41. Le salut nécessite-t-il d’avoir un statut ?

Par Yixun, Chine

Pendant des années, j’accomplissais mon devoir loin de chez moi, et j’étais responsable du travail de l’Église. Même si je souffrais d’une maladie cardiaque congénitale, je n’avais jamais eu de problèmes de santé graves. Cependant, en vieillissant, au cours de ces deux dernières années, je ne suis plus du tout la même qu’auparavant, mentalement et physiquement. Il suffit que je me couche un peu plus tard le soir, et je suis épuisée le lendemain, je n’ai plus aucune force et mon cœur bat bizarrement. En août 2021, la dirigeante, prenant en compte mon état, a eu peur que je ne puisse plus continuer de supporter physiquement un poste de dirigeante stressant, alors elle m’a renvoyée chez moi, pour que je puisse prendre soin de ma santé et faire un devoir qui me convienne. Cette nouvelle m’a beaucoup contrariée. J’ai pensé : « C’est un moment crucial pour accumuler les bonnes actions dans mon devoir. En étant transférée, en n’étant qu’une croyante ordinaire au lieu d’une dirigeante, j’aurai moins d’occasions de pratiquer, j’apprendrai la vérité et entrerai dans la réalité plus lentement, ma probabilité d’être sauvé va donc diminuer. Ce ne sera pas comme être une dirigeante qui résout sans cesse les divers problèmes et difficultés des frères et sœurs, qui apprend les vérités et y entre rapidement, avec une plus grande probabilité de salut. Dieu utilise-t-Il cette situation pour m’exposer et me bannir ? » Plus j’y réfléchissais, plus j’étais contrariée, et j’étais incapable de retenir mes larmes. Plus tard, une sœur a échangé avec moi quand elle a appris au sujet de mon état. Elle m’a dit : « C’est là, la volonté bienveillante de Dieu, et lorsque nous ne comprenons pas la volonté de Dieu, nous devons d’abord nous soumettre, prier et chercher davantage, mais nous ne pouvons jamais mal comprendre ou nous plaindre. » Son échange m’a rappelé que cette situation ne s’était pas produite par hasard, mais que je devais y chercher la vérité et y entrer, et que je devais me soumettre. Mais j’étais encore vraiment contrariée. Quand je me réveillais la nuit et que j’y pensais, je me retournais dans mon lit, sans pouvoir me rendormir, je me disais encore et encore : « J’ai cru pendant toutes ces années, et juste quand l’œuvre de Dieu arrive enfin à un moment crucial, je perds la possibilité servir en tant que dirigeante. Je ne suis plus qu’une croyante ordinaire. Ai-je encore l’espoir d’être sauvée et perfectionnée ? » Je voulais toujours continuer à servir en tant que dirigeante, mais je craignais que ma maladie empire et affecte le travail de l’Église. Je ne pouvais pas ne penser qu’à moi et compromettre le travail de l’Église. Plus j’y pensais, plus cela me perturbait. Je ne savais pas comment j’étais censée traverser cela.

Dans mes dévotions, j’ai lu des paroles de Dieu qui révélaient comment les antéchrists faisaient face aux changements dans leur devoir, et j’ai un peu compris ma situation. Dieu dit : « Quand des ajustements sont apportés à leurs devoirs, les gens doivent, au minimum, s’y soumettre, tirer profit d’une réflexion sur eux-mêmes, ainsi que gagner une évaluation exacte leur permettant de savoir si l’accomplissement de leurs devoirs est qualifié. Mais ce n’est pas le cas des antéchrists. Ils sont différents des gens normaux, quoi qu’il leur arrive. D’où vient cette différence ? Ils n’obéissent pas, ils ne coopèrent pas de façon proactive, et ils ne cherchent absolument pas non plus la vérité. Au contraire, ils sont écœurés par ce qui leur arrive, ils y résistent, ils l’analysent, ils le considèrent, et se creusent les méninges en spéculant : “Pourquoi ne suis-je pas autorisé à faire tel devoir ? Pourquoi m’attribue-t-on un devoir insignifiant ? Est-ce là une façon de me révéler et de me bannir ?” Ils continuent de ressasser ce qui s’est passé, ils l’analysent et ruminent sans fin à ce sujet. Quand il ne se passe rien, ils se sentent parfaitement bien, mais quand quelque chose survient, leur cœur bouillonne, comme pris dans des eaux tumultueuses, et leur tête se remplit de questions. En apparence, ils semblent être meilleurs que les autres pour ce qui est de réfléchir aux problèmes, mais en réalité, les