49. Une attitude correcte envers son devoir

Par Melanie, Philippines

Autrefois, j’ai abreuvé des nouveaux venus dans l’Église, mais comme je manquais un peu de calibre, je ne parvenais pas à échanger clairement sur de nombreuses vérités ni à résoudre les problèmes de ces nouveaux venus. En outre, je préservais sans cesse mon image et mon statut. Quand certains aspects ne me paraissaient pas clairs, l’idée de demander de l’aide à quelqu’un m’embarrassait. Par conséquent, je n’arrivais pas à bien abreuver les nouveaux venus, et, pour cette raison, j’ai fini par être renvoyée. La dirigeante a alors arrangé pour moi que je m’occupe des affaires générales. Ce réajustement de mon devoir m’a beaucoup contrariée. Je n’arrivais pas à l’accepter, surtout quand je voyais de plus en plus de gens accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours, avec un besoin urgent d’abreuvement. Qu’on change mon devoir juste à ce moment-là m’a amenée à me demander si j’allais être exposée. Je me suis inquiétée de ce que les autres allaient penser de moi quand ils l’apprendraient. Ils se diraient sans doute que je manquais de calibre et que je ne pouvais faire que des tâches simples et des petites corvées. Auparavant, j’avais abreuvé les nouveaux croyants avec d’autres membres, mais maintenant que je m’occupais des affaires générales, des petites corvées, quel était l’intérêt de ce genre de devoir ? Même si je travaillais bien, je ne serais qu’une exécutante et je finirais par être éliminée. Plus j’y réfléchissais, plus cela me contrariait. Je n’accomplissais pas bien mes tâches : je les faisais machinalement, sans y mettre tout mon cœur. Il y avait parfois beaucoup de choses à faire le soir, mais je commençais à m’assoupir très tôt. Un jour, une sœur chargée du travail d’abreuvement m’a demandé de l’aider à rassembler des documents concernant mon ancien travail. Je me suis sentie très réticente en lisant son message. Ce n’était plus moi qui abreuvais les nouveaux arrivants, pourquoi me demander ça ? Je ne pouvais pourtant pas refuser, alors j’ai accepté à contrecœur. Le lendemain, une autre sœur de l’abreuvement m’a demandé de l’aide. J’ai beaucoup hésité, me disant : « Les affaires générales ne sont que des petites corvées, n’importe qui peut me dire ce que je dois faire. Mais ça, ce n’est pas vraiment mon travail, alors pourquoi me demande-t-elle de l’aide ? » J’ai eu peur de refuser et qu’elle pense que je ne soutenais pas le travail de l’Église, alors, les mains liées, je lui ai dit que je le ferais.

Pendant quelques jours, je n’ai pas du tout réfléchi sur moi-même. Je n’étais pas capable d’accepter ce changement de devoir de la part de Dieu et je résistais à la dirigeante, en ayant le sentiment qu’elle me compliquait la vie. J’ai dit à une ancienne partenaire, un peu exprès, je l’avoue : « Quand mon travail était d’abreuver, je n’arrêtais pas une seconde, et je faisais tout ce qu’il fallait faire. La dirigeante ne m’a jamais aidée quand il y avait des problèmes, mais là, elle m’a renvoyée sans hésiter. Qu’importe ! Puisque j’ai été renvoyée, il doit bien y avoir une leçon à en tirer. » Après avoir entendu ça, cette sœur a aussi eu l’impression que la dirigeante n’était pas juste avec moi. À ce moment-là, je me sentais vraiment lésée. Pourquoi m’avait-on confié la gestion des affaires générales ? N’étais-je capable de faire que de petites corvées ? N’étais-je pas digne d’être cultivée ? J’avais l’impression que je serais désormais inutile, et que même si je gardais la foi jusqu’à la fin, je serais éliminée. Ces pensées m’ont rendue de plus en plus malheureuse. Voyant que mon état n’était pas le bon, je suis tout de suite venue devant Dieu en prière, et j’ai dit : « Mon Dieu, qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi suis-je si insatisfaite de gérer les affaires générales, alors que c’est également un devoir ? Mon Dieu, je T’en prie, éclaire-moi et guide-moi pour que je me