu’un qui est naturellement convenable est-il sincèrement une bonne personne ? Quel genre de personne est une personne sincèrement bonne, qui a la vérité aux yeux de Dieu ? D’abord et avant tout, elle doit comprendre la volonté de Dieu et comprendre la vérité. Ensuite, elle doit être capable de mettre la vérité en pratique avec, pour fondement, la compréhension qu’elle en a. […] C’est-à-dire qu’au moment où cette personne découvre qu’elle a un problème, elle peut se présenter devant Dieu pour le résoudre et elle est capable d’entretenir une relation normale avec Lui. Une telle personne peut être faible et corrompue, et en même temps rebelle, et elle peut révéler toutes sortes de tempéraments corrompus comme l’arrogance, la suffisance, la malhonnêteté et la tromperie. Cependant, une fois qu’elle a réfléchi sur elle-même et qu’elle est devenue consciente de ces choses-là, elle peut les résoudre dans un temps raisonnable et faire volte-face. Des personnes comme celle-ci aiment la vérité et pratiquent la vérité. Ce sont de bonnes personnes aux yeux de Dieu » (« Pour avoir une ressemblance humaine, il faut accomplir son devoir de tout son cœur, son esprit et son âme », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai ensuite pensé à un autre passage des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Dans l’Église, vous resterez fermes dans votre témoignage pour Moi, soutiendrez la vérité ; le bien est bien, et le mal est mal. Ne confondez pas le noir et le blanc. Vous serez en guerre avec Satan et devrez le vaincre complètement pour qu’il ne se lève jamais plus. Vous devez donner tout ce que vous avez pour protéger Mon témoignage. Ce sera le but de vos actions, ne l’oubliez pas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris qu’une véritable bonne personne ne préserve pas une harmonie parfaite avec les autres et ne s’abstient pas de les offenser. Au lieu de ça, une bonne personne est honnête et droite, elle distingue clairement l’amour de la haine et elle est capable de mettre ses intérêts personnels de côté quand ceux de la maison de Dieu sont concernés. Ces personnes défendent les principes de la vérité, n’ont pas peur d’offenser les autres et protègent les intérêts de la maison de Dieu. Seuls les gens de cette sorte ont un sens de la justice et peuvent gagner la louange de Dieu. Quand j’ai compris les exigences de Dieu, j’ai prié et décidé qu’à partir de ce jour, je pratiquerais la vérité et protégerais les intérêts de la maison de Dieu. Je ferais mes adieux à la personne que j’étais et deviendrais quelqu’un d’autre.

Ensuite, les dirigeants se sont penchés sur le problème et ont confirmé que Sœur Li devait être démise de son devoir. Ils m’ont demandé d’échanger avec elle. J’ai pensé : « Pourquoi moi ? Si elle découvre que c’est moi qui ai parlé aux dirigeants, que c’est pour ça qu’elle est remplacée, elle m’en voudra forcément et ça mettra un terme à notre relation. » Quand cette idée m’est venue, je me suis souvenue du mal que j’avais fait au travail de la maison de Dieu en ne pratiquant pas la vérité et j’ai su que je devais arrêter de me conduire de cette manière. Si je devais échanger avec Sœur Li, c’était parce que Dieu me mettait à l’épreuve pour voir si j’étais capable de pratiquer la vérité et de gérer les choses en accord avec les principes. J’ai prié Dieu pour Lui demander Son orientation pendant tout le trajet. J’avais aussi conscience que si je n’échangeais pas clairement avec Sœur Li sur ses problèmes et qu’elle ne les comprenait pas, je lui ferais du mal au lieu de l’aider. Comprenant ça, j’ai pris la résolution de ne plus jamais me montrer complaisante avec les gens. J’ai donc échangé avec Sœur Li, disséqué la nature et les conséquences de sa négligence dans son devoir et exposé tout ce qui, dans son comportement, avait perturbé le travail de la maison de Dieu. Quand elle a entendu tout ça, elle a accepté de se soumettre et de réfléchir sur elle-même. Je me suis sentie bien mieux et apaisée après avoir pratiqué la vérité.