antéchrists sont simplement plus diaboliques que les gens ordinaires. […] Les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu et ils font toujours un lien étroit entre, d’une part, leur devoir, leur renommée et leur statut et, d’autre part, leur espoir de bénédictions et leur future destination, comme si, dans le cas où ils perdraient leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir d’obtenir des bénédictions et des récompenses, et pour eux, ce serait comme s’ils perdaient la vie. Ils se disent : “Je dois faire attention, je ne dois pas être imprudent ! On ne peut pas se fier à la maison de Dieu, aux frères et sœurs, aux dirigeants et aux ouvriers, ni même à Dieu. Je ne peux faire confiance à aucun d’entre eux. La personne à laquelle tu peux le plus te fier et qui est la plus digne de confiance, c’est toi-même. Si tu ne fais pas de projets pour toi-même, alors qui va s’occuper de toi ? Qui va réfléchir à ton avenir ? Qui va se demander si, oui ou non, tu vas recevoir des bénédictions ? Par conséquent, je dois faire des projets et des calculs avec soin dans mon propre intérêt. Je ne peux pas faire d’erreurs ou même être le moins du monde imprudent, sinon, que ferais-je si quelqu’un essayait de profiter de moi ?” Et donc, ils se méfient des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, craignant que quelqu’un les discerne ou voie dans leur jeu, craignant d’être ensuite renvoyés et de voir leur rêve de bénédictions gâché. Ils se disent qu’ils doivent préserver leur réputation et leur statut, parce qu’ils pensent que c’est là leur seul espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus important que les cieux eux-mêmes, plus important que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni par Dieu, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue. Donc, quand son devoir est ajusté, s’il s’agit d’une promotion, un antéchrist pense qu’il a un espoir d’être béni. S’il s’agit d’une rétrogradation, de dirigeant d’équipe à assistant de dirigeant d’équipe, ou d’assistant de dirigeant d’équipe à membre de groupe ordinaire, il prévoit un problème majeur et pense que son espoir d’être béni est mince. Quel type de vision est-ce là ? Est-ce une vision convenable ? Absolument pas. Cette vision est absurde ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions). « Dans leur cœur, les antéchrists font toujours un amalgame entre le niveau de leur statut, qu’il soit supérieur ou inférieur, et l’importance de leurs bénédictions. Que ce soit au sein de la maison de Dieu ou d’un quelconque autre groupe, pour eux, le statut d’une personne et la catégorie à laquelle elle appartient sont strictement délimités, tout comme l’est aussi leur issue. L’importance d’une fonction et du pouvoir qu’ils exercent au sein de la maison de Dieu dans cette vie est en rapport avec l’ampleur des bénédictions, des récompenses et de la couronne qu’ils recevront dans l’autre monde : ces deux choses sont directement liées. Une telle approche tient-elle la route ? Dieu n’a jamais dit ça, et Il n’a jamais promis une telle chose, mais c’est le genre de pensées qui naît chez un antéchrist. […] Ne diriez-vous pas que les antéchrists ont un petit problème de santé mentale ? Sont-ils diaboliques à l’extrême ? Peu importe ce que Dieu dit, ils n’en font aucun cas et ne l’acceptent pas non plus. Ils s’imaginent que tout ce qu’ils pensent et croient est juste, et en cela, ils prennent du plaisir, s’en amusent et s’admirent eux-mêmes. Ils ne cherchent pas la vérité ni n’étudient pour savoir si c’est ce que disent les paroles de Dieu, ou ce que Dieu a promis » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions). Ces paroles de Dieu montrent que les antéchrists n’ont la foi que pour obtenir bénédictions et récompenses. Ils classent les divers devoirs en faisant un lien étroit entre l’importance du statut et le nombre de bénédictions que l’on peut recevoir. Ils pensent que sans statut, ils n’ont presque aucune chance d’obtenir le salut, alors ils blâment, comprennent mal Dieu, et Le combattent même. Ils ne se soucient que de leurs intérêts et des bénédictions, et de leur possibilité ou non d’obtenir des bénédictions, mais ils ne cherchent jamais la vérité et ne tirent jamais de leçons de