comprenne et arrête de vivre dans la corruption. » Après avoir prié, j’ai pensé aux paroles de Dieu sur l’attitude des antéchrists face à un changement de devoir. La parole de Dieu dit : « Le devoir qui te convient doit être fonction de tes points forts. S’il arrive que le devoir arrangé pour toi par l’Église ne soit pas quelque chose que tu saches bien faire ou que tu désires faire, tu peux soulever le problème et le résoudre par la communication. Mais si tu peux accomplir ce devoir, que c’est un devoir que tu dois accomplir, et que tu ne veux pas le faire simplement parce que tu as peur de souffrir, alors il y a un problème chez toi. Si tu es prêt à obéir et que tu peux te rebeller contre ta chair, alors on peut dire que tu es relativement raisonnable. Cependant, si tu essaies toujours de calculer quels sont les devoirs les plus prestigieux et que tu supposes que certains devoirs feront que les autres te mépriseront, cela prouve que tu as un tempérament corrompu. Pourquoi as-tu tant de préjugés dans ta façon de comprendre les devoirs ? Se pourrait-il que tu puisses bien accomplir un devoir s’il s’agit d’un devoir que tu choisis en fonction de tes propres idées ? Ce n’est pas nécessairement vrai. Ce qui compte le plus ici, c’est de résoudre ton tempérament corrompu, et si tu ne le fais pas, tu ne pourras pas bien accomplir ton devoir, même si c’est un devoir que tu aimes. Certaines personnes accomplissent leurs devoirs sans principes et l’accomplissement de leur devoir est toujours basé sur leurs propres préférences, de sorte qu’elles ne sont jamais capables de résoudre les difficultés, elles font toujours de l’à-peu-près dans chaque devoir qu’elles accomplissent, et finalement elles sont éliminées. Des gens comme cela peuvent-ils être sauvés ? […] Les gens malfaisants et les antéchrists n’ont jamais l’attitude correcte dans leurs devoirs. Que pensent-ils quand ils sont transférés ? Ils se disent : “Crois-tu que je ne sois qu’un exécutant ? Quand tu te sers de moi, tu m’obliges à rendre service pour toi, et quand tu en as fini avec moi, tu te contentes de me renvoyer. Eh bien, je ne rendrai pas service comme ça ! Je veux être dirigeant ou ouvrier, parce que c’est la seule tâche respectable ici. Si tu ne me laisses pas être dirigeant ou ouvrier, et que tu veux quand même que je trime, tu peux oublier ça !” De quel genre d’attitude s’agit-il là ? Ces gens se soumettent-ils ? Sur quelle base abordent-ils le fait d’être transféré dans leur devoir ? Sur la base de l’impétuosité, de leurs propres idées et de leur tempérament corrompu, n’est-ce pas ? Et quelles sont les conséquences d’une telle approche ? Tout d’abord, pourront-ils être loyaux et sincères dans leur prochain devoir ? Non, ils ne le pourront pas. Auront-ils une attitude positive ? Dans quel type d’état seront-ils ? (Un état de découragement.) Quelle est l’essence du découragement ? C’est l’antagonisme. Et quel est le résultat final d’une humeur antagoniste et de découragement ? Quelqu’un qui se sent ainsi peut-il bien faire son devoir ? (Non.) Si quelqu’un est toujours négatif et antagoniste, est-il apte à faire un devoir ? Quel que soit le devoir qu’il fait, il ne peut pas le faire bien. C’est un cercle vicieux et cela ne finira pas bien. Pourquoi donc ? Ces gens-là ne sont pas sur la bonne voie : ils ne cherchent pas la vérité, ils ne sont pas soumis et ils ne peuvent pas bien comprendre l’attitude et l’approche de la maison de Dieu à leur égard. C’est un problème, n’est-ce pas ? Ce changement de devoir est parfaitement approprié, mais les antéchrists disent qu’il a été fait pour les tourmenter, qu’ils ne sont pas traités comme des êtres humains, que la maison de Dieu manque d’amour, qu’ils sont traités comme des machines, appelés quand ils sont nécessaires, puis mis de côté quand ils ne le sont pas. N’est-ce pas un argument tordu ? Quelqu’un qui dit ce genre de choses a-t-il une conscience ou une raison ? Il n’a aucune