41. L’envie est une chose méprisable

Par Su Can, Chine

En juin 2021, j’ai commencé une formation à l’abreuvement des nouveaux arrivants. Comme je savais que j’avais beaucoup de lacunes, je priais souvent Dieu et me consacrais à manger et boire les paroles de Dieu. Après un petit moment, j’en suis venu à comprendre certaines des vérités-principes et j’ai pu faire un peu la lumière sur les problèmes de mon échange. Mes frères et sœurs ont tous dit que j’échangeais très bien. Mais même si je disais : « Grâce soit rendue à Dieu ! Tout cela était l’éclairage de Dieu », intérieurement j’étais assez content de moi. J’étais toujours le participant le plus en vue à chaque réunion et tous les autres m’admiraient : cela me procurait encore davantage d’enthousiasme à faire mon devoir activement. Plus tard, on m’a associé à Frère Xiang Ming. Comme il débutait dans la foi et qu’il n’était pas encore assez armé pour ce qui était d’échanger sur la vérité, il a rencontré pas mal de difficultés quand il a commencé à se former pour abreuver les nouveaux arrivants, mais il s’est consacré à la recherche de la vérité et a progressé rapidement. C’était aussi quelqu’un de très simple, qui s’ouvrait et se mettait à nu lorsqu’il révélait sa corruption, et il se concentrait sur la recherche de la vérité et réfléchissait à se connaître lui-même lorsqu’il rencontrait des problèmes. Les frères et sœurs ont tous jugé qu’il était quelqu’un qui cherchait la vérité. Quand je l’ai constaté, je me suis senti un peu menacé : « Xiang Ming est vraiment un fonceur. Si cela continue, il me rattrapera en un rien de temps. Alors, qui m’admirera ? Ce n’est pas possible, je dois rapidement m’armer de la vérité. Je ne peux pas le laisser me surpasser. » Après cela, j’ai travaillé encore plus dur qu’avant.

Un jour, Xiang Ming m’a dit : « J’ai compris de nombreuses vérités tout en accomplissant mon devoir aux côtés des frères et sœurs, et je me sens très heureux et libéré. J’aimerais vraiment quitter mon emploi et commencer à faire mon devoir à plein temps, mais il y a quelques obstacles qui se dressent sur mon chemin et je ne sais pas trop comment procéder. » En entendant cela, j’ai immédiatement pensé : « S’il se met à accomplir son devoir à plein temps, il progressera encore plus vite et me rattrapera en un rien de temps. Que vais-je faire si les autres commencent à l’admirer et que je suis laissé pour compte ? Il vaudrait mieux qu’il attende un peu plus longtemps avant de quitter son emploi. » Alors je lui ai dit : « Il faut pratiquer la soumission et l’attente. Prie Dieu, et Il te préparera un moment opportun. » Cependant, dès que j’ai dit cela, je me suis senti un peu coupable. J’ai pensé : « Est-ce que je n’empêche pas intentionnellement Xiang Ming de rechercher la vérité ? » Mais comme j’avais encore peur qu’il menace mon statut, je n’ai rien dit de plus. Après cela, Xiang Ming a pu résoudre ses problèmes en se fiant à Dieu et il a quitté son emploi à peine une semaine plus tard. Quand je l’ai appris, non seulement je n’ai pas été content pour Xiang Ming, mais je me suis même senti un peu découragé. J’avais peur que Xiang Ming me vole la vedette, alors j’ai gardé pour moi certaines choses quand je collaborais avec lui. Au cours de mes dévotions, quand je voyais certains passages des paroles de Dieu concernant son état, je ne les partageais pas avec lui comme je l’avais fait dans le passé. Quand il venait me voir avec des questions sur les problèmes qu’il rencontrait, je ne lui faisais pas part de toutes mes idées, je me disais : « Il m’a fallu deux ans pour trouver ces quelques idées. Si je lui dis tout, il progressera trop vite, et tous les frères et sœurs l’admireront. Que ferai-je, si cela se produit ? » Au bout d’un certain temps, Xiang Ming et moi sommes devenus moins proches. Nous avons cessé de nous parler aussi librement et de nous entraider. Hormis lorsque nous y étions obligés dans nos devoirs, nous interagissions rarement. Mon état s’est un peu aggravé et, quand je mangeais et buvais les paroles de Dieu, je n’en étais pas très éclairé. À l’époque, cependant, je ne me suis pas aperçu que quelque chose n’allait pas dans mon état et je ne me suis pas présenté devant Dieu pour chercher et réfléchir.