rien. En outre, ils n’ont vraiment pas la moindre crainte de Dieu ni la moindre soumission à Dieu, mais ils sont malfaisants et sournois par nature. Si l’on se base sur mon comportement, j’étais exactement comme un antéchrist. J’associais mon statut à l’importance de mes bénédictions, et j’avais constamment à l’esprit que le fait de ne pas être dirigeante signifiait que je serais dépourvue de statut et que je n’aurais aucune chance d’être sauvée ou de recevoir des bénédictions. À cause de cela, je ne pouvais même pas faire face correctement à un changement normal dans mon devoir, et j’étais très préoccupée. Mais, en fait, l’Église arrange le devoir de chacun selon les principes et la situation réelle des gens. J’avais des problèmes de santé. Les dirigeants doivent s’occuper de beaucoup de choses, il y a beaucoup de stress, et mon corps n’aurait pas pu le supporter. Mon devoir en aurait souffert. Que l’Église arrange pour moi ce que j’étais en capacité d’assumer, c’était une bonne chose pour moi et pour le travail de l’Église. Mais je me montrais méfiante. Ma première pensée avait été que si je n’étais plus dirigeante, j’aurais peu d’espoir d’être sauvée. À l’idée de ne pas être bénie et d’être privée d’une bonne destination, j’avais eu l’impression qu’on m’avait enlevé mon seul espoir dans la foi. J’ai brusquement perdu toute mon énergie et suis devenue plutôt négative. J’ai vu que je n’examinais pas les choses en me basant sur les vérités-principes, mais sur la possibilité d’en retirer un intérêt. Mes propres ambitions et désirs n’ayant pas été satisfaits, je m’étais dit que Dieu Se servait de cette situation pour me bannir. J’ai vu que j’étais vraiment sournoise. J’avais imaginé que Dieu était exactement comme l’humanité corrompue : sans impartialité ni justice. Je pensais qu’Il nous mesurait et déterminait notre fin en Se basant sur l’importance de notre statut ou de notre devoir. Je me disais que si les gens avaient un statut, Dieu les favoriserait et les sauverait, sinon Il ne les sauverait pas. N’était-ce pas là nier la justice de Dieu et blasphémer contre Lui ? Après toutes ces années de foi, j’ai vu que je ne comprenais pas du tout Dieu et que je ne Lui obéissais aucunement. Sans avoir été exposée par les faits, je n’aurais pas compris dans quelle mesure mon point de vue sur la poursuite était erroné.

Ensuite, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu qui m’ont aidée à voir que mon point de vue était erroné. La parole de Dieu dit : « Nombreux sont ceux qui ne savent pas exactement ce que signifie être sauvé. Certains croient que s’ils croient en Dieu depuis longtemps, alors ils vont probablement être sauvés. D’autres pensent que s’ils comprennent beaucoup de doctrines spirituelles, alors ils vont probablement être sauvés, et d’autres encore pensent que les dirigeants et les ouvriers seront certainement sauvés. Tout cela ne relève que des notions et de l’imagination humaines. La chose essentielle, c’est que les gens doivent comprendre ce que signifie le salut. Être sauvé signifie avant tout être libéré du péché, libéré de l’influence de Satan et se tourner vers Dieu et Lui obéir avec sincérité. Que devez-vous posséder pour être libéré du péché et de l’influence de Satan ? La vérité. Si les gens espèrent obtenir la vérité, ils doivent être équipés d’un grand nombre de paroles de Dieu, ils doivent être capables d’en faire l’expérience et de les mettre en pratique, afin de pouvoir comprendre la vérité et entrer dans la réalité. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent être sauvés. Le salut n’a rien à voir avec l’ancienneté de la croyance, l’étendue du savoir, la possession de talents ou de points forts ni l’importance des souffrances. La seule chose qui est en lien direct avec le salut, c’est de savoir si l’on peut ou non obtenir la vérité. Donc, aujourd’hui, combien de vérités as-tu véritablement comprises ? Et combien de paroles de Dieu sont devenues ta vie ? Parmi toutes les exigences de Dieu, dans lesquelles as-tu réussi à entrer ? Pendant tes années de croyance en Dieu, dans quelle mesure es-tu entré dans la réalité de la parole de Dieu ? Si tu ne le sais pas, ou si tu n’es parvenu à entrer dans la réalité d’aucune des paroles de