humanité ! Il déforme une affaire parfaitement appropriée. Il transforme une pratique totalement appropriée en quelque chose de négatif : n’est-ce pas la malveillance d’un antéchrist ? Quelqu’un qui est aussi malveillant peut-il comprendre la vérité ? Absolument pas. C’est l’un des problèmes des antéchrists : peu importe ce qui leur arrive, ils y penseront d’une façon tordue. Pourquoi pensent-ils de manière tordue ? Parce que leur nature-essence est vraiment malveillante. La nature-essence d’un antéchrist est principalement malveillante, et vicieuses en second lieu : ce sont là leurs principales caractéristiques. La nature malveillante des antéchrists les empêche de comprendre correctement quoi que ce soit et, au lieu de cela, ils déforment et interprètent tout de manière erronée, ils vont à l’extrême, ils coupent les cheveux en quatre, et ils ne peuvent pas faire face aux choses correctement ni chercher la vérité. Ensuite, ils contre-attaquent activement et cherchent à se venger, ou même répandent des notions et émettent de la négativité, incitant ou embrigadant les autres pour qu’ils perturbent le travail de l’Église. Ils répandent secrètement des plaintes, jugent la manière dont les gens sont traités par la maison de Dieu, quelques unes de ses règles administratives et la manière dont certains dirigeants font les choses, et ils condamnent ces dirigeants. Quelle sorte de tempérament est-ce là ? C’est vicieux » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). J’ai vu dans ces paroles de Dieu que, face à n’importe quelle circonstance, les antéchrists ne comprenaient pas correctement les intentions de Dieu et prenaient toujours les choses de travers. Ils voyaient d’un mauvais œil un simple changement de devoir, comme s’ils étaient rétrogradés, et pensaient qu’on leur compliquait la vie. Ils devenaient négatifs, ils résistaient et pouvaient abandonner leur devoir à tout moment, méprisant le travail de l’Église. Les antéchrists ont une nature tellement malveillante ! J’ai vu que j’agissais exactement de cette façon. J’aurais dû réfléchir à mon échec, après avoir été renvoyée, et chérir cette occasion d’assumer un nouveau devoir. Mais je n’y avais même pas réfléchi. J’avais eu l’impression que c’était la dirigeante qui était dure avec moi, que s’occuper des affaires générales était humiliant et embarrassant, que je faisais des petites corvées, que j’étais une exécutante et que je ne valais pas la peine d’être cultivée. Je n’avais tout simplement pas pu me soumettre. J’avais même eu l’impression d’avoir subi un grand tort, et j’avais rechigné à faire ce devoir. Je m’étais laissée aller sans arrêt, j’avais agi machinalement, j’avais été à la dérive. Je m’étais dressée contre Dieu et j’avais utilisé ce genre de négativité pour m’opposer à Dieu. J’avais refusé de coopérer quand les sœurs chargées de l’abreuvement étaient venues solliciter mon aide. J’avais été pleine de griefs. J’avais pensé qu’elles me donnaient des ordres, qu’elles me faisaient travailler dur et me donnaient des corvées à faire. Voulant évacuer ma frustration, j’avais fait part de mes griefs à mon ancienne partenaire, en me plaignant de la dirigeante. Ça l’avait influencée et elle avait fini par avoir des préjugés contre cette dirigeante. Ce changement de devoir m’avait complètement exposée. Je faisais mon devoir uniquement en fonction de mes préférences personnelles, je voulais seulement faire un devoir qui me mettrait en valeur. Avec un statut inférieur, j’avais l’impression que les autres ne m’admireraient pas et que je n’aurais aucun espoir d’obtenir des bénédictions. J’étais donc négative et je traînais les pieds, j’allais à l’encontre de Dieu, et j’évacuais même ma colère en faisant mon devoir. J’avais répandu mes préjugés et mes notions et j’avais amené quelqu’un à se battre à ma place. En quoi était-ce différent de ce que faisaient les antéchrists ? Je n’avais vraiment ni humanité ni raison normales !

