65. Désirer le confort a failli causer ma perte

Par Noëlle, Corée du Sud

En 2019, j’étais responsable du travail vidéo tout en servant comme dirigeante d’Église. J’ai juré de bien faire mon devoir. Après ça, j’ai vraiment mis tout mon cœur dans mon devoir et j’ai appris à faire le travail de l’Église grâce à la sœur avec laquelle je faisais équipe. Je faisais de mon mieux pour assister à toutes les réunions, grandes et petites, quand l’état des frères et sœurs n’était pas bon, j’effectuais une recherche dans la parole de Dieu pour échanger avec eux et résoudre leurs problèmes. En plus de cela, j’examinais tous les jours des vidéos que les frères et sœurs avaient terminées. Chaque journée était très remplie. J’ai commencé à fatiguer au bout quelque temps, et j’ai perdu progressivement ma détermination. Cette vie trépidante m’inspirait de plus en plus de résistance. Surtout, quand j’examinais des vidéos, je devais bien réfléchir, soupeser les choses, puis proposer des suggestions correctes pour résoudre les problèmes que je découvrais. Je trouvais ça trop épuisant et trop éprouvant mentalement. En pensant ainsi, j’ai commencé à devenir négligente dans mon examen des vidéos et parfois, je me contentais d’un visionnage superficiel. Il arrivait que je ferme les yeux sur des problèmes évidents. Comme ils auraient exigé que je cherche une solution, je préférais ne rien dire. Comme j’étais de plus en plus négligente dans mon devoir, les vidéos n’arrêtaient pas de faire des allers-retours pour des révisions. Ҫa gaspillait l’énergie de beaucoup de gens. Ҫa avait de graves conséquences, mais je ne réfléchissais pas sur moi-même. J’avais même l’impression que ça ne me concernait pas directement, que c’était parce qu’il y avait trop de problèmes dans les vidéos des autres.

Un jour, je suis tombée sur un véritable goulot d’étranglement technique avec une vidéo qui requérait des idées neuves. Mes frères et sœurs suggéraient toutes sortes d’idées et j’en avais le tournis. Je me suis dit : « C’est trop fatiguant rien que d’y penser, je vais laisser les autres élaborer un plan ! » J’ai délégué la tâche avec pour excuse que j’avais en charge le travail d’ensemble, ce qui justifiait que je n’assure pas la supervision et le suivi de la vidéo. Mais comme les autres n’avaient pas rencontré ce genre de problèmes auparavant et qu’ils ne comprenaient pas très bien certains des principes, ils ne savaient pas comment gérer un travail aussi complexe. À cause de ça, il n’y a eu aucun progrès et la vidéo a fini par être mise de côté. Ma partenaire, Leah, voyant qu’on était inefficaces et que nos progrès étaient lents, nous a donné un avertissement et pressés d’aller plus vite. Je me suis plainte qu’elle était trop dure avec nous et les frères et sœurs, m’emboîtant le pas, ont rejeté ses arrangements. Leah s’est sentie très étouffée et elle est devenue très prudente quand elle discutait d’arrangements de travail avec nous. Les retards se sont enchaînés, ce qui a entravé nos progrès. Je ne me souciais pas trop de l’apprentissage de compétences professionnelles, en général, et je trouvais que rassembler du matériel de formation était une vraie galère, alors je m’en déchargeais toujours sur Leah. Parfois, je ne participais pas aux formations en prétextant que mon devoir m’occupait trop. De cette manière, je suis devenue chaque jour négligente et paresseuse dans mon devoir. Il m’est même arrivé de ne pas préparer à l’avance une discussion de travail, et tout le monde a perdu son temps.

Puis, un jour, je suis tombée et me suis tordu la cheville en trébuchant dans des escaliers. Je ne me suis pas demandé pourquoi ça m’était arrivé. J’ai juste pensé que je pourrais me reposer, puisque j’avais mal à la cheville. Leah m’a exposée et émondée plusieurs fois, me disant que je ne portais pas de fardeau dans mon devoir, que ça retardait le travail de l’Église et avait un effet négatif sur les autres. Après ses échanges, j’étais plus énergique pendant quelques jours, puis je me relâchais de nouveau. Je ne pensais pas que le problème était trop grave et je continuais à me trouver des excuses, me disant : « Je suis juste un peu paresseuse, mais je ne suis pas arrogante, étouffante, et je n’opprime pas les autres en étant tyrannique. Ce n’est donc pas bien grave. De toute manière, puisque j’ai du calibre et quelques compétences professionnelles, je ne serai pas renvoyée. » Ainsi, les avertissements de Leah me sont entrés dans une oreille et ressortis par l’autre, et je ne les ai pas du tout pris au sérieux. J’ai continué à aborder mon devoir avec relâchement et je voyais même certaines tâches comme des fardeaux et des corvées. À cause de ma négligence, beaucoup de vidéos devaient être renvoyées pour être modifiées et ça prenait une éternité avant qu’elles soient diffusées.