Plus tard, en raison des exigences du travail, Xiang Ming et moi avons dû nous séparer et abreuver les nouveaux venus séparément. Quand j’ai appris que nous allions nous séparer, je me suis secrètement réjoui : « À l’avenir, je n’aurai plus à préparer de contenus avec lui pour les réunions. Naturellement, sans mon aide, il ne progressera pas aussi vite. Je dois juste continuer, améliorer mes résultats et ne pas le laisser me rattraper. Tout le monde verra qu’il est incompétent et tous les efforts qu’il fait seront vains. » Un jour, en rentrant chez nous après une réunion, Xiang Ming et moi avons discuté de la façon dont nos réunions se déroulaient avec les nouveaux arrivants. Il m’a expliqué qu’il se sentait vraiment déprimé parce que certains des nouveaux arrivants dont il était responsable n’assistaient pas aux réunions et qu’il n’avait pas été en mesure de les abreuver efficacement. En entendant cela, j’ai pensé : « Il a des problèmes et devient négatif, je dois l’aider tout de suite. » Mais en même temps, je me suis aussi senti secrètement très heureux, pensant : « Ma réunion s’est plutôt bien déroulée aujourd’hui et le dirigeant a dit que j’avais très bien échangé. » Xiang Ming m’a alors demandé comment s’était passée ma réunion. Je me suis rendu compte que si je lui disais que tout s’était bien passé, il deviendrait encore plus négatif, mais je n’ai tout simplement pas pu m’empêcher de me mettre un peu en valeur. J’ai voulu lui montrer à quel point j’étais en avance sur lui et mettre un frein à son moral. Alors, d’un ton satisfait, je lui ai dit : « Ma réunion s’est très bien passée, en fait. » En entendant cela, Xiang Ming a semblé encore plus déprimé et n’a rien ajouté. Quand j’ai vu son expression abattue, je me suis senti un peu coupable et j’ai pensé : « Ne pouvais-je pas simplement me taire ? Cela n’aura-t-il pas une incidence sur l’enthousiasme de Xiang Ming pour son travail ? C’était juste horrible de ma part ! » Quand nous sommes rentrés à la maison, nous avons échangé un peu plus, mais l’état de Xiang Ming ne s’améliorait toujours pas. J’ai pensé : « J’ai échangé avec lui du mieux que j’ai pu, donc ce n’est pas mon problème si son état est encore mauvais. »

Quelques jours plus tard, alors que nous rentrions chez nous après nos réunions, j’ai demandé à Xiang Ming comment s’était passée sa réunion. Il m’a répondu qu’il avait échangé sur les paroles de Dieu à propos des nouveaux arrivants qui ne voulaient pas assister aux réunions et que cela s’était bien passé. En entendant cela, j’ai été un peu mécontent. J’ai eu l’impression que cela signifiait que je ne pouvais pas comparer ma propre réunion réussie avec la sienne, moins efficace. Et donc, j’ai directement souligné les problèmes dans son échange. En conséquence, son état est tout de suite retombé dans le découragement, alors qu’il venait finalement de s’améliorer. Xiang Ming m’a répondu : « C’est tout ce que je sais pour le moment, et je ne peux échanger avec les nouveaux arrivants que sur ce que je sais. » Lorsqu’il a dit cela, je me suis alors senti un peu coupable, et j’ai pensé : « Je freine encore l’enthousiasme de Xiang Ming ! Étant donné qu’il est assez nouveau dans la foi, être capable d’obtenir des résultats lors des réunions est un signe de progrès. Je devrais l’encourager. » J’ai vraiment eu envie de lui présenter mes excuses, mais je me sentais un peu gêné et inquiet de ce qu’il pourrait penser de moi. Ne se dirait-il pas que j’étais quelqu’un de vicieux si je le lui disais ? Après avoir bien remué tout cela dans ma tête, j’ai finalement décidé de ne rien lui dire. Alors que nous rentrions chez nous, je me suis demandé : « Pourquoi dois-je freiner l’enthousiasme de quelqu’un de cette manière ? » Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas supporter de voir quelqu’un d’autre réussir et que j’étais devenu jaloux de Xiang Ming. Je craignais, s’il changeait son état et commençait à obtenir de bons résultats, que les frères et sœurs se mettent à l’admirer et à le louer et qu’ils m’oublient complètement. Pour m’assurer qu’il ne se distinguerait pas, je l’avais attaqué et je l’avais fait devenir négatif. En en prenant conscience, j’ai ressenti un profond malaise et je me suis senti coupable. Dès que je suis rentré chez moi, j’ai prié Dieu, Lui disant que j’étais prêt à me repentir et à réaliser des changements et Lui demandant de me guider pour que je reconnaisse mon tempérament corrompu.