Puis j’ai lu certaines paroles de Dieu : « Certains n’accomplissent pas leurs devoirs correctement, ils sont toujours superficiels, provoquant des perturbations ou des interruptions, et finalement, ils sont remplacés. Ils ne sont cependant pas expulsés de l’Église, ce qui leur donne une chance de se repentir. Tout le monde a des tempéraments corrompus, et tout le monde est embrouillé ou confus et de petite stature à certains moments. Si l’on te donne une chance, c’est pour te permettre de renverser la vapeur. Et comment peux-tu la renverser ? Tu dois réfléchir et connaître tes erreurs passées : ne cherche pas d’excuses et ne répands pas des notions. Si tu comprends mal Dieu et que tu transmets allègrement ces malentendus aux autres pour qu’eux aussi interprètent mal Dieu avec toi, si tu as des notions et que tu vas les répandre pour que tout le monde ait des notions avec toi et si tu essaies de raisonner avec Dieu à tes côtés, n’est-ce pas fomenter des troubles ? N’est-ce pas s’opposer à Dieu ? Et est-ce que quelque chose de bon peut résulter de l’opposition à Dieu ? Peux-tu encore être sauvé ? Tu espères que Dieu te sauvera, pourtant tu refuses d’accepter Son œuvre, et tu résistes à Dieu et tu t’opposes à Lui. Dieu pourra-t-Il encore te sauver ? Oublie ces espoirs. Lorsque tu as fait une erreur, Dieu ne t’en a pas tenu pour responsable et Il ne t’a pas éliminé à cause de cette seule erreur. La maison de Dieu t’a donné une chance et t’a permis de continuer à accomplir un devoir et de te repentir, et c’est l’opportunité qui t’est donnée par Dieu : si tu es doué de conscience et de raison, tu devrais chérir cela. Certaines personnes sont toujours superficielles lorsqu’elles accomplissent leurs devoirs, et elles sont remplacées ; certaines sont transférées. Est-ce à dire qu’elles ont été éliminées ? Ce n’est pas ce que Dieu a dit, tu as encore une chance. Alors, que dois-tu faire ? Tu dois réfléchir sur toi-même et apprendre à te connaître, et atteindre la vraie repentance : tel est le chemin. Mais ce n’est pas ce que font certaines personnes. Elles ripostent et disent : “Je n’ai pas été autorisé à accomplir ce devoir parce que j’ai dit la mauvaise chose et offensé quelqu’un.” Elles ne cherchent pas le problème en elles-mêmes, elles ne réfléchissent pas, elles ne cherchent pas la vérité, elles ne se soumettent pas aux arrangements et aux orchestrations de Dieu et elles s’opposent à Dieu en répandant des notions. Ne sont-elles pas devenues Satan ? Lorsque tu fais ce que fait Satan, tu n’es plus un disciple de Dieu. Tu es devenu un ennemi de Dieu. Dieu pourrait-Il sauver Son ennemi ? Non. Dieu sauve les gens qui ont des tempéraments corrompus, de vraies personnes, pas des démons, pas Ses ennemis. Lorsque tu vas à l’encontre de Dieu, que tu te plains de Dieu, que tu interprètes Dieu de travers et que tu portes un jugement sur Dieu, répandant des notions à Son sujet, tu es alors entièrement contre Dieu : tu soulèves un tollé contre Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la recherche des vérités-principes permet de bien accomplir son devoir). Ces paroles de Dieu m’ont profondément émue. J’avais été démise, mais l’Église m’avait tout de même donné une possibilité d’accomplir un devoir. Elle n’avait pas dit que je ne pouvais pas poursuivre la vérité, que je serais éliminée. On avait arrangé pour moi que j’aie un autre devoir, ce qui m’avait donné l’occasion de réfléchir sur moi-même et de me comprendre. Mais, ne saisissant pas l’intention de Dieu, j’avais pensé qu’être renvoyée signifiait perdre son statut et la face. J’étais négative et réfractaire. J’étais tellement rebelle et déraisonnable ! Quand j’avais abreuvé les nouveaux croyants, comme je n’avais pas un bon calibre, je n’avais pas pu échanger clairement sur la vérité, et les problèmes des nouveaux venus n’avaient pas été résolus à temps. De peur que les