Un matin, une dirigeante supérieure est passée à l’improviste. Elle a dit que notre devoir ne produisait aucun résultat et que des problèmes qui avaient déjà été signalés continuaient à se produire. Elle nous a demandé quel était le problème, au juste. Elle a aussi demandé si on était capables d’accomplir ce devoir et elle a dit qu’on serait tous renvoyés si ça continuait. Ҫa m’a fait peur. Comme j’étais une dirigeante d’Église et supervisais notre travail, j’étais directement responsable du chaos qui régnait. Il était entièrement dû à ma négligence. Plus j’y réfléchissais, plus je me rendais compte de la gravité du problème. La dirigeante supérieure a vite découvert comment je faisais mon devoir et m’a renvoyée. Elle m’a aussi émondée sévèrement, en me disant : « L’Église t’a confié un travail important, mais quand tu vois autant de problèmes et de difficultés, tu t’en moques complètement. Tu ne te soucies que de ton confort charnel, ce qui faisait prendre des mois de retard aux vidéos. Tu es complètement dépourvue de conscience ! L’Église te cultive, mais tu ne te soucies pas du tout de la volonté de Dieu, et c’est extrêmement décevant. Tu es une dirigeante, mais tu n’accomplis pas bien ton devoir. Tu n’apprends rien, tu es incapable de progresser et tu ne mérites pas d’être cultivée. Tu seras bannie si tu ne te repens pas et ne changes pas. » Ses paroles ont vraiment été un coup dur pour moi. Mon esprit s’est vidé et je me suis demandé : qu’ai-je donc fait pendant tous ces mois ? Comment les choses ont-elles pu en arriver là ? L’entendre dire que je ne méritais pas d’être cultivée m’a vraiment donné l’impression que je n’avais pas d’avenir. J’étais bouleversée et j’ai eu l’impression que toute ma force m’abandonnait. Je me suis haïe parce que je n’avais pas chéri mon devoir, mais il était trop tard, désormais.

Après mon renvoi, j’ai plongé dans un état négatif de désespoir. J’avais l’impression que tout le monde m’avait percée à jour, que je serais rejetée parce que j’étais un mauvais exemple, et que Dieu me détesterait aussi. Penser à ce que la dirigeante avait dit en m’émondant me faisait très mal. J’avais l’impression d’avoir été exposée et bannie. Cette période a été très douloureuse pour moi. Puis, un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a vraiment touchée. Ces paroles de Dieu disent : « Si tu es loyal envers Dieu et que tu accomplis ton devoir avec sincérité, peux-tu continuer à être négatif et faible quand tu es émondé ? Alors que faire si, vraiment, tu es négatif et faible ? (Il faut prier Dieu et s’en remettre à Dieu, essayer de comprendre ce que Dieu demande, réfléchir sur ce qu’il nous manque, sur les erreurs qu’on a commises. C’est là où l’on a chuté que l’on doit se remettre debout.) C’est vrai. La négativité et la faiblesse ne sont pas de gros problèmes. Dieu ne les condamne pas. Se remettre debout là où l’on a chuté, en tirer des leçons et accomplir son devoir normalement : c’est tout ce qu’il y a à faire. Personne ne te fera de reproches, alors ne sois pas indéfiniment négatif. Si tu ignores ton devoir et le fuis, tu vas te détruire complètement. Il arrive à tout le monde d’être négatif et faible. Cherche simplement la vérité, et la négativité et la faiblesse se corrigeront facilement. L’état de certaines personnes change complètement simplement en lisant un chapitre des paroles de Dieu ou en chantant quelques hymnes. Elles peuvent ouvrir leur cœur en priant Dieu, et elles peuvent Le louer. Leur problème n’est-il pas alors résolu ? En fait, c’est une excellente chose d’être émondé. Même si les paroles qui t’émondent sont un peu dures, un peu mordantes, c’est parce que tu n’as vraiment pas agi avec raison et que tu as violé les principes sans même t’en rendre compte. Dans de telles circonstances, comment ne pourrais-tu pas être émondé ? En réalité, t’émonder ainsi a pour but de t’aider, c’est de l’amour à ton égard. Tu dois le comprendre et ne pas te plaindre. Donc, si l’émondage génère négativité et plainte, on a affaire à de la bêtise et à de l’ignorance, au comportement de quelqu’un qui est privé de raison » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai pleuré à chaudes larmes. Tout ce que la dirigeante avait dit en m’émondant et en m’exposant était vrai et j’avais été émondée et exposée aussi durement parce que tout ce que j’avais fait était exaspérant. Mais je ne devais pas baisser les bras. Je devais bien réfléchir à la raison de mon échec, et changer et me repentir dès que possible. C’était la bonne approche que je devais adopter. Alors j’ai prié pour demander à Dieu de me guider dans ma réflexion sur cet échec et pour que je me connaisse moi-même grâce à cet échec.