Au cours de ma recherche, je suis tombé sur ces paroles de Dieu : « Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Si quelqu’un dit qu’il aime la vérité et qu’il poursuit la vérité mais qu’en substance, le but qu’il poursuit est de se distinguer, de se mettre en valeur, de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de lui, de réaliser ses propres intérêts et que le but de l’accomplissement de son devoir n’est pas de se soumettre à Dieu ni de Le satisfaire, mais plutôt d’obtenir gloire, gain et statut, alors sa poursuite est illégitime. Dans ce cas, s’agissant du travail de l’Église, ses actions sont-elles un obstacle, ou contribuent-elles à le faire avancer ? Elles sont clairement un obstacle : elles ne le font pas avancer. Certains brandissent la bannière de l’accomplissement du travail de l’Église tout en poursuivant leur gloire, gain et statut personnels, en gérant leur entreprise, en créant leur propre petit groupe, leur propre petit royaume ; sont-ils le genre de personne qui fait son devoir ? Essentiellement, tout le travail qu’ils font perturbe, dérange et entrave le travail de l’Église. Quelle est la conséquence de leur poursuite de la gloire, du gain et du statut ? Premièrement, cela affecte la façon dont les élus de Dieu mangent et boivent la parole de Dieu normalement et comprennent la vérité, cela entrave leur entrée dans la vie, cela les empêche d’emprunter la bonne voie de la foi en Dieu et les conduit sur le mauvais chemin : ce qui nuit aux élus de Dieu et les mène à la ruine. Et quelle en est finalement l’incidence sur le travail de l’Église ? C’est un dérangement, une détérioration et un démantèlement. Telle est la conséquence de leur poursuite de la gloire, du gain et du statut. Lorsqu’ils font leur devoir de cette manière, cela ne peut-il pas être défini comme suivre le chemin d’un antéchrist ? […] Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intérêts personnels comme la gloire, le gain et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un exutoire pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rôle négatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des élus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de déranger et de nuire : ils ont un effet défavorable et négatif » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie I)). Ces paroles de Dieu étaient une exposition parfaite de mon état actuel. Quand j’avais remarqué que Xiang Ming faisait des progrès rapides dans la vie et que les frères et sœurs l’admiraient tous, j’avais eu peur qu’il me vole la vedette et me prive de l’admiration des autres, alors je m’étais intentionnellement éloigné de lui. Quand j’avais été éclairé en mangeant et en buvant les paroles de Dieu, je n’avais pas voulu partager cela avec lui. Quand il avait exprimé le désir de se consacrer à plein temps à ses devoirs, j’avais délibérément dit certaines choses pour essayer de l’en dissuader. Lorsqu’il avait rencontré des difficultés dans son devoir, n’avait pas obtenu de bons résultats et était devenu découragé, je m’étais même vanté devant lui de la façon dont mon travail se déroulait, ce qui l’avait découragé encore plus. Puis, quand il avait finalement commencé à changer son état et à faire des progrès, je l’avais intentionnellement attaqué en relevant les défauts dans son échange. N’étais-je pas jaloux de quelqu’un de talentueux, tout comme les paroles de Dieu l’avaient révélé ? Parce que je ne considérais que ma réputation et mon statut, je ne me rendais pas compte que si Xiang Ming vivait dans la négativité, cela affecterait son travail d’abreuvement et empêcherait les nouveaux arrivants de faire des progrès dans leur vie. J’étais bien conscient de l’importance du travail d’abreuvement, mais j’avais tout de même attaqué Xiang Ming. N’étais-je pas simplement en train d’agir comme l’un des laquais de Satan et de perturber et détruire le travail de l’Église ? Comme j’étais égoïste, méprisable et vicieux ! L’Église m’avait associé à Xiang Ming afin que nous puissions nous compléter, compenser nos défauts et qualités respectifs, et bien abreuver les nouveaux arrivants. Mais je n’avais pas appris des points forts de Xiang Ming et j’avais empêché que nous nous entraidions et entrions ensemble dans la vérité, et en plus, j’étais plein de jalousie et de ressentiment envers lui et je ne partageais pas avec lui ce que je connaissais de la vérité, de peur qu’il me surpasse. J’étais coincé dans un état jaloux, égoïste et méprisable. Il n’était pas étonnant que mon cœur soit devenu sombre et déprimé et que je ne puisse obtenir aucun éclairage en mangeant et en buvant les paroles de Dieu. Dieu m’avait tourné le dos. J’étais dans un état vraiment précaire et je devais me repentir devant Dieu le plus rapidement possible.