autres me regardent de haut, j’avais sans cesse fait semblant, sans m’ouvrir ni chercher de l’aide face aux difficultés. La dirigeante avait échangé avec moi sur les principes et les méthodes de ce devoir, mais je m’étais contentée d’en prendre connaissance, sans réfléchir ensuite à la façon de les mettre en pratique. Je n’avais donc pas saisi beaucoup de principes, malgré de nombreux échanges, et mon travail d’abreuvement n’avait jamais produit de bons résultats. De calibre médiocre, j’étais en plus extrêmement arrogante et je n’avais pas eu la volonté de chercher la vérité. Je n’avais pas vraiment amélioré mes compétences, et mon travail n’avait fait aucun progrès. Il avait donc fallu me transférer et me donner un autre devoir. Mais je n’avais pas reconnu ma corruption et mes fautes. Indignée par mon transfert, j’avais refusé de l’accepter. J’avais même compris à tort que Dieu m’exposait, me faisait perdre la face, et qu’Il allait m’éliminer. C’était absurde et complètement déraisonnable de ma part. Avec mon calibre médiocre et mon manque de résultats dans l’abreuvement des nouveaux arrivants, je m’étais souvent sentie négative. Si j’avais continué à faire ce devoir, cela aurait non seulement nui à ma propre vie, mais aussi retardé le travail de l’Église. En se basant sur mon calibre et mes points forts, la dirigeante m’avait confié un devoir dont j’étais capable. Elle avait suivi les principes et s’était montrée responsable envers ma vie. Mais je n’avais pas su ce qui était bon pour moi. Je n’avais pas réfléchi sur moi-même pour me connaître. J’avais riposté en la jugeant derrière son dos, en répandant de la négativité. De l’extérieur, on aurait pu croire que je ne faisais que trouver des défauts à la dirigeante, alors qu’en fait, je m’opposais à Dieu, je me dressais contre Lui. En étant exposée de cette façon, j’ai vu que je ne manquais pas seulement de calibre, mais que j’avais aussi un tempérament gravement corrompu. Si je ne me soumettais pas comme je le devais, si je ne faisais pas sincèrement mon devoir, j’allais être exposée et éliminée !

En réfléchissant, j’ai aussi découvert que j’avais un point de vue fallacieux. Je pensais que les devoirs étaient de rangs différents, que certains étaient modestes et d’autres nobles, et que faire un travail de direction ou d’abreuvement était la seule façon d’accomplir un vrai devoir, alors que le travail des affaires générales ne comptait pas comme un devoir. Je pensais que c’était un travail de bas étage, que faire de tels devoirs revenait seulement à rendre service, et que je finirais par être éliminée après avoir rendu service. Être affectée aux affaires générales m’avait donc donné l’impression d’être inférieure et traitée comme un robot. J’y avais vraiment résisté et je n’avais même pas eu la volonté de faire mon devoir. Mais, dans l’Église, tous les devoirs servent le plan de gestion de Dieu qui consiste à sauver l’humanité. Qu’il s’agisse de diriger, d’abreuver ou de gérer les affaires générales, il s’agit toujours de faire un devoir et tout le monde doit bien coopérer. Comme dans une machine, chaque pièce a son utilité. Aucun devoir n’est grand ou petit, prestigieux ou médiocre, noble ou modeste : ce ne sont que des fonctions différentes. Quel que soit le devoir que l’on fasse, chacun a des leçons à en tirer, des vérités-principes à pratiquer et dans lesquelles entrer. Tant que l’on poursuit la vérité, on peut tous être sauvés par Dieu. Mais mes raisonnements avaient toujours été erronés. J’avais cru que s’occuper des affaires générales n’était que rendre service et des petites corvées. J’avais appliqué cette façon de voir déformée à mon changement de devoir et j’avais compris de travers l’intention de Dieu. C’était vraiment odieux et révulsant pour Dieu. Cela m’a rappelé ces paroles de Dieu : « La volonté de Dieu est que tout le monde soit perfectionné, soit