Dieu, alors, honnêtement, tu n’as aucun espoir de salut. Tu n’as pas la possibilité d’être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable. Par conséquent, tous ceux qui sont punis le sont à cause de la justice de Dieu et comme rétribution pour leurs nombreux actes mauvais » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). J’ai été vraiment touchée par ces passages. J’ai vu qu’être sauvé n’avait rien à voir avec le fait d’être dirigeant ou d’avoir un statut. Le salut concerne le fait de se débarrasser des tempéraments de Satan et d’en venir à se soumettre à Dieu. Seuls ceux qui pratiquent la vérité, changent leurs tempéraments corrompus, se soumettent à Dieu et vivent selon Ses paroles peuvent être véritablement sauvés. Quel que soit le devoir que nous faisons, tant que nous acceptons la vérité, que nous nous concentrons sur l’introspection quand nous sommes émondés, que nous connaissons notre corruption et nos défauts grâce aux paroles de Dieu, que nous nous repentons et changeons, alors, à travers cette poursuite, nous pouvons gagner la vérité et être sauvés. Peu importe le niveau de notre statut ou à quel point on a souffert, si on ne poursuit pas la vérité, on sera bannis. Exactement comme Paul. Même si Paul avait un statut et un prestige élevés, et qu’il a accompli beaucoup de choses, les efforts qu’il a fournis dans le travail qu’il a réalisé visaient uniquement l’obtention de bénédictions et de récompenses. Il n’a jamais poursuivi la vérité ni un changement de tempérament. En fin de compte, il n’avait aucune compréhension de lui-même ni de Dieu. Il témoignait toujours de lui-même et des souffrances qu’il avait endurées pour le Seigneur. Il se vantait : « Je n’ai été inférieur en rien à ces apôtres par excellence » (2 Corinthiens 11:5), et il fanfaronnait même éhontément, en disant : « La couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:8). Être capable de proférer de telles hérésies, de dire que pour lui, vivre, c’était le Christ, offensait le tempérament de Dieu, et Paul a été puni par Dieu. Pierre, par contre, ne se préoccupait pas de la poursuite du statut dans sa foi. Il a juste cherché à connaître Dieu et à se soumettre à Lui. Il a cherché à pratiquer les paroles de Dieu et à en faire l’expérience, à connaître son tempérament corrompu, et il a finalement été crucifié à l’envers pour Dieu. Il s’est soumis jusqu’à la mort, et il a aimé Dieu le plus possible. Cela nous montre qu’avoir un statut élevé et réaliser un devoir important n’est pas une condition ou un critère pour être sauvé. Celui qui possède un statut, mais qui ne poursuit pas la vérité et résiste souvent à Dieu, qui n’a pas un vrai témoignage pour ce qui est de vivre les paroles de Dieu, sera forcément banni. Celui qui n’a pas de statut élevé, mais qui est sur le bon chemin et poursuit la vérité, peut néanmoins gagner la vérité et être sauvé par Dieu. Je me suis sentie bien mieux quand j’ai compris ça. J’étais prête à me soumettre aux arrangements de Dieu, et à accepter calmement le changement dans mon devoir.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à mieux comprendre la volonté de Dieu. La parole de Dieu dit : « Tout le monde est égal devant la vérité. Ceux qui sont promus et cultivés ne valent pas vraiment mieux que les autres. Tout le monde a fait l’expérience de l’œuvre de Dieu pendant à peu près la même durée. Ceux qui n’ont pas été promus ni cultivés devraient aussi poursuivre la vérité pendant l’accomplissement de leurs devoirs. Personne ne doit priver les autres du droit de poursuivre la vérité. Certains poursuivent la vérité avec plus d’ardeur et ont du calibre, ils sont donc promus et cultivés. Cela est requis par les exigences du travail de la maison de Dieu. Alors pourquoi la maison de Dieu a-t-elle de tels principes pour promouvoir et utiliser les gens ? Parce qu’il existe des différences dans le calibre et la personnalité des gens, et que chaque personne choisit un chemin différent, cela produit des résultats différents dans la foi en Dieu des gens. Ceux qui poursuivent la vérité sont sauvés et deviennent des gens du royaume, tandis que ceux qui n’acceptent absolument pas la vérité, qui ne se consacrent pas à leur devoir, sont bannis. La maison de Dieu cultive et