Plus tard, je suis tombé sur ces paroles de Dieu : « La répression publique des personnes, l’exclusion des personnes, les attaques contre les personnes et l’exposition des problèmes des personnes par les antéchrists sont orientées vers un objectif. Sans aucun doute, les antéchrists utilisent de tels moyens pour cibler ceux qui recherchent la vérité et peuvent les discerner. En brisant ces personnes, ils atteignent leur objectif, qui est de renforcer leur propre position. Attaquer et exclure de telles personnes est malveillant par nature. Leur langage et leur manière de parler sont agressifs : dénonciation, condamnation, diffamation et calomnie perverse. Ils déforment même les faits, parlant de choses positives comme si elles étaient négatives et de choses négatives comme si elles étaient positives. Inverser le noir et le blanc et mélanger le bien et le mal de cette façon permet aux antéchrists d’atteindre leur objectif d’affaiblir les gens et de ruiner leur réputation. Quel est l’état d’esprit à l’origine de cette attaque et de cette exclusion des contestataires ? La plupart du temps, il s’agit d’un état d’esprit jaloux. Dans un tempérament vicieux, la jalousie s’accompagne d’une forte haine et à cause de leur jalousie, les antéchrists attaquent et excluent les gens. Dans une telle situation, si des antéchrists sont exposés, signalés, perdent leur statut et subissent une attaque : en leur for intérieur, ils ne se soumettront pas et ne s’en réjouiront pas, et il leur sera encore plus facile de créer un fort état d’esprit de vengeance. La vengeance est un état d’esprit. C’est aussi un type de tempérament corrompu. Lorsque les antéchrists voient que ce que quelqu’un a fait leur a été préjudiciable, que d’autres sont plus capables qu’eux ou que les déclarations et les suggestions de quelqu’un sont meilleures ou plus sages que les leurs, et que tout le monde est d’accord avec les déclarations et les suggestions de cette personne, les antéchrists sentent que leur position est menacée. La jalousie et la haine surgissent dans leur cœur, et ils attaquent et se vengent. Lorsqu’ils se vengent, les antéchrists portent généralement un coup préventif à leur cible. Ils sont proactifs en attaquant et en brisant les gens, jusqu’à ce que l’autre partie se soumette. Ce n’est qu’alors qu’ils ont le sentiment de s’être défoulés. Quelles autres manifestations existent pour attaquer et exclure les gens ? (Déprécier les autres.) Déprécier les autres est une des façons dont cela se manifeste : quelle que soit la qualité de ton travail, les antéchrists te rabaisseront ou te condamneront jusqu’à ce que tu sois négatif et faible et que tu ne puisses plus te tenir debout. Alors ils seront heureux, et ils auront atteint leur objectif » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 2 : Ils attaquent et excluent les contestataires). « Tout ce que font les antéchrists vise à essayer de rallier le cœur des gens, à attaquer et à exclure ceux qui ne sont pas d’accord, à consolider leur statut, à s’emparer du pouvoir et à contrôler les gens. Quelle est la nature de ces actions ? Pratiquent-ils la vérité ? Conduisent-ils le peuple élu de Dieu à entrer dans les paroles de Dieu et à se présenter devant Dieu ? (Non.) Alors, que font-ils ? Ils rivalisent avec Dieu pour Son peuple élu, ils se battent pour le cœur des gens et essaient d’établir leur propre royaume indépendant. Qui devrait avoir une place dans le cœur des gens ? Dieu devrait y avoir une place. Or tout ce que font les antéchrists est précisément le contraire de cela. Ils ne permettent pas à Dieu ou à la vérité d’avoir une place dans le cœur des gens ; au lieu de cela, ils veulent que les hommes, les dirigeants qu’ils sont, et Satan aient une place dans le cœur des gens » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 1 : Ils essaient de rallier les gens à leur cause). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai appris que les antéchrists enviaient ceux qui ont plus de talent qu’eux. Pour protéger et renforcer leur propre statut, ils attaquent et excluent les autres. Essentiellement, ils veulent une place dans le cœur de chacun et rivalisent avec Dieu vis-à-vis des gens. N’était-ce pas ainsi que j’avais agi envers Xiang Ming ? Juste au moment où il commençait à obtenir des résultats dans son devoir et devenait moins négatif, j’avais intentionnellement relevé des défauts dans son travail et lui avais demandé de respecter une norme qu’il ne pouvait pas encore atteindre. En lui faisant croire que le travail d’abreuvement était difficile et qu’il n’était peut-être pas à la hauteur, je l’avais replongé dans la négativité. En réfléchissant à la raison pour laquelle j’avais attaqué Xiang Ming, j’ai compris que je voulais que tous les frères et sœurs m’admirent et m’adorent. Je voulais qu’ils pensent à moi chaque fois que quelqu’un demanderait qui était le plus efficace dans son travail et qui était le plus diligent dans la recherche de la vérité. J’aspirais à avoir une place dans le cœur de chaque frère et de chaque sœur. Dans les décrets administratifs qu’Il a émis pendant l’ère du Règne, Dieu a stipulé que l’homme ne pouvait exalter que Lui, or je n’avais pas cessé d’essayer de faire en sorte que tout le monde ait une haute opinion de moi et m’adore. N’étais-je pas en train de résister à Dieu ? Xiang Ming était lui-même un nouveau venu et il n’avait pas acquis un fondement solide : s’il sombrait dans une période prolongée de négativité à cause de mes attaques, cela influerait sur sa croyance en Dieu et sur son devoir. Il pourrait même envisager de quitter l’Église. Même s’il était inébranlable dans sa foi, mes attaques empêchaient malgré tout son entrée dans la vie et avaient une incidence sur les progrès dans la vie des nouveaux arrivants. L’œuvre de Dieu touche à sa fin et il ne reste plus beaucoup de temps aux gens pour rechercher la vérité. Si je n’aide pas mes frères et sœurs à bien accomplir leurs devoirs, et si je vais jusqu’à freiner leur enthousiasme, cela n’aura-t-il pas une incidence sur leur entrée dans la vie, et cela ne la retardera-t-il pas ? Satan nous observe et veut que chacun d’entre nous tombe dans la négativité et la faiblesse, s’éloigne de Dieu et Le trahisse. Et pourtant, je jouais le rôle de Satan et lui servais de laquais : j’étais vraiment affreux ! Mes actions avaient clairement révélé mon tempérament d’antéchrist. Je suivais le chemin d’un antéchrist et si je ne me repentais pas rapidement, Dieu me détesterait et m’abandonnerait. Ayant compris cela, j’ai eu un peu peur et j’ai donc prié Dieu en toute hâte : « Ô Dieu ! J’ai été égoïste et méprisable, et je suis devenu trop obsédé par la renommée et le statut. Je suis prêt à me rebeller contre moi-même et à vivre selon Tes paroles. S’il Te plaît, guide-moi. »

Après avoir prié, je suis tombé sur les passages suivants des paroles de Dieu : « Quand l’égoïsme et les manigances pour ton propre profit apparaissent en toi, et que tu t’en aperçois, tu dois prier Dieu et chercher la vérité afin de régler ce problème. La première chose dont tu dois être conscient, c’est que, par essence, agir de cette façon est une violation des vérités-principes. C’est nuisible au travail de l’Église, c’est un comportement égoïste et méprisable, et ce n’est pas ce que les gens dotés de conscience et de raison devraient faire. Tu dois mettre de côté tes propres intérêts et ton égoïsme, et tu dois penser au travail de l’Église : c’est conforme aux intentions de Dieu. Après avoir prié et réfléchi sur toi-même grâce à la prière, si tu comprends vraiment qu’agir ainsi est égoïste et méprisable, il te sera facile de mettre de côté ton propre égoïsme. Quand tu mettras de côté ton égoïsme et tes manigances pour le profit, tu te sentiras confiant, tu seras en paix, joyeux, et tu sauras qu’une personne dotée de conscience et de raison doit penser au travail de l’Église, qu’elle