finalement gagné par Lui, soit complètement purifié par Lui et devienne des gens qu’Il aime. Peu importe si Je dis que vous êtes attardés ou de mauvais calibre – c’est un fait. Le dire ne prouve pas que J’ai l’intention de vous abandonner, que J’ai perdu espoir en vous, que Je ne suis pas, encore moins, disposé à vous sauver. Je suis venu aujourd’hui accomplir l’œuvre de votre salut, ce qui veut dire que l’œuvre que Je fais est la continuité de l’œuvre du salut. Tout le monde a une chance d’être perfectionné : pourvu que tu sois prêt, pourvu que tu poursuives, à la fin tu seras capable d’atteindre ce résultat, et personne parmi vous ne sera abandonné. Si tu es de petit calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton petit calibre ; si tu es de gros calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton gros calibre ; si tu es ignorant et illettré, Mes exigences s’accorderont avec ton analphabétisme ; si tu sais lire et écrire, Mes exigences s’accorderont avec cela ; si tu es âgé, Mes exigences envers toi seront en rapport avec ton âge ; si tu es capable de donner l’hospitalité, Mes exigences envers toi seront fonction de cette capacité ; si tu dis que tu ne peux pas offrir l’hospitalité et que tu ne peux que remplir un certain devoir, que ce soit répandre l’Évangile, t’occuper de l’Église ou t’occuper d’autres affaires d’ordre général, le perfectionnement que Je te réserve dépendra de la fonction que tu remplis » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). En lisant cette parole de Dieu, j’ai été très émue, mais j’ai aussi eu honte, en même temps. J’avais mal compris et blâmé Dieu sans saisir Son intention. J’avais pensé que j’avais été affectée au travail des affaires générales en raison d’un calibre médiocre et que je serais éliminée quand j’aurais fini de rendre service. En fait, Dieu n’a jamais dit qu’Il ne sauverait pas les gens de calibre médiocre. Il ne traite pas les gens en Se basant sur leur calibre ou le devoir qu’ils font. Il regarde s’ils aiment et poursuivent la vérité. C’est fondamental pour savoir s’ils peuvent être sauvés. J’ai repensé à une personne malfaisante qui avait été exclue par l’Église auparavant. Elle semblait avoir du calibre et son devoir inspirait l’admiration, mais elle poursuivait sans cesse le statut, opprimait les autres et excluait ceux qui avaient des opinions différentes. Elle avait déjà été émondée à maintes reprises, mais ne s’était pas repentie. Finalement, elle avait été exclue de l’Église. Et la plupart des faux dirigeants et antéchrists qui ont été exposés et éliminés ces dernières années avaient en apparence du calibre et des dons, mais ils ne poursuivaient pas la vérité. Ils faisaient tous le mal, pour la renommée et le statut, et suivaient un chemin qui s’opposait à Dieu. Quel que soit le calibre ou le statut que l’on a, si on ne poursuit pas la vérité, être exposé et éliminé par Dieu n’est qu’une question de temps. J’ai aussi pensé à des frères et sœurs de calibre moyen, dont les devoirs n’étaient pas remarquables, mais qui s’avéraient capables d’y mettre tout leur cœur, se tenant dans la position d’êtres créés. Quand ils révélaient leur corruption, ils venaient devant Dieu pour prier et chercher, faire leur introspection et se connaître grâce aux paroles de Dieu. Leurs tempéraments corrompus changent avec le temps. Le tempérament de Dieu est tellement juste. Dieu ne traite personne injustement. Quelle que soit la qualité de notre calibre ou le devoir que nous accomplissons, Dieu nourrit et abreuve tout le monde de manière égale et met en place des situations pour que nous fassions l’expérience de Ses paroles et entrions dans la vérité-réalité. L’œuvre de Dieu pour sauver l’homme est tellement pratique ! Ayant compris l’intention de Dieu, je n’ai plus autant résisté à mon devoir en cours. Au contraire, j’ai voulu me soumettre et bien l’accomplir.