utilise les gens en fonction de leur poursuite de la vérité et de leur dévotion à leur devoir. Y a-t-il une différence dans la hiérarchie des diverses personnes au sein de la maison de Dieu ? À l’heure actuelle, il n’y a pas de hiérarchie entre les gens du point de vue du rang, du poste, de la valeur ou du titre. Tout au moins, pendant la période durant laquelle Dieu œuvre pour sauver et guider les gens, il n’y a pas de différence de rang, de poste, de valeur ou de statut. Les seules différences résident dans la répartition du travail et les rôles assumés dans le devoir. Bien sûr, pendant cette période, certaines personnes sont exceptionnellement promues et soutenues, et elles accomplissent certaines tâches particulières, tandis que d’autres ne bénéficient pas de telles opportunités, en raison, notamment, de problèmes liés à leur calibre ou à leur environnement familial. Mais Dieu ne sauve-t-Il pas ceux qui n’ont pas bénéficié de telles opportunités ? Si. Leur valeur et leur poste sont-ils inférieurs à ceux des autres ? Non. Tous les hommes sont égaux devant la vérité, tous ont l’opportunité de poursuivre et de gagner la vérité, et Dieu traite chacun équitablement et rationnellement » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Ces paroles de Dieu m’ont montré que dans Sa maison, il n’y a pas de distinction entre statut supérieur ou inférieur pour les devoirs qu’on y accomplit. Chacun assume un devoir différent, selon les nécessités du travail, mais en réalité, tout le monde est égal devant la vérité. Partout où l’on accomplit un devoir, que l’on ait un statut ou non, les paroles de Dieu nourrissent chacun d’entre nous. Dieu n’a pas de préférence pour certains du fait de leur statut. Dieu arrange toutes sortes de situations et d’évènements en Se basant sur les besoins de chacun, pour que tout le monde puisse faire l’expérience de Son œuvre et entrer dans la vérité-réalité. Il ne prive aucun d’entre nous d’une chance de pratiquer et d’entrer dans la vérité. Dieu est impartial envers tout le monde. Gagner la vérité ou être sauvé par Dieu n’est pas déterminé par notre devoir, mais entièrement par notre propre poursuite. Cela ne veut pas dire que si nous servons en tant que dirigeants, Dieu va particulièrement nous donner la grâce et nous éclairer, et que si nous sommes des croyants ordinaires, Il nous ignorera. Dieu éclaire et nourrit les gens en Se basant sur leur poursuite et leur attitude vis-à-vis de la vérité. Nous pouvons y voir Sa justice. Même si les gens ont des devoirs différents et rencontrent des situations différentes, les tempéraments corrompus arrogants et sournois qu’ils révèlent sont tous les mêmes. Tant qu’ils sont prêts à poursuivre et à pratiquer la vérité, et à se débarrasser de leur tempérament corrompu, ils peuvent être sauvés par Dieu. Par contre, si quelqu’un ne poursuit pas la vérité, ne cherche pas ou ne pratique pas la vérité face aux difficultés, alors, peu importe le devoir que cette personne accomplit ou le nombre d’occasions qu’elle obtient pour s’entraîner, elle ne gagnera finalement jamais la vérité et ne pourra pas être sauvée par Dieu. Exactement comme moi : après avoir été en position de dirigeante pendant des années, avec l’importance de mon statut et toutes les occasions que j’avais eues pour m’entraîner, combien de vérité avais-je réellement gagné ? J’ai réfléchi à quel point le changement dans mon devoir m’avait rendue négative, confuse et plaintive. Je n’étais pas du tout obéissante à Dieu et je n’avais aucune réalité de la vérité quelle qu’elle soit. J’étais un exemple typique. Malgré tout, je continuais stupidement à croire que je pourrais obtenir le salut grâce au statut. Cette histoire de statut m’était complètement montée à la tête. Même si certains frères et sœurs ne deviennent jamais dirigeants, ils continuent de poursuivre la vérité, ils portent un fardeau dans leur devoir, se concentrent sur la recherche de la vérité quand des problèmes surviennent et mettent en œuvre les vérités qu’ils connaissent. La corruption qu’ils montrent diminue progressivement et ils se soumettent de plus en plus à Dieu. Ils témoignent véritablement du fait de vivre les paroles de Dieu. Cela gagne l’approbation et l’acceptation de Dieu. Ça