Un jour, j’ai lu des paroles de Dieu exposant et disséquant les faux dirigeants qui m’ont aidée à me comprendre un peu. La parole de Dieu dit : « Les faux dirigeants ne font pas de réel travail, mais ils savent comment être des fonctionnaires. Quelle est la première chose qu’ils font quand ils deviennent dirigeants ? Ils commencent à conquérir les gens. Ils adoptent l’approche : “Un nouveau dirigeant doit faire forte impression.” D’abord, ils font certaines choses pour se faire bien voir des gens, ils instaurent certaines mesures pour rendre la vie des gens plus facile, ils essaient de faire bonne impression, de montrer à tous qu’ils sont d’accord avec les masses, afin que tous les louent et disent : “Ils sont comme des parents pour nous !” Puis ils prennent officiellement le pouvoir. Ils sentent que maintenant qu’ils disposent du soutien populaire et que leur position est sécurisée, il est juste et approprié pour eux de profiter des attributs du statut. Leurs devises sont : “La vie consiste à manger et à s’habiller”, “Profite du moment présent, car la vie est courte” et “Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui, et demain, inquiète-toi de demain”. Ils profitent de chaque jour qui se présente, ils se divertissent autant qu’ils le peuvent et ne se préoccupent pas de l’avenir, et considèrent encore moins les responsabilités que devrait assumer un dirigeant et les devoirs que celui-ci devrait accomplir. Ils prêchent quelques paroles et doctrines, et réalisent naturellement quelques tâches, pour l’apparence, mais ils ne font pas de réel travail. Ils n’essaient pas de découvrir les vrais problèmes qui existent dans l’Église pour pouvoir les résoudre entièrement. À quoi ça sert de faire un travail superficiel ? N’est-ce pas malhonnête ? Peut-on confier d’importantes responsabilités à ce genre de faux dirigeants ? Sont-ils en phase avec les principes et les conditions de sélection des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu ? (Non.) Ces gens-là n’ont ni conscience ni raison, ils sont dénués de tout sens des responsabilités, et pourtant, ils continuent de vouloir servir à titre officiel en tant que dirigeants d’Église. Pourquoi sont-ils si éhontés ? Certains individus qui ont le sens des responsabilités considèrent qu’ils ne peuvent pas être dirigeants s’ils sont de calibre médiocre, et c’est sans parler des déchets humains qui n’ont absolument aucun sens des responsabilités ; ceux-là sont encore moins qualifiés pour être dirigeants. À quel point ces faux dirigeants indolents sont-ils paresseux ? Ils découvrent un problème, et ils ont conscience que c’est un problème, mais ils le traitent à la légère et n’en font pas cas. Ils sont tellement irresponsables ! Bien qu’ils puissent bien s’exprimer et sembler être d’un petit calibre, ils sont incapables de résoudre divers problèmes dans le travail de l’Église, laissant ainsi le travail s’enliser jusqu’à l’arrêt et les problèmes s’accumuler tant et plus. Pourtant, malgré tout cela, ces dirigeants ne se soucient pas des problèmes en question, et ils insistent pour accomplir quelques tâches futiles machinalement. Et quel en est le résultat final ? Ne sèment-ils pas le désordre dans le travail de l’Église, ne le font-ils pas échouer ? Ne provoquent-ils pas le chaos et la fragmentation au sein de l’Église ? C’est là un résultat inévitable » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). « Les faux dirigeants ne font jamais de travail concret, ils agissent comme si leur rôle de direction était un poste officiel, profitant pleinement des avantages que leur confère leur statut. Ils considèrent le devoir qu’ils devraient accomplir et le travail qu’ils devraient faire en tant que dirigeants comme une charge, un ennui. Leur cœur déborde de méfiance vis-à-vis du travail de l’Église : si vous leur demandez de garder un œil sur le travail ou de détecter les problèmes qui existent dans ce travail et qui nécessitent d’être suivis et résolus, ils sont emplis de réticence. C’est le travail que les dirigeants et les ouvriers sont censés faire, c’est leur mission. Si tu ne le fais pas, si tu es réticent à le faire, pourquoi souhaites-tu toujours être dirigeant ou ouvrier ? Accomplis-tu ton devoir dans le but d’être attentif à la volonté de Dieu, ou pour être un personnage officiel et jouir des attributs du statut ? N’est-ce pas honteux d’être dirigeant si tu veux seulement occuper une fonction officielle ? Personne n’a un caractère plus bas : ces gens-là n’ont pas d’estime de soi, ils sont dépourvus de honte » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai eu profondément honte. N’étais-je pas exactement ce genre de faux dirigeant paresseux dont parlait Dieu ? Au début, j’avais pensé que les responsables, non seulement avaient le dernier mot, mais gagnaient l’estime des autres, alors j’avais travaillé dur et souffert pour ce statut. J’avais donné une fausse impression à tout le monde en laissant penser que j’étais capable d’assumer beaucoup de responsabilités. Quand j’avais atteint cette position et gagné la confiance des autres, j’avais montré mon vrai visage. J’avais commencé à avoir envie des signes extérieurs du statut, et quand j’avais vu la quantité de travail et