Plus tard, j’ai lu certaines paroles de Dieu : « Vous êtes capables d’accomplir votre devoir dans la maison de Dieu aujourd’hui, qu’il soit petit ou grand, physique ou mental, et qu’il s’agisse de traiter des problèmes externes ou internes, et aucun de vous n’accomplit son devoir par accident. Comment cela pourrait-il être votre choix ? Tout cela est guidé par Dieu. C’est uniquement parce que Dieu t’a mandaté que tu es ému ainsi, que tu as ce sens de ta mission et de tes responsabilités, et que tu peux accomplir ce devoir. Il y a beaucoup de non-croyants qui sont beaux, cultivés ou talentueux, mais ont-ils la faveur de Dieu ? Non. Dieu ne les a pas choisis, et vous êtes les seuls à bénéficier de Sa faveur. Il fait en sorte que tous, vous entrepreniez toutes sortes de rôles, que vous remplissiez toutes sortes de devoirs et que vous endossiez différentes sortes de responsabilités dans Son œuvre de gestion. Quand le plan de gestion de Dieu arrivera finalement à son terme et sera achevé, quelle gloire et quel privilège ! Alors, quand les gens souffrent un peu aujourd’hui en accomplissant leur devoir, quand ils doivent abandonner certaines choses, se dépenser un peu, et payer un certain prix, quand ils perdent leur statut, leur gloire et leurs avantages dans ce monde, et quand toutes ces choses ont disparu, il semble que ce soit Dieu qui ait tout pris. Mais ils ont gagné quelque chose de plus précieux et de plus grande valeur. Qu’est-ce que ces gens ont gagné de Dieu ? Ils ont gagné la vérité et la vie en accomplissant leur devoir. Ce n’est que lorsque tu as bien accompli ton devoir, que tu as mené à bien le mandat de Dieu, que tu vis ta vie entière pour ta mission et le mandat que Dieu t’a donné, que tu as un beau témoignage, que ta vie a de la valeur. Ce n’est qu’à ce moment-là que tu es une personne réelle ! Et pourquoi est-ce que Je dis que tu es une personne réelle ? Parce que Dieu t’a choisi et a fait en sorte que tu accomplisses ton devoir d’être créé au sein de Sa gestion. C’est la plus grande valeur et la plus grande signification de ta vie » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Dieu ne regarde pas ce que tu dis ou promets devant Lui ; Il regarde si ce que tu fais possède la vérité-réalité. De même, Dieu ne Se soucie pas de la grandeur, de la profondeur, ni de la puissance de tes actions, et même si tu fais une petite chose, si Dieu voit la sincérité dans chacune de tes actions, Il dira : “Cette personne croit sincèrement en Moi. Elle ne s’est jamais vantée. Elle se conduit selon son rang. Et bien qu’elle n’ait peut-être pas apporté une grande contribution à la maison de Dieu et qu’elle soit de faible calibre, elle est constante et sincère dans tout ce qu’elle fait.” Que comporte cette “sincérité” ? Elle comporte la crainte de Dieu et la soumission à Dieu, ainsi que la vraie foi et le vrai amour : elle comporte tout ce que Dieu souhaite voir. Aux yeux des autres, une telle personne peut paraître banale, il pourrait très bien s’agir d’une personne qui prépare de la nourriture ou qui fait le ménage, de quelqu’un qui accomplit une tâche ordinaire. De telles personnes sont banales aux yeux des autres, elles n’ont rien accompli de grand et elles n’ont rien d’estimable, d’admirable ou d’enviable, ce sont juste des gens ordinaires. Et pourtant, tout ce que Dieu veut se trouve en elles, tout se vit en elles et elles donnent tout à Dieu. Dis-Moi, qu’est-ce que Dieu veut de plus ? Il est satisfait d’eux » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont montré que, quel que soit mon devoir, celui-ci découlait de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Je devais me soumettre et tout aborder avec le cœur. Quels que soient mon calibre ou mes capacités, je devais faire le maximum, y mettre tout ce que j’avais. Voilà l’intention de Dieu, et c’est ça, faire vraiment son devoir.

Par la suite, j’ai adopté une attitude correcte et effectué assidûment le travail des affaires générales, et au bout d’un moment, j’ai vu que ce n’était pas du tout la corvée que j’avais imaginée. Il y a beaucoup de principes à saisir et dans lesquels entrer, dans ce devoir. Il faut un cœur sincère et en quête de vérité pour l’accomplir. Grâce à une période de pratique, j’ai beaucoup gagné en gérant les affaires générales. J’ai acquis des compétences et compris quelques principes. J’ai aussi expérimenté combien le salut de l’humanité par Dieu était concret. Ce changement de devoir a modifié l’idée erronée que je me faisais des devoirs. Je suis prête désormais à me soumettre aux arrangements de Dieu et à faire mon devoir de mon mieux. Rendons grâce à Dieu !

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