ne doit pas être obsédée par ses propres intérêts, ce qui serait très égoïste, méprisable et dénué de conscience ou de raison. Agir avec abnégation, penser au travail de l’Église, et agir uniquement pour satisfaire Dieu est juste et honorable, et cela donnera de la valeur à ton existence. En vivant sur terre de cette façon, tu es ouvert et honnête, tu vis une humanité normale, la véritable image de l’homme, et non seulement tu as la conscience tranquille, mais tu es aussi digne de toutes les choses que Dieu t’accorde. Plus tu vivras comme cela, plus tu te sentiras ancré, plus tu seras en paix et joyeux, et plus tu te sentiras éclairé. De ce fait, ne te seras-tu pas engagé sur le bon chemin de la foi en Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). « Si tu es vraiment capable de faire preuve de considération pour les intentions de Dieu, tu seras capable de traiter les autres équitablement. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de loyauté dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique : je devais abandonner ma poursuite de l’intérêt personnel, tenir compte des intentions de Dieu et protéger le travail de l’Église. Xiang Ming ayant du calibre, je devais l’aider davantage, afin qu’il puisse assumer le travail d’abreuvement des nouveaux arrivants dès que possible. C’était ce qu’une personne douée d’humanité devait faire. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Les fonctions ne sont pas les mêmes. Il y a un seul corps. Chacun fait son devoir, chacun à sa place et faisant de son mieux – pour chaque étincelle, il y a un éclair de lumière – et cherchant la maturité dans la vie. Ainsi, Je serai satisfait » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 21). Dieu donne à chacun de nous des talents différents, afin que nous puissions les utiliser pour bien accomplir chacun de nos propres devoirs dans l’Église. C’est ce que nous devons faire en tant qu’êtres créés. Xiang Ming et moi avions chacun un rôle spécifique à jouer dans l’Église, donc je n’aurais pas dû l’envier ni l’exclure. Je devais coopérer avec lui harmonieusement et travailler de concert avec lui pour que nous puissions remplir nos devoirs et témoigner de Dieu : seule cette façon de travailler a de la valeur.

Plus tard, je me suis ouvert à Xiang Ming en échangeant sur mon état pendant cette période et sur ce que j’avais compris de moi-même. Après notre échange, je me suis senti beaucoup plus paisible et serein. J’ai eu l’impression de vivre à nouveau dans la lumière, comme si je pouvais enfin prendre une grande bouffée d’air frais après une longue période de halètement et d’essoufflement. Je me suis finalement senti à l’aise, et Xiang Ming et moi nous sommes aussi beaucoup rapprochés. Après cela, nous avons résolu de coopérer harmonieusement pour abreuver les nouveaux arrivants. À partir de ce moment-là, nous nous sommes souvent ouverts l’un à l’autre sur nos états en cours et avons partagé divers chemins de pratique que nous trouvions pour abreuver les nouveaux arrivants. Chaque fois que Xiang Ming rencontrait des difficultés, je faisais de mon mieux pour échanger sur la vérité afin de l’aider. J’ai également bénéficié des qualités de Xiang Ming. Par exemple, j’ai beaucoup appris de certaines idées qu’il partageait pendant les échanges, auxquelles je n’avais jamais pensé. Grâce à cela, j’ai compris que s’ouvrir et échanger avec les autres sur nos expériences et sur les choses que nous avons gagnées, ce n’était pas uniquement approvisionner les autres, mais aussi une façon de pratiquer la vérité qui peut nous aider à améliorer nos propres faiblesses et à obtenir davantage l’œuvre du Saint-Esprit. En vérité, en ayant les bonnes intentions, en apprenant des points forts des autres pour compenser nos faiblesses et en pratiquant selon les paroles de Dieu, nous en tirons tous profit et progressons tous dans nos vies.

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