toutes ces difficultés, je n’avais pas voulu m’embêter. Ҫa m’avait semblé pénible, alors j’avais cherché des moyens d’alléger ma charge de travail et d’avoir moins de soucis. Examiner des vidéos m’épuisait mentalement, ce que je détestais, alors je donnais arbitrairement des suggestions peu fiables et je laissais les autres faire des modifications répétées, ce qui gaspillait leur temps. Quand des vidéos dont j’étais responsable s’étaient révélées problématiques, je ne m’étais pas creusé la tête pour trouver une solution. Je m’étais servie de mon statut pour feinter, j’avais confié les problèmes à d’autres et je les avais négligés et ignorés. Les problèmes n’avaient pas été résolus et notre travail n’avait pas progressé. J’avais trouvé toutes sortes d’excuses pour éviter les formations techniques et m’en décharger quand c’était possible. J’avais aussi traîné les pieds quand il avait fallu planifier le travail en urgence et je m’étais beaucoup plainte, étouffant ma partenaire. Nos progrès avaient été entravés parce qu’il y avait beaucoup de choses que je ne gérais pas rapidement. En repensant à tout ce que j’avais fait, j’ai vraiment eu envie de me gifler. Quand j’avais eu un statut, j’avais juste cherché le confort et j’avais constamment triché et esquivé. J’avais vu mon travail comme un jeu d’enfant et n’avais pas eu une once de responsabilité. Je ne résolvais pas les problèmes tout de suite et je regardais avec indifférence le travail de l’Église en pâtir. En quoi mes actions différaient-elles de celles des fonctionnaires du Parti communiste ? Ils emploient toutes sortes de tactiques pour gagner un statut, et une fois qu’ils ont fait cela, ils ne résolvent pas les problèmes des gens ordinaires. Ils veulent juste tricher pour aller manger et boire, et utiliser leur pouvoir dans leur intérêt personnel. C’est malfaisant et honteux. J’étais exactement comme eux. L’Église m’avait confié un travail très important, mais je ne m’étais souciée que de confort charnel et d’aisance. Je manquais d’humanité, je n’avais fait aucun travail réel. Nous sommes à un moment crucial pour diffuser l’Évangile et plus vite ces vidéos de témoignages seront mises en ligne, plus il y aura de gens qui pourront chercher et étudier le vrai chemin. Mais je ne m’étais pas du tout souciée de la volonté de Dieu. J’avais négligé mon devoir, ce qui avait gravement retardé le travail de l’Église. J’étais égoïste, vile, et je manquais complètement d’humanité. J’ai alors clairement vu que j’étais paresseuse, égoïste et méprisable. J’avais obtenu une position par la ruse et je n’avais fait aucun travail concret. J’avais un caractère minable et je n’étais pas digne de confiance. Je n’avais aucun sens de la moralité. Réfléchir à tout ça m’a brisé le cœur. J’ai prié : « Ô Dieu, je manque tellement d’humanité ! J’ai accepté ce devoir, mais je n’ai pas fait correctement mon travail, ce qui a retardé le travail de l’Église. Ô Dieu, mon renvoi est le fruit de Ta justice. Je veux me repentir et changer. S’il Te plaît, aide-moi à me connaître. »

Dans ma réflexion, je me suis souvenue que les autres avaient échangé avec moi de nombreuses fois, mettant en évidence mes problèmes et même, m’émondant et m’exposant, mais je ne l’avais pas du tout pris à cœur. J’avais toujours l’impression qu’être paresseuse et soucieuse du confort charnel n’était pas un gros problème, que je ne blessais et n’étouffais personne. En outre, comme j’avais un certain calibre et que je connaissais le travail, je me disais que l’Église ne me renverrait pas pour ma paresse. C’est en lisant les paroles de Dieu que j’ai compris que c’étaient juste mes notions et les fruits de mon imagination. La parole de Dieu dit : « Quels sont ceux qui ont le problème le plus sérieux : les gens paresseux ou les gens de faible calibre ? (Les gens paresseux.) Pourquoi les gens paresseux ont-ils un sérieux problème ? (Les gens de faible calibre ne peuvent pas être dirigeants ou ouvriers, mais ils peuvent être quelque peu efficaces quand ils accomplissent un devoir adapté à leurs capacités. Les gens qui sont paresseux ne peuvent rien faire ; même s’ils ont effectivement du calibre, ils n’en font rien.) Les gens paresseux ne peuvent rien faire. En un mot, ils sont des déchets, ils sont invalidés par l’oisiveté. Le calibre des gens paresseux aura beau être bon, il n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux ; leur bon calibre est inutile. En effet, ils sont trop paresseux, ils savent ce qu’ils sont censés faire, mais ne le font pas : même s’ils savent qu’il y a un problème, ils ne cherchent pas la vérité pour le résoudre. Ils connaissent les difficultés qu’ils doivent surmonter pour que le travail soit efficace, mais ils sont réticents à endurer une souffrance aussi importante. En conséquence, ils n’obtiennent aucune vérité, et ne font pas de réel travail. Ils ne désirent pas endurer les difficultés que les gens sont supposés endurer. Ils ne connaissent que l’avidité du confort, les plaisirs des moments de joie et de loisir, et les plaisirs d’une vie libre et paisible. Ne sont-ils pas inutiles ? Les gens qui ne sont pas capables d’endurer des difficultés ne sont pas aptes à vivre. Quiconque désire constamment vivre comme un