m’a rappelé quelque chose que Dieu a dit : « Si tu cherches sincèrement, Je suis prêt à te donner le chemin de vie dans son intégralité, à faire en sorte que tu sois comme un poisson de retour dans l’eau. Si tu ne cherches pas sincèrement, Je vais tout reprendre. Je ne suis pas prêt à donner les paroles de Ma bouche à ceux qui sont cupides de réconfort, qui sont exactement comme des cochons et des chiens ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Le Seigneur Jésus a également dit autrefois : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 25:29). Dieu est honnête et juste avec l’humanité, et n’a pas de parti pris envers quiconque. On a beau être croyant ordinaire ou dirigeant, tant que l’on poursuit la vérité, Dieu apportera éclairage et direction. L’essentiel, c’est d’être déterminé à poursuivre et à pratiquer la vérité. Comprendre cela a été vraiment éclairant pour moi. Avant, je m’inquiétais sans cesse de ne pas avoir autant d’occasions de pratiquer si je n’étais pas dirigeante, et j’aurais alors moins d’espoir de salut. J’avais même cru que Dieu voulait me bannir, qu’Il n’allait plus me sauver. Il s’agissait là de mon incompréhension de Dieu, et c’était du blasphème. Je n’avais aucune compréhension des intentions sincères de Dieu. En y réfléchissant sérieusement, je me suis dit que pendant toutes ces années de foi, j’avais été contrôlée par mes points de vue erronés, ne faisant mon devoir que pour être bénie et croyant que j’avais une poursuite formidable. J’avais été dupée par ma propre fausse image, je n’avais pas réfléchi sur moi-même et je ne me connaissais pas du tout. Ce changement dans mon devoir avait révélé mon point de vue erroné dans la poursuite, et j’étais finalement capable de venir devant Dieu pour réfléchir et me connaître moi-même. J’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament corrompu et des problèmes affectant mon point de vue, et j’ai vu le tempérament juste de Dieu. J’ai aussi appris qui Dieu sauvait et qui Dieu bannissait, et j’ai gagné une certaine soumission vis-à-vis de Dieu. Cette situation était véritablement la protection et le salut de Dieu pour moi.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à voir clairement le chemin d’entrée que je devais emprunter. La parole de Dieu dit : « En tant que créature de Dieu, l’homme doit chercher à accomplir le devoir d’une créature de Dieu et chercher à aimer Dieu sans faire d’autres choix, car Dieu est digne de l’amour de l’homme. Ceux qui cherchent à aimer Dieu ne devraient pas chercher à obtenir un quelconque avantage personnel ou chercher à parvenir à leurs aspirations personnelles ; c’est la meilleure façon de chercher. Si c’est la vérité que tu cherches, que tu mets en pratique, et si ce que tu obtiens, c’est un changement dans ton tempérament, alors le chemin que tu empruntes est le bon chemin. […] Que tu sois rendu parfait ou banni dépend de ta propre quête, ce qui revient aussi à dire que le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). J’ai trouvé un chemin de pratique dans ces paroles de Dieu. Je suis un être créé, donc peu importe ce que Dieu arrange, je dois me soumettre à Sa règle et à Ses arrangements. Je ne peux pas avoir la foi et faire un devoir juste pour obtenir des bénédictions et des récompenses. Que je puisse finalement être sauvée ou non, que je sois bénie ou non, tant que je vivrai, je dois poursuivre la vérité et la connaissance de Dieu. Même si, en fin de compte, je suis rejetée et bannie par Dieu, ce sera là Sa justice. Après avoir compris la volonté de Dieu, je n’ai plus été autant affectée par le genre de devoir que j’accomplissais. J’ai pu faire face calmement à l’ajustement de mon devoir.

Grâce à ce que cette situation a mis en lumière, j’ai appris certaines choses sur mes points de vue erronés dans ma foi. J’ai également appris que si quelqu’un peut être sauvé, cela ne dépend pas de son statut ou de la somme de travail qu’il a abattu. L’essentiel est que cette personne ait gagné la vérité et se soumette à Dieu, et qu’elle ait changé son tempérament de vie. Depuis lors, j’ai juste essayé de garder les pieds sur terre et de faire mon devoir correctement pour satisfaire Dieu.

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