Ensuite, Dieu a arrangé une autre situation pour me mettre à l’épreuve. Après avoir fréquenté une jeune sœur pendant quelque temps, j’ai découvert qu’elle avait un tempérament arrogant et du mal à accepter les suggestions des autres sœurs. Du coup, beaucoup d’entre elles se sentaient étouffées par cette sœur. Avec Sœur Liu, qui travaillait avec moi, je suis allée échanger avec elle et exposer son comportement, mais elle ne l’a pas accepté. Elle a même essayé de se justifier et fait la tête. Ça m’a fait hésiter. J’ai pensé qu’elle devait avoir une mauvaise opinion de moi. Comment lui faire face après ça ? Alors un imprévu nous a obligées à partir. Sur le chemin du retour, je me suis dit que cette jeune sœur était entêtée et qu’elle avait du mal à accepter la vérité. Sans un bon échange, notre relation se tendrait certainement. J’ai pensé qu’il valait mieux que je laisse ma partenaire échanger avec elle la fois suivante. Quand j’ai revu cette jeune sœur, quelques jours plus tard, elle s’est montrée très aimable envers moi. Je me suis rendu compte que notre dernier échange n’avait pas vraiment résolu ses problèmes, que je devais échanger avec elle une nouvelle fois et qu’il faudrait l’exposer et la traiter si elle refusait encore d’accepter la vérité. Mais, quand elle m’a apporté une chaise et interrogée sur ma santé, je me suis retrouvée muette. Je voulais échanger avec elle, mais je ne pouvais pas dire un mot. J’avais l’impression que notre relation serait gâchée et cette atmosphère amicale détruite dès que je commencerais à échanger. Si elle avait la même attitude que la fois précédente et n’acceptait pas la vérité, je me retrouverais dans une position inconfortable. Je me suis dit que je pouvais choisir mes mots avec prudence, éviter d’être dure et faire preuve de sagesse. Alors j’ai pris conscience que j’éprouvais encore le besoin de faire plaisir et de protéger mes relations personnelles. Je me suis empressée de prier Dieu pour Lui demander de me donner de la force. Après ma prière, j’ai pensé à ce passage des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Tu es sous l’emprise de ton tempérament satanique et corrompu : tu n’es même pas le maître de tes propres lèvres. Même si tu veux faire entendre des paroles honnêtes, tu es incapable et tu as peur de les dire. Tu n’es même pas capable de t’en tenir au dix-millième des choses que tu devrais faire et que tu devrais dire, ni à la responsabilité que tu devrais assumer ; tu es pieds et poings liés par ton tempérament satanique et corrompu. Tu n’es pas responsable du tout. Ton tempérament satanique et corrompu te dit comment parler, et tu parles de cette manière ; il te dit quoi faire, et donc, tu le fais. […] Tu ne cherches pas la vérité, mais tu pries simplement en secret tout le temps, renforçant ta détermination, prenant des résolutions et prêtant des serments. Et d’où vient tout cela ? Tu restes un béni-oui-oui : “Je ne vais provoquer ni offenser personne. Si un problème ne me regarde pas, je ne m’en mêlerai pas ; je ne dirai rien concernant des choses qui n’ont rien à voir avec moi, et il n’y aura pas d’exception. Si quelque chose porte atteinte à mes propres intérêts, à ma fierté ou à mon amour propre, je n’y prêterai malgré tout aucune attention et j’aborderai tout cela avec circonspection ; je ne dois pas agir de manière irréfléchie. Le clou qui dépasse appelle le marteau, et je ne suis pas si stupide !” Tu es totalement sous l’emprise de tes tempéraments corrompus de malhonnêteté, de fourberie, d’insensibilité et de haine de la vérité. Ils t’épuisent et te deviennent plus pénibles encore à supporter que l’anneau d’or que portait le Roi des singes. Vivre sous l’emprise d’un tempérament corrompu est vraiment épuisant et insoutenable ! Dites-Moi, si vous ne poursuivez pas la vérité, est-il facile de vous débarrasser de votre corruption ? Ce problème peut-il être résolu ? Je vous le dis, si vous ne poursuivez pas la vérité et que vous êtes embrouillés dans votre croyance, il ne servira à rien d’écouter des années de sermons, et si vous persistez dans cette voie jusqu’au bout, alors, au mieux, vous serez des imposteurs religieux et des pharisiens, et ce sera la fin de tout cela. Si tu es encore pire que cela, alors il peut arriver un événement où tu tombes en tentation, et tu perdras ton devoir et trahiras Dieu. Tu seras tombé. Tu seras toujours au bord d’un précipice ! Pour l’instant, rien n’est plus important que la poursuite de la vérité. Il est inutile de poursuivre autre chose » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu exposaient pleinement la vérité sur mon désir de faire plaisir aux gens. Quand j’ai vu que cette jeune sœur était entêtée et avait du mal à accepter la vérité, j’ai eu envie d’éluder le problème pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ou risquer d’échouer. J’ai même voulu que quelqu’un d’autre se charge de l’échange pour protéger ma relation avec elle. J’essayais toujours de plaire à tout le monde ! J’ai pensé au mal que j’avais déjà fait au travail de la maison de Dieu parce que je n’avais pas pratiqué la vérité. À ce moment-là, j’avais raté ma chance de pratiquer la vérité. Je ne pouvais pas avoir des regrets cette fois-ci. Subitement, j’ai trouvé la force qui me manquait. Le plus important était de pratiquer la vérité. Je ne pouvais pas échouer de nouveau. J’ai rassemblé mon courage et échangé avec cette sœur. J’ai exposé son comportement et la nature de ses actions. Elle m’a écoutée, l’a accepté et a voulu se repentir. J’avais enfin réussi à pratiquer un peu la vérité et ça m’a procuré de l’apaisement et de la joie. Ça m’a semblé la bonne manière de vivre, comme si j’avais une ressemblance humaine.

Quand je repense à toutes les petites choses que Dieu a faites pour œuvrer en moi, je vois que le jugement et le châtiment de Dieu étaient exactement ce qu’il fallait pour changer mon tempérament corrompu. S’Il n’avait pas arrangé plusieurs situations pour m’exposer et sans le jugement et les révélations de Ses paroles, je n’aurais jamais su quel genre de personne j’étais. Je n’aurais jamais connu la vérité pathétique de mon obéissance aux poisons de Satan. J’ai éprouvé à quel point le salut de Dieu et Sa transformation de l’humanité sont concrets et durs à gagner ! Si, aujourd’hui, je suis un peu capable de pratiquer la vérité et de vivre une ressemblance humaine, c’est entièrement grâce au jugement et au châtiment de Dieu. Je suis très reconnaissante envers Dieu de m’avoir sauvée !

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