parasite est dépourvu de conscience et de raison. C’est un animal, du genre inapte même à rendre service. Puisqu’ils ne sont pas capables d’endurer des difficultés, le service qu’ils rendent est médiocre, et s’ils désirent obtenir la vérité, il y a encore moins d’espoir à ce sujet. Une personne qui ne peut pas souffrir et n’aime pas la vérité n’est vraiment bonne à rien, non qualifiée même pour rendre service. C’est un animal, sans une once d’humanité. Le fait même de bannir ce genre de personne est en accord avec la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). « Ta manière de considérer les commissions de Dieu est extrêmement importante, et c’est une question très sérieuse. Si tu ne peux pas terminer ce que Dieu a confié aux gens, alors tu n’es pas digne de vivre en Sa présence et tu devrais être puni. Il est parfaitement naturel et justifié que les humains terminent toutes commissions que Dieu leur confie. C’est la suprême responsabilité des hommes, tout aussi importante que leur vie même. Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave. En cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que, même si j’avais l’air de n’avoir fait de mal à personne, j’avais pris mon devoir à la légère et retardé le travail de l’Église. C’était trahir gravement Dieu et encore plus détestable qu’être un Judas. J’ai frémi en repensant à tout ce que j’avais fait dans mon devoir. J’avais ignoré les échanges et les conseils des autres de nombreuses fois, croyant même à tort que l’Église ne me renverrait pas pour ma paresse parce que je connaissais le travail et avais un certain calibre. J’étais si apathique et intransigeante ! C’était pitoyable et risible, et je n’avais pas su voir à quel point c’était dangereux. Dieu a clairement dit qu’Il haïssait les gens qui avaient un calibre, mais qui étaient paresseux et traîtres, qu’ils étaient méprisables et avaient une mauvaise humanité, qu’ils n’étaient pas dignes de Sa confiance. Les gens qui ont un plus petit calibre, mais qui sont raisonnables, travailleurs et prêts à souffrir valent mieux qu’eux. Ils sont sincères dans leur devoir. Ils y mettent tout leur cœur et sont consciencieux et responsables. Quant à moi, je semblais avoir un peu de calibre, alors qu’en fait je n’étais même pas capable de faire les choses les plus basiques qu’un être créé doit faire dans son devoir. Quel genre d’humanité et de calibre était-ce là ? À ce stade, j’ai bien vu la vérité sur moi-même, et j’ai compris pourquoi la dirigeante avait dit que je ne méritais pas d’être cultivée et que je serais bannie si je ne me repentais pas et ne changeais pas. Avec ce genre d’humanité, en étant paresseuse et malhonnête, en n’ayant aucune responsabilité envers mon devoir, je n’étais pas digne de confiance et je devais être renvoyée et bannie. Je me suis sentie très redevable envers Dieu quand j’ai pensé à tout le temps que j’avais perdu. Je voulais juste bien poursuivre la vérité dès cet instant, et faire mon devoir correctement pour rendre à Dieu Son amour.

Par la suite, j’ai commencé à faire du travail textuel. Il y avait beaucoup de choses à faire et on était occupés tous les jours, alors je n’ai pas cessé de me rappeler que je devais bien faire mon devoir et ne pas céder à la chair une nouvelle fois. Au début, j’assumais la responsabilité de mon devoir. Après quelque temps, j’ai cru que j’avais un peu changé. Mais quand notre charge de travail a augmenté et que des difficultés et des problèmes ont surgi, ma nature s’est de nouveau manifestée. Je me suis dit : « Résoudre ces problèmes est vraiment fatigant mentalement, y jeter juste un coup d’œil rapide devrait faire l’affaire, et je vais laisser les autres résoudre les problèmes plus complexes. » Une sœur m’a souvent dit que j’étais négligente et que je devais aborder le devoir plus sérieusement. Je promettais de le faire et je m’améliorais pendant quelques jours, mais je devenais nerveuse quand un problème compliqué surgissait, je me disais que c’était trop de tracas, trop fatigant à gérer, alors je le laissais en l’état. Les jours se sont succédés comme ça. Par la suite, deux sœurs de notre équipe ont été transférées parce qu’elles n’obtenaient pas de bons résultats et j’ai subitement eu un mauvais pressentiment. Je ne m’en sortais pas mieux qu’elles dans mon devoir et j’avais remarqué que tous les autres faisaient plus de progrès que moi. J’étais devenue la plus mauvaise de l’équipe. Même si je faisais toujours mon devoir, j’étais très mal à l’aise et je craignais d’être la suivante à être transférée. J’ai parlé de mon état à une sœur et elle a dit que la raison pour laquelle je n’obtenais pas de bons résultats dans mon devoir n’était pas dû au fait que je n’avais pas de calibre. Je faisais encore des erreurs très basiques alors que j’étais chargée de ce devoir depuis un moment, ce qui devait signifier que je n’avais pas la bonne attitude envers lui. Ce qu’elle a dit m’a beaucoup troublée. Je croyais avoir décidé de bien faire mon devoir, alors pourquoi l’abordais-je encore de cette manière ? Je me suis présentée devant Dieu pour prier et chercher.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a permis de voir mon problème plus clairement. La parole de Dieu dit : « Peu importe le travail ou le devoir que certains individus accomplissent, ils sont incapables d’y arriver, c’est trop pour eux, ils sont incapables d’assumer les obligations ou les responsabilités qui leur incombent. Ne sont-ils pas des déchets ? Sont-ils encore dignes d’être qualifiés de personnes ? Mis à part les simples d’esprit, les handicapés mentaux, et ceux qui souffrent de déficiences physiques, existe-t-il quelqu’un qui ne doive pas accomplir ses devoirs et assumer ses responsabilités ? Ce genre de personne est toujours en train de conspirer et jouer de sales tours, et ne veut pas assumer ses responsabilités ; cela implique qu’elle ne veut pas se comporter comme une personne convenable. Dieu lui a donné du calibre et des dons, Il lui a donné l’opportunité d’être un être humain, et pourtant elle ne s’en sert pas pour accomplir son devoir. Elle ne fait rien, mais désire profiter de tout. Une telle personne est-elle apte à être qualifiée d’être humain ? Quel que soit le travail qu’on donne à ces gens-là – qu’il soit important ou ordinaire, difficile ou simple –, ils sont constamment négligents et superficiels, paresseux et fuyants. Quand des problèmes surviennent, ils essaient de rejeter la responsabilité sur les autres ; ils n’assument pas de responsabilités, souhaitant continuer à vivre leur vie de parasite. Ne sont-ils pas des déchets inutiles ? En société, qui ne doit pas compter sur lui-même pour survivre ? Une fois adulte, on doit subvenir à ses propres besoins. Les parents ont assumé leurs responsabilités. Même s’ils désiraient apporter leur soutien à leur enfant, celui-ci en serait gêné et devrait être capable de reconnaître : “Mes parents ont fini leur travail d’éducation. Je suis un adulte, et je suis valide, je devrais être capable de vivre de façon autonome.” N’est-ce pas le minimum de raison qu’un adulte devrait avoir ? Si quelqu’un est vraiment doté de raison, il ne peut pas continuer à vivre aux crochets de ses parents ; il craindrait les rires et les moqueries des gens. Donc, est-ce qu’un fainéant inactif a de la raison ? (Non.) Il veut toujours quelque chose en échange de rien, il ne veut jamais assumer de responsabilité, il cherche à déjeuner gratuitement, il veut trois bons repas par jour – avec quelqu’un qui le sert, et une nourriture délicieuse – sans travailler. N’est-ce pas là l’état d’esprit d’un parasite ? Et les gens qui sont des parasites ont-ils une conscience et de la raison ? Possèdent-ils dignité et intégrité ? Absolument pas. Ils ne sont que des bons à rien profiteurs, des animaux sans conscience ni raison. Aucun d’entre eux n’est apte à demeurer dans la maison de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (8)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que les gens dotés d’une conscience et d’une raison se consacrent entièrement à leur devoir et le remplissent correctement. Tandis que ceux qui n’ont pas une humanité et une raison normales ne sont pas prêts à souffrir ni à être incommodés. Ils ne font que ruser et s’arranger, sans aucun souci de leurs responsabilités et obligations. Même si Dieu leur donne un calibre, des dons et une chance de faire un devoir, comme ils n’apprennent rien, veulent seulement jouir de conforts charnels et n’ont aucun sens de la responsabilité, ils sont finalement incapables de faire quoi que ce soit et ils deviennent inutiles. J’étais une de ces personnes que Dieu décrivait. Après mon renvoi, l’Église m’avait laissée travailler sur des textes, ce qui revenait à me laisser une chance de me repentir, mais je n’avais pas su la chérir. Je ne voulais pas m’améliorer dans mon devoir et quand je rencontrais de réelles difficultés, je les transmettais simplement à quelqu’un d’autre, n’étant absolument pas disposée à consacrer de l’énergie mentale et du temps à y réfléchir. Du coup, je ne progressais pas dans mon devoir. Ҫa me perturbait vraiment : pourquoi fuyais-je toute difficulté et toute souffrance ?

Un jour, pendant mes dévotions, j’ai lu des paroles de Dieu qui m’ont permis de comprendre un peu la racine du problème. La parole de Dieu dit : « Aujourd’hui, tu ne crois pas les paroles que Je dis et tu n’y prêtes aucune attention ; quand le jour où cette œuvre se répandra viendra et que tu en verras la totalité, tu le regretteras et, à ce moment-là, tu seras sidéré. Il y a des bénédictions, mais tu ne sais pas en jouir, et il y a la vérité, mais tu ne la poursuis pas. N’attires-tu pas le mépris sur toi ? Aujourd’hui, même si la prochaine étape de l’œuvre de Dieu n’a pas encore commencé, il n’y a rien d’exceptionnel au sujet des exigences qui te sont faites et de ce qu’on te demande de vivre. Il y a tant d’œuvre et tant de vérités ; ne méritent-ils pas que tu les connaisses ? Le châtiment et le jugement de Dieu sont-ils incapables d’éveiller ton esprit ? Le châtiment et le jugement de Dieu sont-ils incapables de t’amener à te haïr ? Es-tu satisfait de vivre sous l’influence de Satan, dans la paix et la joie et un peu de confort charnel ? N’es-tu pas le plus abject de tous ? Aucun n’est plus insensé que ceux qui ont vu le salut, mais ne cherchent pas à le gagner ; ceux-là sont des gens qui se perdent par la chair et jouissent de Satan. Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! Tu vis comme un cochon ; quelle différence y a-t-il entre toi et les cochons et les chiens ? Ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui aiment la chair ne sont-ils pas tous des animaux ? Est-ce que ces morts sans esprit ne sont pas tous des cadavres ambulants ? Combien de paroles ont été prononcées parmi vous ? Y a-t-il eu seulement un peu de travail fait parmi vous ? Combien ai-Je fourni parmi vous ? Alors pourquoi ne l’as-tu pas gagné ? Qu’as-tu à te plaindre ? N’est-il pas vrai que tu n’as rien gagné parce que tu es trop amoureux de la chair ? Et n’est-ce pas parce que tes pensées sont trop extravagantes ? N’est-ce pas parce que tu es trop stupide ? Si tu es incapable de gagner ces bénédictions, peux-tu blâmer Dieu de ne pas te sauver ? […] Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). J’ai lu ce passage encore et encore. À chaque fois que je lisais les mots « des animaux », « un cochon ou un chien » et « ignoble », en particulier, j’avais l’impression de recevoir une gifle. Je me suis demandé : « Pourquoi crois-je en Dieu, en fait ? Est-ce juste pour jouir du confort ? Pourquoi ai-je des poursuites aussi basses dans la vie après avoir lu tant de paroles de Dieu ? » Je sentais que j’avais vraiment été profondément corrompue par Satan. Des philosophies sataniques comme « La vie consiste essentiellement à manger et à se vêtir », « Profitez du moment présent, la vie est courte » et « Bois aujourd’hui le vin d’aujourd’hui, et soucie-toi demain de demain » étaient mes principes de vie. Je voyais le confort physique et le plaisir comme mes poursuites principales dans la vie. Je me souviens que tous mes camarades de classe avaient révisé comme des fous avant l’examen d’entrée au lycée, alors que j’étais allée au terrain de jeux pour me détendre parce que je trouvais ça trop stressant. Je me disais que je devais me faire plaisir dans la vie et profiter de chaque instant, quoi que demain me réserve. Mes camarades disaient que j’étais vraiment décontractée et je trouvais que c’était une bonne manière de vivre. J’étais contente tous les jours, sans stress ni soucis. C’était la vie que je voulais. Je n’ai pas changé de perspective après avoir gagné la foi et assumé un devoir. Quand quelque chose de compliqué ou de difficile se présentait, je me disais que c’était trop de tracas et je voulais l’éviter, pour m’épargner même un peu d’inconfort physique ou de pression. J’aimais n’avoir rien à faire, paresser librement. Mais qu’ai-je réellement gagné en vivant comme ça ? Je n’ai fait aucun progrès dans mon devoir et j’ai laissé mon caractère et ma dignité s’effilocher parce que j’étais irresponsable et retardais le travail de l’Église. J’avais dégoûté Dieu et ça agaçait les frères et sœurs. Ces perspectives sataniques sur la survie sont si nocives ! En vivant ainsi, je n’avais ni intégrité ni dignité, et sans aucun but correct dans la vie. C’était vraiment vil ! En réalité, quand je rencontrais des difficultés dans mon devoir, Dieu voulait que je me serve de cette situation pour chercher la vérité et en venir à la comprendre et la gagner. Mais je n’avais pas chéri cela et j’avais gâché de nombreuses occasions de gagner la vérité. La Bible dit : « La sécurité des insensés les perd » (Proverbes 1:32). C’est tellement vrai. Il est aussi dit dans les paroles de Dieu : « La chair de l’homme est comme le serpent : son essence consiste à nuire à la vie des gens, et, quand on lui donne tout ce qu’elle veut, ta vie est perdue » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). J’ai pensé à la manière dont j’avais pris mon devoir à la légère encore et encore et dont j’avais gâché le travail, et je me suis sentie redevable à Dieu. J’étais remplie de tristesse et de remords, et je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer. J’ai été remplie de remords et j’ai regretté d’avoir fait tant de mal. Ces choses sont des taches dans l’histoire de ma foi en Dieu que je ne pourrai jamais effacer, et je le regretterai toujours ! Je me suis méprisée de tout mon cœur. En larmes, j’ai prié : « Ô Dieu, je T’ai déçu. J’ai été croyante pendant des années sans même poursuivre la vérité, juste des conforts charnels éphémères. Je suis si dépravée ! Ô Dieu, j’ai enfin vu l’essence de la chair et même si je ne pourrai jamais compenser mes transgressions, je veux me repentir, rechercher la vérité et prendre un nouveau départ. »

Plus tard, une sœur m’a envoyé un passage des paroles de Dieu qui m’a permis de trouver un chemin de pratique et d’entrée. La parole de Dieu dit : « Quand les gens ont des pensées, ils ont des choix. S’il leur arrive quelque chose et qu’ils font le mauvais choix, ils doivent faire demi-tour et effectuer le bon choix ; ils ne doivent absolument pas persévérer dans leur erreur. Les gens comme cela sont intelligents. Mais s’ils savent qu’ils ont fait le mauvais choix et ne font pas demi-tour, alors ils n’aiment pas la vérité, et une telle personne ne veut pas vraiment de Dieu. Prenons cet exemple : tu veux être négligent et laxiste dans l’accomplissement de ton devoir. Tu tentes de te relâcher et d’éviter que Dieu te sonde. En de tels moments, hâte-toi de venir devant Dieu pour prier, et demande-toi si tu as agi de la bonne façon. Puis pense à ceci : “Pourquoi est-ce que je crois en Dieu ? Un tel laxisme va peut-être confondre les gens, mais confondra-t-il Dieu ? De plus, ma foi en Dieu ne consiste pas à me relâcher : elle sert à être sauvé. Quand j’agis ainsi, ce n’est pas l’expression d’une humanité normale et Dieu n’aime pas cela. Non, je pouvais me relâcher et faire ce qui me plaisait dans le monde extérieur, mais à présent, je suis dans la maison de Dieu, je suis sous la souveraineté de Dieu, sous Sa surveillance. Je suis une personne, je dois agir selon ma conscience, je ne peux pas faire ce que je veux. Je dois agir selon les paroles de Dieu, je ne dois pas être négligent et superficiel, je ne peux pas me relâcher. Donc, comment dois-je agir pour ne pas me relâcher, être négligent et superficiel ? Je dois faire des efforts. Tout à l’heure, je sentais que c’était trop compliqué de le faire ainsi, je voulais éviter la souffrance, mais maintenant, je comprends : c’est peut-être très compliqué de faire comme ça, mais c’est efficace, et c’est donc comme ça qu’il faut agir.” Quand tu travailles et que tu continues de redouter la souffrance, en de tels moments, tu dois prier Dieu : “Oh mon Dieu ! Je suis paresseux et malhonnête, je T’implore de me discipliner, de me faire des reproches, de sorte que ma conscience ressente quelque chose et que j’éprouve un sentiment de honte. Je ne veux pas être négligent et superficiel. Je T’implore de me guider et de m’éclairer, de me montrer ma rébellion et ma laideur.” Quand tu pries de cette façon, que tu réfléchis et essaies de te connaître toi-même, cela donnera lieu à un sentiment de regret, et tu seras en mesure de haïr ta laideur. Ton état erroné commencera à changer, et tu seras capable de contempler cela et de te dire : “Pourquoi suis-je négligent et superficiel ? Pourquoi est-ce que je suis toujours en train de tenter de me relâcher ? Agir ainsi est dénué de toute conscience et de toute raison : est-ce que je crois encore en Dieu ? Pourquoi est-ce que je ne prends pas les choses au sérieux ? N’ai-je pas simplement besoin d’y consacrer plus de temps et de faire plus d’efforts ? Ce n’est pas une lourde charge. Voilà ce que je devrais être en train de faire. Si je ne peux même pas faire cela, suis-je apte à être qualifié d’être humain ?” Par conséquent, tu prendras une résolution et prêteras serment : “Oh mon Dieu ! Je T’ai laissé tomber, je suis vraiment trop profondément corrompu, je suis dénué de conscience et de raison, je n’ai pas d’humanité, je désire me repentir. Je T’implore de me pardonner, je vais certainement changer. Si je ne me repens pas, Tu pourras me punir.” Suite à cela, ta mentalité fera marche arrière et tu commenceras à changer. Tu agiras et accompliras tes devoirs consciencieusement, avec moins de négligence et de superficialité, et tu seras capable de souffrir et de payer un prix. Tu sentiras qu’il est merveilleux d’accomplir ton devoir de cette façon, et tu auras de la paix et de la joie dans ton cœur » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que la chose la plus basique que nous devions faire était de nous consacrer à notre devoir. Quelle que soit sa difficulté, qu’il soit simple ou compliqué, nous devons remplir nos responsabilités et le faire sérieusement et de tout notre cœur. Nous devons faire tout ce que nous pouvons. C’est ça, l’attitude convenable face au devoir. Ces paroles de Dieu indiquent un chemin de pratique. Quand on veut commencer à tricher et fuir, on doit accepter l’examen de Dieu, prier et renoncer à la chair. En méditant ces paroles de Dieu, j’ai senti Sa compréhension des êtres humains et Sa compassion pour eux. Il indique très clairement ces chemins de pratique et d’entrée, afin qu’on puisse vivre une ressemblance humaine. Après avoir compris la volonté et les exigences de Dieu, j’ai prié et renoncé intentionnellement à ma chair.

Un jour où j’ai été de nouveau confrontée à un problème épineux et sur le moment, j’ai eu envie de bâcler et d’agir de manière mécanique, j’ai fait une prière : « Ô Dieu, je suis de nouveau tentée d’être négligente dans mon devoir, mais je ne veux pas l’aborder comme ça. S’il Te plaît, guide-moi pour que je renonce à la chair, que je pratique la vérité et que je fasse bien mon devoir. » Après ma prière, il m’est venu à l’esprit que Dieu verrait ma tricherie et ma négligence, même si elles échappaient aux autres. Il verrait si je pratiquais la vérité ou continuais à suivre la chair. À cette pensée, j’ai calmé mon cœur pour réfléchir à la façon dont je devais résoudre le problème, et certains principes sont devenus plus clairs pour moi sans que je m’en rende compte. Le problème a très vite été résolu. Après avoir pratiqué ainsi quelques fois, mon cœur était vraiment apaisé et j’ai eu le sentiment que c’était une excellente manière de faire mon devoir. Tous les moments de panique que j’avais eus en songeant au risque d’être transférée ont disparu.

Que j’aie pu changer un peu a été le salut de Dieu pour moi et je me suis réveillée peu à peu grâce au jugement, à la révélation et à la provision de Ses paroles. Grâces soient rendues à Dieu !

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